Une soirée. Une simple soirée. Et pourtant, je me sentais incroyablement mal. Assise seule à une table, au fond de l'Eden'Strip-Club, je contemplais le fond de mon cocktail sans alcool, immobile et silencieuse. Sans alcool, parce que, d'après les médecins, ça m'était « fortement déconseillé ». Tu parles. J'étais d'une humeur morose, d'une humeur à ingurgiter une margarita. Pas un malheureux cocktail aux fruits sans alcool. Une musique envoûtante se déversait par les haut-parleurs, la lumière était tamisée. Quelques danseuses ondulaient des hanches devant des clients graveleux qui se rinçaient copieusement l'œil dans leurs décolletés avantageux. Les regarder me faisait mal. Moi aussi je voulais danser. Je voulais être à leur place. Pourquoi me refusait-on le simple fait de danser ? Ce n'était quand même pas bien grave, cette maladie... Un frisson me parcourut le dos, et je me frottai les bras, dénudés par un tee-shirt. Que faisais-je là ? Santa Monica, c'était fini, terminé. Plus rien ne m'y retenais ! Alors pourquoi... Pourquoi, dès que le bonheur me tournait le dos, j'avais un cruel et irrépressible besoin de revenir en arrière ? Dans cette ville où j'avais jadis tant souffert ? Une danseuse passa près de moi dans son costume léger, et j'eu un instant la tentation de le lui arracher. Etait-ce si égocentrique que ça, de vouloir à nouveau avoir les regards de l'assistance braqués sur soi ? Cela faisait un mois que je n'avais pas dansé. Je me sentais dans la peau d'un drogué en phase de sevrage. Je me réveillais parfois la nuit, haletante, après avoir fais un énième cauchemar. Des fois, sous la douche, j'ondulais des hanches au rythme d'une musique qui passait à la radio. Et, au meilleur moment, je me rendais compte que même ça m'était refusé. C'était grotesque. Et ça me faisait mal.

Cependant, je ne pouvais pas nier le fait que je connaissais la réponse à la question de pourquoi j’étais là. J’étais revenue à Santa Monica car mes frères me manquaient. La simple évocation de leur existence devant ce maudit médecin avait ravivé une douleur que je croyais ensevelie. A Boston, j’étais Molly. Juste Molly. Molly Parker. Pas la précieuse Lucia De Conti. Ce n’était pas les De Conti que je voulais revoir. C’était Aidan et Enzo. Mes frères. Les deux personnes qui ont compté pour moi bien plus que la majorité des gens ou des choses. Et maintenant ? Maintenant je ne savais plus. Peut-être m’avaient-ils oubliée. Peut-être me croyaient-ils morte. Au fond, c’était peut-être mieux comme ça. J’allais repartir à Boston, et tant pis si je devais mourir. Après tout, qu’est-ce que la vie avait à m’offrir à présent que le destin avait vidé la mienne de tout sens ? Je doutais que ça puisse remplir encore soixante ans d’existence, âge auquel la majorité des personnes mourraient de leur belle mort. Avec un peu de chance, ça ne remplirait que cinq ans. Et quand bien même ! Qu’allais-je faire pendant tout ce temps, si je ne pouvais plus danser ? Je n’existais plus. Je n’étais plus Molly. J’avais cessé depuis cinq ans bientôt d’être Lucia. Qui étais-je, si ce n’était une ombre pâle au fond d’un bar de Santa Monica ? J’étais vide. Creuse. Comme une coquille vide. Oui, une coquille vidée de toute substance. Lorsqu’une serveuse passa près de moi, je l’interpellai et commandai ce qu’il y avait de plus fort à la carte. Je ne demandais même pas ce que c’était. Je m’en fichais. Après tout, si je n’étais qu’une coquille vide, je n’étais plus malade. Et j’en avais marre d’être raisonnable.

