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 I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian

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David L. Winchester
David L. Winchester

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MessageSujet: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptyDim 30 Nov - 12:03









 I wanna lay down with you
In a cabin in the woods.  
Julian & David


Emmitouflé dans nos manteaux de ski, bonnet descend jusque sur les oreilles et écharpe remontée jusque sur le nez, nous marchons dans la forêt.  Là où personne n’a encore marché et où la neige est encore immaculée. Seul quelques traces de biches ou de faisant sont présentes dans la neige. Peut-être même des lapins. Enfin, peu importe. Tout ce que je sais c’est que j’ai beau transpirer, je suis quand même gelé. Marché dans la neige haute qui, malgré les raquettes nous arrive aux genoux, c’est fatiguant. J’ai l’impression qu’on n’avance vraiment de rien. Mais je suis avec Julian et c’est le plus important.  Nous avons tous les deux notre journée de libre. A la base, nous voulions faire du chien de traineau –sport pour lequel je me suis réellement passionné depuis la dernière fois- mais au final nous avons décidé de nous promener simplement dans la forêt. On ne l’aurait pourtant pas fait si on avait écouté la météo avant.

Mais de toute manière la météo au Canada n’est pas très fiable et souvent très changeante. Enfin. Toujours est-il que nous nous retrouvons dans cette partie de la forêt qu’aucun de nous ne connais. La neige ici semble être plus dense et abondante que plus en aval. Ce qui peut paraître logique, vu qu’on est plus en hauteur et que personne ne passe par ici. Mais bref.

« Tu me crois si je te dit que ça sent la neige ?» demandais-je en levant mon regard vers le ciel. Celui-ci est blanc gris qui s’étend comme un voile jusqu’à l’horizon. L’air est frais  et sec.

J’attrape rapidement le bras de Julian et le tire derrière moi afin de sortir de la forêt. Nous nous engageons sur une clairière et je suis obligé de m’arrêter un instant, subjugué par la beauté qui s’offre du paysage qui s’offre à moi. Une large clairière remplie de neige, des sapins et autre arbres tout autour et au loin quelques petites montagnes dans le brouillard. Je souris « C’est ça le Canada. Exactement ça » disais-je en pointant la montagne du doigt « C’est vraiment comme ça que je me l’imaginais en venant ici » je me redresse et prend une profonde inspiration en me tournant vers Julian. Lui souriant je désigne l’autre bord de la clairière d’un coup de tête « On continue ?»




© Camaleón

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Julian M. McFarland
Julian M. McFarland

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MessageSujet: Re: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptyDim 30 Nov - 18:41


   
I wanna lay down with you
In a cabin in the woods.
Julian & David
Depuis quelques temps, je me plais à faire découvrir à David des activités canadiennes. Le genre de choses qui ont un goût différent dans ce pays-là. Comme le ski de fond, les chiens de traîneau, les raquettes... Même une simple randonnée n’est pas aussi « simple » que ça. Aujourd’hui, sachant que j’ai obtenu ma journée entière, nous décidons de nous balader dans la forêt, en raquettes étant donné la tonne de neige qui est tombée ces derniers jours. Du pur Canada, en plein hiver. C’est d’ailleurs pour ça que nous n’avons pu faire une sortie en chien de traîneau. J’ai bien remarqué que David aimait réellement ça. D’ailleurs je le verrais bien avec un husky à ses côtés. Bref. Le temps est plutôt gris, le ciel est assez bas, il fait froid. Mais ça, je ne crains pas. J’ai grandi dans ce pays, je l’ai déjà franchi de long en large avec la famille. La météo ne me fait pas plus peur que ça. Le seul risque serait d’être coincé dans une tempête de neige, ce qui n’a pas été annoncé.

Nous arrivons dans une partie de cette grande forêt qu’aucun de nous ne connait. Il vaudrait mieux faire demi-tour, tant que nous savons encore à peu près nous repérer. Ok, il n’y a sûrement que nos traces à des kilomètres à la ronde, mais même. En plus, il faut compter le retour, et je doute que nous tiendrons le coup s’il se met à neiger. David fait d’ailleurs écho à mes pensées en avouant sentir la neige venir. Je lève le nez vers le ciel, visible entre certains sapins, puis hoche la tête.

— Je te crois, ne t’inquiète pas. Je le sens aussi tu sais. On devrait peut-être-

Je n’ai pas le temps d’en dire plus que David se saisi de mon bras et me tire derrière lui. Je manque de m’empêtrer entre neige et raquettes, mais retrouve mon équilibre. Sans un mot, je le suis vers ce qui semble être une clairière. Entre les arbres, la lumière nous apparaît comme celle de la sortie d’un tunnel. En plus avec la neige qui joue les réflecteurs, c’est presque aveuglant. Nous nous arrêtons d’un même mouvement lorsque nous voyons l’étendue s’offrir à nous. Ce paysage est tout simplement magnifique. Je ne me lasserais jamais de ce pays, vraiment. Discrètement, je jette un coup d’œil à David, pour voir sa réaction. J’ai l’impression d’être un ado avec son crush, à guetter et se réjouir du moindre sourire visible. Mais c’est comme ça depuis le début, j’ai au moins compris (au bout d’un temps...) que je l’aimais cet idiot-là. Idiot qui, d’ailleurs, s’émerveille du paysage à voix haute, ce qui me fait sourire.

