Sujet: Si c'était à refaire, je ne changerai rien ✿ Max' Ven 24 Aoû - 15:32
Même si l'amour s'enfuit , j'en inventerai les couleurs. S'il est trop tard pour revenir, je remonterai les heures. Et ce dont je suis fait, tout entier je saurai te le rendre.
Maximilian & Zora - Maximilian & Zora - Maximilian & Zora - Maximilian & Zora - Maximilian & Zora -
Convoqué par la maitresse. Convoqué ? Zora pensait vraiment avoir encore quelques années devant elle avant de devoir s'expliquer devant une institutrice acerbe et frigide des actions de sa fille. Mais le coup de téléphone qu'elle venait de recevoir ne laissait pas de doute : Mme.Harison désirait lui parler au sujet de sa fille et c'était assez urgent. « Mais ne vous en faites pas, ce n'est rien de grave », c'était-elle empressé d'ajouter afin de rassurer Zora. En quoi sa fille de 3 ans et demi pouvait elle posée des problèmes de toute façon ? Max et Zora c'étaient mit d'accord pour inscrire la petite à l'école maternelle du coin, une institution recommandable, près de chacun des parents en cas de souçis. Nastasia était une petite fille très intelligente, voir même plutôt précoce pour une gamine de son âge, ce qui faisait peur à Zora qui n'avait pas du tout envie de la voir grandir trop vite. Zora reposa le combiné et fixa son écran. Elle était devant depuis plus d'une heure et elle n'avait encore rien écris. Elle devait rendre son papier le lendemain et rien ne lui venait, c'était effarant. La maison était silencieuse et un léger vent vint souffler dans la pièce, apportant un peu d'air. Depuis quelques jours, la canicule avait envahi les rues et même en bord de mer, l'air était saturé. Elle appréciait ses moments à elle, ces petits moments où elle avait la maison pour elle, où elle pouvait mettre la musique à fond, improviser des pas de danse ridicule et ne rien faire si ce n'était devoir se concentrer sur son reportage du moment. Mais elle appréciait tout autant quand Maximilian rentrait du travail accompagné de la petite, quand ils dînaient tous les trois en bavardant et quand elle finissait la soirée vautré sur le canapé, Maximilian lui citant une anecdote drôle avant de s'endormir.
Il était l'heure. Attrapant son sac à main à la volée, Zora retrouva sa voiture et démarra afin de rejoindre l'école maternelle. La maitresse l'attendait sagement assise derrière son bureau, les enfants étant en récréation dans la cour adjacente à la classe. « Bonjour Mme.Petrovitch, merci encore de vous être déplacé. J'ai toujours du mal à vous joindre... », dit-elle avec un sourire poli mais qui en disait long. Zora lui rendit le même sourire figé. Il était vrai qu'elle était difficilement joignable de part sa profession. Elle passait peu de temps au journal, étant souvent sur le terrain à couvrir tel ou tel évènements, quand elle n'était pas à l'étranger. Une fois assise, elle ne put s'empêher de regarder son portable pour voir si Max lui avait répondu. Bien sûr, elle avait tenté de le joindre mais son portable était coupé. « Dommage que votre mari ne soit pas présent, j'aurai aimé pouvoir en discuter avec lui aussi. M'enfin ... », nota t'elle en s'installant plus confortablement sur sa chaise. Et bim ! Décidément, cette Mme.Harison lui sortait par les yeux. Zora leva les yeux au ciel, gardant pour elle les nombreuses répliques qu'elle avait sous le coude. Elle savait bien que son mari lui plaisait. Il fallait voir comment elle le bouffait des yeux quand il venair récupérer la petite ! « Bien. Nastasia est une fillette très intélligente mais ces derniers temps, elle semble quelque peu perturber. D'après elle, votre couple traverse une ... mauvaise passe. Elle dit que vous allez divorcés et cela la chagrine beaucoup, c'est tout ... », mais avant qu'elle ne puisse terminer elle fut coupé par Zora qui s'était brusquement redressé sur sa chaise et fixa l'institutrice. « Je vous arrête tout de suite Mme.Harison mais mon couple vas très bien. Il n'as jamais été question de divorce ni même de séparation. » Elle venait de se prendre un coup de massue, en tout cas, c'était la même sensation. Elle avait l'impression d'être piégée, que cet entretient était filmé et qu'un caméraman allait se pointer en criant : Caméra Caché ! Mais visiblement, tout cela était bien réel au vu du sourcil circonspect qui se dressa sur le visage de son interlocutrice. « Alors votre fille serait une menteuse ? Quand ses camarades lui ont dit que ces parents dormaient dans le même lits et qu'ils se faisaient des ... bisous, Nastasia leur à dit que ces parents à elle ne s'aimaient pas. ». Zora encaissa le coup. Comment expliquer à cette femme ce qui unissait Max et elle ? Comment lui faire comprendre qu'il y avait entre eux bien plus qu'un simple amour marital ? Durant le reste du rendez-vous, Zora lui expliqua que sa fille avait beaucoup d'imagination mais qu'il n'était pas question de séparation, que son couple était très uni et qu'elle en parlerait à sa fille une fois à la maison.