Un verre, deux verres, trois verres. Une douce béatitude m’envahissait peu-à-peu. J’avais l’impression que mes muscles s’engourdissaient. Pour tout dire, c’était plutôt agréable, de se sentir planer. Je me sentais tellement bien. Tellement loin de tout. Ca faisait tout de même trois ans que je n’avais pas bu une goutte d’alcool. Trois ans. J’avais l’impression d’être sobre depuis des décennies. Et à présent, sentir le breuvage me brûler de l’intérieur était une sensation douce et cruelle. Comme la dépression.
« Il se pourrait que vous ressentiez une légère baisse de morale », avait-il dit. Tu parles Charles ! J’étais au fond du trou. Et encore, s’il y avait un fond au néant, je creuserai toujours. Quand les gens disent, après une dépression, qu’ils reviennent de loin, j’ai toujours pensé que c’était juste un bobard pour dire qu’ils avaient passé six mois à rien foutre de leur vie et à se faire dorloter par leurs proches. Genre le chômage mais version première classe. Hé bien je peux vous dire qu’en fait, ce n’est pas un bobard. Ca fait rudement mal, la dépression. On se lève, sans en avoir envie. On s’habille avec de vieux trucs, parce qu’on n’a pas besoin de plaire à personne. C’est long et douloureux. J’ai l’impression d’avancer dans le brouillard. Un brouillard chargé de lointains et douloureux souvenirs. Quelle idée, aussi, de revenir à Santa Monica ! J’aurais dû rester à Boston. Là-bas, Andy m’aurait aidé et puis… et puis rien du tout. Andy avait toujours espéré recevoir plus que ce que moi je voulais. Ca n’aurait abouti à rien. Je me connaissais suffisamment pour savoir que j’aurais fini par mettre les voiles, de toute façon. Ma garce de patronne m’aurait viré de mon job de danseuse. Avec un peu de chance, elle m’aurait condamnée à faire le service et la plonge jusqu’à perpétuité.

Et maintenant je me retrouvai ici. Seule. Avec des remords et des souvenirs. Et une sale maladie qui me rongeait de l’intérieur.

Jackson n'était pas vraiment le genre de mec à passer ses soirées de libre dans un strip club à dépenser sa paye de la semaine dans de l'alcool. Ou alors c'était exactement ce qu'il était. Un mec complètement paumé qui n'a rien à faire de sa vie. Enfin en réalité il est plutôt bien occupé à faire semblant de vouloir s'en sortir, et pour maintenir l'illusion il cumule deux travails. La contre partie de sa fausse bonne fois étant qu'à deux travails il y a deux payes et donc deux fois plus à dépenser lorsque la fin de semaine venue, lors de son seul soir de libre il peut boire tout son saoule et admirer les danseuses exotiques. Il aura donc tout le loisir de finir à ramper par terre ou dans le lit d'une fille, peut être même d'une danseuse comme dans ses folles années de jeunesse - qui n'ont jamais vraiment fini. Bien sûr que ça soit avec ou sans verre dans le nez Jackson aura probablement du mal à séduire verbalement l'une de ses créatures mais il lui suffisait généralement de ramener sa belle gueule, son air paumé, et son coup de crayon presque parfait pour les faire tomber sous son charme. Il fallait dire qu'il n'avait jamais rien dessiner de plus beau qu'une belle fille à moitié nue qui se trémousse sur des airs lascifs. Et si parfois tout son art résidait dans sa connerie pure et son cynisme désabusé, d'autre fois c'était son coup de crayon qui le rendait bien plus estimable... Pour peu qu'il accepte dans jouer.. Ce qu'il ne faisait d'ailleurs jamais mise à part au strip club ou personne d'important ne le connaissait. Allez savoir pourquoi. Parce qu'en vrai il n'estimait pas son coup de crayon parfait, ni même suffisant. Il faisait ça comme le reste, parce qu'il n'avait rien d'autre à faire et qu'il lui fallait bien occupé son temps. C'était aussi une manière de s'échapper à la misère de son propre esprit. Au moins un crayon dans les mains il s'oubliait un peu et ne pensait qu'au trait à tracer.

