Paris était fantastique. A la hauteur des rêves de Billie, à l'image de ce qu'elle avait toujours imaginé. Bien sûr ce n'était pas parfait. Birdie n'était pas avec elle. Elle ne s'y rendait pas à l'occasion de sa nuit de noce avec Reaver comme il lui avait promis. Mais River lui faisait facilement oublier ces quelques détails. Et le bonheur d'Aidan et Julian semblait parfois satisfaire au bonheur de Billie. Elle avait fait mine de ne plus y penser. A Adam. Parce qu'il l'avait laissé tomber. Parce qu'Aidan ne voulait pas en entendre parler. Parce que c'était probablement pour le mieux finalement. Ils n'auraient jamais été à la même page... C'était utopique de penser le contraire. Aidan était sorti promener River et Julian. Parce que Billie avait besoin de repos, et qu'il appréciait sortir le matin avec les deux petits pour ramener des croissants à Billie. Généralement Billie en profitait pour dormir. Ou pour faire semblant. Trainer dans le lit, écrire ses prochaines mélodies pour ne pas trop prendre de retard, et même appeler son groupe pour préparer les quelques concerts prévu à Paris pour l'occasion.

Mais aujourd'hui, depuis son lit elle fixait le téléphone. Son téléphone qui ne marquait aucun message d'Adam. Comme quoi il avait bien su l'oublier rapidement. C'était ridicule de penser à ce genre de chose. Après tout la rupture venait dans l'ordre des choses. Ils n'auraient jamais du se mettre ensemble... C'était ce que tout le monde lui répétait. Elle ne devait pas être triste de ne plus être avec lui... C'était seulement la rupture qui avait atteint son égo... Après tout... Elle n'avait jamais été plaquée avant cela... Enfin elle essayait de s'accrocher à cette idée pendant que ces doigts glissaient machinalement sur son téléphone allant de contact en contact, et tombant finalement sur Adam. Ce n'était pas compliqué. Elle avait juste à appuyer. A l'appeler. A vérifier qu'il allait bien. Peut être essayer de savoir si elle lui manquait. Parce qu'au fond il devait lui manquer... A elle. Sinon elle ne ferait pas tout un pataquès. Elle ne se cacherait pas au fond de sa chambre d'hôtel avec son téléphone pour être sur qu'Aidan ne se rendrait pas compte qu'elle avait essayé de l'appeler. Elle n'hésiterait pas dix mille ans avant de lancer le coup de fil. Elle ne manquerait pas de raccrocher à chaque essais.

Elle finit par appuyer sur le téléphone vert. Parce qu'elle n'était pas de ces filles ridicules qui attendent un coup de fil qui ne viendra jamais parce qu'elles n'ont pas le courage de téléphoner elle même. Elle n'était pas du genre à repousser ses envies et à planquer ses sentiments. Enfin même si elle n'avait jamais fait que ça avec lui... C'était d'ailleurs probablement pour ça qu'il était parti... Parce qu'elle n'avait rien dit. Parce qu'elle l'avait laissé filer. Elle crut pourtant que sa respiration ne redémarrerait pas alors que le bip régulier du téléphone retentissait dans ses oreilles. Finalement peut être que c'était une connerie. Peut être qu'il ne décrocherait même pas. Peut être qu'elle ne voulait pas qu'il décroche. Peut être qu'elle voulait simplement tomber sur son répondeur. Un répondeur qui ne lui ferait pas de tord. Un déclic se fit à l'autre bout du téléphone. Ca voulait dire qu'il décrochait non ? Mais pourquoi n'entendait-elle pas sa voix ? Elle essaya de respirer. Mais sur le coup rien ne lui vint. Elle finit par fermer les yeux pour se calmer. Elle était ridicule. « Adam ? » finit-elle par lâcher faiblement. C'était ridicule... Bien évidement que ça devait être lui... Puisque c'était son téléphone. Elle se mordit la lèvre de sa propre connerie et décida d'attendre patiemment la réponse.

