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 So, you never really found your way

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MessageSujet: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyVen 9 Déc - 23:05

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Le paysage, constitué d’un alignement interminable de maisons vêtues d’un jardin carré et décoré de petite nains avec des fleurs pour l’embellir , d’appartements, de loft, d’habitations en tout genre, offrait une vue paisible au conducteur de la Audi R8. Il enviait tous ces couples qui vivaient tranquillement, fondant une famille, profitant des moments importants et formidables à leurs yeux. Lui, ne pouvait pas avoir tout cela, pourtant, il ne demandait pas grand-chose, mais, apparemment, le destin faisait qu’il n’avait pas droit à ce bonheur, qu’il voulait connaître, qu’il voulait goûter au moins une fois dans sa vie. Le jeune avocat avait passé l’âge des enfantillages, il avait mûri et savait ce qu’il désirait à présent. Son côté solitaire, avait finit par se dissiper au cours de ses études. Plus les années passaient, et plus le propriétaire de la voiture devenait un homme élégant, sûre de lui, or des défauts qu’il avait depuis son plus jeune âge, étaient restés intact, on ne pouvait pas échapper à sa nature. La vie qu’il vivait était incomplète. Il lui manquait une personne qui pourrait partager sa vie, pour le restant de ses jours.
Il roulait depuis quelques minutes, regardant inlassablement tout ce qui se trouvait autour. Il avait besoin de se promener, de se vider l’esprit. D’habitude, il écoutait de la musique ou lisait un livre, mais aujourd’hui, il voulait changer. Samuel venait à peine d’arriver et ne connaissait pas très bien le quartier. Aux Etats-Unis, les quartiers étaient assez grands donc se repérer n’était pas si facile que ça. Cela faisait quand même deux mois que M. Lockwood s’était installé dans son loft et que tous les matins, il devait aller au travail. C’était toujours la même chose avec lui, il se perdait à chaque fois. Peut être, finirait-il par se retrouver. Soudain, il passa devant la maison Juliet-Rose. Son regard insista sur la maison classique de la jeune femme. Depuis tout ce temps, il n’était pas allé la voir une seule fois ; il décida de s’arrêter et de se lancer. Il se gara près du trottoir et sortit de son automobile. Il se regarda rapidement dans son rétroviseur pour vérifier s’il était présentable. Il n’aimerait pas qu’elle lui lance des piques dès leur première rencontre depuis leur adolescence. Lorsqu’ils s’étaient connus, le courant n’était pas passé entre eux, heureusement que Caleb, son meilleur ami intervenait car parfois, la situation partait en vrille. C’était rare mais ça arrivait. Le problème, c’était que les deux avaient un sale caractère, l’un voulait avoir un dernier mot et l’autre aussi. Il s’approcha et dépassa la barrière qui dévoilait le jardin de la demoiselle. Il monta les escaliers et se stoppa net. Il hésita avant de frapper à la porte, puis il se jeta à l’eau. La sonnerie retentit. Il crut que l’attente était interminable. Son pouls s’était accéléré ; il entendait son cœur battre dans ses oreilles. Chose qui n’arrive pas souvent. La porte finit par s’ouvrir, et une belle femme apparue, telle un ange tombé du ciel. Elle avait un sourire, qui, s’effaça en voyant le jeune homme. Il comprit très vite qu’il n’était pas le bienvenu. Or, il n’avait pas dit son dernier mot.
- Bonjour, Juliet… Une timidité avait surgit dont Samuel s’était imprégné. Et puis, il ne savait pas par où commencer puisque cela faisait plusieurs années qu’il ne l’avait pas vu.
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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptySam 10 Déc - 16:17

Samuel & Juliet
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Il y a des choses qu'on n'oublie pas ...

Une journée comme une autre qui commençait. Juliet s'était levée en ce beau matin assez tôt comme tous les samedis pour effectuer ses trois consultations de la matinée. Ca va, elle finirait assez tôt aujourd'hui. Pas après 13h, et c'était tant mieux, car elle avait bien envie de passer son après-midi à paresser chez elle. Sa soeur n'était pas là du week-end, elle avait passé la soirée du vendredi en boîte sûrement et devait certainement dormir chez une de ses amies. Et ce soir, rebelote. Juliet enviait parfois sa jeune soeur, se rappelant qu'il y a encore quelques années, elle était encore aussi insouciante qu'elle. Mais maintenant qu'elle était dans la vie active, et qu'elle passait ses journées à rencontrer des gens pour qui la vie n'avait pas été tendre, elle avait grandi. Elle était devenue moins futile, moins insouciante, et surtout elle savait quelle chance elles avaient eu dans la vie. Car finalement, même si elles avaient du vivre une bonne partie de leur vie sans leur mère, elles avaient eu leur père, un homme bon et aimant, et une belle-mère douce et agréable. Le seul point noir était Lily. Mais bon, comparé à certaines histoires qu'entendaient Juliet chaque jour, elle se disait que finalement, Lily était un cadeau du ciel ... ou presque !

Les patients qu'elle avait ce matin étaient heureusement des cas faciles. Une jeune fille de 15 ans, en pleine crise d'adolescence qui cherchait finalement plus d'attention qu'autre chose. Et deux femmes d'une trentaine d'années, fraîchement divorcées toutes les deux et qui cherchaient à reconstruire leur vie. Parfois, les gens avaient quelques aprioris en voyant Juliet, jeune femme de 25 ans, toute pimpante et débutant sa vie. Ils se disaient "mais comment pourrait-elle m'aider ?" ... Pourtant, Juliet savait qu'elle faisait bien son métier. Elle avait toujours écouté les gens avec attention, et se servait des leçons de vie de chacun pour aider ses patients. Ainsi, pour ces deux femmes, sa belle-mère lui servait de modèle référent. Elle aussi s'était retrouvée seule et avait du tout recommencer à zéro. Non, elle était mature, et savait apporter aux gens les conseils dont ils avaient besoin.

La matinée passa vite, et elle ferma son cabinet, satisfaite d'être en week-end et savourant par avance son après-midi farniente. Elle avait refusé toutes les propositions de multiples sorties shopping, ciné, ... préférant pour une fois se glisser sous la couette devant quelques bons films. Ca faisait du bien parfois de ne rien faire. Elle arriva chez elle, une jolie petite maison typique. On aurait plus vu une jolie famille y habiter plutôt que deux soeurs, mais Juliet ne désespérait pas un jour de voir la maison se remplir. Après tout, un mari et un bambin ne serait pas de trop. Elle se sentait encore jeune, mais c'est vrai que plus le temps passait, et plus elle enviait les familles qui l'entouraient. Elle aussi voulait tomber amoureuse, et se donner entièrement à quelqu'un. Elle avait toujours été trop méfiante, préférant les relations légères et futiles, plutôt que passionnelles. La seule fois où elle aurait pu vraiment se donner, elle avait préféré fuir. Elle chassa le visage d'un jeune homme qui l'avait tant troublée dans le passé, et alla dans sa chambre, enlever son tailleur, trop inconfortable pour une après-midi cocooning, et enfila à la hâte un pantalon en strech noir et un top rose pale. Elle chercha dans ses centaines de DVD un film intéressant et finit par se décider pour "Ce que pensent les hommes", un de ses films favoris. Romantique, mais réaliste. Et instructif. Elle ne s'en lassait pas. Elle se dépêcha de mettre le DVD dans le boîtier et filait vers la cuisine pour se préparer un peu de pop-corn lorsque la sonnette d'entrée la fit sursauter. Elle n'attendait personne, sauf peut-être sa soeur qui avait finalement décidé de revenir passer l'après-midi avec elle. Elle se dirigea vers la porte d'entrée, tout sourire, persuadée de voir Emily derrière la porte. Mais lorsqu'elle l'ouvrit, et qu'elle aperçut le visage du jeune homme tel qu'il lui était venu à l'esprit il y a quelques minutes à peine, son sourit disparut, laissant place à un visage surpris. Samuel ... Ici ? A LA ? Elle ne l'avait pas vu depuis ... des années. Depuis son départ en fait, peu de temps, après leur nuit d'amour, leur unique nuit. Il avait décidé de faire ses études à l'étranger, lui permettant ainsi d'échapper à sa famille.

- Bonjour, Juliet…

Elle avait oublié la profondeur de sa voix, et le trouble qui l'envahissait parfois lorsqu'il s'adressait à elle. Elle tâcha de se ressaisir, de ne rien laisser montrer. Jamais. Elle redressa ses épaules, une habitude qu'elle avait prise. Dès qu'elle se sentait dans une situation stressante, ou qu'elle était troublée, elle redressait ses épaules, comme pour se mettre en avant, comme pour montrer qu'on ne pouvait la blesser. Elle le regarda droit dans les yeux, et fit un mince sourire, presque froid.

" Bonjour ... Je dois t'avouer que je m'attendais à tout, sauf à toi en ouvrant la porte. Ca fait tellement longtemps ...

Presque un reproche. Elle s'en voulut tout de suite d'avoir dit ça. Après tout, c'était sa faute. Il avait tenté de s'approcher d'elle, mais elle l'avait toujours repoussé. Normal qu'il ne lui envoie pas une carte à chaque Noël ... Et normal qu'il lui ait pas donné de nouvelles durant toutes ces années. En même temps, elle trouvait ça surprenant. Le trouver devant sa porte. Que pouvait-il vouloir ?

" Tu es de passage à LA ?"
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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptySam 10 Déc - 19:55

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Cette soudaine envie d’évasion que le jeune avocat avait ressentit, l’avait incité à prendre sa voiture et à observer un quartier immense que Los Angeles possédait. Il avait finit par se perdre encore une fois mais par chance, il était tombé sur la maison de Juliet-Rose. Avant de sortir de la voiture, il avait prit son paquet de M&M’S, il adorait le chocolat, c’était un de ses pêchés mignons. Il en mangeait à longueur de journée, ces cochonneries qui étaient mauvaises pour la santé, pouvait engendrer un diabète, un surpoids ou autre maladie de ce genre. Heureusement pour lui, Samuel avait un corps de rêve. Le sport qu’il faisait lui permettait de travailler tous les muscles. La natation. Il avait découvert cette activité sportive lors de son adolescence et depuis, il ne pouvait plus s’en passer comme la musique et la lecture d’ailleurs. Une fois qu’il était dans sa bulle, notre solitaire se sentait libre et en paix. Ses secrets, ses pensées, il les gardait pour lui quand Caleb n’était pas là. Il n’a pas de frère ou de sœur. Pourtant, quand il était encore proche de ses parents, il leur avait demandé de faire un autre enfant, il se sentait seul et voulait être l’aîné afin de s’occuper du cadet. Mais, ce vœu ne s’était pas réalisé non plus. Il en avait parlé une seule fois avec eux lorsqu’il avait remarqué que le ventre de sa génitrice ne grossissait pas au fil des mois, il avait très vite compris qu’il n’aurait pas de frère avec qui jouer au camion, au train, à la voiture télécommandée ou bien une sœur qu’il protégerait, qu’il empêcherait de voir d’autres garçons. Samuel avait retenu certaines choses en vivant avec eux, or, plus ce quotidien indésirable s’incrustait, plus le jeune Lockwood s’en éloignait et plus il se rapprochait de la famille Campbell en grandissant.

Bizarrement, M. et Mme Lockwood ne disaient rien et laissait Nikita, de son deuxième nom, passer son temps chez les voisins d’en face. Ils avaient remarqué qu’il était heureux et plus calme en rentrant dans la maison familiale. Samuel avait trouvé au départ que leur réaction était anomal, puis, au fil du temps, il s’était chassé l’idée de la tête et avait estimé que ses parents étaient inutiles et ne l’avait aidé en rien. En général, tous les adolescents font une crise mais pour le cas de Samuel, il était nerveux, agressifs, avant qu’il n’aille chez Caleb. Après leur rencontre, quand il était chez lui, rare était les mots qui sortaient de sa bouche et qui étaient adressés pour ses géniteurs, comme ça, les problèmes étaient évités. Ses parents avait finit par se calmer même si de temps en temps, les disputes faisaient rages dans l’habitation. Une onde de colère régnait dans cette maison et empestait les murs.

