uelques mois déjà que je ne voyais plus mon mari. Je dois bien avouer qu'il me manquait, sa présence manquait à tout le monde dans cette maison. Oui Mathis aussi se demandait pourquoi son autre papa n'était plus la. Il lui arrivait encore de l'appeler papa même s'il le faisait moins qu'avant, ce que je n’appréciais pas du tout. Mais je savais très bien que malgré ça mon ptit bout de choux de faisait aucune différence entre ses deux papas, je veux dire par la qu'il ne faisait pas de favoritisme car il adorait Philippe et celui ci avait toujours été présent pour lui. Je ne lui avait pas réellement expliqué pourquoi il n'était plus la, je lui avais juste dit que papa et maman avait décidé de s'accorder une petite pause, l'excuse classique. Mais cette petite pause commençait à me paraître longue. Si on s'était éloigné en fait c'était à cause d'une engueulade. Je n'avais pas supporté qu'il m'ai trompé alors que moi j'avais fait la même chose... D'ailleurs il avait fait ça par vengeance. Si j'avais coucher avec Mason il y a un an c'était pour pouvoir tourner la page une bonne fois pour toute, oui j'avais eu de mal mais j'y avait réussis et maintenant il n'y avait aucun risque que ça se reproduise.
J'avais eu une journée bien chargée, et puis Mathis étant chez Mason j'allais pouvoir en profiter pour me reposer un peu. Arrivé devant ma porte je fouillait dans mon sac à main pour trouver les clés. C'était un tel foutoir la dedans que je mis bien deux minutes à les trouver. Mais bon la j'étais seul donc ça ne gênait personne, parce que s'il y avait bien un moment où ça pouvait-être gênant c'était quand on était à une caisse et qu'on faisait attendre tout ceux qui était derrière. Oui, je parle en connaissance de cause. Je put enfin introduire la clef dans la serrure et entrer chez moi.D'ailleurs en entrant je manquai de marcher sur une lettre. Je posais mes clés sur le meuble à l'entrée, ramassais la lettre et fermais la porte avant d'aller m'assoir ou plutôt m'avachir sur le canapé et, enfin, ouvrir la lettre. Il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour reconnaitre l'écriture de Philippe. Aller savoir pourquoi, j'étais contente qu'il m'écrive, bien qu'on se soit "quitter" en mauvais rapports. Je m'arrêtais sur une phrase et plissais les yeux pour la relire plus attentivement et plusieurs fois. Il me demandait bien de me mettre en robe de soirée ? oui oui c'était bien ça. A quoi je devais m'attendre ?
Je n'en savais rien mais je m'en voudrais de l'ignorer et de manquer... je ne sais quoi au juste mais quelques chose qu'il avait préparé sûrement. Et puis je crois que j'avais tout simplement envie de le voir. Envie de revoir son sourire, ses yeux et puis envie d'entendre ce qu'il voulait me dire. Je pris donc une petite douche rapide pour ensuite regarder dans ma garde robe et choisir une petite robe que j'aimais bien. Elle n'était pas longue avec des froufrous et des paillettes de partout, elle n'était pas non plus trop simple, elle était assez courte par contre mais je trouvais qu'elle m'allait bien. Ensuite un peu de maquillage sans tomber dans l’extrême comme celles qui perdaient deux kilos à chaque fois qu'elles se démaquillaient et puis je me parfumais. Oui se préparer pour une fille c'est assez long généralement. Une fois prête je sortis de chez moi pour aller à ma voiture dans la quelle je trouvait un autre petit mot. Il avait encore les doubles de mes clés je ne lui avait pas demandé de me les rendre je savais que je ne risquait rien avec lui. Encore une indication sur ce mot, je souris. Ça m'amusait cette façon de faire, et je dois dire que j'en avais bien besoin, puis il fallait avouer que c'était original comme façon de faire.
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Sujet: Re: Remise à zéro Dim 28 Oct - 6:53
Philippe & Joyce
P
resque trois mois. C’était le temps de cette période que Philippe n’avait pas vu sa femme. Entre le boulot dont il était chargé à l’ambassade, le concours qu’il avait décidé de préparer pour devenir ambassadeur -sa femme n’était pas au courant- et sa chambre de motel, notre homme n’avait pas eu le temps de la voir. Oui, motel, ça fait bizarre d’entendre ce mot car en général, ce n’est pas son style d’habiter dans un lieu pareil, il est plutôt aristocrate. Mais afin d’éviter Joyce et ayant perdu par la même occasion le goût de la bonne humeur, il avait préféré se rendre dans un petit motel. Amoureux de sa femme mais blessé par l’acte déplacé de cette dernière, il avait voulu se venger en se vengeant de la même manière ; pas très créatif, mais il n’avait pas trouvé d’autre moyen pour lui faire du mal. Il fallait l’admettre, la vie de famille lui manquait énormément, se réveiller tous les matins aux côtés de son épouse, prendre le petit déjeuner avec Mathis en lisant le journal, l’emmener à l’école, bref tous ces petits gestes quotidiens lui manquaient. Voilà pourquoi, Philippe avait fait le premier pour essayer de recoller les morceaux avec Joyce. Ils n’étaient pas en plein divorce, pas à ce point là, il n’aurait jamais pu l’imaginer mais cette pause qu’ils avaient décidé de s’accorder devenait un peu trop longue à son goût. Il ne savait pas si de son côté, Joyce passait à autre chose au fil du temps car elle n’avait que trente ans, elle avait encore la possibilité de profiter avec des gens de son âge. Bon, ça ne voulait pas dire que Philippe était trop vieux or ce qu’il pensait, c’était que sa femme tomber amoureuse entre temps d’un homme de son âge. Justement, leur différence d’âge l’avait toujours inquiété sur ce point très important. Pourtant, il l’aimait comme un fou, la tromper n’aurait pas été quelque chose de spontanée, d’ailleurs, il n’y avait jamais pensé jusqu’à ce que Joyce le trompe avec Mason, le père biologique de Mathis. Arrrhhh ! Ce que Philippe pouvait haïr ce mec, c’était à cause de lui que des problèmes conjugaux étaient apparus. Et puis, si Joyce n’avait pas non plus décidé de venir à LA. Oui, Philippe digérait mal encore cette décision assez importante et porteuse de conséquence.
Alors, ce quadragénaire avait eu la bonne idée de la retrouver dans un restaurant d’un hôtel quatre étoiles bien sur en prenant une chambre par précaution ; et il aussi avait instauré une sorte de petit jeu avec des mots laissés un peu partout. Il lui avait écrit de sa plus belle calligraphie une lettre ainsi que des petites cartes cachées dans sa voiture, dans un parc et à l’accueil de l’hôtel. Il en rigolait lui-même de son idée mais sincèrement, il espérait que Joyce se prenne au jeu et vienne le rejoindre. Dans sa première carte cachée dans la boîte à gant de la voiture de Joyce, il avait écrit une énigme qui devait la conduire au parc. « Je représente le cycle de toute une vie en quatre saisons, je nais, je grandis resplendissante, je fane et je me meurs. Je t’attends près d’une chute d’eau accessible à tous. ». Philippe parlait d’une fleur, plus précisément d’une orchidée, la botanique ce n’était pas son truc mais ses fleurs préférées étaient les orchidées blanches. Quelques unes attendaient patiemment Joyce près de la grande fontaine du parc. Ensuite, normalement après qu’elle ait trouvé le bouquet de fleur, elle devait lire la carte accrochée à ces orchidées qui la conduirait à l’Hôtel. « Je suis majestueux, élégant et fort apprécié par la plupart des personnes. J’ai une très belle vue sur l’Océan P acifique et j’offre un excellent voyage en tête à tête pour une merveilleuse nuit. ». Et enfin, une fois qu’elle arriverait à Shutters On The Beach, elle se dirigerait vers l’accueil pour demander au nom de Philippe Chevalier –il fait trop classe mon nom :sifle : . Le ou la réceptionniste lui donnerait la dernière carte qui l’emmènerait tout droit au restaurant. « Je vous offre donc ce voyage en tête à tête mais avant, il faudrait que vous croquiez la vie à pleine dent afin qu’elle soit savoureuse, pimentée, douce et parfois acide avec la personne que vous aimez sans que vous soyez repue. ». Après ce petit jeu, Joyce devrait être en face de Philippe dans une magnifique robe pour un dîner en amoureux. Cette idée lui était venue comme ça, comme les génies en se disant : Eureka !. L’idée la plus démentielle qui soit.