Billie ne savait plus vraiment pourquoi elle appelait. Après tout normalement il n’avait plus rien à ce dire. Enfin c’était comme ça que c’était sensé se passer ... Après une rupture. Non ? Mais c’était plus compliqué que ça. Qu’est ce qu’ils avaient bien pu rompre vu que Billie avait toujours crié qu’il n’y avait rien. Et puisqu’il n’y avait rien à rompre pourquoi se sentait-elle si abandonnée et esseulée ? C’était de la triche, ou encore un mauvais jeu du sort forcément. Alors que quelqu’un - probablement Adam - décrochait à l’autre bout du téléphone, Billie entendit sa voix raisonné dans l’appareil. Une voix trop faible pour qu’il s’adresse vraiment à elle. Ou alors il avait une extinction de voix mais ce n’était pas son genre de hurler jusqu’à se casser la voix. Emma, Frigo... Comme ça il y avait quelqu’un d’autre chez lui... Ce n’était probablement pas ses affaires... Il faisait ce qu’il voulait. Ils n’étaient plus rien l’un pour l’autre. Elle n’aurait jamais du appeler. Pourtant alors qu’elle s'apprêtait à décrocher la voix d’Adam raisonna plus fort à ses oreilles. «Billie ? River va bien ?» Son coeur s’écrasa dans sa poitrine alors que toutes ses pensées se mobilisèrent vers River. Sa puce. S’intéressait-il vraiment à River, ou cherchait-il seulement à créer une conversation inutile qui ne mènerait à rien ? Et pourquoi ne raccrochait-elle pas immédiatement si elle se rendait compte de l’inutilité et du ridicule de la situation ? Peut être parce que c’était elle qui appelait, et que raccrocher était encore plus ridicule. Valait peut être encore mieux se prendre un vent, et ramasser son coeur à la petite cuillère par la suite. « River va bien. Et toi ? Comment tu te sens ?» Sa voix s’effondrait au fond de sa gorge, comme si chaque souffle d’air qui passait par ses paroles pouvaient être le dernier. Peut être qu’il se sentait très bien. Que maintenant qu’il s’était débarrassé de la fille trop jeune pour lui et meilleure amie avec sa fille tout allait pour le mieux. Surtout que clairement il avait l’air d’avoir trouvé quelqu’un d’autre pour s’occuper. Elle entendit de nouveau Adam discuter avec la certaine Emma. Comme quoi il fallait qu’elle prépare tout... Ou un truc du genre. Mais tout quoi ? Enfin il ne fallait pas qu’elle se mine la tête... Il ne la ferait certainement pas chiez sur ce qu’elle ferait de ses journées avec Aidan... En même temps Aidan était son grand frère et ils avaient deux bébés sur les bras... Ce n’est pas comme si elle pouvait vraiment faire des folies... Alors qu’Adam... Etait célibataire, très attirant, avait une fille en âge de se débrouiller toute seule. Bref de quoi s’éclater à tous les coins de rue si c’était ce qu’il voulait. «Je ne suis pas sûr que m’appeler soit une bonne idée Billie. Je ne suis pas chez moi, Tara m’a offert un petit séjour pour me changer les idées on va dire. J’y ai amené une amie. Je ne sais même pas pourquoi je te dis ça. C’est bien Paris ?» Une amie ? Loin de LA dans un petit séjour ? Billie déglutit doucement. Il avait raison ce n’était pas une bonne idée. Elle ne voulait pas savoir. Elle ne voulait pas le voir, ni l’entendre passer à autre chose. Elle... Elle ferma les yeux pour réprimer des larmes. Elle était fatiguée. Ce n’était pas si simple de se reposer alors qu’elle voulait profiter à fond de Paris. D’Aidan, de Julian et de River. Qu’elle essayait de ne pas penser à Adam et de positiver. Ce n’était pas facile de prendre soin de sois lorsqu’on a autant de chose en tête. Elle chercha la force de lui répondre quelque chose de complet, de ne pas s’effondrer à l’autre bout du