Et aujourd'hui était la parfaite occasion pour se retrouver dans ce repère d'homme tous plus con les uns que les autres qui visualise généralement les femmes comme des objets... Comme de très beau objet certes mais il n'en reste pas moins qu'ils apprécieraient parfaitement d'en avoir une sur leur cheminé. Dit comme ça, cela sonne méprisant, mais il faut n'avoir nul doute sur le faire que Jackson pense la même chose. Jackson avait toujours eu une dent contre les femmes. Pourtant il idolâtrait sa mère. Adorait sa soeur. Certes la mort de sa mère l'avait détruit. Certes le faite que sa soeur ne veuille plus de lui dans sa vie l'assassinait. Mais ce n'était pas parce qu'elles étaient horribles... Seulement parce que lui était un crétin hideux. Mais les autres... Toutes celles qui ne valait pas sa mère, qui n'égalait pas sa soeur... Oh oui il les détestait. Probablement autant qu'il aimait leur corps d'ailleurs. Mais le reste il s'en balançait. Elles ne tenaient pas leur promesse, elles étaient constamment niaise et sangsue, elles parlaient trop, riaient trop fort, gémissaient comme des putes. Peut importe la fille qu'il rencontrait, sa finissait toujours de la même manière... Soit elle le faisait chiez dans 99% des cas... Pour le dernier pour cent.. C'est juste lui qui merdait. La seule exception était Ashleigh... Mais là encore il comptait les jours avant de se planter au beauté... Il ne croit pas que les exceptions existent... A un moment ou à un autre elles finiront toujours par venir confirmer la règle. Mais aujourd'hui il n'était pas en colère contre la gente féminine parce qu'il ne se supportait pas, qu'il était lâche et qu'elles étaient les proies les plus faciles de sa propre connerie... Enfin un peu... Mais pas seulement. Il était furieux contre elle. Parce qu'il avait fallu qu'elle fasse sa fille... Qu'elle n'avait pas pu rester à sa place, qu'il avait fallu qu'elle s'entiche. Connaissez vous plus stupide qu'une femme qui s'entiche d'un salaud ? Et qui à coup sûr finira par vous le reprocher le jour ou elle s'en rendra compte. Pourtant Jackson n'est pas un menteur... Enfin pas la dessus en tout cas. Il est honnête, ne promet pas mont et merveille... Et la seule chose qu'il est jamais promis c'est de les faire grimper au septième ciel... Ce qu'il fait généralement très bien. Non mais en plus elle essayait de lui faire croire que c'était sa personnalité brillante qui s'ignore qui l'avait séduite. Normalement elle était malade, pas folle...

Alors aujourd'hui il y avait urgence... Oublier l'autre folle qui était entrain de se faire opéré. Essayer de ne pas espérer qu'elle y reste pour avoir au moins un problème de régler. Essayer de ne pas craindre qu'elle y reste pour je ne sais quel raison obscure à laquelle il ne veut même pas penser. Se saouler à n'en plus pouvoir... S'il pouvait y rester ça serait aussi bien finalement. Et atteindre l'orgasme dans le cas ou il ne décèderait pas. Et le strip club était l'endroit parfait. Assis au fond de la salle il profitait de la scène en parfait voyeur. Allez savoir à cet instant précis, les effluves d'alcool lui montant à la tête il n'avait subitement plus envie de voir une poitrine ferme se trémoussé devant lui, et il préférait bien plus les danseuses au loin qui affichaient leur formes parfaites dans des mouvements élégants. Soudainement il remarqua une brunette. Non se n'était pas une danseuse. Mais elle détonnait non loin de lui, au fond de la salle, avec l'air de se noyer dans son cocktail. Elle était magnifique. Et c'était peut être son air paumé qui la rendait aussi désirable. Ce genre de fille qui pense que de toute façon elle n'a rien à perdre et qu'un moment parmi les étoiles vaux bien plus que l'éternité sur la lune. Oui de toute façon Jackson avait toujours aimé les proies faciles... Le jeu et la chasse ne lui plaisait guère... Surtout que face à un autre aussi bien bâtis que lui il était généralement persuadé de perdre. Il se leva de sa table, attrapa son verre qu'il finit cul sec, rangea rapidement ses crayons, et feuille, et arriva à la table de la belle. Il planta un instant son regard dans le sien et resta muet à détailler les traits de son visage, à lui sourire. Il était tellement plus irrésistible lorsqu'aucun son ne passait ses lèvres. S'il était abonné au connerie verbale ses yeux disaient les plus beaux mots du monde et les plus séduisant aussi. Il finit par se reculer légèrement pour s'adosser à sa nouvelle chaise et finit par dire en espérant ne pas rompre le charme. « C'est bien rare de trouver une jolie femme habillée dans ce genre d'endroit... » Il ne disait rien de plus que la vérité, et il espérait que le seul faite que son regard ce soit porté sur elle et non sur la multitude de danseuse à sa porté suffirait à vaincre toutes ses potentiels résistances.