— Les cartes postales sont vraies tu sais, ici on ne ment pas, c’est sincère. Comme les gens. Je lui souris. Ce que je viens de dire, je le tiens de mon grand-père paternel. Il avait tout compris lui. David me propose de continuer. Bien sûr. Par contre s’il commence à neiger, il faudrait plutôt commencer à faire demi-tour. Pour le moment j’ai encore un peu de repères, mais ça risque de ne pas durer. Je suis toujours un peu pessimiste, et j’ai appris à me méfier un peu de mère nature.

Pourtant, nous marchons encore. Nous traversons quasiment la clairière, en prenant notre temps. C’est tellement beau que nous ne pouvons pas passer comme si de rien n’était. Malgré la fatigue, c’est toujours un plaisir d’être avec David. Tout est une excuse pour passer du temps avec lui. Et j’ai remarqué qu’il appréciait aussi ma présence. Parfois, c’est lui qui vient dans mon bureau, alors que j’ai justement du travail à faire. Quelques fois il reste juste là. J’aime bien sa présence mine de rien. Surtout qu’il sait un peu se la fermer, et ne aps parler pour rien dire. Finalement, à force de marcher, la neige commence à nous tomber sur le nez sans prévenir. Après un soupire, je m’arrête. La neige tombe de plus en plus fortement, mais les arbres nous protègent encore.

— Ça devient critique là, on ferait mieux de rebrousser chemin David.



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David L. Winchester
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MessageSujet: Re: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptyMar 2 Déc - 17:24










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In a cabin in the woods.  
Julian & David


Franchement, a quoi pensais-je de dire à un canadien pure souche qu’il allait neiger? Je soupire doucement face à ma connerie puis sourit lorsque Julian me confirme mes pensées. Bon, ça prouve que je n’ai pas totalement tort non plus. Toujours est-il que le chemin à travers la forêt m’embête un peu et je décide de passer par la clairière. Ou plutôt de « piquer » par la clairière, comme dirait les québécois. Enfin. Arrivé devant cette étendue de blanc immaculé je suis un instant subjugué par la beauté de ce paysage. Je fais part de mes sentiments à mon ami et rigole doucement lorsqu’il me répond que les cartes postale ne mentent pas et sont aussi sincères que les canadiens.

« Très gentil, hospitalier et accueillant, mais très direct et sincère aussi. Voilà comment on pourrait définir les canadiens.» lui répondis-je en reprenant mon chemin à travers la clairière.

Julian reprend la parole, disant qu’il aime aussi beaucoup ce qu’il voit ici, mais que s’il commence à neigé ont devrait rebrousser chemin car il risque de perdre ses repères. J’hausse simplement les épaules. On est bien habillé et emmitouflé dans nos couches de pull, de vestes et d’écharpe que je ne crains pas grand-chose. Mais s’il le dit, c’est que ça doit être vrai. Et toujours écouter un canadien quand il parle de la neige ! Au final, comme sur commande, les flocons commencent à nous tomber dessus. Un sourire d’un gamin face à ses cadeaux de noël étire mes lèvres tandis que je regarde vers le ciel. Tout en marchant, je sens Julian devenir un peu nerveux à mes côtés. Celui-ci ne met d’ailleurs pas beaucoup de temps pour me faire comprendre que ça devient critiques et que donc on devrait rebrousser chemin.

«Déjà ? » demandais-je en m’arrêtant sous un sapin. Je me tourne et remarque qu’on a traversé la clairière. Je regarde tour à tour Julian puis l’autre côté de la forêt et hoche la tête « Je te fais confiance, je pense que tu es plus apte que moi de nous ramener de nouveau chez toi » Lui souriant, je marche derrière lui tandis qu’il repart sur la clairière que nous venions de quitter.

Et c’est à ce moment là que je me rends comptes que, finalement, ce n’est pas la petite neige qui nous tombe dessus, mais bel et bien une tempête qui se forme. Le vent s’est brusquement levé, faisant tournoyer les flocons sur la neige déjà présente et recouvrant a une vitesse ahurissante les traces de pas que nous avons laissé en rejoignant l’autre côté de la clairière. « Tu sais encore par où on doit passer ? » disais-je fortement. Je devais limite crier, tant le vent était assourdissant par ici « Parce que sans nos traces de pas, franchement, moi je serais perdu hein » je me place derrière lui et essaie de marcher dans ses propres traces de pas. Ainsi je suis un peu protéger du froid et je ne me fatigue pas trop. C’est égoïste, je sais mais c’est lui le guide. Et je risquerais encore de nous perdre pour de bon s’il me laissait sa place.



