Sujet: TRENT&BILLIE - Maybe you can fix me... Doctor Dim 2 Déc - 13:21
“ Maybe you can fix me... Doctor... „
Trent G. Mallory & Billie B. Salinger
En temps normal Billie aurait ragé de devoir se rendre à l’hôpital, elle se serait réveillée en sueur après deux pauvres heures de sommeil, aurait jeté à travers la chambre son réveil qui n’aurait même pas eu le temps de sonné, elle aurait réveillé sans le faire exprès sa fille qui se serait mise à pleurer. Elle s’en serait voulu d’être aussi conne et d’aussi mauvaise humeur, elle aurait pris sa fille dans ses bras et l’aurait bercer pendant plus d’une heure en lui chantant des berceuses. Elle aurait passé une grosse demi-heure sous la douche pour se laver de son cauchemar de sa vie aussi tient. Elle aurait remarquer cet énorme bleu sur sa hanche se serait rappeler son rendez vous à l’hôpital, se serait énervé, n’aurait pas vraiment pris le temps de se maquiller correctement, aurait fait petit déjeuner sa petite chérie, n’aurait rien avaler si ce n’est un café bien serré qui lui permettra de tenir jusqu’au plus tard heures de la nuit. Elle se serait habillé en quelques secondes, parce que forcément à faire la morte sous la douche pendant super longtemps on finit par être en retard pour déposer sa fille à la crèche, et personne n’aime les mères qui amène en retard leurs enfants à la crèche. Elle aurait supplié Savannah de la déposer à la crèche et puis à l’hôpital avant que cette dernière rejoigne son boulot à elle. En pensant au boulot elle se souviendra probablement qu’elle aussi travail en réalité, et enverra un texto à son groupe pour s’excuser de son retard probable. Du coup elle devra aussi envoyer un texto à son groupe d’étude de l’université pour leur dire qu’elle arriverait plus tard mais qu’elle aurait bien sûr tout fait ce qu’il fallait faire qu’ils n’avaient pas besoin de s’inquiéter. Bien sûr elle se demanderait comment elle allait réussir à caser tout ça en une journée, elle prierait le ciel pour que cette hanche se soit remis correctement, comme ça, s’il lui reste du temps en fin de soirée, juste avant de récupérer River peut être pourrait-elle passer en coup de vent chez Deklan... Lui saurait quoi faire pour la remettre de bonne humeur. Oui en temps normale elle aurait explosé dès la première minute de son réveil, mais ne l’aurait presque pas montré. Elle aurait garder le sourire aux lèvres, aurait sauté le déjeuner pour pouvoir réellement finir tout ce qu’elle avait à faire avant de retrouver son groupe d’étude, aurait repris plusieurs café pour pouvoir tenir sur la durée et aurait fait semblant jusqu’à ce que le semblant soit devenu sa réalité.
Mais voilà, ce matin tout était légèrement moins catastrophique. Certes dans les grandes lignes on était pas loin de la crise de nerf comme tous les jours de sa vie depuis un bout de temps... Mais comme elle refusait de se pointer chez un psy elle ne se plaignait pas le moins du monde et continuait d’avancer sur un fil si fin qu’il y a longtemps qu’elle ne savait plus comme elle faisait pour rester en équilibre dessus. Car au milieu de tout se bordel, de se trop plein de chose, de se manque de temps il y avait forcément quelques choses de positif. Non elle n’était pas le genre de fille à se réjouir parce qu’elle allait devoir recroisé le médecin super mignon qui lui avait soit disant sauvé la vie la dernière fois dans le supermarché. Non seulement parce que c’était ridicule de devoir être sauvé dans un super marché... Enfin surtout lorsqu’on a réellement eu besoin d’être sauvé dans un supermarché à cause de crétin de terroriste lui flanquant une balle dans l’épaule le jour du nouvel an. Forcément à coté de ça se faire renverser par un crétin lui jetant dessus son cadi plein c’était moins reluisant. Et ça faisait un peu moins mal. Enfin à peine, parce que sur le coup Billie avait eu l’impression qu’on lui enfonçait la hanche et que cette dernière c’était franchement déboitée. Billie n’y connaissait rien en médecine alors elle ne préférait pas s’avancer. Mais le médecin qui se trouvait à coté avait l’air d’en savoir quelque chose. Mais dans les fait il n’avait pas sauvé Billie. Il avait surtout sauver l’homme qui avait renverser Billie avec son cadi plein. Car si Billie est adorable et d’une douceur sans pareil elle possède des ressources que personne ne soupçonne et qui la ferait vaincre un ours... Et non elle n’est -presque- pas du genre à exagérer. Bon il avait probablement aussi sauver sa hanche, car si elle s’était réellement rué sur le type pour lui faire avaler le rayon entier de yaourt pot compris dans lequel ils se trouvaient il y avait fort à parié que sa hanche abîmé en aurait aussi pris un coup. Donc Billie n’était pas le genre de fille à s’extasier devant un beau médecin. En plus elle avait déjà un plan cul tout à fait appétissant, et ne courrait pas après les hommes. Ca arrivait si ça devait arrivé, on ne force pas la main du destin après on se retrouve à sortir avec le père de sa meilleure amie et sa commence à faire mauvais genre...
