« Real friendship or love is not manufactured or achieved by an act of will or intention. Friendship is always an act of recognition... in the moment of friendship, two souls suddenly recognize each other. It could be a meeting on the street, or at a party or a lecture, or just a simple, banal introduction, then suddenly there is the flash of recognition and the embers of kinship grow. There is an awakening between you, a sense of ancient knowing. »
Dans un moment de claire lucidité, la belle Sarah décida d’aller marcher un peu sur le bord de la plage de Santa Monica. Réfléchir prendre du temps pour penser et faire un point: c’était de cela dont elle avait tant besoin. Elle se rendit donc en voiture jusqu’au lieu de pure tranquillité. Tout apaisait son esprit: le bruit des vagues claquantes, le vent qui paraissait tel une belle mélodie, les oiseaux faisant leur danse autours de l’eau envahissante etc … Ce n’était que du bonheur que de se rendre la bas. La femme en était ravie. Elle avait là une bonne idée. Une fois garée, la jeune femme se mit à marcher sur le bord de la mer, pieds nus. Le monde n’était pas abondant. C’était le moment parfait pour faire un petit bilan. La brunette avait une vie catastrophique … Elle avait tenté de tout rattraper en s’exilant loin, à New York plus exactement et en obtenant un diplôme d’infirmière mais rien de toutes ces choses positives n’avaient arrangeaient son cas. La belle était devenue une accro à la drogue alors qu’avant elle n’y touchait pas. Elle s’était transformée en femme suicidaire et dépressive. Pourquoi un tel revirement ? Elle osait même faire des scénarios catastrophe à un homme qu’elle aimait et dont elle ne savait se défaire. Entre, je vais me tuer si tu rappliques pas, je ne peux vivre sans toi etc .. Elle en devenait pathétique. Où était la Sarah d’avant ? La jolie ne se reconnaissait plus et ne se respectait plus. Elle ne se comprenait et elle ne voyait pas d’issue positive. Elle était tombée dans un sale engrenage … La dépression n’était pas nouvelle chez la femme. Depuis toute jeune, elle y était sujette. Ses parents se déchiraient devant ses yeux. Son papa avait fini par quitter le foyer quand Sarah avait 8 ans. Jamais elle n‘aura pu le connaître réellement, ce qu‘elle regrettait de temps en temps. Et ce qui la rendit malheureuse. Un manque … Pas de frères, ni sœurs pour la soutenir et l’aider à endurer ce lot de violence, d’insultes, et de départs. La brunette avait comprit que la haine était omniprésente partout dans le monde et que la vie n’était pas rose. Le sentiment d’abandon dictait sa vie d’enfant, de jeune femme et d’adulte, celui aussi de honte et de désespoir. Sa mère l’avait humilié dans sa jeunesse, même battue. Et jamais, Sarah ne reçu de bons conseils. La bienveillance, sa génitrice ne connaissait pas. C’était une femme très méchante avec sa fille qui en avait souffert. Elle partait avec un vrai handicap dans la vie. La solitude était sa pire ennemie … Ce qui mit un tournant à sa vie : ce fut cette histoire : Elle rencontra un bel homme et elle vécut une si belle histoire. Elle ne l’avait pas calculé du tout. La passion l‘avait emporté: nouveaux sentiments. Elle ne savait pas que ça prendrait une telle proportion. Elle le tenait et l’a laissé partir : Jason Callaway. Un homme qui marqua sa vie à jamais. Elle était partie car elle ne supportait pas de voir toutes des filles, des briseuses de couples, lui roder autours. Ce quotidien était trop dur à endurer. Les nerfs de la belle étaient mis à rude épreuve chaque jours; ce n‘était plus une vie. Il était pbarman mais ça n‘aidait en rien du coup. Il la pourrissait et la rongeait. Elle n’était pas si forte pour supporter de voir mon mec se faire draguer par toutes ses poules. Elle avait cette impression qu’il n’y mettait aucunes barrières Peut-être que la confiance n’était pas au rendez-vous. Mais il en jouait trop. Maintenant, elle regrettait d‘avoir dit stop. Plus tard, elle le lui avait dit mais il était justement trop tard … Jamais elle ne le cautionna car j’ai comprit ce qu‘elle perdait: l’amour de sa vie. Alors la brunette a tenté de le regagner mais rien n’a marché … Elle avait été loin mais ça restait dans son tempérament sulfureux, du à la vie que sa mère lui avait offert. Même un départ de trois ans, n’y fit rien … Une vie de débauchée et un cœur meurtrit. La marche n'aidait pas la belle à y voir encore plus clair. Elle avait des larmes qui lui venaient aux joies qu'elle tenta de repousser net. Où était la sortie de se train de malheur ? Un homme était non loin, semblant faire de même. La belle avançait sans regardait où elle allait : juste tout droit, sans but précis. Elle ne fit pas exprès mais elle entra en contact avec l'inconnu. Les pensées ne l'avait pas rendu prudente.