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MessageSujet: Re: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptyJeu 4 Déc - 17:26


   
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In a cabin in the woods.
Julian & David
La neige peut être traîtresse. Je ne m’inquiète pas trop pour le moment, mais mon instinct de survie me dit de faire demi-tour dès qu’il commence à y avoir quelques flocons. Cela pourrait être une fausse alerte, et sans doute que la neige en restera là. C’est pourquoi je ne dis rien lorsque nous traversons la clairière. Je repense à ce que David a dit pour décrire les canadiens, et ça me fait un peu sourire. Mon père est exactement comme ça, même s’il est pudique et dit rarement les choses. Ses gestes sont plus parlants. Je le remarque surtout avec mes frère et sœurs. Bref, je pense aussi coller au « modèle » canadien, quelque part. Et je me doute que si je demande à David, il me dira à tous les coups que je suis gentil comme personne. Ça serait son genre.

Lorsque la neige se fait plus dense, ma nervosité se fait plus présente. J’attends encore quelques mètres pour faire part de mon inquiétude à mon ami, qui s’étonne un peu. Quelle insouciance il peut avoir, je me demande s’il a conscience des réels dangers de la nature canadienne. Il finit par me faire confiance, me laissant la responsabilité du retour. Je soupire doucement en faisant demi-tour, pour reprendre notre marche. Réajustant mon bonnet, j’essaie de rester calme alors qu’un petit truc en moi me dit que ça va aller de travers. Sans y penser, David vient de poser un poids sur mes épaules. Alors oui, je suis canadien, j’ai grandi ici, je sais à peu près comment rentrer ou comment se débrouiller, mais quand même ! J’ai l’impression que s’il nous arrive quelque chose, ce sera de ma faute et que, comme d’habitude, c’est moi qui vais en prendre plein la gueule. David finit par me demander si je suis certain du chemin. Avec le vent qui s’est levé, il est presque obliger de crier pour que je l’entende. Je ralenti un peu le pas, me rendant compte de la distance qui nous sépare, puis lorsqu’il arrive derrière moi, j’accélère un peu, pour lui faire comprendre de se bouger.

— Je suis sûr de rien, alors dépêche-toi un peu avant que justement on ne voit plus rien, lui répondis-je assez fortement.

Il est logique que je sois devant, pour guider, mais je me prends aussi tout de face, ou presque. Alors que c’est David le plus imposant de nous deux. Il résisterait mieux. Il faut dire ce qu’il en ait, je n’ai pas la corpulence du cliché du bucheron canadien que l’on imagine. Si ça continu comme ça, je vais faiblir plus rapidement, déjà que la marche m’a fatigué. Le temps devient de plus en plus exécrable, mais par chance nous retrouvons le couvert des arbres, de l’autre côté de la clairière. Le vent et la neige se mêlent pour nous empêcher de repérer nos traces. J’arrive à les voir de moins en moins, ce qui m’inquiète de plus en plus. Il nous reste trop de chemin à parcourir pour que nous soyons de nouveau en terrain connu...

— Reste proche de moi, il ne faut absolument pas qu’on se perde de vue, et si t’as un problème, tu cris, ok ?

Il n’est peut-être pas nécessaire de le rappeler, mais j’en ai besoin pour me calmer un peu. Si je pouvais, j’irais prendre la main de David pour m’assurer qu’il est là. Nous marchons encore ce qui me paraît être une éternité, alors que cela ne doit même pas faire dix minutes. A un moment je m’arrête, le souffle court et le cœur battant. Je regarde à droite et à gauche, puis jette un coup d’œil à David. Il y avait un arbre où j’avais repéré des marques, plutôt anciennes je pense, de griffes. Nous devrions l’avoir déjà passé, et pourtant, je n’ai rien vu. Et je suis aussi incapable de dire si nous sommes trop au nord ou au sud.

— J’ai l’impression qu’on tourne, pas toi... ? En tout cas, je suis plus sûr du chemin, désolé...



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MessageSujet: Re: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptyJeu 4 Déc - 18:01









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Julian & David


Finalement, Julian a raison: la neige peut être dangereuse. Surtout ici au Canada. On ne sait jamais ce qu’on peut trouver sur notre chemin. Si on s’éloigne de trop, il y a même moyen qu’on se perde réellement ou qu’on tombe sur un animal sauvage. Heureusement, les ours, eux, n’errent pas en hiver. Mais d’autres animaux peuvent être tout aussi dangereux. Enfin.

Après un très cours instant d’hésitation, je décide de donner raison à mon ami et le suit pour le retour. Notre avancée est de plus en plus difficile. Surtout pour Julian qui se prend tout le vent en pleine face. Le regard fixé sur son dos, je me dit que je devrais prendre sa place, mais qu’on risque d’être encore plus perdu après. Au final, en arrivant sous les arbres, je me dépèche et reprendre place à côté de lui. Je lui lance un coup d’œil, inquiet de savoir comment il se porte, puis hoche doucement la tête lorsqu’il me dit de ne pas m’éloigner et de crier si je rencontre un quelconque problème.