téléphone, parce qu’elle était plus forte que ça. Et qu’après tout elle lui avait toujours montré qu’elle en avait rien à foutre... Elle n’allait pas faire l’inverse aujourd’hui. «Je suis désolé... Je n’aurais pas du... Tu me manques. Profitez en bien...» Sa voix s’évanouissait à l’autre bout du téléphone. Elle n’était pas convaincante dans son détachement. Son seul tu me manques le montrait bien. D’ailleurs à lui avait échappé... Pour quelqu’un de détachée et qui en avait toujours eu rien à foutre elle était tout de même bien attaché. Ridicule. Elle allait raccrocher. Mais aller savoir pourquoi alors que c’était tout ce qu’elle rêvait quelque seconde auparavant elle n’y arrivait pas. Peut être parce qu’elle devenait l’une de ses filles incroyablement fleur bleu qui attende qu’on leur cours après. Que malgré sa promesse de raccrocher et de le laisser tranquille, elle voulait discuter encore un peu avec lui. Juste pour entendre sa voix et s’enfoncer dans un délire presque masochiste qui ne mènerait à rien. C’était bien son genre de toute façon. De s’attirer tous les malheurs du monde, et de survivre.

Parfois l'amour c'est con. On aime trop. Trop tard. Trop mal. Trop fort. Et c'est pénible. On aime de trop loin aussi. Et ça ne marche que rarement. Billie faisait toujours tout à l'envers. Il ne fallait peut être plus s'étonner qu'elle est un mauvais Karma. Blottit au fond de sa salle de bain à se cacher du potentiel retour d'Aidan, elle écoutait hagard ce que lui disait Adam. « J’ai vu mieux mais le coup du séjour ça fait du bien. Je me fais opérer bientôt donc apriori ca devrait être mieux de toute façon. » Il allait se faire opérer. Lui aurait-il dit si elle n'avait pas appelé? Elle ferma les yeux, s'appuyant contre le mur de la salle de bain. «Te faire opérer ?! Tu comptais me le dire ? » Sa voix était plus inquiète que désapprobatrice. Mais elle avait l'impression de ne plus compter. De ne plus être importante. De ne servir à rien au fond. D'un coté elle n'avait jamais été bien utile. Elle avait peut être été un poids pour lui. « Je suis désolé... Je suis contente pour toi. Ca va bien se passer. » Sa voix restait faiblarde. Elle ne savait pas vraiment comment agir. Après tout elle n'avait pas d'ex. Enfin à part Adam... Et encore ce n'était pas clair. « Pour te répondre franchement ca fait mal mais je passe mon temps à me la couler douce. Jcrois que ca m’était pas arrivé de puis un moment. Et toi.. » Alors comme ça il lui suffisait de quelques jours loin de tout avec une autre fille qu'elle pour aller mieux. Il fallait qu'elle arrête de ce miner l'esprit. De toute façon elle n'avait rien à lui demander. Il fallait vraiment qu'elle laisse couler elle aussi. « Profites en bien alors. » Elle ne savait pas quoi dire. Après tout elle n'aurait jamais du lui téléphoner. Aidan lui ferait ça fête s'il l'apprenait, et clairement il n'avait plus rien à faire avec lui. Enfin c'était ce qu'il lui avait fait comprendre avant qu'elle ne décolle pour Paris. Elle finit par répondre doucement. « Je vais bien. Tu me connais. Paris est fantastique. » Billie allait toujours bien. C'était une question de principe. Ou alors elle ne disait que rarement lorsqu'elle allait mal. Ca ne valait pas le coup. c'était chiant les gens qui se plaignait. Et Adam devait s'en foutre de sa fatigue. De ces maux de coeur ou de ce qui la concernait en faite. De la même manière Billie ne voulait pas savoir si Adam se sentait mal à cause d'elle, ni même si il allait mieux sans elle. « Dis pas ça, tu prenais des nouvelles, c’est un droit.. Même si tu ne l’as pas fait quand je suis rentré.. » Ouh