- Pardon Monsieur, je ne vous avez pas vu. Vous allez bien ? Son regard semblait partit dans de lointaine contrée, comme ci lui aussi avait des choses à penser, des choses importantes et pas tant plaisantes ... Sarah s'inquiétait.
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Sujet: Re: Two souls [Philippe] Jeu 20 Déc - 2:32
Philippe A. Chevalier
Sarah L. Blackwood
L’océan. Il tapissait plus de soixante-dix pour cent la planète et ce fut dans ce vaste milieu qu’avait décidé Philippe de s’y perdre. Le diplomate marchait le long de Venice Beach, la plage la plus connue de Los Angeles. Lui et Joyce s’était réconcilié et pourtant, il n’arrivait pas à aller de l’avant. Cette histoire avec Mason, le père biologique de Mathis, sa vengeance réalisée avec Lucia, le mettait dans un état profond. Il ne savait pas comment oublier comme son épouse le faisait. Elle lui avait pardonné et elle s’était excusée. Un couple ne doit-il pas affronter et sauter les barrières qui se mettent sur le chemin ? Philippe avait du mal à franchir cette barrière qui leur avait tant causé de souci. C’était plus facile à dire qu’à faire. Les mains dans les poches, notre homme marchait à une lenteur peu habituelle de sa part, comme s’il voulait faire durer le moment et apprécier cette balade seul. Bien sur, elle aurait été meilleure si Joyce l’avait accompagné mais il avait préféré y aller tout seul afin de réfléchir à propos de son couple et de son avenir.
Noël approchait à grands pas. Dans quelques jours, autour d’un sapin, Chevalier serait en train de regarder Mathis ouvrir ses cadeaux. Une fêtes qu’aimait particulièrement cet homme. Se retrouver en famille était quelque chose d’important pour lui. Depuis qu’il avait perdu sa petite sœur, morte d’un cancer, Noël n’était plus une de ces fêtes qui laissaient des étoiles plein les yeux ; au contraire, la tristesse, le manque et la nostalgie refaisait surface, comme chaque année pour Philippe. C’était dur. Très dur. Et surement ça le resterait. Il semblait être quelqu’un sure de lui, fier mais au fond, il était une personne sensible, un être humain conçu d’un cœur de guimauve. Quant aux autres de sa famille, il ne les avait pas vus car ces derniers n’approuvaient pas spécialement son union avec Joyce. Ils pensaient que son épouse l’aimait que pour l’argent, sa famille riche. Pourtant, il n’y avait pas de quoi puisqu’elle-même s’en sortait dans la vie. Elle était avocate.
Le soleil commençait à se coucher, les gens rentraient chez eux, d’autres arrivaient pour se promener la nuit ou bien se rendre dans des restaurants. Il jeta un coup d’œil à sa montre, il était six heures de l’après midi, le soleil disait au revoir aux habitants de LA et promettait de revenir le lendemain. Pendant qu’il marchait le long de la plage, Philippe admirait les graffitis que les jeunes habitants de cette ville avait tagué. Contrairement aux adultes qui trouvaient que c’était des voyous qui n’avaient rien d’autre à faire de leur vie, qui salissaient la ville, lui, il trouvait que c’était très joli. D’ailleurs, il approuvait complètement la phrase qu’un acteur français avait prononcé : l’art est la preuve de notre passage sur Terre ! . Il ne savait pas la phrase exacte mais c’était dans ce sens là. Le film, c’était Intouchable. Philippe regardait dès qu’il pouvait des films de son pays, il était français et pour les films comiques, les français étaient les meilleurs.
