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 J & C ♡ If there is hope, it is now.

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MessageSujet: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyLun 1 Juil - 12:58

Je voulais pas que tu me vois pleurer, excuse moi... Le truc tu vois, c’est que ces derniers mois, j’ai pas cessé de me dire que je ne tenais pas franchement à toi... Chose très facile, vu la vitesse à laquelle tu es parti... Mais je me sens tellement seule. Et j’ai beau me dire et me répéter qu’en fin de compte j’adore ma vie de femme forte qui assure et assume tout toute seule ! La vérité c’est que... c’est que je pense tout le temps à toi finalement... DH.
If there is hope, it is now. ♡
Il lui avait laissé un mot. CE foutu mot ridicule posé en évidence sur sa porte. «Désolé pour ta porte. Pour tout aussi. Je te ferais revenir tes affaires de l'hôpital. Appelle moi si tu as besoin de quelques choses.. Je suis désolé. Jackson.». Au départ, elle n'avait pas vraiment saisit. De quoi est-ce qu'il parlait ? Elle c'était réveillé dans une sorte de brouillard, sa tête enserré dans un étau. Quelle heure était-il ? Elle avait alors constaté qu'elle était nue, nue comme un ver repliée sous sa couette. Pourquoi était-elle nue ? Elle avait beau cherché à se rappeler, son esprit restait aussi vide que tout le reste. Un regard sur le côté et elle vit une chemise grise roulée en boule. Elle n'avait pas besoin de chercher bien longtemps pour reconnaître cette tenue caractéristique des lieux médicaux. Puis, lentement, elle fit le point sur ce qu'elle avait fait avant de se retrouvé ici. Le fil de sa mémoire se déroula lentement pour remonter plusieurs heures auparavant. « Oh bordel. » Voilà, elle y était. Gênée, elle remonta la couette sous son menton et replia les jambes avant de gémir comme une gosse sous la douleur lancinante de ses côtés cassées. Elle jeta un regard dégoutée à son corps violacé et aux multiples bleu qu'elle arborait un peu partout. Sa tête tournait rapidement et son estomac semblait protester. Avait-elle faim ? Le bébé réclamait-il qu'elle se bouge enfin ? Callie se décida alors à poser les pieds par terre et à se redresser, attrapant une chemise sur la chaise près d'elle. A qui elle était d'ailleurs ? Repensant à son état à son réveil, elle fut comme propulsé violemment en avant. Jackson et elle avaient-ils remis ça ? Soudain inquiète, elle se figea. Non, il ne lui aurait pas fait ça en vu de son état mental de la veille. Rassurée ou frustrée, elle ne savait pas trop encore, elle partit jeter un oeil à sa porte. Maintenant elle comprenait mieux, cet enfoiré avait crocheté sa porte. Du coup, elle se retrouvait sans rien. Pas de portable, pas de clés, pas de sac à main, rien. Autant dire que le réveil était assez brutal si on enchaînait la douleur et la vérité. Il fallait qu'elle prenne quelque chose pour que cette foutue journée passe plus vite. Désespérée, elle se rua dans la salle de bain et chercha, en vain, des médicaments capables de la soulager. « Enfoiré ! », fulmina-t-elle, persuadé dans sa folie que Jackson avait fait ses fonds de tiroir. Elle n'avait plus rien pour accepter l'idée que sa vie était foutue. Jackson avait foutu le camps, la laissant seule pour ruminer sa colère et elle était démunie sans ses effets personnels. C'était clair maintenant, elle haïssait cet homme et sa vie misérable.

***

Affalée sur son canapé plus trop en état, Callie fixait l'écran de la télévision sans rien y comprendre. A présent, elle était plus grosse que jamais et peinée a discerner ses pieds derrière son ventre imposant. Quand à son corps, il était le reflet de son ventre, gonflée, horrible et repoussant. Avec un ventre comme ça, elle avait dû arrêter de travailler, forcée par son état de faire la loque chez elle jusqu'au jour J. Heureusement pour elle, elle avait réussi à vendre quelques tableaux à un riche promoteur qui n'avait pas hésité à claquer une somme folle pour un tableau fait par amateurisme. Callie avait donc fait une provision de soupe en boite et coca light en attendant d'en finir avec l'alien qui l'occupait. Son studio semblait encore plus petit maintenant qu'elle frôlait les murs pour passer. Sa porte avait été réparé, non pas grâce à Jackson, mais à Scott qui avait accepté de l'aider. Il lui avait également rapporter ses affaires de l'hôpital et Callie avait ainsi pu retrouver un peu d'espoir. Elle vivait comme une recluse dans ce taudis, comme une damnée attendant sa fin. Elle n'osait plus arborer les rues dans cet état, n'acceptant pas d'etre enceinte. Les autres nanas semblaient ravis et elles étaient même rayonnante dans leur robe de grossesse à manger goulûment des sorbets cassis. Mais Callie se trouvait laide et de plus, elle n'avait pas de papa émerveillé à son bras, donc aucun moyen de se ravir pour la vie qu'elle allait donner. Jackson ne lui donnait plus de nouvelles depuis deux semaines et c'était en partit sa faute. Elle avait choisit de le mettre de côté, d'oublier ce qu'ils avaient vécus. Malgré ses textos, elle ne ressentait aucun engagement sincère de sa part et préférait se démerder seule plutôt que de le voir rappliquer.  Il était clair que Jackson désirait simplement voir cet enfant à des kilomètres de lui et pouvoir retrouver sa Callie sexy et reprendre leurs vieilles habitudes. Mais rien n'était aussi simple pour la cubaine qui vivait mal cette séparation. Depuis qu'il c'était cassé de chez Stefan deux mois plus tôt, Callie ne l'avait pas revus. Il semblait comme disparu bien qu'il pensait à lui rappeler qu'il était disponible « si besoin ». De toute façon, elle était seule dans cette histoire depuis le début et elle finirait seule ce qui était commencé. Rien ne servait d'espérer que Jackson devienne subitement quelqu'un de responsable et aimant, c'était comme espéré croiser le père Noël sous sa cheminée.

La nuit était tombée depuis un moment et Callie sommeiller devant l'écran, allongée sous un plaid beaucoup trop chaud pour la saison. Son abrutis de chat la regardait du coin de l'oeil. Il n'était toujours pas mort et venait encore réclamer une pâtée qu'il n'avait jamais. Il était certainement la seule présence que Callie côtoyait depuis deux semaines maintenant. Soudain, elle fut secouée par une douleur dans le bas du ventre. Alerte, elle se redressa d'un coup, posant une main sur son ventre dans l'espoir que ça ne soit que passager. Alors que le silence se faisait, une nouvelle vague l'assaillit et la fit grincer des dents. La douleur l'avait transpercé aussi violemment qu'une décharge électrique. C'était désagréable, ça lui donnait envie de vomir, d'hurler, de mourir même ! « Putain de merde ! », gueula t'elle alors qu'une énième contraction venait lui marteler le ventre. En face, une lumière s'alluma sur la voisine. Fallait qu'elle fasse quoi là, exactement ? Debout à présent, elle se contorsionnait dans tous les sens pour que la douleur cesse, en vain. Elle se jeta tant bien que mal sur son portable et parcouru son répertoire. Ciara. Mais elle se ravisa. L'italienne n'allait pas vraiment pouvoir l'aidé avec un ventre au moins aussi gros que le sien et avec un mari aussi barge qu'elle. Nouvelle contraction, nouveau hurlement. Puis l'apothéose, un liquide froid et gluant dégoulinant entre ses jambes. Elle allait vomir, c'était plus que sur maintenant. Elle voulait garder son calme, mais tout son corps se cabrait de douleur et sa tête semblait sur le point d'exploser. A ce même moment, un nouveau texto : Jackson. « J'ai vu Ashleigh et elle m'as que tu va pas tarder à accoucher. Si jamais ta besoin ... Bye. » D'ordinaire, elle l'aurait maudit de tous les noms et serait passé à autre chose mais là, il tombait plutôt bien. Malgré tout, elle chercha d'abord à joindre Scott. « Vous êtes bien sur la messagerie ... », commença le combiné et Callie, furieuse, raccrocha. Bon, elle n'avait plus vraiment le choix. Saisissant de nouveau son mobile, elle composa le numéro du « si besoin ». A son grand soulagement, ou pas il faudrait voir par la suite, Jackson décrocha quasiment tout de suite. Il ne dormait pas, il devait probablement être bourré et se trouvait en charmante compagnie. En tout cas, elle ne le sortait pas du lit et quand bien même, elle s'en foutait éperdument. « Tu tombe à pic. J'ai besoin de toi maintenant ! Hein ? MAINTENANT putain sinon je vais le pondre dans mon salon ! » Il ne fallait pas lui demander de rester zen, c'était impossible avec ce qui se passait sous sa chemise de nuit. Elle était grossière, pas du tout glamour mais elle s'en foutait, elle voulait simplement que quelqu'un l'emmène d'urgence à la maternité et qu'elle se débarrasse de ce truc qui lui bouffait la vie. La communication avait été coupée et elle n'était pas sûr que Jackson ait tout saisit. Dans le doute, elle se déplaça tant bien que mal vers la porte d'entrée et s'assit sur son palier.  Elle était en chemise de nuit bleu, ses cheveux dégoulinaient en cascade dans son dos et elle avait un visage à faire peur. Elle avait trop chaud, elle avait mal et voulait qu'il arrive très vite. « Mademoiselle Garcia ? Tout vas bien ? », demanda alors une voix en face d'elle. Callie n'avait plus aucune idée du temps, elle ne savait pas depuis combien de temps elle attendait, prostrée, que quelqu'un vienne l'aider. Elle hurlait à chaque contractions et se tordait de douleur telle une damnée sur le bucher et ce n'était que maintenant que quelqu'un semblait entendre ses appels au secours. « J'vais mourir. », gémit-elle en pleurant réellement. Elle devait donné une image scandaleuse et effrayante, mais elle s'en foutait. Son voisin la toisa avant de comprendre qu'elle allait probablement accoucher dans la montée d'escalier si personne ne faisait quelque chose. Il chercha à l'aider à se relever quand il fut poussé par quelqu'un d'autre et qu'un visage familier s'imposa devant le regard vitreux de Calliope.



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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyVen 5 Juil - 23:03

Je voulais pas que tu me vois pleurer, excuse moi... Le truc tu vois, c’est que ces derniers mois, j’ai pas cessé de me dire que je ne tenais pas franchement à toi... Chose très facile, vu la vitesse à laquelle tu es parti... Mais je me sens tellement seule. Et j’ai beau me dire et me répéter qu’en fin de compte j’adore ma vie de femme forte qui assure et assume tout toute seule ! La vérité c’est que... c’est que je pense tout le temps à toi finalement... DH.
If there is hope, it is now. ♡
Callie était insupportable. Le genre de fille que tu as absolument envie d’étrangler, de plier en quatre dans le coffre de ta voiture, de découper en morceau et de bruler au kérosène. Elle pouvait t’aimer autant qu’elle te détestait, te jeter dans les abîmes les plus profonds te persuadant que tu étais une sous-merde - ce qui était probablement vrai par ailleurs, elle n’était pas la première à le dire, mais tout de même, quand bien même il en était déjà persuadé ce n’était jamais agréable à attendre. Parce qu’il faisait des efforts. D’énorme effort même. Il n’était pas né avec une intelligence hors du commun, ni même un sens des responsabilité aigu, un sang froid particulier ou quoique ce soit qui puisse être une qualité d’ailleurs. Clairement il était un gosse raté. Chacune de ses qualités se transformaient en des défauts impitoyables ou en des malédictions destinés à lui pourrir son existence. Car monsieur, malgré toutes ses conneries, était lucide. Terriblement lucide. Ce qui avait pour effet de ramener ces potes cynisme et sarcasme aussitôt à la suite. Et quand vraiment c’était la fête, par extrapolation la lucidité invitait les plus populaire, le dégoût de sois et la culpabilité. Et clairement Callie ne faisait rien pour arranger ça. Quoiqu’il fasse. Que ça soit pour elle, pour la protéger, pour faire en sorte qu’elle ne manque de rien, il merdait toujours. Il la protégeait d’un médecin timbré qui la mettait sous morphine elle une foutue ex-junkie ? Et bien elle trouvait encore à redire sur les conneries qu’il pouvait dire... D’accord il manquait cruellement de tact... Mais c’était pas comme si il s’était vanté d’être parfait un jour... Il était à coté de ses pompes... Elle le savait... il ne fallait pas trop lui en demander... il faisait l’essentiel après tout... Il lui avait dit qu’il serait là. Quand il l’a défendait contre un taxi man complètement barjot qui menaçait de la faire passer dans le par brise, elle le traitait de violent et de dégénéré. Qui avait manqué de déglinguer une femme enceinte à travers un par brise ? Lui peut être ? Non mais c’était qui le dégénéré au fond ? Et quand il intervenait pour dégager un con d’ex-ami qui lui mettait de la poudre blanche sous le nez à ELLE, ex junkie je vous le rappelle et ENCEINTE, elle le dégageait lui de sa vie, le traitant encore de tous les noms et de toutes les atrocités. Je veux dire... au bout d’un moment il faut peut être arrêter.... Il n’était pas parfait, mais il ne déconnait pas sec non plus... Enfin pour lui qui avait justement eu l’habitude de déconner sec... De faire des conneries plus grosses que lui et de regretter un max de truc, il avait trouvé que pour l’occasion il se démerdait plutôt bien. Déjà il n’avait pas fuit.. Certes il y avait pensé... Mais Savannah l’avait clairement rattrapé au vol et mis le dos au mur - et ce n’était pas une image. Et puis Ash était venu appuyé les propos de la brune et il n’avait plus osé jouer au con... Après il restait lui même et il ne pouvait pas se transformer en papa parfait en un coup de bâton d’urine qui te hurle dans les oreilles «HE JE SUIS ENCEINTE JE VIENS GACHER TA VIE». Surtout que bon... Ce n’était pas prévu... Autant Callie le faisait bander comme c’était pas permis, autant il n’avait pas les papillons dans le ventre, le coeur qui fait boumboum et la tête qui tourne dès qu’il est à plus de deux centimètre d’elle. Plus ne pas oublier la maladresse incroyable dès qu’il s’agissait de parler... Enfin ça si il l’avait... mais ça ne changeait pas de d’habitude. Il voulait juste dire... Il allait pas se mettre en couple avec une fille... Avec Callie, parce qu’un préservatif avait craqué... de toutes les raisons c’était surement la plus pitoyable. Il ne connaissait même pas la définition du couple... Il ne savait pas se tenir deux minutes tranquilles sans zieuté sur toutes les jupes qui passait... Il habitait même avec la soeur de son pire ennemi qu’il cherchait à séduire et à sauter pour emmerder l’autre... Comment voulez vous qu’il soit en couple ? Et père... Peut être que Callie avait eut raison de le dégager... De ne plus répondre à ses appels, à ses sms, qui disait tous à peu près tous la même chose de manière plus ou moins laconique «Comment ça va ? Si tu as besoin de moi je suis là.» POINT. Pas de smiley de bisous, et encore moins de cuni. Enfin évidement... Par téléphone... Enfin bref. Il avait promis d’être là, de ne pas la laissé seul, et voilà que c’était lui qui se retrouvait seul comme un con, sans pouvoir rien faire à attendre que probablement Savannah et Ashleigh l’assassine parce que s’il en était là c’est qu’il avait FORCÉMENT joué au con... Il n’y avait pas d’autre réponse valable. EVIDEMENT ! Je veux dire... Il était Jackson. Le truc con c’est que maintenant elle lui manquait. La gueuse. Il ne savait pas ce que c’était, ce que ça voulait dire. Mais il s’inquiétait, pensait à elle, et tournait en rond. Puisque c’était insupportable et qu’il ne pouvait rien changé pour ça vu que clairement elle ne voulait plus le voir et bien il se mettait minable et s’emmerdait avec d’autre fille, qui ne lui ressemblait pas, qui n’avait pas un ventre de mammouth et rebelote. C’était épuisant, et trop Jacksonnien pour être véritablement sain, mais au moins il ne pensait plus trop l’espace de quelques heures pas nuit, avant de dormir trois à six heures et de repartir travailler.