Juliet-Rose n’avait pas l’air content même si elle avait essayé tant bien que mal de laisser paraître un sourire accueillant. Contrairement à Samuel, la réponse de la jeune femme n’était pas très chaleureuse mais, le bel avocat fit comme si, il n’avait pas remarqué et s’empressa de répondre.

- Oui tellement longtemps ! Moi non plus, je ne m’attendais pas à venir ici !

Il dit cela avec charme et ironie. Ce bon vieux côté taquin qu’il avait avec Juliet lorsqu’il était chez les Campbell. Quand il repensait à ses moments, parfois, il explosait de rire chez lui. Il trouvait que ses deux là avaient été puérils. Lui, il avait changé après leur nuit inattendue mais pas Juliet. Il avait essayé de se rapprocher d’elle mais en vain, tête de mule qu’elle était, elle le repoussait. Il avait finit par abandonné et avait décidé de partir pour ne pas la voir et l’oublier. Bien sur, plus facile à dire qu’à faire.

- Faux ! J’habite à LA maintenant.



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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyDim 11 Déc - 0:01

Samuel & Juliet
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Il y a des choses qu'on n'oublie pas ...

Il fallait qu'il se trouve devant sa porte, faisant remonter une foule de souvenir que Juliet avait vainement tenté de refouler. Sans arrêt. Il avait beau être parti depuis des années, parfois, elle pensait à lui. A ce qu'ils auraient pu être si elle n'avait pas décidé de prendre la fuite. Comme toujours.

* FLASHBACK *

Citation :
Juliet observait le jeune homme endormi dans le lit. Elle se rappelait chaque instant de cette nuit, magique, et elle ressentit soudain une douleur l'envahir. Elle se sentait prise d'angoisse. Coucher avec Samuel était une erreur. Il lui plaisir, ça, elle ne pouvait le nier. Mais, elle savait aussi qu'il avait l'habitude de claquer des doigts et d'avoir toutes les filles à ses pieds. Peut-être qu'avec elle, c'était différent. Mais, elle n'avait pas envie de prendre le risque d'être déçue. Elle ne voulait pas souffrir. Elle ne voulait pas donner de nouveau sa confiance à quelqu'un pour la voir piétinée, déchiquetée. Elle continua de le regarder, et un sourire attendri se dessina malgré elle sur ses lèvres. Elle se leva, et s'habilla à la hâte, tentant de ne faire aucun bruit pour ne pas le réveiller. Non, elle n'avait pas le courage de l'affronter. Pas le courage de sentir son regard se poser sur elle. Elle prit son sac, et sortit de la chambre du jeune homme, quittant les lieux. Elle se sentait tellement lâche ... Pourtant, elle savait qu'elle faisait ce qu'il y avait de mieux à faire. Parfois, il valait mieux éviter l'amour avant qu'il ne vous frappe trop fort.

* FIN DU FLASHBACK *

Le revoir là, juste devant elle, lui rappelait instantanément cette nuit, mais aussi tous les moments qu'ils avaient partagés à l'hôpital, auprès de Caleb. Il avait été là pour elle, et elle là pour lui. Samuel faisait quasiment partie de leur famille après tout.Elle se rappelait devoir le supporter à chaque repas, et même parfois pour certaines fêtes familiales, comme Thanksgiving. En réalité, il lui avait toujours tapé dans l'oeil, mais bien ça, ça elle ne lui avait jamais dit. Comme elle le trouvait aussi terriblement agaçant, elle se contentait de lui envoyer des piques à chaque fois. Tous les deux, ils animaient chaque petite réunion avec leurs mini disputes.

Elle ne comprenait pas ce qu'il faisait là, et bizarrement, elle ressentit une pointe d'angoisse en elle. Peut-être qu'elle se rendait compte que les sentiments enfouis en elle ne pouvaient s'empêcher de ressortir à sa simple vue. Effrayant comme l'amour peut être stupide. Elle se reprit tant bien que mal quand il la salua, et elle lui lança d'un ton assez sec qu'elle ne s'attendait pas à le voir ici. Il avait sûrement remarqué qu'elle ne semblait pas spécialement ravie de le revoir mais il n'en fit rien paraître.


- Oui tellement longtemps ! Moi non plus, je ne m’attendais pas à venir ici !

Ce même ton moqueur qu'il utilisait pour la taquiner des années auparavant. Elle ne put s'empêcher de laisser un sourire se dessiner sur son joli visage, laissant les souvenirs revenir et la toucher. Même s'ils se taquinaient sans cesse, sans grande méchanceté, elle gardait d'excellents souvenirs de leurs moments. Bon, certes, à une période, elle ne le supportait pas, et se demandait bien ce que Caleb pouvait lui trouver. Et puis, après l'accident de Caleb, elle avait découvert chez lui une facette qu'elle n'aurait cru pouvoir trouver. Une fragilité qui l'avait touchée, une force incroyable. Elle avait commencé à le voir différemment. Et bien sûr, elle s'était sentie effrayée de se sentir tellement attirée par lui. Alors, même s'ils semblaient avoir trouvé des points communs, et une base solide pour commencer une relation amicale, et peut-être plus, elle s'était éloignée de lui, et fait comme si ces moments n'avaient pas existé. Elle lui lança un petit regard moqueur, un regard qu'il connaissait bien.

" Tu ne t'attendais pas à venir chez moi ? Serais-ce un acte manqué ?"

Son jargon de psychologue. On ne pouvait pas effacer qui on était. Curieuse de savoir les raisons qui l'emmenaient chez elle, mais aussi à LA, elle lui demanda s'il était de passage. Elle espérait qu'il lui réponde qu'il était là pour quelques jours. Histoire de voir Caleb, ou sa famille bien que ça semblerait étonnant. Malheureusement, ce n'est pas ce que Juliet entendit.

- Faux ! J’habite à LA maintenant.

Elle ne put s'empêcher de prendre un air surpris. Il était de retour à LA ? Pour de bon ? Elle se retint de soupirer. Elle ne savait pas vraiment si elle était heureuse (secrètement bien sûr) ou emmerdée de le voir revenir. Après tout, elle continuait de penser à lui, mais en l'imaginant bien loin d'elle, et en se disant qu'elle ne le reverrait sûrement plus, ou alors au mariage de Caleb, un jour. Mais là ... Tous les deux dans la même ville ...

" Je vois ... Un besoin de retrouver tes racines ? "

Elle se rendit soudain compte de son impolitesse. Elle le laissait sur le seuil de la porte comme un malpropre. Son père l'aurait vu, il l'aurait sûrement engueulé. Après tout, il considérait Samuel comme une sorte de fils. Elle s'écarta de la porte, et fit un petit geste de la main.

" J'en perds mes bonnes manières ... Entre, je t'en prie, on sera plus à l'aise."

Elle le laissa entrer, et ferma la porte derrière lui, se sentant soudain nerveuse comme une gamine de 15 ans qui se retrouve devant son premier béguin. Elle le guida dans le salon et lui désigna le canapé pour qu'il s'installe. Le DVD, ce serait pour une autre fois !

" Tu veux quelque chose à boire ?"

Elle essayait de repousser au maximum le moment où elle serait obligée de le rejoindre sur le canapé. Cette soudaine promiscuité la mettait mal à l'aise, et elle se trouva ridicule. Après tout, ça faisait des années ... Il devait sûrement avoir oublié cette nuit.


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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyDim 11 Déc - 4:07

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Pendant un an, après son départ, le jeune homme pensait nuit et jour à Juliet. Il ne comprenait pas pourquoi, après cette nuit splendide, elle était partie, sans un mot. En général, c’était les hommes qui agissaient ainsi mais apparemment, elle avait voulu le faire. Il s’était réveillé, un sourire aux lèvres, se remémorant la soirée qu’il avait passé à ses côtés. Puis, il avait ouvert les yeux et s’était retourné pour regarder la belle, et ce fut à ce moment que la déception s’empara de lui. Il n’aurait jamais pensé qu’elle aurait agit ainsi. Samuel s’était rapproché d’elle lorsque son meilleur ami avait eu l’accident. A partir de ce moment là, le regard qu’il portait envers elle avait changé et s’était transformé en quelque chose de positif.

FLASHBACK

Un couloir blanc qui donnait des frissons et accentuait l’angoisse persistante, une ambiance neutre régnait autour des personnes qui marchaient. Telle était la sensation que ressentait le jeune homme. Des infirmiers, des docteurs, couraient dans tous les sens, étaient agités, des brancards roulaient afin d’emmener les malades qui avaient besoin d’être soigné en urgence, des familles pleuraient à leur triste sort, un membre de leur famille était décédé, d’autres sortaient des chambres avec un sourire aux lèvres, montrant que l’un des leurs se rétablissait. Voilà pourquoi l’ambiance était neutre, le mélange du positif et du négatif ne mettait en aucun cas en valeur ces pressentiments. Samuel tournait en rond dans ce couloir infernal, il attendait le docteur tout comme le reste de la famille Campbell, il espérait avoir un sourire comme ses familles chanceuses. Il s’était mis à l’écart, il avait besoin de réfléchir, de penser. Ca bouillonnait à l’intérieur de sa tête, elle surchauffait et lui causait un mal de crâne. Il se demandait comment l’accident avait pu se produire. Il avait du mal à croire que Caleb était dans un lit d’hôpital, il ne réalisait pas non plus qu’il était dans un tel état. La famille dont il était proche était prise d’angoisse et attendait le verdict. Il décida de se rapprocher et s’assit au côté de Juliet-Rose, chose qu’il n’aurait jamais faite si la situation n’avait jamais existé. Il prit sa main, la serra fort et dit doucement «Tout ira bien, il s’en sortira… » Ce fut les seuls mots qu’il dit à la jeune femme. Il voulait la consoler, la peur se lisait dans ses yeux mais peut être voulait-il plus se consoler lui. Elle tourna sa tête et le regarda sans une once de mépris ou de colère, c’était la première fois qu’il voyait le vrai regard de Juliet. Ainsi, ils se rapprochèrent, aidèrent tous les deux Caleb, et partagèrent la peine, la tristesse qu’ils éprouvaient afin de se soulager. Bien sur, une distance était encore présente mais plusieurs barrières avaient été détruites.

FIN DU FLASHBACK

Ce souvenir expliqua le silence qui se fut entre eux pendant quelques secondes. Elle devait surement être dans ses pensées aussi. Ce silence fut interrompu par la belle brune qui avait repris ses esprits rapidement et Samuel fit de même. Evidemment, Juliet répondit au bel homme. Leur nature revenait au galop, les piques recommençait petit à petit, apparemment, c’était inévitable.

- Il me semble que je n’avais pas pris de rendez-vous chez un psy. Je dois avouer que je me suis encore perdu, je ne connais pas très bien le quartier avec toutes ses maisons.

Elle enchaîna avec une phrase qui blessa le jeune Lockwood. Il ressentit un pincement au cœur mais ne fit aucune grimace. Samuel n’avait jamais eu une vraie famille. Ses parents, du moins, ses géniteurs voilà comment il les appelait n’étaient pas très exemplaire et de ce fait, il s’en était éloigné. Il ne voulait rien partager avec eux et seul les Campbell avaient su et particulièrement Caleb, le maintenir en forme psychologiquement.

-Toujours aussi franche à ce que je vois ! Mes racines ? Je dirais plutôt Caleb et d’autre personnes que je voulais revoir et puis j’ai finalement décidé de rester. Ce n’était pas prévu au départ. Je te remercie.

Il finit sa phrase tout en rentrant à l’intérieur. Il ne voulait pas trop s’incruster mais comme il avait décidé de s’arrêter pour la voir, il fallait bien qu’il rentre. Il s’installa sur le canapé, après qu’elle l’ait invité à s’asseoir. Il vit qu’un film allait être regarder sur la télé, il devait certainement tomber au mauvais moment. Elle lui proposa quelque chose à boire. Samuel remarqua qu’elle l’évitait et il sourit et secoua la tête. Il se releva et ajouta quelque chose.

- Je vois que je te dérange. tout en montrant l’écran prédisposer pour un film choisit.En tout cas j’ai été ravi de t’avoir revu, on se reverra peut être une prochaine fois.