Tandis qu’il continuait sa route, Philippe n’eut aucune réaction rapide. Il venait d’être heurté par quelqu’un. Ce fut lorsqu’il entendit cette personne parler qu’il réalisa ce qui venait de se produire. Il se retourna pour voir l’inconnue. Oui, il savait seulement que c’était une femme grâce à son timbre de voix. La deuxième chose qu’elle sut demander ce fut de savoir s’il allait bien. Apparemment, il faisait une tête assez triste. Fallait avouer qu’elle l’avait brutalement fait sortie de ses pensées les plus profondes. De son sourire le plus charmant et vrai, du moins il essaya, il lui répondit. « Ce n’est rien… » Il la regarda plus attentivement. Il ne la toisa pas non, mais il l’observa discrètement. Tout comme lui, elle avait l’air, comment dire, paumé. Elle semblait perdue ici, comme si elle n’appartenait pas à ce monde. « Ca peut aller, par contre vous, vous n’avez pas l’air d’être dans votre assiette. Je crois qu’on a tous les deux passé un mauvais jour ! » dit-il en souriant. Il ne voulait pas exposer sa vie auprès d’une inconnue même si elle ne semblait pas être une femme folle qui le jugerait ou chercherait à lui faire peur d’une quelconque façon.
B-NET
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Sujet: Re: Two souls [Philippe] Dim 30 Déc - 2:15
Sarah & Philippe
« Real friendship or love is not manufactured or achieved by an act of will or intention. Friendship is always an act of recognition... in the moment of friendship, two souls suddenly recognize each other. It could be a meeting on the street, or at a party or a lecture, or just a simple, banal introduction, then suddenly there is the flash of recognition and the embers of kinship grow. There is an awakening between you, a sense of ancient knowing. »
Sarah s’en voulait follement d’avoir heurté cette personne qu’elle ne connaissait pas. Partout où elle allait, elle semait la pagaille. Le pauvre, il avait l’air lui aussi très pensif et la brunette, elle, s’était permise de le couper sans le vouloir. Elle espérait qu’il ne se soit pas fait mal. Ce n’était pas mérité. Le sympathique n’avait pas l’air en colère, loin de là. C’était déjà un bon point. Il n’avait pas l’air très blessé, non plus. L‘infirmière de carrière décompressa et un « Ouf » se fit entendre . Contre toutes attentes, il arborait un mine bien charmante. Cet inconnu avait ce genre classe qui se faisait bien rare. En fait, Sarah ne côtoyait pas de bonnes personnes et elle n’était plus si habituée à des personnes avec de la tenue et de la dignité. Elle adorerait tant retrouver tout cela. Son monde qu’elle avait quitté, blessée par une rupture. Elle ne savait pas comment elle sortirait la tête de l’eau car là, elle y était bien trop enfuie … Un jour, elle serait peut-être rejoindre toute cette population de gens bien et « heureux » qui baignait le monde. Pourquoi pas ?
- Merci, enfin je voulais dire ouf. J’ai eu si peur de vous avoir fait mal. Je marchais quand même plutôt vite alors vous auriez pu avoir quelque chose à cause de moi. Sarah remarquait qu’elle parlait trop. Quand elle était stressée, ça lui arrivait souvent. La crainte l’avait vire envahie. Elle regarda l’horizon en entendant la suite des paroles de ce charmant inconnu. Elle se sentait mal. La femme remarquait que son humeur se lisait sur son visage. Ce n’était pas bon signe mais en même temps elle en était arrivé à un point que tout son corps racontait son histoire. Il n’était pas étonnant qu’on remarque cela. Puis, elle marchait pensive ici tout comme cet homme dont elle en connaissait l’identité. Pourquoi lui aurait-il l’air pensif et pas dans son assiette et elle si ? Il avait de la logique.
- Du tout oui … La jolie ne tenta pas le mensonge dont elle usait si souvent. Pas devant un tel être, il n’était pas question de lui manquer d’un certain respect. Vous pouvez m’en parlez si vous le désirez. Je sais on ne se connaît pas mais bon après tout on a l’air comme vous dites d’avoir passé une journée plutôt difficile alors autant partager. L’air de la plage aide, vous ne trouvez pas ?