Bref Billie se fichait bien de ce médecin ultra craquant, bien foutu, intelligent -et là on savait qu’elle nous mentait, ou se mentait à elle même comme elle en avait très souvent pris l’habitude- mais dans les faits elle finissait par le penser vraiment... Enfin cela dit elle était moins énervé qu’à l’habitude de perdre sa matinée à l’hôpital plutôt que de ne pas prendre du retard sur tout le reste de sa journée qui était déjà trop remplie. Après son rituel matinal apocalyptique elle finit par arrivé saine et sauve à l’hôpital et s’avança vers l’accueil d’un pas assuré. «Je voudrais voir le docteur...» oh oh... C’est quoi son nom déjà ? Il n’a pas dit son nom c’est ça ? Mais il lui avait dit de repasser à l’hôpital pour vérifier sa hanche... Fait chiez... En faite ça ne se passe pas si bien que ça. Devant le regard débile de la secrétaire... «Je sais plus... mais il est grand, brun, musclé...» La secrétaire pris cette fois un regard amusé. «Oh mais non c’est pas pour ça que je viens le voir... C’est pour ma hanche... un accident de cadi figurez vous... C’est lui qui m’a demandé de repassé...» La secrétaire fit un sourire entendu qui n’était pas du tout convaincu parce que disait Billie. Billie qui s’énerva et donna un coup sur le comptoir avant de tourné la tête et de voir le charmant médecin en question «Rhaaaa... Ah le voilà ! C’est lui ! Au plaisir madame !» Dit-elle un sourire faux sur le visage avant de s’avancer d’un pas presque rapide vers le médecin en question. «Ah voilà je suis revenue comme vous l’aviez demandé... C’est con.. J’ai oublié votre nom... Ou alors vous me l’avez pas dit... Du coup je suis passé pour une conne... la secrétaire pensait que je voulais... bref... je suis là» dit-elle dans un grand sourire ne se détachant pas du regard de son «sauveur de cadi».
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Sujet: Re: TRENT&BILLIE - Maybe you can fix me... Doctor Lun 3 Déc - 21:55
Maybe you can fix me... Doctor ◮ BILLIE & TRENT ”
Pour Trent, se lever n'avait jamais été une épreuve, il se réveillait généralement même avant que son réveil ne sonne, ce qui bon oui, parfois pouvait être chiant mais mieux valait ça que de ne pas l'entendre sonné et de se retrouver en retard non ? Depuis le temps qu'il s'était habitué au fait de ne dormir que quelques heures par nuit au cours de ses études de médecine où il devait bosser, parfois à deux endroits différents pour réussir à payer ses cours... Il était rôdé et n'avait guère besoin de trop de sommeil pour être en pleine forme. Ok, ça plus une bonne hygiène de vie ça aidait fortement, il devait l'admettre. Mais avant même d'avaler son petit déjeuner, il alla se glisser dans sa douche histoire de se réveiller pour de bon car une longue journée l'attendait. Il était de garde pour au moins douze heures aujourd'hui mais il savait d'ores et déjà que ça tournerait plutôt autour des quatorze si ce n'était pas plus. Mais il n'avait jamais compté ses heures jusqu'à ce jour alors ça ne serait pas demain la veille qu'il commencerait à le faire, même s'il savait que certains de ses collègues eux se fichaient de leurs patients une fois que leur service était terminé. Et oui, tous les médecins n'étaient pas tous motivés par le fait de soigner les gens et de sauver des vies, je ne vous apprendrais rien de neuf là-dessus pas vrai ?