Il abandonna l’idée de rester chez elle, parler d’un peu de tout. Après tout, c’était peut être une mauvaise idée. Peut être qu’il n’aurait pas dû s’arrêter devant sa maison, peut être qu’il n’aurait pas dû avoir une relation avec elle, peut être qu’il n’aurait pas dû revenir à Los Angeles et peut être qu’il n’aurait pas dû être gentil avec elle lorsque Caleb avait eu son accident et comme cela, tout ceci, toute cette mascarade aurait pu être évité. Elle l’avait fait souffrir et d’ailleurs jusqu’à maintenant.





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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyDim 11 Déc - 10:02

Samuel & Juliet
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Il y a des choses qu'on n'oublie pas ...

Juliet était troublée de le voir ici, et bizarrement il semblait aussi troublé qu'elle. Les deux se dévisageaient sans réellement se voir, perdus dans leurs pensées respectives. Juliet se remémorait la nuit qu'ils avaient passés ensemble, et surtout son départ précipité sans même attendre son réveil. Elle n'avait jamais été du genre à coucher avec un mec et de s'enfuir le lendemain. Elle trouvait même ça complétement lâche, et traitait de tous les noms les mecs qui faisaient ça. Et pourtant, cette nuit là, elle l'avait fait. Juliet était comme ça. Dès qu'elle se sentait en danger, menacée, ou trop attachée, elle fuyait. Ou elle attaquait. Et si elle avait fui cette nuit là, maintenant qu'il était devant elle, elle attaquait, lui balançant une pique tout droit sorti de son jargon professionnel. Imperturbable, il fit mine de rien, et elle lui envia cette attitude. Elle, avait toujours du mal à ne pas montrer ses émotions, ses sentiments. Il fallait toujours qu'elle réagisse. Au quart de tour même. Elle aurait aimé savoir conserver son calme comme il le faisait devant elle, à cet instant précis.

- Il me semble que je n’avais pas pris de rendez-vous chez un psy. Je dois avouer que je me suis encore perdu, je ne connais pas très bien le quartier avec toutes ses maisons.

Elle rit alors, un rire sincère et qu'elle aurait préféré garder en elle, mais savoir que des années après, Samuel était toujours du genre à se perdre la faisait rire. En fait, elle se souvenait d'un moment qu'ils avaient passé ensemble. Caleb était encore à l'hôpital mais commençait à se remettre tout doucement. Sam et Juliet s'étaient rapprochés, et Juliet ne fuyait pas encore à ce moment-là. Ils avaient décidé en sortant de l'hôpital d'aller se balader et d'aller manger une glace sur la plage. Seulement, Sam s'était paumé, avait pris le mauvais chemin, et ils s'étaient retrouvés dans le quartier un peu chaud de LA. Bon, elle en riait aujourd'hui, mais elle devait avouer qu'elle n'avait pas été rassurée sur le moment. Elle reprit son sérieux, et le regarda avec un léger sourire :

" Certaines choses ne changent pas à ce que je vois. Tu as pensé à t'acheter un GPS ?"

Là, c'était une petite vanne sans méchanceté, juste une petite taquinerie sympa, comme ils s'en balançaient sans arrêt à l'époque. Ce qu'elle lui dit après était plus méchant, et elle regretta immédiatement ses paroles. Parler de ses racines alors qu'il s'était longuement confié à elle lorsqu'ils étaient à l'hôpital sur ses parents, et sa famille qu'il ne considérait même pas comme une famille était cruel, et elle le savait bien. Pourtant, et même s'il avait été blessé, il n'en montra rien, se contentant de lui répondre au tac au tac que ses racines étaient plutôt Caleb et d'autres qu'il avait envie de revoir avant de se décider de rester à LA. Elle le fit entrer ensuite, voulant se rattraper et il la remercia. Elle se demanda comment il faisait pour rester aussi sympa devant elle, alors qu'elle lui balançait ça comme ça.

" Oui, peut-être un peu trop franche, d'ailleurs. Excuse-moi, c'était ... déplacé."

Elle lui fit un petit sourire contrit. Elle se sentait tellement nerveuse qu'elle se conduisait comme la pire des garces. Elle s'en voulait de toujours agir comme ça. Attaquer plutôt que d'être attaquée.

" Je crois qu'on finit toujours par revenir ici, de toute façon. C'est chez nous L.A. Je crois que je ne quitterais cette ville pour rien au monde."

Elle l'installa dans le canapé, et lui proposa quelque chose à boire, mal à l'aise à l'idée de se retrouver trop près de lui. Il lui sourit et secoua la tête, et elle le vit alors se relever. Elle lui lança un regard interrogateur, avant que ses paroles ne viennent l'éclairer.

- Je vois que je te dérange. En tout cas j’ai été ravi de t’avoir revu, on se reverra peut être une prochaine fois.

Il lui désignait l'écran de la TV qui affichait le menu du film, et elle comprit qu'il se servait de ça comme excuse pour partir. Peut-être qu'elle s'était vraiment montrée plus garce qu'elle ne l'aurait voulu. Elle fit un geste de la main, pour montrer que ce n'était pas important, et essaya de le retenir.

" Samuel ... Te sens pas obligé de partir. J'ai pas été très sympa, pardonne-moi. Mais, je m'attendais pas à te voir, et ... Enfin, reste. Si tu veux toujours.

Juliet n'avait jamais été très douée pour les excuses, et encore moins pour exprimer ce qu'elle ressentait. Comment lui dire que le revoir lui rappelait à quel point il comptait pour elle ? Il n'aurait pas compris, vu qu'elle passait son temps à le fuir. Elle n'avait plus envie que ça se passe comme ça. Ils étaient deux adultes maintenant. Ils pouvaient bien rester dans la même pièce et parler comme deux personnes civilisées. En plus, elle était quand même heureuse de le revoir, même si c'était inattendu, et qu'elle avait du mal avec les surprises.
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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyDim 11 Déc - 18:24

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Un rire échappa de la bouche de Juliet. Ce fut la première fois, depuis qu’ils s’étaient séparés, qu’elle se lâchait et montrait sa vraie facette, celle que le jeune avocat avait connue lorsque Caleb était dans son lit d’hôpital. Il fut ravi de voir qu’elle était encore, celle qu’il aimait. Cette fois-ci, la belle lui répondit sans être méchante. Ce qu’elle lui dit le fit rire. Eh non ! Il n’avait pas pensé à acheter un GPS et puis de toute façon, il se perdait seulement dans le quartier ; avec trop de maisons qui se ressemblaient presque toutes, il était tout à fait normal qu’il se perde au début. Il ne pensait pas à regarder le numéro des rues, il oubliait de le faire à chaque fois. LA, cette ville célèbre et immense. Il fallait au moins la visiter une fois dans sa vie, c’était quelque chose à ne pas rater. Pendant toute l’année, les rues étaient bondées, bien sur, il y avait des périodes où les touristes se faisaient rares mais elle restait toujours aussi populaire ; entre les stars qui venait pour un nouveau film, pour passer des vacances, pour voir la famille ou des soirées importantes étaient organisées, cette citée était tout le temps animée.

-Bien sur j’y ai pensé mais si c’est seulement pour le quartier, ça ne sert à rien vu que c’est uniquement ici que je me perds.

La psychologue s’excusa auprès de l’avocat, elle s’était rendue compte qu’elle l’avait blessé. Il les accepta sans ajouter un mot. Effectivement, les Campbell étaient sa seule famille. Il avait partagé des moments qu’il n’aurait jamais vécus avec sa propre famille biologique. Thanksgiving, Noël, Pâques, ces fêtes importantes qu’il faut vivre avec ses membres, il les avait vécues avec eux et non avec les Lockwood. Samuel ne s’était pas incrusté dès la première année chez eux. Au bout d’un an d’amitié avec Caleb, sa famille l’avait presque « adopté » et à partir de ces douze mois de fou rire, de bons moments, il allait à ces évènements familiaux. Il avait complètement laissé ses géniteurs. Pour ne pas créer plus de problème, il leur souhait des meilleurs vœux et tout mais sans pour autant s’investir de la même façon qu’il faisait avec les Campbell.
Ce n’était pas très avantageux pour Samuel que Juliet soit psychologue. Il faut l’avouer, quand on fait exerce un tel métier, on a une facilité à cerner les gens, à comprendre les problèmes que les patients avaient et qu’ils avaient du mal à en parler. Après, Juliet saurait-elle cerner Samuel ? Des années étaient passées sans qu’ils ne se voient, ce jeune homme avait changé, il avait mûri mais son côté solitaire était resté donc parler, n’était pas chose facile pour lui.

-Ne t’en fait pas, j’accepte tes excuses et puis je suis fort mentalement ! Oui comme tu dis, on n’a besoin de rentrer chez soi un moment, de retrouver « ses racines ».

Il réutilisa le mot « racine » mais ce fut pour désigner les Campbell et le peu d’amis qu’il avait. Il s’était levé pour partir car il avait vu qu’elle allait regarder un film. Elle fit un geste de la main pour lui faire comprendre que ce n’était pas très important. Elle s’excusa une nouvelle fois de sa conduite. Il s’approcha de Juliet en rigolant, mit ses mains sur épaules et ajouta quelque chose.

-Respire Juliet ! Tu as l’air…comment dire…pas naturelle du tout !! Je ne vais pas te manger et d’accord je reste !

Il remarqua l’approche qu’il avait faite et avait retiré discrètement et timidement ses mains des épaules du docteur. Il n’avait pas quitté des yeux la jeune femme. Un coup de fil interrompu ce moment. C’était Thomas, son collègue avec qui il avait construit son cabinet connu à LA. Il répondit à l’appel et s’excusa auprès de Juliet et s’écarta tout naturellement.

-Oui Thomas !? Non l’affaire je l’ai classée il y a deux jours, pourquoi ? Oh n’écoute pas Rachel et puis invite la à manger, elle veut juste passer du temps avec toi andouille…oui à plus tard.

Rachel aussi était avocate et elle aimait bien Thomas, l’ami de Samuel. Elle trouvait toutes sortes de prétexte pour être avec lui. L’amour. Que ferions-nous sans cela ? Sincèrement, le monde sombrerait dans une tristesse et une monotonie encombrante.

-Pardon, c’était un collègue de travail.

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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyDim 11 Déc - 21:19

Samuel & Juliet
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Il y a des choses qu'on n'oublie pas ...

Juliet se comportait comme une garce et elle en prenait conscience, peut-être un peu tard maintenant qu'elle lui avait balancé deux-trois répliques cinglantes, mais au moins, elle s'en rendait compte. C'était le principal, pas vrai ? Elle se radoucit alors, et rigola même lorsqu'il lui avoua qu'il s'était perdu dans le quartier, faisant ainsi remonter dans son esprit quelques petites anecdotes de l'époque où ils s'étaient rapprochés. Elle lui conseilla alors un GPS, lançant cette remarque sur le ton de la plaisanterie cette fois, décidant d'arrêter de se montrer aussi agressive envers lui. Elle savait qu'elle n'avait pas à se comporter comme ça. Bien sûr, le voir devant sa porte n'était pas au programme du jour, et Juliet reconnaissait qu'elle avait un problème avec les imprévus, mais ça ne lui donnait pas le droit de se montrer méchante gratuitement. -Bien sur j’y ai pensé mais si c’est seulement pour le quartier, ça ne sert à rien vu que c’est uniquement ici que je me perds. Elle lui fit un petit sourire taquin, et hocha la tête. Effectivement, ça ne lui servirait pas à grand chose alors, et puis elle-même devait avouer qu'elle avait eu du mal à prendre ses repères ici, et à retrouver facilement sa maison dans ce quartier où tout se ressemblait. Elle s'était elle-même perdue plusieurs fois, peu après son déménagement.

" Tu as raison, ça ne te servirait à rien si tu as juste des soucis d'orientation dans ce quartier. De toute façon, tu finiras par ne plus te perdre. C'est ce qui arrive tout le temps. Tu finis par connaître chaque maison, et savoir où tourner, et où s'arrêter. Tu verras ! Expérience vécue.