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Sujet: Re: Two souls [Philippe] Mer 13 Fév - 18:59
Philippe A. Chevalier
Sarah L. Blackwood
Dans les périodes difficiles, les gens cherchaient toujours un moyen facile pour échapper à leur problème. C’était ce qu’avait Philippe. Il n’aurait jamais pensé pouvoir toucher le fond, prendre des produits illégaux. Sa femme était avocate, une personne qui emprisonnait ceux qui osaient enfreindre la loi. Cela le mettait dans un état de stress parce qu’il n’aimait pas décevoir les gens. Le diplomate n’essayait même pas d’imaginer la réaction de Joyce, si elle l’apprenait, il risquerait de prendre cher. Alors inconsciemment, peut être pour se remettre els idées en place, le français avait décidé de se balader le long de la plage, en début de soirée. Il voulait assister au coucher de soleil. Inutile de se rappeler ce qui l’intriguait, se vider l’esprit était probablement la seule raison de sa vue ici. Marcher lentement sur le sable, regarder droit devant lui pour justement ne pas regarder derrière son épaule, était une bonne thérapie pour réfléchir correctement. A chaque fois qu’il était dans état de stress, de panique, il agissait ainsi. D’ailleurs, en étant sur la lune, Philippe ne s’était même pas rendu compte qu’il venait de heurter quelqu’un. Ce ne fut lorsque l’inconnu, à la voix féminine lui parla, qu’il comprit ce qu’il venait de se passer. Et tout comme lui, cette femme semblait être perdue dans ses pensées. « Oh non, ne vous en faîtes pas, je ne suis pas fait en sucre ! » s’écria-t-il. Il n’avait pas eu mal mais il avait été en quelque sorte réveillé. Réveillé par cette collision un peu surprenante. Ils se connaissaient à peine et pourtant, cette femme lui demandait de raconter ce qui le tracassait. En temps normal, il l’aurait regardé de travers et lui dit de quoi elle pouvait se mêler. Mais aujourd’hui, Philippe n’avait plus d’autre choix que de parler à quelqu’un. Et puis, parler à un inconnu, c’était avantageux. Elle ne pourrait pas appeler la police parce qu’il prenait de l’herbe ou quoi que se soit de nocif pour l’humain. Il serait difficile pour elle de l’emprisonner. Et puis avec le filon, il aurait réussi à se libérer, sa profession peut être lui aurait permis de s’en sortir.
« Je m’appelle Philippe, et vous ? » demanda le français en tendant sa main afin de serrer la sienne. Il ne dirait surement pas son nom de famille avant de bien la connaître. Et si, c’était une femme qui était en mission pour surveiller le diplomate. Son métier faisait surement que des ennemis voudraient le tuer. Il s’imaginait en ce moment des scénarios un peu fous. Tout cela, c’était à cause des innombrables films policiers, suspense, thriller qu’il y avaient au cinéma. « Oh vous savez ! Histoire de couple ! J’ai eu quelques soucis, bon maintenant c’est réglé, mais je n’ai pas été très sage pendant que ma femme et moi faisions une pause. J’ai pris des produits illicites on va dire… » dit-il en la regardant. Ils marchaient à présent sur le sable tous les deux, dans le même sens. Philippe n’aurait jamais pensé qu’il finirait sa promenade en compagnie de quelqu’un. Surtout pas une inconnue. « Fume des joins, ce n’est pas moi ça et pourtant je l’ai fait…et vous, quel est votre souci ? « finit-il par demander. Il trouvait qu’il en avait assez dit pour l’instant. C’était à elle de parler, c’était donnant-donnant. Un marchand de glace était à proximité d’eux. Il eut soudain une envie de crème glacée. « Vous voulez une glace ? C’est moi qui offre ! » il lui sourit. Il se rapprocha de la petite roulotte et prit commande pour lui et celle qui était avec lui. Il paya le glacier et partit à nouveau vers le sable, vers l’océan qui s’offrait à lui. « Vous savez, j’adore me promener sur la plage, c’est relaxant, il n’y a rien de tel pour se revigorer l’esprit. Dès que j’avais un problème, mon père m’emmenait à la plage, il avait fait agit ainsi depuis la première fois où j’avais été tracassé. Et depuis, je le fait à chaque fois. Que se soit à Montpellier, ma ville natale, où à Los Angeles, l’eau est froide, pourtant, il y a un soleil de dingue lorsque l’été apparaît. Je dis qu’il faut vivre dans la Caraïbes ! » il parlait naturellement depuis un certain moment, il ne s’était pas non plus rendu compte qu’il parlait tout seul. Inconsciemment, il se confiait à la femme qui se tenait à côté de lui. « Arrêtons de parler de moi, et vous, racontez moi quelque chose sur vous ! Lui aussi il voulait en apprendre un peu plus sur elle. Après tout, ils étaient en train de faire leur thérapie.