S'il y avait bien une chose qu'il fallait savoir à propos de Jackson c'était qu'il était absolument nul pour exprimer ses sentiments et pour réagir face aux sentiments des autres. Le ressentit était une notion absolument aberrante pour lui. Allez savoir comment l'on fait pour vivre sans ressentir... Généralement on fait sans réfléchir... Et lorsqu'on ne fait plus rien, et bien on fait autre chose... Parce que l'inactivité pousse le ressentit... Et le ressentit encombre, et on finit par finir drogué la tête dans un caniveau. Quand on parlait de Jackson c'était à peine exagérer. C'était probablement triste... Mais que voulez vous.. On faisait bien avec ce qu'on a... Et Jackson ne possédait clairement aucune empathie et aucune compassion. Il était plutôt du genre à paniqué sec dès qu'on lui parlait de sentiment, et le pire était probablement lorsqu'on se mettait à pleurer. Là c'était finit il ne savait plus quoi faire. Il n'osait plus agir comme un parfait connard, conscient que ça serait juste trop facile et vicieux... Et d'un coté il ne savait pas comment faire pour arranger les choses... Le mot consoler était un mot qui échappait complètement au vocabulaire du garçon. Jackson était étranger au phénomène larmoyant... Il avait les yeux désespérément sec... A part lorsqu'il passait sous la douche. Il avait d'ailleurs un seuil de résistance à la douleur assez élevé... Il pariait d'ailleurs que la drogue avait du grillé plusieurs terminaison nerveuse qui atténuait donc pour lui toute sensation de douleur... Au moins lorsqu'il crèverait il n'aurait pas mal... Mais non même au fond du trou Jackson ne pleurait pas. Généralement il déconnait se et finissait par se droguer... Mais pleurer... Il était tellement machiste que c'était clairement la pire marque de faiblesse.