Une fois qu'il sortit de la douche, il alla à la cuisine enroulant à sa taille une serviette et mit son café à couler dans la cafetière et en attendant que le tout soit fin prêt, il retourna à sa chambre pour se changer. L'avantage de bosser aux Urgences c'était qu'il n'avait pas besoin de se trimballer toute la journée dans une de ses blouses affreuses, même si en théorie, ça restait la tenue officielle. Après, ça tenait aussi au fait qu'il se sentait plus à l'aise dans ses propres fringues que dans ces trucs fabriqués à la chaîne et donc pas vraiment toujours bien ajustés à la personne qui les portaient. Et quand on se retrouve gêné par ses vêtements alors qu'on doit être précis car la vie d'un patient était en jeu... bref, vous l'aurez compris, ce n'était pas lui qu'on verrait à l'hôpital porté une de ses uniformes -car c'en était aussi- sur le dos. Un t-shirt noir avec un col ouvert, une paire de jean serré et le tour était joué. De ce côté là, Trent n'avait jamais été très compliqué, préférant le confort au style. Car à vrai dire, au-delà de l'aspect confort du truc, il n'aimait pas l'idée de se dire qu'il prendrait le risque à chaque fois de bousiller avec du sang ou autre chose un pantalon ou une chemise payée la peau des fesses comme certains le faisaient. En somme, son choix vestimentaire était aussi une simple question de bon sens, enfin selon lui bien sûr. Une fois changé, il fit le chemin inverse, regagnant sa cuisine et avala son petit déjeuner assez copieux car qui sait à quelle heure il pourrait déjeuner aujourd'hui.
Oui, c'était ça aussi les Urgences, on ne savait jamais à quoi on allait avoir à faire au cours de la journée. Parfois il n'y avait pas un chat -ça arrivait quand même assez rarement, vous vous en doutez bien- et parfois, on ne voyait plus le temps passé tellement l'ont été débordés. Il était donc difficile de se prévoir une pause déjeuner pour retrouver quelqu'un comme n'importe qui d'autre pourrait le faire avec un boulot plus...conventionnel au niveau des horaires quoi. Mais contre rien au monde il n'échangerait pourtant sa place. Il avait toujours voulu devenir médecin, il savait donc à quoi s'attendre mais de toute façon, vu sa poisse niveau relations sentimentales, ses horaires ne posaient de problème qu'à lui en général. Il quitta son loft sur les coups de six heures trente, sa garde ne commençait qu'à sept heures mais il aimait arriver en avance, histoire de pouvoir faire un peu de paperasse en retard avant d'entrer dans l'arène. C'était ça la partie la plus chiante dans son boulot mais puisqu'elle était nécessaire, il s'arrangeait toujours pour accumuler le moins de retard possible mais quand les patients s'enchaînaient, bah ça n'était pas toujours faisable. Bref, une fois arrivé, il salua les infirmières présentes et pris les consignes de la part de son collègue qui lui allait partir. Et le temps fila, comme toujours, sans trop qu'il ne puisse le voir passer.
Il avait déjà vu quatre patients quand il sortait de cette salle d'examen se dirigeant vers l'accueil afin de ranger son dossier au triage et qu'il fut rejoint par la jeune femme qu'il avait croisé l'autre jour au supermarché et qui c'était faite littéralement emboutir par le caddie d'un type qui n'avait en plus aucunement l'impression d'être dans son tort. Il avait assisté à la scène et s'était en effet permis de dire à le jeune femme de revenir le voir ici, à l'hôpital pour s'assurer qu'elle n'avait rien de sérieux. « Non, je ne crois pas que je vous ai donné mon nom, sur le moment j'avoue que ça ne m'a pas traversé l'esprit. Docteur Trent Mallory. » dit-il en lui tendant la main. La demoiselle avait l'air un peu nerveuse, disons plutôt pressée. Elle devait sans doute avoir un boulot et de devoir finir faire un détour par ici aller la mettre en retard -si ce n'était pas déjà fait d'ailleurs-, alors il préféra la rassurer sur ce point. « Ne vous en faites pas, il n'y en aura pas pour longtemps de toute façon, c'est juste histoire de contrôler que tout va bien. » Il lui montra alors avec le bras la direction d'une autre salle d'examen, histoire qu'il l'examine au plus vite afin qu'elle puisse repartir. Mais plus il la regardait et plus son visage lui semblait familier sans qu'il parvienne tout de même à remettre un nom sur sa tête. Mais il en était sûr, il la connaissait.