« Ouais, t’inquiète pas » disais-je en hochant la tête.

Je le suis encore, ne le lâchant pas d’une semelle et m’arrête lorsque lui aussi s’arrête pour m’annoncer qu’il ne sait pas où il est et qu’il a l’impression qu’on tourne en rond. Grimaçant, j’hoche la tête «J’ai bien l’mpression aussi … » je plisse les yeux tandis que je scrute les environs d’un regard circulaire « Mais si on reste ici, sur place on va se transformer en bonhomme de neige » disais-je finalement avant de lui attraper la main et le tirer derrière moi. Ainsi donc, sans le lâcher et resserrant même mon emprise, je m’avance, bravant la tempête comme je peux. Je lève finalement un bras devant mon visage pour me protéger des flocons. Ça fait un mal de chien quand même !

AU final, je m’arrête et fronce les sourcils, me penchant un peu avant de désigner le fond des bois «Hey dit … ce n’est pas la cabane de Michel, là-bas ? » demandais-je vivement, quelque peu excité. De toute manière, la meilleure des solutions est sans doute celle de s’abriter, peu importe à qui appartient la cabane.




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MessageSujet: Re: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptyVen 5 Déc - 22:46


   
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Le pire serait peut-être de se retrouver face à un ours, mais compte tenu qu’ils hibernent que nous sommes trop au sud pour croiser un ours polaire, ça devrait aller... Je lutte littéralement contre les éléments pour avancer, sentant avec quelle facilité mes forces s’amenuisent. Je me dois de guider, donc je ne peux me reposer sur David pour prendre les devants et me protéger un peu. Dilemme. Une fois un peu plus à l’abri, sous les arbres, il finit par me rattraper. Cachant mon inquiétude, je lui dis de ne pas trop s’éloigner quand même. J’ai encore moins envie de le perdre lui que de me perdre dans ces bois sombres. Nous marchons encore un long moment avant qu’une pensée ne m’assaille. On n’avance plus.

Je fais part de mon ressentit à David, qui m’avoue avoir aussi l’impression de tourner en rond. Je pousse un léger soupir, m’attendant presque à une remontrance, mais c’est sa main que je sens. Il prend la mienne, en soulignant que rester sur place nous serait mortel. J’hoche la tête, ayant à peine plus chaud. Pas à cause de l’exercice, mais bien à cause de cette proximité relative. Tout en nous tenant la main – j’ai bien sûr refermé mes doigts sur les siens –, nous avançons encore et encore. David finit par s’arrêter et désigne un endroit, une direction. Je fronce de même les sourcils, cherchant la cabane dont il me parle.

— Michel genre, mon grand-père ? lui demandè-je confirmation. Néanmoins, je me remets à marcher, en direction de ladite cabane donc j’aperçois la silhouette. De toute façon, à ma famille ou pas, on y va, on n’a pas d’autre solution.

J’explique ainsi mon geste. Je sais que j’ai raison de toute façon, et il pense certainement comme moi. Ma main garde la sienne en otage. Je n’ai toujours pas envie de le perdre dans cette tempête. Niveau intempérie, il y a certes pire, mais en sachant que nous sommes seuls, plus ou moins perdus, en pleine forêt... D’autant que toute communication doit être sérieusement affectée. Après plusieurs minutes, nous atteignons la cabane. J’éprouve un bonheur sans fin à être simplement protéger du vent, ne serait-ce qu’un peu. J’approche de la porte, et l’ouvre, après avoir relâché la main de David. Par chance, ce n’était pas fermé à clé. Premier point positif dans cette affaire. J’entre immédiatement et laisse mon ami refermer derrière lui.

— Bon sang, avec la neige, je pensais qu’on y arriverait jamais... J’enlève un peu la neige que j’ai sur ma veste, puis me débarrasse de mes raquettes et les pose contre le mur. C’est pas grand mais ça suffira pour attendre que le mauvais temps passe, dis-je en souriant doucement, après avoir laissé mon regard se balader sur l’intérieur de la petite cabane.



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MessageSujet: Re: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptyDim 7 Déc - 14:37









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En tant que New Yorkais on a l’habitude de la neige. Mais en tant qu’américain on a bien trop souvent tendance à oublié la violence que peuvent avoir les tempêtes de neige canadiennes. C’est pour ça que j’ai sous estimé cette tempête. Enfin, fort heureusement je n’ai aucun mal à me dire que mon ami doit avoir raison et nous faisons donc tous les deux demi tour. Bien que prit dans la tempête et rapidement complètement perdu, nous continuons bravement notre chemin. Et c’est au détour d’un buisson et derrière une rangée de sapins que j’aperçois la cabane. Je l’indique à Julian, lui demandant si ce n’est pas celle de son grand père. Celui-ci me dit que même si elle n’appartient pas à la famille ça lui est égal car de toute manière nous n’avons pas le choix. J’approuve bien rapidement ses dires et, ensemble, nous nous dirigeons vers ladite cabane.