Quand on y pense ce soir là il avait eu de la chance. Il était de service de bar, et ne sortirait pas avant tard. Et l’avantage d’être barman et de travailler jusqu’à une ou deux heures du mat’ c’est qu’on ne commençait à boire qu’après. A un moment de creux alors qu’il était désespérément sobre et qu’il rêvait déjà de la fin de son service en zieutant sur une blonde complètement faite qui lui faisait des regards en coin depuis le début de la soirée, il décida d’envoyer un énième texto à Callie... Ash lui avait dit que ça ne devrait pas tardé, et il avait vaguement essayé de tenir le décompte. Mais entre les soirées de cuite et tout ça le compte était assez difficile à tenir... Heureusement qu’Ash avait un cerveau pour lui finalement... Enfin de toute façon elle ne répondrait probablement pas... Callie ne devait pas le considérer comme utile en cas de besoin...Ce qui n’était probablement pas plus mal... Soudain son portable se mit à sonner.. Normalement il ne décrochait pas au bar mais lorsqu’il vit le numéro de Callie s’affiché il eut un raté et décrocha quasiment immédiatement ignorant le regard foudroyant de Jay à l’autre bout du bar. « tu tombe à pic. j'ai besoin de toi maintenant ! hein ? maintenant putain sinon je vais le pondre dans mon salon ! » HEIN ? QUOI ? Merde ! Pas le moment. Pas le moment. Jackson raccrocha sans réfléchir au faite qu’il devait peut être la rassurer, ou lui dire quelque chose. Il paniquait. Peut être plus qu’elle... Enfin si elle paniquait... Il en savait rien... Ca faisait des moins qu’il ne l’avait pas vu. Il se tourna vers Jay «Il faut vraiment que j’y aille... Callie... Tu me couvres auprès de Savannah» Comme si Savannah l’aurait empêcher de partir... Il voulait juste qu’il la prévienne... On ne sait jamais... il ne savait pas... Elle était sa patronne... il avait jugé ça important... Il était sortit du bar en trombe et avait foncé jusqu’à sa voiture pour rejoindre la ou habitait Callie. Si seulement elle habitait chez lui en deux secondes ça aurait été plié... Hein ? Quoi ? Emménagé chez lui ? Mais il cherchait vraiment les embrouilles dans sa tête lui... Enfin en une dizaine de minutes, ou plus il n’avait pas calculé il fut à l’immeuble de Callie, et maudit encore une fois les escaliers interminable. Lorsqu’il arriva elle était recroquevillé sur elle même avec un voisin - con- qui commençait à se pencher vers elle. Il le poussa sans aucune délicatesse maugréant «ca va je m’en occupe» Homme des cavernes bonjour ! Il ne lui adressa pas franchement un regard. Il savait ce qu’il avait à faire.. Enfin pas trop, mais elle devait aller à la maternité... Il pouvait pas la laisser comme ça et encore moins l’accoucher... «Tu peux marcher ?» Au vu de sa gueule de mourante il jugea que nom. Il s’accroupit et passa une main dans son dos et une sous ses genoux «Accroche toi.» ordonna-t-il violemment avant de la soulever. Il eu un raté se faisant embarqué par le poids avant de se rattraper inextrémis avant de la faire rentrer dans le mur «Putain bordel t’es lourde!» Sans blague ! Elle avait un bébé de je ne sais pas combien dans le bide et elle avait enflé comme pas possible... Il était con lorsqu’il s’y mettait. Il ne put s’empêcher de penser à ses genoux, à ses côtes au fur et à mesure qu’il descendait péniblement les marches de l’escalier... Pourquoi pas un ascenseur bordel... Il arriva enfin devant l’immeuble ou il avait garé la voiture en bordel, limite porte ouverte et prête à démarré avec un rapide petit mot tu piques cette casse t’es mort. Et venant de Jackson on pouvait supposé qu’il le pensait. Il la posa sur le siège passager émettant un râle de douleur. Putain la grosse. «Allez ça va aller !» Dit-il en dégageant son visage de ses cheveux et en l’embrassant furtivement. Il ne savait pas trop pourquoi il avait fait ça.... Ca lui avait paru logique et pas trop mal dans cette situation... Peut importe ce que ça pouvait vouloir dire. Il alluma le contact et démarra en trombe conduisant à une main et tendant la main droite pour la garder sur le ventre de Callie et éventuellement pouvoir bloquer le corps de Callie au cas ou il devait freiner brusquement. Il ne tarda pas à arriver à l’hôpital et cette fois si demanda à ce qu’on amène un brancards ou n’importe quoi pour une femme enceinte qui crevait de douleur et qui s’était pissé dessus avec une odeur différente. On avait du le prendre pour un con mais il en avait rien à branlé, il l’était.. Un peu beaucoup... Et puis merde ou il savait rien à la grossesse ou à comment on gère un enfant... C’était bien pour ça qu’ils faisaient adopter tient... On vint chercher Callie dans la voiture et il la suivit sans trop de conviction...



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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyMer 10 Juil - 12:38

Je voulais pas que tu me vois pleurer, excuse moi... Le truc tu vois, c’est que ces derniers mois, j’ai pas cessé de me dire que je ne tenais pas franchement à toi... Chose très facile, vu la vitesse à laquelle tu es parti... Mais je me sens tellement seule. Et j’ai beau me dire et me répéter qu’en fin de compte j’adore ma vie de femme forte qui assure et assume tout toute seule ! La vérité c’est que... c’est que je pense tout le temps à toi finalement... DH.
If there is hope, it is now. ♡
Elle n'était pas faite pour être mère, c'était plus qu'une évidence maintenant. Rien qu'as la douleur qu'elle ressentait en cet instant, elle ne comprenait pas comment les autres faisaient. Elle avait l'impression que tout son corps bouillonnait au-dessus d'un volcan en lave, que son ventre était habité par toute une armée de gobelins et que ses jambes étaient aussi dures et grinçantes qu'une vieille dame de 90 ans. C'était un peu près la sensation qu'elle avait depuis que les premières contractions avaient fait leurs apparitions. Cette douleur n'avait rien de naturel, c'était sortir tout droit d'un film d'horreur. Certaines femmes pouvaient avoir plusieurs enfants et en redemander, alors qu'elle, subissait l'atrocité de la grossesse comme un coup du sort qui se serait acharné sur elle. Comment faisaient-elles ? Etaient t'elles faites d'un autre bois qu'elle ? Avaient-elles des dons supersonique dont elle était dépourvue ? Elle n'en savait rien, mais trouvait qu'enfanter n'avait rien de magique ou de merveilleux, c'était juste une torture sans nom. Accroupis dans son studio, les genoux pliés au sol et la main en soutien sur son ventre déformé, Callie avait imaginé sa propre mère la mettant au monde. C'était presque forcé de penser à ça dans un moment pareille. Imaginer ce que nos ainés avaient ressentit à notre place. Pour Peneloppe, l'accouchement avait sans doute été plus facile, car la jeunesse n'avait pas encore rendu son corps raide. Et Peneloppe avait quelque chose de fondamentale que Callie n'avait pas : un mari. Un époux sur lequel elle avait pu compter du début à la fin, un soutien inestimable dans un moment aussi douloureux et glorifiant que la naissance d'un enfant. Certes, la santé fragile de la jeune italienne n'avait pas arrangé ses deux grossesses, mais elle avait la fibre maternelle que Callie n'avait pas. En grandissant dans un foyer bourré d'enfant, Callie c'était sentit entouré. Peneloppe avait sût s'occuper de ses deux enfants comme elle avait pût, malgré une santé très fragile et un âge immature pour devenir mère. Callie en serait incapable, c'était évident. Elle était seule pour tout ça, elle n'avait pas trois mamans sous le coude ou un tas d'autres enfants lui servant d'essais. Elle n'aurait pas le droit à l'erreur au vu de son passé médicale. Refaire son passé n'était pas un objectif pour elle, mieux valait en terminer le plus vite possible et retourner à sa vie d'autrefois, faisant de cet enfant un passage à vide de plus dans son existence minable.  

Assise comme une sans abris dans la cage d'escalier de son immeuble, Callie semblait attendre la fin. Elle avait des contractions abominables et même ses hurlements n'arrivaient pas à la consoler un minimum. Elle prit conscience que tout allait bientôt se terminer, d'une façon ou d'une autre. Si elle avait cherché à mettre ces douleurs sous le compte de l'angoisse au début, elle était résolument certaine ce coup-ci que c'était pour maintenant. Le voisin s'approcha d'elle, cherchant certainement à l'aider. Au vu des circonstances, elle aurait accueilli n'importe qui, même un assassin ou lépreux, quoi que non quand on connaissait sa maniaquerie en matière de propreté, mais n'importe qui capable de la sortir de cette merde. Finalement, elle n'eut pas besoin d'attendre que Mesrine pointe le bout de son nez. Un visage tout droit sortit d'un songe s'imposa à elle, éclipsant l'autre gars sur le côté. Jackson. Elle n'avait jamais été aussi heureuse de le voir. Aussi enfoiré qu'il était, il était néanmoins le géniteur de ce qu'elle portait actuellement et donc avait un statu particulier, elle ne savait pas encore lequel cependant. «Tu peux marcher ?», lui demanda t'il. Marcher ? Ah oui ce concept qui veut que nos deux jambes se tiennent droites et avancent sur ordre de notre cerveau pour nous emmener à une destination précise. Ah bin non, elle voyait vraiment pas ce qu'il voulait dire là. «Accroche toi.» Chancelante, aussi inefficace qu'un patin désarticulé, Callie attrapa son cou et se laissa porter. Elle devait être répugnante, transpirante et fiévreuse, sans compter sur le liquide qui lui coulait les jambes entre elles et qui lui donnait envie de vomir. Elle se rappela alors la dernière fois où elle c'était retrouvé aussi proche de Jackson. Les circonstances n'étaient pas vraiment différente si ce n'était qu'il avait été plus doux et qu'elle n'allait pas accoucher. Elle se crispa de nouveau dans ses bras avec une énième contraction déclenchée. Jackson manqua alors de tomber, les entrainant tous deux dans les escaliers. Ce qui machinalement aurait dû arriver ne se produit pas : Callie n'essaya même pas de s'agripper, elle se laissa choir contre lui, attendant presque qu'on les libère tous les deux de cette folie. Pourtant, la chute ne vint pas, elle ne sentit aucun poid disparaître de ses frêles épaules. «Putain bordel t'es lourde!» Sans blague ! Callie coula son regard fiévreux sur lui. Elle hésitait entre lui mettre une baffe ou éclater en sanglot. Décidément, elle n'avait vraiment pas la même chance que sa pauvre mère. Jackson trouvait encore le moyen de la rabaisser, même dans cet état lamentable et dépressif. Elle sanglota alors, préférant ça à la violence qu'elle serait incapable d'assumer jusqu'au bout. La descente dans les escaliers fut laborieuse, mais Jackson mit enfin le pied à terre et ils sortirent dehors. L'air frais rassura Callie quelque seconde avant qu'une autre douleur arrache son ventre et qu'elle se crispe sur le cou de Jackson. Elle fut plaçée sur le siège passager, sans douceur, un peu jeté comme un sac à papate en fait. Assise, la douleur semblait encore plus vivace, mais ce coup-ci, elle garda pour elle ses grimaces. «Allez ça va aller !», dit il en l'embrassant. Callie ne réagit même pas, trop alerte pour s'apercevoir qu'il avait eut un élan d'affection pour elle. Cette scène aurait pût être tout autre s'il c'était agit d'un couple normal. Si ce bébé avait été voulu, ardemment désiré par un couple cherchant à combler un besoin évident de devenir parent. Si cet enfant n'était autre que le fruit d'un amour perdurant, la simple envie de créer un foyer débordant d'amour et d'affection. Mais la situation était aussi irréelle que ce beau rêve. Jackson jurant à tord et à travers, Callie hurlant de douleur et de frustration. Jackson se mit alors au volant et Callie fut embarqué dans une poursuite effréné à travers Los Angeles. Elle sentait à peine le contact de Jackson sur son ventre, ce petit élan qui aurait pu faire une énorme différence dans son esprit torturé. Elle avait mal, tellement mal et sa main droite accrochait l'accoudoir comme une libération. « J'veux pas jouer la rabageoise mais j'suis presque sûr qu'il sors déjà ! », dit-elle entre deux râle de douleur. En effet, elle avait la désagréable impression que quelque chose se formait entre ses jambes. La douleur s'immisçait dans tout son corps et elle perdait peu à peu le sens des réalités. Des étoiles se mirent à danser devant ses yeux, la vision de la route se réduisant à une pâle lumière et des flash non décodés. Puis elle se réveilla enfin quand on l'extirpa de la voiture et qu'elle fut placée sur une civière ou quelque chose y ressemblant. Elle se contorsionna pour voir Jackson, à quelques pas seulement d'elle, suivant la procession. Il semblait hagard, se demandant si sa place était ici. Machinalement, Callie tendit sa main vers lui et à sa grande surprise et soulagement, il l'accepta. Elle ne voulait pas savoir s'il avait fait ça par pitié ou par conviction mais peu importé, il était là.

« Dégagez le passage, on a une urgence ! », gueula l'infirmier qui se tenait devant elle, trainant sa civière avec aisance, déambulant dans les couloirs comme un ange révélateur. Callie se pliait en deux, elle sentait bien qu'elle n'allait pas tarder à perdre connaissance. Autour d'elle, des voix cherchaient à la rassurer, mais elle ne comprenait rien. Elle discernait à peine les visages, hormis le sien. Jackson se tenait toujours prêt d'elle, lui jetant des regard à la dérobée comme pour s'assurer qu'elle n'allait pas s'envoler. « Mademoiselle, vous m'entendez ? On va vous conduire en salle d'accouchement. » En réalité, elle s'en foutait du moment qu'on lui sortait ce qu'elle avait dans le bide. « Vite bordel de merde ! », cria-t-elle pour cacher les bruits alentour et se faire entendre. Sa grossièreté était le dernier de ses souçi. Une fois dans la pièce vide de décoration et sentant l'eau de javel à plein nez, elle fut couchée sur une autre table, celle-ci disposant d'étrier. Callie se rappelait vaguement que ces choses servaient à prendre appuie pour pousser et cette vision lui retourna l'estomac. A côté d'elle, Jackson était affublé d'une veste verte d'hôpital, ainsi que d'un bonnet ridicule. Il semblait encore plus démuni qu'elle et ne comprenait visiblement pas ce qu'il foutait ici et pourquoi on avait besoin de lui. Peut-être lui avait t'on demandé son avis ? Ou peut-être pas finalement. « Mademoiselle, votre bébé se présente assez mal, on vas devoir le remettre droit si on veut éviter la césarienne. Vous êtes prête ? » Prête pour quoi ? Elle se mit à gesticuler dans tous les sens, hurlant de douleur mais refusant qu'on la touche. Elle sentit deux paire deux bras la maintenir coucher mais elle se débattait comme un beau diable.  « Calmez vous. Il faut qu'on le fasse, vous comprenez ? Laissez vous faire mademoiselle ! », supplia fermement la sage-femme qui se tenait assise en face de ses jambes, les mains posées sur son ventre, prête à en découdre. Mais ce qui la surprit, ce fut une nouvelle paire de bras, connus cette fois-ci. Jackson s'imposa devant-elle, le visage résolument clos mais déterminé. Il s'allongea presque sur elle, la maintenant allongée. Elle le détestait de leur rendre service, elle le haïssait de lui faire un truc pareille. « Lâche moi ! Hypocrite ! Enfoiré ! », cria-t-elle, un mélange de folie et de désespoir. Et là, une douleur irradiante lui fit perdre pied. Deux mains étaient entrain de lui broyer le ventre, aplatissant son ventre comme de la pâte à pain. Elle sentit le bébé se remettre en place, elle sentait son corps s'allonger, se mouvoir. Des mains lui écartèrent les jambes de force et quelque chose la foudroya aux parties intime. Mon dieu, elle aurait préféré mourir plutôt que de ressentir ça ! « Vous allez devoir pousser, le bébé manque d'oxygène, il faut y aller maintenant. » Qu'il crève pensa-t-elle en premier. Après tout, elle n'en n'avait jamais voulu et ce bébé lui avait gâché la vie. Qu'il nous laisse, pensa-t-elle de nouveau entre deux crises. Son bébé s'étouffait, il allait probablement mourir. Ses pensées se mirent à divaguer et elle se sentit soudain délester d'un poid énorme. Elle n'avait plus mal, elle se sentait libérée. « On la perd ! », ce fut la dernière chose qu'elle entendit avant de perdre connaissance.



