Sujet: LOU&ADAM - Thanks to you. Ven 3 Aoû - 19:13
J’avais raccroché et je n’aurais peut être pas du. Je pense que malgré le fait que voulais Billie, je voulais ce qu’elle aurait pu être et non ce qu’elle était. Je n’étais pas fait pour elle et jle savais. Je rêvais que d’une chose, repartir en voyage, ou là ou tout explose. Je voulais voir le monde, bouger et au final, je n’aurais jamais accepté de troquer ma liberté. Au lieu de lui dire ça, j’avais fait en sorte que dans mon esprit tout soit de sa faute alors qu’en réalité, je ne voulais pas l’écouter, parce que j’aurais fini par amour par faire tout ce qu’elle aurait aimé qu’on fasse et je me serais oublié dans l’équation. Même ma fille avait comprit que jamais je ne pourrais oublier mon métier pour elle à moins d’y être contraint. L’opération était mon seul espoir pour reprendre ma vie en main. Il le fallait. Il fallait que j’aille loin, très loin. Que j’oublie tout ça. Le ptit mari à la maison, bossant dans un bureau, la barrière blanche, ce n’était pas moi et j’avais cru que si. J’avais poussé Billie dans ses retranchements alors que le plus gros problème était le fait qu’au final, j’étais loin d’être prêt à m’engager. Je laissais le téléphone sans le courage de rappeler. Pas la force de l’entendre à nouveau. Je retournais vers Emma quand je sentis une douleur thoracique. Au début je songeai à une crise cardiaque, c’était plausible, le stress de ces derniers mois était intense. Mais ce n’était pas ça. C’était comme une brulure à l’intérieur, une envie d’arracher ma poitrine à mains nues. Je basculais presque. Emma avait peur, elle était livide. Que se passait-il bon sang ? Je finis par m’assoir – même si ça ressemblait à s’écrouler – et Emma appelle une ambulance. On arrive vite à l’hôpital et on me prend en charge immédiatement. Lentement on m’explique que l’opération doit être immédiate et qu’une hémorragie risque de faire des dégâts dans mon organisme. On m’installe dans une chambre et Emma reste avec moi tandis que ma fille dit qu’elle ne pourra pas arriver. Elle veut appeler Billie et je lui dis que je le ferais moi-même. Je regarde dans le vague, ils m’ont assommé avec leurs médicaments. « S’il se passe quoi que ce soit appelle Billie stp ou que Tara le fasse. Et merci d’avoir été là. » Je serre sa main quand on m’emmène. J’ai la trouille et là je me dis que je mériterais sans doute qu’à mon réveil elle ne soit pas là. Pourtant pour une fois, j’ai juste envie de me poser et de lui dire que je suis capable d’attendre toute ma vie, juste pour la prendre dans mes bras ne serait ce que quelques minutes. C’est là que je vois entrer Lou dans la pièce. Ca je ne m’y attendais pas à vrai dire mais je souris de suite ravi de la voir se pointer dans ma chambre.
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Sujet: Re: LOU&ADAM - Thanks to you. Sam 4 Aoû - 1:20
Lou-Ann traînait à l’hôpital depuis la matinée de la veille. Plus de 24h s’étaient écoulée depuis qu’elle avait enfilé son uniforme d’interne et elle n’était pas prête de sortir d’ici de sitôt. Ce qui avait commencé par être un quart de travail normal s’était transformé en une course aux patients nombreux et mécontents du temps d’attente tellement y’en avait, aux médicaments impossible à trouver puisque le pharmacien sur place était partie en vacances aux Caraïbes et qu’apparemment il avait pas transférer certaines infos à son remplaçant qui galérait derrière le comptoir de médocs & aussi aux médecins qui, débordés, couraient dans tous les sens pour faire revivre le plus de gens possible. Et vous voulez savoir le pire dans tout ça? C’est qu’au milieu des cris, des questions, des allers et de retours nombreux et rapides, des procédures, des opérations, des chirurgies pointilleuses, des analyses de résultats stressantes et de tous les autres aspects qui font d’un hôpital… un hôpital, c’était que Lou adorait ça. Franchement, elle adorait son boulot. Elle adorait tout ce qu’elle faisait, tout ce qu’elle disait, tout ce qu’elle apprenait, tout ce qu’elle vivait à chaque seconde de travail. Elle n’aurait pas changé de domaine pour rien au monde, elle n’aurait pas changé d’hôpital pour rien au monde et elle ne regretterait jamais d’avoir suivi le gage de son frère et de s’être inscrite en médecine à la base.