Après avoir retrouvé son sérieux, la jolie jeune femme finit par s'excuser de son comportement et de ses remarques blessantes. Elle était un peu mal à l'aise, s'excuser n'avait jamais été son fort. Après tout, c'est plus facile d'accuser que de demander pardon, pas vrai ? Surtout qu'elle n'avait eu aucune raison de le blesser. Il venait chez elle pour la saluer, et elle, ne trouvait que quelques piques de bas niveau à lui envoyer. Décidément, elle ne fonctionnait pas normalement. Bon modèle pour une psy ... Il haussa les épaules comme pour montrer que ce n'était pas important. La jeune femme pouvait voir qu'il avait changé. Il y avait quelque chose en lui de nouveau. Elle n'arrivait pas à savoir quoi, ni à mettre un mot sur ça, mais elle sentait qu'il avait grandi. Il était devenu un homme. Avant, il aurait réagi à ses remarques, et lui aurait renvoyé la pareille. Juliet se sentit soudain immensément immature face à lui, et se promit de réagir comme une adulte normale. -Ne t’en fait pas, j’accepte tes excuses et puis je suis fort mentalement ! Oui comme tu dis, on n’a besoin de rentrer chez soi un moment, de retrouver « ses racines ». Elle lui sourit, soulagée de voir qu'il acceptait ses excuses. Quand il réemploya le mot "racines", elle comprit qu'il voulait parler de sa famille à elle, pas de ses parents. Après tout, elle savait que pour le jeune homme, les Campbell étaient plus qu'importants. Il traitait Caleb comme son frère, et respectait son père, et sa belle-mère comme s'il s'agissait de ses propres parents. Elle se demandait si elle était incluse dans "ses racines" mais n'osa pas demander, se disant qu'elle avait déjà fait assez de dégâts comme ça. Elle se contenta de hocher la tête, et de lui sourire, un peu plus détendue.

" Tu as toujours été fort, Sam. Ce n'est pas nouveau."

Elle avait involontairement lâché le surnom du garçon comme elle l'appelait à l'époque où ils étaient sans cesse ensemble, et ne put s'empêcher de se troubler. Ca lui faisait drôle de l'appeler de nouveau Sam. Mais ce qu'elle lui avait dit était vrai. C'était une force de la nature. Elle admirait la façon dont il avait géré ses crises familiales, et la façon dont il avait pris les choses en main quand Caleb était à l'hôpital. Ca avait été son pilier à ce moment-là. Il la soutenait et l'empêchait de craquer. Juliet n'était pas si forte que ça. Le jeune homme se levait pour partir, ayant l'impression de la déranger, et Juliet le retint, bredouillant de nouveau de vagues excuses pour son comportement. Samuel éclata de rire et s'approcha d'elle, posant ses mains sur les épaules de la jeune femme, la faisant frissonner involontairement. Ce contact la troublait plus qu'elle ne l'aurait voulu, et elle espérait qu'il ne verrait pas ce qu'elle éprouvait à ce moment précis. -Respire Juliet ! Tu as l’air…comment dire…pas naturelle du tout !! Je ne vais pas te manger et d’accord je reste ! Ils se dévoraient des yeux à cet instant, et Juliet se sentit rougir malgré elle, se rendant compte qu'elle avait l'espace d'un instant imaginé l'embrasser. Heureusement, la sonnerie de son téléphone interrompit ce moment intense, et le jeune homme s'éloigna pour répondre, laissant Juliet se remettre de ses émotions. Elle écouta discrètement la conversation, se demandant de quoi il parlait, avant de le voir raccrocher et revenir vers elle, tout sourire. -Pardon, c’était un collègue de travail. Elle lui sourit, et secoua la tête lui montrant que ce n'était pas grave.

" Je t'en prie. Et tu as raison, je n'étais pas super naturelle, je dois l'avouer. Mais contente que tu veuilles bien rester après l'accueil chaleureux que je t'ai réservé."

Elle lui fit un petit sourire contrit, et lui désigna de nouveau le canapé. Elle s'y installa, comme pour montrer que cette fois, elle ne fuyait pas dans la cuisine ou ailleurs, et attendit qu'il la rejoigne pour lui poser quelques questions.

" Alors, j'ai appris par Caleb que tu étais devenu un grand avocat ? Je suis contente de voir que tu as réussi à faire ce que tu voulais faire. Tu dois être fier du chemin que tu as fait."

Voilà, Juliet était fière d'elle. Elle entamait une conversation d'adultes censés. Que pouvait-il arriver quand on parlait boulot ? Rien. Ils allaient se donner les dernières nouvelles et voilà, rien de grave. En tout cas, elle était vraiment contente. Elle savait qu'être avocat était son rêve, et qu'il avait bossé dur pour y parvenir. Il méritait ce qu'il avait aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyVen 16 Déc - 20:39

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Les excuses. Il en avait souvent entendu dans son milieu professionnel. Des accusés essayaient de se faire pardonner pour limiter la durée de peine qu’ils devaient avoir, malheureusement pour eux, ce souhait qu’ils espéraient tant, n’était pas exaucé. Ne pas s’excuser était un acte d’immaturité aux yeux de Sam, mais il savait quand même se mettre dans les situations complexes de ces clients ou d’autres personnes. Elle, Juliet-Rose, n’avait pas essayé de s’excuser lorsqu’elle était partie sans un mot. Naturellement, le jeune avocat lui en voulait terriblement d’avoir agit ainsi ; puis, après mûre réflexion, d’une certaine façon, il avait accepté ses « excuses » qui n’avaient pas été dite mais surement pensées disait-il. Il avait comprit qu’elle n’était pas prête à aller plus loin. Avant qu’il n’ait accepté cette réalité, il avait pensé qu’elle ne l’aimait pas, or, il s’était enlevé cette idée de la tête. Suite à sa disparition, Samuel avait décidé de partir loin de Los Angeles afin de ne plus la croiser, de peur de souffrir. Il ne lui en voulait plus d’être parti. D’un côté, ceux qui ne recevaient pas d’excuses étaient dégoûtés, ils avaient espéré que les fautifs accepteraient leur tords et se feraient pardonnés afin d’avancer et d’oublier ; d’un autre côté, parfois, cela ne servait rien ou plutôt ne changeait rien. En tout cas, le principal, c’était de tenter.La jeune psychologue rougit lorsque le jeune homme posa ses mains sur ses épaules. Il le remarqua et sourit. Une gêne régnait entre eux. Chose normale puisqu’ils avaient passé une nuit ensemble avant qu’il ne quitte la ville.

-Non je n’ai pas toujours été fort. Dit-il. Il faisait allusion à son départ car s’il l’avait été, peu importe si Juliet aurait été là, il aurait fait comme si rien ne c’était passé. Or, c’était tout à fait le contraire. Cette soirée l’avait affecté. [color]Ca se voyait, j’ai appris à connaître tes expressions faciales au fil du temps.[/color] Avoua-t-il en souriant. A force de se chamailler avec elle et d’avoir passer du temps lorsque Caleb était au plus mal, il avait appris à connaître le vrai visage de Juliet-Rose.

La jeune femme s’installa sur son canapé et invita une nouvelle fois Samuel. Il suivit le mouvement et pivota afin de faire face à Juliet. Il la regardait et admirait sa beauté éternelle. Elle n’avait pas changé, elle était restée toujours aussi souriante, réservée, elle avait un charme incroyable à ses yeux. Elle entama comme, sujet la profession de Samuel. Auparavant, il n’avait jamais avoué à qui que ce soit son future métier. Il était toujours resté discret sur ce point là. C’était à la fin du lycée qu’il avait dit à Caleb et d’ailleurs à toute la famille Campbell, ce qu’il avait l’intention d’étudier. Quand à ses géniteurs, ils l’avaient appris tardivement. Au fond, Samuel n’était pas bien psychologiquement, c'est-à-dire que le rôle de ses parents biologiques n’avait pas été accompli et cela l’avait marqué à vie. Bien sur, il savait pertinemment qu’il n’y pouvait rien et qu’il devait avancer. Alors même si parfois il en souffrait quelque peu, il avait réussit à contrôler cette part en lui qui ne demandait qu’à sortir pour enfin s’exprimer.

- Un « grand » avocat, ça je ne sais pas mais oui j’ai atteint mon but et j’en suis fier de tout ce que j’ai fait. Toi aussi tu dois être contente de ton métier. Docteur Campbell, ça sonne bien. Je me demande comment fais-tu pour ne pas devenir folle.

Il rigola, quel enfant ce Samuel ! Il respectait tous les docteurs mais il se disait justement que les psychologues étaient courageux car aider des gens à problèmes mentaux, était difficile. Surtout qu’ils pouvaient eux même devenir fous. Samuel avait eu une affaire justement avec un psychologue qu’il devait défendre. Une affaire difficile avouera-t-on. Mais en ce moment, les métiers importaient peu pour M. Lockwood. Lui, avait un sujet bien précis dont il hésitait à parler. En effet, il avait besoin d’explication et il pensait que c’était le moment. Sinon, il n’aurait pas le temps, pas le courage peut être de le faire une autre fois. Il prit son air sérieux.

- Juliet, ce sont des retrouvailles timides mais ce n’est pas ce don j’ai envi de parler. La seule chose que je veux te demander c’est pourquoi tu es partie ?

Voilà, c’était enfin sortit. La jeune femme changea soudainement d’expression ce qui n’impressionna pas du tout Samuel puisqu’il s’attendait à ce que cela devienne sérieux comme situation. Elle se leva et partit en direction d’une pièce comme pour échapper à l’interrogatoire. Or, notre avocat était décidé donc il la suivit. Ils arrivèrent dans la cuisine. Il l’attrapa par la main afin qu’elle soit face à lui. Il voulait entendre la vérité, rien de plus.
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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyDim 18 Déc - 9:53

Samuel & Juliet
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Il y a des choses qu'on n'oublie pas ...

Après avoir réalisé qu'elle se comportait comme une gamine, et même comme une garce envers Samuel, elle s'était excusée à plusieurs reprises, se sentant stupide d'agir comme ça. Certes, il s'était passé quelque chose entre eux il y avait des années de ça, et déjà à l'époque, elle avait agi sans réfléchir en s'enfuyant de bon matin, le laissant sans nouvelles, alors ce n'était pas la peine de recommencer encore. Surtout que tout ça remontait à des années. Sa visite ne devait sûrement être qu'une simple visite de courtoisie. Après tout, ils s'étaient bien entendus à une période, et si elle n'avait pas tout gâché, ils aurait pu être plus que ce qu'ils avaient été. Heureusement pour elle, le jeune homme accepta ses excuses, et elle le réinstalla alors sur le canapé, se sentant encore gênée par le contact que le jeune homme avait provoqué quelques instants plus tôt. Sentir ses mains sur ses épaules l'avait perturbé, et pourtant ce n'était pas grand-chose. Il voulait juste la mettre un peu plus à l'aise, lui ayant fait remarquer qu'elle n'était pas naturelle. Et sur ce point là, il avait totalement raison. Après lui avoir dit qu'il avait toujours été fort, elle lui avait souri, et avait reconnu qu'effectivement, elle manquait un peu de naturel, et elle tenta de se détendre, se disant qu'elle n'avait aucun raison d'agir comme ça. -Non je n’ai pas toujours été fort. Il la regardait droit dans les yeux, et elle se demanda à quoi il faisait allusion. Pour elle, Samuel avait toujours été quelqu'un de fort. Il avait toujours réussi à faire comme si de rien n'était devant la famille Campbell même quand ça allait vraiment mal avec sa famille. Lors de l'accident de Caleb, c'était lui qui avait été le soutien des femmes de la famille, et surtout celui de Juliet. Bref, pour elle, il était fort et elle l'admirait pour cela. Elle, elle se sentait plutôt lâche. Dès que quelque chose la perturbait, elle fuyait. C'était pas être fort ça. Loin de là. Elle baissa les yeux, troublée par son regard.

" Tu es plus fort que moi en tout cas ..."