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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyJeu 11 Juil - 23:10

Je voulais pas que tu me vois pleurer, excuse moi... Le truc tu vois, c’est que ces derniers mois, j’ai pas cessé de me dire que je ne tenais pas franchement à toi... Chose très facile, vu la vitesse à laquelle tu es parti... Mais je me sens tellement seule. Et j’ai beau me dire et me répéter qu’en fin de compte j’adore ma vie de femme forte qui assure et assume tout toute seule ! La vérité c’est que... c’est que je pense tout le temps à toi finalement... DH.
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Potentiel romance de Jackson ? Zéro. Potentiel sympathie ? Trois. Potentiel caractère agréable ? Zéro virgule vingt cinq... Pour l’effort. Potentiel réflexion ? Vous pouvez répéter la question ? C’était connu de tous maintenant, Jackson était une vrai burne qui ne réfléchissait qu’avec ses couilles. C’était déplorable à dire, et douloureux à admettre, mais il ne fallait pas se voiler la face. Et Jackson, dans toute sa connerie était quelqu’un d’extrêmement lucide. Certain dirait même qu’il l’était trop. Mais c’était bien là son unique qualité. Sa plus grande malédiction. Jackson n’était pas né connard. Ou peut être que si, mais il ne s’en était pas rendu compte, et ça avait été un gêne récessif qui s’était déclaré que bien plus tard. Car oui, chez Jackson c’était un gêne. Sinon comment expliqueriez vous qu’alors qu’il n’est strictement aucune volonté de faire souffrir qui que ce soit - bon certes parfois la volonté était là, avec certaine personne en particulier -  il arrive quand même à faire souffrir tout le monde. Et tout le temps. C’était éreintant. Pour les autres et pour lui. Par exemple. Prennez Jackson et les femmes. Jackson aime les femmes. Ce n’est plus un secret. Il ne peut pas s’empêcher de regarder une belle femme qui passe, de la désirer, et de la vouloir. Jackson est un pitoyable dragueur. Jackson n’aime pas parler, Jackson est honnête, et mentir l’ennuie royalement. En plus de cela il n’est pas crédible. Jackson ne supporte pas les femmes. Je sais bien c’est contradictoire. Mais il aime baiser les femmes. Il n’aime pas écouter les femmes. Les femmes l’emmerdent. Leurs voix l’agacent. Alors qu’on se le dise une bonne fois pour toute chérie, toi et moi, ça sera pour une nuit, et si t’es pas contente casse toi. S’il n’abordait pas clairement la fille avec ces mots... Sans quoi il risquerait de se prendre un gifle ou le contenu d’un verre par la gueule -ce qui arrivait de toute façon plutôt souvent. Il finissait souvent par sortir quelque chose d’extrêmement similaire pour... Mettre la personne au courant. Enfin simple correction de ça part en sommes... Mais étonnement malgré toutes les précautions qu’il prenait - et on ne parlait pas seulement de préservatif - il y a avait toujours des abrutis qui tombait sous son charme inexistant, et qui tombait enceinte... Par exemple. Au hasard. Si on voulait parler d’évènement qui gâche une vie et qui font souffrir, c’était le number one de sa liste en ce moment. C’était son calvaire, son fardeau, sa croix, la seule chose qui occupait son esprit et chacun de ses muscles à tout instant. Et le pire c’est qu’elle ne voulait même plus lui parler. Il avait tellement merdé qu’elle ne voulait plus lui parler... C’était risible. Il avait passé son temps à l’embrasser pour la faire terre, et maintenant qu’elle ne voulait plus lui parler il ne voulait qu’une seule chose, qu’elle lui hurle dessus, qu’elle se plaigne, peut importe, pour peu qu’elle lui parlait. Il était pathétique, et ne savait franchement pas ce que ça voulait dire.... Peut être que parce qu’il y a avait eu un malheureux lâcher de spermatozoïde ils étaient lié... Ou quelque chose comme ça.. Il ne voyait vraiment pas ce que ça pouvait être d’autre... 

Ainsi quand il avait reçu un coup de fil de Callie il avait mis exactement dix secondes à foutre le camp de bar pour rappliquer illico presto chez Callie. Sa tête allait exploser, et chacun de ses membres étaient soumis au battement incessant de son coeur. Si elle accouchait maintenant, chez elle, ils étaient pas dans la merde, et elle allait lui en vouloir à vie. Il était arrivé tout essoufflé en haut des escaliers - qu’elle idée merdique d’habiter aussi haut- et avait poussé un voisin con pour attraper Callie. Il la souleva contre lui, étouffant un bruit sourd de douleur, il allait y laisser sa peau... S’il n’avait jamais eu aucun mal à porter Callie, Callie plus le môme c’était un nouveau challenge qu’il était pas sûr d’apprécier. Surtout que cette dernière était dégueulasse. Et pourtant dieu ce qu’il était du genre à la trouver sexy en toute circonstance. Et elle gesticulait dans tous les sens hurlant de douleur ce qui ne l’aidait pas à contrôler ses pas. Ils manquèrent de se casser la gueule dans les escaliers, et le coeur de Jackson s’arrêta un instant alors qu’il essayait de reprendre le contrôle de son équilibre. S’il la tuait maintenant il s’en voudrait à vie. Il réussit à se remettre droit et souffla de soulagement avant de pester sur son poids... Elle voudrait probablement le tuer pour avoir dit ça, mais franchement il en avait rien à foutre. Il pensait ce qu’il voulait, et il fallait avouer que bien que ça ne soit pas sa faute, elle était vraiment, vraiment lourde. La suite ne fut qu’un enchaînant de rapidité et de manque de délicatesse, mais le pauvre il faisait ce qu’il pouvait, et s’efforçait d’être le plus agréable, et doux avec Callie, chose qu’il n’avait pas franchement déjà fait... Enfin il avait du être doux avec Ash... Mais ça remontait à l’adolescence... Ca ne comptait pas. « j'veux pas jouer la rabageoise mais j'suis presque sûr qu'il sors déjà ! » grogna-t-elle entre deux de ses hurlements. Jackson n’en pouvait plus. Il était pris de bouffé de chaleur, son coeur ne voulait pas s’arrêter de tambouriner dans son corps, dans sa tête, et il n’avait qu’une envie en tête, se frapper la tête contre le volant et les planté dans un mur. Aller hurler, aller boire, se faire un rail de coke, peut importe, mais arrêter de ressentir tout ça. Il se mordit la lèvre pour essayer de se calmer et de conduire au plus vite et sans faire d’acoup. Bordel il n’était pas un pilote de formule un. «Putain Callie arrête ça ! Je fais ce que je peux» hurla-t-il au bord de la crise de nerf. Elle s’attendait à quoi ? Il était pas un putain de super man, ou un prince charmant. Il était une burne merdique qui ne savait rien faire. Et il paniquait. Merde.

Heureusement il arriva enfin à l’hôpital et hurla pour qu’on face venir un brancard, la suite s’enchaîna vite, on la mis sur la civière et la transporta de toute urgence à l’intérieur. Il ne sut plus quoi faire, et envisagea de s’évanouir, mais il vit la main tendu de Callie, et ferma les yeux, s’avançant plus rapidement pour rattraper le convoie s’engouffrant dans l’entre infernal de l’hôpital, et il serra la main de Callie. Jackson n’entendait plus rien de ce que disait les médecins, de ce que pouvait hurler Callie, il voyait les choses défilé, et son angoisse monter petit à petit. On l’habilla étrangement, il ne fut même pas capable de faire une remarque comme quoi jamais lui vivant il ne porterait un truc aussi ridicule. Il ne comprenait rien de ce qui se passait mais subitement ils virent les médecins en panique face à Callie qui hurlait et gesticulait dans tous les sens. Il n’avait jamais assisté à un accouchement, mais il supposait que ça ne se passait pas comme ça. Il fit un pas en avant et attrapa les épaules de Callie bloquant le haut de son corps. Il la sentit un moment se débattre sous lui avant de capituler. Son coeur à elle battait dans sa poitrine, et il préféra tourné la tête vers les médecins avant de voir qu’il faisait un truc horrible avec son ventre pour une raison qu’il ne connaissait pas. Il voulu tourné la tête vers Callie mais se prit un flot d’injure dans la gueule. « lâche moi ! hypocrite ! enfoiré ! », Nice. Sans trop réfléchir il appliqua ce qu’il faisait toujours dans ces situations ou elle hurlait de colère contre lui, il encercla son visage à deux mains et l’embrassa. Elle était pleine de sueur et de larme, mais pour deux secondes de silence ça valait le coup. Il la sentie se calmer sous la pression de ses lèvres et se redressa la maintenant toujours allonger sur la table. Les médecins lui demandèrent de pousser, Jackson se redressa pour laisser Callie faire ce travail. Il passa une main dans ses cheveux, cherchant son regard des yeux. «Ca va aller... C’est bientôt finit». Il ne savait pas pourquoi il disait ça. Tout son corps disait que ça n’allait pas. Que ça n’irait jamais. Que ça ne pouvait pas aller. « on la perd ! » Hein ? Quoi ? Il fut poussé en arrière par les médecins qui allèrent s’occuper d’elle. Jackson prit sa tête entre ses mains, le visage terrifié, incapable de respirer, de pleurer ou de quoique ce soit, au bord de l’apocalypse. Si elle mourrait là, c’était comme s’il l’avait tué. Il lui avait fait ça. Tout était de sa faute. «Sauvez là. Elle d’abord.» implora-t-il, suppliant, répétant ses mots à l’infini, bêtement, comme si ça pouvait arranger quelque chose. Il n’en pouvait plus. Il voulait que ça finisse. Il voulait l’entendre lui hurler dessus, qu’elle le frappe. Il s’en fichait, il l’embrasserait pour la faire taire, il serait toujours plus fort qu’elle. Il la voulait chiante et en vie. Sans bébé et pas aussi grosse. Mais en vie. En vie. Surtout en vie.



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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyLun 22 Juil - 13:36

Je voulais pas que tu me vois pleurer, excuse moi... Le truc tu vois, c’est que ces derniers mois, j’ai pas cessé de me dire que je ne tenais pas franchement à toi... Chose très facile, vu la vitesse à laquelle tu es parti... Mais je me sens tellement seule. Et j’ai beau me dire et me répéter qu’en fin de compte j’adore ma vie de femme forte qui assure et assume tout toute seule ! La vérité c’est que... c’est que je pense tout le temps à toi finalement... DH.
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Callie aurait pu être mieux accompagné, c'était clair. Elle aurait pu demander une assistance, ça existait non ? Quelqu'un venu exprès pour la soutenir dans cette délicate étape qui était la grossesse, une sorte de conseiller expert en relation voué à l'échec depuis le début. Une femme, c'était mieux, Callie n'aurait pas à lui faire son discours sur le machisme et sur le « tous les mêmes ». Le mieux ? Une femme, une bien laide, une fille qui ne lui foutrait pas de complexe et surtout, qui serait muette, oui voilà muette, comme ça Callie n'aurait pas à entendre ses critiques et remarques qui la foutrait en boule. Cette nana l'accompagnerait à la maternité, prendrait en charge son accompagnement dans une voiture adapté, pas une vieille caisse menaçant de s'écrouler au milieu de la route. L'accompagnatrice ne lui hurlerait pas dessus à la moindre occasion et ne ferait pas son possible pour la faire paraître encore plus gourde qu'elle n'était. Et puis en débarquant aux urgences, elle n'hésiterait pas une seule seconde à la suivre, se demandant s'il fallait faire demi tour ou non. Elle la rassurait mais avec certitude, pas avec une grimace d'angoisse et de dégout mêlée. La nana ne lui aurait pas écrasé la poitrine pour la maintenir couché, elle l'aurait plutôt écarté de ces enfoirés de toubibs pour avoir osé lui faire aussi mal. Ouai, avoir une assistance comme ça, ça aurait eu la classe et permit à Callie de se sentir moins seule durant tous ses mois. Bien sûr, le mieux aurait été d'avoir un homme présent, un mec qui même s'il ne voulait pas de cet enfant, se serait montré un tant soit peu plus concerné par tout ça. Callie pouvait reconnaître que Jackson lui avait donné des nouvelles et qu'il ne c'était pas montré aussi lâche qu'elle l'avait pensé au départ. Même s'il ne se montrait pas tendre avec elle, ni consolant vis à vis de la situation, il avait le mérite de savoir ce que ça donnait côté alien. Mais Callie ne répondait pas, trop dégouté par tout ce s'affairait autour d'elle. Trop dégouté par son comportement chez Stefan, par l'agressivité qu'il avait montré envers elle. Trop déçu aussi, qu'il ne soit pas resté lors de leur retour de l'hôpital, qu'il ait déguerpis dés qu'elle eut fermé les yeux, la laissant plongée de nouveau dans un abysse de cauchemars. Elle ne savait plus quoi espérer du Monroe : une rédemption ? Un pardon ? Ou alors il n'y avait plus rien à en tirer.