Bim dans tes dents sale pélican ! Billie accusa le coup. Il n'avait pas tord. Elle arrivait avec un bon gros temps de retard. Mais qu'est ce qu'elle pouvait faire maintenant. Qu'est ce qu'elle pouvait dire. Elle pouvait encore s'excuser. Mais elle avait l'impression que ses excuses le mettait mal à l'aise. « Ecoute Billie, je me fais opérer dans quelques jours, je serais surement assigné à résidence mais dès que tu rentres on parlera si tu veux.. » Parler c'était bien un mot qui commençait à agacer profondément Billie d'en leur relation, ou non relation. Elle avait l'impression qu'à chaque fois qu'il parlait ça empirait les choses. Ils parlaient trop, parlaient mal. Et ça ne se finissaient jamais bien. Elle finissait par soupirer. « Tu veux qu'on parle de quoi Adam ? Tu ne m'as pas déjà tout dit ? Ce n'est pas ce que tu as déjà essayer de me faire comprendre ? » D'un coté c'était con de dire ça. C'était elle qui appelait. Et c'était forcément pour parler qu'elle appelait. Elle ne pouvait pas faire bien mieux. « Je ne vais pas cesser de t’aimer parce qu’on n’est pas ensemble.. Ce n’est pas quelque chose qui s’efface. Mais je serais toujours là si tu en a besoin. » Elle ne savait plus quoi penser. Normalement on était sensé l'effacer avec la rupture. Du moins essayer. Il ne pouvait pas la laisser tomber et dire qu'il était toujours là. On dirait qu'il inversait leur jeux. Que c'était lui qui fuyait l'engagement et instaurait une relation bâtarde sans trop de sens. « Dis moi quel est l'intérêt de s'aimer si on est pas ensemble ? Je serais quoi pour toi ? Je ne veux pas de gentillesse ma placé. Tu me manquais, je t'ai appelé, j'aurais peut être pas du. Mais si vraiment tu es toujours d'accord avec le faite de me lâcher ne le fait pas à moitié. J'aurais vécu pire...» Billie ne savait pas d'ou elle tirait tout ça. Elle l'appelait presque déprimée et voilà qu'elle se braquait parce qu'Adam n'était pas capable de tenir ces décisions. Après tout certes c'était elle qui appelait. Mais elle n'avait jamais décider de rompre. Elle lui avait demander comme une fleur de l'attendre deux mois, il avait dit non, elle n'avait pas franchement eux son mot à dire, mais elle n'allait pas se satisfaire d'une relation étrange qui ne lui conviendrait pas. Elle en avait des meilleurs amis, elle n'en avait pas besoin d'un de plus.

« Je t’en ai parlé. J’ai pris la décision récemment. De toute façon ca changerait quoi Billie ? » Rien probablement. Ou alors elle aurait fait un effort, aurait été là pour lui. Qui sait. Ou peut être pas. C'était simple de dire qu'on aurait fait les choses différemment... Maintenant que l'on avait plus la possibilité de les faire. Billie laissa planer un silence sombre à l'autre bout du téléphone. Elle n'avait rien à répondre. Il avait gagné. De toute façon elle le savait déjà. Elle était la pire petite amie qui puisse exister. Une veuve noire ou un truc dans le genre. « Si tu le prends ainsi peut être effectivement qu’on s’est tout dit alors. » Et BAM ! Adam était doué pour se la jouer froid et distant descente sur terre direction rapide pour les enfers. So long Baby you drive me crazy. Billie ferma les yeux. Elle ne savait plus comment faire pour mener une discussion complète avec Adam. A chaque fois ça partait en cacahuète. Il ne s'écoutait à peine, et finissait pas s'entretuer. Généralement Adam était franchement plus douer pour assassiner Billie que l'inverse. Peut être parce qu'il était plus vieux. Ou qu'elle était plus fragile. Ou alors c'était simplement que l'un comme l'autre faisait au final assez peu attention à ce que l'autre