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Sujet: Re: TRENT&BILLIE - Maybe you can fix me... Doctor Mar 4 Déc - 13:17
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Trent G. Mallory & Billie B. Salinger
Billie n'était pas particulièrement le genre de femme à être stressée. Enfin disons qu'elle vivait sa vie à cent à l'heure et qu'elle n'avait pas particulièrement le temps de flâner. Elle était de ses bonnes poires qui disent oui à tout le monde, et qui s'oublie trop souvent au passage. Forcément l'idée de passer des heures aux urgences pour elle ne l'enchantait pas du tout. De toute façon l'idée de passer à l'hôpital ne l'enchanterait jamais, que ça soit pour elle, ou pour quelqu'un d'autre. Ou alors c'est qu'elle aurait revêtu un jolie costume d'infirmière et qu'elle serait là pour aider les patients qui sont obligés de rester longtemps à l'hôpital à se divertir... Mais l'hôpital était à ses yeux un endroit plutôt glauque. Ce n'était pas très original comme vision des choses, mais bon Billie se fichait bien d'être original, si elle avait pu éviter se de faire emboutir par un caddie, et de finir par avoir un rendez vous aux urgences avec un gentil docteur ça l'aurait bien arrangé. Mais Billie n'était pas stressé. Elle agissait tous simplement en coup de vent, comme à son habitude. Vous savez comme si elle avait l'impression que si elle prenait une seconde de plus pour respirer tout son monde s'écroulerait. C'était un sentiment imperceptible. Un sentiment qu'elle même ne calculait pas. Un sentiment que tout le monde attribuait au stresse. Et cette erreur était plutôt simple à faire. Billie faisait dix milles choses. Elle finissait son master de droit, était stagiaire dans un cabinet d'avocat, avait son groupe de musique qui commençait déjà à être très connu ce qui demandait des heures de répétition, des concerts, d'écrire de nouvelle chanson etc... Elle avait une fille, qui aussi mignonne soit-elle était plutôt chronophage et qu'elle ne voyait pas assez. Elle avait un neveux, un grand frère qu'elle avait besoin d'aider, elle avait tout une tripoté d'amis dont elle voulait toujours avoir des nouvelles et à qui elle prêtait bien sûrement un coup de main dès qu'elle en avait le temps. Elle avait des fréquentation masculine chargé de déstressé tout ça et de la faire planer pendant un petit temps sans la faire culpabilisé. Billie était tellement occupé qu'elle devait bien avoir dix milliards de raison d'être stressé, de suffoquer et de se dire qu'elle n'y arriverait jamais. Mais à la vérité elle ne pourrait pas délaissé une seules de ses occupations sous peine... Sous peine de quoi d'ailleurs ? Elle ne le savait pas bien, mais elle avait cette angoisse du vide, du silence, de l'inactivité qui lui faisait dire qu'elle n'avait pas vraiment envie d'essayer.
Au fond elle était plutôt contente d'être tomber sur le docteur aussi rapidement. Elle aurait pu attendre des heures dans la salle d'attente pendant que docteur soignait d'autre patient. Elle aurait pu devoir attendre, à rien faire, à suffoquer d'inactivité. Mais non il avait surgit dans son chant de vision, Billie ne s'était même pas rendu compte qu'elle lui avait limite sauté dessus et asphyxié de ses paroles trop rapide et pas forcément intelligente. De toute façon Billie le savait, elle parlait souvent trop. La fausse joie de vivre incarné se doit de beaucoup parler pour palier les moments de silence embarrassant qui dévoilent ce qui se trouve derrière le masque. Le docteur lui sourit légèrement. Probablement un de ses trucs de docteur pour rassurer le patient... C'est bon en soit elle s'était juste fait emboutir la hanche... Ce n'était pas bien grave normalement... Ca venait juste un peu bousculer son emploi du temps. Il lui tendit la main en se présentant. « Non, je ne crois pas que je vous ai donné mon nom, sur le moment j'avoue que ça ne m'a pas traversé l'esprit. Docteur Trent Mallory. » Trent Mallory... Ca lui disait quelque chose. Enfin surtout Mallory... Enfin tant pis... Si elle passait une seconde de plus à chercher elle allait finir par se montrer impolie en ne se présentant pas elle même. « Vous me rassurez... J'aurais pas aimé avoir l'air d'une amnésique. Billie Salinger. Enchantée. » Lui dit-elle avec un grand sourire. Elle lui serra la main rapidement. « Ne vous en faites pas, il n'y en aura pas pour longtemps