Philippe attendait donc la venue de son épouse. Il était déjà vingt heures, normalement, à cette heure-ci, elle devrait être assise sur la chaise qui était en face de lui. Il attendait tranquillement, il sourit, pensant que peut être, Joyce n’aurait pas réussi les énigmes mais cette idée ne fit que traverser son esprit car les énigmes qu’ils avaient écrites, soyons sincère, simple. Il n’était pas très doué pour créer des énigmes, lui, il était plus talentueux pour suivre l’évolution des pays que se soit économiquement ou politiquement parlant. Ce fut quinze minutes plus tard qu’il reconnut la silhouette de Joyce se rapprocher de sa table. Spontanément, il émit un grand sourire. Elle lui avait énormément manqué, il ne l’avait pas vu depuis longtemps, ça faisait des siècles pour lui. Philippe se leva pour l’accueillir lorsqu’il se rappela de la façon dont ils s’étaient quittés. Il hésita soudainement et ne sut pas si, il devait l’embrasser sur la bouche comme un époux le ferait. La jeune femme fut en face de lui et ce fut dans un geste timide qu’il embrassa tendrement sa femme sur les lèvres et sur le front avant de la prendre dans ses bras. Cette sensation, ce toucher était quelque chose qui le soulageait, le reposait. Heureux de la revoir, Philippe doucement comme si c’était son premier rendez vous avec Joyce. Bonsoir mon cœur ! » dit-il en caressant sa joue. Après tout, il pouvait se mettre de la toucher ainsi, elle était tout de même sa femme. Il lui sourit avant de reculer sa chaise afin qu’elle puisse s’asseoir. Il espérait que ces retrouvailles se déroulent à merveilles.
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Sujet: Re: Remise à zéro Dim 18 Nov - 12:33
Philippe & Joyce
C'
est fou comme on peut se rendre compte à quel point on aime une personne quand elle est loin de vous. Philippe me manquait c'est bien vrai et après avoir vécus tout ce temps avec lui j'avais du mal à m'habituer à son absence. Mathis aussi d'ailleurs et il posait encore des questions. Il adorait son nouveau papa mais n'en avait jamais moins aimé celui qui l'avait élevé et qui aimait ça maman depuis cinq ans. Car mon mari m'aimait ça j'en étais sûr. Mais ce que j'avais fais avait tout chamboulé. Rien que le fais de revenir ici il y a un an je pense mais je voulais que Mathis connaissent son père biologique et moi j'avais besoin de revoir Mason pour pouvoir tourner la page. J'avais finalement réussit à la tourner cette page mais j'avais mit trop de temps et je m'en voulais. Et puis j'avais fais souffrir Philippe qui était quelqu'un de tellement bien. Je m'en voulais. Il m'avais rendus la pareille en couchant lui aussi avec quelqu'un d'autre sauf que moi je ne savais pas qui s'était. Est ce qu'il me répondrait si je lui demandais ? Je ne sais pas mais mieux vaut pour une certaine personne qu'il ne dise rien, ça gâcherait une amitié et puis peut-être une vocation.
Je ne savais pas dans combien de temps on allait se revoir vu la façon dont c'était terminé notre dernière « discussion ». Durant ses dernier mois j'avais été draguer et même si certains étaient attirants je n'avais pas succombé, je n'étais pas aussi faible que ça et surtout je ne voulais pas faire cette connerie encore une fois. Les deux fois m'avaient porté malheur, ça me suffisait, puis ça m'avait aussi renforcé d'une certaine manière. J'étais persuadé maintenant que cette erreur ne se reproduirait plus. Finalement j’eus une bonne surprise en rentrant du boulot. Je ne m'y attendais vraiment pas mais oui c'était bien l'écriture de mon mari qui était dans cette lettre, il s'était appliqué en tout cas ! Je ne savais pas encore à quoi je devais m'attendre et j'allais sûrement le découvrir à la dernière minute. Mais j'avais décidé de jouer le jeu, ça allait me changer les idées. Oui j'étais partante comme souvent. Je suivis donc ses instructions et me mit en robe avant de prendre un peu de temps pour me faire belle.
Arrivée dans ma voiture je trouvais une carte cachée dans la boite à gants. Je souriais en voyant l'énigme dessus, elle n'était pas compliqué et je me doutais aussi, le connaissant quand même un peu, que j'allais avoir le droit à d'autres petite cartes. Je démarrais pour me retrouver en peu de temps au parc. Et de la je me dirigeais vers la fontaine qui logiquement devait être la chute d'eau accessible à tous. Devant j'y trouvais de magnifiques orchidées blanches, mes fleures préférées ! Ces fleures sont tellement belle et sentent tellement bon ! Je pris le bouquet pour le sentir et afficha un grand sourire. La soirée commençait bien et je sentais que ça allait continuer comme ça. Intuition féminine. Comme je le pensais il y avait une carte accrochée au fleure et cette énigme la menait à Shutters On The Beach. La route cette fois ci fut un peu plus longue mais je la fit en marmonnant un air joyeux tout le long. Ne voyant ni carte ni Philippe à l'entrée et espérant que je ne m'étais pas gourée je me dirigeais vers l'accueil pour demander s'il n'avait pas laisser quelque chose pour elle. Par chance j'étais tombé sur une réceptionniste assez rapide qui me remit tout de suite la carte.
Une fois arrivé dans la salle je me mis à le chercher du regard et je ne mis pas longtemps à le repérer étant donné qu'il s'était levé et s'avançait vers moi. Il s'était fais beau lui aussi. Il souriait et ça faisait du bien de revoir son sourire, si bien que j'avais aussi sourit inconsciemment. Je m'avançais aussi vers lui. J'étais contente de le revoir. Il m'embrassa doucement et je n'eus pas envie de le repousser. On s'était peut-être disputé la dernière fois, même bien engueulé mais je ne pouvais pas rester la dessus et par dessus tout je ne voulais pas rester la dessus. Quand il me pris dans mes bras ça me fit tout drôle et je l'entourais à mon tour de mes bras en fermant les yeux et en profitant de l'étreinte. Quand il me dit bonjour en me caressant la joue on aurait dit qu'il ne m'en voulait plus du tout, était-ce le cas ? Peut-être oui, c'était en tout cas l'impression qu'il me donnait et j'en étais soulagé. Je lui souris à nouveau.
« Bonsoir »
Il me tira même la chaise pour que je puisse m'assoir, ce que je fis. Un vrai Gentleman ce soir ! Il était adorable.
