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 Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!

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MessageSujet: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyMar 3 Juil - 19:39

Ash n’avait pas le droit de faire ça. Lou-Ann se cachait le visage de la main gauche, mâchant nerveusement sa gomme à la fraise, regardant au sol en espérant le voir s’ouvrir et l’engouffrer d’un coup sec, sans plus d’explications.

Quelques jours plus tôt, la belle blonde, devenue officiellement copine avec Lou depuis leur soirée de beuverie au Barking Spider où la rouquine lui avait dévoilé beaucoup trop de secrets pour l’écarter en permanence de sa vie, lui avait proposé une soirée au cinéma. Rien de bien glorieux, un visionnement du dernier film d’horreur sortit, un mélange de torture, de maladies incurables et d’enlèvement, sur trame de fond stressante et additionné de plusieurs moments où le sons atteignent des hauteurs si aigues que le foule sursaute à tout coup. Un vrai bon classique, une vraie belle soirée de cris et d’éclats de rire nerveux en perspective. Lou-Ann pensait déjà aux kilos de pop corn au beurre qu’elle engloutirait, additionné de coca et d’oursons à la gelée. Ouais, le cinéma était depuis toujours son restaurant favori & il serait très difficile de faire de cette soirée entre amies un vrai fiasco. Mais la vie aime bien se moquer de Lou ces jours-ci. Après lui avoir remis en pleine face que son meilleur ami de toujours – et le garçon pour lequel elle a toujours craqué sans même le savoir – lui jouait dans le dos en payant ses dettes et en manquant ses rendez-vous pour aller lorgner dans la fenêtre d’une brune rachitique qui n’en a rien à faire de lui et l’avoir balancé dans les bras d’un chirurgien qui la déteste et qui lui a quand même fait passer une nuit fantastique. La jeune fille trouvait que l’ironie, le sarcasme, le karma et toutes ses merdes s’acharnaient un peu trop sur elle dans l’instant, surtout lorsqu’elle vit un fantôme du passé se faufiler dans la foule, et aboutir à ses côtés.

Jackson. Un vieux souvenir qui refaisait surface. C’était donc lui le Jackson dont Ash lui avait parlé. « J’te jure, tu vas l’adorer! » lui avait assuré la belle policière après avoir avertit Abbott qu’un de ses copains se joindraient à elle pour la soirée. Lou avait blagué du genre qu’Ash annulerait sa présence au dernier moment et que tout ça se terminerait en blind date cheap comme tout, voilà que la prophétie se réalisait à moitié.

« Oh! C’est vraiment drôle, j’connaissais un type identique à toi, et qui portait le même nom jadis, mais le pauvre est disparu comme ça, en fumée, entrainant avec lui ma réputation de bon coup. J’espère que tu le connais pas, il est vraiment méchant. » ironisa-t-elle, le regard faussement angélique, avant de lui tendre la main. « Enchantée, Lou-Ann Abbott, je suis amie avec Ash et je vais lui arracher la tête si elle n’arrive pas bientôt. »

Lou s’était présentée pour 2 raisons. La première, parce qu’elle s’imaginait facilement que ce Casanova des ruelles devait avoir oublié son nom depuis le temps. Et deuxièmement, parce qu’elle avait vu faire ça dans les films et que ça rendait une scène de dispute encore plus dramatique. Jackson n’était pas un bon ami à elle. Il n’était pas un bon souvenir. Et l'autre qui tardait à arriver.

Alors qu’elle croyait que l’univers lui donnerait un break, Lou reçu un texto qui lui renvoya une grande claque de destinée en plein dans la tronche.

« Salut mon canard! Suis retenue au boulot, enjoy le faux blind date et garde-moi du pop corn pour la prochaine fois! Ash xoxo »

Noooooon.
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MessageSujet: Re: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyJeu 5 Juil - 19:39

Ah Ashleigh ! C'était probablement la femme la plus jolie, la plus sensible et violente, la plus folle, la plus sociable, la plus agréable, la plus géniale que Jackson n'est jamais rencontré. Il avait quatorze ans qu'elle lui avait déjà tapé dans l'oeil. Et aujourd'hui encore il lui arrivait de penser qu'elle était probablement la femme de sa vie avec ses cheveux d'or et la confiance probablement mal placé qu'elle avait en lui. Bien sûr pour la seule raison qu'elle était la femme de sa vie il ne ressortirait plus jamais avec elle. Bah attendez... Il ne va pas risquer de faire capoté les choses avec son âme soeur, si ? Et puis meilleurs amis ça sonnait bien. Et comme ça il pouvait continuer à se taper la planète entière sans se faire détruire. Tout bénéfique finalement.

Bref lorsqu'Ashleigh proposait quelque chose à Jackson, Jackson disait oui les yeux fermé. Et alors lorsque ce que c'était un film d'horreur il réfléchissait encore moins. Et même s'il fallait rajouter une rousse au tableau... Jackson s'accommoderait bien de sa compagnie pourvu qu'elle soit jolie. Mais bon Ashleigh avait lourdement insisté. « Cette fille c'est moi en rousse... » Et soudainement l'idée de se retrouver avec deux meilleures amies pour le prix d'une dans une salle noire devant un bon film d'horreur lui avait paru être une bonne idée. Surtout il avait besoin de ce changer les idées... Certes normalement il valait mieux qu'il se les changes avec une bande de mec à parler de manière peu louable de la gente féminine plutôt que encore une fois entouré de femme... Il allait finir par faire une overdose..Et tourné gay qui sait... Ou pas. Il avait déjà l'impression d'enchainer les filles tordues, malade et complètement folle. Et peut être qu'il ferait mieux de lever le pied un peu sur les conquêtes... Au moins attendre que l'autre retrouve la vue... Ou alors il faut soigner le mal par le mal... Ouai le film d'horreur sera le parfait rebelle.

Hop un jean qui lui fait des formes juste parfaite, un T-shirt qui dessine ces muscles de manière délicieuse et une paire de lunette de soleil, parce que aie aie aie le soleil ça tape fort à Santa Monica... Et non ce n'est pas pour mater les culs des jolies filles moulée dans leur jolies jupes. Quoique si ça peut aider... Non de toute façon avec ou sans lunette Jackson se permettait de laisser trainer ses yeux là ou il voulait. Il arriva donc au cinéma et chercha dans la foule une grande blonde accompagné d'une rousse. Il ne trouva pas de blonde aussi belle qu'Ash mais trouva une rousse. Il se dit que c'était forcément elle. Sinon de toute façon elle était canon et ça serait un bon prétexte pour l'accosté et finir la séance avec elle au cas ou Ash lui posait un lapin... Seulement à peine eut-il ramené sa fraise à coté de la rousse qu'elle l'assailli de parole fortement ironique. « Oh! C’est vraiment drôle, j’connaissais un type identique à toi, et qui portait le même nom jadis, mais le pauvre est disparu comme ça, en fumée, entrainant avec lui ma réputation de bon coup. J’espère que tu le connais pas, il est vraiment méchant. » Ouille. Ca sentait la vieille conquête oublié à plein nez... Oh fait chiez.. La soirée s'annonçait nettement moins marrante maintenant. Déjà il ne faisait pas dans le recyclage mais en plus il ne gérait pas les veilles conquêtes hargneuses... mais merde c'était son soir de repos et il voulait voir le film.

Il fit son sourire de crétin le plus charmeur et finit par dire « Quel coïncidence... Si c'est qu'une histoire de réputation de tes compétences sexuelles je suis sûr que je les apprécierais bien mieux que mon homologue connard cela dit... » Bah quoi ? S'il ne se souvient pas d'avoir couché avec elle ce n'est pas vraiment du recyclage si ? non ? Et puis franchement tant qu'à ce faire détester... Autant qu'il puisse s'amuser un peu et au pire rigoler un peu de sa propre connerie et de la tête de la rousse en réaction. Elle lui tandis une main qu'il s'empressa de serrer. « Enchantée, Lou-Ann Abbott, je suis amie avec Ash et je vais lui arracher la tête si elle n’arrive pas bientôt. » Eh on ne parle pas comme ça de sa blonde préféré. Il répondit avec un sourire toujours aussi charmeur quoique plus forcé. « Ravis, Jackson Monroe... Et c'est ta tête que je vais arraché si elle n'arrive pas bientôt. » Il continua à sourire tout en ce rendant compte qu'il s'était probablement laissé un peu emporté par ... Laissé emporté quoi... Il attrapa rapidement son portable et textota de toute urgence à sa meilleure amie. « SOS... Ramène ton boule de déesse.. Je me suis déjà tapé ta copine visiblement... Et j'ai probablement pas été un prince... Tu me connais... » Enfin oui elle le connaissait, mais étonnement du temps ou ils sortaient ensemble Jackson avait toujours été un prince avec Ashleigh... Le problème c'est que la réponse arriva trop vite. « désolé... Le crime n'attend pas tu sais... Tu sauras te montrer charmant j'en suis sure. Fait comme avec moi... » Jaxson soupira en se retournant vers Lou-Ann pensant mais elle n'est pas toi... Il lui fit un sourire ne sachant pas vraiment quoi dire.. Déjà qu'il n'était pas bavard... Mais parler à quelqu'un qui ne le supportait pas... Il mit ses mains dans ses poches et finit par dire. « Hum... Je te paye ta place ? » Qu'elle en profite la chieuse... C'est bien la seule fois ou Jackson se montrera galant.
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MessageSujet: Re: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyVen 6 Juil - 2:46

Ça devait faire quoi, 4 ans qu’elle avait succombé à ses airs de Don Juan mystérieux? Son attitude de bad boy qui était tout de suite venue la chercher au plus profond de ses allusions de petite rousse rêveuse. Du haut de son mètre soixante sept elle entrevoyait déjà leur vie ensemble alors qu’il lui avait susurré de jolies paroles, censées l’amener plus rapidement dans son lit. Puis elle s’était enroulée dans ses draps, répondant à ses caresses, s’imaginait guérir ses séquelles de pauvre garçon paumé qui avait eu la vie difficile et qui voulait tout sauf s’engager. Une vraie Mère Teresa en soutifs roses de dentelle qui s’attendait à ce que deux nuits d’amour folles le fasse tomber dans ses bras et changer pour ses beaux yeux. Et quelques jours plus tard, après 1001 textos sans réponses et exactement 44 escapades bredouilles devant tous les endroits qu’il avait mentionnés fréquenter entre, avant et après ses boulots, Lou-Ann avait abandonné. – Bon, un visionnement express de He’s just Not That Into You avec Jonah où il s’acquittait de lui ouvrir grands les yeux sur le cas du pauvre crétin qui l’avait laissé en plan avait un peu aidé aussi, mais à peine (a).

La morale de cette histoire : Lou s’attache trop vite. Et faut pas croire qu’un beau gosse tourmenté en veste de cuir va se métamorphoser complètement de personnalité et d’attitude face à l’amour et à la vie même si on s’occupe de le faire crier dans un lit comme il n’a jamais crier encore. Fin de la leçon. Et cette histoire aurait très bien pu se terminer là. L’idée, c’est que Lou-Ann avait appris d’un pote en commun quelques mois plus tard que Jackson s’amusait à répéter à tout le monde qu’il s’était tapé la petite Abbott. Bon, en un sens c’était quand même de la pub gratuite, mais le plus beau dans tout ça, c’est qu’il clamait haut et fort qu’elle n’était pas si bonne. Vous entendez ça? Que Lou-Ann Abbott était un coup moyen, limite moche. Heu, hello?! On parle ici de la fille qui s’est déjà vêtue de crème chantilly – et que de crème chantilly – pour séduire un ancien amant propriétaire d’un barber shop. La même fille qui s’était procurée un costume en latex, un truc de fou à un prix beaucoup trop élevé sur eBay, parce que le mec qu’elle fréquentait à l’époque avait un béguin sans fin pour Kate Beckinsale dans Underworld. Lou, qui planchait sur des entraînements quotidiens de yoga pour pouvoir se plier dans tous les sens et offrir à quiconque passait le pas de sa porte la nuit la plus sensuelle et la plus acrobatique qui soit. Alors elle était un mauvais coup? À d’autres!

« Ravis, Jackson Monroe... Et c'est ta tête que je vais arraché si elle n'arrive pas bientôt. » décréta Jackson, un sourire niais d’étaler sur la tronche.

« Bon ça va le remake de la révolution française. Personne va perdre sa tête ce soir. Ou du moins, j’en ai parlé en premier, donc j’ai le droit de véto sur qui perdra son crâne et qui le gardera. » elle soupira.

Ouais, deux ans c’était un peu long pour étendre une rancune et même si Lou avait été profondément blessée dans son orgueil de jeune fleur sexuée, elle n’allait pas lui en vouloir ad vitam eternam. C’est juste qu’elle aurait au moins aimé qu’il ait la décence de se souvenir d’elle. De s’excuser? Nah, pas autant, elle était pas à la maternelle et il lui avait pas piqué sa poupée favorite. Quoique si ça avait été le cas elle lui aurait filé un coup sec dans les parties. Une vraie lady, pas de doutes. Elle aurait pu facilement régler son problème avec la même réaction, mais ça n’aurait pas été sympa. Dans un lieu public, elle aura pu facilement se faire repérer & de faire une nuit de tôle pour avoir agresser sexuellement un pauvre type, elle méritait mieux. Ouais alors quoi? Elle voulait pas qu’il s’excuse, elle voulait pas que ça paraisse et elle voulait assurément pas tourner le couteau dans la plaie et reparler de sa débandade? Alors c’était quoi le but de rester plantée là, mhm?

Bwarf, tu réfléchis trop Abbott. Il est con. Ton ego est atteint, c'est tout. Fais-lui vivre un calvaire et puis basta.