de toute façon, c'est juste histoire de contrôler que tout va bien. » A bah voilà elle avait effectivement l'air stressée. Elle se sentit conne de l'avoir fait autant remarquer. Alors qu'elle pensait simplement à ce qui viendrait après, lorsqu'elle sortirait de l'hôpital. «Désolé... J'ai seulement... Enfin je suis bête tout le monde doit avoir un milliard chose à faire plutôt que de venir à l'hôpital... » Si un jour elle dirait une phrase en entier sans se couper elle même. A croire qu'elle n'était pas capable d'avoir une seule idée en tête et que tout se bousculait. Elle se dirigea vers la salle que lui montrait le médecin en repensant à son nom de famille. Mallory... Elle était persuadé de connaître un Mallory... Ou d'avoir connu un Mallory. Sacha ! Sacha Mallory. Elle se retourna brutalement vers le docteur Trent Mallory, comme si elle venait d'avoir un Eureka. « Vous êtes le grand frère de Sacha ! » dit-elle avec un sourire vainqueur sur le visage. C'était toujours agréable de se rappeler des choses quand elle nous revenait aussi rapidement. Sacha c'était l'ex de Birdie. Un pote de Reaver aussi. Un pote à elle du coup... Par extension... Sacha et Birdie c'était le couple populaire et un peu destructeur du lycée... Billie n'avait jamais réussit à compter combien de fois ils avaient rompus avant de se remettre ensemble. En même temps c'était Birdie... Et Sacha avait aussi eu plutôt la côte avec les filles. « On trainait toujours chez vous aux lycée avec ma soeur Birdie... Elle est sortie je ne sais pas combien de fois avec lui... » Elle essayait de lui rappeler qui elle était... En même temps il y avait beaucoup de chance pour que lui ne s'en rappelle pas. Il n'était plus à la maison, et faisait ses études de médecine je ne sais plus ou... Quoiqu'il en soit il n'avait du croiser les jumelles seulement lorsqu'il rentrait chez lui. « Enfin vous n'étiez pas souvent là... Vous avez été l'un des fantasmes de ma soeur... L'étudiant en médecine craquant... Une des raisons pour lesquels ça à finit par casser pour de bon avec Sacha je crois... » Elle aurait pu aussi dire qu'à l'époque elle appuyait le fantasme de sa soeur... Mais elle était avec Reaver et personne ne comptait plus que lui... Et puis de toute façon elle n'avait pas envie de le mettre mal à l'aise... Elle fit un tour sur elle même observant la salle, avant de dire. «Vous avez peut être besoin que je me déshabille... que je m'installe quelque part.. Enfin je sais pas...» Billie n'était pas particulièrement pudique... Enfin un peu tout de même surtout après avoir parler de fantasme le concernant... Même si ça ne la concernait pas à proprement parler... Elle se demandait surtout ce qu'elle portait en dessous de son jean, et se demanda pourquoi elle n'avait pas enfiler une robe comme à chaque fois qu'elle devait aller chez le médecin... C'était plus simple. Ah oui le froid... Evidement...
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Sujet: Re: TRENT&BILLIE - Maybe you can fix me... Doctor Mer 19 Déc - 19:19
Maybe you can fix me... Doctor ◮ BILLIE & TRENT ”
Le stress était partie intégrante de son boulot à vrai dire, mais il était un bon stimulant aussi. Ok, certains géraient mal mais ceux là ne restaient généralement pas médecins alors. L'épreuve du feu comme on dit, avait raison de leur poste et ils s'orientaient alors vers la pratique en clinique ou ouvraient un cabinet. Mais la médecine d'Urgences, vous vous en doutez bien vu son nom, exigeait en effet de savoir gérer le stress pour faire en sorte que le patient s'en sorte et ce dans n'importe quel état dans lequel il arrive. Et sa vie aussi était plutôt remplie, surtout par son boulot certes mais il n'avait pas trimer toutes ces années pour rien. Mais bon, c'était comme ça, certaines personnes étaient trop gentilles et d'autres en profitaient. L'hôpital était bien souvent c'est vrai, pour beaucoup, un endroit glauque parce qu'en général, si on s'y trouvait ça n'annonçait rien de bon. Mais s'il lui avait demandé de venir ici afin qu'il puisse l'ausculter et s'assurer que le caddie n'avait pas causé trop de dégâts sur sa hanche. Car bon, il n'avait pas pu lui dire qu'elle n'avait rien comme ça, au jugé dans les allées du supermarché. Sa conscience professionnelle lui avait donc dit de la faire venir pour au moins un examen rapide, histoire d'exclure toutes complications.
