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 (liam) une femme en colère est une guêpe piquante.

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MessageSujet: (liam) une femme en colère est une guêpe piquante.   (liam) une femme en colère est une guêpe piquante. EmptyDim 14 Avr - 0:17


On ne se met pas en colère contre ses ennemis. La colère ne vient qu'à ceux qui se disent amis.

A demain lance April à l'ensemble de l'assistance présente dans la salle des professeurs. La plupart d'entre eux préfèrent rester à la fin de la journée dans cette salle triste à mourir pour discuter tout en corrigeant les quelques copies qu'ils possèdent dans leur cartable. April n'en voit pas l'intérêt, elle ne s'entend pas vraiment avec ses collègues, deux trois sortes du lot certes, mais il n'y a pas de réel attachement. Elle préfère donc se faufiler vers la sortie. Sur le chemin elle décide de s'arrêter dans son coffee shop préféré Starbucks. Elle s'arrête dans l'établissement où elle a ses petites habitudes, elle y vient très souvent, les employés ne prennent même plus la peine de lui demander ce qu'elle souhaite, elle n'a qu'à s'installer dans son petit coin habituel pour qu'Henry son employé préféré vienne à sa rencontre avec son latte. Une fois attablé, elle décide de rester un petit moment ici. Elle aime l'ambiance qu'il y a dans l'établissement, ça change du silence de plomb qui règne dans son appartement et ça lui donne de l'énergie, elle qui est un peu raplapla ces derniers temps. L'histoire avec sa sœur lui reste en tête, elle n'arrive pas à passer outre même si elle le souhaite... Elle aimerait pouvoir considérer cette histoire dans le passé de sa famille, mais se serait se voiler la face, ils n'ont même pas encore commencer les choses sérieuses. Elle espère simplement que sa petite sœur en sortira indemne, qu'elle arrivera à avoir une belle vie qui lui fera oublier ce malheureux incident. L'optimisme n'est pas vraiment son truc en règle général, mais là elle s'efforce d'y croire sinon elle risque de s'effondrer. Sa sœur est la seule personne, hormis ses parents, qui compte vraiment pour elle, c'est son repère, son point d'équilibre, la seule qui la connaisse vraiment et qui est capable de supporter son caractère de cochon. Rester impuissante devant la détresse de sa cadette est donc dure à supporter pour elle. Elle n'a pas pour habitude de baisser les bras facilement, mais dans ce cas elle est vraiment inutile. Pour se vider la tête, elle se jette à fond dans le travail depuis quelques semaines, une première pour celle qui a toujours crier haut et fort sa haine envers son métier. Se plonger dans une dizaine de copies bourrées de fautes d'orthographe reste la seule thérapie qu'elle a trouvé, elle s'y attelle donc. C'est l'effervescence autour d'elle, Henry vient lui remettre une dose de caféine et l'encourager un peu, elle le remercie puis s'attaque à la copie de son élève le plus consternant. Pour celui ci il lui faut beaucoup de courage : 10 fautes en 3 mots, 15 lignes qui n'ont ni queue ni tête, des analyses du monde économique très pauvres et je-m’en-foutiste ... De quoi désespérer n'importe quel professeur d'économie, alors imaginez April. Elle prend une grande inspiration de courage et se lance. Elle est toujours bloquée sur la première ligne, dont elle ne saisit pas le sens, lorsqu'une voix attise sa curiosité. Elle la connaît, la reconnaît, comment oublier cette voix qu'elle a tant haït le temps d'un reportage télévisé ? Elle ne distingue que le dos du jeune homme à qui appartient cette voix, mais elle sait que c'est lui ... Celui qu'elle avait pris pour un inspecteur, celui qu'elle avait pris comme son sauveur, celui qui allait la sauver de son fardeau ... Mais non désillusion, il était enfait un simple journaliste, ce qu'il s'était bien gardé de lui dire. Ses propos ont donc été rapportés à la télévision, et même si l'anonymat avait été respecté, le proviseur du lycée d'April n'a pas mis longtemps avant de la reconnaître, et lui a promis des représailles si elle ne changeait pas rapidement de discours. Ni une ni deux la brunette saute de son siège, laissant en plan toute ces affaires et hurlant Vous ! .... Vous ! Elle le pointe du doigt, hors d'elle et à la fois contente de pouvoir enfin revoir celui qui a réussi à la faire sortir d'elle même quelques semaines plus tôt, pour pouvoir lui dire en face toutes les obscénités qu'elle a lancé devant sa télévision.
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MessageSujet: Re: (liam) une femme en colère est une guêpe piquante.   (liam) une femme en colère est une guêpe piquante. EmptyJeu 18 Avr - 23:09