« Les orchidées sont splendides ! Merci beaucoup ! Je les mettraient dans notre chambre. »
Oui j'avais bien dit notre chambre car pour moi même s'il ne vivait plus ici ça restait notre chambre avec notre lit et notre couette. En effet c'était sûrement une façon de dire que sa place resterais toujours la sienne et j'espérais secrètement qu'il l'a reprenne bientôt.
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Sujet: Re: Remise à zéro Jeu 22 Nov - 1:27
Philippe & Joyce
A
ssis à sa table dans le Shutters on the beach, Philippe attendait patiemment son épouse. Il avait hâte de la voir car cela faisait un moment qu’il ne l’avait pas vue. Ils s’étaient quittés en de mauvais termes. Vêtu dans un costard clair, Armani, le diplomate tournait et retournait sa montre, anxieux de ses retrouvailles avec sa femme, il stressait intérieurement à chaque minute qui passait. Le petit jeu qu’il avait instauré pour commencer la soirée lui avait fait penser à Mathis car avec ce petit bout de chou, ils aimaient faire des jeux de logique. Pour son âge, il était bien avancé. Ce petit garçon lui manquait énormément. Philippe avait été là pour l’élever depuis sa tendre enfance, il avait été là à chaque moment important dans la vie de Mathis, ses premiers pas, ses premiers mots et le fait de savoir que le petit le laissait tout seul et préférait être avec son père biologique, Philippe s’était senti délaissé non seulement par sa femme mais aussi par son fils. Oui, il le considérait malgré tout comme son fils même s’il n’était pas le père biologique ; il estimait qu’il était un papa pour lui. Ce diplomate savait une chose importante : on a qu’un seul père mais des papas, on peut en avoir plusieurs ; dans ce cas bien précis, Philippe se trouvait dans le deuxième, c'est-à-dire qu’il était un papa pour Mathis. Il ne savait pas si le fils de Joyce pensait à lui, en tout cas, lui, il pensait tous les jours à lui.
Une jeune femme blonde, élégante, se rapprochait de sa table. Sans aucun doute, c’était Joyce. Elle était resplendissante dans sa robe, elle avait joué le jeu jusqu’au bout ce qui l’amusait et le soulageait. Un large sourire s’affichait depuis la présence de sa femme dans la pièce. Il s’était avancé pour la rejoindre, sentir son corps contre le sien l’avait démangé depuis le début de la soirée. Excité comme un enfant, il ne savait pas quoi dire alors que d’habitude, grâce à son travail, il conversait énormément. Retrouver les bonnes vieilles habitudes pour Philippe, c’était primordial. Il aimait être dans sa bulle, dans son cocon et là, il se trouvait dans un monde complètement nouveau depuis sa rencontre avec son épouse. C’était sa vie de famille qui lui manquait.
Joyce resserra son étreinte sur son mari et un instant plus tard, ils se retrouvèrent assis à leur table. Elle l’avait remercié pour ces orchidées, en espérant les mettre dans leur chambre, oui celle où ils dormaient, dans leur maison. Un sourire se vit sur le visage légèrement fatigué de Philippe en plus, du concours qu’il préparait, ce dont il n’avait pas fait part à Joyce, il avait été tourmenté pour la pause que le couple s’était accordé afin d’adoucir leur relation. Pourtant, à la seconde qui suivit, notre homme se rappela de tous leurs problèmes, et là, ce fut le gros trou. Il avait répété plusieurs fois dans sa tête ce qu’il devait dire à sa femme et malgré ça, aucun mot de ce qu’il ressentait ne voulait sortir. Il en voulait énormément à Joyce de l’avoir trompé car il estimait qu’il y avait d’autre moyen pour tourner la page avec son ex. Bon, c’est vrai qu’il n’était pas mieux, il s’était vengé et l’avait trompée par la suite. Pas très malin, il le savait. En plus, la femme avec qui, il avait eu une aventure, c’était Lucia, une employée de Joyce, une jeune femme sympathique. Ce secret devait rester entre eux afin qu’elle n’est aucun problème avec son épouse. Lucia était une femme bien et si par malheur elle se retrouvait sans emploi, il culpabiliserait. Et faut se l’avouer, en ce moment, ce n’était pas la période pour annoncer cela à Joyce, sinon, leurs retrouvailles s’écourteraient. De toute façon, elle n’avait pas son mot à dire puisqu’elle l’avait fait avec Mason, le père de Mathis. Ce n’était pas mieux. Mais bon, sait-on jamais, Philippe préférait prendre ses précautions.
«Oui dans notre chambre, se sera parfait… » dit-il en murmurant. Il ne voulait pas gâcher la soirée voilà pourquoi il hésitait à poser le sujet véritable qui devait les hanter tous les deux. Et pourtant, ils devraient bien un jour en discuter afin de passer à autre chose. Alors, il prit son courage à deux mains –xD- et se lança. « Tu sais…les mariages ont dit souvent que…bah euh c’est pour le meilleur et pour le pire…et euh…en ce moment, notre couple vacille entre les deux …»… Mais pourquoi apportait-il le malheur à cette table ? Qui a dit que leur couple en était arrivé là ? Question sentiment, Philippe n’était pas très doué, il ne savait pas trop comment exprimer ce qu’il ressentait. Cela était comme ça depuis la mort de sa sœur. D’ailleurs sa demande en mariage avait été folklorique, entre les émotions qui remontaient, les gaffes qu’il accumulait, Joyce avait fini par dire oui en rigolant de bonheur. Il s’en souvient encore comme si c’était hier. « Mmhh…comment dire…je t’en veux beaucoup pour ce que tu m’as fait mais je suis prêt à passer à autre chose parce que tu me manques Joyce…» et lui alors ? Il s’était oublié dit donc. M’enfin il préféra se taire car il constata qu’il s’enfonçait plus que lui-même il ne l’était déjà.
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Sujet: Re: Remise à zéro Dim 2 Déc - 2:38
Philippe & Joyce
S
i j'avais jouer le jeu c'était pourquoi ? Sûrement parce que j'en avait besoin, besoin de me changer les idées? Et tout ça était probablement une excuse pour ne pas dire qu'en fait je devais avoir besoin de le revoir. Mathis avait beau être plein de vie la maison semblait parfois vide quand Philippe n'était pas la. Je ne l'avais pas épousé pour rien. Dix ans de plus que moi ou pas il était quelqu'un que j'avais toujours adoré. Je m'étais habitué à son humour, à sa parlotte presque continuellement et c'était un homme qui avait toujours pris soin de Mathis et moi. Et puis au risque de passer pour je ne sais quoi le lit était aussi trop grand pour moi et sa place restait vide. On avait beau ne plus vivre ensemble on était toujours marié et je ne comptais pas le tromper à nouveau, je m'en voulais déjà assez même si du coup je lui en voulais aussi. S'il finissais par me dire que c'était finit je crois que je me sentirais extrêmement mal, et puis ça serait la deuxième fois que ça se produit pour moi. Le première fois, quand c'était arrivé avec Mason alors qu'on allait se marier j'avais eu un moment de faiblesse et son meilleur ami était venus me consoler, même plus. J'avais succombé bêtement alors que j'étais amoureuse de Mason, j'avais agit comme une gamine. Et puis voilà qu'en revenant ici, alors que je suis marié je recouche avec Mason. Certes il y avait d'autre façon de tourner la page mais au bout de quatre ans ça m'avait permit de le faire et au moins je pouvais enfin passer à autre chose. Il s'était passé quelque chose avec lui quelques années plus tôt, on avait eu une vraie relation passionnée et ce n'était pas le nier qui allait arranger les choses. J'avais eu besoin de clore se long chapitre de ma vie et je l'avais fait.