Immobile, Lou-Ann prit une pause entre deux consultations où elle accompagnait James pour regarder l’effervescence autour d’elle. Les ambulanciers passaient, les infirmières trottinaient, et elle sourie. Le plus doucement du monde, elle avait peut-être bien trouvé sa place, trouvé un endroit où elle ne serait pas considéré comme bonne à se faire mettre et simplement bonne tout court. Parce qu’elle était brillante la rouquine, elle avait une tête sur les épaules mais simplement prit l’habitude de la ranger parce que les garçons ne semblaient pas être séduits par ce genre de choses. Parce que tous ceux qu’elle avait fréquenté jusqu’à maintenant n’avait pas besoin d’entendre parler de neurologie dans les détails pour craquer et que de toute façon, elle avait bien pour dicton de ne jamais mélanger le travail et le reste. Quoiqu’avec James, Dwayne et Thayer, elle avait dérivé. Parlant de Thayer, la belle souria de plus belle, jetant un vif coup d’œil à sa montre avant de lever la tête vers le couloir où était la salle de physio où il avait rendez-vous à l’instant même. Avec un peu de chance, elle pourrait passer lui faire un petit coucou avant de suivre James dans le bloc opératoire, lui qui venait de la laisser là en trombe pour aller remplir des papiers avant de passer à une opération de routine.
La belle s’activa donc, marchant en direction de Thayer lorsqu’une infirmière la bouscula sans faire exprès, pour ensuite s’excuser en même temps qu’elle courait en direction d’une civière, rejoindre un nouveau patient et d’autres internes. Lou aurait très bien pu ne pas porter attention et continuer sa route. Elle aurait très bien pu éviter de remarquer une petite brunette effrayée qui tenait la main d’un homme, les yeux vitreux. Et elle aurait évidemment pu tourner le coin du couloir avant d’entendre une voix qu’elle aurait reconnu entre mille. Mais elle l’entendit. Et su tout de suite qu’il s’agissait de lui, sans même le voir. Après toutes ces années loin de sa famille et du quartier qui l’avait vu naître, elle aurait pu l’identifier entre tous, rien qu’à entendre cette voix rauque et masculine qui le caractérisait bien. Combien de fois lui avait-il lu des histoires, à elle et à Tara, sa fille, avant qu’elles s’endorment profondément? Et combien de fois l’avait-il nourri, hébergé, distraite, les soirs où la vie chez les Abbott devenait insupportable pour elle?
« Adam… » souffla-t-elle, changeant de cap et filant vers la civière avant que son bipper d’interne sonne.
« Bloc opératoire, maintenant. Chambre 28-B. » pouvait-elle y lire.
Ne lâchant pas la civière des yeux, Lou fila tout de même vers le bloc, se disant que tout se déroulerait comme sur des roulettes, qu’Adam n’était peut-être là que pour un examen de routine – à voir la mine de l’autre c’était probablement pire que ça – et qu’il s’en sortirait parce qu’à ses yeux il était invincible et s’en sortait toujours, mais son petit cœur se tordait dans tous les sens. Il fallait qu’elle soit au courant, il fallait qu’elle sache… La tête dans ses 1001 doutes, la belle passa la porte de la salle où on lui désinfecta les mains avant de la vêtir de sa veste et de ses gains stérilisés, puis elle entra bloc en même temps qu’elle se battait avec un bonnet censé retenir sa crinière rousse. Un coup d’œil aux indications et elle finit par rattraper James qui se dirigeait lui aussi vers la chambre 28-B, l’endroit où ils rencontreraient le patient avant de l’amener en salle d’opération. Le chirurgien la détailla du regard comme à son habitude, puis tous les deux marchèrent jusqu’à la chambre, avant que son bipper à lui se mette à crier dans tous les sens.
« Tu prends les infos pour moi? Je dois aller en urgence au 4e, mais je fais mon possible pour ne pas te laisser là seule trop longtemps. » lâcha-t-il, se dépêchant de filer.
« Père poule! » eut-elle seulement le temps de crier avant de passer la porte de la chambre.