Sur cette table d'accouchement, Callie était plus désemparé. Sa fureur ne se contenait plus. Elle ne savait pas ce qu'était un accouchement, a part ce qu'on pouvait deviner. Elle n'avait aucune copine susceptible de lui en avoir parlé pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait pas vraiment d'amie. Seule Ciara aurait pu la renseigner sur ce point mais étant enceinte en même temps qu'elle, elle ne pourrait donc pas la renseigner avant d'avoir elle-même pondu son truc. Et vu que Callie allait être la première a y passer, elle pourrait lui dire combien c'était un merdier et une torture. Non, vraiment, on ne lui avait jamais détaillé le déroulement d'un accouchement. Elle avait vu quelques trucs à la télé mais avait vite zappé, pour elle, c'était impensable de vouloir avoir un gamin, surtout pour subir un tel traumatisme pour le tenir dans ses bras. Elle n'enviait même pas sa meilleure amie, elle aussi en froid avec son époux qui n'était pas disposé à devenir père. Bien que Callie pouvait le comprendre. Enzo avait la même maladie qu'elle et transmettre ce gêne était assez perturbant en soit pour admettre devenir parent. Eux, ils pourraient transmettre tellement de merde a ce pauvre gosse : l'instabilité de Jackson, la paranoïa de Callie, sans compter sur leurs nombreux autres défauts. Vraiment, ce gamin partait avec un sérieux handicap dans la vie. Soudain, Jackson l'embrassa. Callie n'était pas dupe, il n'avait pas fait ça par pure tendresse, il faisait simplement ça pour qu'elle la ferme, ce qui marcha sur l'instant. Coupée de souffle, elle se calma une fraction de seconde avant de sentir un réel déchirement. «ca va aller... c’est bientôt finit». , dit-il alors. Aller de rien du tout oui, voulait-elle crier mais elle n'en n'avait même plus la force. Elle était à bout de nerf, de souffle. Pousser relevait du véritable miracle pour elle. D'ailleurs, elle ne pouvait pas et elle abandonna tout. Son cerveau voulait faire une pause, autant que son corps. Elle venait de perdre connaissance et n'avait donc plus aucune connexion avait ce qui se passait dans la pièce. «sauvez là. elle d'abord.» Pas de doute qu'elle aurait aimé entendre ça. Elle aurait souhaité savoir qu'il voulait qu'elle vive. Qu'il avait vraiment besoin d'elle. Et elle fut arraché à sa trêve, en revenant à elle. L'odeur de transpiration et de sang lui piqua le nez, lui rappelant la situation qu'elle avait laissé en plan quelques minutes plus tôt. « Calliope, vous vous sentez mieux ? », demanda une voix près d'elle. Elle avait presque oublié son vrai nom. Visiblement, le personnel voulait la remettre en confiance en la qualifiant autrement qu'en mademoiselle. Et non, elle ne se sentait pas mieux, elle avait toujours des douleurs ce qui voulait dire que le bébé n'était toujours pas sortit. Fais chier. « Bien, il va falloir pousser maintenant. » Okey. Jackson était toujours là, visiblement, il n'avait pas profité de la situation pour foutre le camp. « Faut vraiment que vous poussiez, le bébé a besoin de sortir. » Oui bon ça va là ! Callie avait été redressé et ses jambes étaient prêtes à expulser le truc. Elle transpirait comme un veau, elle se sentait défaillir a chaque instants mais apparemment, se reposer était exclus. « Attention, on y vas. Poussez ! » Callie mit un certain temps avant de comprendre. Aidé par deux médecins, elle contracta son ventre et poussa. Elle hurla, elle ne savait pas si c'était de colère, de frustration ou de douleur, mais ça soulageait quelque peu. Elle poussa encore une fois, puis une autre et encore une autre. Elle ne comprenait pas pourquoi ça prenait autant de temps, pourquoi ça n'allait pas aussi vite que dans les films. Jackson se tenait près d'elle mais vu la rafale d'insultes qu'il c'était prit, il gardait une distance respectable avec elle. Callie ne cherchait pas a avoir son attention, trop concentré sur le bébé qui n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez. « Une dernière fois. », indiqua la sage-femme. Callie était épuisée et n'était pas sûr de réussir ce coup-ci. Elle ne pouvait pas s'évanouir de nouveau ? Soudain, elle sentit Jackson passer un bras autour de ses épaules. Il la regarda, une seconde qui suffit à lui insuffler le courage nécessaire. Dans un dernier effort, elle poussa et sentit quelque chose glisser entre ses jambes. Puis, un bruit déchira la pièce. Ce cri était tout nouveau pour Callie, un hurlement de nouveau né. Elle savait que c'était bon signe, que si le petit hurlait, c'est qu'il était en vie. Elle ne savait pas si cela devait la soulager ou non, si elle devait se réjouir ou pas. Tout ce qu'elle savait, c'est que son calvaire venait de se terminer. « Félicitation, c'est une adorable petite fille. » Callie fit retomber sa tête contre le dossier. Une fille. Elle n'avait jamais imaginé de quel sexe serait le bébé, elle ne c'était pas projeté. Cet enfant n'était pas le sien, elle n'était qu'une porteuse le destinant à une vraie famille. Pourtant, l'image d'une petite fille s'imposa à elle et quelques larmes s'écrasèrent sur ses joues en sueur. Alors que la sage-femme faisait le tour pour le lui apporter, Callie paniqua et détourna le regard à l'opposé. « J'veux pas la voir. Donnez là. Jackson, explique leur. », supplia-t-elle, prise d'une crise de larme. Dans son angle mort, elle pouvait distinguer des petits pieds s'agiter. C'était sa fille qu'on tenait là.



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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyMar 13 Aoû - 21:45

Je voulais pas que tu me vois pleurer, excuse moi... Le truc tu vois, c’est que ces derniers mois, j’ai pas cessé de me dire que je ne tenais pas franchement à toi... Chose très facile, vu la vitesse à laquelle tu es parti... Mais je me sens tellement seule. Et j’ai beau me dire et me répéter qu’en fin de compte j’adore ma vie de femme forte qui assure et assume tout toute seule ! La vérité c’est que... c’est que je pense tout le temps à toi finalement... DH.
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Jackson était au maximum. Au maximum de ses capacités. De toutes ses capacités. Et il voyait que ce n’était pas assez. Que ça ne serait jamais assez. Qu’il était aussi inutile qu’un poisson hors de l’eau. Jackson n’avait jamais eu aucune prétention. Il n’avait jamais penser faire le bien, être intelligent, ou être quoique ce soit. Pouvait-on considéré qu’il avait aussi été trop prétention de penser que dans le fond il n’était pas trop mauvais ? Etait ce de l’ambition mal placé de penser qu’il pourrait actuellement un jour, faire quelque chose, de peut être pas trop mal ? Pourtant il n’y avait rien à faire. Il avait beau tout donné, il ne faisait jamais rien correctement. Il venait toujours quand il n’était pas voulu, ou alors réagissait mal, trop impulsivement, trop violemment. Il n’avait aucun tact, ne savait retenir aucune de ses pensées, la blessait tout le temps. Même lorsqu’il la portait il n’était pas délicat. Il le voyait dans son regard, il merdait sur toute la ligne. Depuis le début. Depuis le premier jour ou il s’était rencontré, ou ils s’étaient pris un rail, ou deux, et ou il avait baisé, jusqu’à ce putain de jour ou elle était les jambes écartées entrain d’expulser je ne sais quel horreur qu’ils avaient pu produire... Il avait toujours merdé. Il l’avait vu dans son regard, il lui en avait fait voir des vertes et des pas murs. Pas qu’il l’ait compris tout de suite. A l’époque il était trop stone pour comprendre quoique ce soit, et la seule chose qui l’animait plus que son désir pour la drogue, était encore son désir pour elle. Le reste il ne le voyait pas. Il ne le sentait pas, il ne pouvait même pas l’imaginer. En la retrouvant il n’avait même pas pensé... Pourquoi aurait-il du... Elle s’était autant ruée sur lui, que l’inverse, et lui on pouvait lui pardonner... Il sortait de trois ans de prison... Et elle lui avait toujours fait un effet phénoménal. Finalement c’est ce... truc... qui avait commencé à lui faire prendre conscience. Lui qui avait fait avec l’idée qu’elle aimait ou du moins s’amusait du con qui était en lui, elle l’avait vu, furieuse, fatiguée, malade de lui. Elle le rendait malade. Et elle lui donnait littéralement envie de vomir... Enfin techniquement on dit que c’est la grossesse qui fait ça.. Mais comme la grossesse c’est lui... On peut dire que c’est la même chose. Et il a finit par le comprendre lorsqu’il a vu ce regard. Le même regard haineux et désespéré que pouvait avoir Savannah à son égard. Il n’était pas capable de dire comment exactement il l’avait blessé. Lui qui était persuadé qu’ils n’attendaient rien de l’autre si ce n’est des partis de jambe en l’air torride - ce qu’il lui avait donné et réciproquement - il était bien loin de pouvoir mettre le doigt sur ses conneries. Mais à travers ce regard il était capable de dire qu’elle ne lui pardonnerait peut être jamais tout à fait, et qu’elle ne s’attendait même plus à ce qu’il brille encore. Comme si elle aussi avait finit par voir ce que tout le monde voyait, ce que lui même voyait, qu’il ne brillerait jamais, que ça n’était pas dans ses veines... Ce qui était con... C’est qu’étrangement, que ça soit pour Savannah, ou pour Callie, il avait voulu essayé. Il aurait subitement donné n’importe quoi pour pouvoir faire les choses correctement... Mais à quoi bon ? Il n’y arriverait jamais .

Il était là débout comme un con entrain de plaquer Callie contre la table, à la laisser le haïr pour qu’elle puisse expulser tranquillement le truc... Enfin tranquillement... Rien avait l’air d’être tranquille... Jackson se demandait bien ce qu’il foutait là, comment il pouvait encore supporter d’être là, comment il pouvait réussir à encore tenir sur ses jambes tant il avait envie de vomir. L’odeur de propre et de stérile lui tapait sur le système, parce qu’il savait qu’il y en avait dans les hôpitaux il avait le sentiment de sentir la morphine à plein nez, et doucement mais surement il commençait à ressentir le besoin de se transpercer les veines avec. La lumière blafarde lui assassinait les rétines, les combinaisons qu’on lui avait jeter sur la tête et le corps l’étouffait et essayait de l’emprisonner d’une manière bien étrange. Les docteurs avaient tous des têtes à faire peur, des voix abominables. Et Callie... Callie était dans le pire état qu’il est jamais vu... Et pourtant il avait traîné avec elle en tant que Junkie... Il avait envie de vomir, de s’évanouir, de rendre l’âme ou plutôt de fuir en courant s’enfoncer une seringue dans le bras et disparaître pour plusieurs heures. Et pourtant il était là stoïque, debout, à ne rien faire si ce n’est ce qu’on attendait peut être de lui. Il le faisait mal, il le voyait, elle le haïssait... Mais il ne voyait pas ce qu’il pouvait faire de mieux. Rien que le faite qu’il se tienne debout dans cette foutue pièce était déjà un miracle en soit... Et puis il fallait qu’elle s’évanouisse... Comme si lui en avait le droit.. Elle avait déjà probablement envie de l’assassiner ça serait mille fois pire s’il osait bronché. Il pensa à cesser de respirer alors qu’elle était inconsciente soudainement persuadé que si elle ne se réveillerait pas ça serait de sa faute et qu’il l’aurait tué... Et puis elle s’était réveillé, et le pire avait commencé... Jackson aurait aimé ne jamais voir ça de toute sa vie... heureusement pour lui Callie n’avait pas pu voir son visage. Elle avait simplement pu sentir sa main sur son épaule. Une main aussi absente que présente. Mais son visage était pour la première fois à l’image de ce que pouvait être son âme. Vide, affolé, désorienté, dégouté, terrifié, pétrifié. Les hurlements, le sang, les bruits, les gestes, il avait envie de se planter deux stylos dans les yeux, deux autres dans les oreilles, dans le nez... Bref bloquer l’arriver des 5 sens, d’une manière ou d’une autre. Il était là comme il pouvait, comme il ne pouvait pas aussi, à se sentir aussi abrutit qu’il pouvait l’être, à se détester d’être si inutile, si débile, si... Jackson. Le bébé sortit et hurla, il eut envie de le balancé par la fenêtre, lui qui avait détruit le semblant de paix qu’il avait avec elle, et aussi une partie de la vision incroyablement sexy qu’il avait d’elle il fallait avouer... Les médecins s’approchèrent pour mettre le bébé dans les bras de Callie mais elle détourna le regard, leur demandant de gérer le truc avec Jackson. QUOIIIII ? Comment ça il devait gérer... Leur dire.. Hein ? Euh... Dire. Dire... c’était pas si compliqué.. Il fallait ouvrir la bouche, et articuler des mots... Oui mais voilà il avait le sentiment que le gosse en hurlant lui avait chouré ses cordes vocales... Il ouvrit bien la bouche mais rien ne sortit. Les médecins s’approchèrent un peu plus de lui et connement il vint se planquer derrière le corps toujours allongé et épuisé de Callie... Bravo, mec. Tu as peur d’un gamin de quelque minute à peine. Il essaya d’ouvrir la bouche à nouveau, le regard absolument affoler... Même Byron ou n’importe qui ne semblait pas pouvoir lui provoquer cet élan de frayeur... Il parvint enfin à articuler un mot. Un seul. «Adoption.» En espérant que ça soit suffisamment clair.. En même temps il ne pourrait pas l’être plus... Les médecins leur jetèrent un regard atterré, enfin il devait surtout être atterré de la réaction de Jackson. Ils finirent par dire... «Nous allons le mettre dans sa couveuse... Reposez vous et réfléchissez-y bien... L’Adoption n’est pas une option à prendre à la légère... Vous avez deux-trois jours pour vous rétracter... Le temps que le bébé soit en capacité de sortir de la maternité... Et vous aussi...» Il n’y avait aucun jugement pourtant dans leur phrase. Seul des mots plein de vérité, une fois le bébé loin ça ne serait plus un problème, disparu, comme s’il n’avait jamais exister, et on pourrait probablement pas faire marche arrière. Jackson voulu rire et dire c’est bon emmenez le, on en veut pas. Mais ça sonnait affreux, alors il s’abstient et ne se rendit pas compte que ses ongles étaient rentré dans la peau de Callie. Elle allait le tuer. Encore.



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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyVen 30 Aoû - 10:14

Je voulais pas que tu me vois pleurer, excuse moi... Le truc tu vois, c’est que ces derniers mois, j’ai pas cessé de me dire que je ne tenais pas franchement à toi... Chose très facile, vu la vitesse à laquelle tu es parti... Mais je me sens tellement seule. Et j’ai beau me dire et me répéter qu’en fin de compte j’adore ma vie de femme forte qui assure et assume tout toute seule ! La vérité c’est que... c’est que je pense tout le temps à toi finalement... DH.
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L'odeur. C'était avant tout  ça qui sortit Callie de sa torpeur première. Il régnait dans la pièce une horrible odeur de peur, d'entrailles, de sang. Tout devenait nauséabond aux contact de ses narines, c'était insupportable. Finalement, il aurait mieux fallu qu'elle ne se réveille jamais de son malaise et qu'ils terminent le travail sans qu'elle s'aperçoive de rien. Bien sûr, elle aurait eu une large cicatrice au niveau du bas ventre, mais elle s'en foutait royalement. De toute façon, qui voudrait la voir nue après ça ? Qui pourrait de nouveau la regarder avec envie maintenant qu'elle avait mit au monde un bébé ? Certainement pas Jackson en tout cas. Il détestait l'idée d'elle en cet instant, ça se voyait, ça se ressentait par tous les pores de sa peau. Jusqu'à là, il avait toujours eu, au moins en grande partie, une image sexy d'elle. Jackson avait toujours vu Callie comme une femme désirable, même quand elle était défoncée ou ivre. Parce que Callie avait CE truc. Sans le vouloir, elle affolée les hommes. Des courbes généreuses sans paraître trop ronde, un minois quasi parfait, une poitrine affriolante ... Bref, Callie était une belle femme de l'extérieur. Parce qu'as l'intérieure, elle se trouvait laide. Laide et repoussante. Elle était plutôt contente de n'avoir jamais flirté avec aucun psy ou quelqu'un susceptible de l'analyser, parce ce qu'il y aurait vu l'aurait très certainement dégouté. Jackson la trouvait bonne, il le lui avait souvent confié après une énième partie de jambe en l'air. Callie ne c'était jamais formalisé sur la forme, parce qu'elle était trop heureuse d'avoir pu le combler. Aujourd'hui, elle regrettait de s'être fait traiter de la sorte, d'avoir été prise pour une simple proie parmi tant d'autre. Mais ce qui était malheureux, c'est que si elle pouvait retourner en arrière, elle ne changerais probablement pas ça. Elle ne le pourrait pas parce que se refusait à lui revenait à dire qu'elle se refusait à elle-même, qu'elle ne pouvait plus exister sans lui dans son lit. Jackson ne lui avait jamais rien promit, mais elle l'avait ardemment souhaité. Elle aurait voulu qu'il la regarde vraiment, qu'il s'autorise à l'aimer pour de vrai, sans autre femme dans son viseur. Mais espérait cela était purement utopique et elle le savait pertinemment.