Elle ne savait pas s'il comprendrait qu'elle faisait allusion à sa fuite après la nuit qu'ils avaient passé ensemble, mais elle s'en fichait. C'était ce qu'elle ressentait. Elle avait longtemps regretté son attitude, et encore plus lorsque Sam était parti. Elle se demandait si son départ était déjà prévu avant cette fameuse nuit, ou si ça s'était décidé après. Mais bon, ce n'était pas une question à poser. Elle releva le regard, et lui dit un sourire, tentant de chasser le trouble qui venait en elle. Lui, la regardait avec un petit sourire. Ca se voyait, j’ai appris à connaître tes expressions faciales au fil du temps. Elle ne put s'empêcher de rire, effectivement cacher ses émotions n'avaient jamais été son fort. On pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Quand elle était en colère, elle haussait la voix et gesticulait dans tous les sens. Quand elle était triste, ses yeux brillaient, retenant de justesse les larmes qu'elle avait envie de laisser couleur. Quand elle était heureuse, elle souriait, et son visage était lumineux, rayonnant. Et puis, Sam et elle avaient passé beaucoup de temps ensemble. Avant l'hôpital, et avant qu'ils ne se rapprochent, ils adoraient se chamailler, et bien souvent Samuel faisait sortir Juliet de ses gonds, et la voir s'énerver l'amusait beaucoup. Et puis, il y avait eu l'hôpital où là, il avait encore appris davantage à lire en elle, à la connaître. Avec lui, ça avait été toujours plus dur. Il savait garder un visage impassible en toutes circonstances. Dur de déchiffrer ce qu'il ressentait parfois.

" Oui, tu as toujours réussi à savoir ce que je ressentais même quand je ne voulais pas que les gens le voient. Quand Caleb était à l'hôpital, j'essayais d'être forte et de tenir le coup, mais tu as rapidement vu que ce n'était qu'une carapace. "

Elle lui fit un sourire, se rappelant de cette période où il savait tout d'elle, où elle lui parlait à coeur ouvert sans crainte, sans avoir peur de se sentir jugée. Elle aimait les longues heures qu'ils passaient ensemble à parler de leur rêve, de leurs envies, de leur passé. C'est là qu'elle avait vraiment appris à connaître Sam, et à voir quelqu'un d'appréciable chez lui. Ils étaient assis là, se faisant face, et Juliet ne pouvait s'empêcher de le trouver encore plus séduisant qu'avant. Pour éviter tout sujet qui pouvait fâcher, Juliet le lança sur son métier, lui posant des questions. - Un « grand » avocat, ça je ne sais pas mais oui j’ai atteint mon but et j’en suis fier de tout ce que j’ai fait. Toi aussi tu dois être contente de ton métier. Docteur Campbell, ça sonne bien. Je me demande comment fais-tu pour ne pas devenir folle. Il rit, et elle ne put s'empêcher de rire aussi. Ce n'était pas la première fois qu'elle entendait ça. Beaucoup de gens se demandaient comment faisaient les psys pour ne pas devenir complètement dingues. Ca amusait toujours Juliet d'entendre ça. Elle retrouva son sérieux, pour lui répondre :

" Grand avocat ou pas, le principal comme tu dis, c'est que tu ai réussi à faire ce que tu voulais de ta vie. Et tu as bien raison d'être fier. Tu t'es accroché à ton rêve, et tu l'as réalisé. C'est le principal je crois."

Elle était vraiment contente pour lui, et fière aussi mais bien sûr elle ne pouvait pas lui dire tout ça. Il se serait demandé pourquoi elle se sentait si contente pour lui, alors qu'elle devait rester plutôt éloignée de lui.

" Oui, j'adore mon métier. Et comme toi, je suis fière d'avoir réussi à faire ce que je voulais. Ca a pas été toujours facile. Il y a eu des moments de doute, des moments où j'avais envie d'abandonner, mais je me suis toujours accrochée. Et aujourd'hui, je ne regrette pas. Et ne t'en fais, je ne deviens pas folle malgré ce que j'entends chaque jour. Le secret, c'est de savoir garder une certaine distance. Quand je ferme la porte de mon cabinet, je mets tout ce que j'ai entendu derrière moi, et je retrouve ma vie. Ca me permet de ne pas devenir folle. Même si je dois t'avouer que parfois, c'est difficile. Il y a toujours des patients qui te touchent plus que d'autres et que tu as envie de sauver. Là, c'est plus dur de faire la part des choses."

Elle lui sourit, un peu gênée d'en avoir autant dit, mais elle aimait son métier et quand on la lançait dessus, elle pouvait en parler pendant des heures. Surtout qu'effectivement, en ce moment, Birdie et Billy, deux patientes la tracassaient assez pour qu'elle n'arrive pas à laisser leur histoire derrière elle. Samuel l'avait écouté attentivement, intéressé par ce qu'elle lui racontait. Lorsqu'elle eut fini, et qu'il lui eut répondu, il resta un moment silencieux avant de la regarder avec un regard ferme. - Juliet, ce sont des retrouvailles timides mais ce n’est pas ce don j’ai envi de parler. La seule chose que je veux te demander c’est pourquoi tu es partie ? Le regard de Juliet changea alors. Elle s'était détendue en parlant de son boulot, et son expression fut alors celle d'une biche prise au piège. Sans même réfléchir, elle se leva.

" Je vais faire du café !"

Une fois de plus, elle se comportait comme une idiote, et elle le savait. Mais, elle n'avait pas le courage de l'affronter. Elle fila vers la cuisine, sans se rendre compte qu'il la suivait jusqu'à qu'elle sente sa main serrer la sienne, et elle fut forcée de se retourner, et de se retrouver face à lui. Il ne semblait pas prêt à abandonner, et il voulait enfin son explication. Cette fois, elle n'aurait pas le choix. Elle resta un instant silencieuse, regardant sa main prisonnière de la sienne, et regrettant d'apprécier un peu trop ce contact, et elle la retira alors, croisant les bras contre elle, comme pour se protéger de quelque chose. Mais de quoi ? Elle finit par lever le regard vers lui.

" Sam ... Ca fait des années ... On est vraiment obligé d'en parler ?

Malheureusement, son regard décidé voulait dire "oui". Il était là pour ça. Elle soupira, décidant qu'il était temps d'être enfin courageuse et d'arrêter de fuir sans arrêt.

" J'étais en train de tomber amoureuse de toi. Enfin, j'étais tombée amoureuse de toi. Et quand je me suis réveillée ce matin là, dans tes bras, j'ai eu peur. Peur que tu me fasses souffrir, peur que tu m'abandonnes. Alors, j'ai préféré partir la première. Je ne savais pas ce que cette nuit représentait pour toi, et j'avais trop peur d'entendre que ce n'était rien d'autre qu'une nuit sympa pour toi. Rien de plus."

Elle le regarda dans les yeux, se sentant comme soulagée maintenant qu'elle lui avait dit ça. Un poids semblait s'être enlevé de ses épaules. Elle se fichait qu'il puisse la trouver ridicule. Après tout, c'est lui qui avait voulu entendre la vérité, maintenant il savait tout.

" Tu sais, j'ai vraiment lutté pour ne pas tomber amoureuse de toi. C'est pour ça que quand Caleb est sorti de l'hôpital, et qu'il allait mieux, je me suis éloignée de toi. Parce que je commençais à avoir des sentiments, et je ne voulais pas ... Mais, c'était déjà trop tard. "

Quitte à être sincère, autant l'être jusqu'au bout. Elle savait qu'il s'était toujours demandé pourquoi elle n'était pas resté la même douce Juliet qu'il avait appris à connaître à l'hôpital. Pourquoi elle était redevenue comme avant ? Désagréable et froide avec lui. Maintenant il savait. Elle baissa les yeux, ne sachant pas comment il allait réagir face à ses déclarations.
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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyDim 18 Déc - 20:51

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C’est vrai, Samuel n’a jamais été fort. Sa faiblesse ? Juliet tout simplement. Les problèmes qu’il avait avec ses parents étaient minimes contrairement au problème qu’il avait avec la jeune femme. A ses yeux, aucune comparaison n’était possible. Elle était la clé de son bonheur mais apparemment, il ne pouvait pas accéder à cette source de joie tant qu’elle ne serait pas avec lui. Il y a quelques années, le jeune homme n’avait pas compris pourquoi elle était partie. Il en avait souffert. De plus, elle l’esquivait à chaque fois qu’il essayait de la voir. A force de jouer à ce jeu, qui ne dur que quelques jours, Sam en avait déduit qu’il était inutile d’insister davantage, ne voulant pas souffrir plus que cela. Il avait même demandé à Caleb pourquoi la jeune sœur l’évitait. L’amour qu’il éprouvait pour Juliet-Rose se voyait énormément et le frère de la belle l’avait remarqué. Bien sur, en tant que frère il était protecteur mais lorsqu’il avait compris ce que son meilleur ami ressentait pour elle, il émit un sourire. Alors, après aucune explication, aucune réponse de la part de Caleb, Samuel partit et quitta la ville. Tout tournait autour de la psychologue. « Peut être que oui ! » avoua-t-il avec un sourire tout aussi charmant et involontaire. Le jeune homme ne s’en rendait pas compte mais il arrivait à charmer les femmes avec son sourire ravageur. Pourtant, il n’essayait pas de les draguer loin de là ; mais naturellement, elles venaient à lui. Il avait eu plusieurs aventures avec d’autres femmes. Il tentait de l’oublier, celle qu’il avait pourtant choisit. L’élu de son cœur. Mais en vain, il n’y arrivait, alors il décida d’arrêter ce petit cirque. Il était « célibataire » depuis 2 ans. On peut dire ça comme cela puisque ses relations ne duraient guère trois semaines. Il se lassait très vite de ses « conquêtes ». Alors qu’avec la demoiselle Campbell, il ne s’ennuyait jamais. Les chamailleries, les conneries, les rigolades, chaque moment passé avec elle était unique. Et puis, elle était comme un livre ouvert. On pouvait desceller ses émotions sans difficulté. Le meilleur moment pour lui, c’était quand il faisait péter les plombs de Juliet, c’était sympa pour lui de la voir rouge de colère. Elle essayait toujours tant bien que mal de les cacher mais sans succès ; enfin avec M. Lockwood. « Tu veux montrer que tu es forte mais tu es fragiles Juliet, c’est ta nature. ». Samuel aimait son métier et ne regrettait pas de l’avoir choisit. Il voulait défendre les victimes et emprisonner les détraqués, les assassins, il ne voulait que cela. En voyant tous les films et séries qu’il avait décidé cela, c’était les éléments déclencheur de son choix. Il avait réussit presque toutes ses affaires avec succès. Il était apprécié de la plupart des autres avocats mais était craint par certains à cause de son franc parlé. Il était trop direct et disait toujours ce qu’il pensait. Juliet aussi avait l’air une passionnée de son boulot, ses yeux brillaient lorsqu’elle en parlait. L’avocat l’avait écouté attentivement comme s’il écoutait un client parler. Mais une fois qu’elle eut finit, après un sourire de sa part, il reprit son sérieux. Son regard était profond. Ensuite, il lui posa une seule question, pourquoi était-elle partie ? Juliet changea immédiatement d’expression et partie en direction de la cuisine pour faire du café, encore une excuse pensa-t-il ; malheureusement pour elle, le jeune homme était déterminé à savoir la vérité. Il ne la laisserait pas s’échapper une seconde fois.

Il la suivit, puis l’attrapa par la main afin qu’elle soit face à lui. Elle retira la sienne et se blottit les bras comme pour se protéger. Avait-elle peur de lui ? Bizarre comme situation pensait Samuel. Elle essayait de trouver une excuse et d’éviter le sujet. « Non ce n’est pas possible » Son simple regard suffisait comme réponse mais il insista avec les mots pour qu’elle puisse continuer. Après un moment de silence, la psy se lança. Une fois qu’elle eut finit de s’expliquer, on remarquait que le visage de Sam s’était renfermé. Comment avait-elle pu penser cela ? Il n’en croyait pas ses yeux, il était abasourdi. Il recula, secouant la tête de gauche à droite. Il s’assit sur une chaise haute près du plan de travail. Il mit ses mains sur son visage. Le bruit de sa respiration se faisait entendre mais aucun son de sa voix ne pouvait être détecté. Il réfléchissait, ça tournait dans sa tête. Il n’aurait cru qu’elle puisse penser ainsi. Il réussit à reprendre la parole. Il enleva ses mains et la regarda. Son regard reflétait la tristesse mais aussi la colère. « Comment as-tu pu croire ça ? Je n’aurais jamais pu agir ainsi envers toi…moi aussi j’étais amoureux de toi, te faire du mal c’était impossible. En plus, tu aurais pu venir m’expliquer cela, je me suis retrouvé comme un con à te voir alors que tu m’évitais ! » La colère s’était emparée de lui. Il n’avait pas su se contrôlé. Et puis, il n’en revenait toujours pas. « Cette nuit, signifiait tout pour moi Juliet !...et…tu sais quoi ? Le mot « fuir » c’est le seul mot que tu connais et que tu sais reproduire ! Mais arrête de fuir bon sang ! » Il se défoulait à croire que les années où il s’était tu le rattrapait. Néanmoins, Samuel avait appris la vérité même si elle était blessante pour lui. La seule chose qu’il pensa à ce moment c’était que Juliet ne le connaissait pas finalement.
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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyLun 19 Déc - 9:18

Samuel & Juliet
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Il y a des choses qu'on n'oublie pas ...