Et elle le vit. À cet instant, son regard croisa celui d’Adam. C’était lui, sur le lit d’hôpital.
« Ça ira. » souffla-t-elle instinctivement, se rapprochant de lui, se voulant rassurante autant pour lui que pour elle. « Qu’est-ce qui s’est passé Adam? » Lou lui avait pris le bras doucement, bien plus concernée par les raisons de son arrivée là que par son état qui semblait devenir de plus en plus alarmant.
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Sujet: Re: LOU&ADAM - Thanks to you. Ven 17 Aoû - 2:33
J’attendais gentiment qu’on vienne me charcuter quand je vis Lou débarquer. Lou la gamine que j’adore qui que j’ai presque élevée en même temps que ma fille, façon de parler évidemment. Un bout en train et surtout un bout d’amour. Je regardais la mis entrer, et j’observais. Elle avait bien changé la demoiselle, une belle femme. Marrant parce que je la revoyais encore toute petite à écouter les histoires que je lisais à Tara. Si j’avais pu je l’aurais sans doute embarquée en vacances, crois que l’avoir fait ponctuellement. Fallait toujours qu’elle me file des surnoms pourris par contre. J’étais loin d’être un père poule non mais. Ma fille s’était presque faite toute seule, pas de gloire à ça, je lui avais donné la direction elle avait trouvé le reste. Si si ma fille avait un don pour ça. Me sortez pas ca vient de sa mère ou je vous mets dans le mur. Je crois que je me suis plus ou moins aussi fais - et défais – tout seul aussi. Je lui souris et ronchonne. « C’est toi la poule oui, tu viens m’emmerder c’est ça vilaine ? » Je plaisantais évidemment que j’étais ravi de la voir. Je regarde Emma du coin de l’œil, elle n’en mène pas large en plus. Un coup on est ensemble à délirer, la minute d’après c’est le bordel. Je souris mais je suis pas plus rassuré. Parce que je sais très bien ce que fait une hémorragie. Des mecs sont ors lors de certaine de nos missions juste parce qu’ils n’avaient pu être pris à temps. Une blessure même bénigne et on se retrouve six pieds sous terre, super. Peut être que je mérite ça après tout, je savais que Billie n’était pas prête, j’aurais pu dire non, la repousser et ne jamais jouer à ce jeu dangereux. Mais non, impossible, j’avais craqué. Bon fallait que j’arrête le mélo ca en devenait ridicule. Personne méritait de crever, pas même moi. Elle me prit le bras et me demanda ce qu’il s’était passé, inquiète. Je l’embrassais sur la joue, lentement mais surement et souris. « Rien de grave fais pas cette tête on m’enterre pas encore hein. J’ai fait un malaise, a priori une hémorragie serait dans ma jambe. Mais tu sais moi j’ai rien pigé à leur charabia donc ils ont pu me dire tuberculose que j’en saurais rien. Je doute quand même que ce soit ça… Ce que j’ai compris cela dit c’est qu’on devait m’opérer plus tôt que prévu. C’est tout et que ça présente des risques. T’avais pas ton patient préféré à voir là.. Je sais plus son nom à lui.. Celui que tu as maquillé je crois.. » Comment finir par changer de sujet. On s’en fout de ce qui m’arrive, ce qui compte c’est sa vie à elle. Bon ok on s’est vu ya pas très longtemps, mais j’aimerais bien prendre des nouvelles tout de même, il se passe toujours plus dans sa vie que dans la mienne. Des choses intéressantes je parle. A part tara et Emma bien sur personne ne savait encore que Billie et moi y’avait plus rien. Rien que cette idée me fit déglutir. Parce que j’avais beau être là, à deux doigts de me faire opérer, accompagnée d’une amie chère à mes yeux et d’une choupette que j’aimais beaucoup, il manquait deux personnes. Ma fille et la femme que j’aimais, malgré tout. Il fallait juste éviter le sujet, avec un peu de chance je partirais en opération avant qu’elle n’en vienne à « comment va Billie. » « Alors dis moi toi quoi de neuf ? Un chéri ? Des dizaines ? Qui t’as martyrisé récemment ? Allez dis moi avant qu’on me charcute que je ris un peu. » Je la pris contre moi , doucement pour qu'elle me raconte. Ne lâchant pas Emma du regard.