« Hum... Je te paye ta place ? » qu'il proposa.

« Ouais d’accord. Ça comptera pour le cinquième du déshabillé que je m’étais acheté en prévision de notre nuit de noces. » elle fit comme si de rien n’était, avant de le regarder, incrédule. « Ben quoi? Tes déclarations de mec bourré étaient très convaincantes! »

Le laissant cramer elle fit un pas devant, suivant la file qui s’avançait vers le guichet. La soirée commençait mal, elle avait déjà soupiré un nombre incalculable de fois et elle se demandait toujours pourquoi elle se faisait chier à attendre pour aller voir un film qui ne la branchait plus autant, en compagnie d’un ancien baiseur blasant et sans sa copine blonde si charmante. Fallait qu’elle se trouve un plan de sortie. Une fille si jolie et avec un avenir si prometteur que Lou ne pouvait pas se permettre de passer une seule soirée à s’emmerder et à ne pas profiter de la vie. Qu’est-ce qu’elle penserait de ce moment-là, 10 ans plus tard? La vie va trop vite pour s’attarder à glander près du glandeur #1 en ville. Se rendant compte que maintenant elle mâchait de plus en plus fort et de plus en plus bruyamment son chewing-gum – ça arrivait seulement quand elle était ultra pensive, z’inquiétez pas c’est pas une vache – Lou fit volteface, s’extirpa la gomme de la bouche du bout des doigts et s’apprêta à inventer une pseudo crise cardiaque à Jackson pour se sauver avant d’entendre une voix masculine s’écrier dans tout le cinéma :

« ABBY!!! »

Une petite tornade blonde dégringola dans le hall d’entrée, rigolant, courant entre les jambes des gens en file, barbe à papa dans les mains. Apparemment une gamine comme les autres, un peu énervée par contre, qui avait décidé de jouer à cache-cache avec papa et de l’emmerder un peu en allant se planquer au beau milieu d’une foule d’impatients. Lou souria, oubliant presque son moment de merde, évitant encore de regarder Jackson pour le principe (a), mais fût bientôt forcée de jeter un regard alarmé vers lui quand la gamine fonça direct dans sa direction. La pauvre petite avait jeté un regard de trop par-dessus son épaule pour voir si papa l’assaillant était près d’elle, puis au dernier instant elle se rendit compte qu’elle vrillait en plein dans la direction des bijoux de famille de Jack’s. 30 secondes plus tard, la collision eut lieu et Lou-Ann éclata de rire. Un gros choc, comme elle en rêvait plus tôt. Aaaaah, ce que la vie était sympa avec elle parfois.

Ou pas.

« Oh, je suis vraiment désolé mon gars! » s’excusa le père de famille à Jackson, recroquevillé, attrapant rapidement sa fille du sol et la prenant dans ses bras. « Abby, tu sais ce que je t’ai dit à propos de … Lou-Ann? » le mec venait de jeter un regard dans la direction de la rouquine et elle faillit s’évanouir.

« Adrian. » elle haussa la main, genre pour faire un signe de salut pas très convaincant et surtout très mal à l’aise. « Coucou. »

Qui dit coucou dans la vraie vie?! Et pourquoi elle tombait sur un ex qui lui avait lui aussi briser le cœur et qui semblait filer le parfait bonheur là tout de suite avec sa gamine aux cheveux adorablement blonds et avec sa bague de mariage toute brillante au doigt? Tout le monde réussissait sauf elle, c’est ça?

« J’te présente mon mari. Jackson. Il est astrophysicien. » improvisa-t-elle, sous le choc & avec ce qu’elle avait en banque, avant de murmurer tout bas à son pseudo-mari « Tu m’en dois une. »


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MessageSujet: Re: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyVen 6 Juil - 19:27

La plus gros problème de sa journée était probablement qu'il ne remettait absolument pas la jeune femme... En même temps clairement il n'avait pas couché avec elle l'année dernière... Ou alors il s'en souviendrait... Donc ça faisait quatre ans... Et à l'époque il était généralement tellement stone à longueur de journée que finalement ce n'était pas vraiment étonnant. D'ailleurs bon dieu si jamais il réussissait à s'en souvenir c'est qu'elle était bonne à garder et qu'il pouvait l'épouser sur le champ... Enfin s'il était du genre à épouser les gens. Non parce qu'il était tellement minable à l'époque qu'une grande partie de ses souvenirs n'étaient que fumée... Alors bon... On va dire que de toute façon elle ne l'avait pas rencontré à l'époque ou il était au meilleure de sa forme et de sa gentillesse et qu'il était un con par définition... Et puis de toute façon il en avait rien à foutre de sa bouille rousse. Depuis quand il était capable de se sentir coupable de quelque chose ? En plus coupable de quoi ? Il était sûr qu'il ne l'avait probablement jamais mené en bateau... Il n'était pas du genre à mener les filles en bateau et à promettre mont et merveille pour les mettre dans son lit. Non généralement il disait la stricte vérité et les filles tombaient quand même dans ses bras persuadé d'être celle qui le fera changer d'avis et ce ranger... Alors bon il ne va pas sentir coupable de leur propre débilité... Et Ashleigh qui disait qu'elle était comme elle mais en rousse... Elle avait fumé avant de dire ça ? Ash n'était pas le genre de fille à tomber amoureuse en un éclair... Contrairement à l'autre folle qui trainait devant lui visiblement... Le pire c'est qu'elle à l'air d'avoir la rancune tenace... Parce que bon quatre ans... Elle a eu le temps de tomber amoureuse d'un milliard d'autre abrutis... Qui l'on probablement déçu... Parce que les hommes déçoivent toujours ce genre de fille, c'est une règle d'or... Il faut dire que comment ne pas décevoir une fille qui s'attend de toute façon plus qu'à la réalité ? « Bon ça va le remake de la révolution française. Personne va perdre sa tête ce soir. Ou du moins, j’en ai parlé en premier, donc j’ai le droit de véto sur qui perdra son crâne et qui le gardera. » En réalité Jackson n'avait pas particulièrement envie de se battre. Enfin pas aujourd'hui. Il voulait passer son après midi avec sa meilleure amie, regarder un film d'horreur qui la ferait à peine sursauter contrairement aux autres filles, et puis peut être discuté. Ashleigh lui aurait peut être même filé un coup de main avec son problème Evatesque. Mais maintenant il se retrouvait sans Ash, face à une fille qui clairement à avait envie de le tuer pour sa mauvaise conduite. Il fallait pourtant s'y faire, Jackson se conduit mal. Jackson passa la main dans ses cheveux, et fit mine de tirer comme s'il s'arrachait lui même sa tête avant de tendre l'habitacle invisible à Lou, disant d'un air parfaitement blasé. « Alors je nous épargne du temps et beaucoup de douleur... Voilà ma tête.» C'était probablement ce qu'elle rêvait au plus profond d'elle. Et puis donné sa tête, son foie, son sang, bref un peu tout. Sauf son coeur, de toute façon il était pas sûr d'en avoir un... C'était peut être de faux battement.

D'ailleurs dans cette même optique de s'épargner des souffrances inutiles en l'écoutant parler sur son comportement abusif il lui proposa de payer sa place... Non parce qu'elle semblait être du genre à pouvoir beaucoup parler, et à être donc particulièrement agaçante... Lui qui aimait le calme et le silence d'une discussion muette par regard interposé... Ou alors c'était seulement qu'il n'aimait pas trop parler... Au bout d'un moment il s'emmêlait les pinceaux et ce n'était plus jolie jolie. Bien sûr Lou-Ann s'empressa d'accepté. Tu me diras elle aurait refusé qu'il lui aurait fait bouffer sa place de cinéma, le fauteuil et les accoudoir à la gueuse. Non parce que sérieusement, il ne fallait pas l'exciter Maurice... « Ouais d’accord. Ça comptera pour le cinquième du déshabillé que je m’étais acheté en prévision de notre nuit de noces. » Là Jackson ne put s'empêcher de froncer les sourcils complètement abasourdis... Elle déconnait là ? Quoiqu'il voulait bien le voir le déshabillé... Mais nuit de noce ? Mon dieu il était tombé sur une dégénérée... Pire encore qu'Eva qui s'attache au pire mec de l'univers alors qu'elle est au seuil de la mort... Et qui en plus lui balance tout la veille de sa possible mort ou résurrection. Et pourtant dans l'esprit de Jackson il n'y avait pourtant pas plus jeté qu'Eva jusqu'alors. « Ben quoi? Tes déclarations de mec bourré étaient très convaincantes! » Deuxième choc. La Jackson la regarda suspicieuse... C'était simple de balancer n'importe quoi quand elle se doutait bien qu'il ne se souvenait de rien de leur aventure. Non mais sérieusement il se connaissait... Et les déclarations ce n'était pas son genre. Il répondit avec le plus grand sérieux du monde... « Ca m'étonnerait... Mais drogué jusqu'à la moelle je ne t'aurais jamais demandé en mariage... » Et bam dans ta gueule... Le pire c'est que ce n'était même pas dit pour être méchant... Seulement pour affirmer que ce n'était clairement pas son genre et que quand bien même il serait fou amoureux d'une fille il le ferait toujours pas... Alors à une fille dont il ne se souvient plus... Mais souvent il ne se rendait pas compte de ce qu'il disait et que pour le coup ça pouvait être pris très personnellement... Surtout si elle était habituée à se faire jeter en faite... Ce dont il ne doutait pas une seule seconde...

Soudainement il entendit des hurlements et en moins de deux secondes se retrouva par terre bousculer par une mini blonde folle furieuse. Il y avait deux choses que Jackson supportait à peine. Les filles toutes plus agaçante les unes que les autres généralement... Et les enfants qui sont juste abominable... Mais alors une enfant fille c'était la mort assuré. Le père arriva pour excuser sa fille et Jackson le foudroya littéralement du regard, prêt à ce jeter sur lui pour lui démonter la mâchoire... Voir à le castrer devant tout le monde pour qu'il ne refasse plus d'autre gosse intenable. Le problème était qu'il avait sa fille dans les bras et qu'il ne frappait pas les femmes et les enfants. Il se releva, ses muscles tirés à bloc et près à dégommer tout sur son chemin... Dieu ce qu'il avait la colère facile. Il croisa fort ses bras contre son torse pour se calmer et fit un sourire alors qu'il découvrit que Lou-Ann connaissait le monsieur, qu'elle s'était probablement envoyé vu comment elle réagissait. Elle était totalement nymphomane des relations amoureuses cette fille... Du jamais vu... En plus elle avait l'air d'aller d'échec en échec... S'en était presque jouissif, il n'avait rien à faire qu'elle se décomposait toute seule. Pourtant brutalement Lou-Ann s'accrocha à lui avant de dire « J’te présente mon mari. Jackson. Il est astrophysicien. » Son QUOoI ? et Astro quoi ? Non mais elle était conne ou juste pas mure... Il était allergique au mariage, au relation amoureuse aussi. Et puis ils n'avaient pas d'alliance... Et surtout il n'avait absolument pas la tête de quelqu'un d'intelligent et qui pouvait être un astromachinchouette. Seulement elle lui chuchota à l'oreille. « Tu m’en dois une. » Mon cul oui il lui en devait une... Il faisait ce qu'il voulait... Il lui foutait je ne sais pas combien d'année dans la tronche et elle n'allait pas l'emmerder avec sa force à deux balles. En même temps c'était demandé si gentiment. Il sourit de manière légèrement forcé... On avait pas dit qu'il était un bon comédien... Sachant que de toute façon tout ce qu'il ferait ne ferait que ridiculisé Lou-Ann tellement leur comédie n'était probablement pas crédible. Il passa son bras autours de la taille de sa "femme" et lui déposa un baiser très désagréable dans l'oreille. Il fit par se retourner vers le fameux Adrian en disant avec un regard faussement amoureux à gerber... « Lou est un ange tombé du ciel... Elle m'a vraiment sauvé de moi même... J'étais en prison quand elle m'a rencontrée... Parce que oui elle fait du bénévolat dans les prisons... Pour éduquer les gens perdus comme moi... C'est grâce à elle que je suis ce que je suis aujourd'hui. N'est-ce pas chérie ? » Dit-il en se retournant vers Lou et en profitant pour l'embrasser. Bah quoi ils étaient mariés... Bon il n'était pas obligé d'ajouter la main au fesse ... Mais voilà... Adrian eut un air vaguement apeuré et fila vite avec sa fille... Jackson se retourna vers Lou en faisant une grimace. « Désolé... Je ne l'ai pourtant pas menacé... » Il était conscient que le simple fait d'avoir évoqué la prison ferait fuir n'importe qui... Et comme d'ailleurs il s'en fichait pas mal que Lou soit au courant... Et d'ailleurs si Ahsleigh lui avait effectivement parler de lui, elle devait déjà savoir non ? Ou pas... Et ça serait drôle à voir. Il planta son regard dans les yeux de Lou avant de dire sourire aux lèvres... « Cela dit... Puisqu'on s'est marié... Je veux la nuit de noce et le déshabillé... Je ne divorcerais pas avant... » Il détailla sans se cacher les formes de Lou-Ann. Après tout il fallait bien qu'il trouve des avantages à cette petites mascarades.
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MessageSujet: Re: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyJeu 12 Juil - 20:58

La dépendance affective : communément appelé « Lou-Ann est en amour, merde faut qu’on dégage. », la dépendance affective est un état ressenti lorsque la présence d’une autre personne est nécessaire à notre bonheur. Par présence, ce peut être à distance comme à proximité. Emails, textos, appels, rendez-vous, nuit partagée à la va-vite, promenade en voiture les phares éteints devant la résidence de l’être cher, appels fréquents et répétitifs sur notre messagerie et sur celle de l’autre, juste pour entendre sa voix, and so on. Lorsque l’absence de la personne pour qui votre cœur bat se fait sentir, soit par une rencontre manquée ou un non-retour d’appel, il se peut que vous commenciez à sentir une décharge de tristesse et de rage vous envahir. À cet instant, vous savez qu’il n’en reste pas pour longtemps avant que les larmes et les cris, les doutes et les interrogatoires, prennent votre quotidien d’assaut. La solution simple dans ce cas, c’est de s’enfermer à demi-tour, de débrancher et de cacher tout objet électronique successible de vous encourager à commettre l’irréparable – c’est-à-dire téléphoner 55 fois de suite à l’être cher – et d’attendre que ça passe.