Et puis la il ne comprenait pas. Elle avait l'air de s'effondrer pour un rien, de ce laisser aller à une dépression foudroyante dont Jackson avait du mal à comprendre le sujet. De toute façon il était bien minable pour saisir le comportement des gens. Il ne les écoutait qu'à moitié, ne faisait pas réellement attention et n'agissait en retour que comme bon lui semblait. Alors que la voix de Lucia se brisait alors qu'elle essayait de monter les danseuses sur un pied d'estale, Jackson ne pensait qu'une seule chose. Qu'une fille triste est une proie facile, et que si il arrive à lui faire sécher ses larmes ça serait potentiellement dans sa poche et il lui promettrait même une nuit dont elle pourrait se souvenir avec le sourire.. Enfin la fin de la soirée... Car personne ne veut se souvenir d'un moment aussi pitoyable que celui là. Le problème, qui était de taille... C'était probablement que tous les mots qu'elle sortait l'horripilait. Elle parlait trop, avec une voix légèrement geignarde qui lui donnait envie de se frapper la tête contre les murs. Le pire étant que son visage magnifique finissait par se tordre de tristesse pour arriver à un point de laideur que Jackson trouvait inimaginable. Pourtant dans l'unique but d'arriver à ses fins il écouta d'une oreille discrète et saisit la main de la jeune femme dans la sienne, comme pour lui montrer une présence... Lui faire croire qu'elle n'avait pas encore tout perdu... Même s'il n'avait aucune idée de ce que le tout pouvait bien signifier. Pourtant une phrase le toucha particulièrement. « Tout avait un sens… Alors pourquoi plus rien…plus rien ne semble exister du jour au lendemain ? » Alors c'était ça ? La raison pour laquelle les gens s'effondrait. Parce qu'il ne trouvait aucun sens à leur vie. Ou du moins qu'il s'en rendait enfin compte. Jackson n'avait jamais saisit de sens, il avançait toujours en suivant je ne sais quoi, sans comprendre véritablement ce qu'il faisait. En faisant tout simplement. Alors bien sûr ce manque de sens était agaçant... Mais il supposait que c'était normal, que de toute façon nous n'étions que non-sens et que c'était pour cela que nous étions fondamentalement mauvais. Il ne répondit pourtant rien. Il n'était pas philosophe... il ne savait pas parler correctement de tout ce qui touchait au domaines de sentiment et s'il voulait arriver à quelque chose il valait mieux qu'il se taise. Néanmoins il préféra rebondir sur autre chose. Il était presque vexer de son monologue sur les danseuses, comme si elle avait perçu dans une phrase sensé être un simple compliment une haine contre toutes les autres danseuses dont il admirait trop régulièrement les formes et les mouvements. « J'ai jamais dit qu'elles étaient méprisables je crois... Je faisais juste remarquer que vous êtes jolie... Mais si vous le prenez mal...» Jackson était un mec qui savait ce montrer bourru, et qui avait du mal à garder un visage d'ange et de bonne disposition. Mais peut être que sa colère maladive, lui donnait le certain charme de l'impulsif.

La belle finit par parler de ses frères et du faite qu'elle ne comprenait plus rien de ce qui lui arrivait. Honnêtement on aurait été dans un film de vampire elle se serait fait tuer pour moins que ça. Elle avait l'air totalement désespéré. Et sincèrement à de multiple reprise Jackson eu envie de l'assommer pour qu'elle arrête de se plaindre. Bien quoi ? Elle pensait qu'elle était la seule à avoir une vie merdique ? Non c'était probablement le cas de tout le monde. Alors certes ça lui tombait peut être dessus maintenant. C'était peut être plus merdique que la normal, mais pas la peine d'être casse couille. Inspire, expire, et soit poli et charmeur. Intéresse toi à elle. Mais pas trop qu'elle ne recommence pas à mobiliser la parole et à vouloir assassiner Jackson. « Si tu ne comprend plus ta vie... Fait en sorte que ce que tu comprenne t'arrive dans la vie... » Pas sûr que ça soit très compréhensible ni très réalisable, mais on a jamais dit que Jackson était un mec sensé et logique. D'ailleurs pour la première fois de sa vie il parlait surtout pour meubler. « Quand à ton problème de frère... Je t'assure qu'un frère pardonne tout à sa jolie soeur... » Bien sûr dans son cas Savannah n'avait pas à se faire pardonné... C'était lui... Et il était inefficace sur le sujet. Mais si Savie faisait une erreur, nul doute que Jackson lui pardonnerait en un éclair, peut importe à quel point ça la détruit lui. Il finit par détacher sa main de la sienne avant de lui la tendre de manière plus officiel. « Jackson Monroe, mec inutile, à coté de ses pompes, qui ne comprend probablement rien de la vie... Et qui fait en sorte de le vivre très bien... Je peux t'apprendre si tu veux... » Dit-il dans un sourire. Depuis quand il faisait de l'humour ? Surtout qu'il le vivait mal, il ne se supportait pas. Et puis certes les mots inutiles et à coté de ses pompes le décrivait bien... Mais ce n'était que la surface jolie de sa personnalité. Le reste était tout de même bien moins sympathique.