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Sujet: Re: LOU&ADAM - Thanks to you. Mer 22 Aoû - 2:20
Ses lèvres sèches se déposèrent lentement sur la joue de Lou et la rouquine eut un frisson, un petit frisson, de terreur. Il semblait si faible, chacun de ses gestes constituait un gros effort et même s’il posait un regard amusé sur elle et qu’il tentait de se vouloir rassurant, la belle était inquiète. Sa seule figure paternelle, le seul mec dans sa vie qui ne l’ai jamais déçu se trouvait là, couché devant elle dans un lit d’hôpital, et dans à peine quelques minutes elle se chargerait d’assister le chirurgien qui allait l’ouvrir et tenter de régler le problème. Une fois pour toutes. Pas droit à l’erreur. Lou leva sans s’en rendre compte sa main et l’appuya sur la joue qui venait de recevoir le bisou d’Adam. Elle avait perdu toutes traces des Matthews depuis plusieurs années déjà, quittant le nid familial et volant de ses propres ailes un peu partout, faisant des gaffes, fourrant son nez là où il ne fallait pas, jouant avec les nerfs de Jaxson au passage. Tara ne faisait plus partie de son quotidien depuis très longtemps, Adam était tout récemment réapparu dans sa vie et déjà de le revoir avait été un choc, encore plus parce que leurs retrouvailles antérieures c’étaient elles aussi déroulés à l’hôpital, alors c’était pas plus délicat comme deuxième round. Elle tenta toutefois de ravaler ses craintes de gamine, elle était quand même au boulot et la première chose qu’on enseignait à la fac de médecine était de toujours garder son sang froid face aux patients, et se colla un sourire amusé sur le visage dès qu’il recommença à parler.
« Rien de grave fais pas cette tête on m’enterre pas encore hein. J’ai fait un malaise, a priori une hémorragie serait dans ma jambe. Mais tu sais moi j’ai rien pigé à leur charabia donc ils ont pu me dire tuberculose que j’en saurais rien. Je doute quand même que ce soit ça… Ce que j’ai compris cela dit c’est qu’on devait m’opérer plus tôt que prévu. C’est tout et que ça présente des risques. T’avais pas ton patient préféré à voir là.. Je sais plus son nom à lui.. Celui que tu as maquillé je crois.. »
« Au moins, t’es pas ici parce que t’as attrapé une MTS. C’est déjà ça. » blagua-t-elle, lui tirant la langue, lâchant son bras et s’avançant vers la dite jambe pour l’examiner un peu. « Ça t’ennuie si je regarde ça? Si ça se trouve il va falloir qu’on t’ampute et qu’on remplace ta jambe par une giga mitraillette. »
Le mot d’ordre : détendre l’atmosphère. Pour elle comme pour lui. Lou-Ann savait, pour en avoir parler avec Adam à son retour à L.A. suite au terrible accident de travail qui l’avait amoché sérieusement, qu’il prenait très, très mal ce qui lui était arrivé. Et y’avait de quoi. Le journalisme c’était sa vie, et du jour au lendemain il se retrouvait sans travail, sans aucune capacité à faire ce pour quoi il avait toujours été très doué et foncièrement attaché. On lui dirait à elle que demain elle perdait toutes chances de finir son internat et de devenir neurologue, et elle pèterait un câble je vous l’assure. De ses longs doigts, la belle souleva donc un peu le drap sous lequel se trouvait Matthews, tapotant doucement sa jambe, remarquant qu’à un certain moment, lorsqu’elle avait effleuré son mollet, l’homme s’était raidit de tout son corps. Prenant mentalement des notes, elle hocha de la tête discrètement, avant de replacer le drap sur le lit et de se rapprocher de lui, pensive. Sa jambe était anormalement enflée, et rien qu’à le voir elle sentait que ça lui prenait tous les efforts du monde pour se tenir droit dans le lit et respirer convenablement. Lou avait une confiance aveugle en James et était persuadée qu’il arriverait à régler la chose comme un chef, ne dit-on pas qu’il était l’un des chirurgiens les plus reconnus dans sa profession sur toute la côte ouest?, mais tout de même, la belle trouva le tout assez inquiétant. Tellement, qu’elle émit un petit rire nerveux, tiltant sur la dernière remarque d’Adam pour ne pas avoir à lui faire de constat sur sa jambe.