De retour chez elle, Zora préféra ignorer le sujet tant que Maximilian ne serait pas là pour en parler avec elle. Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir mal sur tout ça même si elle savait son couple uni, bien que différent. Alors que Nastasia était partie jouer dans sa chambre, Maximilian rentra du travail. Comment annoncer la chose ? Elle n'avait jamais regretté d'avoir un enfant par insémination, ni de l'élever avec un homme qui préférait les autres homme aux femmes. Elle ne regrettait pas son mariage, mais ce qui s'était passé à l'école semblait être le début de ce qu'ils devraient affronter par la suite. Accoudé au bord, un verre de rosé dans la main, elle laissa son mari se décharger et se poser, visiblement fatigué par sa journée. Elle lui souria timidement et se servit un second verre. « J'ai été convoqué par l'institutrice aujourd'hui... », commença t'elle en captant l'attention de Maximilian. En le regardant, elle ne put s'empêcher de le trouver adorable, comme toujours, bien que marqué à jamais par son passé. Son visage si tendre qui pouvait devenir fermé quand quelque chose n'allait pas. Elle revoyait en lui les traits de sa fille. Nastasia, son trésor, qui se posait des questions sur ses parents qui pensaient pouvoir la protéger de tout.
Sujet: Re: Si c'était à refaire, je ne changerai rien ✿ Max' Mer 29 Aoû - 13:19
Zora & Maxmilián, l'amour passe d'abord par la tendresse...
La canicule frappait depuis plusieurs jours, mettant à mal le travail quotidien de Maxmilián. Certains de ses plans de fleurs avaient séchés au soleil et un buisson avait même pris feu dans le jardin d’une de ses clientes. Être jardinier paysagiste par un temps pareil n’était pas l’idéal, mais cela ne chagrinait en rien notre homme. Afin de rattraper les désastres dus au temps, il se levait plus tôt et replantait ce que le soleil avait décidé de sacrifier à son bon vouloir la veille. Son métier était une vraie passion et un bonheur de tous les jours. Un océan de tranquillité en réponse à la tempête de souffrances qu’avait été la première partie de sa vie. Ce quotidien dans les jardins des familles les plus riches de la ville lui apportait aussi sa dose de rire. Toutes ces femmes cantonnées à la maison depuis des années avec aucune autre occupation que prendre soin de leur corps, discuter avec leurs copines et tenter de tromper leurs maris étaient ses principales clientes. Les voir le regarder avec leurs yeux d’aigles, prêtes à resserrer leurs griffes sur lui à la première occasion aurait pu lui donner froid dans le dos s’il avait été un jeune homme naïf et surtout enclin à céder sous la pression. Problème ne se posant pas pour lui qui était attiré sexuellement par les hommes et certainement pas des mégères séchées par le soleil incapable de parler de quelque chose qui ne sortirait pas d’un journal à scandales. Cependant, il aimait jouer parfois de son charme et ainsi s’assurer sa clientèle. C’est pourquoi il n’avait pas hésité à faire tomber le t-shirt, ne gardant qu’un jean serré et des chaussures de marche discrètes. Lorsqu’une d’entre elles venait lui apporter une citronnelle avec l’intention à peine camouflée de jeter un coup d’œil plus précis à ses abdos, il en profitait pour se rafraichir en laissant le jet d’eau couler le long de son torse, au plus grand plaisir de ces dames. « Mââââxmiliáaaaan ! Que faites vous ce soir après le travail ? » Un sourire franc accueilli cette question, suivis d’une réponse immédiate. « Je vais rejoindre ma femme et ma fille et profiter d’une soirée un peu plus fraiche avec elles. » Ses deux anges, sa vie à présent. Une moue mécontente sur le visage, la femme s’était écartée, le laissant seul avec ses plantes et sa bonne humeur.