B-NET
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Sujet: Re: Two souls [Philippe] Dim 17 Fév - 20:00
Sarah & Philippe
« Real friendship or love is not manufactured or achieved by an act of will or intention. Friendship is always an act of recognition... in the moment of friendship, two souls suddenly recognize each other. It could be a meeting on the street, or at a party or a lecture, or just a simple, banal introduction, then suddenly there is the flash of recognition and the embers of kinship grow. There is an awakening between you, a sense of ancient knowing. »
L’homme se trouvant face à Sarah n’était pas méchant. Il n’avait pas mal réagit au fait que l’inconnue l’avait quasi bousculé. La belle fut rassurée du fait qu’il n’avait pas mal et qu’il arrivait encore à sourire. La jolie était une stressée de nature. Des petites choses comme cela l’enfonçait très rapidement vers le bas. Elle n’avait plus confiance en elle et se sentait nulle. Sarah avait un réel soucis avec elle même. L'infirmière était très négative. sa relation avec Jason l'avait dévastée plutôt que de la rendre heureuse. Avec lui, elle était bien mais elle n'avait pas l'esprit tranquille et sans lui elle n'était plus rien. Un grand n'importe quoi ! Aurait-elle du se satisfaire d'une relation non basée sur la confiance ? Certainement que non car ils se seraient détruit mutuellement. Toujours était-il que la brunette n'avait plus d'équilibre. Elle flanchait vers l'autodestruction; se droguant, se scarifiant, s'alcoolisant etc ... Elle menait une vie merdique. La femme ne se rattrapait pas. Non, elle plongeait de plus en plus. Où serait la limite ?
- Ok, Sarah se rassura. Il allait bien. J’y ai pas été de main morte. Les deux âmes semblaient paumées et chacune pourrait parler. C’était le bon plan pour se sentir libéré. La brunette préférait écouter le bel homme qui avait l’air d’en avoir gros sur le cœur. Il était touchant à entendre. Enchantée Philippe, je suis Sarah. La femme répondit tout simplement à sa question. Bon moyen de faire connaissance. Les prénoms seraient utiles. Ça sonne très… pas Américain. Ils se serrèrent la main poliment.Ah je vois … je suis désolé. C’set sur qu’une pause ça veut dire que c’est pas rien … A vous aussi ? Elle n’accepte pas? Blakwood avouait prendre elle aussi des substances. Jamais elle n’aurait crut qu’un tel homme face cela. Comme quoi l’habit ne faisait pas le moine.
- Ça ne se commande pas … comment ça se fait que vous vous y étés mis ?… euh moi… je suis juste une cause perdue Philippe. Les deux se confiaient sans problèmes apparent. Leur vie ne valait pas mieux. Oh merci, je veux bien. La belle était enjouée tout bêtement à cette perceptive.Merci. Elle le remerciait de ce geste bien sympathique. Il choisit les glaces et paya bien gentiment. C'était cool de se promener dans cette chaleur, dans ce beau paysage, avec un glace à la main. Ça tombait bien.
- Comme je vous comprends. Elle acquiesça et fut attendrie par cette histoire de jeunesse. Il a bien fait. Ça change tout cet air apaisant. Vous étés Français ? C’est marrant ça. Qu’est-ce qui vous a amené ici ? Elle rit. L’eau d’ici est bonne je trouve. Après je n’ai pas testé les Caraïbes mon cher. Vous y avait été quand ? Chanceux ! Sarah se plaisait à discuter. Elle se sentait moins torturée, plus zen. Parler devenait simple.