Lou avouait que parfois, elle en faisait trop. C’était déjà un grand pas dans son attitude de dépendante parce que selon Joey qui n’y allait pas de main morte, et c’était ce qu’il fallait, elle frôlait l’obsession. Mais c’était elle. La rouquine flanchait vite et trop. Elle cédait dès qu’on la complimentait ou qu’on lui envoyait deux ou trois techniques de drague en plein la face et se retrouvait souvent à descendre des paquets entiers d’Oreos parce que son petit cœur saignait trop. Y’avait pas de morale ni de leçon qu’elle tenait de ses expériences antérieures avec l’amour. Elle n’apprenait rien, ou plutôt se bloquait à tout apprentissage. Lou aimait mieux revivre les mêmes erreurs et peut-être un jour tombé sur la bonne personne que de se fermer à l’amour parce qu’elle s’y était trop laissée prendre au fil de sa petite vie de gamine de 24 ans. Naïve? Oui. Mais elle croyait au grand amour et s’investissait toujours à son plein maximum au cas où le bad boy qui croisait son chemin changerait pour elle.

La première nuit où elle avait couché avec Jackson, ce n’était pas aussi nul qu’elle le laissait entrevoir. Il avait vraiment été sympa le pire, la faisant rire, discutant avec elle sans être trop intéressé, mais juste assez. Il l’avait pas embobiné comme la plupart des mecs qu’elle croisait dans son lit ou dans le leur. Il avait joué franc-jeu et elle avait craqué. Bon, elle était soûle aussi et l’ambiance de bar vers la fermeture avait joué sur ses sentiments, ne voulant pas terminer la soirée seule et trouvant que les beaux yeux de Jack’s et que son attitude de bagarreur avait tout de charmant. Si addict à tout ce qui touche de près ou de loin le bad boy actuel – aie-je besoin de vous rappeler qu’elle a toujours fui l’autorité et tout fait pour faire chier ses parents? Cette passion pour les mauvais garçons vient de là et est pas prête de disparaitre – alors elle avait cédé, de toute sa volonté à une nuit avec lui. Une toute petite nuit où, à ce dont elle se souvenait, ça avait pas été si pire et qu’il avait même gémi à profusion. Ben quoi? Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! 3537715204

C’était si bon qu’ils avaient remis ça quelques jours plus tard. Toujours aussi clair, Jackson lui disait qu’il voulait seulement tirer un bon coup. La vérité, c’est que Lou entendait un appel de détresse d’un mec qui ne le savait pas encore mais qui était fait pour elle. Qui l’apprendrait tôt ou tard et qui finirait l’un de leurs ébats pour un tendre « Je t’aime. ». Ouais, à d’autres. Il avait eu au moins le mérite d’être clair en ne la rappelant plus du tout, et avec raison vue sa réaction de lycéenne face à son silence criant, et la belle avait sombré dans la sphère de celle qui s’attache trop, trop vite, trop mal. Quelques semaines plus tard elle était guérie et sautait dans les bras du prochain venu, les yeux grands comme ceux d’une biche, la lingerie rouge provocante. Si l’amour & l’attention d’autrui est une drogue, Lou-Ann est junkie, dealer et productrice dans un champ reculé de Cuba.

De retour au programme principal. Alors ce mec, ce Adrian. Un beau grand blond avec une barbe de quelques jours, musclé comme tout, ancien joueur de foot qui s’est recyclé en entraineur scolaire et qui pousse ses jeunes vers la victoire année après année. Ils s’étaient rencontrés aux auditions de Lou pour être pompom girl au collège et avaient flashé l’un sur l’autre direct. Quelques baisers volés dans les estrades, des joints avec les autres membres de l’équipe et de la brigade des cheers, une fois mémorable dans le stationnement d’un cinéma en plein air et plusieurs autres clichés de jeunes adultes fous. Lou était aux anges le soir où, soûls comme jamais, il lui avait demandé si elle voulait l’épouser. Bon, elle venait justement de faire le pigeon (une position de yoga assez complexe et prouvant qu’elle pouvait se plier en tous sens) et il avait total craqué ce disant qu’elle était bonne à marier si elle reproduisait le même truc dans son lit. Imaginez lorsqu'on se fait passer une branche rafistolée en guise d’alliance par notre amour d’adolescence? Ouais, ben le lendemain quand il l’a plantée là parce que ça allait trop vite et qu’il préférait baiser sa blonde amie, ça avait pas été un conte de fée.

Et aujourd’hui il est là. Marié. Papa. L’angoisse du siècle.

« Lou est un ange tombé du ciel... Elle m'a vraiment sauvé de moi même... J'étais en prison quand elle m'a rencontrée... Parce que oui elle fait du bénévolat dans les prisons... Pour éduquer les gens perdus comme moi... C'est grâce à elle que je suis ce que je suis aujourd'hui. N'est-ce pas chérie ? »

Il est allé en prison? Ah ben, c’est peut-être pour ça qu’il l’avait pas rappelé. Et comme ça, mine de rien, Lou lui reluqua les fesses, s’imaginant peut-être le draguer une énième fois. Mais se souvient assez rapidement de la rumeur qu’il avait lancée sur elle. Qu’elle était pas un bon coup. Yuk.

Trop occupée à lui détailler le derrière et ensuite à faire sa moue de bienfaitrice à Adrian pour lui montrer à quel pont elle est du genre sainte vierge et tout, voilà que l’autre faux-mari lui colle ses grosses lèvres sur son visage et commence à lui suçoter la langue. Ben voyons?! C’est ça un baiser? Bref, elle luttait pour ne pas insérer ses pouces dans sa bouche pour l’éloigner d’elle, un truc comme un autre hen (a), avant de remarquer qu’Adrian les regarde, mi-intrigué, mi-troublé. Serait-il jaloux qu’elle soit avec un mec comme Jack’s? Serait-il jaloux qu’elle en embrasse un autre devant lui? Un regain d’énergie la traversa littéralement et elle se prit sauvagement au cou de Jackson, lui rendait violemment son baiser et l’entourant même de sa jambe gauche pour se propulser plus haut et lui grimper limite dessus. Jackson voulait l’embrasser, soit. Elle rendrait ça mémorable.

Puis ils se détachèrent l’un de l’autre et Adrian vit volte-face, les laissant dans leur pseudo lune de miel. Ne sachant pas quoi faire, quoi dire, ni où se mettre, Lou plongea la main dans le pop corn de quelqu’un près d’eux, qui trop attardé à regarder les affiches des prochains blockbusters ne remarqua rien. Et elle lançait le maïs en direction de son ancien amour collégien, pleine de rage, d’impuissance, et de beurre salé sur les doigts.

« Désolé... Je ne l'ai pourtant pas menacé... Cela dit... Puisqu'on s'est marié... Je veux la nuit de noce et le déshabillé... Je ne divorcerais pas avant... »

Lou haussa les sourcils, du genre « Tu veux rire?! » avant de repiquer du pop corn dans le sac du pauvre mec à leurs côtés et d’en relancer de toutes ses forces en plein dans la tronche de Monroe.

« Ouais, sauf que le seul but de ce mariage-là c’était d’en rendre un autre jaloux. Et pas de te laisser t’exciter sur ma petite culotte en dentelle rose. » elle se claqua une fesse, provocante. « Alors range-moi ta langue et tout ce qui va avec et soit imaginatif. Il est pas encore assez jaloux à mon goût. » Lou restait immobile, ne sachant pas trop où aller, le regard triste, entrevoyant Adrian embrasser sa gamine au loin. « En passant, merci. » murmura-t-elle, consciente que ça devait pas lui plaire mais que si elle lui montrait un minimum de gratitude il la lâcherait pas sur ce coup-là.

Puis une lueur d’espoir la frappait de plein fouet et elle agrippa le poignet de Jackson pour l’entraîner prompto avec elle dans la file du « Toucan qui voulait se faire des amis. », un film ridicule et pour les gamins, mais où le père Adrian amenait sa petite fille tel un paternel honorable.

« 2 places! » s’imposa-t-elle au marchand de tickets, ne laissant pas à Jackson l’occasion de dire un seul mot et ne le lâchant pas non plus. « J’ai toujours adoré les toucans. » mentit-elle aux parents derrière eux, avant de s’engouffrer dans la salle.

Elle allait le rendre jaloux jusqu’au bout. Il avait pas voulu la marier, soit. Jackson et elle lui ficherait un regret tel qu’il serait incapable de regarder sa petite vie de banlieusard de la même façon, sachant que Lou-Ann Abbott existait toujours et qu’elle était aussi géniale, et belle, et sexy que jadis. Première étape : gagner du temps. Et se retrouver dans la même salle que lui, c’était déjà ça.

Finalement assise après avoir fait des slaloms entre les rangées à la recherche de sa cible, Lou était incapable de tenir en place et se tortillait dans tous les sens à la recherche de la tête blonde du père et de la fille. Il devait pas être bien loin, il les précédait seulement de 3 ou 4 personnes dans la file. À moins qu’il ne soit pas devant la scène et plutôt dans le fond? Mais sa gamine voudrait peut-être être près de l’allée au cas où elle aurait besoin d’aller aux toilettes?

5 minutes de girouette plus tard, Lou finit par le repérer au loin. Il était penché tout ce temps, lassant les souliers de sa fille. Aww.

« Hey la rousse, tu te calmes? » poussa l’autre derrière eux, sûrement embêté de la voir se balancer dans tous les sens.

La réaction respectueuse et polie dans une situation du genre aurait été de se retourner, de s’excuser sincèrement et de prendre place le plus calmement du monde. La réaction de Lou fût plutôt :

« Ohé, ça va. J’bouge quand j’ai envie de bouger et ce sera pas un coincé connard comme toi qui va me dire quand j’ai le droit. » elle ravala sa salive. « Et puis mon mec il sort de prison alors si tu fais pas gaffe il se fera plaisir de t’empêcher de pouvoir te tortiller pendant des semaines, si tu vois c’que je veux dire. »

Ben quoi? Ça avait marché tout à l’heure et Adrian était parti en apprenant que Jackson sortait de prison. Sauf que là c’était différent, et leur voisin n’hésita pas à se lever, prêt à prendre les poings. Oops.
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MessageSujet: Re: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyVen 13 Juil - 18:45

Jackson n'était pas typiquement le genre de personne à remettre à la faute sur les autres. Il était un connard, un salaud, un crétin, une brute, un abrutit, un demeuré, un bon à rien ... Et ce n'était la faute de personne. Il aurait pourtant pu dire que c'était la faute de son connard de père jamais franchement sobre et violent, à sa sainte de mère morte trop tôt, à sa magnifique soeur et ses relations pourris, aux personnes qui avaient croisés son chemin et qui s'était acharné à le détruire, à faire de lui la pourriture qu'il avait le sentiment d'être. Il pourrait le dire, le crier haut et fort, et peut être même qu'il aurait raison de le faire. Mais à la vérité, il n'en pensait rien. C'était comme ça. Il était le seul con à foirer sa vie, à détruire celle des autres avec une franchise déroutante. Etre ou ne pas être tel est la question mon ami. Jackson était et parfois il ne savait plus très bien pourquoi. Il savait bien que chez les filles se coté bad boy, crétin, salaud qui ne s'ignore pas du tout marchait très bien. A croire que ça réveillait leur coté maternel, celle qui veut sauver tout le monde... Ca excitait les naïves et les gentilles filles. Les rebelles qui veulent emmerder papa maman, et celle qui baise comme un mec. Bref comme quoi, même en étant une brèle en drague oral on s'en tire pas mal avec un physique de semi-dieu et un tronche de connard.

Il fallait dire que la rousse en face de lui, n'avait pas grand chose à lui envier. Certes au bout de cinq minute n'importe qui rêvait de lui foutre du scotch sur la bouche... Quoique ça serait dommage de ne pas pouvoir gouter à ses délicieuses lèvres. Jackson imaginait aisément que tous les copains de la jeune femme passait leur temps pendu à ses lèvres pour être sûr qu'elle n'ouvre pas la bouche. Car aussi sexy soit-elle, elle était une putain de névrosé au coeur d'artichaut. Il la voyait venir à dix mille kilomètres.. Tu lui donnais la main et elle te bouffait le bras, tu l'embrassais pour lui dire au revoir et tu avais le droit à l'harceleuse en mode chasse cachée derrière ses jumelles roses fluos. De toute façon Jackson avait toujours appris à ce méfier des filles en roses... Toutes maboules.