April & Liam
Anger always comes from frustrated expectations







« Bishop vous partez où comme ça?» Tandis que Liam enfilait sa veste en cuir, son supérieur attendait une explication de son jeune employé dans le coin de sa porte avec les bras croisés, l’air aussi menaçant que possible. Ce qui ne lui allait d’ailleurs pas du tout au teint, ce dernier ayant une tête assez juvénile malgré ses cinquante ans bien passés. « Je prends une pause. Sinon je ne suis pas sûr de tenir jusqu’à 23 heures ! » Un détail que monsieur Nash avait complètement zappé, n’ayant jamais eu de mémoire quand il s’agissait des emplois du temps de son personnel. Les yeux plissés, il fallut une trentaine de secondes supplémentaire au rédacteur en chef pour se rappeler des raisons pour lesquelles il lui avait demandé le matin même de bien vouloir travailler quelques heures supplémentaires et de lui pondre un article urgemment. C’était chose récurrente dans la boîte que d’exiger des uns et des autres une flexibilité qui n’était pas à leur avantage : après tout n’importe quel événement tragique pouvait survenir sans qu’on s’y attende et bousculer tous les plans de la rédaction en matière de première page pour le lendemain. Heureusement, Liam faisait partie de ces âmes dévouées, ni marié ni parent, qui n’avait donc aucune obligation extérieure le contraignant à poser son droit de veto. « Excuse-moi j’avais oublié. Prenez votre temps. » Pressé, oui, mais pas de là à prendre ses hommes pour des machines ! Et tandis qu’il reprenait le chemin de son bureau, Liam lui se dirigeait d’un pas déterminé vers le Starbucks, véritable havre de paix dans cette fin de journée bien chargée.

L’amour pour la caféine n’avait jamais été aussi ardent que depuis qu’il avait été embauché. Bon dormeur de nature, Liam avait besoin de motiver son organisme pour ne pas s’effondrer sur son bureau passé une certaine heure. Le starbucks du coin était donc rapidement devenu son lieu de prédilection pendant les pauses qu’on lui accordait. Arrivé à l’intérieur, le journaliste se sentit pris au piège : comment résister face à toutes les pâtisseries qu’on lui présentait avait arrogance ? Désireux de garder une forme athlétique, il s’efforçait de ne pas faire trop d’écarts quand il pouvait s’en empêcher. Mais en cette fin d’après-midi, avec un estomac criant famine, toute bonne volonté disparaissait. Résigné, l’homme céda à la tentation et commanda un café et un muffin. Et c’est au moment où la serveuse lui donnait sa commande après qu’il ait payé qu’une voix stridente se fit entendre dans la pièce. Vous ! .... Vous ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que la jeune femme était furibonde. Ne pensant pas une seconde qu’on puisse s’adresser à lui, Liam s’apprêtait à sortir quand il la vit le pointer lui du doigt et s’approcher à grandes enjambées. « Je ne suis pas sûr de comprendre…» Commença-t-il par dire avant que son visage ne s’illumine. Il la reconnaissait, maintenant qu’elle avait son visage à deux centimètres du sien ! Dans sa courte carrière de journaliste, le brun n’avait encore jamais rencontré une femme aussi incompétente dans ce qu’elle faisait. Le pire étant qu’elle en était très fière ! Alors qu’il faisait un reportage contre son grès dans un établissement scolaire et qu’il interrogeait élèves et professeurs, la jeune femme avait consenti à lui révéler les détails de ses journées. En toute franchise Liam ne savait pas si elle s’était rendue compte qu’il était journaliste, mais ce qu’elle lui avait rapporté valait de l’or, vraiment ! Ce qui n’était à la base qu’un vulgaire compte-rendu sur la violence physique et psychologique présente dans certains collèges et lycées s’était transformé en un reportage télévisé passionnant puisque sarcastique et critique à souhait. Oui, mademoiselle Johnson lui avait donné matière à se faire plaisir, étant de son point de vue une abomination du monde professoral. « Oh mais bien sûr ! Alors, on vous a viré ou bien..? Non parce que franchement moi à la place de votre directeur je n’aurais pas hésité..!» déclara-t-il avec un sourire espiègle avant de porter son café à ses lèvres.