Décidément, cette journée prenait un drôle de tour. Déjà, elle ne s’attendait pas à ouvrir la porte et tomber nez à nez avec Samuel, et encore moins à ce qu’il lui somme de s’expliquer sur les raisons de son départ précipité lors de leur seule nuit passée ensemble. Elle avait mis du temps à se détendre et à commencer une discussion normale avec lui, et le voilà qui lui demandait de s’expliquer. Bien sûr, sa première réaction avait été de fuir vers la cuisine pour éviter le sujet. Mais cette fois, Samuel ne semblait pas décidé à la laisser s’en tirer comme ça.

* *
*
Pourtant, rien ne laisser présumer que les choses allaient se passer comme ça. Ils parlaient tranquillement, Juliet lui disant qu’elle était beaucoup moins forte que lui, faisant apparaître sur son visage un sourire charmant auquel Juliet n’était pas insensible. Il avait toujours été beau, et les filles craquaient toujours pour lui. Il y avait quelque chose en lui qui se dégageait, un je ne sais quoi qu’elle ne saurait expliquer, et même des années après, elle se rendait compte qu’elle ne pouvait lui résister. Il semblait d’accord avec elle, hochant la tête, avant de lui répondre :
« Tu veux montrer que tu es forte mais tu es fragiles Juliet, c’est ta nature. ». Juliet hocha la tête, il la connaissait tellement bien. Peu de gens la connaissaient aussi bien. Peu de gens savaient à quel point Juliet pouvait être sensible et fragile, et d’ailleurs, elle ne voulait pas que les autres le sachent. Sam, lui, avait réussi à percer l’armure qu’elle s’était forgée pour se protéger. L’abandon de sa mère l’avait laissée terriblement seule et démunie, et pourtant, pour son père, et pour sa petite sœur, elle avait tenu bon. Elle avait gardé la tête haute et s’était jurée d’être le soutien, le repère de sa jolie petite Emily.

« Tu as raison, j’essaie toujours de montrer au monde entier que rien ne peut m’atteindre, mais tu sais mieux que personne à quel point c’est faux. Je suis fragile, je l’ai toujours été, et je déteste ça. Je déteste le fait qu’on puisse me faire du mal si facilement, alors c’est pour ça que je fais semblant d’être si forte. Et pour être honnête, je fais semblant plutôt bien, puisque personne sauf toi ne connaît mon petit côté fragile.»

Elle lui sourit, un sourire sincère, contente finalement de se trouver auprès de lui. Elle se sentait plus à l’aise, plus détendue, et lui parla de son boulot. Elle était curieuse de savoir ce qu’il était devenu. Il semblait passionné par ce qu’il faisait, comme elle, et chacun leur tour, ils évoquèrent leur métier, et leur fierté d’être ce qu’ils étaient aujourd’hui. Tout se passait bien …

* *
*
« Non ce n’est pas possible » Son regard était ferme. Il était décidé à avoir sa réponse, et elle savait qu’elle aurait beau cherché des excuses pour ne pas lui répondre, il ne la laisserait pas s’en tirer comme ça. Pas cette fois. Alors, elle se dit qu’il était peut-être temps d’arrêter de fuir comme ça, et de lui dire enfin la vérité. De lui avouer enfin ce qu’elle ressentait. Et c’est ce qu’elle fit. Elle lui avoua tout ce qu’elle avait au fond de son cœur depuis des années sans jamais oser en parler. Elle lui avoua la peur qu’elle avait eu de souffrir, la crainte secrète qu’il l’abandonne ou qu’elle ne soit rien d’autre qu’une passade de plus dans sa vie. Elle était gênée, mais pourtant à mesure que les mots sortaient de sa bouche, elle se sentait soulagée. Lorsqu’elle eut enfin fini, elle releva le regard sur lui, et vit alors son visage changer. Il semblait sous le choc de ce qu’elle venait de lui dire. Il semblait blessé, en colère. Son visage était devenu comme un masque. Il recula, secouant la tête, avant de s’asseoir sur un des tabourets, mettant la tête entre ses mains. Juliet s’approcha, et posa les mains sur son dos comme pour le consoler.

« Sam … S’il te plaît, parle-moi, dis quelque chose.»

Son silence était pire que tout. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Il finit par tourner son visage vers elle, et dans ses yeux, elle pouvait y lire la colère. Elle baissa alors le regard, se sentant désolée. Désolée d’avoir fui il y a quelques années. Désolée d’avoir du lui dire les choses comme ça, qu’il les prenne de cette manière. « Comment as-tu pu croire ça ? Je n’aurais jamais pu agir ainsi envers toi…moi aussi j’étais amoureux de toi, te faire du mal c’était impossible. En plus, tu aurais pu venir m’expliquer cela, je me suis retrouvé comme un con à te voir alors que tu m’évitais ! » Il était furieux, vraiment. Elle voulait parler, lui dire de se calmer, qu’ils pouvaient parler de tout ça tranquillement, mais il n’avait pas fini : « Cette nuit, signifiait tout pour moi Juliet !...et…tu sais quoi ? Le mot « fuir » c’est le seul mot que tu connais et que tu sais reproduire ! Mais arrête de fuir bon sang ! » Elle se sentait complètement abasourdie. Elle n’aurait jamais imaginé que cette nuit comptait pour lui. Bien sûr, elle savait qu’il la considérait autrement après l’hôpital, qu’il l’appréciait vraiment, mais elle n’aurait jamais pensé qu’il pouvait être … amoureux. Ressentir les mêmes choses qu’elle. Elle se sentit encore plus mal. Dire qu’elle l’avait fui de peur de souffrir, et qu’au final elle avait souffert de s’éloigner de lui, mais que lui aussi avait souffert. Finalement, dans toute cette histoire, elle avait agi stupidement, provoquant leur douleur à tous les deux. Alors qu’ils auraient pu être heureux. Elle laissa aller sa tête contre son dos musclé, sans vraiment savoir pourquoi, ni même s’il n’allait pas la repousser.

« Je m’en veux tellement. Je ne pensais pas que ça te ferait souffrir de me voir fuir comme ça. Je te jure que si j’avais eu la moindre petite idée que je te faisais du mal, je ne serais pas partie comme ça … Le pire dans tout ça, c’est que j’ai fui pour ne pas souffrir, mais tous les jours, je souffrais de ton absence. Tu me manquais. Ne penses pas que c’était facile pour moi, Sam. »

Juliet se recula, et se posta devant lui pour le regarder, pour croiser son regard. Elle aurait voulu le prendre dans ses bras, mais elle n’osait pas. Après tout, le temps avait passé, et il était furieux contre elle. Il l’aurait sûrement repoussé.

« Mais tu as raison sur une chose, je ne sais faire que ça, fuir. Sans cesse. Encore aujourd’hui, j’ai voulu fuir quand je t’ai revu. Et c’est stupide. C’est totalement immature de ma part, je le sais. Mais, c’est juste que à chaque fois que je te vois … Ca me trouble.»

Elle n’avait pas voulu en dire plus, ne voulant pas qu’il soit encore plus en colère. Elle se posa sur le tabouret à côté de lui, et soupira, en attendant qu’il veuille bien lui parler. Même si c’était pour lui hurler dessus, pour se mettre en colère contre elle. Elle savait qu’elle ne méritait que ça. Elle avait agi stupidement, et le pire dans cette histoire, c’est qu’elle avait tout gâché. Il l’aimait, et si elle n’avait pas eu peur, elle aurait pu être heureuse avec lui.
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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyLun 19 Déc - 21:37

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Le côté fragile de Juliet charmait le bel homme ; elle avait su, au cours du temps, se dévoiler naturellement à lui. Quand ils se sont connus, les chamailleries dominaient par-dessus tout, l’ambiance qui régnait dans la maison des Campbell était créée par ces deux là qui se disputaient sans arrêt. Parfois, ils se criaient dessus, la jeune femme courait derrière Samuel, puis tout d’un coup, ils s’arrêtaient et rigolaient en même temps que les autres membres de la famille et quelques secondes après, ils se stoppaient en même temps et reprenaient sérieusement leur gaminerie. C’était amusant pour tout le monde, on ne pouvait pas les changer ces deux là. Ensuite, quand est survenu l’accident de Caleb, son meilleur ami avait été là pour toute la famille. Il les avait consolés et s’était montré fort. Il n’avait pas échoué à son rôle et les femmes de la famille s’étaient senties mieux. C’était une preuve d’amour. M. Lockwood faisait bel et bien parti de la famille. Concernant Juliet et le solitaire, leur lien avait changé et ils s’étaient rapprochés. C’était à partir de ce moment qu’il avait compris qu’elle était fragile, une perle dont il fallait prendre soin ; alors qu’avant, elle ne laissait pas paraître cette sensibilité mais surtout cette fragilité qui habitait en elle. Il avait constaté qu’elle essayait éperdument de l’enfouir au plus profond d’elle-même mais, on n’échappe pas à sa nature car elle nous rattrape au galop. « Tu es ce que tu es Juliet ! Arrête de faire semblant car ce petit jeu te rattrapera, enfin à mon avis. » Après lui avoir dit ce petit conseil, l’avocat parla de son métier. C’était un passionné et il ne regrettait pas de l’avoir choisit. Il vivait pour et il se sentait bien. Voici une autre des raisons pour laquelle il n’avait pas de relation sérieuse, le travail c’était sa vie. Il travaillait constamment, sa relâche. Les vacances, il pouvait bien s’en passer. Ses collègues se demandaient de temps à autre comment il faisait. Il faut avouer que son côté solitaire était la raison. Il n’avait pas besoin de sortir, du moment qu’il était seul, tout allait bien.[…]