Il était à peine revenu d'une salle d'examen quand il la vit donc arriver en trombe vers lui, visiblement assez pressée d'en finir, ce qu'il pouvait comprendre à vrai dire. Personne n'aimait jamais vraiment resté des heures à ne rien faire dans une salle d'attente des Urgences. Il n'avait pas vraiment eut le temps -ou l'occasion- de la saluer puisqu'elle parla presque immédiatement mais elle lui fit aussi réaliser que la veille, il ne s'était pas présenté à elle. Alors autant réglé son erreur au plus tôt. Il se présenta donc en lui serrant la main. Pour lui aussi, son nom était familier mais il ne savait pas vraiment pourquoi. Peut-être qu'un patient qu'il avait traité avec le même nom, il en avait déjà vu tellement passé après tout. « De même. » répondit-il alors avant de lui dire qu'il n'y en aurait pas pour longtemps, histoire de la rassurer. Elle lui expliqua alors qu'elle avait comme tout le monde, des tas de choses à faire plus importantes que de passer son temps ici. Ce qu'il comprenait parfaitement comme dit. « Vous n'avez pas à vous justifiez, je comprends parfaitement. Alors si vous voulez-bien... » ajouta-t-il en désignant une salle d'examen un peu plus loin. Ils se dirigèrent donc vers elle et à peine avaient-ils franchit le pas de la porte fermant la salle d'examen, elle reprit la parole en lui disant qu'il était le grand-frère de Sasha. Voilà pourquoi son visage lui disait quelque chose ainsi que son nom.
« Oui, j'ai bien un plus jeune frère qui se prénomme comme ça. » Cela remontait à bien des années en arrière oui. Elle lui exposait ses souvenirs mais elle n'avait pas réellement besoin de le faire, il se souvenait bien des filles Salinger. Et de toute la petite bande de son frère qui incluait les deux sœurs, son frère et un certain Reaver si sa mémoire était bonne. « Huit fois si je me souviens bien. » lui répondit-il alors en souriant doucement, car oui, il les avait compter. Et oui, en tant que grand-frère, il était toujours là pour son frère quand ce dernier venait de rompre une fois de plus avec Birdie pour x raison. Il haussa un sourcil, amusé, d'entendre que visiblement à l'époque, il avait pu être le fantasme de la jeune fille même s'il était un peu gêné que ça ait pu être une raison de leurs disputes et à fortiori, de leur rupture définitive. « Ravie de l'apprendre mais oui, les études de médecine étaient assez prenantes et je n'étais pas là souvent. » Oui, de ce côté là heureusement que sa jumelle elle était là à ce moment là pour s'occuper un peu des autres et palier son absence. Même s'il était resté à tout moment joignable pour sa famille. Il s'arrêta une seconde en se disant qu'il n'avait même pas pu la remercier pour ça d'ailleurs, maintenant qu'elle n'était plus là. Mais bon, pas question de penser à ça maintenant, il avait à faire et la demoiselle n'avait pas de temps à perdre pour le laisser ressasser ses idées noires.
« Il faudrait juste que vous releviez votre haut un peu et que vous descendiez un peu votre jean histoire de que je puisse voir votre hanche. Vous pouvez vous appuyez contre la table d'examen là-bas mais pour l'instant vous devrez rester debout. » lui dit-il alors, attrapant une paire de gants dans une boite posée sur le plateau mobile un peu plus loin. Il attendit donc qu'elle s'exécute et s'assit sur un tabouret roulant afin de venir l'examiner de plus près. « (color=darkcyan]Est-ce que pour le moment vous avez sentit la moindre gêne pour marcher ou bouger ?[/color] » demanda-t-il alors, histoire d'en savoir plus, examen clinique oblige. Si ça n'était pas le cas, alors ils n'en auraient plus pour très longtemps mais dans le cas contraire, elle pouvait avoir quelque chose et il serait peut-être obligé de pousser un peu plus son examen. « Pas de maux de tête non plus ? » rajouta-t-il en relevant son regard vers le sien. Mais il doutait que ça soit vraiment quelque chose de grave, elle avait l'air d'aller bien même si elle avait tout de même l'air d'avoir besoin d'un peu de repos. Mais ça, il n'était pas le mieux placé pour lui dire quoi faire puisque lui-même enchaînait les gardes et ne dormait pas beaucoup ces derniers temps. « Comment va votre soeur depuis ? » Il espérait que l'amenée à parler de sa famille la détendrait un peu puisqu'elle semblait un peu mal à l'aise, sentiment sûrement imputable à un côté un peu pudique que pas mal de patients avaient en général dans une telle situation. Puis Sacha serait sûrement content d'avoir des nouvelles d'elle, même si ça faisait des lustres qu'il n'avait plus du entendre parler d'elle.