C'était probablement une fille avec le cerveau aussi faible qu'un pois chiche dès qu'il s'agissait de comprendre un mec. La preuve pas a+b, elle venait de simuler un mariage avec lui. AVEC LUI ! Pour rendre jaloux un mec type surfeur brésilien, le blond parfait de Gad qui avait foutu sa vie en l'air en se mariant et en ayant un gosse. On passera sur le faite que si elle voulait se blond il suffisait qu'elle sorte le déshabillé approprié et qu'elle se jette sur lui pour que ce dernier oublie qu'il porte une alliance... Lou serait presque le trophée des trophée en matière de maîtresse, sexy, relationnellement instable et dépendante, et névrosé. Elle aurait une conscience douteuse en matière de ses actes, l'amour rendant aveugle. Elle ne vous planterait pas, et quand bien même elle vous suppliera de divorcer, elle ne vous lâchera pas si vous ne le faite pas. Et en plus elle se pliera en quatre pour vous faire plaisir.. On ne sait jamais si un jour un mec décide de quitter sa femme pour la fille au talent sexuel du tonnerre qui va bien vite défraichir et perdre de sa souplesse. Bien sûr Jackson ne pouvait pas vraiment parler, il ne se souvenait pas de la souplesse de la fille, ni même de ses talents sexuelles. Mais à la regarder, il lui donnait facilement un huit ou un neuf... Le dix ce n'est jamais qu'après essai. Bref deuxième point qui démontre l'incapacité de Lou-Ann de saisir l'être masculin. AVEC LUI ! Sérieusement Jackson ne foutrait les boules à aucun mec... Certes lui aussi avait l'air d'être une bombe de sexe... Sans être prétentieux... Mais clairement il était à dix mille lieu de l'image du mari. Il puait la connerie, la tromperie, et la lâcheté avec sa. On le sentait raté, et violent. Bref le mec qu'on se tape avec plaisir mais qu'on épouse pas. Et généralement c'était pour son plus grand plaisir.

Et la voilà qui lui grimpait limite dessus. Woh tout doux du calme, laisse le respirer un tout petit peu avant de lui avaler la tronche. Elle était un peu du genre mente religieuse non ? La fille qui bouffe ses amants... ? Enfin ça en avait tout l'air. Bon il faisait de la mauvaise foi ... Il appréciait particulièrement la prise d'initiative de la jeune femme et il était presque capable de la prendre sur le champ et d'oublier toute la compagnie qu'ils pouvaient avoir. Bien quoi ? En même temps on a jamais demander à personne de lui titiller le désir comme ça dans un lieu public... Ils finirent par se détacher l'un de l'autre. Pour le mieux probablement. Et il vit le papa, surfeur, blond, parfait, détestable faire demi tour légèrement blanc. Il était sérieux ? Il allait vraiment être jaloux d'un baiser à la Ryan Gosling et Rachel McAdams sans élan ? Certes ça envoyait un certain paté et puis peut être que la petite fille n'avait pas a voir ça... Mais tout de même il ne pouvait pas y croire, si ? L'idée qu'il puisse y croire dégoutait Jackson. Non seulement parce qu'être marié à Lou promettait d'être un sacré enfer... Mais surtout parce que Astro je ne sais pas quoi ? Ca avait l'air tellement horrible et chiant. Préfère encore être au chômage tient.

Soudainement il se pris une poignée de pop corn dans la figure. Tellement coincé cette fille... Elle ne sait pas profiter des bonnes choses... « Ouais, sauf que le seul but de ce mariage-là c’était d’en rendre un autre jaloux. Et pas de te laisser t’exciter sur ma petite culotte en dentelle rose. » Dentelle rose ? Elle était sérieuse ? Là tout de suite ça lui coupait l'appétit. Il avait horreur du rose. Sale couleur de fillette va. Voilà maintenant qu'il imagine une fillette de douze ans qui fait sa pute... Et franchement ça donne envie de vomir, de s'enfuir, et de pleurer toute la nuit... Pourtant Jackson ne pleure jamais. « T'as pas choisis le bon mec pour ça... Il doit être entrain de se dire que tu es tombée bien bas... Tu aurais plus de chance en te foutant à poil et en dévoilant ta dentelle rose affreuse. » répondit-il en grinçant des dents. Il n'aimait pas plus que ça se rabaisser, mais il était honnête, et il fallait dire ce qui était. Tout comme le faite qu'il imaginait mal de la dentelle rose exciter qui que ce soit... Rouge oui. Rose. Yuk. « Alors range-moi ta langue et tout ce qui va avec et soit imaginatif. Il est pas encore assez jaloux à mon goût. » Jackson fit mine d'avaler sa langue et leva les épaules pour montrer qu'il ne pouvait de toute façon rien répondre, et qu'elle pouvait aller se faire voir pour qu'il fasse quoique ce soit d'autre. C'était clair espèce de cervelle de moineau pas fraiche et complètement fêlée ? « En passant, merci. » Il avait failli passer à coté de cette dernière phrase. Peut être qu'elle était pas si conne que ça... Ou peut être que si. Jackson grogna pour aire mine qu'il avait entendu et qu'il acceptait les remerciement. Il avait tout d'un ours parfois tout de même.

Alors qu'il pensait justement qu'elle n'était pas si affreuse et qu'un film en sa compagnie ne serait peut être pas une avancé à pas de géant vers sa mort, il se retrouva face à une caissière trop maquillé, et sans trop comprendre fut contraint de payer deux places pour le dernier dessin animé à la con du moment. Crise cardiaque. Elle pouvait pas être sérieuse. Elle ne pouvait pas lui faire ça. Son film d'horreur. Son sang bien rouge, et ses suspenses haletant. NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! Putain de connasse de sa mère la salope je vais me la faire. La il commençait à avoir des sueurs froides. Ses nerfs se contractaient et bientôt de la fumée sortirait imaginairement de ses oreilles et narines. L'enfoirée. Tout ça pour un mec... Il était temps que quelqu'un lui remette les pendules à l'heure à l'autre rousse. En plus qu'est ce qu'elle faisait ? A tourner dans tous les sens comme une girouette débile et ridicule. Si le mec la voyait comme ça il aurait juste pitié d'elle... Un point c'est tout. Se retrouver dans une salle de toucan pour un mec si ce n'était pas malheureux tout de même. Il s'apprêtait à la choper par les jambes et à la faire sortir de force de la sale lorsqu'un mec eu l'erreur de l'interpeller. « Hey la rousse, tu te calmes? » Sur le coup Jackson remercia l'intervention du mec qui allait peut être calmer Lou et l'empêcher de détruire son après midi qui était déjà morte. Seulement Lou péta son câble... Elle avait surement ses règles pour être aussi conne. « Ohé, ça va. J’bouge quand j’ai envie de bouger et ce sera pas un coincé connard comme toi qui va me dire quand j’ai le droit. »OUHOUH répartie à deux balles je vous pris. Tu me diras il aurait pas dit mieux... Lui qui ne savait parler qu'en coup de poing. « Et puis mon mec il sort de prison alors si tu fais pas gaffe il se fera plaisir de t’empêcher de pouvoir te tortiller pendant des semaines, si tu vois c’que je veux dire. » Hein quoi ? Putain pourquoi il lui a dit en premier lieu... Maintenant c'était comme si c'était marqué prison sur son front. Mais le pire c'est surtout que loin de calmer le mec en question il se leva près à en découdre avec Jackson. Jackson qui se cogna la main contre le front parfaitement affligé par la situation qu'il avait devant lui. Certes il avait les nerfs en boule et un geste mal placer et tout dérapait mais tout de même se battre dans une salle de cinéma qui passe un film pour enfant... Comment dire ... Ca craint. « L'écoute pas mec... Elle déconne... Les toucans lui font toujours un sale effet... Je vais l'emmener à l'asile avant qu'elle te chie sur la tronche... Effet toucan... » Là on ne savait pas trop ce qu'il cherchait, à calmer le mec, à l'énervé, ou à foutre la honte à Lou... C'était un peu obscur. Cependant la réponse ne tarda pas à arriver et il se pris un poing dans la tronche. Jackson grimaça. Il était sérieux là. Lui qui ne voulait pas en venir au main le voilà qu'il voyait rouge. Son poing parti s'écraser en quelques secondes contre le nez du mec qui craqua d'un bruit horrible. Rapidement il chopa le mec qui pissait le sang par la nuque et le tira dans l'allée pour le faire sortir du cinéma « J'vais t'expliquer mec... Moi aussi les toucans me font un effet horrible... Et je suis bien moins sympathique que l'autre cruche. Alors tu dégage rapidement et tu nous paye deux places pour le film d'horreur d'à coté ou je t'assure que tu n'auras pas que le nez de péter. » Le mec voulu répliquer et se défendre mais lorsqu'il jeta un regard sur Jackson furieux il pris peur et lui abandonna un billet avant de se tirer en courant se tenant le nez. Lou-Ann arriva derrière lui et ni une ni deux Jackson la plaqua un peu trop violemment contre le mur. « T'es vraiment conne en plus d'être pitoyable ma parole. Ce mec en aura jamais rien à battre de ta gueule ça crève les yeux ! Et je viens de me niquer les phalanges sur le nez d'un type devant une salle remplie de môme parce que tu n'es pas fichue de le voir... Eux ils ont eu leur film d'horreur. Nous aussi on peut ? » Aller savoir pourquoi il tenait à cette séance de cinéma. Peut être pour ne pas à avoir à raconter à Ash le fiasco qui précéda la séance. Ou simplement parce qu'il voulait vraiment voir le film. Ou parce que je ne sais pas. Mais clairement elle faisait chiez avec sa névrose à deux balles. Jackson se massa la main droite douloureuse. Il avait marre d'être constamment cassé. A peine réparé de la dernière bagarre qu'il remettait ça... Là au moins il avait gagné tu me diras.
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MessageSujet: Re: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyVen 13 Juil - 22:22

La suite ressemblait vaguement à une reprise de Rocky. D’abord le mec qui se craque les doigts au ralenti, jetant un coup d’œil à sa femme et à leurs deux gosses qui bizarrement ne semblent pas plus étonnés que ça de la réaction de papa. À savoir qu’il est un bagarreur, en espérant qu’il ne les a jamais touchés non plus, et qu’ils en ont vu d’autres. Ou alors qu’ils savent très bien qu’il ne fait ça que pour foutre la trouille à Lou et à son pseudo-mec comme elle aime si bien le clamer. Ou bien, et ça c’était le pire des choix, qu’ils l’ont déjà vu à l’œuvre et qu’ils savent très bien qu’en un coup il est en mesure de mettre quiconque KO dans la seconde. Moins intéressant. Mais le trop plein d’adrénaline qui s’injectait maintenant de tous les sens dans les fines veines de Lou-Ann lui faisait tout oublier, aussi excitée que si elle assistait à un combat d’UFC, sauf que là y’avait un père de famille, un mec qu’elle avait sauté dans ses années folles – qui sont toujours d’actualité, ps – et toute une foule de familles qui se posent la question : mais attends, ils vont vraiment se battre alors qu’à l’écran on diffuse la bande-annonce de « Mon ami le lapin? »[size-8] - j’adooooore inventer de titres de films pour enfants, ça paraît?[/size] La tension était à son comble, les papas avaient les yeux rivés depuis 30 secondes sur les deux hommes, revivant leurs jeunesses de bagarreur bien loin derrière leur vie rangée et morose, et les mamans s’outraient l’une et l’autre, chuchotant, prêtes à attaquer si on s’approchait trop près de leurs bébés de porcelaine. Que le sang se mette à gicler, pardi!

« L'écoute pas mec... Elle déconne... Les toucans lui font toujours un sale effet... Je vais l'emmener à l'asile avant qu'elle te chie sur la tronche... Effet toucan... »

Hen?! Lou haussa les sourcils bien haut, faisant volte-face vers Jackson l’air de dire « Ok alors tu te prend la tête avec ton lourd passé de prisonnier et t’es même pas foutu de défendre une lady en détresse? ». Wahou, une lady en détresse, on aura tout vu. Du haut de ses baskets et de son jeans moulant, Lou n’avait rien d’une fille ayant besoin d’aide. Elle avait simplement une pile dans le cul qui la rendait rapidement désagréable à quiconque essayait d’avoir un peu de calme dans une vie trop rapide et toute en accélérer. Elle, la girouette, attirait souvent les commentaires négatifs, les remarques cruelles et parfois même on la faisait se stopper dans ses élans. Mauvais public, va! Alors elle savait très bien se défendre si vous vouliez savoir, à force de passer pour la greluche niaise qui finalement se laisse pas du tout piler sur les pieds. Rien de trop beau. Puis si Jack’s prévoyait ne pas défendre les arrières de la belle rousse, qui étaient pas mal du tout faut le mentionner, elle le ferait elle-même. À la guerre comme à la guerre.

« Ouuuuuuuuh! » s’exclama-t-elle alors, telle une commentatrice de match de boxe alors que le poing de l’assaillant venait de s’attaquer au visage perdu du pauvre Jackson qui n’avait pas vu ça venir du tout.

Les réactions dans la salle furent partagées. D’un côté, l’homme au coup était un héros et déjà des familles avaient rayé le tout de leur mémoire, près à visionner le film qui débutait à peine. Les autres, ils étaient soit en train de se lever et de s’approcher d’eux, prétextant un revers de Jack’s, ou alors ils commençaient à hausser le ton, du genre à joindre la bagarre s’il le fallait. D’anciens truands je vous disais. Lou faisait signe que tout allait, comme un policier qui fait la circulation, mais se doutait bien de ce qui allait arriver lorsqu’elle vit Monroe prendre son élan et s’avancer violemment vers son adversaire.