- Je suis infirmière en pause disons. Ma vie est un vrai chantier …
Parler à une inconnue de ses problèmes personnels, au bord de la plage, Philippe n’aurait jamais pensé que ça lui serait arrivé ! Plutôt réservé, il n’aimait pas parler de ses sentiments, il avait l’impression de se mettre à nu. Bien entendu, cela ne le gênait pas lorsqu’il s’agissait de sa femme, Joyce. Il lui confiait tout. Enfin presque tout. Depuis la pause dans leur couple, le français s’était mis à la drogue, pas la blanche que les gens sniffaient, non il prenait seulement de « l’herbe », ce qui restait illégal aux yeux de la loi. Pue importe, il s’était senti moins seul en quelque sorte, mais surtout il était malheureux. Le diplomate avait pensé que son couple était peut être brisé. Philippe n’hésita pas à se présenter. Quant à son interlocutrice, elle s’appelait Sarah. « Enchanté de même Sarah. » il parla ensuite de son penchant pour cette substance qui l’avait aidé à surmonter ce moment difficile. Apparemment, Sarah avait le même problème que lui. Ils étaient peut être amenés à se rencontrer pour partager ce secret, qui sait ?! « Oh non, elle ne sait pas que je prends une telle chose, vous voulez ma mort ?! » dit-il en la regardant. Si par malheur, Joyce apprenait ce qu’il avait pris, il serait sans doute dans le plus gros pétrin de sa vie. Il aurait probablement peur plus vite avec elle qu’avec les représentants de la loi. Quoi que, sa femme représentait la loi puisqu’elle était avocate. Sarah semblait porter un intérêt pour la vie de Philippe car elle posa à nouveau des questions plus intimes. Contrairement à ce qu’il pensait, cela ne lui était guère difficile de se confier. Il profita pour lui répondre, l’air nostalgique… « Oui je suis français, de Montpellier. J’ai suivi ma femme…longue histoire…je ne suis pas plus mal ici mais j’aurais préféré venir à LA pour une autre raison… il fit une pause tout en regardant intensément la femme qui se tenait à ses côtés. Puis il reprit de plus belle. « Oui, grâce à mon métier, j’ai eu l’occasion de découvrir d’autres horizons. Les eaux sont chaudes, les paysages sont magnifiques…ça date un peu quand même. Au début de ma carrière de diplomate en tout cas. »
Ils continuèrent à longer la plage avec leur glace à la main. Philippe était assez content de sa balade, il avait rencontré Sarah, il se sentait tout d’un coup moins seul. Il fallait qu’il partage avec quelqu’un ce qui le tracassait. Voir un psy, serait preuve de faiblesse alors il préférait se confier à une « inconnue » comme ça, il était sur de ne pas la revoir. Mais peut être qui sait, ils auraient l’occasion de se revoir. Philippe aimait bien la compagnie de Sarah. Le français était apaisé, calme. « Infirmière ?! S’occuper des gens, je n’aurai pas pu parce que je ne suis pas patient…je vous respect. Vous exercez depuis combien de temps ? lorsqu’elle lui dit que sa vie à elle était aussi un bazar sans fin, il se sentit tout à coup compris. Elle traversait apparemment la même phase que lui. « Dites moi tout ! Je pense que vous et moi, nous avons tout notre temps, non ?! » puis se rendant compte de ses formulations, Philippe se reprit et posa une question à son interlocutrice. « Et si on se tutoyait ? Ca vous dit ? »
B-NET
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Sujet: Re: Two souls [Philippe] Jeu 18 Avr - 20:43
Sarah & Philippe
« Real friendship or love is not manufactured or achieved by an act of will or intention. Friendship is always an act of recognition... in the moment of friendship, two souls suddenly recognize each other. It could be a meeting on the street, or at a party or a lecture, or just a simple, banal introduction, then suddenly there is the flash of recognition and the embers of kinship grow. There is an awakening between you, a sense of ancient knowing. »
Les deux adultes avaient commencer à faire connaissance. Il était agréable de discuter avec l'homme ici présent. Ils savaient se nommer mutuellement maintenant. La conversation avançait bien et Sarah était à l'aise avec Philippe. Ça lui faisait un bien fou de mettre des mots sur ce qu'elle vivait, même si c'était difficile. La droguée ne pouvait pas dire "Je suis pas bien !" quasi "folle" parfois. Elle mesurait le fait que sa situation était grave. La jolie n'avait plus de vie. Elle s'enfermait dans son malheur en pourrissant sa vie. En tout cas, elle était aussi contente de pouvoir écouter autrui et de peut-être l'aider. Elle n'était pas seule en galère. La jeune femme n'espérait pas que d'autres aille mal mais il était vrai qu'elle se sentait moins seule contre le monde.