Et là, nous avons de la chance dans notre malheur : la cabane n’est pas fermée à clef ! Sans plus hésité, nous entrant et je prends soin de bien la verrouiller derrière moi. Je frissonne en sentant la chaleur relative et soupire en enlevant ma veste. Tandis que je la pose sur la table, je me tourne vers Julian qui reprend la parole, disant que ce n’est peut-être pas beaucoup mais qu’au moins ça suffira pour passer la nuit protégé du froid. J’hoche la tête et me dirige vers la cheminé. A côté de celle-ci se trouve du bois sec, du allume feu et un paquet d’allumettes. C’est tellement génial que je me mets à rigoler

« Pas grave si c’est petit, on a au moins de quoi faire du feu » je lui souris puis m’accroupis et commence à préparer le bois.

Le feu ne met pas très longtemps avant de bruler et c’est tant mieux. Vraiment. Soupirant doucement, je me relève et enlève mon bonnet, ôte mes gants et place mes mains au-dessus du feu en soupirant doucement. Je me retourne ensuite vers Julian et m’approche de lui. D’un geste tremblant, il tente d’ouvrir sa veste mais n’y parvient pas. Souriant doucement, je lui attrape les mains et le guide d’abord vers le feu avant d’ouvrir la fermeture éclaire de sa veste.

« Tu dois être gelé » soufflais-je en laissant glisser le vêtement sur ses épaules et la laisser tomber sur le sol. Je plonge mon regard dans le sien puis sourit tendrement et le prend dans mes bras « Que d’aventure » rigolais-je doucement en le serrant contre moi « on aurait peut-être dut opter pour du chien de traineau aujourd’hui »

Je lui caresse le dos, souriant en le sentant se détendre dans mes bras puis fait un pas sur le côté, nous approchant d’avantage du feu. « Manque plus qu’un verre de vin ou un bon chocolat chaud … ou un vin chaud carrément. Ou un café.» je baisse mon regard sur lui, sans perdre mon sourire « Et des pancakes au sirop d’érable !»




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MessageSujet: Re: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptyMer 10 Déc - 11:38


   
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Par chance David aperçoit cette cabane. Encore un peu, et nous serions passés à côté. Un abri est justement ce qui nous faut. Sans ça, la tempête pourrait nous achever si elle s’éternise encore longtemps. Et c’est bien parti pour durer, mine de rien. Je n’ai pas eu confiance en ce ciel, mais j’aurais dû m’y prendre plutôt pour m’inquiéter, nous ne serions pas en pleine forêt. Cette cabane n’est pas que de simples planches de bois, comme je l’imaginais au début. En nous rapprochant, et encore plus en entrant, je remarque que c’est presque une petite maison. Avec une seule pièce, certes, mais il y a une cheminée, une petite table, quelques chaises, étagères... Et la porte juste fermée, mais pas verrouillée. Cela dit, nous aurions dû trouver le moyen de rentrer même s’il eut fallu entrer par effraction.

Bref, une fois à l’abri du vent et – un peu – du froid, je me débarrasse de mes raquettes, de mon sac à dos, de mon bonnet, de mes gants, de la neige... C’est un réel soulagement en vrai. J’imagine que nous sommes partis pour passer quelques heures ici, voire peut-être la nuit. David me fait remarquer qu’il y a du bois pour le feu, ce qui me met en joie. Son rire à lui doit être un peu nerveux. Au moins nous ne mourrons pas de froid, c’est déjà ça. Il prépare la cheminée et allume le feu au plus vite. J’ai froid mine de rien. Je peste intérieurement en ripant sur ma fermeture éclair ; j’ai les doigts un peu frigorifiés, et cet espèce de métal est aussi froid.

David vient à mon secours de manière imprévue. Disons que moi, je ne l’avais pas prévu. Me voyant galérer, il s’approche et me prend par les mains pour m’amener vers la cheminée. Je me laisse faire, première parce que je suis surpris et deuxièmement parce que ça fait trop d’émotions d’un coup. Il dit doucement que je dois être gelé, alors qu’il défait lui-même ma veste. Je l’entends tomber au sol dans un bruit étouffé. Mon regard a été capturé par celui du new-yorkais. Malheureusement. Il finit par écarter les bras, puis je me retrouve contre son torse. Je ferme furtivement les yeux pour graver cet instant en moi, tellement il est exceptionnel et unique. Je l’imagine unique. Je lui rends son étreinte et écoute son rire, sur mon petit nuage.

— Ouais, quelle équipe... répondis-je doucement. J’aurais du réagir plus tôt surtout, encore désolé.

Vilain tic, celui de toujours m’excuser. Sur ce point-là, on ne peut nier que je corresponds plus que parfaitement au stéréotype canadien. Toujours gentil, toujours poli. Si on continu la blague, la légende voudrait qu’on se défoule comme des bêtes avec une crosse de hockey en main. Et je dois dire que c’est plutôt vrai. Mais je reviens bien vite dans le moment présent. David nous rapproche du feu en faisant un pas de côté, et je reste serré contre lui. Je rigole doucement lorsqu’il parle de vin chaud ou de pancakes au sirop d’érable, puis relève la tête vers lui, car je sens son regard sur moi.