« Thayer? Oh, il est moins drôle depuis qu’il est réveillé. Il me laisse plus du tout lui mettre du mascara ou lui faire des masques hydratants sur le visage. Par contre, il n’a pas dit non vendredi dernier à une jolie pédicure. »
Thayer, son chouchou du moment. Son patient favori, le mec qui la faisait le plus rire et qui l’écoutait parler pendant des heures de Jonah et de leurs nombreuses disputes. Même s’il était adorable et marrant comme tout, la belle n’avait bizarrement pas du tout envie de parler de lui pour le moment et n’étira pas la conversation en ce sens. Elle avait réussi à distraire l’attention de son père adoptif sur le résultat de l'examen rapide de sa jambe, alors autant ne pas commencer à parler d'histoires de cœur qu’il devait feindre apprécier. Un mec sur un lit d’hôpital, aussi merveilleux soit-il, se contre fou de vos amourettes lorsqu’il est à 15 minutes d’une opération plutôt risquée, non?
« Alors dis moi toi quoi de neuf ? Un chéri ? Des dizaines ? Qui t’as martyrisé récemment ? Allez dis moi avant qu’on me charcute que je ris un peu. » ajouta Adam, l’attirant vers lui, comme pour la faire mentir sans le savoir.
« Tu veux vraiment que je te parle de mes amoureux transis? Avoue que c’est simplement pour voir contre qui t’auras à te battre en sortant d’ici pour m’avoir rien qu’à toi. » Lou rigola, grimpant sur le lit avec lui et se blottissant dans ses bras. « J’ai toujours su que tu étais éperdument amoureux de moi et qu’un jour tu me demanderais de t’épouser! »
Adam et Lou, vraiment? Plutôt rêver, en fait. Jamais, jamais la belle ne laisserait quoique ce soit se dessiner entre eux. D’abord, parce qu’il aurait pu être, et était en quelques sortes, son père. Franchement. Sortir avec lui? L’embrasser passionnément, lui faire l’amour et passer sa vie à ses côtés à le regarder d’un air béat? Ben voyons. C’était limite de la pédophilie en un sens, si on retrouvait les photos où ils étaient tous allés au zoo un certain après-midi de juillet quand Lou avait à peine 8 ans et qu’il l’aidait à grimper sur un éléphant. Le FBI arriverait à faire le lien entre la Lou fillette et la Lou adulte et accuserait prompto Adam d’avoir abuser de sa naïveté de gamine pour la mettre dans son lit. Ew. Oh, et aussi parce qu’il était probablement le seul homme dans sa vie avec qui l’amour n’était pas venu tout détruire. Ça, ça valait tout l’or du monde et c’était promis, juré, craché qu’elle ne jouerait jamais avec son cœur de cette façon-là. Elle l’aimait trop pour le perdre à cause d’une histoire d’amour. Allez savoir.
« Et tu sauras que personne n'a goûté à de la torture façon Abbott récemment. Je risque donc de laisser aller ma folie sur ton joli petit corps en anesthésie. Tu n’aurais jamais pensé qu’un bistouri pourrait me faire autant d’effet! » déconna-t-elle, haussant et baissant les sourcils, faussement dragueuse.
Rigolant, la rouquine leva les yeux vers Adam, se rendant compte que ses prunelles fixaient un point à l’autre bout de la chambre. Curieuse, elle regarda dans la même direction et vit une femme, une brunette, la brunette de tout à l’heure, qui les regardait, muette. Mal à l’aise, Lou se redressa d’un bond, replaçant sa veste et ses cheveux, avant de quitter d’un trait le lit. Oops.
« Bonjour. » s’exclama-t-elle, timide, tendant sa main. « Je suis Lou-Ann, je vais m’occuper d’assister le docteur Sutherland durant l’opération de M. Matthews. » toussotant, elle se rendit compte qu’elle était beaucoup trop familière depuis tout à l’heure pour que la brunette se suffise de ce genre d’explications. « Je connais Adam depuis toute petite. Et on a jamais couché ensembles, hen. Jamais. Et ça arrivera pas. » rire nerveux numéro 2. « Il me répugne. » elle ouvrit de grands yeux, surprise de ce qu’elle venait de dire sous l'impulsion. « Enfin, vous comprenez. »