« Aaaaaaaaaah! » se contenta-telle d’ajouter, euphorique, camouflant à peine le craquement du pauvre nez du type. « Fallait s’y attendre hein. »

Croyant une troisième attaque, la belle fut toutefois surprise de voir les deux hommes quitter la salle dans une drôle de position, Jackson avait préalablement prévu le coup en gardant l’autre quasi-immobile à ses côtés et elle trottina jusqu’à eux, prête pour le second round. Aucun gardien de sécurité n’avait encore été alarmé et tout le monde, sauf la famille du papa au nez ensanglanté, était resté bien sagement dans la salle. Drôle de façon de débuter une représentation cinématographique nah? La mère et les deux enfants étaient en retrait, un peu affolés, et Lou remarqua à peine, de contentant de lancer un « Come on! » bien sentit, destiné à celui qui aurait assez de couilles pour achever le travail, ou le débuter, c’est selon. Puis, y’avait quand même une neurologue dans la salle, alors elle pourrait toujours intervenir en cas de besoin.

« J'vais t'expliquer mec... Moi aussi les toucans me font un effet horrible... Et je suis bien moins sympathique que l'autre cruche. Alors tu dégage rapidement et tu nous paye deux places pour le film d'horreur d'à coté ou je t'assure que tu n'auras pas que le nez de péter. »

Woh, il était fort le truand et il filait la frousse à Lou avec ses menaces. Elle imaginait pas ce qui advenait du père, à genou, mais dans son cas, elle avait qu’une seule envie : sautiller sur place tel Ali, pratiquant sa droite, sa gauche et ses uppercuts, s’imaginant maintenant comme Jet Li et filant des coups de pied papillon dans tous les sens, l’air de « Another one bites the dust » en tête et l’envie folle d’aller chercher la chanson sur son iPod et de la faire jouer, ce qu’elle fit à l’instant, perdant le moment où l’adversaire admettait sa défaite et filait un billet à Jack’s pour qu’il paie son film. C’est tout? Apparemment, la famille était plus qu’heureuse et rejoignait leur homme alpha, l’aidant à se relever et à quitter le cinéma. Puis voilà Jackson avec une dernière poussée de violence, qui se jette sur elle et qui la plaque au mur. Il faisait partie de ces mecs qui ont envie de s’envoyer en l’air après avoir donné des coups?

« Ouhla, t’as déjà eu un baiser, faudrait pas ambitionner non plus! » rigola-t-elle, charmeuse, avant de passer lentement sa main sur son torse et de s’arrêter à sa braguette. « Ouais, je m’attendais à ce que ce soit plus gros. »

Évidemment qu’il était pas excité. Il bouillait de rage contre elle.

« T'es vraiment conne en plus d'être pitoyable ma parole. Ce mec en aura jamais rien à battre de ta gueule ça crève les yeux ! Et je viens de me niquer les phalanges sur le nez d'un type devant une salle remplie de môme parce que tu n'es pas fichue de le voir... Eux ils ont eu leur film d'horreur. Nous aussi on peut ? »

Lou-Ann écarquilla les yeux, rapatriant ses mains chez elle, croisant les bras sur son torse et baissant le regard. Ouch. Il aurait pu avoir un peu plus de tact non? Il était pas au courant de la nouvelle vague d’hommes roses à LA, de ces mecs qui sont aux petits oignons avec leur femme et qui restent à la maison pour élever les petits alors qu'elle serait la workaholic du couple. Lou ravala sa salive, évitant toute réponse, toute réaction, repensant à ce qui venait de se dire. Un mec qu’elle avait aimé de tout son petit cœur et qui maintenant l’avait complètement oublié. Quelqu’un qui l’avait aimé au point de peut-être penser même pas 5 minutes qu’il serait bien de l’épouser. Et qui avait ensuite pris la fuite. Qui avait pas assumé, qui avait pas assuré et qui en se barrant avait piqué son cœur avec lui. Et l’avait piétiné. Et recommençait aujourd’hui, à travers les paroles de Jackson. Vous comprenez maintenant pourtant elle a le souffle court et qu’elle cherche ses mots?

« Je… je… j’suis désolée, merde. » laissa-t-elle s’échapper, le regardant même pas, trop honteuse et trop énervée pour le faire, repassant une main dans ses cheveux et tirant son t-shirt sur son jeans.

« Lou? »

Oh, encore lui?!

Lou-Ann ne voulait en aucun cas qu’il la voit dans cet état-là. Pitoyable petite conne qui s’était encore trop attachée, qui n’assimilait pas qu’elle ne pouvait pas plaire à tout le monde et qui en plus de tout ça se faisait remettre un échec cuisant en pleine face par un type qui venait de faire de la prison et qui était pas foutu de faire autre chose de plus mâle en ce bel après-midi que de l’accompagner sans ronchonner dans un film de gamins. Pathétique. S’affichant le plus hypocrite des sourires sur le visage, la rouquine se tourna vers Adrian, prête à se faire jeter dans toutes les langues s’il le faut. À force elle comprendrait, non?

« Je peux t’aider? » poussa-t-elle, découragée.

« Je voulais simplement voir si tu allais bien. » il posa sa main sur l’épaule frêle de la jeune fille et elle se sentit frissonner, oubliant tout. « C’était quoi ça? Ton mec il a pas froid aux yeux en tout cas… » elle secoua la tête, en transe. « Bref, je sais que c’est idiot et que tu dois penser à un million de trucs plus importants que ça en ce moment mais… tu me manques. La Lou-Ann du collège me manque atrocement. »

Lou ouvrit ses yeux de façon à presque toucher son front sans effort. Puis elle fit volte-face vers Jackson et lui envoya un doigt d’honneur. Distinguée, elle revient poser son doux regard sur celui du blondinet baraqué devant elle.

« Te voir m’a fait tout un choc. Je me suis rendu compte que j’aimerais vraiment qu’on aie prendre un café tous les deux, qu’on rattrape le temps perdu. » elle n’y croyait pas et restait toujours muette, luttant contre la crise cardiaque. « C’est tellement rare que je côtoie des gens aussi sympa que toi dans la vie de tous les jours. C’est difficile ces mois-ci, je te dirais que je ne suis pas au meilleur de ma forme. »

« Qu’est-ce qui t’arrive? » elle avait recouvré la voix et avait même fait un peu vers lui, enjôleuse.

« J’ai fait mon coming out il y a un mois de cela et j’aurais définitivement besoin d’une fille comme toi pour m’aider à passer à travers. J’te jure, tu es ma plus vieille amie et comme personne est resté depuis que j’ai tout avoué je crois qu’il y a que toi qui puisses assez me comprendre pour m’aider à passer à travers tout ça. »

Fuck. Off.

« Mais… j’croyais que tu étais marié? » elle pointa la bague. « Puis tu avais pas sauté Amy dans mon dos? Qu’est-ce… que…? »

« Oh, je suis fiancé à Mark. Tu sais, Mark Opsum? »

Elle savait c’était qui Mark. Mark Opsum. Un autre joueur étoile de l’équipe de foot avec qui il passait un temps incroyable dans les vestiaires pendant qu’elle l’attendait, assise sur le capot de la bagnole de ses parents, mâchant une grosse gomme à la cerise. Mark.

« Cool. Je dois y aller. »

Incapable de vivre ce calvaire encore longtemps, elle tira une révérence, trainant des pieds jusqu’à Jackson qui avait été assez sympa pour l’attendre avant d’entrer dans la salle et se faufila rapidement loin de tout, au fin fond, dans la rangée de bancs la plus reculée. Il était gay? GAY? Jack’s la suivait de près, mais elle s’en fichait. Honteuse, enragée, incrédule. Elle piqua par automatisme le coca à côté d’elle, appartenant encore une fois à un lunatique qui remarqua rien, et s’en enfila presque la moitié.

« Putain, personne a appris qu’un coca sans rhum c’est la mort?! »

Maintenant muette, elle regardait fixement devant elle, se demandant comment elle en avait sérieusement fait pour en arriver là. Puis elle se demandait si c’était pas Jackson, dans un élan de merde, qui s’était procuré une poupée voodoo d’Adrian pour le rendre gay d’un coup de baguette magique. Bon, le plan tenait pas la route parce qu’il l’avait pas quitté de tout l’après-midi, mais ça lui faisait du bien de remettre l’homosexualité de son amour de jeunesse sur les épaules du pauvre mec à ses côtés. Le regardant de biais, elle remarqua que sa main saignait. Les jointures avaient eu un coup dur plus tôt, hen.

Attrapant un mouchoir dans son sac, elle entreprit, sans le regarder dans les yeux toujours, d’au moins essuyer un peu les plaies, essayant de se rendre utile. Puis, dans le silence de merde de la salle, et son abondance de pensées négatives suite à sa débandade des derniers instants, elle rota bruyamment. Geste de relâchement, de refus total et de rébellion d’un seul coup. On se défend comme un peu d’une rupture douloureuse.
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MessageSujet: Re: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyDim 15 Juil - 11:28

Cette fille était folle... Complètement marteau. De toute sa vie il n'avait jamais rencontré une seule fille qui n'est pas peur de lui lorsqu'il s'énervait. Même Savannah avait généralement la décence d'avoir peur, quand bien même elle savait qu'il ne lèverait jamais son bras sur elle. Lou-Ann était folle de s'amuser de sa violence foudroyante. Surtout qu'il ne faisait pas ça pour lui faire plaisir. Ni même pour passer pour un excentrique, un voyou devant une assemblé de famille et d'enfant. Non il faisait ça parce qu'il n'arrivait pas à s'en empêcher. Que le mec le cherchait, lui avait fait mal, et qu'il se savait incapable de ne pas répliquer. Pourtant normalement maintenant qu'il était sevré depuis un bout de temps, son agressivité devait être redescendu, elle ne devait pas être aussi incontrôlable et pourtant. Il avait parfois l'impression d'être un taureau même plus capable de distinguer les couleurs et que seul le rouge excite comme personne. Bien sûr qu'il avait donc chercher à calmer le mec avant que tout ne dégénère. Le père de famille avait peut être un tempérament agressif aussi, mais il doutait fortement qu'il aille aussi loin que lui. Il n'avait pas là tête de quelqu'un capable de cogner jusqu'à la mort du mec. Jackson serra les dents. Lui il n'était. Il ne l'avait jamais fait parce qu'on l'avait généralement arrêter avant. Mais il l'était. Il le savait. Et ça le faisait flipper. Alors que Lou-Ann aille se faire voir. Il n'avait rien à foutre des fausses demoiselles en détresse. Il n'avait aucun sens de l'honneur et se fichait complètement de défendre quelqu'un ou non. Non les seules personnes qui comptait était Savannah, Ashleigh et lui. Le reste ils pouvaient aller se faire cuire un oeuf. Et la rousse hystérique, névrosée, et complètement allumée était à l'instant présent tout en haut de la liste. Jackson ne fit rapidement plus attention au encouragement vocaux ou au dénigrement prononcé de la rousse. Il oubliait généralement tout lorsqu'il voyait rouge. Il allait jusqu'à oublier que le mec qui l'avait frappé et à qui il s'en prenait en retour avait une famille assis à coté de lui et qui était terrifié par la réaction de Jackson. D'un coté pour une fois c'était de la légitime défense et ce n'était pas lui qui avait commencé à cogner. D'un coté si Jackson avait fuit sans répliquer peut être que le mec n'aurait pas poussé pour l'énerver. On ne sera jamais. En tout cas une chose est sûr. Maintenant qu'il avait saigné tout le long de la moquette de la salle de cinema, il ne s'énervera plus jamais contre lui, si par malheur leur chemin se recroisait.

Sa rage ne tarda pas à se retourner contre Lou-Ann. Probablement qu'il ne la frapperait pas. Il était con, en colère, bouillant de rage, mais tout de même, elle allait devoir exceller dans la connerie pour se prendre un pin dans la tronche. Cependant il l'a poussa violemment contre le mur. Et voilà que l'autre cruche pensait qu'il voulait baiser. Elle était pas sérieuse si ? Il avait une tête à être exciter par sa petite gueule ? Probablement pas. Son regard hurlait un je vais t'emplatrer dans le mur si tu continues. Pourtant généralement Jackson était effectivement quelqu'un qui s'excitait facilement. Mais clairement les bagarres ne lui donnait rarement d'envie de s'envoyer en l'air. Il était bien trop énervé pour avoir une quelconque envie du genre. Et il savait qu'il allait mettre plusieurs minutes à ruminer dans son coin pour réussir à ce calmer. Et voilà que d'un coup sa langue se délia pour cracher tout son venin contre la fille en face de lui. Il n'avait pas vraiment prévu de la blesser. Il ne savait pas manier les mots le petit. Il parlait comme il pensait généralement. Il parlait peut, et seulement lorsque les poings ne pouvaient lui être utile. Il manqua de se sentir désolé en voyant l'état de Lou-Ann. D'un coté si elle pouvait arrêter de l'emmerder grâce à sa ce n'était pas plus mal. Elles l'emmerdaient lui les gonzesses... A ce vexer pour un rien et à ne pas vouloir accepter la vérité en face. Il fallait le reconnaitre, le mec s'en tapait comme de sa première chemise de Lou. Enfin il pouvait l'apprécier. Mais jamais il ne voudrait la baiser. Alors passer sa vie avec elle. Fallait pas déconner non plus. « Je… je… j’suis désolée, merde. » Et merde. Fais chiez. Mais Jackson n'avait pas à se sentir coupable. Ce n'est pas lui qui était en tord, mais elle, et elle méritait bien de se prendre ça par la gueule. De toute façon elle avait l'air d'être le genre de fille à éviter constamment la vérité. Faut lui apprendre la vie à la bonne femme. Il s'apprêta à rejoindre la salle de cinema mais l'autre blond débile revint à la charge. Non mais ce n'était pas possible. Jackson était persuadé d'avoir raison à son sujet ce qui signifiait que le mec était un con fini qui adorait donner de faux espoir au fille dans le genre de Lou. Pourtant c'était ignoble de pousser ces filles dans leur délire psychotique. Et voilà un retournement digne d'un film de Woody Allen. Jackson aurait presque eut envie de s'éclater contre le sol mort de rire s'il n'était pas encore aussi en colère, et qu'il n'éprouvait pas autant de pitié pour Lou. Enfin éprouver... Ce n'était pas vraiment le mot. Jackson n'éprouvait pas. Mais il avait presque de la peine pour elle. N'empêche... Gay ! Il ne l'avait pas vu venir... Quoiqu'à bien y penser, cette blondeur, ses muscles travaillés, son coté propre sur lui, son coté trop parfait etc... Il l'était forcément. Pas étonnant qu'il ne soit pas intéresser par la jolie rousse.