Maintenant j'étais partante pour un chapitre bien plus long mais l'ambiance était devenus beaucoup plus froide à la maison, il y avait de la tension. Ce qui devait arrivé arriva. Philippe avait découvert la vérité et avait fais la même chose de son côté. On s'est engueulé et on est partit chacun de notre côté. J'avais eu le temps de réfléchir, je ne voulais plus être faible ni coucher avec n'importe qui d'autre qu'avec l'homme avec qui j'étais, s'il voulait encore de moi et si le courant passait encore. C'était aussi pour ça que j'avais joué le jeu, il fallait que je vois si on arrivait à passer à autre chose, si la tension avait baissé et si le climat chaud et amusant revenait entre nous. Je ne savais pas si j'allais découvrir un Philippe qui allait me reséduire complètement ou si j'allais avoir le droit à une leçon de morale ou encore tout cela n'était qu'une mise en scène pour me dire que c'était finit entre nous. J'avais des idées pleins la tête, des bonnes autant que des mauvaises et je me faisais tous les scénario possible mais pourtant je n'avais qu'une envie ce soir et c'était de passer une bonne soirée, à rire, à m'amuser, à m'amuser je l'espérais avec mon mari.
Une fois assise je le remerciais pour les fleurs précisant que j'allais les mettre dans notre chambre ce à quoi il ajouta qu'en effet ça serait parfait. Au moment ou il me parlais du mariage et du meilleur et pour le pire je crois que tout ce que j'avais envie de dire c'était « oh non ». Il avait raison notre couple était un peu en danger mais avait-il besoin de me le rappeler ? Faire le point j'avais été capable de le faire toute seule et je pense qu'il avait lui aussi réussit à le faire seul de son côté. Je perdit mon sourire et passait ma main sur mon visage à ça deuxième phrase. Enfin pour la première partie puisque la deuxième était plus surprenante et plus agréable à entendre. Surprenant parce qu'en effet vu comme ça avait commencé je ne m'y attendais pas et je pensais plutôt que ça allait être tendus.
« Je ne repartirais pas sur le sujet, on en a assez parler alors si tu es réellement prêt à passer à autre chose montres le moi. Je suis venue parce que j'ai envie de passer une soirée sans prise de tête, depuis un moment mais je voulais absolument que cette soirée se passe avec toi. Alors tu sais quoi si tu tiens vraiment à boucler la boucle on va le faire. »
Je n'étais pas agressive dans ma façon de parler, j'étais même plutôt tendre parce que j'étais sincère dans mes propos et je voulais qu'il sache que c'était vrai.
« Je plaide coupable, je le suis et j'assume, c'est aussi pour ça que j'ai préféré attendre que ça soit toi qui me recontacte, j'étais prête à attendre le temps qu'il fallait pour que tu t'en remettes bien que je te juge aussi coupable que moi mais je ne te demanderais rien la dessus parce qu'au final je crois que ce sont des réponses qui ne m'intéressent pas. Je te pardonne, alors si on est prêt tout les deux je n'ai plus rien a dire dessus et je veux juste passer une des meilleure soirée de ma vie ce soir parce que si c'est le cas ça veut dire que je pourrais à nouveau ouvrir les yeux le matin et sourire en voyant que je ne t'ai pas laissé beaucoup de couverture mais que ça ne t'as pas empêcher de dormir comme un bébé. »
Reprend ta respiration Joyce. J'avais tout déballé tel un moulin à parole sans réfléchir, ça m'étais venus naturellement. Même quand je défendais mes clients je parlais moins vite. Je n'avais ni bégayer ni manger des mots et je pense que j'avais été claire dans ce que je venais de dire. Je n'avait pas besoin de plus que de le voir le matin en me levant. J'étais quelqu'un qui était très souvent de bonne humeur sauf quand il y avait quelque chose qui n'allait vraiment pas et dans ses cas la j'étais plutôt directe même sèche parfois mais ça restais rare, j'étais très souriante et j'avais envie de l'être ce soir face à Philippe. Et c'est ce que je fis en me rendant compte du discours que je venais de lui faire, je souris en attendant patiemment sa réaction.
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Sujet: Re: Remise à zéro Lun 17 Déc - 3:00
Philippe & Joyce
L
a soirée allait être surement prometteuse pour le couple. Philippe avait accueilli sa femme élégamment, il espérait avoir commencé la soirée sans aucune faute. Plusieurs mois passés sans elle avait été un véritable martyr ; la dernière fois qu’il s’était senti aussi seul, c’était lors de sa période de célibat. Un très long moment. Alors, revivre cette solitude qu’il pensait avoir laissé derrière lui avait été très difficile à supporter voilà pourquoi il avait décidé d’appeler Joyce pour tirer un trait sur tout ce qu’ils venaient de vivre. Sa maison lui manquait ainsi que ses petites habitudes. Et puis, il avait de quoi être heureux, il avait un métier qu’il adorait, une femme qui partageait sa vie ainsi qu’un fils qu’il verrait grandir. Le français n’avait pas espéré mieux. Après la mort de sa petite sœur, Philippe s’était dit que ce serait la dernière femme qu’il aimait qu’il perdrait. Il avait déjà assez souffert comme ça. Il semblait serein mais au fond, le diplomate était angoissé, surtout en ce moment, cette pause avec Joyce l’avait troublé et avait fait remonter son angoisse qu’il avait enfoui en lui. D’ailleurs, à cet instant précis, anxieux de ses retrouvailles, il n’arrêtait pas de jouer avec sa montre. Il cherchait quelque chose à dire car il ne savait pas par où commencer. Des mois s’étaient écoulés pourtant, il avait surement des choses à lui, à raconter, elle aussi. Malgré ça, il réfléchissait, il réfléchissait trop. Mais finalement, Philippe voulut entamer le sujet sensible, qui les avait conduis à faire un break.
Il parla du sermon que les couples se disent avant d’être mariés. Ce fut l’accroche qu’il trouva pour aborder LE sujet. Philippe annonça à son épouse qu’il était prêt à passer à autre chose ce qu’il pensait vraiment. Il en avait marre de cette situation, d’être seul, de ne plus dormir dans son lit, de ne plus se réveiller aux côtés de Joyce, de ne pas emmener Mathis à l’école, de tout ! Il désirait plus que tout de retrouver sa vie d’avant. C’était bien lui qui avait décidé il y a quelques années de se marier pour avoir cette vie, alors ce n’était pas une tromperie qui allait tout gâcher, pas à cause de ce Mason. Rien que d’entendre ce prénom agaçait Philippe, or, il ne le montrait pas à Joyce, du moins espérait qu’elle ne l’ait pas vu car elle tenait ce kinésithérapeute. Elle en avait tous les droits et puis de toute façon, il était le « vrai » père de Mathis.
A la plus grande surprise de Philippe, Joyce lui répondit calmement sachant que c’était un sujet qui pouvait amener à des tensions. Apparemment, elle aussi elle avait envie de passer à autre chose ; d’ailleurs, elle n’avait même pas envie de parler de cela ce soir. Ce qu’elle voulait c’était de passer une bonne soirée avec lui. Une nouvelle qui soulagea Philippe car cela n’avait peut être l’air de rien mais il avait peur qu’elle refuse d’aller de l’avant parce que lui aussi il l’avait trompée par vengeance. Pas très bonne idée mais elle avait été la seule qui lui était venue à l’esprit. Il avait énormément souffert. En plus, il n’avait pas imaginé une seule seconde que Joyce aurait été capable de lui faire une telle chose.