Finalement, c'était terminé. Callie n'aurait su dire combien de temps cela avait duré, une éternité à ses yeux. Elle avait tout ressentit. Les douleurs entre ses jambes, les odeurs à gerber de la pièce, l'atmosphère pesante et saturé en transpiration, même les inquiétudes des médecins. Jackson c'était tenu près d'elle, dans un silence des plus stressant. Il avait attendu que cela se termine enfin, ne cherchant pas vraiment à aider. La main posé sur son épaule, il faisant semblant de l'encourager, mais tout son visage était crispé. Callie n'aurait pu souhaité autre chose de sa part, alors elle c'était contenté d'écouter les ordres des toubibs et d'espérait enfin en finir au plus vite. Quand se fut fini, leurs réflexes furent de lui tendre l'enfant, histoire de lui montrer le fruit de son acharnement. Mais Callie ne voulait pas voir, elle ne voulait pas entendre, elle voulait simplement s'endormir pour ne plus se réveiller. Car sa vie c'était terminé au moment où l'enfant avait hurlé. Maintenant qu'il était là, tout était réel. La grossesse, l'accouchement et le reste. Jackson ne voudrait plus jamais d'elle, il la fuirait comme la peste et refuserait d'en parler de nouveau. Callie devrait reprendre sa vie, seule et repenser à ce bébé qu'elle avait légué à une autre. Alors non, elle ne voulait pas voir le bébé, la fille. Jackson n'avait eu aucune réaction concernant le sexe, comme si cela n'avait eu aucune importance. Était-ce le cas d'ailleurs ? Callie n'y avait jamais réfléchi. Fille ou garçon, le bébé n'était pas voulu et aspirait à une autre vie que celle qu'ils pourraient lui offrir.

Callie se mit à sangloter dans son coin, se réfugiant du côté de Jackson qui restait impassible. Et quand les médecins s'approchèrent de lui avec le bébé, il se cacha derrière elle, prit de panique. Elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, même si ce n'était pas lui qui en avait bavé pendant tout ce temps. «adoption.» , marmonna t'il, toujours derrière elle. Calli se rendait finalement compte qu'elle n'avait même pas regardé la petite. Pas un seul regard, pas même une once de curiosité. C'était mal un tel détachement ? «nous allons le mettre dans sa couveuse... reposez vous et réfléchissez-y bien... l'adoption n'est pas une option à prendre à la légère... vous avez deux-trois jours pour vous rétracter... le temps que le bébé soit en capacité de sortir de la maternité... et vous aussi...» , lui répondirent-ils. Callie ne voyait pas leurs visages, mais elle ne ressentit aucun jugement. Pourtant, ils auraient dut. Parce que Callie était une inconsciente, une ex-junkie qui avait toujours tout foiré dans sa vie. Parce qu'elle avait détesté sa grossesse et qu'elle avait souvent souhaité qu'elle se termine brutalement. Parce que Jackson était un homme lamentable, qu'il avait pensé la même chose et qu'il souhaitait partir d'ici au plus vite. Soudain, Callie sursauta. Quelque chose venait de se planter dans sa main. Elle aurait bien voulu hurler mais rien ne sortit. Elle braqua son regard dans celui de Jackson et celui-ci sembla légèrement troublé. Il avait des yeux magnifique, mais surtout, il semblait réellement désolé pour son geste. « Attendez. », souffla-t-elle d'un coup. Elle tourna enfin son regard sur le reste de la pièce et au prix d'un grand effort, se redressa sur la table. « Montrez la moi. » Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle faisait ça ni si c'était une bonne idée, ce qu'elle savait, c'est qu'elle voulait le faire avant qu'il ne soit trop tard. Si elle devait l'abandonner, il fallait qu'elle retienne ce visage, pour se rappeler constamment de son acte. Une sage-femme finissait de la laver et s'approcha d'elle. Couchée dans un linge propre, le bébé fut déposé contre sa poitrine. Callie était maladroite et tremblante, mais elle tint bon. Elle mit toute la force qui lui restait à regarder cette fille qu'elle venait de mettre au monde. Un silence planait dans la pièce, comme si tous pensaient qu'elle allait lui faire du mal. Mais Callie ne dit rien et se contenta de tenir contre elle cette minuscule chose. Une tignasse brune s'agita alors contre elle et Callie frémit. « C'est très bien. », l'encouragea la sage-femme, souriant à sa patiente. La petite était toute chaude, nue et Callie sentait sa respiration contre sa poitrine. « Elle est en parfaite santé. On va faire quelques examens mais pour le moment, tout est normal. », ajouta la femme en l'observant faire.



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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyDim 8 Sep - 14:23

Je voulais pas que tu me vois pleurer, excuse moi... Le truc tu vois, c’est que ces derniers mois, j’ai pas cessé de me dire que je ne tenais pas franchement à toi... Chose très facile, vu la vitesse à laquelle tu es parti... Mais je me sens tellement seule. Et j’ai beau me dire et me répéter qu’en fin de compte j’adore ma vie de femme forte qui assure et assume tout toute seule ! La vérité c’est que... c’est que je pense tout le temps à toi finalement... DH.
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Vous connaissez le sentiment d’impuissance ? Celui d’être inutile au plus au point. De ne servir strictement à rien. De pouvoir être là, ou ailleurs que tout serait exactement pareille. Peut être même mieux d’ailleurs. Etrangement c’était un sentiment omniprésent dans la vie de Jackson, et d’autant plus aujourd’hui. Jackson s’était toujours sentit impuissant face à Callie. Il n’avait jamais comprit le fonctionnement de la jeune femme, ni pourquoi elle semblait être autant attacher à lui qu’elle pouvait le détester. Il ne comprenait pas pourquoi elle était là, semaine après semaine à lui hurler dessus, avant de se laisser glisser sous ses lèvres. Parce qu’une chose était sûr, c’est qu’avec Callie, Jackson savait généralement réglé son sentiment d’impuissance par une surpuissance dans un tout autre domaine. Peut être était-ce pour ça que chacune de leur dispute se soldait toujours par une partie de jambe en l’air plus époustouflante que toutes les précédentes. Car Jackson réglait toujours se sentiment d’impuissance avec la seule chose qu’il maîtrisait parfaitement, le sexe, et le plaisir qu’il était capable de lui donner. Mais aujourd’hui, ça ne le sauverait clairement pas. D’ailleurs cela faisait plusieurs mois que ça ne le sauvait plus... Elle était devenu tellement énorme et emmerdante que Jackson ne pouvait plus s’approcher à moins d’un mètre d’elle sans risquer de se prendre une baffe majestueuse. Et puis aujourd’hui... Il fallait avouer que même si elle avait été d’attaque - ce qu’elle n’était pas - il y aurait eu plusieurs détails franchement dérangeant qui lui aurait coupé l’appetit. Donc Jackson était là, droit comme un I, plus inutile que jamais. A attendre je ne sais quoi. Que tout passe. Que tout disparaisse. Qu’il puisse reprendre sa vie comme elle était avant - avec trois préservatifs en plus à chaque utilisation. Non parce qu’il était plutôt hors de question de se retrouver dans ce genre de situation. Avant l’an 40 tout du moins... Ou avant jamais en fait.

Top 3 des raisons pour lesquels Jackson se sent inutile.

Raison numéro 3. Un accouchement, se passe à l’hôpital. Jackson déteste les hôpitaux. Se sent mal à l’aise, malade, et extrêmement mal dans un hôpital. L’hôpital, pour un drogué, ou un ancien drogué, c’est un lieu qui empeste tellement le propre que l’on ne parvient qu’à sentir la morphine. Heureusement pour lui, dans le bloc, ça sent plutôt le sang et la sueur... Des odeurs auxquels Jackson devrait être habitué, vu l’état dans lequel il finit souvent après ses parties de coup de poing sanglant. Mais surtout, l’hôpital est rempli de gens intelligent plus con les uns que les autres. Je veux dire ses gens on fait dix ans d’étude, et savent des choses que Jackson ne peut même pas se permettre de rêver de comprendre. Imaginez donc le sentiment de stupidité intense qui l’assomme à chaque fois qu’il rentre dans ce genre d’endroit. En plus mise à part aujourd’hui, il a toujours l’impression d’être jugé à l’hôpital. Enfoui sous les étiquettes qui te colle à la peau, d’ex-junkie, ex-taulard (va savoir comment sont-ils au courant), alcoolique, de fouteur de merde et de bagarreur, ainsi que de sérial baiseur d’infirmière. Enfin Jackson n’avait pas franchement bonne réputation dans les hôpitaux, et avait constamment envie de vomir tout ses derniers repas. Ou ses dernières cuites...

Raison numéro 2. Jackson ne connait rien aux femmes. Enfin presque rien. La seule chose qu’il peut se permettre de connaître c’est ce qui la amené à foutre en cloque son plan cul en lui donnant un maximum de plaisir. Mais à part ça... Niet. Nada. Rien. Du tout. Du tout. Du tout. Jackson ne connait pas l’application tampon, ne retient toujours pas qu’il ne faut pas approcher une femme qui à ses règles, ne comprend jamais aucun des messages subliminaux que peuvent lui lancer une femme, ne sait pas gérer une femme enceinte et ne sait pas ce qu’il doit faire pendant l’accouchement. Pendant un instant il aurait aimé pouvoir faire comme tout ses papas trop ému et un peu faible dans leur tête qui s’évanouisse dès que leur femme commence à crier sur le billard. Au moins ça aurait réglé son sentiment d’impuissance, il aurait réellement été impuissant, dans les vapes, mais au moins il n’en aurait rien sentit. Mais non. Il fallait qu’il soit un minimum résistant, et qu’il survive à la vision d’une tête à moitié chauve s’échapper des cuisses de son plan cul. Et qu’il ne puisse rien faire de plus pour aider que se faire détester par le plan cul en question, parce qu’il essaye d’aider de toute son inutilité les médecins à faire leur boulot... Bref. Jackson ne connait rien aux femmes, et est totalement désemparé face à ce genre de situation qui pitié ne se reproduira pas avant... toujours.

Raison numéro 1. La number one de toutes les number one. Celle qui ferait qu’il pourrait se tirer une balle dans la tête, là maintenant tout de suite, s’il avait un minimum de couille pour se suicider réellement. C’est que malgré qu’il soit le père - ce qui n’était pas flagrant vu son implication pendant les neuf derniers mois... En même temps il n’avait vaguement pas eu le choix, Callie avait shut down toutes les communications. Enfin bref, malgré qu’il soit le père de l’enfant, Jackson n’avait clairement pas voix au chapitre. Tout ce qu’il pouvait dire - et comme il semblait avoir perdu ses cordes vocales ce n’était pas grand chose - semblait tomber dans un oubli infini. Quoiqu’il en soit, alors que Jackson avait tout de même était quelqu’un de pas trop pourri qui avait promis d’aider Callie à traverser cette épreuve, dont il était un brin responsable tout de même, il était éjecté du navire sans réellement pouvoir faire autrement. Mais il n’était éjecté qu’à moitié. Il se sentait voulu, mais expulsé, demandé et haït lorsqu’il était absent, il était mis à l’écart et jugé inutile et incompétent dès qu’il était là. Callie s’était débrouiller toute seule pour la grossesse, elle lui en voulait probablement à mort pour ça. Il était là pour l’accouchement mais ne servait à rien. Elle lui en voudrait d’autant plus. Et il n’avait pas eu vraiment voix au chapitre concernant l’avenir de l’enfant. Après à priori Callie semblait aller dans son sens et optait pour la décision la plus sage, soit faire disparaître l’enfant... autrement qu’en le foutant dans un congélateur, soit en le faisant adopter. Enfin d’après ce qu’il avait cru comprendre. Parce qu’alors qu’elle venait de repousser le médecin qui amenait sa fille, elle redemanda à la voir dès qu’elle risqua de passer la porte. Jackson qui s’apprêtait à être soulager sentit une lourdeur dans sa poitrine. Ca sentait mauvais. Très mauvais. Et il ne disait pas ça pour l’odeur de sang et de sueur... Non, mais plutôt parce que malgré sa non connaissance des femmes, et son incompréhension latente du cas Garcia, il sentait bien que les bébés et leur bouille avait un pouvoir étrange sur les femmes, leur mère particulièrement. Et que si elle restait trop longtemps avec le bébé dans les bras il sentait que l’idée même d’adoption allait paraître stupide, et que lui serait.. Mort. Et dans la merde. Alors que l’infirmière parlait de leur fille en bonne santé, Jackson s’empressa d’ajouter. «Oui. Et je suis sûr que le plus tôt vous les passer, mieux c’est... Et Callie à besoin de se reposer.» S’il avait eu le courage de toucher le bébé, il l’aurait probablement pris dans ses bras pour le rendre à l’infirmière, mais ce petit truc lui foutait les jetons. Un mec qui n’a pas peur des plus gros balourd, et qui à peur d’un bébé... C’était un cliché pitoyable. C’était Jackson. Une fois le bébé retiré de la pièce, il resta dans un silence de mort, espérant que Callie n’avait pas trop tenu le bébé, et n’avait pas changer d’avis... Car puisque son avis à lui ne servait à rien... Ils ne seraient pas dans la merde.



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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyVen 13 Sep - 12:41

    Tétanisée. Angoissée. Inquiète. Callie ne savait pas comment s'y prendre. Elle n'avait jamais tenu un être aussi petit dans ses bras, hormis Diego, son petit frère. C'était le seul enfant qu'elle avait gardé en mémoire, le seul qui ait vraiment compté. Diego semblait minuscule par rapport à elle, qui avait seulement deux ans de plus. Il était fragile, craintif et faible. Pourtant, Callie n'avait jamais oublié le regard tendre et doux qu'avait porté sa mère sur lui en le voyant la première fois. Elle se rappelait encore son visage ruisselant de sueur, de larme aussi et cette tendresse inégalable en devenant mère pour la seconde fois. A l'époque, Callie ne savait pas encore que cela lui arriverait un jour, ni que les événements seraient totalement différents de ce qu'elle avait pensée au départ. La naissance de son petit frère l'avait marqué, malgré son jeune âge et lui apparaissait comme l'une des plus belles choses que l'on pouvait voir de sa vie. Mais Callie n'avait rien ressenti de tout ça durant son propre accouchement. Elle n'avait pas larmoyé, elle n'avait pas ressentit un élan d'amour. Non. Rien. Pourquoi n'était-elle pas aussi heureuse que sa mère ? Pourquoi n'éprouvait-elle pas quelque chose en voyant de lui ce petit bout ? Peneloppe avait-elle était plus comblée ? Callie ne se rappelait pas de la présence de son père, ni celle des autres membres de sa large famille. Elle ne voyait que le visage soulagé et heureux de sa mère et entre ses bras, une tignasse noir s'agitant dans tous les sens. Encore aujourd'hui, Callie gardait un goût amer de la suite. Diego était encore un enfant quand il perdit la vie. Sa maladie, la même qui avait emporté sa mère, avait eu raison de lui et de son acharnement. Ce jour-là, Callie c'était juré de jamais avoir d'enfant, pour ne jamais ressentir pareil chagrin. Trop de douleur, trop de haine. Jamais elle ne serait mère.