Lou passa devant lui presque aussi furibonde et choquée que lui il y a quelques instant encore. Jackson lui emboita le pas ne sachant pas trop comment réagir. Est ce qu'il voulait l'enfoncer, ou alors il souhaitait lui remonter le moral... De toute façon il ne savait pas faire. Alors ce taire demeurait encore la meilleur option. Jackson s'assit à coté de la demoiselle et fixa l'écran noir. Ils étaient venu diablement en avance vu que le film n'avait pas encore commencé... Il ne remarqua pas le geste vif de la jeune femme pour piquer dans l'"assiette" du voisin. « Putain, personne a appris qu’un coca sans rhum c’est la mort?! » Coca, rhum ? Dans sa tête ça passe mieux avec le whisky.... Mais bref elle fait ce qu'elle veut la rousse. Au fond elle était marrante lorsqu'elle ne parlait pas trop. Elle était plus naturelle que beaucoup de fille... Quoique vraiment trop névrosé à son gout. Il était clair que s'il passait trop de temps avec elle, il finirait par la noyer dans la baignoire. D'un coté sexuellement parlant elle avait l'air de connaître des trucs capables de faire flipper les plus expérimenter des actrices pornos... Ca ne pouvait qu'être marrant à essayer... Putain Jackson arrête de penser à sa. La meuf vient de se faire presque relarguer par son premier amour gay... Bah voilà maintenant il avait envie de rire. « N'empêche j'aurais cru que tu étais du genre à être persuadée de pouvoir rendre un gay hétéro... Juste pour tes beaux yeux... » Et dans ce cas ça ne serait pas de la prétention... Seulement une bonne dose de naïveté et de connerie. Là encore c'était pas bien gentil. Il ne savait pas faire. Soudainement il la surpris à sortir un mouchoir de son sac pour entreprendre de nettoyer la main de Jackson qui avait pris cher sur le nez du pauvre mec de tout à l'heure. Il fut étonné et se dit qu'il avait peut être un peu abusé avec elle. C'était chiant... D'avoir l'impression de ne pas être si con que ça au fond. Ca allait l'obliger à faire des efforts... alors que lorsqu'on est persuadé d'être irrécupérable on a pas besoin d'essayer de se récupéré.... Enfin juste de faire semblant. Il ne la regarda pas, mais finit par ajouter. « Tu sais si Ash n'a ne serait-ce qu'à moitié raison sur toi... Tu trouveras quelqu'un de bien. Enfin si les mecs bien existe... » Et là Jackson n'y croyait pas franchement. Un peu misanthrope sur les bords et plutôt bien cynique sur les bords, il était bien persuadé qu'on était tous des cons... Plus ou moins brillant... Mais bien con au fond.

Enfin la pub commença. Ce qui signifiait que le film allait commencer. Il sourit doucement avant de s'enfoncer confortablement dans le siège près à passer une séance sans vraiment faire attention à sa partenaire de ciné. Il se dit qu'il était peut être nécessaire de mettre quelques points au clair avant que sa commence. « Au faite... Il est hors de question que je te prenne dans mes bras si tu as peur ou quoique ce soit de niais que ton esprit tordu analyserait mal. Si jamais tu flippe trop tu demande je t'assomme et on en parle plus... » Bah quoi. On ne sait jamais. Si en plus d'être névrosé elle était une vraie trouillarde...
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MessageSujet: Re: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyJeu 26 Juil - 0:57

« N'empêche j'aurais cru que tu étais du genre à être persuadée de pouvoir rendre un gay hétéro... Juste pour tes beaux yeux... »

Elle ne put pas se retenir et resserra de toutes ses forces ses petits doigts roses autour de la main ensanglantée de Jackson. Lou était fâchée. Enragée. Peinée. Y’avait rien à faire, elle était vraiment destinée à succomber à seulement des crétins, et à passer le reste de sa vie à butiner de conquête en conquête, faisant confiance, se raccrochant, battant des cils, et passant au suivant. Parce qu’on l’avait rejeté. Parce qu’elle n’était pas assez sympa pour passer de la conquête du Viper qu’on a ramené dans son lit et avec qui on a refait, revu et réinventé le kama sutra toute la nuit. Parce qu’elle n’avait pas de pénis entre les deux jambes et qu’elle n’aurait pas suffit à combler un mec, en l’occurrence l’autre gay qui venait de la re-re-relarguer en public, devant des enfants qui se bourraient de pop corn au beurre, un cassier boutonneux qui draguait la fille des tickets et un pauvre paumé qui avait eut le malheur de la laisser soigner sa main et qui devait souffrir le martyr parce que la rouquine n’avait pas lâché sa prise depuis plusieurs longues minutes. Elle inspira. Au moins, elle était jolie.

« Tu peux bien penser ce que tu veux. » elle avait décidé de couper court et de ne plus rien rajouter, mais bébé comme elle était elle eut tout fait de rouvrir la bouche. « Et puis mes méthodes de drague ce sont les miennes. Y’a que moi qui juge. C’est comme le yaourt nature, sans sucre. Certains aiment, d’autres aiment pas. Moi j’aime. Et puis c’est meilleur pour la ligne. » elle secoua la tête, s’éloignant du sujet principal. « Je suis pas conne. Et c’est naturel. L’homosexualité. S’il est comme ça je le changerai pas. C’est une question de respect puis dans la société où on vit c’est très commun et accepté. »

Elle se sentait pareil que si elle faisait la morale à un gamin qu’elle aurait retrouvé en train de regarder les vieux porno gay de son père qui n’avait pas encore fait son coming-out. Puis elle eut une petite pensée pour la gamine d’Adrian. La belle petite blonde hyperactive qui leur avait rentrer dedans plusieurs minutes plus tôt. Une jolie princesse qui n’était peut-être pas au courant de tout ce que le choix de vie de son papa allait impliquer pour elle. Ou alors elle savait déjà. Il le lui avait expliqué longuement et calmement, après lui avoir fait un chocolat chaud et l’avoir aidé à enfiler son pyjama favori. Oui. Il serait du genre à être gentil et attentionné. Il avait toujours été un cœur avec Lou et faisait partie du top 5 de ses exs qui la respectaient assez pour lui ouvrir la porte de la voiture et pleins d’autres trucs galants. À bien y penser, il avait été le seul à la traiter aux petits oignons. Ça y’est. Une peine d’amour prise 2.

« Je suis bisexuelle, tu savais? » lança Lou, fort, pour couvrir ses débuts de sanglots de nostalgie, mais qui réussit aussi à couvrir le reste des conversations autour d’eux. « C’est beaucoup plus simple pour les gens de mon espèce. Gars ou fille. Tout y passe. » elle s’arrêta. « Quoi que moi, j’suis une exception. Je confirme la règle. Tout y passe, sauf pour moi. »

Elle rigola. Un peu de la situation, beaucoup d’elle. Y’avait que Abbott pur vivre un après-midi aussi haut en émotions, en si peu de temps et avec un mec qui se contrefichait d’elle comme de l’an 1240. C’est à ce moment-là qu’elle regretta de ne pas avoir piqué le reste de vodka qui traînait dans le placard à son appartement. Pas que l’alcool soit son échappatoire, enfin si pour l’instant, mais là elle aurait vraiment pu passer pour une poète éperdue, complètement soûle et pleurnicharde dans un cinéma. Un peu scénario de film dramatique comme on les aime. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien y ficher hen? Elle aimait l’amour. Elle l’aimait de tout son petit cœur et de tout son petit corps. Elle ne vivait que pour ça, que pour rencontrer l’âme sœur, le vrai, qui la guiderait vers l’aûtel. Elle aurait une belle et longue robe et le plus grand des sourires. Elle saurait que là, elle avait vraiment réussi à assurer et qu’au moins une personne sur la Terre n’aurait pas été déçu d’elle. Que tout ce qu’elle avait accumulé de négatif durant sa vie chez ses parents et de tout ce que ses anciennes conquêtes lui avaient reproché ne comptaient plus. Ne comptaient pas. Parce que quelqu’un aurait trouvé ça aussi facile de la demander en mariage que de coucher avec elle et de lui piquer son cœur.

« Tu sais si Ash n'a ne serait-ce qu'à moitié raison sur toi... Tu trouveras quelqu'un de bien. Enfin si les mecs bien existe... »

Mais il la draguait là? Lou-Ann écarquilla les yeux, encore émue de sa tirade sur l’amour, le vrai. Jackson aurait-il succombé à ses formes pulpeuses? Voulait-il changer pour elle? Serait-il celui qui l’accompagnerait à l’église? Elle pouffa. N’importe quoi. Fallait vraiment qu’elle s’inscrive à un bootcamp de dépendance affective. Ça pressait.

« Soit je deviens nonne, soit je fais comme toi et je m’attache plus à personne. » elle se passa une main dans les cheveux et imita le regard mystérieux/ténébreux/totalement perdu de Jackson, baissant un peu la voix pour avoir un débit plus rauque. « Ouaaais. Je vois. Je vais prendre la fuite quand c’est trop à gérer. Je vais même lancer des rumeurs fausses pour tenir mes conquêtes à distance. Question d’être certaine de pas retomber pour eux. »

Fière d’elle, elle lui lança un grand sourire victorieux. À d’autres. La belle Lou-Ann qui rêvait encore au Père Noël et aux pouliches auraient besoin d’encore plusieurs peines d’amour avant de vraiment reléguer ses espoirs aux oubliettes.

« Au faite... Il est hors de question que je te prenne dans mes bras si tu as peur ou quoique ce soit de niais que ton esprit tordu analyserait mal. Si jamais tu flippe trop tu demande je t'assomme et on en parle plus... » lança Jackson, au même moment où le film débutait.

« Oui, capitaine! » s’exclama-t-elle, amenant sa main droite à son front, comme un vrai soldat.

Puis elle le prit littéralement au sérieux et disparût de son siège, se faufilant par terre et ramassant tous les détritus que les voisins – de vrais porcs! – présents aux sessions précédentes avaient laissé traîner autour d’eux. Des sacs de maïs, des verres de cartons, des paquets de chocolat. Elle empila tout savamment entre son banc et celui de Jack’s, chantonnant, dérangeant tout le monde autour d’eux mais bien fière de sa réalisation. Et quelques 5 minutes plus tard elle s’extirpa de sa position, laissant presque croire à tous qu’elle s’était accroupie devant Monroe pour lui offrir une gâterie alors qu’il n’en était rien et s’exclama bien heureuse :

« Parfait. Ça devrait te permettre de rester tranquille pendant tout le film, mon chanceux. »

Quelques regards mal à l’aise de leurs voisins curieux plus tard, Lou se frotta les mains ensembles, signe du travail accompli. Puis, elle expira bruyamment, prête pour laisser ses pensées nostalgiques la quitter et profiter, enfin, du film d’horreur qu’elle était venue voir. Les circonstances étaient totalement différentes de ce à quoi elle s’attendait et franchement, elle se demandait encore ce qu’elle fichait là. Mais un coup d’œil plus tard, après avoir regarder Jackson qui fixait l’écran, elle haussa les épaules. Il était peut-être idiot et empoté, mais il était resté là, bien penaud, à attendre qu’elle finisse son cinéma – mauvais jeu de mot ici – et faire de leur pm ensemble un truc bien correct. Il avait du bon quand même. Même si elle se ferait un plaisir de ne pas le lui dire. Encore pour une long moment. Bon, on se concentre sur le film maintenant.

Lou-Ann cligna alors des yeux. Ohoh. Même pas 5 minutes après le début du film, on avait droit à une scène de mariage. Un beau mariage dans les règles de l’art, dans une des plus belles églises de plateaux de tournage qui puissent exister. Une femme, belle, blonde et souriante, et son amoureux, un grand gaillard brun avec des dents aussi blanches que le plus blanc des nuages, se regardaient avec de la tendresse et de l’amour plein les yeux. Abbott sentit son cœur se serrer et une grosse boule remonter le long de sa gorge. Puis une armée de zombies débarqua, venant ruiner totalement le plus beau jour de la vie des personnages principaux. Des zombies dégeulasses, tous verts et tous bleus, les yeux exorbités de sang, qui hurlaient et grognaient et qui se lançaient sur tout ce qui avait un cerveau. C’en était trop. Lou ne put même pas se lever pour fuir la salle et n’eut même pas le temps d’avertir Jackson de ce qui s’en venait. Et là, au beau milieu du cinéma, elle éclata en sanglots. De gros sanglots. Forts. Bruyants. Gênants.