Qui aurait cru que Samuel s’arrêterait devant la maison de Juliet, qui aurait cru qu’il finirait par lui demander la raison de son départ d’il y a quelques années et surtout qui aurait cru que la blessante vérité finirait par détruire le jeune homme. Surement personne. Finalement avait-il bien fait de la revoir ? Avait-il bien fait de revenir à LA, puisqu’elle est une des principales raison de son retour ? Sincèrement, il ne savait plus trop quoi penser. Il en avait marre de jouer au chat et la souris, de courir derrière Juliet sans arrêt, il estimait que ce jeu devait se terminer parce que sinon il quitterait cette ville et n’y reviendrait plus. De nature solitaire, il s’avouait en ce moment qu’il devait peut être finir ses jours seuls, c'est-à-dire sans pouvoir fonder sa propre famille. Mis à part, Sam ne serait jamais seul car Caleb était comme son frère et il sera toujours là pour en cas de soucis et vice versa. Tel devait être son destin. Il n’avait surement pas droit au bonheur lui aussi. Samuel avait les mains sur le visage comme lorsqu’il était étudiant lors de ses révisions. Il avait toujours été énervé, tendu dans cette période ; et bien là, c’était la même chose. Il se disait désespérément que c’était faux, que ce ne pouvait pas être la raison de son départ. Il sentit la chaleur d’une paire de main se poser sur ses épaules. Il ne réagît pas face à ce geste de consolation. Lui, il n’avait pas besoin de se faire consoler, la seule qu’il espérait c’était de partir. Loin. Très loin. Il était tellement abasourdi, que le silence s’était installé, pesant lourdement dans la cuisine. Elle voulait qu’il lui dise quelque chose, mais que pouvait-il lui dire après ce qu’il venait d’entendre : « bon bah je te pardonne…oublie c’est du passé… ». Non il ne pouvait pas dire cela puisque l’acte qu’elle avait commis ce soir là avait été douloureux pour lui. Il se retourna afin de la voir droit dans les yeux. Juliet baissa son regard ce qui accentua la colère de Samuel. Il lui avoua ce qu’il avait sur le cœur et un regard surpris s’imprégna su visage de la psychologue à croire qu’elle était étonnée qu’il puisse l’aimer et que cette nuit soit importante à ses yeux. Elle s’appuya sur le dos du jeune homme mais celui-ci s’écarta, dégoûté. « Ne me touche pas s’il te plaît. ». Lui aussi l’évitait maintenant préférant se calmer avant, de peur de dire quelque chose de mal. Elle essayait de s’excuser, elle continuait à s’expliquer mais si seulement elle savait que cela ne servait à rien car la fureur était telle qu’un mal de crâne s’était immiscé dans la tête de l’avocat. Ce qu’elle disait était pitoyable pour lui, ainsi il répliqua. « Mais Juliet arrête de croire que tout le monde te veut du mal ! Caleb et Emily t’aiment et ils ne t’abandonneront jamais, tes parents t’aimeront toujours quoi qu’il arrive, qu’il soit mort ou vivant, qu’il soit loin ou près de toi. Tout n’est pas mauvais sur Terre. Oui, il arrive qu’on puisse souffrir à cause de certaines choses mais au contraire, ces expériences nous forgent et on en sort plus fort. Tu ne veux pas affronter ce qui t’entourent, tu ne vois pas la réalité telle qu’elle est. Ne te renferme pas car tes proches peuvent en souffrir, moi j’en ai souffert. C’est de l’égoïsme Juliet. ». Les mots s’étaient écoulés comme une rivière qui s’agitait progressivement à cause des crues. Samuel ne s’était pas inclus dans son discours. Il avait eu un doute, puis, s’était résigné au dernier mot. Et puis, il ne savait si elle avait quelqu’un dans sa vie à présent. Il ne s’avança pas lorsqu’elle tendit ses bras. Il ne voulait pas d’étreinte. Pourquoi était-il tombé amoureux d’une femme si compliquée ? Il aurait très bien pu rencontrer une jeune femme moins fragile, qui ne fuyait pas à chaque fois que la situation se compliquait. Il y avait plein de femmes sur terre et il a fallu qu’il choisisse Juliet-Rose, la sœur de son meilleur ami. En plus, au départ, il s’était dit qu’être amoureux de la sœur de son meilleur pote était une mauvaise idée mais il au final il avait décidé de la voir quand même car il l’aimait. « Tu ne sais pas ce qu’est l’Amour Juliet. Quand on est amoureux on se dit presque tout, les doutes, les craintes et toi tu n’as pas su le faire, tu as fuis comme à ton habitude. Tu aurais pu venir et me demander : « Ah tient Sam, tu m’aimes vraiment ou pas ? », bien sur d’une autre tournure, avec timidité ou peur mais je t’aurais répondu franchement…en plus…le lendemain de notre superbe nuit qui a été gâché par ta faute, j’allais te demander à sortir. Mais il se trouve que je n’en avais pas eu l’occasion, car cette personne n’était pas présente dans ma chambre ! ». Il fut assez dur sur ses paroles qu’il pensait du fond du cœur bien sur. Il n’avait pas mâché ses mots. Il savait qu’il avait fait du mal à Juliet en disant cela mais il fallait que ça sorte. Il rajouta quelque chose par la suite. « Je te trouble et bien toi tu me rends fou !! Je ne sais plus quoi penser de toi, entre jouer au chat et à la souris et la vérité sur les raisons de ton départ, j’en suis cloué et déçu surtout !! ». Sa respiration était saccadé tellement les émotions s’emparaient de lui et le contrôlaient. C’était la première depuis sa dernière dispute avec ses parents qu’il n’arrivait pas à se contrôler. Il en fut lui-même surpris mais ne laissa pas paraître son étonnement.
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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyJeu 22 Déc - 9:16

Samuel & Juliet
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Il y a des choses qu'on n'oublie pas ...

Samuel avait toujours été le seul à voir la fragilité que Juliet s’efforçait si bien de cacher. Certes, il lui avait fallu du temps pour apprendre à la connaître vraiment, mais une fois qu’elle s’était sentie en confiance avec lui, elle s’était dévoilée spontanément, n’ayant plus peur de lui montrer que son côté de fille forte n’était surtout qu’une carapace qu’elle s’était créée volontairement au cours des années passées pour éviter de souffrir. Mais rapidement, elle avait eu peur qu’il se serve de sa faiblesse contre elle, alors elle avait fui. Sans même essayer de comprendre ce qu’il pouvait ressentir pour elle, elle avait préféré s’éloigner de lui. C’était son mode de fonctionnement. Plutôt que de prendre le risque de souffrir, de trop s’attacher, elle préférait elle-même provoquer les ruptures ou l’éloignement. Quitte à le regretter après. Car combien de fois s’en était-elle voulu de s’être éloignée de Sam ? Combien de fois s’était-elle demandée ce qu’il se serait passé si elle n’avait pas été aussi lâche ? Et toutes ses questions resteraient sans aucun doute sans réponse. C’était ça le pire au final. Regretter. Parce qu’il était trop tard pour revenir en arrière et refaire les choses d’une autre manière. Il fallait juste accepter les choses comme elles étaient en l’état actuel. Mais Juliet s’en voulait beaucoup, et encore plus maintenant qu’il se trouvait devant elle. Et parler de sa fragilité lui rappelait justement à quel point elle faisait tout pour que personne ne se doute de sa sensibilité. Elle aurait aimé que Samuel ne sache pas à quel point elle pouvait être fragile, mais maintenant il en savait trop sur elle. Il la connaissait bien mieux que beaucoup de personnes proches d’elle, et c’était étonnant. Elle se rappelait encore la surprise de Caleb, à son réveil, en les voyant tous les deux discutant et riant tellement, qu’ils n’avaient pas remarqué que leur cher Caleb avait ouvert les yeux. Il avait quitté en tombant dans le coma deux personnes toujours en conflit, toujours en train de se taquiner mais sans jamais vraiment se parler, et il retrouvait en ouvrant les yeux deux personnes qui semblaient vraiment proches. Mais ça n’avait pas duré. Juliet avait préféré fuir, et laisser les choses redevenir ce qu’elles étaient. Caleb l’avait beaucoup engueulée, elle s’en souvenait encore. Il ne comprenait pas pourquoi elle n’était pas plus sympa avec Sam après tout ce qu’ils avaient traversé ensemble. Elle n’avait pas su lui répondre. Lui avouer qu’elle craquait pour lui ? Pas question, elle n’avait pas envie qu’il lâche l’info au principal intéressée. Alors, elle lui avait dit que de toute façon, ils n’arrivaient pas à s’entendre, et que c’était comme ça. Point barre. Fin de la discussion. Son ton sec n’avait pas donné envie à Caleb l’envie de poursuivre la conversation, et il ne lui en avait jamais reparlé, sentant que le sujet « Samuel » était un sujet tabou. D’ailleurs, la vois de Samuel la sortit de ses pensées, la ramenant sur terre : « Tu es ce que tu es Juliet ! Arrête de faire semblant car ce petit jeu te rattrapera, enfin à mon avis. » Elle le regarda, et hocha la tête, bien d’accord avec lui sur ce point. Elle avait beau essayé de fuir ce qu’elle était parfois, ça finissait toujours par lui revenir en pleine face. On ne pouvait pas changer qui on était. Parfois, on pouvait estomper quelques défauts, rehausser ses qualités, mais on ne pouvait pas changer, et Juliet le savait. Sa fragilité venait de l’abandon de sa mère. Même si elle avait 12 ans, voir sa mère partir sans un regard et se désintéresser totalement d’elle et d’Emily l’avait détruite. Bien sûr, pour sa petite sœur, elle avait tenu à être forte, et c’est à ce moment qu’elle avait pris conscience que cacher ses douleurs étaient mieux. Son père était déjà assez malheureux comme ça pour devoir gérer en plus la tristesse de ses filles. Alors, Juliet avait pris sur elle pour être là pour sa sœur. Elle voulait devenir le modèle dont elle avait besoin pour grandir. Elle ne voulait pas que son adorable petite sœur souffre trop du départ de sa mère, mais malheureusement ça avait été le cas, et malgré tout l’amour que Juliet avait pu lui donner, ça n’avait pas été suffisant. « Oui, je sais … On ne peut pas renier qui on est. Notre nature finit toujours par nous rattraper. Et il y a certains moments où je n’arrive plus à cacher ma fragilité. Tu le sais mieux que personne de toute façon … » Elle faisait allusion à cette période où Caleb était à l’hôpital. Juliet tentait d’être forte, de ne pas montrer sa peine. Elle voulait être là pour sa famille. Et un jour où elle était seule avec Caleb, elle avait craqué, laissant couler les larmes qu’elle retenait depuis trop longtemps. Elle pleurait pour lui, mais aussi pour sa mère partie. Les brèches avaient rompu … Et Sam l’avait surprise à ce moment-là. Sans un mot, il s’était assis près d’elle et l’avait serré contre lui. C’est à ce moment que Juliet avait commencé à se reposer sur lui. Pouvoir parler librement de ce qu’on ressent sans avoir peur que la personne qui nous écoute nous juge n’a pas de prix. Et les deux semblaient s’être bien trouvés. Ils avaient toujours quelque chose à se dire, et avaient beaucoup parlé de leurs souffrances passées. Ca aurait pu continuer si Juliet n’avait pas brisé tout ça … Ils finirent par changer de sujet, évoquant leur boulot. Sujet moins dangereux, où Juliet pouvait enfin se détendre. Parler de son métier elle adorait ça, elle aurait pu en discuter pendant des heures, et Sam semblait aussi passionné. Sauf qu’il n’avait pas l’air d’avoir envie de parler boulot, mais plutôt d’obtenir des réponses. La question qu’il lâcha après que Juliet lui ait parlé de son métier la laissa abasourdie, sans voix. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il remue tout ça, à ce qu’il évoque même le sujet. Son premier réflexe fut de fuir, bien entendu. Voulant s’échapper dans la cuisine sous un vulgaire prétexte, elle fut vite rattrapée par Sam. Cette fois, il ne voulait pas laisser les choses comme ça. Il ne voulait plus accepter ses éternelles fuites. Alors, elle n’avait plus le choix. Elle devait lui dire la vérité. Elle aurait pu trouver un mensonge, lui dire la première chose qui lui passait par la tête, mais elle en avait marre de fuir sans arrêt, de mentir. Et puis, il avait le droit à la vérité. Elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle était partie parce qu’elle se fichait de lui, non. Parce que c’était tout le contraire. Alors, elle lui parla, lui avoua tous les sentiments qui l’avaient traversé à l’époque, les craintes qu’elle avait eu. Tout. Et ses aveux surprirent Samuel. Il semblait bouleversé, et il s’assit sur un des tabourets, posant sa tête entre ses mains. Il resta un moment comme ça, et elle posa ses mains dans son dos comme pour l’apaiser. Elle voulait le calmer, elle ne voulait pas qu’il se taise, non. Elle le supplia de lui parler, ce qu’il fit laissant échapper sa colère. Il lui en voulait énormément, et semblait blessé qu’elle ait pu penser ça de lui. Qu’elle en soit venue à le fuir pour ne pas souffrir. Se sentant mal, elle baissa les yeux, et s’excusa. Pour son attitude, mais aussi pour avoir cru ça de lui. Elle s’appuya contre son dos, mais il s’écarta, se retournant vers elle, le visage durci par la colère et la souffrance. « Ne me touche pas s’il te plaît. ». Il lui avait craché ça au visage, et Juliet sentit une douleur à l’intérieur d’elle. Il la détestait maintenant … Déjà qu’il devait la détester lorsqu’il s’était rendu compte qu’elle n’était plus là, à son réveil … Mais, là, c’était pire. Il lui en voulait d’avoir pris cette décision qui les avait fait souffrir tous les deux, surtout lui. Il lui en voulait de toutes ses années où des dizaines de questions le hantaient sans qu’il puisse en trouver la réponse. Et plus elle tentait de se justifier, et plus il semblait en colère. « Mais Juliet arrête de croire que tout le monde te veut du mal ! Caleb et Emily t’aiment et ils ne t’abandonneront jamais, tes parents t’aimeront toujours quoi qu’il arrive, qu’il soit mort ou vivant, qu’il soit loin ou près de toi. Tout n’est pas mauvais sur Terre. Oui, il arrive qu’on puisse souffrir à cause de certaines choses mais au contraire, ces expériences nous forgent et on en sort plus fort. Tu ne veux pas affronter ce qui t’entourent, tu ne vois pas la réalité telle qu’elle est. Ne te renferme pas car tes proches peuvent en souffrir, moi j’en ai souffert. C’est de l’égoïsme Juliet. ». Elle sentit les larmes lui venir aux yeux, et retint un sanglot. Elle se recula un peu, comme si ses mots étaient des balles qui venaient de la toucher en plein cœur. Le pire dans tout ça, c’est qu’il avait raison. Elle passait son temps à avoir peur qu’on la blesse, et en faisant ça, elle faisait souffrir des gens. Des gens qu’elle aimait qui plus est. Comme lui … Comme son père parfois. Elle releva le regard vers lui, les yeux brillants, laissant apparaître alors sa tristesse, ne voulant plus baisser les yeux devant lui et se cacher. Fuir encore. « Je sais tout ça, Samuel. Je sais que j’ai tendance à me renfermer dès qu’une situation m’effraie. Je sais que je passe plus de temps à fuir qu’à affronter la vie. Mais, je suis comme ça. J’ai peur de souffrir alors je préfère fuir. Je sais que c’est égoïste de ma part, et que parfois ça peut blesser les gens que j’aime, et qui m’aime aussi, mais je n’arrive pas à faire autrement. J’ai essayé, Sam, je te jure. J’aurais voulu avoir le courage de ne pas te fuir. J’aurais voulu rester près de toi mais j’avais peur. Et je sais que ce n’est pas une excuse. J’aurais dû essayer au moins, mais je ne peux pas revenir en arrière. Crois-moi, j’aimerais vraiment refaire les choses autrement, mais je ne peux pas. Je peux juste te demander pardon, encore et encore, pour le mal que je t’ai fait. Que je nous ai fait.» Sa tirade avait eu raison de sa force, et les larmes coulaient maintenant sur ses joues. Elle les chassa d’un geste de la main, et regarda l’homme qui la troublait tellement, qui lui faisait du mal au moindre mot de travers mais qui pouvait la rendre plus heureuse que jamais. Elle l’avait aimé. Tellement fort. Et les sentiments étaient toujours là. Parce qu’elle avait beau l’avoir fui lui, elle n’avait pas réussi à le chasser complétement de son esprit. L’amour est parfois tellement compliqué. Elle espérait qu’il se radoucisse mais il avait trop de choses sur le cœur, trop de choses à lui dire, trop de choses à régler avec elle. « Tu ne sais pas ce qu’est l’Amour Juliet. Quand on est amoureux on se dit presque tout, les doutes, les craintes et toi tu n’as pas su le faire, tu as fuis comme à ton habitude. Tu aurais pu venir et me demander : « Ah tient Sam, tu m’aimes vraiment ou pas ? », bien sur d’une autre tournure, avec timidité ou peur mais je t’aurais répondu franchement…en plus…le lendemain de notre superbe nuit qui a été gâché par ta faute, j’allais te demander à sortir. Mais il se trouve que je n’en avais pas eu l’occasion, car cette personne n’était pas présente dans ma chambre ! » Il était dur avec elle mais elle savait qu’elle le méritait. Elle avait agi comme une idiote et briser avant même qu’elle ne commence une belle histoire d’amour. Ils auraient été heureux tous les deux, elle n’avait aucun doute là-dessus. Sam pouvait la rendre heureuse, l’adoucir et l’apaiser mieux que personne. Seul lui avait cet effet là sur elle. Maintenant qu’il lui disait tout ça, elle se rendait compte à quel point elle avait eu tort de fuir. « Je suis désolée … Je n’aurais pas dû partir après cette nuit-là. J’aurais dû rester. Au moins pour qu’on en discute. Qu’on puisse savoir ce que ça représentait pour nous. Mais comme tu l’as si bien dit, j’ai préféré fuir. Et je m’en veux … Encore plus maintenant que je sais que tu voulais vraiment construire quelque chose avec moi … J’ai agi comme une idiote, et je ne pourrais jamais me pardonner d’avoir tout gâché … » Elle se sentait vraiment mal, et la colère de Sam n’arrangeait rien. Bien sûr, elle devait s’y attendre. Comment aurait-il pu réagir autrement ? Elle avait agi de telle sorte que les deux avaient souffert et il ne pouvait que lui en vouloir … Elle continua de se justifier, lui avouant qu’il la troublait, même si elle savait que ça ne le calmerait pas plus que ses précédentes justifications. « Je te trouble et bien toi tu me rends fou !! Je ne sais plus quoi penser de toi, entre jouer au chat et à la souris et la vérité sur les raisons de ton départ, j’en suis cloué et déçu surtout !! » Sa colère ne semblait pas diminuer, et Juliet soupira. Elle ne savait plus quoi lui dire pour le calmer, pour qu’il se radoucisse, au moins un peu. Certes, il avait raison de lui en vouloir, mais elle aussi avait souffert dans l’histoire. Elle l’avait perdu. Et par sa faute. Et elle allait devoir vivre avec ça. C’était suffisamment dur à accepter comme ça … « Sam, je suis toujours la même. Sauf que maintenant tu sais la vérité sur ma fuite … Je ne veux pas que tu sois déçu. En colère, oui. Je comprends. Mais, je ne veux pas te décevoir. Je sais que je t’ai déjà déçu. A chaque fois que j’ai fui, je t’ai déçu … Mais, je veux arrêter de te décevoir.» Elle s’approcha de lui mais sans faire de geste vers lui ne voulant pas le brusquer ou le forcer à faire un geste vers elle. Elle ne voulait pas qu’il se sente obligé de la consoler, ou de la prendre dans ses bras. D’ailleurs, il était sûrement trop furieux pour ça. Il devait plus avoir envie de l’étrangler que de la consoler. « Tu crois qu’un jour, tu pourras me pardonner ? » Cette question lui tenait à cœur. Elle se doutait qu’elle l’avait perdu pour de bon, mais elle avait besoin de l’entendre … Elle espérait pourtant au fond d’elle qu’un jour, il finirait par lui pardonner et qu’ils pourraient apprendre à se redécouvrir …
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MessageSujet: Re: So, you never really found your way   So, you never really found your way EmptyLun 26 Déc - 20:45