    Mais maintenant, elle tenait l'enfant dans ses bras. La petite était brune et avait déjà des cheveux bien présent pour un nouveau né. Callie retint un hoquet de surprise quand les yeux de la petite s'ouvrirent péniblement. Deux yeux immense la fixèrent un instant. Aussitôt, Callie se sentit jugé, passer au crible par cette petite personne de quelques minutes à peine. La petite savait-elle déjà quel sort lui avait réservé ces « parents » ? La douceur de sa peau propre était agréable et Callie sentit même l'odeur du talc qu'ils mettaient sur les nouveaux nés. Étrangement, la précédente odeur qu'elle avait ressentit venait de disparaître pour faire place à celle de la petite. C'était une odeur légère, presque fruitée et Callie sentit son regard s'embrumer. Pour le coup, elle avait totalement oublié Jackson toujours près d'elle et le reste de l'équipe. Même la sage-femme qui l'avait guidé au départ était sortit de ses pensées. Durant un temps, il n'y eut qu'elle et le bébé, juste elles deux. «oui. et je suis sûr que le plus tôt vous les passer, mieux c'est... et callie à besoin de se reposer.» , vint briser Jackson. Callie lui jeta un regard assassin. Il venait de briser quelque chose, mais difficile de dire quoi. Il avait à peine regarder l'enfant, comme si cela n'avait, finalement, aucune importance. Callie ne le blâmait pas, étant donné que quelques minutes avant, elle était dans le même état d'esprit. Malgré tout, elle savait qu'il avait raison. Elle sentait ses bras faiblirent et sa nuque penchée lourdement en avant. L'accouchement l'avait épuisé. Calmement, la sage-femme vint reprendre le bébé en lui souriant, comme la promesse que ce n'était pas la seule et unique fois qu'elle la tiendrait contre elle. « On va vous accompagnez a votre chambre. La petite sera mise en couveuse le temps que vous vous reposiez et si vous le désirez, vous pourrez la voir à votre réveil. » Étrangement, Callie n'avait pas envie qu'on l'éloigne d'elle. Elle suivit le regard de sa fille jusqu'à qu'elle disparaisse de son champ de vision.

    ***

    La chambre était classique, dénué de charme, sans aucune décoration. L'odeur de javel imprégnait les lieux et le bruit des chariots métalliques était le seul rythme que possédait l'endroit. Callie c'était endormie rapidement, couchée dans le lit inconfortable de la maternité. En s'endormant, elle s'était sentit mieux, oubliant la douleur qui avait irradié tout son corps peu avant. Jackson l'avait suivit et avait prit place près d'elle, dans la chaise prévue pour les pères. La situation ressemblait, a peu de choses près, à celle où ils c'était trouvée quelques mois plus tôt. Mais cette fois-ci, Callie n'était pas tombée dans les escaliers, elle avait mise au monde un bébé. Son bébé. Quand elle se réveilla, elle était seule. Jackson n'était pas là, il avait dû prendre la fuite. Il n'avait pas échappé au regard qu'avait porté Callie sur le nourrisson. En la suivant jusqu'à sa chambre, il semblait tendu et avait gardé le silence. Ils n'avaient pas échangé un mot, mettant ça sur le compte de la fatigue. Douloureusement, elle s'étira et s'assit, adossé contre les oreillers. Quelle heure était-il ? Elle chercha ses affaires, avant de se rappeler qu'elle n'en n'avait aucune. Pas de portable. Rien. Soudain, la peur l'envahit. Jackson allait-il revenir ? Se trouvait-il dehors à fumer tout son paquet de cigarette en espérant que tout serait bientôt fini ? Elle pensa, mais une fraction de seconde seulement, qu'il avait pu aller voir la petite. Mais c'était une idée idiote, absurde et totalement impensable. Jamais il n'aurait posé les yeux sur elle, parce que pour lui, elle n'était rien. Elle resta assise sur son lit pendant un temps indéterminé, fixant la porte, n'osant rien espérer d'autre. Finalement, elle s'ouvrit sur une infirmière. Callie ne cacha pas sa déception et ôta la larme solitaire qui coulait sur sa joue. « Comment vous sentez vous ce matin ? » Bonne question. Elle se sentait vide, trahie et malheureuse. Elle voulait s'endormir et ne se réveiller que lorsque que tout serait réglé. Mais elle sentait aussi une profonde hésitation, quelque chose de tenace qui la maintenait éveillée et c'était bien nouveau pour elle. « Les services sociaux sont présents aujourd'hui. Si vous vous êtes toujours décidé, ils passeront vous voir à la fin de la journée. » Callie baissa les yeux, honteuse. Alors elle n'avait pas rêvé, son cauchemar continué sans cesse. L'infirmière sembla capter son trouble et s'approcha d'elle, rassurante. « Vous désirez la voir ? Elle n'as pas encore prit son biberon, vous voulez lui donner ? » Blanc. Angoisse. Frayeur. Le voulait-elle ? Sans s'en rendre compte, elle avait hoché la tête positivement. Elle regretta aussitôt mais l'infirmière venait déjà de sortir, laissant place à Jackson. Peu importe ce qu'il allait suivre, il était là.
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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyMar 17 Sep - 17:34

Je voulais pas que tu me vois pleurer, excuse moi... Le truc tu vois, c’est que ces derniers mois, j’ai pas cessé de me dire que je ne tenais pas franchement à toi... Chose très facile, vu la vitesse à laquelle tu es parti... Mais je me sens tellement seule. Et j’ai beau me dire et me répéter qu’en fin de compte j’adore ma vie de femme forte qui assure et assume tout toute seule ! La vérité c’est que... c’est que je pense tout le temps à toi finalement... DH.
If there is hope, it is now. ♡
Sort. Dégage. Fuit. Respire. Respire. Respire bordel. Inspire. Expire. Recommence. Damn it idiot. Sort. Tu ne vois pas que rien ne se passera jamais comme prévu ? Tu vas tout foirer. Sort. Elle ne te suivra pas. Elle ne t’écoutera pas. Sort. Mais respire you stupid. Arrête de faire l’enfant. Tu as trente ans. Réveille toi. Prend toi en main. Tu ne le veux pas ce gosse. Sort. Dégage. Arrête de vouloir faire croire que tu n’es pas le méchant. Tu es pourris Jackson. Agis comme tel. Tu les surprendras pas t’inquiète. Ca coulera de source. Elle s’y attend. T’en fait pas. A chaque fois que tu passes la porte elle s’imagine que tu ne reviendras plus... Arrête de la surprendre en revenant. Plus tu reviens, plus elle va finir par y croire. Et c’est la que tu vas partir. Que tu vas fuir. Que tu vas craquer. Toi et moi on se connait. On est pas bon. Tu ne peux pas faire ça. Tu l’as vu avec le môme non ? Elle l’aime déjà. Toi tu n’as même pas remarqué son sexe... Hein... Tu le sais toi ? Si c’est une fille ou un garçon ? Tu étais ailleurs forcément. Allez sort de là. Dégage Jackson. Tu ne peux rien pour elle de toute façon. Tu sais que tu vas tout empirer. Et puis elle ne t’aime déjà plus. Elle n’aimera que le gosse. C’est ce que tu veux ? Une vie prisonnière d’une femme qui ne te regarde plus, pour regarder un gosse que tu n’as jamais regardé ? Jamais voulu ? Sort. Dégage. Et merde. Il faut que je te claque pour que tu respires ? Mais pas comme ça. Calmement. Calme toi bordel. Et sort. C’est ça. La porte. Gauche et puis droite. Les portes coulissantes. Va prendre l’air idiot. Respire. Inspire. Expire. T’es pitoyable quand tu veux faire les choses biens. T’y arrives pas. Pas la peine de faire des efforts... Allez viens on s’en va... On se paye un verre. Une cuite même. Respire un dernier coup... T’es pitoyable... Fuit. C’est ton créneau Jacks.

TA GUEULE !

La voix était partie, et avait fait résonné les portes coulissantes de l’hôpital. Les quelques gens adossés contre le mur de l’hôpital pour fumer, le regardèrent étrangement. Ils dévisagèrent tous tour à tour, cet homme, écrasé à genoux, se tenant la tête entre ses mains, essayant de calmer sa respiration comme il le pouvait. «Tout va bien monsieur» Jackson n’écoute pas. Il secoue fébrilement la tête essayant de faire disparaître les voix à l’intérieur de son crâne. Sa propre voix. Il sait que la voix à raison. Ca le tue. Il ne veut pas écouter la voix. Il ne veut pas s’écouter. Cette raison de merde qui se bat contre je ne sais quoi... Si c’est ça raison qui lui parle, qui est contre la raison ? Qui tient les commandes ? Qui essaye de s’en sortir. «Ta gueule. Ta gueule !» crache-t-il amèrement tout en continuant de secouer son crâne. Il en a marre. Il se tue à la tâche. A une tâche vaine. Il l’a bien entendu. Il l’a compris. Il n’y arrivera jamais. Ce n’est pas son créneau de réussir quelque chose... Il sent ses genoux qui s’écrase sous son poids, il se laisse tomber sur le coté pour étendre ses jambes. Fichu genou récalcitrant. Fichu Aidan par la même occasion. Fichu vie tient. Il s’effondre contre le mur. Se prend la tête entre ses mains. Essaye de se calmer. Il pourrait appeler Savannah. Elle avait promis son aide. Mais pour lui dire quoi ? Elle ne peut pas le sauver... Elle ne peut rien faire. Il est inutile voilà tout. Il sort fébrilement de sa poche une cigarette et la porte tremblant à ses lèvres. Il manque de la faire tomber à plusieurs reprise en essayant de l’allumer. Enfin. Il appuie sa tête, ferme les yeux, et se laisse envahir par la fumée. Peut être pourrait-il mourir là. Enfumé sous le porche de l’hôpital. Il ne se passe rien de bon dans un hôpital de toute façon. Peut être qu’il pourrait effectivement partir. Après tout il n’a rien à faire ici. Elle ne l’a même pas regardé. Il n’a eut le droit qu’à des insultes. Des cris, peut être quelques coups. Il ne se souvient plus bien. Il ne se souvient plus la dernière fois qu’elle la vraiment regardé. Qu’elle l’a embrassé... Je veux dire vraiment embrassé. Sans que ça soit lui qui initie le mouvement. Dans ce cas là ce n’était rien. Il savait qu’elle ne savait pas lui résister. Mais ce n’était pas lui. C’était les hormones. S’était ses lèvres. S’était les siennes. Ce n’était rien d’autre qu’un évènement imprévu auxquels elle n’avait pas su dire non. Mais la dernière fois ou elle s’était ruée sur lui pour l’embrasser ? Probablement avant que ça arrive. Ca ou la destruction. Oui c’était peut être comme ça qu’on devrait l’appeler. Destruction. Enfin maintenant qu’il l’avait laissée seule dans sa chambre, il pouvait être sur que quand il reviendrait -s’il reviendrait- le ça aurait un nom. Et bien sûr il n’aurait pas eu voix au chapitre. Pourquoi aurait-il du l’avoir ? Il n’était que le père... Je veux dire. C’est inutile. Un père.

Hein. Tu vois... Tu m’écoutes. Tu es inutile. Inutile. Inutile. Viens. Finit ta cigarette. On s’en va.

TA GUEULE ! S’exaspéra à nouveau Jackson se tapant la tête contre le mur. Ca t’amuse peut être d’être inutile. Moi j’en ai marre. Murmura-t-il faiblement. C’était évident. Qui n’en aurait pas marre ? Il était vide de sens. Vide de tout. Il finit effectivement sa cigarette et entrepris de se lever. Il sentit la voix sourire à l’intérieur de lui.

C’est bien. Suis-moi.

Va te faire voir ! Cracha Jackson doucement avant de rentrer dans l’hôpital. Elle allait l’écouter. Il allait être calme. Et il n’allait plus être inutile. Il n’avait pas à être inutile. Il était inutile et stupide parce qu’on le voulait comme ça. Et qu’il écoutait toujours. Mais s’il n’écoutait plus... ? Jackson se rapprocha de la chambre et s’arrêta stupéfié à l’extérieur. Il écouta vaguement ce que disait l’infirmière, et ferma les yeux. Il n’avait pas besoin de voir la réaction de Callie pour la connaître. Elle était prévisible. Autant que lui peut être. Quoique peut être plus. Après tout il était revenu. Il entra dans la chambre doucement, le visage fermé. Il s’autorisa à laisser son regard glissé sur Callie. «J’espère que tu vas mieux.» dit-il doucement, la voix rauque et froide. «Faut qu’on parle» Dans sa bouche la phrase était risible. Depuis quand Jackson parlait. Jackson cognait. Jackson criait. Jackson ne parlait pas. «Enfin non. Faut que je parle. Toi tu fais ce que tu veux. Tu fais toujours ce que tu veux. Parce que tu t’en fiches de ce que je veux moi.» Il regarda vaguement vers Callie, s’attendant à voir un air ahurie. «Fait pas cette tête. Tu crois que je ne comprends pas ? Tu veux bien arrêter de me prendre mon un con ? Tu crois que je n’ai pas vu ton regard de mère désespérée ? Tu le lâcheras jamais ce gosse. Tu ne peux pas t’en occuper. Mais tu ne le lâcheras jamais. Et tu ne me demanderas même pas si moi je peux m’en occuper. Si moi je trouve que c’est une bonne idée. Parce que ce n’est pas mes affaires hein ! C’est toi qui a souffert pendant tout ces mois... C’est ta décision.» Jackson était incroyablement calme pour la circonstance. On avait beau sentir ses mains trembler de rage sa voix était toujours égale. «Mais je te rappelle que c’est toi qui n’a pas voulu de moi. Je t’avais dit que j’aiderais. Et je crois qu’à chaque fois que tu l’as demandé j’ai été là. Et si jamais mon avis t’intéresse je te demande de ne pas faire ça. Tu ne lui rendrais pas service. Tu ne peux pas gérer un gosse. Je ne peux pas en gérer un. On ne peut pas en gérer un. Tu ne me fais même pas confiance. Tu ne peux même pas me regarder en face. Et je te fais peur.» Il serra sa mâchoire. «Mais bon. On le sait. Tu fais ce que tu veux. Je compte pour du beurre. Si jamais tu n’en fais qu’à ta tête, t’auras qu’à m’appeler quand tu voudras que je viennes t’aider...» Il ferma les yeux. Il ne voulait pas la voir. Il ne voulait plus la voir. Il en avait marre. Marre de ce sentiment d’échec qu’elle lui balançait à la gueule.