La déclaration de sa femme fut émouvante pour lui. Philippe semblait touché par ce qu’elle venait de dire. Elle avait attendu que ce soit lui qui fasse le premier pas car elle savait qu’elle était en tort. Avec tendresse, il lui caressa la joue avant de s’approcher d’elle pour l’embrasser. Il souriait, amusé par la fin de son discours. Monsieur était aux anges. En effet, Joyce avait l’art et la manière de lui piquer toute la couverture pendant la nuit, des souvenirs et des habitudes qui lui avaient manqué. « Woow ! Que dire de plus Joyce !...Je t’aime mon cœur et le fait que tu me piques la moitié de la couverture m’avait énormément manqué. » dit-il en rigolant. La soirée avait l’air de bien démarrer. Heureux de la direction qu’elle prenait, le diplomate était plus détendu. Les yeux dans les yeux, Philippe aimait soutenir le regard de son épouse et ce fut dans un regard sincère qu’il ajouta quelque chose. « Je suis désolé mon amour…» il regrettait son geste. Au lieu de se venger de cette façon, au lieu d’agir avant de réfléchir, il aurait pu en discuter avec elle.
Il détourna son regard et fit comme s’il arrangeait ses couverts, histoire de changer de sujet. « Tu as raison passons à autre chose. Alors qu’as-tu fait pendant tout ce temps ? Et Mathis comment va-t-il ? » dit-il en souriant. Dès qu’il parlait de son fils, le français retrouvait le sourire et même si ce dernier n’était pas son fils biologique il le considérait tout comme. Il l’aimait plus que tout au monde et n’hésiterait pas à sacrifier sa vie pour lui. Le petit garçon devait sans doute être heureux de son côté, entre l’école, ses amis et son père, Mathis avait dû être occupé. Philippe tenait une main de Joyce et la caressait délicatement comme s’il tenait un objet fragile.
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Spoiler:
Désolée du temps d'attente, j'étais très occupée :/
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Sujet: Re: Remise à zéro Sam 22 Déc - 5:48
Philippe & Joyce
L
e petit jeu de Philippe avait été une bonne surprise pour mon retour à la maison parce qu'aujourd'hui je ne m'étais pas beaucoup amusé. Faut pas croire mais c'est du boulot de défendre quelqu'un et puis de gérer la boite en même temps. Mais l'avantage c'est que j'ai atteint un stage où je ne suis plus nommé d'office à un type qui viens d'être arrivé et qui se voit procurer un avocat, non j'en étais à un point où je pouvais choisir mes clients, je ne défendais que ceux que j'ai envie de défendre. Car j'ai beau être avocate certain mérite d'aller en prison. Le but étant quand même de défendre les personnes innocentes car il seraient injuste qu'elles croupissent en prison à la place des fautifs qui eux seraient dehors. Parce que essayer d'alléger la peine d'un violeur par exemple c'est quelque chose que bizarrement j'apprécie beaucoup moins. Et la j'avais vraiment eu ma dose de boulot et je crois qu'il n'y aurait pas eu Philippe je serais directement allé au dodo mais il était hors de question que je laisse passer l'occasion et puis de savoir qu'il m'attendait pour passer une bonne soirée bizarrement ça m'avais... Requinqué ! Je m'étais faites belle car il avait beau déjà m'avoir vus le matin au réveil j'avais envie de lui plaire. D'ailleurs je crois qu'on pouvait dire que c'était mission réussit ! Et lui aussi était très élégant, il nous avait fait du grand Chevalier.
Bien sûr le sujet sensible fut abordé mais je pense que c'était inévitable et qu'il fallait mettre les choses au clair une bonne fois pour toute histoire de pouvoir enfin tourner la page pour chacun de nous deux. C'était quelque chose de très important, une étape à passer, à surmonter et c'était l'occasion ou jamais. Je ne voulais pas attendre encore plusieurs mois avant que ça puisse décoincer, j'avais besoin de lui a mes côtés tout comme Mathis d'ailleurs. Le petit garçon ne voyait plus un de ses papas et il était triste de ne plus pouvoir rien partager avec lui à la maison. Et puis il se rendait bien compte que ça maman n'allait pas pour le mieux depuis qu'il n'y avait plus Philippe à la maison. C'était clair qu'il y avait un vide à la maison, un vide que lui seul pouvait combler. Il nous manquait oui, et quand Mathis était chez Mason je me retrouvais vraiment seule même si parfois ben sur durant les deux mois j'y étais allé aussi. Mais entre Mason et moi c'était purement amicale, il y avait eu plus certes mais c'était finit. Non il ne risquait plus d'y avoir d'erreur. Quand je pris la parole c'était sur un ton calme, je ne voulais pas avoir à hausser la voix aujourd'hui je n'en avais pas envie, je voulais juste, comme je lui disais, passer une bonne soirée en sa compagnie.
Et de ça s'en suivit un long discours que je prononçais à toute allure sans m'arrêter, rien de tout ça n'étais préparé ça sortait naturellement, après tout j'avais assez vécus avec mon mari pour lui parler librement. De toute façon j'avais toujours été assez bavarde. Et puis une avocate pas bavarde et timide ça n'existe pas de toute façon ou alors qu'on m'en montre une qui a réussit dans le métier et dans ce cas la je voudrais bien admettre ma faute. Enfin bref tout ça c'était soldé par une conclusion qu'il devait avoir comprise même si j'avais ajouté une touche d'humour en parlant de la couette que je lui piquais tout le temps inconsciemment. Tout ce que je désirais c'était que cette soirée ce passe super bien et que dès demain je puisse me réveiller à ses côté. Quand Philippe mon caressa la joue je souris, ça faisais du bien cette petite marque de tendresse, j'en avais besoin. Et puis il s'approcha de moi pour m'embrasser, baiser qui fit sensation dans la totalité de mon corps. J'en profitais jusqu'à ce que ses lèvres se détache des miennes. Il ne savait pas quoi rajouter de plus à part qu'il m'aimait et que ça lui avait manqué que je lui pique la moitié de la couverture. Il riait et je me mit à rire aussi à ses paroles. Puis sans détacher son regard du mien il me dit qu'il était désolé. Je pouvais aisément voir qu'il ne mentait pas et je n'allais pas mettre en doute sa parole.
« Je t'ai pardonné mon cœur »
Je ris légèrement quand je le vis détourner le regard mine de rien pour passer à un autre sujet en demandant ce que j'avais fait pendant tout ce temps et comment allait Mathis. Il caressait doucement ma main et je n'avais aucune envie de la retirer, c'était agréable.
« Et bien Indiana m'a fait sortir un peu histoire qu'on fasse les folles en dansant mais sinon je me suis surtout concentré sur le boulot et puis avec Mathis on est aussi aller voir Mason. »
Je posais ma deuxième main sur la tienne.