Le soleil se couchant, le jeune père décida de ranger ses affaires et de rentrer auprès de sa famille. S’apercevant que son téléphone ne se trouvait plus dans sa poche, il le chercha une bonne demi-heure avant de finir par le retrouver au fond d’un bosquet. On lui avait téléphoné plus tôt dans la journée, un coup de fil de l’école. « Bonjour Mr. Petrovitch » Max ne put retenir une grimace, c’était Mme. Harison. « J’espère ne pas vous déranger. » Le professeur de sa fille ne se cachait pas pour montrer l’attirance qu’elle éprouvait pour lui, l’agaçant au plus haut point quand elle se permettait de parler d’une voix glaciale à sa femme alors qu’elle lui réservait une voix mielleuse. Le fait est, qu’elle se débrouillait toujours pour discuter de sa fille à la fin des cours afin de le garder un peu pour elle et, aussi patient qu’il ait pu être, le père avait eu envie de l’envoyer paitre une bonne cinquantaine de fois. « C’est en rapport avec votre fille, j’aurais besoin de vous voir ce soir alors… rappelez-moi. » Il aurait juré que ces deux derniers mots avaient été prononcés par une jeune femme de dix-huit ans raccrochant avec son petit ami, bref il passa ce message pour en découvrir un deuxième… de la même personne. « C’est encore Mme. Harison, vous ne m’avez pas encore confirmé votre venu et cela m’inquiète, rappelez-moi. » Il leva les yeux au ciel avant de découvrir le troisième message. « Je… c’est de nouveau Mme. Harison. J’ai prévenu votre… femme… mais j’apprécierais également votre venu. » Cette fois c’était terminé et vu l’heure l’entretient devait être terminé et tant mieux. Il espérait juste que Zora ne lui aurait pas refait le portrait parce que dieu que c’était tentant en face de cette femme pathétique.
Enfilant sa chemise, il récupéra ses affaires et prit le chemin de sa maison. Quand il passa la porte, il s’aperçut immédiatement que quelque chose clochait, enfin du moins que le petit entretient n’avait pas été des plus plaisants pour son ange blond. Il posa ses affaires, observant du coin de l’œil la jeune femme se resservir un verre de vin. Ses muscles le tiraient et il sentait qu’il ne tiendrait pas beaucoup d’heures avant de se coucher, mais c’était un sentiment plaisant. Une bonne journée de travail, une nuit sans rêve et reposante qui s’annonçait. Il se servit un verre d’eau et s’assit tranquillement sur le canapé, il n’avait jamais été un grand buveur, enfin cela dépendait des occasions. « J'ai été convoqué par l'institutrice aujourd'hui... « Il avait vu juste, l’entretient n’avait pas dû être des plus plaisants. Qu’avait-il pu se passer ? Certainement rien de grave concernant sa fille, sinon elle l’aurait appelé immédiatement. Non, cette crétine avait juste dû la provoquer plus que raison. « Je sais, elle m’a appelé aussi. » Un sourire se dessina sur ses lèvres, le faisant ressembler à un petit gosse. « Ne dis rien… elle t’a demandé si nous étions enfin en instance de divorce afin d’obtenir ma main ! » Un rire suivit cette déclaration, bien sûr il ne pouvait imaginer qu’il n’était pas si loin de la vérité et le malaise grandissant de Zora le poussa à se calmer et reprendre un visage neutre. Son verre finit d’une traite, il se rapprocha de la belle et lui prit les jambes afin de lui masser les pieds. « Dis moi tout mon ange. » Certes leur mariage pouvait paraitre faux quand on connaissait la vérité, mais ça ne les empêchait pas de ressentir une réelle tendresse entre eux.
(c) B-NET
Dernière édition par Maxmilián O. Petrovitch le Mer 29 Aoû - 20:44, édité 2 fois
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Sujet: Re: Si c'était à refaire, je ne changerai rien ✿ Max' Mer 29 Aoû - 14:12
Même si l'amour s'enfuit , j'en inventerai les couleurs. S'il est trop tard pour revenir, je remonterai les heures. Et ce dont je suis fait, tout entier je saurai te le rendre.