— Tu sais que j’ai au moins pensé à prendre un thermos de café avec moi ? Dans mon sac, expliquè-je avec un sourire. Je marque un silence, me rendant compte de notre proximité ambigüe. Pour rompre la gêne qui me rougit les joues, je baisse la tête et revient la poser contre son épaule. Par contre pour les pancakes, il faudra attendre d’être rentré. Désolé de briser un peu ton cliché canadien, mais on ne se balade pas tous avec du sirop d’érable non plus. Je laisse mon regard dériver de nouveau sur l’intérieur de la cabane, puis observe les étagères. Il y a peut-être quelque chose dans ces placards... Cela dit, je ne mets pas un terme à l’étreinte. Je voudrais profiter un peu. Le froid m’a atrophié le cerveau il me semble, mais tant pis.



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MessageSujet: Re: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptyVen 12 Déc - 16:26









I wanna lay down with you
In a cabin in the woods.  
Julian & David


Mine de rien, nous avons beaucoup de chance dans notre Malheur. Ça tempête fort dehors et cette cabane vient à a point nommée ! En plus il y a une cheminé et du bois déjà coupé. Sérieusement, je ne sais pas à qui appartient cette cabane, mais je ne vais pas me gêner pour utiliser ce bois et ainsi nous réchauffer. Je m’éloigne de Julian, posa ma veste sur le côté et entreprend d’allumer le feu. Celui-ci prend rapidement et répand une agréable chaleur sur mon visage. Me relevant, je me tourne finalement et m’approche de Julian. Celui-ci galère à ouvrir sa veste.

Lui attrapant tendrement les mains, je le guide vers le feu et lui ouvre moi-même sa veste. La laissant tomber sur le sol, je m’amuse un peu du fait qu’on aurait dut choisir de faire du chien de traineau. Et Julian s’excuse de ne pas avoir réagis assez tôt. Je souris doucement « Arrête de t’excuser. Tu as beau être canadien, tu n’es pas non plus dôté de pouvoir pouvant prévoir une telle tempête de neige » je le prend dans mes bras « Je suis déjà bien content d’être ici, sain et sauf avec toi »

Le serrant contre moi, je fini par lui faire qu’un peu de vin chaud et de spancakes au sirop d’érable ne serait pas de refus. Répondant à mon étreinte, Julian rigole doucement, disant qu’il a un thermos avec du chocolat chaud dans le sac à dos qu’il s’est trimballé tout ce temps mais qu’il n’a pas de vin. Le sirop d’érable, par contre, devrait être dans les tiroirs. Je me redresse et tourne simplement mon regard vers les tiroirs sans pour autant changer de position. « Non mais va pour le chocolat chaud. Ça …»

Je n’en dis pas plus. M’étant retourné vers Julian, mon regard plonge dans le sien et je me sens tout bizarre d’un coup. Un long frisson traverse mon échine et mon respiration s’accélère d’un coup. Et c’est à ce moment là que je me rends compte que je me suis retenu tant de temps et que je pourrais plus garder cette envie pour moi plus longtemps. « Je ne m’excuse pas pour ce qui va suivre parce que j’en ai envie depuis bien trop longtemps » Ainsi donc, relâchant doucement le jeune homme, je pose une main sur sa joue puis m’avance et lie délicatement nos lèvres.

Une sensation de chaleur se propage en moi. Elle ne vient pas de l’extérieur mais de l’intérieur. Et bon dieu, ce que c’est bon.




© Camaleón



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Julian M. McFarland
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MessageSujet: Re: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptySam 13 Déc - 10:30


   
I wanna lay down with you
In a cabin in the woods.
Julian & David
On ne peut pas dire que nous avons totalement la poisse, mais c’est sacrément pas de bol de s’être retrouvé pris dans une tempête de neige. La cabane nous sauve la vie. David ne perd pas de temps à allumer la cheminée, à l’aide du petit bois à côté. C’est limite comme si tout était prêt pour des visiteurs. Quoiqu’il manque à boire et à manger. Je me retrouve à un point où je galère avec ma veste, et mon ami vient à ma rescousse. Il me rapproche d’abord de la source de chaleur, puis enlève mon vêtement, avant de me prendre dans ses bras. Docile, j’avoue que j’ai un peu de mal à réaliser ce qui arrive. Je recommence à m’excuser, pour mon incapacité à réagir plus tôt. Il me contredit immédiatement, estimant que je n’ai pas de devoirs en tant que canadien. Il ajoute être content d’être ici avec moi.