« Mais c'est toi que j'aime, juste toi. » Je souris. « Et puis pour répondre à ta deuxième question: Tu lui manque tu sais »
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Spoiler:
T'inquiètes y'a aucun soucis moi aussi je suis lente en ce moment ;)
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Sujet: Re: Remise à zéro Sam 5 Jan - 3:04
Philippe & Joyce
C
’est fou comment Philippe pouvait se sentir tranquille. C’était comme si son âme était de nouveau en paix. Il pouvait enfin parler à sa femme comme avant, la tension qui régnait dans le couple s’était dissipée. Bon débarras pensait le diplomate. Il dormirait surement comme un bébé. Le diner au restaurant lui rappelait qu’ils n’avaient pas fait de sortie de ce temps, pris tous les deux par le travail ainsi que les histoires qui s’étaient accumulées, ils ne s’étaient pas accordés une seule seconde un moment de répit. C’était donc le moment d’y remédier. Philippe était très amoureux de sa femme, il n’hésiterait pas à l’impressionner, faire durer la flamme était sa mission première. La routine était un passage obligatoire pour les couples, à un moment donné, il était sur et certain, que deux personnes ne vivraient rien d’exceptionnel mais elles pouvaient faire changer les choses en trouvant des idées, c’était ce que comptait notre homme. Bon, là, il ne s’agissait pas vraiment d’une routine, au contraire, un évènement les avait marqués, la pause qu’ils avaient imposée à leur couple. Leur avait permis de réfléchir à leurs actes ainsi que de se rapprocher ce soir. Le français ne voulait pas que son épouse s’ennuis et aille voir ailleurs, c’était cela le problème. Ils s’étaient dit qu’ils ne recommenceraient mais qui pouvait confirmer cela. Après tout, les gens pouvaient céder facilement à la tentation. Et si Joyce trouvait un homme plus jeune que lui, de son âge et plus beau ? Donc c’était par précaution que Philippe avait décidé de mettre du peps dans son couple. Il désirait le préserver. Joyce accepta une énième fois l’excuse de son époux. Maintenant, les gestes avaient pris plus d’importance que les mots. Il n’avait pas hésité à caresser le visage et la main de sa femme. Et puis pour passer à autre chose, il avait demandé ce qu’elle avait fait durant leur pause ainsi que des nouvelles de son fils. Apparemment, Indianna avait fait sortir sa femme. Cette femme était pleine de vie, il comprenait que Joyce sorte avec elle le soir. Elle avait été prise aussi par le boulot. Fallait avouer que lui aussi il avait été très pris, en plus, il préparait son concours pour être ambassadeur. Il avait des chances de le réussir mais il ne voulait pas crier victoire trop vite, car il connaissait quelques concurrents. La compétition sera tendue. Philippe croit tout de même en lui, ça ne lui fera pas perdre ses moyens. Pour finir, elle lui parla de Mason, Mathis et elle étaient allés voir le père biologique de son fils. Tout naturellement, son corps se tendit, Joyce le ressentit car elle posa sa seconde main comme pour rassurer son mari. D’ailleurs elle ajouta qu’elle n’aimait que lui. Encore heureux se dit-il ! Sinon, leur mariage n’avait aucun sens. D’après elle, Philippe manquait à Mathis. Un sourire s’afficha sur le visage du diplomate. Il était heureux de l’apprendre ; ça lui aurait brisé le cœur si le petit garçon n’avait pas éprouvé ce manque. « Moi aussi il me manque énormément ! Entendre ses pas lorsqu’il court dans la maison, ça me manque aussi. Vous m’avez tellement manqué !! » s’écria-t-il en embrassant la main de Joyce. Il avait un besoin fou de passer du temps avec sa famille. Sa vie de père lui manquait. Il avait eu un vide durant ces derniers mois. C’était très douloureux pour lui. « Que dirais-tu qu’on parte tous les deux un week-end en amoureux ? Qu’on se retrouve dans un endroit tranquille en amoureux ! » C’était donc ça son idée pour perdurer la flamme de son amour pour son épouse. Il fit une grimace, il anticipa sur ce qu’il allait dire. « Même si l’idée ne me réjouit pas, on laisse Mathis chez Mason, et on part tous les deux. Après le week-end d’après, on part cette fois-ci tous les trois ! Qu’est-ce que tu en penses ? Je sais qu’en ce moment question boulot on est tous les deux pris, mais moi je peux repousser ce que j’ai à faire. Je tiens à ce week-end en amoureux. J’ai juste besoin de toi à mes côtés… » fini-t-il en murmurant. Il ne savait pas ce qu’elle penserait de son idée. Philippe espérait qu’elle s’en réjouisse. Si, oui, il s’occuperait tout, du voyage, des excursions, de tout !
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Sujet: Re: Remise à zéro Dim 13 Jan - 3:47
Philippe & Joyce
J
e crois qu’on pouvait clairement dire que cette soirée avec lui tombait à pic. Ca faisait seulement quelques mois mais le temps m’avait paru tellement plus long, pourtant ça n’était pas comme si je n’avais pas été occupée parce que croyez-moi je l’avais bien été. C’est bien simple depuis que j’avais rencontré Philippe je n’étais jamais restée aussi longtemps sans le voir, on avait toujours trouvé un moyen de ce voir même avant d’être ensemble, je le voyais il me semble bien au moins une fois par semaine, et oui c’est ça quand le courant passe et qu’on s’entend bien. Alors oui ça me faisait vraiment bizarre et il me manquait. Le plus dur était probablement quand j’allais me coucher. Personne à côté de moi, personne à qui piquer la couette mais surtout personne à qui faire des câlins et qui vous prend dans ses bras comme si c’était la première nuit jusqu’à tend que vous vous endormiez. Il y avait certains soir où j’étais tellement crevée que je m’endormais comme une loque mais ça allait faire un moi que j’avais de plus en plus de mal à dormir, pleine de regrets et de culpabilité. Alors quand j’avais compris que le ptit jeu venait de lui je n’avais juste pas hésité une seconde avant de m’y lancer tête baissée.
Le revoir me fit un bien fou et puis on avait reparlé de ce qui avait causé notre séparation momentané pour mettre les choses au clair. Un poids en moins sur les épaules, c’était agréable et puis passé une soirée comme ça en amoureux à s’éclater c’était un emploi du temps parfait, ça me convenait très bien et j’en avais besoin. J’avais besoin qu’on tourne la page tous les deux, c’était la mauvaise partie du roman et je voulais qu’elle se termine tout comme lui d’ailleurs. Je lui souris tendrement quand il caressa ma joue ainsi que la main. Ce fut lui qui reprit la parole en me demandant ce que j’avais fait pendant tout ce temps et comment allait Mathis. C’était vraiment un père idéal, tous ceux qui sont en famille reconstituée ne se préoccupent forcément autant du fils de leur conjoint hors Philippe l’avait tout de suite considéré comme son fils. En même temps il était présent le jour de sa naissance alors même si ce n’était pas réellement le sien c’était tout comme. Indianna m’avait fait sortir un peu, cette fille était une vraie folle mais je l’adorais et puis moi aussi je pouvais être une sacrées folle quand je le voulais. Et pour répondre à sa deuxième question je lui dit qu’il manquait à Mathis. Juste avant, quand j’avais précisé qu’en dehors de mon boulot dans lequel je bossais dur en ce moment, j’avais été voir Mason avec Mathis je le sentis se tendre un peu et je posais ma deuxième main sur la sienne en lui disant qu’il était le seul que j’aimais. C’est bien vrai que dans le cas contraire on ne serait plus marié. Avec ce qu’il s’était passé si on ne s’aimait pas on aurait divorcé sur le champ ça parait évident. Mais voilà, on s’aimait et même si on avait été en colère il était inenvisageable de divorcer.