« Haaaaaaaaaaaaan! » hurla-t-elle, à travers ses pleurs. « Laissez-les s’aimer! »
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MessageSujet: Re: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyJeu 2 Aoû - 18:48

Il y avait plusieurs raison pour laquelle Jackson avait tendance à tenir en horreur la gente féminine. Petit un par nature une fille se plaint. Parce que ses cheveux ne sont pas assez beau, qu'elle n'a pas eu le temps de passer chez son esthéticienne - quoique dans ce genre de cas elles évitent de le faire remarquer devant THE mec. D'ailleurs ça nous amène au petit deux. Elles sont d'une superficialité sans borne dès qu'il s'agit de draguer un mec... Alors que franchement qu'elle rote, pète, et aille au toilette Jackson il en a rien à battre du moment qu'à coté elle soit bonne au pieu et qu'elle ne rougisse pas comme une princesse pivoine à chaque fois qu'elle fait l'une de ses actions jugés disgracieuses par la société. Petit trois une fille ça s'emmerdait de truc inutile. Ca réfléchissait à leur couleur de cheveux, de maquillage, ça osait suivre des modes qui ne leur allait pas du tout. Au fond elles ne savent plus être naturel. Petit quatre ça parle. Tout le temps, sans arrêt, pour ne rien dire. Et oh mon dieu ce que Jackson ne supporte pas les filles qui parlent. Il ne sait pas comment réagir fasse à un moulin à parole ambulant. C'était comme si son cerveau se mettait sur off à la fin du quatrième mot sans verbe. « Tu peux bien penser ce que tu veux. » Ah oui... Ca prend la mouche aussi... Et sans arrêt. C'est casse pied. Ca montre sur ces grands chevaux, ça veut qu'on la prenne dans ses bras, qu'on fasse attention à elle. ETC. D'ailleurs une fille ça fait semblant de vouloir couper court la conversation. Car finalement deux secondes après avoir balancé leur phrase lapidaire sensé te faire bien sentir que là vous aviez été trop loin - genre Jackson allait éprouver de quelconque remords aussi - elle repartait de plus belle pour dire des choses incompréhensible... trop de mots les uns à la suite des autres sans verbe. « Et puis mes méthodes de drague ce sont les miennes. Y’a que moi qui juge. C’est comme le yaourt nature, sans sucre. Certains aiment, d’autres aiment pas. Moi j’aime. Et puis c’est meilleur pour la ligne. » C'était pas possible de suivre une personne comme ça, ça fait mal au crâne, ça ennuie, ça donne envie de se pendre. Jackson voulait simplement profiter de son film d'horreur tranquillement, pas vivre son pire cauchemar. « Je suis pas conne. Et c’est naturel. L’homosexualité. S’il est comme ça je le changerai pas. C’est une question de respect puis dans la société où on vit c’est très commun et accepté. » Et voilà qu'on se mettait à parler d'homosexualité. Jackson n'avait rien contre les homosexuel. Enfin il pensait. Tant qu'il ne se faisait pas draguer en faite. Il préférait les Lesbiennes. Moins chiante d'ailleurs. Peut être parce que souvent un peu moins féminine. D'un coté heureusement, parce que sinon je vous demande quel est l'intérêt de coller deux filles ensembles... C'est faire une explosion de complexité... Ca va directement à l'échec ce petit truc. Il comprenait pas tout à fait comment on avait fait pour en arriver à cette conversation. Surtout qu'on s'en fichait un peu... Ah oui... Son ex gay... Oui évidement ça prenait son sens... Mais Jackson s'en fichait toujours autant. Une technique qu'il avait appris de loubard en prison aussi douer que leur pied pour draguer était de hocher la tête pour faire croire que l'on écoutait la personne en face, et de sourire éventuellement de la manière la plus naturelle possible... Sinon on montre que l'on se fou littéralement de la gueule de l'autre et c'est mauvais... Surtout lorsque l'autre est une fille. Car fille n'est pas forcément égal à ovni. Mais fille est clairement égal à furie. « Je suis bisexuelle, tu savais? » Ah oui aussi une fille passe du coq à l'âne sans arrêt. Insupportable. D'un coté si c'est pour balancer ce genre d'information essentiel à toute bonne entente Jackson n'est pas contre. D'ailleurs il avait relever la tête et regardait Lou dans les yeux depuis... Bah il ne savait plus depuis quand... Mais un certain temps en tout cas. Aller savoir ce qui excitait un mec dans la bisexualité. Peut être que ça leur évoquait la possibilité de monter un triangle amoureux fort intéressant. Pervers. Valait mieux qu'il ne dise rien. Lou le tuerait sur place d'avoir imaginer quelque chose de la sorte. Ca aussi c'était insupportable avec une fille. Il fallait peser ses mots... Parce qu'une fille s'énerve pour rien. Pas trop pervers. Pas trop gentil, pas trop méchant. Et gniagniagnia mon pied dans ton cul aussi ça te fait plaisir. « C’est beaucoup plus simple pour les gens de mon espèce. Gars ou fille. Tout y passe. Quoi que moi, j’suis une exception. Je confirme la règle. Tout y passe, sauf pour moi. » Jackson l'entendit rigoler. Même son rire foutait une trouille d'enfer... Pourtant Jackson n'avait pas peur de grand chose. Mais c'était un rire tellement désespéré... Il regarda Lou le regard sombre et ennuyer et finit par lâcher un lapidaire « tu veux pas arrêter de te plaindre ? Sinon pas étonnant que tu ne trouve pas chaussure à ton pied... Tu me bassine depuis une demi heure avec tes histoires de yaourt homosexuel.» Oui bon les mecs manquaient peut être parfois un peu de sensibilité. Mais en même temps ça ne devait pas faire de mal de se prendre parfois la vérité par la tronche, un bon coup. Et puis certes Jackson avait fait un rapide raccourcis de tout ce qu'il avait entendu parce qu'il n'écoutait pas vraiment... Mais avec un peu de chance elle saisirait le principe.

Alors qu'il essayait de glisser une phrase gentille. Parce que bon certes elle lui faisait peur, mais tout de même un peu de peine à s'effondrer dans ses échecs amoureux et à être obligé de le faire avec un mec de la pire espèce sans aucune sensibilité... C'est à dire lui. Pourtant il vit un air étrange passé sur le visage de Lou qui le fit flipper. Qu'est ce qu'elle pensait ? Pitié qu'elle n'est pas pensé quelque chose de trop bizarre. Il n'y avait rien de particulier dans sa phrase. Juste un essai de la rassurer et qu'elle arrête de le faire chiez... Quelque chose de parfaitement égoïste finalement. « Soit je deviens nonne, soit je fais comme toi et je m’attache plus à personne. » le rapport entre le coq et l'âne n'était pas flagrant, mais avec elle on allait pas trop essayer de chercher... Il en aurait une fichue migraine. « Nonne ça craint. » D'un coté il craignait aussi. Mais ça faisait particulièrement pitoyable de le dire... Alors il se contentait de le penser. Il la vit changer totalement de posture et il crut qu'elle allait se transformer en monstre difforme - non ! Elle l'imitait juste. « Ouaaais. Je vois. Je vais prendre la fuite quand c’est trop à gérer. Je vais même lancer des rumeurs fausses pour tenir mes conquêtes à distance. Question d’être certaine de pas retomber pour eux. » Elle se foutait de lui c'est ça ? Rassurez moi elle n'avait pas fait des études de psychologie celle là. « Retomber ? J'ai une tête à tomber ?» Oui bah quoi virilité quand tu parles... Non mais plus sérieusement on ne tombe pas pour un cul ou une pair de sein. Et comme c'était presque tout ce que regardait Jackson à première vu... pervers et salaud. D'un coté il ne s'en cachait pas. Alors salaud peut être, mais salaud honnête. « Tu as trop d'estime pour toi pour jouer à ça. Tu es persuadé que tu peux tous les avoirs... Et tu as presque raison... Parce que tu es bonne » classe mec... Félicitation... ! « Le problème c'est que pour toi les avoirs veut dire qu'il tombe amoureux... Et que pour eux ça veut juste baiser avec toi... Ce qu'ils ont rapidement visiblement...» Attend je prends une pelle et je t'aide à t'enterrer... Non on ne sait jamais si tu ne supporte pas que Jackson te traite avec une classe internationnale de bonasse voir marie couche toi là... Tu me diras dans sa bouche ce n'était pas insultant. C'était juste ce qui était.

Ensuite Jackson fit ses recommandation pour le film. Parce qu'elle lui tapait sur le système la bonne femme et déjà qu'elle lui avait gâcher le moment des pubs il était hors de question qu'elle lui gâche le film aussi. A cela elle répondit un « Oui, capitaine! » qui le rassura assez peu finalement. Surtout qu'elle plongea par terre pour faire je ne sais quoi sous le regard parfaitement choquer et désespérer de Jackson qui se demandait quand cette mauvaise farce allait finir. Sur le coup il ne put s'empêcher d'envoyer un texto à Ash. Tu vas me le payer. Que ça soit ça super pote ou non, elle était folle d'avoir penser qu'elle s'entendrait bien avec Jackson. Ash connaissait Jackson. Il connaissait son tempérament de merde principalement avec la gente féminine d'ailleurs alors franchement lui balancer une rousse incendiaire - qu'il s'est déjà faite - et qui est une catastrophe ambulante. « Parfait. Ça devrait te permettre de rester tranquille pendant tout le film, mon chanceux. » Jackson fit une grimace significative et finit par lui demander d'un ton cassant et mécontent. « Tu m'explique ton cinema ? » Elle avait la chance d'être une fille, sinon elle aurait déjà eu la tête enfoncer dans le fauteuil jusqu'à étouffement.

Enfin le film commençait. Elle allait se la fermer, ça allait être parfait. Les images défilaient sous le regard de Jackson qui allait presque ressentir un orgasme tellement se silence de Lou était absolument parfait. Seulement voilà. Scène de mariage. Esprit complètement fêlée d'une rousse dévergondé, et on obtient un « Haaaaaaaaaaaaan! Laissez-les s’aimer! » suivit de bruit absolument horrible de sanglot et tout. De peur de se faire étrangler par toutes la salle. Jackson chopa la tête de Lou. Oui non elle ne la prit pas délicatement dans ses bras. Il chopa la tête de Lou violemment mettant sa main devant sa bouche pour l'empêcher de faire plus de bruit. Il la maintenaient contre son torse pour être sûr qu'elle ne bronche plus. Il fit un grand sourire à tout le monde pour leur demander de retourner regarder leur film. Il finit par se pencher vers sa captive. Et par murmurer entre ses dents. « Ca va pas dans ta petite fêlée ? Tu sais te tenir en public ou tu bluff ?» Il fulminait. Décidément elle décidait de l'emmerder sec.
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MessageSujet: Re: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyLun 6 Aoû - 16:20


Les mains rûdes et puissantes de Jackson vinrent bientôt s’écraser de chaque côté de son visage et Lou eut un petit hoquet de peur, comme si l’étau se resserrait si fort sur ses joues qu’elle n’arrivait plus à respirer. Ses yeux se séchèrent en à peine 30 secondes et elle n’arrivait pas à les décoller de là, inquiète, apeurée, en rogne. Puis, il dût se sentir mal de la voir comme ça, paniquée, et lui ramena la tête vers lui d’un coup sec. Lou respira fort, en état de choc, les yeux bouffis et rougis, la gorge sèche, son amour d’adolescence bien loin derrière elle et l’envie d’hurler haut et fort, de mordre, de sortir son instinct de survie le plus animal et de lui flaquer un coup dans les parties pour ensuite le planter là, tordu de douleur, alors qu’elle partirait victorieuse. Mais à la place, un rire nerveux commença à la traverser et elle finit bien vite par se défaire des poings de Jackson qui avait relâché sa proie un peu pour lui glisser à l’oreille à quel point elle était fêlée. Vraiment? On en était rendus là? La belle leva les yeux au ciel, décidant de ne pas lui donner la joie de l’avoir terrorisé au possible, parce qu’il serait bien trop content d’avoir eu le dernier mot. Parce que ce serait lui qui s’en sortirait en héros et elle qui passerait pour une folle. Habituellement, elle s’en fichait et n’accordait pas d’importance à rien à part son propre petit plaisir, se fichait de tout et ayant des crises de larmes ou des fous rires bruyants si cela lui chantait. Mais pas là. Lou-Ann était un grand bébé, une petite fille pourrie gâtée au fond et même si elle cachait ce côté d’elle qu’elle haïssait parce que ça lui rappelait un peu trop l’époque des Abbott, elle n’hésitait pas à miser sur sa petite personne et elle seule lorsqu’elle en avait envie. Comme maintenant.

Alors c’était un fêlé. Un maniaque. Un malade. Il aurait facilement pu lui faire exploser le crâne, la démolir d’un coup de poing ou finir par l’étrangler. Elle en était sûre. Malgré tout ce qu’Ash lui avait dit, Lou n’avait pas envie de lui faire confiance sur ce coup-là. Elle n’avait pas envie de se faire chier avec un mec qui n’avait pas été gentil avec elle dès l’instant où elle l’avait vu. Leur rencontre n’avait pas très bien débuté et c’était sa faute, elle le savait, mais s’il avait été on ne peut plus mature il aurait bien pu agir en humain normal et ne pas terminer en lui sautant à la gorge. Lou souriait, elle secouait la tête, savait très bien qu’elle ne lui donnerait pas la joie de croire qu’il était le bon et elle la conne et décida de laisser ses menaces de bas étages à son niveau à lui et de s’élever bien plus haut encore. Parce que contrairement à lui, elle avait autre chose à faire que de se transformer en psychopathe au cinéma pour jouer les grands méchants loups. À d’autres.