HJ:
Spoiler:
Encore sorry du délai, t'as le droit d'abuser de mon corps quand tu veux pour la peine XD
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Sujet: Re: TRENT&BILLIE - Maybe you can fix me... Doctor Jeu 20 Déc - 19:23
“ Maybe you can fix me... Doctor... „
Trent G. Mallory & Billie B. Salinger
La vie allait trop vite. Toujours trop vite. On se levait que c'était déjà le soir et que l'on avait rien fait. Ou non, que l'on avait fait dix milles choses mais que ce n'était jamais assez. On avait toujours oublié le détail important qui ferait que dès le lendemain quelqu'un viendrait vous tomber dessus. Et ne pensez pas que moins vous faites de choses plus vous avez le temps. Votre temps passera toujours aussi vite que vous soyez efficace ou que vous passiez votre temps à faire dix milliards de chose inutile. Car essayer de rester vraiment inactif, je vous paris que vous ne tiendrez même pas une minute. L'inactivité est la douleur de l'âme. Elle l'étrangle dans son bain et la noie de toutes ses forces. On y peut pas grand chose, presque personne ne supporte l'inactivité. Billie n'était d'ailleurs pas capable de déterminer un type d'humain, probablement plus proche des extras terrestres capable de supporter de ne rien faire, de toute façon elle n'en faisait pas partie, et s'en fichait bien. L'inactivité était la nuisance de son existence, si Dieu avait pu la concevoir sans aucune nécessité de sommeil elle aurait signé immédiatement en bas de la page. Bon d'accord sur la dernière partie ça ne se passait pas exactement comme ça et c'était principalement du aux cauchemars... Mais au final c'était bien la même chose, elle n'aimait plus se mettre au lit, elle détestait les minutes qui lui paraissait heures de silence avant de s'enfoncer dans le sommeil, elle détestait le sommeil en lui même, et cette manière brutale de s'en réveiller avec cette vieille impression d'avoir la mort au trousse. Oui c'était terrible. L'inactivité l'asphyxiait, elle la fuyait comme la peste. Et pour être sûr, mais vraiment, vraiment sûr d'avoir constamment quelques choses à faire, elle était engagé dans des milliards de choses, et avait réellement trop de chose à faire. Heureusement elle était plutôt du genre efficace... Le genre de fille qui te retient un morceau en une demi-heure, te rédige un cas de droit en trois quart d'heure, te couche sa petite chérie en vingt cinq minutes etc... Les choses allaient tellement vite qu'elle n'était même plus à même de ressentir une quelconque fatigue que son corps devait normalement ressentir depuis trop longtemps déjà. Mais Billie n'était pas stupide. Bien qu'elle refuse de l'accepter réellement elle savait que le corps humain n'était pas fait pour résister à l'écartèlement permanent du temps. Passé un temps il fallait arrêter d'étirer ses journées, et aller dormir. Chose qu'elle ne pouvait décemment faire sauf cas extrême de masochisme.
Ainsi Billie choisissait d'ignorer purement et simplement tous les signaux physique que son corps lui envoyait et vivait à deux cent à l'heure. Elle parlait vite, marchait vite, riait vite, dormait vite. Elle était une tornade qui épuisait son entourage encore plus qu'elle ne s'épuisait elle même. Cela dit elle était effarante, drôle et souriante, et demeurait pour beaucoup un mystère ambulant. Elle s'excusait pour tout, donnait son temps à tout vas à qui en avait besoin. On ne sait jamais qu'elle est cinq minutes à ne rien faire dans une journée. L'idée de passer du temps à l'hôpital lui paraissait donc terrifiant, plus pour le manque évident de chose à faire que pour l'horreur qu'elle éprouvait à propos de cet endroit. Cela dit elle était tombée sur un médecin des plus charmants... Enfin elle le savait, elle l'avait rencontré la veille et c'était même le monsieur qui lui avait demandé de passer, pour vérifier l'état de sa hanche. Mais non seulement il était charmant, craquant, battis comme un dieu... Et Hop seconde de contemplation terminée. Mais surtout elle le connaissait. Enfin connaissait. Elle connaissait plus son frangin. Enfin Birdie connaissait son frangin sous tous les détails normalement... Il avait fait parti des nombreuses victimes du charme dévastateur de sa jumelle. Ah Sacha, Birdie, Reaver et elle. Le bon vieux temps... Le temps ou ils étaient vivant finalement... Elle chassa cette pensée glauque de la tête, le deuil n'ayant réellement aucune place dans son cerveau et rit à la remarque de Trent concernant le nombre de fois ou Birdie était actuellement sortie avec Sacha. « Vous avez meilleure mémoire que moi... J'aurais presque dis plus connaissant ma soeur » Son ton était doux et taquin, comme une soeur plaisanterait gentiment sur les travers délicats de sa frangine. Sauf que ses travers n'avaient rien de délicat, qu'ils avaient créés de nombreux pots cassés, et lui avaient aussi couté la vie accessoirement. Mais l'avantage de son débit de parole c'est que les fautes de jeux étaient presques indécelables et qu'un noeud à la gorge sonnait comme une blague des plus délicates.