Philippe fit un grand sourire à ma réponse à Propos de Mathis et précisa que lui aussi lui avait beaucoup manqué, lui ainsi qu’entendre ses pas raisonner dans la maison quand il courrait, bref on lui avait manqué tous les deux. Il embrassa ma main tandis que j’avais envie de l’embrasser tout court.
« Tu vas les entendre à nouveau ses pas et dans très peu de temps si tu le veux bien »
S’il ne le voulait pas de toute façon c’est que je n’avais rien compris alors. En tout cas j’étais réellement impatiente de le revoir à la maison, ça faisait vide sans lui. J’écoutais les propositions de Philippe en lui caressant la main du pouce. C’est vrai qu’avec le travail ce n’était pas simple de se libérer mais c’était un week-end, enfin deux week-end, les deux derniers jours de la semaine je travaillais plutôt chez moi à étudier les dossiers, à prendre des notes etc etc… Donc m’absenter poserait moins problème que si ça avait été en pleine semaine.
« J’adore l’idée ! Un week-end en amoureux plus un nous trois ça sera juste super ! »
Je savais bien que ça ne le réjouissait pas qu’on dépose Mathis chez Mason qui se ferait un plaisir de l’accueillir. J’aurais aimé qu’il s’entende mieux mais je ne pouvais pas lui en vouloir après tout j’étais une des raisons de leur non-entente donc je ne pouvais pas lui reprocher. « J’ai juste besoin de toi à mes côté » C’était trop beau ce qu’il me disait là. Et c’était aussi mon cas comme je l’avais expliqué tout à l’heure.
« J’ai bien l’intention de rester à tes côtés maintenant »
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Sujet: Re: Remise à zéro Dim 27 Jan - 16:13
Philippe & Joyce
P
hilippe était aux anges car il avait enfin retrouvé sa femme. Depuis le temps qu’il avait imaginé leur retrouvaille ! Il ne s’était pas attendu à ce qu’elles soient réussies. Son idée des devinettes avaient été excellentes. Et puis, maintenant, ils étaient passés à autre choses. Ils s’étaient pardonnés et en avaient profité pour rattraper le temps perdu. Joyce lui avait dit qu’elle était un peu sortie avec Indianna, son amie mais aussi que Mathis et elle étaient allés voir Mason, le père du garçon. Le français avait essayé de se maîtriser or, sa femme senti ses muscles se contracter. Elle le connaissait bien et savait pertinemment que c’était un sujet sensible. Pourtant, Philippe ne pouvait rien dire car le kiné était le père de son fils. Elle avait été sincère avec lui. Cependant, ça n’avait pas été réciproque. Philippe n’avait pas mentionné la drogue qu’il avait prise pendant qu’il séjournait à l’hôtel, les joins qu’il avait fumés. Il préférait garder tout ça pour lui et il avait bien raison car son épouse était avocate. Il ne voulait pas que la réputation de cette dernière se dégrade par sa faute. Pendant ces quelques mois seul, il avait été tenté par ses substances illicites. Afin de chasser ses sombres pensées, il demanda pour Mathis, s’il allait bien. Cette question était tout de même sincère, le petit garçon l’avait énormément manqué et le revoir ne lui ferait que du plaisir. L’entendre jouer dans la maison, courir dans le couloir, parler avec sa peluche. Tout ce que faisait Mathis lui manquait. Dès sa naissance, le diplomate avait pris soin de l’enfant de Joyce, il l’avait considéré comme son propre fils.
Joyce était prête à accueillir de nouveau son époux. Encore heureux parce que sinon, Philippe l’aurait surement mal pris. La soirée aurait viré au drame. Il lui proposa par la suite deux week-ends spéciaux, un où ils seraient tous les deux, pour se ressourcer en amoureux et le second week-end pour partir en famille, tous les trois. Il espérait qu’elle serait libre pour les deux car il y tenait. Aller de l’avant était sa priorité. Et puis, il avait du temps à rattraper. Entre Mathis où il allait lui poser des question sur ce qu’il avait fait, jouer avec lui, lui raconter des histoire et d’un autre côté s’occuper de sa femme comme il le faisait si bien, tout ceci lui prendrait bien plus qu’une journée. Joyce était partante pour cette idée, elle semblait réjouie. A présent, il faudrait que Philippe réfléchisse à l’endroit où ils se rendraient tous les deux. Ils savaient déjà pour celui où il passerait avec Mathis, il était de son devoir de l’emmener dans un parc d’attraction. Pour Joyce et lui, il avait pensé à un week-end dans un SPA. Philippe tenait vraiment à être seul avec sa femme, il n’hésiterait donc pas à y mettre du sien.
Ils mangèrent ensuite en amoureux, rattrapant le temps perdu. Ils furent servis comme des rois. Philippe en profita pour faire rire sa femme, lui racontait ce qu’il lui était arrivé au bureau avec un de ses collègues. Il lui annonça aussi par la suite, le concours qu’il préparait pour devenir ambassadeur. Le diplomate était à nouveau avec Joyce, il pouvait donc se mettre de lui dire qu’il avait fait pendant son absence même si, toute la vérité n’avait pas été dite. Il préférait garder ses affaires un peu secrètes. C’était la première fois qu’il devait mentir à sa femme ; cela le mettait mal à l’aise, mais il n’avait pas d’autre choix que de lui cacher ce qu’il avait fait. « Ca te dirait de monter dans la chambre ? » demanda-t-il à Joyce. Ils avaient fini de manger, maintenant, il voulait aller dans sa suite. Philippe interpela le serveur qui s’était occupé d’eux et il lui demanda l’addition. Quelques minutes plus tard, il paya et attendit sa femme. En la regardant, un sourire s’afficha sur son visage, sa femme était tout ce qu’il avait, elle représentait sa vie.
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Sujet: Re: Remise à zéro Sam 2 Fév - 4:32
Philippe & Joyce
E
videmment j’étais loin de me douter qu’il me cachait une telle chose car je pense que je l’aurais très mal pris. J’aimais beaucoup trop mon mari pour le voir se pourrir avec cette saloperie mais pour l’instant ma soirée était on ne peut plus parfaite et je ne doutais pas un instant qu’elle le resterait jusqu’à la fin. Je lui avais parlé un peu de ce que j’avais fait pendant cette pause bien trop longue. Il n’y eu aucun problème quand je mentionnai le nom d’Indiana en revanche quand celui de Mason arriva dans la conversation je vis bien qu’il s’était quelque peu braquer ce pour quoi je lui caressais la main. Mais Mason était lui aussi le père de Mathis et je ne pouvais pas totalement l’ignorer même si je savais que Philippe ne le portait pas vraiment dans son cœur, ça m’embêtait d’ailleurs. J’aurais tellement voulut qu’ils s’entendent… Mais bon le destin en avait décidé autrement, je dis ça mais je ne crois même pas au destin, j’aurais plus tendance à croire au hasard même si il y a hasard et hasard, étant avocate je ne vais pas non plus croire tout ce qu’on peut me débiner. Enfin je me fis moi-même une promesse, celle de ne plus mentionner mon ex de la soirée, je n’avais pas envie qu’il soit tendus alors que le seul but était de se détendre ce qui fonctionnait plutôt bien jusqu’à maintenant.