pouvait bien ressentir et il ne s'apercevait même pas de la souffrance de l'autre. Vint ensuite le nouveau moment des remontrances. C'était peut être là dedans que Billie exprimait tout ses sentiments pour Adam. Quand elle suffoquait, quand elle avait peur de le perdre complètement, ou quand il lui demandait quelque chose d'impossible. Elle ne comprenait pas qu'il puisse en venir à lui proposer cette espèce d'amitié bancale. Depuis quand ils avaient une tête à être amis ? Ils n'avaient déjà pas eu une tête à être amant... Et on sait ou cette histoire finit jusque là. Alors amis non merci. « Je te voulais MOI. Arrête de me faire passer pour le type qui a tout gâché. Tu ne voulais pas avancer. Ne me reproche pas de ne pas avoir voulu que tu te décides enfin. Tu ne sais pas ce que tu veux et tu oses me dire ça ? Mais tu as raison. N’appelle plus, comme ça tu resteras à te convaincre que tu n’es que la victime et que c’est moi le méchant. Bonne soirée Billie. » « Je... » Clac. Et le voilà qui lui raccrochait au nez. Billie resta immobile. Sonnée, choquée, abattue. Il comprenait rien. Ou alors il ne voulait rien comprendre. Il était impitoyable. Il se fichait pas mal de se qu'elle était, de ce qu'elle serait. Il fallait juste qu'elle soit à lui complètement, immédiatement. Et tant pis si ce n'était pas bon pour elle. Elle serra les dents et retapa le numéro rageusement sur son téléphone. Il ne décrocherait probablement pas son téléphone une deuxième fois. Parce que ce dernier devait être entrain de mourir dans un coin de la pièce. Parce qu'il était en colère qu'on elle et qu'il voudra probablement éviter de vouloir égorgé Billie. D'un coté c'était probablement mauvais de téléphoner en étant aussi en colère qu'elle pouvait l'être à ce moment. Elle avait envie de l'envoyer balader. De lui tailler les veines pour lui faire comprendre que elle, elle l'avait dans la peau, si jamais lui ne voulait pas le comprendre.

En déplacement ou très occupé, laissez un message je vous rappelle dès que je peux. BIIIIIIIIIIIIIIIIP

Si elle essaya de ce calmer en attendant le bip sonore, elle ne réussit que très vaguement. « Tu me voulais moi ? Et bien merde tu as une drôle de façon de me le montrer. Et viens pas me dire que je ne sais pas ce que je voulais. Je te voulais toi. Je voulais que tu m'attendes ! Mais en plus d'être sourd comme un pot tu as autant de patience qu'un ours devant son casse croute. Alors je suis désolé de bloquer sur les choses qui te paraisse essentiel. Mais si crois que me brusquer, et me larguer me met suffisamment en confiance pour que je lâche mes craintes et que je m'ouvre complètement tu te fourre le doigts dans l'oeil. Alors tu veux être celui qui a tout essayé ? Tu veux que je sois la pauvre conne, salope qui a séduit le père de son amie alors qu'elle venait de perdre son fiancé et qui n'a pas su en assumé les conséquences ? Tu veux que je sois l'abruties qui a tout fait capoté à cause de mes problèmes d'engagement ? Bien je te laisse tout ça. Mais peut être que si au lieu de venir m'engueuler à chaque fois parce que j'arrivais pas à te dire je t'aime, ou que je refusais que tu m'appelles ta petite amie tu avais cherché à savoir ce qui clochait au fond. Peut être alors que tu me connaîtrais mieux et qu'on en serait pas là. J'ai été nulle. Je t'ai laissé partir. Mais tu as été intransigeant. Et si je me la suis joué la jeune immature, toi tu as fait le vieux con. Alors je t'aime, je t'aimais peut importe on s'est cramé les ailes. »Elle raccrocha brutalement, le souffle coupé, les larmes aux yeux. Pas très fine lorsqu'elle est en colère.