So, you never really found your way 111209092547695976





Samuel était en pleine crise de colère, tout ça à cause de Juliet. Il venait d’apprendre les raisons de son départ après qu’ils aient passé une superbe nuit. Il n’arrivait toujours pas à croire qu’elle avait pu lui faire ça. Il était dégoûté et ne savait plus quoi penser d’elle. La seule chose voulait faire à ce moment, c’était de partir. Très loin. Qu’avait-il fait pour mériter ces dures épreuves dont il devait faire face ? Juliet avait décidé d’elle-même que ce serait mieux de partir pour ne pas souffrir. Si elle avait pris le temps d’en parler avec lui, elle aurait su qu’il était fou amoureux d’elle et qu’il voulait construire quelque chose avec elle. Rien de tout cela ne serait arrivé si elle n’avait pas commis cette erreur. La souffrance que Samuel avait dû subir n’aurait jamais existé et il au lieu de cela, le bonheur aurait fait place dans son cœur fragile. Il s’était senti faible à l’égard de cet acte inattendu et blessant. Partir loin d’elle il y a quelques années, avait été la bonne solution, mais maintenant, il voulait revenir à LA et faire sa vie. S’éloigner de Juliet lui avait fait en quelque sorte du bien car il avait essayé de l’oublier et il avait tenté de se rendre plus fort. Les premiers avait été dure pour lui mais il avait réussit à surmonter cette faiblesse malgré le fait qu’il pensait toujours à elle. Le mental joue beaucoup sur l’humain finalement. C’est à partir de ce moment qu’on se rend compte aussi qu’une personne peut affecter psychologiquement sur quelqu’un. La jeune femme avait affecté et avait semé le trouble dans l’esprit de Samuel ; tentant désespérément de la faire sortir. Par chance, ces problèmes sentimentaux ne faisaient pas impact sur son travail scolaire. Il avait toujours su séparer sa vie privée et son travail ce qui lui avait facilité la tâche lorsqu’il était rentré dans le monde du travail, après ses études. Il était devenu un bel avocat, digne de ce nom, compétent et sensationnel.
Il était tellement énervé qu’il avait demandé à Juliet de ne pas le toucher. S’en était trop pour lui or, il ne regrettait pas de lui avoir posé la question. Comme ça, il savait au moins la triste vérité et était tombé comme le jugement dernier. Elle reconnaissait ses tords et en souffrait aussi. Pourtant la victime dans toute cette histoire, c’était Samuel. Elle lui avait brisé le cœur par son geste. Après cette nuit là, pendant ses études, lorsqu’il sortait avec certaines filles, il s’était en quelque sorte amusé à faire pareil pour voir si elles ressentaient la même chose qu’il avait pu vivre. Généralement, elles avaient eu le même comportement que lui sauf qu’elles avaient rajouté qu’il n’était qu’un « salaud de première ». Quand il entendait cela, un sourire sur ses lèvres apparaissait signe qu’il leur avait fait du mal. D’une part, ce comportement irrespectueux qu’il avait, le soulageait. Il avait agit sur pas mal de filles.
Elle s’en voulait atrocement, la jeune femme qui lui faisait face, mais il s’en moquait complètement, toujours en colère contre elle, il n’était pas prêt à se calmer. Dure réalité qu’il devait pourtant accepté. C’était fait et rien y personne ne pouvait y changer quoi que ce soit. Elle ne voulait qu’il soit déçu mais c’était trop tard. Trop pour se faire pardonner, trop tard pour dire milles excuses qui ne valent plus rien aux yeux de Samuel. Il était simplement trop tard. « Ce n’est plus la peine Juliet. Tu m’as déjà déçu » dit-il avec dégoût. Il n’arrivait pas encore à accepter la véracité ardue qu’elle avait pu prononcer quelques instants plutôt. Elle lui demanda par la suite si un jour, elle pourrait se faire. En entendant cette question, un rire nerveux s’échappa de la bouche de Locwood, surpris tout de même de la phrase dite. Il n’en croyait pas ses yeux. Elle voulait qu’il lui pardonne. On dit que parfois, il faut savoir pardonner mais pouvait-il le faire ? Après, il le pouvait et avancer de l’avant. Son avenir changerait peut être et il pourrait connaître enfin le bonheur. Il pourrait rediscuter comme avant avec elle. C’était une bonne idée, pourquoi pas. Mais ce fut tout le contraire que Samuel pensa. « Te pardonner ? Mais il est hors de question !! J’ai trop souffert pour que je puisse te pardonner Juliet. Ce que tu me demandes est au dessus de mes forces. Ce serait faire appel à tous les éléments de la Terre, à demander un miracle à Dieu ! ». Aïe ! Il avait été fort sur ce coup là. En plus, il avait dit cela tout en mettant un sourire sur ses lèvres. Il ne pouvait pas. Il n’en était pas capable pour l’instant, c’était trop dur. Une sorte de guerre était déclarée. Il allait redevenir l’ancien Samuel, celui du tout début, celui qui n’aimait pas Juliet et qui se chamaillait sans cesse avec elle. Il voulait passer à autre chose, il ne voulait plus l’aimer. Alors il voulait être à nouveau le Samuel avant l’accident de Caleb. Il était décidé. Il recula doucement et finît par dire à Juliet. « Navré de te le dire, mais tes excuses tu peux les garder. Et je connais la sortie, pas la peine de me raccompagner. Au revoir Juliet. » Il partît en direction de la porte et la ferme derrière lui. Il rentra dans sa voiture et roula à tout vitesse, tellement la colère faisait rage en lui. Il tourna lors de l’intersection et se gara sur le côté. Sa respiration était saccadée, son pouls s’accélérait. Ce n’était pas bon de conduire énervé, il pouvait faire un accident, il en était conscient. Il frappa violemment son volant. Cherchant un moyen de se défouler. Il mît sa musique à fond et respira profondément. Quelques minutes plus tard, il partît, et rentra chez lui.




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