« C’est bon, t’as fini avec ton power trip? » lui demanda-t-elle, changeant complètement de ton, passant de la pauvre fille en larmes à la femme forte qui maintenait son regard. « Parce que y’a des gens ici qui trouvent ton petit jeu assez pathétique. »

Froide, sèche. C’était pas elle, mais si elle lui montrait ne serait-ce qu’une seconde qu’il l’avait atteint il fera son coq de bassecours et irait raconter à tout le monde à quel point il l’avait bien eu, l’autre nunuche, et comment il l’avait dompté en prince. Il l’avait bien fait y’avait des années de cela & s’en était tiré comme un amant exceptionnel et elle comme un boulet au lit. Mais c’était assez et elle prendrait un malin plaisir à ne pas lui laisser une chance de lui toucher encore une fois. Violemment ou non, physiquement ou pas, ses petites pattes et ses gros mots vulgaires ne lui toucherait plus jamais. Non, mais finalement, il avait bien eu ce qu’il voulait hen? Qu’elle se la ferme, qu’elle le laisse tranquille, qu’il ait sa sainte et petite paix le temps d’un film et qu’après ils n’en parlent plus. Qu’ils fassent comme s’ils ne se connaissaient pas lorsqu’ils auraient à se recroiser et que cette histoire ne soit rien d’autre qu’un pénible et long cauchemar à saveur de pop corn au beurre et de talons hauts dans les bijoux de famille. Pour Ashleigh, elle resterait. Pour elle, elle écouterait dignement le film, montrant qu’elle était la plus mature d’entre eux deux et ressortirait sans le regarder, muette, voulant s’empiffrer de gâteaux et de cocktails à l’ananas pour faire passer cet après-midi douloureux et pas du tout nécessaire à sa vie.

Lou se cala donc dans son banc, faisant comme s’il n’existait plus. Elle cru même l’entendre pousser un soupir de soulagement et son égo eut envie de se mettre à hurler, à démarrer une danse des canards et à tout mettre en œuvre pour le rendre dingue. Mais elle ne bougea pas d’un poil, pas d’un centimètre, et rêvait déjà au moment où elle piquerait une photo de lui dans les affaires d’Ash pour la métamorphoser en cible de tir à l’arc. Les minutes passèrent, le film avançait, les zombies devenaient de plus en plus voraces et Lou commençait même à apprécier le moment lorsqu’elle reçu un coup de coude déplacé en pleins dans les côtes, de la part de Jackson lui-même qui ne dût pas s’en rendre compte. Et là, elle eût envie de se mettre à applaudir haut et fort. À côté de son cavalier de malheur se trouvait la plus jolie des brunettes, une belle fille vraiment, racée avec des yeux qui perçaient la noirceur du cinéma et un charisme qui aurait pu séduire n’importe qui rien qu’en lui jetant le plus rapide des coups d’œil. Et elle faisait du plat à Monroe, littéralement, lui renvoyant des yeux doux, souriant bêtement en le détaillant lentement et battant des cils le plus innocemment du monde. Rien qu’à la voir, Lou su que Jackson ne devait pas être indifférent à son petit jeu et elle eut presque envie de les laisser là à faire ce qu’ils avaient à faire et de partir voler vers une autre destination-soleil, mais elle se rappela vite fait qu’il venait de lui faire vivre l’un des pires moments de sa vie. Et qu’elle lui en voulait à mort.

Da-da-da-damn. Elle allait gâcher son petit jeu de charme et puis c’est tout.

« Tu pourrais me dire il est quelle heure stp? » demanda-t-elle innocemment, gardant les yeux rivés sur l’écran, voulant simplement voir la réaction de l’autre fille quand elle verrait qu’il n’était pas seul.

Puis du coin de l’œil elle vit la belle qui se remontait sur son siège, qui voyait que Jackson était « accompagné » - et comment – et qui paraissait au moins un peu inquiète, comme si elle avait fait quelque chose de mal. Ah, Lou reprit un peu foi en l’humanité de voir qu’après avoir vécu ces quelques dernières heures avec un rabat-joie/fou brac comme Jackson qu’il y avait encore des gens censés sur la planète et fit un petit signe de tête à la belle, lui indiquant clairement qu’il était tout à elle. Ce faisant, la brunette redoubla d’efforts pour se coller à lui, pour attirer son regard, pour sursauter assez apparemment pour qu’il lui demande si elle était ok et tout le bataclan. L’espace d’un instant, Lou se surpris à étudier les techniques de drague de l’autre fille, de les comparer aux siennes et se rendit compte qu’en général, elle jouait précisément la fille facile que Jackson l’accusait d’être depuis le début. Pour draguer, elle était prête à faire beaucoup et cela lui remit une jolie baffe en plein visage, comme si elle réalisait que tout ce temps, elle aussi se lançait à gorge déployée sur le premier venu, du moment que celui-ci lui donnait un minimum d’attention et d’amour. Un peu triste, pas mal assomée, la belle se promit de réfléchir plus en détails à ce qu’elle venait de réaliser, se rendant compte assez vite que le film se terminait maintenant, et qu’au même moment que le générique de fin défilait sur l’écran, qu’elle était off duty. Enfin. Bref coup d’œil dans la direction de Jackson et de la brune et elle se leva d’un bond.

« Bon j’y vais! » annonca-t-elle, avant de s’immobiliser et de se mettre à fouiller dans son sac. « Ah tiens, avant que j’oublie. » elle tendit dans la direction de Jackson un pot de comprimé bidon, des vitamines probablement. « Je suis passée te les chercher à la pharmacie avant de venir te rejoindre. » elle marqua une pause, souriant bêtement. « C’est pour ton infection, tu sais, celle-là… » pointant le bas de la ceinture du garçon, elle hochant dramatiquement de la tête. « En espérant qu’avec de l’onguant et ces antibiotiques-là les démangeaisons passent. »

Poussant son petit jeu encore un peu plus loin, elle se pencha en avant pour lui ébouriffer gaminement les cheveux, et partit enfin en trottinant, les laissant seuls.

Après ta réponse, on verra si le sujet est clos ou si Lou a autre chose à dire hihi (aa).

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MessageSujet: Re: Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas!   Jackson - C'est le film de ma vie! Et t'y es pas! EmptyLun 6 Aoû - 21:45

Oh mon dieu Jackson déconnait grave. Il perdait la boule, craquait son slip, était défoncé ou quelque chose dans le genre. Qu'est ce qui lui prenait bon sang de bon soir ? Etait-il complètement idiot ? Lui avait-on marché sur le crâne lorsqu'il était gosse ? Avait-il mangé trop de glace, trop vite, si bien qu'il avait le cerveau gelé ? Ou alors c'était son passé de Junkie qui ressortissait sous ses actes de décérébré ? Non parce que sérieusement, pourquoi, bon dieu, s'était-il assis à coté de cette rousse insupportable pour regarder un tel film ? Et pourquoi lui avait-il fait confiance lorsqu'elle avait dit qu'elle se tiendrait à carreau pendant le film ? On s'étonne même plus que les rousses soit diabolisée lorsqu'on voit celle là. Jackson avait des envie de scalpe. Peut être qu'il pourrait demander à sa grand mère de lui tricoter un bonnet pour l'hivers avec les cheveux de Lou... Enfin si il avait une grand mère.

Tout naturellement Jackson avait finit par sortir de ces gonds. La patience de cet homme est loin d'être légendaire, ou du moins elle est trop loin d'égaler sa violence et son impulsivité. Et c'était avec un naturel sans pareil qu'il avait sauté au cou de Lou pour l'empêcher de jouer son petit numéro de malade mentale en mal d'affection. Et ce mouvement brusque, Jackson ne le regrettait pas une seule seconde. D'ailleurs il le referait bien volontiers, encore et encore jusqu'à ce que Lou appelle le service de maltraitance. Et à ce moment là Jackson se mettrait à pleurer en rappelant tous les souvenirs traumatisants de son enfance et en les mettant sur le dos de Lou. Ouai... Ou pas... Il débloquait. Mais elle avait tendance à le faire débloqué. Il voyait double, triple même, et ses veines surgissait bien au delà du dessous de sa peau... Vous voyez là... L'épais tuyau qui court contre le mur de la salle de cinema... Et bien c'est son artère principale. Arrêtons-ici les conneries.

Il finit par laisser Lou s'en aller de son étreinte de violence. Parce qu'en faite ça le soulait carrément d'avoir la rouquine aussi près de lui. Ca lui donnait des boutons ! Il pensait pas que ça existait vraiment de pouvoir être allergique à une personne. Et dire qu'il avait coucher avec ... Ca. Elle n'avait jamais du ouvrir la bouche, sinon il n'aurait pas laissé faire une tel chose... Ah si... Il était constamment stone... Il ne devait même pas écouter ce qu'elle disait... Quand on parlait des dangers de la drogue... On devrait montrer les femmes que l'on se tape malencontreusement lorsqu'on est drogué... Ca en calmerait certains... J'en suis sûr. « C’est bon, t’as fini avec ton power trip? » Bien maintenant que tu en parles, il est fort possible qu'il est dix mille idée de ta mise à mort. Oh mon dieu Ashleigh pourquoi tu apprécies cette folle ? « Parce que y’a des gens ici qui trouvent ton petit jeu assez pathétique. » Jackson fronça les sourcils. Elle était sérieuse ? Lui était pathétique ? Mais est ce qu'elle s'était regarder bordel ? Pour montrer l'incongruité de ce qu'elle disait, il n'hésita pas à se tortiller sur son siège pour chercher quelqu'un d'autre à qui la rouquine pouvait bien parler. Il fit un geste ridicule pour demander ironiquement si c'était bien à lui qu'elle parlait. Il allait se taire et retourner à son film, mais finit par se retourner une dernière fois vers Lou avant de demander toujours sous le choc. « Tu te rend compte que c'est l'hôpital qui se fou de la charité là ? » Non mais on ne sait jamais... Lou est... Lou. Un spécimen très particulier.

Jackson finit par retourner pleinement à son film. Non parce qu'officiellement c'était le but de l'après midi... D'apprécier un bon film d'horreur avec des zombies partout. On oubliera le faite que maintenant tous les Zombies avaient la tête de Lou à la place de leur tête répugnante, et que s'en était mille fois plus flippant. Quoique ça provoquait aussi un rire intérieur chez Jackson qu'il avait du mal à taire. Soudainement il sentit que Lou arrêtait de gesticuler à coté de lui. Il fut étonné mais ne réussit pas à cacher une pointe de soulagement de la sentir enfin calme. Elle était une voiture électrique increvable. S'en était franchement infernal à force.

Le film commençait par devenir un massacre, peut être parce qu'il n'avait pas pu le suivre en entier, et qu'il ne comptait plus le décompte des morts depuis un certain temps. Il laissa ses yeux trainer dans la salle, faute de s'amuser à regarder un film qui avait déjà été gâché par une bombe rousse. Soudain Jackson croisa le regard d'une très jolie fille qui préférait décidément le dévoré du regard plutôt que de regarder le film... Elle n'avait pas tord cela dit, il était clairement plus canon que ces zombies sur grand écran... Mais du coup ça revenait un peu cher pour mater un mec... Et comment ce fait-ce qu'il ne l'ai pas remarqué plus tôt. Ah oui l'hystérie de sa voisine rousse. « Tu pourrais me dire il est quelle heure stp? » Putain qu'est ce qu'elle voulait encore la grosse ? Sans détourner son regard de la jolie fille, Jackson articula son bras de manière à ce que son poignet remonte jusque devant les yeux de Lou, en profitant au passage pour lui faire un doigt d'honneur. Comment ça il était puéril et insultant ? Non tellement pas son genre. Dès que Lou se fut rapatriée sur son siège Jackson se mit à faire des signes pour rassurer la demoiselle qui le draguait du regard d'une manière tellement peu discrète que s'il n'avait pas envie d'étrangler sa voisine il aurait probablement rit au nez d'une drague aussi peu classe. Ou pas en faite. Il n'aimait pas franchement la drague, alors quand un plat lui tombait tout près dans la bouche pourvu qu'elle soit jolie, il ne disait pas non.

La fin du film arriva sans que Jackson ne s'en rende compte, faut dire qu'il était bien plus occupé à planifier son futur plan. Soudainement Lou fit sa dernière entrée en scène. Telle une jeune première de tragédie qui se refuse à mourir. « Bon j’y vais! » Okayyyyyy, dit le regard de Jackson qui n'en avait strictement rien à foutre. « Ah tiens, avant que j’oublie. » Oh mon dieu qu'est ce qu'elle allait encore sortir. Jackson fit mentalement le signe de croix, alors qu'il ne croyait pas en dieu... Mais par principe. « Je suis passée te les chercher à la pharmacie avant de venir te rejoindre. » Jackson la regarda avec un air suspicieux l'air de dire, accouche bordel, tu n'es plus drôle. « C’est pour ton infection, tu sais, celle-là… » Oh oui évidement. Jackson serra les dents pour s'empêcher de lui dégommer la mâchoire. « En espérant qu’avec de l’onguant et ces antibiotiques-là les démangeaisons passent. » Ahahahah trop drôle ! Juste pour voir il se retourna vers la jolie brunette à coté de lui... Pour voir à quel point Lou lui avait foutu son coup. Ca s'annonçait mauvais. Très mauvais. Dans un soucis de vérité Jackson balança « N'écoute pas ce qu'elle dit... C'est mon ex-femme... Elle n'a pas aimé que je divorce parce qu'elle s'est tapé mon avocat... Et que et moi et mon avocat avons affirmé qu'elle était un mauvais coup !» Il avait hurlé la fin de la phrase pour que ça raisonne jusqu'au oreille de la rousse en question. Bon sur ce dernier acte de puérilité, il décida que ce n'était pas la peine de réparé ce que Lou avait cassé avec la brune... A regardé sa poitrine déjà presque flasque c'était pour le mieux. Il se leva et hésita quelques secondes à pourchasser la rousse et à la détruire, ou à reprendre sa liberté. Sa liberté paru plus agréable. Et il détala dans l'ombre.. Comme batman.
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