- D'accord, je comprends ... elle ne serait pas d'accord ? C'est dur quand les proches ne comprennent pas.... On perd vite tout !
Sarah et cet inconnu avaient le même soucis. Ils pouvaient comprendre leur galère dans la vie de tous les jours. Ils avaient cette même addiction qui était certes plaisante mais aussi dévastatrice. La brunette avait, avec ça, put oublier ses soucis et pallier à ce manque, cette souffrance d'avoir perdu l'être aimé ...
- C'est rare de voir des Français. Je suis ravie. Montpellier c'est où exactement ? Je vois, votre raison n'étais pas fortement plaisante ? Blackwood écoutait ces mots avec attention. C'est génial ça. Dis donc vous en avez un beau métier. C'est dans quel lieu où vous vous êtes dit "C'est ici que je me sens le mieux!" ?
Sarah était bien ici. Cet instant était d'un calme. L respect était mutuel. Les mots échangés étaient sans jugements. L'écoute était au rendez-vous. Que faire de mieux ? La belle se sentait "soutenue" avec cette discussions. Philippe apparaissait comme un être avenant. Il était là, prêt à entendre la vérité. Même lui disait la sienne de réalité, qui était au final aussi dure que celle de Sarah.
- Merci. J'adore vraiment ce travail mais au final je le met entre parenthèse en ce moment. Il y a peu j'ai été diplômée. Je suis partie me reconstruire. Il me fallait changer de ville pour me concentrer là dessus. C'est long encore une fois ...L'inconnu qui était aux côtés de Sarah lui assura qu'il avait le temps de l'écouter. La brune sourit, le bonheur d'être dans ce climat : cool, calme et très confiant. Merci, oui c'est vrai qu'on n'est pas pressé et tant mieux. Pour le tutoiement allons y je suis pour ! Après tout, on se confiera certainement deux trois trucs alors le vouvoiement au placard. La femme allait s'ouvrir un peu. Vous voulez vraiment tout entendre ? Vous allez peut-être me penser horrible après ... Euh ... TU. Un sourire complice se dessina.
« Non, elle ne serait pas d’accord puisqu’elle est avocate ! Vous imaginez sa réaction si elle apprenait que je prenais des drogues ? Moi j’ose même pas…j’en ai froid dans le dos ! » dit Philippe. Des frissons avaient parcouru au même moment le long de son échine. Joyce était avocate, une représentante de la loi, Philippe la mettait dans une posture difficile, il en était conscient. « Je ne veux pas prendre le risque de tout lui avouer…je ne suis pas encore prêt à faire face à ma femme pour cette situation délicate. » pendant que le diplomate parlait de ses problèmes conjugaux, il parla de son identité, sa nationalité française afin que Sarah le connaisse un peu mieux sans doute. Comme maintenant il lui disait tous ses problèmes alors il en profitait pour faire connaissance, ils deviendraient surement des amis. Ou pas. S’ils décidaient de garder contact. Il verrait plus tard à quoi cette rencontre amènerait. « C’est au sud de la France. J’ai pas mal de paysage grâce à mon métier, je suis très chanceux, je dois l’avouer, voyager, c’est important pour moi, vous voyez, je ne me vois pas rester sur un seul endroit…aucun même si j’ai quelques préférences. Après, cela ne veut pas dire que je veux y vivre. J’ai ce besoin de bouger, vous comprenez, ça fait partie de moi, voyager… » il revint sur la raison de son déménagement. « C’est assez compliqué….c’est ma femme qui voulait venir ici. Elle voulait que son fils connaisse son père biologique. » Mason était le père de Mathis et c’était à cause de lui que son épouse avait décidé de vivre à LA. Philippe n’avait pas eu le courage de s’y opposer mais au fond, il n’avait pas eu envie. Pourquoi Mason ne pouvait pas venir rendre visite à son fils ? M’enfin, le diplomate pensait que son fils avait le droit de connaître son vrai père, de passer du temps avec lui pour ne pas avoir une enfance déséquilibrée. Certaines enfants avaient ce besoin de connaître l’autre parent qui n’était pas présent dans leur vie afin d’être complet.