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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyMer 25 Sep - 20:26

    Elle était fatiguée. Fatiguée de cette vie qu'elle menait sans vraiment en saisir le sens, fatiguée de ne pas saisir les bonnes informations. L'accouchement, en comparaison, ce n'était qu'une vulgaire piqure aussi vite oubliée. Elle trouvait que le sort avait une drôle de façon de se jouer d'elle. Il avait placé sur sa route tant d'embûches et de drames, qu'elle se demandait encore comment elle avait fait pour survivre. Callie c'était toujours trouvé faible, une caricature de la femme inutile et délaissé. Elle s'était toujours sous estimé, en dessous de tout et de tout le monde. Les autres la regardaient de haut, la méprisait, la prenait comme une vulgaire termine sur leur sillage. Callie s'effaçait alors, désirant se faire toute petite, gagner du temps pour sa future fuite. Elle était faible, faible et méprisable. Elle ne valait rien. Son seul talent résidait dans sa plume, son stylo ou tout autre objets capable de figer sur une feuille un instant, une pause, un visage. C'était la seule chose qui pouvait la faire se sentir un peu moins inutile que le commun des mortels. Elle tatouée, posé sur le corps une marque indélébile, une trace ineffaçable qui conserverait à jamais la décision de son possesseur. Le sort avait donc choisi de faire de sa vie un calvaire. Il avait placé sur son chemin des décès, des accidents mortels, des plaies et des maladies. Callie était soit une miraculé, soit une veinarde. Elle s'en n'était toujours sortit, sans vraiment comprendre pourquoi. Elle n'avait pas hérité de la maladie de sa mère, avait échappé a l'incendie de la fourgonnette de ses ravisseurs, a la barbarie de Drake, à son saut du pont ... Peut-être était-elle forte finalement, même si tout portait à croire le contraire. Peut-être valait-elle mieux que ce qu'elle s'était toujours mise en tête, ce que les autres lui avaient renvoyés. D'aprés Scott, elle était généreuse, forte et bienveillante. Elle n'était pas une victime, juste perdue, égarée, dans l'attente de trouver sa voie.

    Alors que l'infirmière venait de sortir, Jackson apparut à sa place. Il avait le regard fermé, une expression indéchiffrable sur le visage. Instinctivement, Callie se ramassa sur elle-même, craignant la suite. Elle devinait à sa tête qu'il n'était pas là par simple bonté, ni même angoissé de connaître son état. Il transpirait quelque chose de plus distant, quelque chose qui n'allait pas lui plaire. «j'espère que tu vas mieux.» commença t'il, n'attendant pas vraiment de réponse en retour. De toute façon, elle ne lui aurait probablement pas répondu, son état physique autant que mental était une réponse suffisante. «faut qu'on parle ... Enfin non. faut que je parle. toi tu fais ce que tu veux. tu fais toujours ce que tu veux. parce que tu t'en fiches de ce que je veux moi.», entonna-t-il tel un gosse. Si son ton n'avait pas été aussi froid et distant, elle aurait pu sourire. Jackson venait de s'imposer comme s'il n'avait jamais eu l'occasion avant. Callie savait pertinemment qu'il avait toujours eut le dessus sur elle, depuis le début, toujours. Jackson était au-dessus d'elle, de sa passion, de sa folie et du reste. Elle était tellement petite en comparaison ... Malgré son envie de protester, elle ne dit rien. Fébrile, elle attendait patiemment qu'il enchaîne. Il était debout face à elle, prenant de large distance pour ne pas se rapprocher. Callie en souffrait, mais ne le montrait pas. Elle savait qu'elle pouvait a tout moment le repousser, le rejeter brutalement et le désirer la seconde suivante. Mais Jackson était prêt à s'imposer et elle était persuadée qu'elle ne pourrait rien faire pour qu'il calme ses pulsions.  «fait pas cette tête. tu crois que je ne comprends pas ? tu veux bien arrêter de me prendre pour un con ? tu crois que je n’ai pas vu ton regard de mère désespérée ? tu le lâcheras jamais ce gosse. tu ne peux pas t’en occuper. mais tu ne le lâcheras jamais. et tu ne me demanderas même pas si moi je peux m’en occuper. si moi je trouve que c’est une bonne idée. parce que ce n’est pas mes affaires hein ! c’est toi qui a souffert pendant tout ces mois... c’est ta décision.» Callie le fixait, ne sachant pas vraiment quoi répondre. Elle était aussi perdue que lui, elle était aussi tétanisée que lui de la suite. Jackson avait peut-être vu juste, mais il ignorait a quel point il comptait. Callie avait choisit de le mettre de côté, depuis le début. Elle l'avait évincé de sa vie parce que ça paraissait plus facile. Elle l'avait rejeté pour qu'il ne la voit pas déformée, laide et grosse, pour qu'il ne la prenne pas en pitié, qu'il reste juste parce qu'elle était en cloque. Mais oui il avait raison, elle avait souffert durant des mois, des années même si on accumulait tout. Elle soufrait depuis sa naissance, depuis toujours. Elle souffrait de son absence, de son inconscience, de sa lâcheté aussi. De son adultère, de sa vérité et de tout le reste. Jackson était son poison, sa souffrance, son tout. « Je ... », mais Jackson venait de lui couper la parole, pas prêt a lui laisser l'occasion d'argumenter. Il se tenait droit comme un piquet, le menton tremblant malgré une voix mesuré. Callie ne s'y trompait pas, il était hors de lui. Elle se recroquevilla d'avantage sur elle-même, désirant se protéger s'il levait la main sur elle. Pourtant il n'avait pas bougé, gardé une fois de plus ses distances. «mais je te rappelle que c’est toi qui n’a pas voulu de moi. je t’avais dit que j’aiderais. et je crois qu’à chaque fois que tu l’as demandé j’ai été là. et si jamais mon avis t’intéresse je te demande de ne pas faire ça. tu ne lui rendrais pas service. tu ne peux pas gérer un gosse. je ne peux pas en gérer un. on ne peut pas en gérer un. tu ne me fais même pas confiance. tu ne peux même pas me regarder en face. et je te fais peur.» il serra sa mâchoire. «mais bon. on le sait. tu fais ce que tu veux. je compte pour du beurre. si jamais tu n’en fais qu’à ta tête, t’auras qu’à m’appeler quand tu voudras que je viennes t’aider...»  Avait-il fini ? Callie n'avait pas bronché, attendant, nerveuse, que le sermon prenne fin. Elle se sentait une fois de plus jugée, humiliée. Acculée contre le mur, elle n'osait même plus soutenir son regard. Que devait-elle répondre ? Elle n'avait pas prit de décision, pas définitive en tout cas, même si en son fort intérieur, elle ne pouvait pas se résoudre à l'abandonner. « Tu as terminé ? », demanda-t-elle en reprenant un peu d'assurance. « Là où tu es injuste, c'est que tu me fais payer tout ce qui est arrivé. On été deux dans cette galère Jackson et je te rappel que dés le début, je t'ai dis que je pouvais me débrouiller toute seule. A aucun moment je t'ai imposé d'aller jusqu'au bout, aucun ! », dit-elle, se redressant, osant enfin affronter son regard. « Je ne t'ai jamais demandé ton aide parce que tu le faisais sans le vouloir et c'était encore plus insupportable que de le subir toute seule ! Merde Jackson, j'ai plus dix ans, je sais voir quand un mec veut filer mais qu'il n'as pas les couilles de le faire. Ose me dire que tu es là par simple conscience, que je ne représente rien ? Vas y, déballe tout, délivre moi, parce que je sature là, tu comprend ? Je viens d'accoucher d'un bébé, c'est pas un chiot qu'on recueille Jacks, c'est un bébé que j'ai porté neuf mois ! Tu es peut-être un putain d'égoïste insensible, mais j'ai une conscience moi et je peux pas me défaire de cette gosse dans la seconde. T'as même pas regardé a quoi elle ressemblait bordel ! » A présent, Callie se sentait plus forte bien que vidé de l'intérieur. Elle avait l'estomac renversé, le coeur sur le point d'exploser. Ses yeux venaient de se remplir de larmes mais elle n'en n'était plus à ça près. Elle ne savait pas ce qui était le plus révoltant : son total désintérêt pour l'enfant ou sa négligence envers elle ? Oui il avait été là, oui il avait accourut quand elle l'avait appelé, mais cela suffisait-il a ce qu'elle lui saute au cou pour le remercier ? Devait-elle s'abaisser encore une fois devant un tel élan de « compassion » ? Jackson ne voulait pas de ce bébé, le message était clair et ça depuis le début. Mais elle dans tout ça ? Si au départ elle avait choisit de s'en désintéressé, le fait de voir le bébé en vrai et non comme une forme abstraite derrière son nombril, avait tout remit en question. « Je ne te demande rien, tu le sais. J'ai rien eu dans ma vie, Jackson, rien de bon, que de la souffrance. Tu peux comprendre que j'ai besoin de quelque chose ? De quelqu'un qui puisse un jour me voir sans ressentir de la peur ou du dégoût ? », dit-elle, mélancolique, abattue. Elle savait que c'était pas une bonne raison, que cela n'avait rien à voir avec la maternité . Elle était consciente que c'était légèrement égoïste comme pensée mais c'était humain après tout. Elle aurait voulu rajouter qu'il lui suffisait, que s'il était prêt à lui promettre ça, alors elle abandonnerait la petite mais c'était utopique. Jackson ne serait jamais amoureux, pas d'une folle comme elle, pas d'une névrosé bipolaire dans son genre.

    Finalement, sa porte s'ouvrit de nouveau sur l'infirmière, poussant devant elle un berceau en plastique, une pouponnière moderne qui faisait penser au soulier de cristal de Cendrillon. Callie se tût, soudainement attirée par son contenu. La petite semblait fragile, délicate ainsi vêtue dans son confort transparent. L'infirmière salua poliment Jackson. Peut-être avait-elle entendue les éclats de voix et préférait se faire discrète. En tout cas, elle approcha le berceau du lit afin que Callie puisse voir l'enfant. Elle avait apporté avec elle un biberon, déjà tout prêt, comme si elle avait saisi que Callie serait incapable d'en faire autant. Callie savait que Jackson la toisait, coléreux, au bord de la crise de nerf. Elle sentait son esprit se faire violence, son corps tremblé sous le coup de la trahison. « Tenez, la voilà. » Délicatement, la petite fut posée contre sa poitrine, presque peau à peau. Callie tremblait moins que la première fois, mais resté interdite devant l'enfant. Insistant, la nurse l'aida à trouver la bonne posture et l'invita à commencer. Callie inclina alors le biberon et avec surprise, la petite ouvrit la bouche et se mit à mâchonner la tétine en plastique. « Bien, je vous laisse. N'hésitez pas si vous avez le moindre problème. Je repasserais plus tard. » Callie ne l'écoutait déjà plus, trop concentrée sur sa tache. Quand ils furent de nouveau seuls, elle jeta un regard a Jackson. « Que tu le veuille ou non, c'est ta fille. Si tu peux vivre avec le fait que tu a un gosse quelque part, alors vas-y, moi je ne peux pas. Je suis désolé Jackson, mais je ne ferais pas les mêmes erreurs que mes parents. Je suis peut-être malade et incapable d'être une bonne mère, mais je n'ai pas honte de demander de l'aide. », dit-elle, scellant a moitié sa décision.
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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptyLun 30 Sep - 21:21

Je voulais pas que tu me vois pleurer, excuse moi... Le truc tu vois, c’est que ces derniers mois, j’ai pas cessé de me dire que je ne tenais pas franchement à toi... Chose très facile, vu la vitesse à laquelle tu es parti... Mais je me sens tellement seule. Et j’ai beau me dire et me répéter qu’en fin de compte j’adore ma vie de femme forte qui assure et assume tout toute seule ! La vérité c’est que... c’est que je pense tout le temps à toi finalement... DH.
If there is hope, it is now. ♡
Jackson voyait qu’elle ne comprenait pas. Il sentait qu’il ne comprenait pas. De toute façon c’était déjà le plus grand drame de sa vie. Il ne comprenait jamais rien. A l’école ça avait été un fiasco. Les mathématiques passait à des kilomètres au dessus de sa tête, la langue anglaise dansait le tchatchatcha dans un bar mexicain pendant que lui parlait comme bon lui semblait, les langues étrangères... Il n’en parlait même pas. L’histoire, il n’y avait rien à comprendre, tout à apprendre, et même là ça ne marchait pas. Il pouvait répété stupidement les mêmes débilités racistes que son père avait du proféré, saoul, le soir venu à la maison. On pouvait souvent dire qu’il ne cherchait pas trop à comprendre, et il y avait fort à parier que pour les matières scolaires il est effectivement assez rapidement arrêté de se battre. Jackson écoutait trop les autres. Et la seule chose qu’il avait réellement compris depuis toujours était le faite qu’il était nul et qu’il ne comprenait rien. Tout avait été conditionné à partir de là. Quoiqu’il entreprendrait il ne comprendrait rien. Il n’était même pas un bon dealer... Il était pitoyable. Même les mauvaises choses il les faisait mal. A ce niveau là c’était même plutôt incroyable. Et je n’étais même pas encore arrivé à la compréhension féminine... Parce que là... C’était zéro. zéro pointé... Si cela était possible on devait même pouvoir rajouter des points négatifs... Parce qu’il était mauvais. Et encore...Mauvais n’était pas le bon adjectif. Il cachait son coté don juan, et le fait qu’il était un parfait salaud derrière une honnêteté à toute épreuve. Comme si les femmes étaient capable de comprendre l’honnêteté masculine. Certes on pouvait dire que le fait que les femmes ne comprenait pas les hommes n’était pas réellement le problème des hommes... Mais en un sens, Jackson devait le savoir. Il devait savoir que tout ce qu’il faisait à une femme était minable, et que ça ne les faisait pas moins souffrir. Son honnêteté c’était simplement un vieux baume au coeur pour pouvoir s’endormir correctement le soir... C’était pour qu’on ne puisse rien lui reprocher... C’était comme marquer qu’il ne faut pas mettre de chat dans un four micro-onde. C’était un principe de sécurité... Une femme ne pourrait pas le gifler de ne pas l’avoir rappeler, si Jackson disait qu’il ne le ferait pas. Ou en tout cas s’il ne disait pas qu’il le ferait. Bon après il donnait toujours mille raison à une femme de le frapper... Typiquement, Jackson était un homme à femme, un homme à baffe. De ce point de vu là, quand on regardait son visage on se doutait qu’il était aussi un homme à poing... Et qu’il lui arrivait trop souvent de finir avec le visage tuméfier de coup... Le jour ou quelque chose finirait bien dans sa vie... Mais on allait pas le plaindre... La plus part du temps il le cherchait.

Par exemple. Là en quelque sorte il l’avait cherché... Certes il avait pris pas mal de précaution... Enfin il mettait un préservatif en somme. Et on pouvait penser qu’il ne pouvait pas faire plus... Mais ne pouvait-il vraiment pas ? Avec eux il était possible, et même facilement imaginable que dans le feu de l’action et de leur connerie ils se soient laisser aller à craquer le préservatif sans faire attention.. En même temps pouvait-on lui reprocher d’avoir mis trop d’ardeur à la tache ? L’ancien gros ventre de Callie disait clairement oui, on pouvait. Et les sourcils froncé, regard haineux de son ancienne camarade de galipette semblait aussi répondre un franc oui. Pourtant elle s’était autant amusé que lui jusqu’à preuve du contraire. Et c’était là qu’il était complètement largué. La plus par du temps il n’avait pas à gérer une femme. Il n’avait tout simplement pas à le faire. Il s’arrangeait toujours pour les jeter le plus loin de lui avant que ce genre d’embarras se produise. Lorsqu’on voyait à quel point il ne bronchait pas devant sa soeur, ou à quel point il pouvait être adorable avec Ashleigh on ne doutait pas réellement de qui de Jackson ou de ses figures féminines avaient le pouvoir dans leur relation. Globalement, malgré ce qu’il montrait en permanence, Jackson était un homme faible qui lorsqu’il mettait sa confiance en quelqu’un préférait largement se laisser guider. Et le plus gros problème était surement qu’il n’était pas encore sur de pouvoir faire confiance à Callie. Après tout il ne la connaissait pas vraiment... C’était probablement beaucoup de sa faute... Après tout il n’avait jamais fait attention à la connaître. Il n’avait même jamais fait attention à elle. Con qu’il était.