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MessageSujet: Re: (liam) une femme en colère est une guêpe piquante.   (liam) une femme en colère est une guêpe piquante. EmptyLun 22 Avr - 23:38


On ne se met pas en colère contre ses ennemis. La colère ne vient qu'à ceux qui se disent amis.

Assise sur un de ces hauts tabourets typiques du Starbuck Coffee, April est en proie à une dépression nerveuse. Les copies de ses élèves s'enchaînent et ... se ressemblent. Malheureusement ces gamins ne semblent pas avoir compris que leur professeur d'économie n'est pas encore atteinte par Alzheimer. Elle en rigole car il vaut mieux cela qu'en pleurer, mais au fond elle se sent démunie : elle ne peut rien faire pour ramener ces pauvres gosses à la surface, il va falloir qu'elle se résigne à avoir une moyenne générale médiocre. Elle est prête à prendre le risque d'affronter des parents en colère, fusil à la main. Son supérieur à beau lui dire que faire des efforts est nécessaire, elle n'en voit pas l'intérêt pour ces petits garnements. Deuxième café en main, elle s'apprête à entamer une nouvelle copie lorsqu'une voix la sort de son calvaire. Elle reconnaîtrait cette voix parmi des milliers, tant elle s'en souvient distinctement. Elle ne connaît pas la véritable identité de son propriétaire, mais au premier coup d’œil elle avait vu en lui son sauveur : un inspecteur académique. Quelques jours plus tard son speech se retrouvait à la une du grand journal régional, de quoi lui remettre les idées en place. La colère était montée rapidement en elle, elle avait essayer de le retrouver de le traquer, mais son métier impliquait sécurité maximale niveau confidentialité, ce qui ne l'a pas aidé dans ses recherches. Elle a donc voué une haine sourde à cet homme, avant de se contenter de le maudire. Aujourd'hui la vague de mécontentements est passée mais la rancœur est toujours là : c'est tout April ça, aller chercher les embrouilles là où il n'y en a plus. Elle quitte sa place tout en le pointant du doigt sévèrement, son visage est transformé, totalement métamorphosé en machine de guerre : regard noir, sourcils froncés, lèvres serrées ... Le jeune homme ne se retourne pas tout de suite ce qui a le don de l'agacer au plus au point, elle s'apprête à le sonner plus directement mais au même moment il décide de prendre en considération ses propos. Je ne suis pas sûr de comprendre… Elle est persuadée qu'il se fou d'elle. Elle fronce d'avantage ses sourcils puis lui assène sur un ton froid et sec Vous foutez pas de moi ! Il ne lui faut pas longtemps pour percuter et la reconnaître enfin. Vous voyez ce n'était pas si difficile ! Elle l'a vraiment mauvaise, d'autant plus qu'il se permet de la juger une fois de plus. Son petit reportage pitoyable ne semble pas lui avoir suffit pour la mettre plus bas que terre. Oui en regardant la télévision elle s'était sentie honteuse ... Par dessus tout elle se sentait idiote, comment a t-elle pu faire preuve d'autant de naïveté ? Ses parents lui ont toujours appris à se méfier des apparences mais comme toujours elle n'en a fait qu'à sa tête. Elle est plus énervée contre elle que contre lui c'est une réalité, mais ne pouvant pas se fouetter elle même elle compte bien en faire baver à son interlocuteur. Il ne va pas s'en sortir avec ses beaux yeux et ses mots cinglants, elle peut être une vrai tigresse quand on vient lui chatouiller le bout du nez. Vous avez vraiment cru que votre petite mascarade pouvait me coûter ma place ? Elle lève les yeux au ciel, son exaspération est à son maximum. Il l'énerve encore plus qu'il ne peut l'imaginer. Ce petit sourire pervers qu'il garde afficher sur son visage la rend folle, il se croit supermario ? Il va vite tomber de son petit nuage, il ne faut jamais sous estimer la force de Peach ! Si votre petit reportage minable m'avait coûter ma place je vous promets qu'au moment où je vous parle vous ne seriez pas en train de commander ce muffin dégueulasse ! Oui quand elle est en colère April peut sortir des choses absurdes : elle raffole de ces petits muffins et quoi qu'elles puissent dire tout haut elle ne le pense pas vraiment, elle s'excuse auprès des délicieux sésames mentalement puis continue Si vous aviez été un honnête homme vous m'auriez dit qui vous étiez lors de notre entretien... Vous n'êtes qu'un sale type ! Elle le tchipe un geste qu'elle n'a pas réalisé depuis son adolescence, comme quoi elle se surprend elle même parfois. Elle essaie de le faire culpabiliser, mais elle n'est pas sur d'atteindre son but, après tout elle ne connaît rien de ce jeune homme, il ne s'est jamais présenté à elle et lors de son passage télévisé elle était bien trop occupée à l'insulter pour noter ses initiales.
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MessageSujet: Re: (liam) une femme en colère est une guêpe piquante.   (liam) une femme en colère est une guêpe piquante. EmptyDim 5 Mai - 0:19