Il n’en faut pas plus pour que je rougisse, même si j’essaie de me contenir. Ça ne se fait pas. David finit par parler de vin chaud, et de pancakes au sirop d’érable. Avec un léger rire, je lui explique qu’on devra se passer du cliché du pancake. En revanche, j’ai pris un thermos de café. Je fais bien remarquer qu’il pourrait y avoir quelque chose dans ces placards, mais David me répond qu’il se contentera bien du café. Je hoche simplement la tête, puis la relève en me demandant pourquoi l’américain ne finit pas sa phrase. Je suis toujours dans ses bras ; aucun de nous n’a bougé. Je remarque un changement chez mon ami, mais je ne saurais dire en quoi. Je fronce tout d’abord les sourcils quand il me prévient qu’il ne s’excusera pas pour la suite. Je n’ai aucune idée de ce qu’il prépare. Enfin une petite mais le plus fort de mon être ne veut pas l’admettre.

Finalement il m’embrasse. Enfin ! ai-je envie de crier. Mais au lieu de ça j’écarquille les yeux. Il est totalement imprévisible ce gars. Je le voyais comme un hétéro alors que c’est lui qui fait le premier pas. Reprenant mes esprits, ou plutôt, écoutant mon cœur pour changer, je réponds à son baiser avec un certain empressement. Avec un immense bonheur aussi. Il serait complètement faux de dire que je n’ai rêvé ni de ses lèvres ni de son corps depuis le premier jour. J’ai un maximum refusé d’assumer ces pensées, pourtant elles existent bel et bien. David m’a tapé dans l’œil dès la première minute, et mes sentiments empirent chaque jour. Lorsque le baiser prend fin, j’ai tellement chaud. Mais je ne sais absolument pas quoi dire. Je baisse les yeux, me mordillant la lèvre, et regarde furtivement vers le feu de cheminée.

— Je vais chercher le café, dis-je d’une petite voix, en relâchant complètement David.

J’ai besoin de changer de sujet, comme si ce qui venait de se passer était normal. Après l’envie irrépressible que j’ai ressentie, je renie tout en bloc. Mon comportement me désespère, mais c’est comme ça. A chaque fois que j’ai connu un garçon, je me dégoutais la seconde qui suivait les rapports. Pourtant tout mon être réclamait cette attention. Balayant tout ça  mentalement, je me dirige vers mon sac à dos pour en tirer le thermos de café et deux tasses en plastique. Ca suffira. Je vais poser le tout sur la petite table, et nous sert donc, à chacun, une tasse de café encore un peu fumant.



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David L. Winchester
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MessageSujet: Re: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptyVen 19 Déc - 17:49

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Julian & David


Je l’aime. Dès la seconde où je l’ai vu, ça m’est parvenu comme une évidence. Je ne sais pas pourquoi ni comment me l’expliquer, mais j’ai sut dès notre première rencontre que nous n’allons pas rester qu’amis bien longtemps. Et pourtant nous n’avons toujours pas conclut. Même au bout de deux mois je n’ai toujours pas osé lui avouer ce que je ressentais. Et pourtant, je sais que l’attirance vient aussi de son côté. Je sais que je ne le laisse pas indifférent. Mais nous avons jusqu’à alors eu trop peu d’occasions de se voir seul à seul et ce sans craindre la réaction des frères ou des parents de Julian.

Maintenant que nous nous retrouvions seuls, dans cette cabane, au milieu des bois et dans une tempête de neige, je ne peux plus résister. Je pose une main sur son si joli visage puis m’approche et l’embrasse tendrement. Je le sens se tendre dans un premier temps avant de se détendre. Se collant un peu plus à moi, il répond à mon baiser. Intérieurement, je souris, vainqueur. Je le savais ! Je savais qu’il ressentait la même chose pour moi.

Et pourtant, c’est lui aussi met fin à notre baiser. Trop rapidement, trop brusquement. Il me relâche, se recule puis baisse le regard. Comme s’il avait honte, il change de sujet, disant qu’il va chercher le café. Je le suis du regard tandis qu’il va chercher son sac et me mord la lèvre inférieure. Déglutissant, je dévie le regard et me dise que je suis bien con. Le fait qu’il réponde à mon baiser n’était surement qu’un réflex. Un putain de réflex de merde. Soupirant discrètement, je me tourne vers le feu et ferme les yeux. Qu’est-ce qui m’a prit ? J’aurais du me retenir putain ! On est parti pour passer la nuit ici, ce n’est pas comme ça que ça va être agréable. Au contraire.

Je sens déjà maintenant une tension. Et elle risque fortement d’augmenter d’avantage. Si bien que lorsque Julian se rapproche pour poser une tasse de café encore fumant devant moi, je me détourne un peu plus de lui. Que dire ? Que faire ? Je panique rien qu’a l’idée de dire quelque chose qui ne va pas et d’empirer la situation.

« Désolé» soufflais-je finalement après avoir pris une profonde inspiration, avant de me redresser et me tourner vers lui « Quoique non, pas désolé. Je t’aime Julian. Voilà, c’est dit. Je t’aime et ce depuis bien plus longtemps que tu ne le pense sans doute.» je pose mon regard sur lui « Et j’ai peur putain ! J’ai peur que quand mon contrat se finis chez vous qu’on ne verra plus. J’ai pas envie de devoir partir à la fin de l’hiver.»