Alors forcément il avait explosé. Parce qu’au fond il voulait bien faire. Il était même près à demander de l’aide à Savannah. Et elle... Elle ne le laissait juste pas. Enfin elle ne l’avait pas laissé... parce que maintenant... il fallait se rendre à l’évidence... Ils ne pouvaient rien. «Tu as terminé ?» Oui. Il avait terminé. Il pouvait retourner s’effondrer dans son mutisme rauque de l’homme de base des cavernes. « Là où tu es injuste, c'est que tu me fais payer tout ce qui est arrivé. On été deux dans cette galère Jackson et je te rappel que dés le début, je t'ai dis que je pouvais me débrouiller toute seule. A aucun moment je t'ai imposé d'aller jusqu'au bout, aucun ! » Echec mission. Le message n’a pas été transmit correctement jusqu’au cerveau... Veuillez essayer de faire passer à nouveau le message. « Je ne t'ai jamais demandé ton aide parce que tu le faisais sans le vouloir et c'était encore plus insupportable que de le subir toute seule ! Merde Jackson, j'ai plus dix ans, je sais voir quand un mec veut filer mais qu'il n'as pas les couilles de le faire. Ose me dire que tu es là par simple conscience, que je ne représente rien ? Vas y, déballe tout, délivre moi, parce que je sature là, tu comprend ? Je viens d'accoucher d'un bébé, c'est pas un chiot qu'on recueille Jacks, c'est un bébé que j'ai porté neuf mois ! Tu es peut-être un putain d'égoïste insensible, mais j'ai une conscience moi et je peux pas me défaire de cette gosse dans la seconde. T'as même pas regardé a quoi elle ressemblait bordel ! » Dérapage incontolé. Et on se prend le mur ! OUI deux dents cassé, les cotes qui se retrouve à caresser les pieds, les neurones dans le postérieur et les mains dans le nombril. Jackson éclata d’un rire franc et stupide. Un rire nerveux surement. Elle pensait réellement ce qu’elle disait ? Etait-elle conne à ce point ? Mais elle aussi ne pigeait rien à rien dans le cerveau masculin... Ils étaient les rois du quiproquo, de la non communication. Deux benets pas fichu de se comprendre... Et CA voulait élevé un enfant... Il allait falloir lui construire un abri atomique aux pauvre gosses. «Mais parce que tu le voulais toi ce gosse ?» Première question posé. Avec les yeux ouverts comme des soucoupes comme s’il avait cru comprendre quelque chose de complètement aberrant. «Vous êtes incroyable les bonnes femmes ! Quand on se tire parce qu’on ne veut pas gérer un enfant on est les pires enfoiré du monde parce qu’on a pris la tangente et que vous passé un certain point vous n’avez plus vraiment le choix de la prendre ou non. En revanche, si l’on reste, et qu’on fait comme si on était à votre place, qu’on avait un bide de trois kilomètres et qu’on avait pas le choix, on est aussi des enfoiré parce qu’on ne le voulait pas ce gosse ?» Jackson s’énervait. Doucement, mais sensiblement à chacun de ses éclats de voix. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait jamais rien. Il allait exploser. «Je veux dire c’est dingue quand même. On est supposé faire quoi dans ces moments là ? Parce qu’excuse moi, je suis désolé, je suis con, je ne comprend rien. Rien du tout ! Je suis largué. Complètement largué !» Quand on disait que Jackson savait être honnête. Il sentait une boule se former dans sa gorge. Une boule qui l’empêchait de respirer. «Et puis elle ressemble à un bébé... Tous les bébés se ressemblent.» Bravo le papa... En même temps il ne fallait pas trop en demander à Jackson. «Dis moi ce que tu veux de moi un peu... Arrête de penser à ce que je veux moi... Je me débrouillerais avec ce que je veux faire moi... Même si je n’aurais jamais pris la tangente sous peine de me prendre une balle dans la tête de la part de ma soeur...» Hum.. .trop d'honnêteté tue l’honnêteté... Callie ne voulait surement pas connaître les motivations foireuses de Jackson... Il fronça encore plus les sourcils en l’écoutant encore un peu plus. « Je ne te demande rien, tu le sais. J'ai rien eu dans ma vie, Jackson, rien de bon, que de la souffrance. Tu peux comprendre que j'ai besoin de quelque chose ? De quelqu'un qui puisse un jour me voir sans ressentir de la peur ou du dégoût ? » La peur et du dégoût ? Etrangement, de tous les sentiments que Callie avait pu lui inspiré, la peur et le dégoût n’avait vraiment, jamais, jamais figuré dans le palmarès. «Ouai bah tu prends un chat dans ce cas là... Je ne sais pas... Parce que je t’assure que si tu merdes avec ta fille, elle ressentira plus que de la peur ou du dégout... Quand je me vois par rapport à mon père, ça me donne pas envie d’essayer... Du tout.» Elle pensait quoi au juste... Qu’un bébé pardonnait tout ? Peut être... Mais le gosse allait grandir, et il serait plus sévère que n’importe qui au monde. Et clairement il n’y avait aucun moyen que le gosses nous juge bien... «Et de toi à moi... Tu sais plutôt bien que généralement avec toi je passes du désir fou, à la satisfaction la plus intense, à l’agacement le plus profond... Mais la peur et le dégoût ? Tu peux encore en rajouter une bonne couche... Tu as de la marge.» Et il ne disait pas ça pour la rassurer... C’était loin d’être une déclaration d’amour... Il disait simplement qu’elle était une bombe sexuelle super chiante... Mais c’était déjà ça.

Et là dessus l’infirmière entra ramenant le bébé dans ses bras. Jackson détourna le regard, regardant subitement par la fenêtre, une colère sourde venant subitement se geler dans ses membres. L’infirmière parla, mis surement l’enfant dans les bras de Callie puis qu’il l’entendit sortir de la pièce. Il se retourna en entendant Callie parler. « Que tu le veuille ou non, c'est ta fille. Si tu peux vivre avec le fait que tu a un gosse quelque part, alors vas-y, moi je ne peux pas. Je suis désolé Jackson, mais je ne ferais pas les mêmes erreurs que mes parents. Je suis peut-être malade et incapable d'être une bonne mère, mais je n'ai pas honte de demander de l'aide. » Oh elle allait s’en prendre une. Les yeux de Jackson s’arquèrent de surprise avant d’exploser de colère. «Et tu appelles ça un choix que tu me laisses là ? Tu parles d’un choix ! Tu m’assommes de culpabilité ! T’es pas lucide pour deux sous. Je ne peux PAS être père ! Regarde moi franchement. J’en suis tout bonnement incapable ! Mais tu sais quoi... Je vais le faire... Puisque tu ne me laisses pas le choix... Puisque tu sembles penser sincèrement qu’un gosse doit mieux avoir deux parents biologiques totalement débile et défoncé, que deux parents adoptifs aimants. Allons-y franco... S’il à chaud je le met dans le congélo non ?» finit-il avec un cynisme débordant, et un sarcasme qui allait au delà du désagréable. Il le faisait peut être exprès, mais au moins ça représentait exactement ce qu’il pensait. «Tu m’appelleras quand tu auras besoin de moi hein ? Pour de vrai cette fois... Ne perd pas mon numéro entre temps... Que je le veuille ou non, c’est ma fille, non ? Parce que si je restes ici, je vais finir par sincèrement hésité entre me tirer une balle dans le crâne ou me planter une seringue dans le bras... Pour le moment je penche pour la seringue...» Ce qu’il était mauvais.




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MessageSujet: Re: J & C ♡ If there is hope, it is now.   J & C ♡ If there is hope, it is now. EmptySam 2 Nov - 16:11

    Il n'y avait aucune communication. Aucun moyen de dialoguer. Rien à faire pour qu'ils s'entendent et s'écoutent. Ils étaient trop jeunes sûrement, trop insouciants, inconscients de leurs vies, de leurs aboutissements. Callie était ailleurs, perdue, lointaine dans un monde qui ne semblait pas lui convenir, incertaine  d'atteindre un jour  l'autre bord. Quand Jackson lui parlait, Callie ne pouvait l'écouter correctement. Soit il se mettait à hurler, déferlement sa colère et sa haine contre elle, soit il était sarcastique, mauvais et elle se sentait plus infime qu'un insecte. Callie avait beau désirer Jackson, la plupart du temps, il lui faisait peur. Elle avait peur de sa perte de contrôle, de ses mots parfois trop violents pour qu'elle encaisse, de son caractère explosif. Oui, il lui faisait peur très souvent même si elle était obsédée par lui. Jackson représentait ses cauchemars, son flou quotidien, son agonie de tous les jours. Mais il était aussi son sauf conduit, sa drogue hebdomadaire, sa sécurité contre les autres. Jackson pouvait la protéger, elle le savait. Il c'était déjà dressé contre Stefan dans le passé, même si le McFire était facile à maitriser pour un gars comme Jackson. Même si leur relation n'avait jamais rien eut d'exclusif, si Jackson avait continué à coucher à droite à gauche tout en profitant d'elle, Callie avait toujours sentit une pointe de jalousie venant du jeune homme. Des remarques, des yeux agacés, des détails qu'elle avait à la fois enviés et craints. Quand Jackson avait faillit s'en prendre à Scott, Callie avait alors prit conscience de la colère qui pouvait surgir du Monroe. Elle n'était pas sa femme, mais quand un autre la regardait, tout son corps semblait s'embrasser.

    Jackson c'était remit à hurler, comme toujours. Même si sa voix était mesuré, son ton était lourd de remarques, de critiques et Callie n'écoutait déjà plus. Elle s'était peu à peu repliée sur elle-même, attendant le moment libérateur où il finirait par craquer pour du bon et foutre le camps. «Je veux dire c'est dingue quand même. On est supposé faire quoi dans ces moments là ? Parce qu'excuse moi, je suis désolé, je suis con, je ne comprend rien. Rien du tout ! Je suis largué. Complètement largué !» Callie leva son regard vers lui. Oui il était con, con et largué, et elle pouvait encore agrandir la liste de ses défauts sans peine. Elle pouvait dresser un portrait quasi parfait de l'énergumène qu'elle avait devant elle. Parce que le Monroe, elle le connaissait. Elle l'avait connu sous ses pires jours, quand il était drogué, ivre et tout le reste. Elle l'avait connu sauvage lors de leurs parties de jambe en l'air, quand il venait pour elle, la prendre et lui offrir le plan du siècle. Elle l'avait vu drôle aussi, quand ils étaient ensemble, quand il ne repartait pas tout de suite. Jackson avait toujours remarqué le côté dépressif de la jeune femme, son air abattu en permanence, ses yeux tristes. A sa façon, Jackson avait réussit à la faire sourire, rire parfois. Le Monroe avait de bons côtés, il fallait juste creuser, creuser très très longtemps et peut-être, espérer trouver quelque chose de rare. «Et puis elle ressemble à un bébé... Tous les bébés se ressemblent.» Quoi ? Non, aucun bébé ne se ressemblait. Callie n'y connaissait peut-être rien, elle n'avait aucune formation dans ce domaine, mais elle refusait de croire à ça. Le visage de Diégo s'imposa à elle. Depuis qu'il était sortit du ventre de leur mère, Callie l'avait vu comme un être a part entière. C'était un bébé magnifique, un bébé qui ne ressemblait à aucun autre, c'était son petit frère, son plus beau cadeau. « Pour ça, faudrait déjà que tu la regarde ! », vociféra t'elle. Parce que si Callie avait observé son bébé dormir et manger, Jackson ne c'était toujours pas sentit concerné. «Dis moi ce que tu veux de moi un peu... Arrête de penser à ce que je veux moi... Je me débrouillerais avec ce que je veux faire moi... Même si je n'aurais jamais pris la tangente sous peine de me prendre une balle dans la tête de la part de ma soeur...» Jackson c'était remit à parler et Callie n'écoutait plus. Sa soeur ? Alors Jackson respectait au moins une femme sur cette terre, c'était bon à savoir. «Ouai bah tu prends un chat dans ce cas là... Je ne sais pas... Parce que je t'assure que si tu merdes avec ta fille, elle ressentira plus que de la peur ou du dégout... Quand je me vois par rapport à mon père, ça me donne pas envie d'essayer... Du tout.» Callie se redressa et fini par se mettre debout. Depuis son accouchement, elle avait peu marché, encore vaseuse. Elle se dirigea vers la fenêtre, le regard de Jackson braqué sur elle. «Et de toi à moi... Tu sais plutôt bien que généralement avec toi je passes du désir fou, à la satisfaction la plus intense, à l’agacement le plus profond... Mais la peur et le dégoût ? Tu peux encore en rajouter une bonne couche... Tu as de la marge.» Même ça, ça ne marchait pas sur le coup. Callie avait toujours attendu quelque chose de tendre venant de lui, un simple geste, un simple élan d'affection mais rien n'était venu. « Un chat ?! Bon dieu ce que tu peux être un gros con Jacks ! Que ce que ça peut te foutre ce qu'elle ressentira, hein ? Tu seras plus là a priori ! Et de toi à moi, je pense qu'elle en voudra plus au père qui c'est défilé le jour de sa naissance plutôt qu'as sa mère qui c'est démerder pour lui offrir un avenir, C'est sûr que si tu agis comme ça, tu ne vaudras pas mieux que lui. », dit-elle en faisait référence au père de Jackson. Elle l'affrontait, se tenait droite bien que nue sous sa chemise d'hôpital. Elle ne ressentait aucune gêne cependant, parce que Jackson ne regardait pas son corps en cet instant, mais bien son regard fiévreux.

    Alors que Callie était retourné s'asseoir, l'infirmière vint lui rendre sa fille. Jackson ne tarda pas à exploser. «Et tu appelles ça un choix que tu me laisses là ? Tu parles d'un choix ! Tu m'assommes de culpabilité ! T'es pas lucide pour deux sous. Je ne peux PAS être père ! Regarde moi franchement. J'en suis tout bonnement incapable ! Mais tu sais quoi... Je vais le faire... Puisque tu ne me laisses pas le choix... Puisque tu sembles penser sincèrement qu'un gosse doit mieux avoir deux parents biologiques totalement débile et défoncé, que deux parents adoptifs aimants. Allons-y franco... S'il à chaud je le met dans le congélo non ?» Callie tenait toujours la petite contre elle, tout en jetant un regard assassin à Jackson. « Ferme-la avec tes conneries, elle va s'endormir. » Ce qui eut le don d'agacer encore plus le nouveau papa. «Tu m'appelleras quand tu auras besoin de moi hein ? Pour de vrai cette fois... Ne perd pas mon numéro entre temps... Que je le veuille ou non, c'est ma fille, non ? Parce que si je restes ici, je vais finir par sincèrement hésité entre me tirer une balle dans le crâne ou me planter une seringue dans le bras... Pour le moment je penche pour la seringue...» Jackson devenait incontrôlable. Callie garda l'enfant contre elle, cherchant inconsciemment à la protéger de ce qui se passait dans cette pièce. « Et bien dégage alors, je ne te retiens pas. » dit-elle, sans hésitation. Elle se leva, enlaçant l'enfant. Jackson s'écarta de nouveau, se rapprochant de la porte. « Fuis si tu veux, mais ne retourne pas là-dedans. On s'en est sortit tous les deux, non ? Si tu le fais pas pour toi, fais le pour elle. » Jackson tenait la poignée dans sa main, tremblant de nouveau. « Je vais la garder Jacks. C'est ma fille. A toi de voir si tu veux faire partit de sa vie ou non. » Elle chercha a ne pas flancher tandis que le Monroe, au bord de l'explosion, disparaissais en faisant claquer la porter derrière lui.

    TERMINER
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