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Si un jour on avait dit à Zora qu'elle finirait par épouser un homme comme Maximilian, vivrait dans un cocon comme le sien et aurait une jolie poupée comme fille, elle ne l'aurait pas crut. Sa vie ne ressemblait en rien à ce à quoi elle se prédestinait. Son premier mariage avait été un tel désastre qu'elle s'était promis de ne jamais recommencer, de ne jamais plus retomber dans les griffes d'un homme, sauf pour lui faire tout le mal possible avant de le plumer. En ce qui concernait les enfants, elle avait toujours pensé ne jamais en vouloir. Avant tout ça, elle vivait de sa passion, courant les stars dans l'espoir de prendre un cliché compromettant. Après ça, elle rentrait en solo dans son petit loft en centre-ville, fumé son paquet de cigarette sans le moindre remord et passé sa soirée à chercher le bon filon pour un prochain shooting. Sa vie lui convenait ainsi, son petit train-train quotidien sans homme dans sa vie, sans démons pour la rattraper. Mais Max était revenu, il avait fait le vide dans sa vie, il avait tout remis en jeu, c'était imposé comme le chainon manquant de son existence tranquille. Elle s'était mariée une seconde fois et sa vie lui convenait. Max avait rendu sa vie tellement plus agréable, tellement plus belle qu'autrefois. Il lui était devenu essentiel, et cela c'était accentué avec la venue au monde de leur fille. Elle n'avait jamais désiré d'enfant mais pourtant, c'était elle qui lui avant demandé d'en avoir un. En se mariant avec Max, elle ne c'était pas rendu compte de ce que leur vie allait donné. Elle se foutait pas mal d'épouser un homosexuel, au contraire, à l'époque, elle y voyait un réel avantage. Elle qui ne voulait pas s'enchaîner avec un homme qui voudrait lui faire l'amour trois fois par semaines, qui lui gueulerait dessus quand elle prendrait un peu de poids. Maximilian l'aimait parce qu'elle était sa femme et non parce qu'elle exécutait tous ces désirs sexuels. De la même façon, elle l'aimait pour l'homme qui lui avait sauvé la vie, pour son protecteur et peut importé qu'il soit sexy ou non. Mais Max était tout sauf un macho qui se laissé aller. Il était terriblement séduisant, prévenant et c'était un père admirable. Dans son mariage, elle ne voyait que les avantages d'un couple que les années n'avaient pas réussies à bousiller. Ils ne faisaient peut être pas l'amour, mais ils avaient eu une fille par amour. Devenir maman lui avait changé la vie même si cela lui faisait peur et la rendait peureuse sur un tas de choses. Elle voulait la proteger de tout et surtout du passé sombre de ces parents, de leur histoire aussi étrange que sublime.
La vie qu'elle menait était à des années lumières de son passé. Elle avait un vrai travail pour lequel elle se passionnée, elle vivait dans une vrai maison et son mariage était parfait. Pourtant, il lui arrivait souvent d'avoir peur de la suite ... Elle avait constamment peur que son passé la rattrape, que Max lui soit enlevé par ses démons. La vie avait été cruelle avec eux mais maintenant qu'ils avaient une fille, elle semblait plus que rayonnante. Quand Maximilian rentra du travail, Zora tenta de garder un air détaché, comme si cet entretient ne lui avait causé aucun tord. Seulement voilà, Max n'avait jamais été dupe en ce qui la concernait. Il n'avait jamais été dupe quand elle fréquentait un homme, quand elle sortait tard après le boulot pour voir James. Comme elle savait bien qu'il disparais de tant à autre pour voir des hommes. Leur mariage n'était en rien comparable aux autres, c'était claire. « Je sais, elle m'a appelé aussi. », dit-il en se retenant de rire. Evidence ! Zora ne supportait pas cette femme, et ça, depuis le premier jour. Elle voyait clair en son jeu. Cette femme semblait courir après un rêve : mettre Max dans son lit. Si seulement elle savait ... Mais d'un certain côté, Zora appréciait de savoir son mari si désiré, même si elle même n'avait jamais goûté à son corps. Mais elle savait qu'elle n'avait rien à craindre. Zora était une femme désirable, sportive, qui serait certainement du gout de Max si celui-çi devenait subitement attiré par les femmes, du moins elle aimait à le penser ... « Ne dis rien... elle t'a demandé si nous étions enfin en instance de divorce afin d'obtenir ma main ! », plaisanta t'il et Zora fit la moue devant son sourire si parfait. « Tu ne crois pas si bien dire ... », dit-elle d'une petite voix. Max termina son verre et comme une gamine apeuré se rapprocha de lui, cherchant l'affection. « Dis moi tout mon ange. » Avec lui, elle avait souvent l'impression d'être une enfant. On lui avait volé son enfance, bousillé son adolescence et avec Max, elle pouvait parler de tout ça sans craindre la moindre réaction violente. Elle lui avait confié les viols qu'elle avait subit dans son enfance et la suite, il ne la connaissait que trop bien. « Nastasia pense qu'on ne s'aiment pas. Elle a dit à la maitresse que nous allions divorcés car nous faisons chambre à part et qu'on ... s'embrasses pas comme les autres parents. », dit-elle penaude en guettant la réaction de son mari. Cela lui faisait mal au coeur de parler de ça, elle qui pensait son mariage à l'abris pour le moment. Dans le voisinage, personne ne semblait avoir remarqué leur quotidien surprenant. Zora avait toujours préservé sa vie de famille, tout comme Max faisait passer sa vie de famille avant le reste. Jamais aucuns hommes n'était venu chez eux, ni un amant de l'un ou l'autre. Nastasia avait toujours été protéger vis à vis de leur couple atypique, du moins jusqu'à maintenant.