April & Liam
Anger always comes from frustrated expectations







Liam n’était pas journaliste depuis une décennie, mais il se voyait déjà offrir quelques articles juteux et dignes d’un minimum d’expérience. Il faut dire qu’il était passionné par ce qu’il faisait et qu’il redoublait donc d’efforts pour pouvoir un jour dans l’idéal choisir lui-même ses sujets et ne plus avoir à se taper certains textes à écrire plus que barbant. Néanmoins il devait reconnaître que certaines fois les thèmes qui semblaient moins intéressants finissaient par devenir beaucoup plus attrayant qu’il n’avait pu l’escompter ! La dernière fois que ça lui était arrivé c’était avec un reportage télévisé qu’il avait dû réaliser dans un lycée. Ce dernier portait sur la violence physique et psychologique dans certains établissements scolaires. En soit il était tout à fait d’avis qu’il était important d’en parler, mais il avait déjà vu tant de reportages de ce genre sur le petit écran qu’il était parti plutôt sceptique, persuadé qu’il ne raconterait rien de bien nouveau. Seulement les faits lui avaient démontré qu’il avait eu tort de partir si défaitiste : tel le Messie, une jeune femme professeur était quasiment tombée du ciel et avait tout de suite rendue l’interview beaucoup plus… Juteuse, c’est le moins qu’on puisse dire ! Le journaliste ne s’était encore jamais retrouvé devant une femme aussi incompétente. C’était même tellement grossier qu’il avait cru l’espace d’un instant à une blague. Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’elle semblait parfaitement sérieuse et déterminée à lui décrire chacune de ses erreurs professionnelles. Se jetant sur l’occasion qui lui était présentée, le brun avait fait un reportage sanglant et cynique à souhait. Oui, il s’était fait plaisir et n’avait pas éprouvé le moindre remord : après tout, c’était elle qui avait eu la bêtise de tout lui confier de la sorte, pas vrai ?