Il demanda des nouvelles de notre petit bonhomme, il débordait toujours d’énergie mais son papa lui manquait et il se demandait où il pouvait bien être. J’étais peut-être une femme forte au tribunal mais devant mon petit blondinet à bouille d’ange j’avais été incapable de lui dire que son père et moi nous étions disputé. Je n’avais pas envie de lui faire de la peine et puis c’était aussi sûrement qu’au fond j’espérais que ça s’arrange au plus vite. J’avais aimé sa citation du mariage disant que c’était pour le meilleur mais aussi pour le pire, qu’on venait de traverser. Philippe savait trouver les bons mots, c’était une de ses qualités mais il en avait tellement d’autre si vous saviez. J’avais envie de le revoir à la maison, j’en étais impatiente et puis Mathis allait lui sauter dans les bras tel une bombe dont on viendrait d’allumer la mèche. Ces quelques mois d’absence de mon mari dans la maison ne m’avait fait aucun réel bien et le revoir me permettait enfin d’être à nouveau heureuse. C’est toujours à ces moments que tu te rends compte à quel point tu aimes une personne. Me passer de lui avait été une épreuve dont j’avais attendus avec impatience la fin. J’avais attendu que ça soit lui qui reprenne contact voulant lui laisser le temps de digérer mais si je m’étais écouter j’aurais, aisément, trouvé où il logeait et j’aurais débarqué chez lui. Mais le risque dans ce genre de situation c’est de se retrouver devant quelqu’un qui vous en veux encore énormément, qui n’a pas eu assez de temps. Je suis une femme rancunière mais à court terme, je n’aime pas rester fâchée avec quelqu’un trop longtemps.
Philippe m’avait proposé deux week-end, un en amoureux juste nous deux et un autre en famille avec Mathis. Cette idée me ravis ! Si ça ne tenait qu’à moi je partirais le lendemain même mais je voulais le laisser gérer, peut-être avait-il déjà tout prévus. En tout cas ça serait une bonne surprise. Le repas ce passa super bien, il me fit rire presque sans répit, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas ri comme ça et le je me lâchais, je pouvais enfin laisser tous les problèmes de côté et me concentré sur cette soirée et mon mari que j’aimais tend. Il m’apprit qu’il préparait un concours pour devenir ambassadeur, j’étais vraiment contente pour lui et je l’encourageais, je savais qu’il en était capable. A la fin du repas il me demanda si ça me tentais de monter dans sa chambre, quelle question. « Je te suis où tu veux » je souris, il paya le repas et je rejoins ses bras. J’étais en talon mais il était encore plus grand que moi ce pour quoi je me mis sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser. J’étais comme une enfant toute excitée qui allait pour la première fois dans la chambre d’un garçon. C’était la renaissance de notre couple et ça me rendait plus qu’enthousiaste. « Numéro combien ? » je lui pris la main pour l’entrainer dans les escaliers. Regardez bien, je crois que j’ai des étoiles dans les yeux.
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Sujet: Re: Remise à zéro Jeu 14 Fév - 4:19
Philippe & Joyce
A
vrai dire, Philippe voulait écourter le dîner pour emmener Joyce dans sa chambre. Il n’avait plus franchement envie de parler mais préférait partager un moment intime avec elle. Les hommes, ils ne changeront jamais ! Certes, le couple avait rattrapé le temps perdu à bavarder, or à présent, ce n’était plus suffisant. Après avoir payé le repas, le diplomate eut droit à un baiser de son épouse. Un autre sourire s’exprima sur son joli minois. Sourire, sourire, sourire, ce mot revenais sans cesse depuis que les mariés s’étaient retrouvés. Sur leurs deux visages, on pouvait voir la joie rayonner, s’imprégner de leur corps. C’était comme à leurs premiers rendez-vous. Il vivait d’amour et d’eau fraîche, c’était un nouveau départ qui s’offrait à eux. Cela faisait un moment que Philippe ne s’était pas senti aussi bien dans sa peau. Ce soir, il n’avait pas eu besoin de se détendre avec substances illicites, il n’en aurait surement plus besoin. Quand il repensait à cette période, il ne voyait qu’une période sombre, un trou noir, l’obscurité totale. C’était à ce moment là qu’il s’était rendu compte de l’importance qu’avec Joyce et Mathis, sa vie de famille avait toujours été une partie de sa vie. Joyce en profita pour lui demander le numéro de la chambre. Elle commençait à le tirer vers les escaliers. Heureusement qu’il n’était pas tout en haut parce que sinon, il serait fatigué à la fin de l’effort physique. Il n’avait pas l’âge de sa femme. « Numéro 340 ! »Cependant, il fit l’homme galant et fort, il l’attrapa en rigolant et commença à monter les escaliers. Le diplomate pouvait lire la joie débordante dans les yeux de sa femme. Il était réjouit à l’idée de savoir que la femme qu’il aimait plus que tout au monde, était heureuse. Cela montrait que ce qui s’était passé était enfin derrière le couple. Il fallait à présent regarder à l’avant. Il finit par arriver à l’étage où se trouvait sa chambre. Il la déposa, essouflé. « Oulala…je ne suis plus jeune moi ! » s’écria-t-il en rigolant. Il essaya de reprendre son souffle avant de la guider vers sa chambre.
Joyce prit la carte magnétique qui permettait d’ouvrir la porte et courant vers la chambre. « Rhooo !! Viens par ici ! » il courut derrière elle afin de la rattraper. On aurait dit deux enfants qui jouaient au chat et à la souris. Le sourire aux lèvres, Philippe attrapa les hanches de son épouse. Pendant qu’elle ouvrait la porte, il la couvrait de baisers amoureux et coquins. A cette soirée, Philippe voulait partager son amour pour elle. Le langage n’était pas uniquement le moyen de communiquer, au contraire, il en existait plusieurs, comme les caresses. D’ailleurs, il était assez câlin avec sa femme. Il exprimait souvent son amour, son envie, par le toucher. Philippe était assez tactile. Que se soit au travail ou chez lui. Au travail, cela lui permettait de mettre en confiance ses collègues. On entend par là, qu’il va mettre une main sur l’épaule de quelqu’un, rien d’ambiguë et de déplacer. Il ne se permettrait nullement d’agir de la sorte. « Que dirais-tu de faire la grasse matinée avec moi ? J’espère que tu ne dois pas travailler tôt !? », ce soir et demain jusqu’à dix heures, il voulait Joyce pour lui tout seul. « Au pire si tu pars, je vais te kidnapper ! » dit-il le rire à la bouche, sa main caressant tendrement le visage de son épouse. Philippe était décidé à rattraper le temps perdu durant ces derniers mois, il ne comptait pas la lâcher de si tôt. De toute façon, il avait toujours su être attentionné avec elle, lui montrer combien il l’aimait, il savait le faire. Dès le début de leur relation, le français avait toujours fait en sorte de faire les choses bien afin qu’elle ne puisse pas s’éloigner. Il s’agissait après tout de la femme de sa vie. Il en avait été persuadé. Il l’était toujours. Si ça en tenait qu’à lui, Philippe n’aurait pas décollé ses lèvres de celles de Joyce. Il aimait sentir cette sensation, ce toucher soyeux qu’il avait droit dès qu’il était à ses côtés et pour rien au monde, ô pour rien au monde, il voudrait que cette habitude change. Il ne pourrait même pas l’imaginer. Pendant qu’il l’embrassait, il desserrait sa cravate avant de s’attaquer à la robe de Joyce. En un coup d’éclair, elle serait sans tissu. Ils reculèrent doucement vers le lit et Philippe la déposa avec délicatesse. Philippe n’avait plus qu’une seule envie, ne faire plus qu’un avec sa femme…
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Sujet: Re: Remise à zéro
Remise à zéro
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