Trent gardait une certaine froideur, il ne broncha presque pas devant l'aveux qu'il était le sujet de fantasme des jumelles. Enfin de Birdie sous les dires de Billie. D'ailleurs qu'aurait-il pu dire? Il n'allait pas rougir comme un gamin de 14 ans... Ca aurait cassé tout le fantasme. Et puis il était docteur, et elle patiente... Ils n'étaient probablement pas sensé parler de ce genre de chose... Enfin ou pas... C'était ridicule de s'interdire de parler de quoique ce soir. Sous les dires du Docteur Mallory elle s'exécuta s'appuya sur hanche parfaitement saine et défaisant le haut de son jean pour pouvoir le descendre sur ses cuisses pour laisser la hanche visible. Elle releva son t-shirt pour qu'il puisse effectivement regarder et se rappela qu'elle détestait particulièrement les rendez vous chez le médecin et combien il pouvait être chiant d'attendre qu'un médecin vous tripote pour voir ce qui n'allait pas. Surtout qu'en soit Trent était très clairement le genre de mec que Billie aimerait tripoter et inversement... Mais c'était le genre de pensée qui n'ont pas vraiment leur place dans une sale d'examen. Il lui demanda logiquement si elle ressentait une quelconque gêne. Billie rit faiblement avant de dire avec son débit de parole habituel « Vous êtes bien séduisant mais si je ressentais aucune gêne je ne serais pas venue... » En soit c'était plutôt évident aussi. Billie n'était pas hypocondriaque et avait clairement manifesté son désir d'en finir au plus vite avec cette visite. Quoique la compagnie fut agréable elle la serait plus autours d'un café ou autre plutôt que dans une position inconfortable la hanche dénudée à attendre faussement patiemment dans une scène dénuée de sensualité. La question se reporta ensuite sur de potentiel maux de tête. Billie haussa vaguement les épaules. « Rien d'anormal je crois... La fatigue probablement. » Oh oui Billie était forte pour se servir de médecin. Elle était son propre généraliste, son propre psychologue au grand damne de son système immunitaire et de son psychisme. « Comment va votre soeur depuis ? » La question claqua dans l'air et laissa Billie muette un instant. En même temps elle aurait du la voir venir, après tout elle était l'ex de son petit frère, et puisqu'il ne pouvait pas décemment parler de fantasme... Discussion qui n'avait probablement rien à faire sur le tapis de toute façon vu que ce n'était pas réciproque, ils allaient logiquement parler des seuls souvenirs qu'ils avaient en commun. Comme à chaque fois que Billie était gêné elle passa une main dans ses cheveux, cherchant à se donner une nouvelle contenance. Elle balança dans un souffle « Elle est morte ». C'était direct sans fioritures ou quoique ce sois et marquait clairement le désir d'en finir avec cette conversation stérile. D'ailleurs elle se sentit obligée d'ajouter sur la défensive « Et pas de condoléance ou je ne sais quoi hein ! Ca ne sert à rien... Et puis de toute façon tout va bien. » A chaque fois qu'on abordait le sujet Billie se crispait et elle avait probablement de quoi, mais tout de même, il n'y pouvait rien. Personne n'y pouvait rien, et elle n'était pas obligé de se la jouer si défensive. Elle aurait bien baissé la tête, enfourné les mains dans ses poches, mais elle attendait toujours comme une conne, dans la même position tenant son t-shirt relevé à attendre qu'il lui dise de bouger, de faire quelques choses. « Désolé... Je suis pas très agréable... C'est juste que... » Et là elle n'avait plus rien à dire. Elle ne voulait pas dire à voix haute qu'elle n'avait pas digéré, qu'elle ne s'en remettait pas, que rien n'était plus comme avant. Parce que c'était ridicule non de penser que deux ans après sa mort elle n'est toujours pas digéré... Après tout elle s'était juste fait assassiner, et elle était juste sa jumelle, pas de quoi en faire un drame non plus, la mort ça arrive tout le temps et les gens s'en remettent ! « Sinon vous fêtez Noël en famille ? » dit-elle souriante pour mettre derrière elle l'incident de Birdie est morte. Noël était un grand sujet de discussion et elle ne put s'empêcher de penser que sa question avant un double sens... Après tout il pouvait aller dans sa famille, avec Sacha, ses parents ses frères et soeurs... Ou alors si ça se trouve il retrouverait sa femme et ses enfants... Après tout il avait l'âge.
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Sujet: Re: TRENT&BILLIE - Maybe you can fix me... Doctor