C’est un immense besoin de caféine qui l’avait conduit à se rendre au Starbucks du coin, pendant la pause qu’il s’était lui-même octroyé en vue des nombreuses heures qui lui restaient à subir au bureau. A peine eut-il commandé sa boisson, qu’une jeune femme s’avança vers lui telle une furie, le laissant complètement perplexe. Il faut dire qu’il voyait et interrogeait tellement de gens chaque jour qu’il n’était pas toujours facile de les replacer dans leur contexte. Incapable de comprendre ce qu’elle lui voulait dans un premier temps il commença par dire qu’il ne comprenait pas, aveu auquel elle ne semblait pas croire !Vous foutez pas de moi ! Et c’est là qu’il eut le déclic : la prof d’économie monstrueuse c’était elle ! A en juger par le ton qu’elle employait, cela faisait un moment qu’elle ruminait à son sujet ! Ne pouvant s’empêcher d’être sarcastique, Liam prit un air fier de lui qui ne lui ressemblait habituellement pas. Vous voyez ce n'était pas si difficile ! Amusé, il porta son café à ses lèvres, avant d’hausser un sourcil à son égard, le regard pétillant d’insolence. « Non, c’est vrai, un phénomène comme vous j’aurais dû m’en rappeler sur le champ !» Mais ses petites plaisanteries ne semblaient pas la dérider. Elle était en colère, et encore c’était sans doute un euphémisme ! Vous avez vraiment cru que votre petite mascarade pouvait me coûter ma place ? En toute franchise ce n’était pas tellement son but, il se fichait éperdument des conséquences qu’auraient pu avoir son témoignage télévisé. Mais une part de lui avait en effet presque espéré que ce soit le cas : à ce niveau-là, il n’aimerait certainement pas confier des adolescents à une incapable comme elle ! « Vous l’auriez mérité !» Décréta-t-il simplement en la fixant droit dans les yeux. Si votre petit reportage minable m'avait coûter ma place je vous promets qu'au moment où je vous parle vous ne seriez pas en train de commander ce muffin dégueulasse ! Le brun fronça les sourcils, n’aimant pas tellement l’air menaçant qu’elle arborait. Elle croyait vraiment qu’un poids plume comme elle allait lui faire peur ?! Qui plus est, insulter son muffin n’était pas vraiment des plus pertinents. D’humeur à la faire rager un peu plus, Liam planta ses crocs dans le gâteau en question, et en avala une bonne bouchée avant de se lécher les babines. « Vous avez bien tort de penser ça, il est délicieux !» Puis, il désigna avec son café à la main son visage. « Permettez-moi de vous dire que râler à ce point ne vous va pas au teint. Et puis les menaces franchement ça ne marche pas avec moi..!» Un sourire en coin, le brun trouvait presque la situation hilarante !Si vous aviez été un honnête homme vous m'auriez dit qui vous étiez lors de notre entretien... Vous n'êtes qu'un sale type ! Il rêvait ou elle venait vraiment de le tchiper ?! Qui plus est, n’était-elle pas culottée de lui sortir tout ça ? Ce n’est pas comme si il lui avait mis un couteau sous la gorge et l’avait forcé à parler ! « J’espère que vous plaisantez ? Vous ne m’avez même pas posé la question, vous avez commencé à déblatérer toutes vos conneries sans même vous préoccuper des raisons pour lesquelles j’étais là !» Elle y allait un peu fort de café et si il était d’humeur à plaisanter un peu plus tôt, cette fois-ci il était piqué à vif n’aimant pas tellement ses insinuations ! « Je suis désolé si mes propos vous ont offensé, mais je n’ai fait que révéler tout ce que vous m’aviez dit ! Si vous teniez vraiment à ce que ça reste secret, il vous suffisait de vous taire !»





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