J’attrape ma tasse et me dirige vers la fenêtre. Regardant vers l’extérieur, observant les flocons qui dansent dans le ciel qui s’assombrit, je soupire et me passe une main sur le visage. « Je ne pouvais pas le garder plus longtemps pour moi. Pas maintenant alors qu’on est tout les deux seuls et qu’on ne crains personne.»




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MessageSujet: Re: I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian   I wanna lay down with you In a cabin in the woods ♠ Julian EmptyLun 22 Déc - 0:44


   
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Julian & David
J’ai toujours peur de mes sentiments, j’ai toujours tout fait pour les réfréner. Ceux que je ressens pour David m’ont pris au dépourvu, je dois l’avouer. Ce baiser-là, il me fait trop de bien. Il est absolument délicieux. Pourtant j’y mets fin, après y avoir répondu avec sincérité. Pourtant j’en rêvé depuis deux mois. Je m’étais fait à l’idée que rien ne pourrait se passer, même si on l’avait voulu. Nous avons bien sûr déjà partagé des trucs, je nous considère comme amis après tout. Seulement, à la maison, au travail, un tel rapprochement aurait totalement été impossible. Je n’aurais rien fait de toute façon, je n’aurais pas eu le cran. Comme là, à l’instant, alors que je me détache de David. Je n’arrive pas à réaliser. J’ai été aveugle au point de ne rien voir venir de son côté, je ne pensais pas qu’il partageait ce que je ressentais. Et ça me fait un peu peur.

Je vais chercher le café, en silence, incapable de dire quoique ce soit. Me connaissant, je serais capable de gâcher tout le moment. Plus que ce que je viens de faire en tout cas. Aucun mot ne me parvient de sa part, et je l’imagine sans mal ne pas comprendre ma réaction. La tension s’installe déjà dans l’air, et je me gifle intérieurement, car tout cela est de ma faute. Je reviens vers David avec une tasse de café, pour lui. Je la pose sur le manteau de la cheminée, devant lui. Je le vois bien éviter mon regard, se détourner, et je commence à réfléchir à une phrase. Je contemple mon propre café comme si la réponse allait s’y trouver. Sa voix me fait presque sursauter, je ne m’attendais pas à ce que David reprenne la parole, surtout qu’il s’excuse.

Je le regarde, un peu incertain, puis regrette immédiatement mon choix en l’entendant me dire qu’il m’aime. Alors là non. Non il n’a pas le droit, pas maintenant, pas tout de suite, jamais. C’est trop tôt. Et ça veut dire tellement de choses ! Ca a trop de poids, on ne balance pas ça comme ça. Je ne suis même pas sûr de l’avoir un jour dit à quelqu’un. Et puis même dans une relation amoureuse on ne le dit pas avant un certain temps. J’ai un énorme bug à ce moment précis, je ne vois ni n’entends plus rien, me repassant en boucle ces foutus mots. Lorsque je reprends mes esprits, David est vers la fenêtre. Je crois qu’il a parlé de partir, à la fin de son contrat. J’ai aussi perçu le mot « peur », ce qui me renvoi à mes propres émotions. Je prends une inspiration, comme si j’avais cessé de respirer depuis tout ce temps. David finit par expliquer que maintenant que nous sommes seuls, il ne pouvait pas garder ça pour lui. Je me tourne vers le feu de la cheminée, et je dépose ma tasse car ma main tremble trop. Je suis obligé de la serrer en un poing, car plus je la sens trembler plus je stresse, donc plus elle tremble. Je ne suis absolument pas à l’aise.

— C’est moi qui suis désolé David... commencé-je d’une voix assez faible. Je prends un peu plus d’assurance au fur et à mesure. Et me dis pas de me taire car c’est la vérité, je suis vraiment désolé de- d’être comme ça. Je pousse un soupir, comme pour m’aider à mettre en mot ce que je hais chez moi. Je me déteste en plus, de pas assumer, ce genre de choses, mais je.. j’y arrive juste pas... J’te garantis que toi aussi tu vas finir par en avoir marre...

Je reste là à fixer le feu comme un imbécile. Entre ça ou regarder ma main en lui intimant en pensée d’arrêter de trembloter... Dans un autre monde, j’aurais sauté de joie, avec les larmes aux yeux et un sourire jusqu’aux oreilles, si l’homme que j’aimais m’annonçait qu’il ressentait la même chose. Mais dans ce monde ci, ça a le don de me terrifier. Quoiqu’il a raison sur un point, ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouvent seuls, coincés par la tempête. Ici, personne ne viendra nous déranger, nous surprendre, nous dire quoi que ce soit sur nos choix. Je devrais peut-être savoir profiter de ce moment, qui sait quand nous pourrons de nouveau nous embrasser en toute liberté. Et lorsqu’il devra partir... Non je préfère de loin ne pas y penser. Rien n’est plus douloureux.



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