« Je veux tout entendre Sarah, dis moi tout ! » il s’était confié à elle, comme un livre ouvert. Enfin presque car elle ne le connaissait pas entièrement. Les deux adultes avaient le temps qu’il fallait afin de se raconter toute leur misère, tout leur malheur. Ce n’était pas pour rien que Philippe avait décidé de continuer sa balade avec elle. Ils se taperaient la discussion. « Je suis à ton écoute Sarah ! » le diplomate l’encouragea. Il comprenait que parfois, s’était difficile de se confier, surtout devant un étranger. Cela lui faisait encore tout drôle de tutoyer la femme avec qui, il parlait. Il finirait sans doute par s’y habituer.
B-NET
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Sujet: Re: Two souls [Philippe] Mar 23 Avr - 21:33
Sarah & Philippe
« Real friendship or love is not manufactured or achieved by an act of will or intention. Friendship is always an act of recognition... in the moment of friendship, two souls suddenly recognize each other. It could be a meeting on the street, or at a party or a lecture, or just a simple, banal introduction, then suddenly there is the flash of recognition and the embers of kinship grow. There is an awakening between you, a sense of ancient knowing. »
- Ah oui c'est encore plus délicat maintenant ... Avocate, elle sera moins tolérante. Je vois bien le genre de réaction qu'elle pourra avoir. C'est pas joli. Elle parlera systématiquement de la loi, de ce que ça encoure etc ... Et finalement, le rejet viendra directement. Un avocat ne veut certainement pas ce mêler à ça. La belle acquiesça comprenant tout à fait ce qui se tramait dans la tête de son interlocuteur. Son histoire était prenante. jamais Blackwood n'aurait cru rencontrer ce genre de personnalité en ce jour. Je vous comprends tout à fait. Prenez le temps qu'il vous faudra ou même ne le dites pas. C'est votre choix. Et puis ça doit être vraiment difficile. L'homme continua à expliquer à Sarah ses origines et ce qui gravitait autours. La brunette en était fortement ravie car connaître cet homme lui paraissait intéressant. Il était sympa et cette rencontre aussi. Alors elle s'amusait à demander des détails, poser des questions. Elle se montrait là à 100%. Ce moment lui faisait tant de bien. Elle se sentait même plus "humaine" et moins malade disons.D'accord au Sud. Je n'ai jamais été en France ça doit être magnifique. Je pense ce pays raffiné mais bon c'est des à priori. Je ne peux pas juger. Chanceux ! Je vois vous aimez voir d'autres horizons, bouger etc. Vous n’êtes pas un casanier qui ne bouge pas de son petit chez soi. Vous avez raison encore une fois. Il faut profiter. Des préférences ? Lesquelles si ce n'est pas indiscret ? La brune fit un oui de la tête entendant bien que Philippe était un grand voyageur plutôt qu'un gars qui reste dans sa ville. C'était son credo. Sarah comprenait que la femme de cet ancien inconnu maintenant était auparavant en couple et qu'elle avait refait sa fille. Elle avait un fils et ce dernier vivait avec cette avocate et Philippe. Elle avait apparemment voulu renouer contact avec le vrai père de l'enfant ce qui arrivait parfois. La droguée n'allait pas juger.Je comprends là où vous voulez en venir. Ça arrive j'espère que vous ne vous sentez pas en reste ... Vous êtes courageux.Se raconter: Sarah avait du mal ... Par où commencer ?Hum Sarah, dans la trentaine, infirmière. Elle rit.Non en fait je suis tombée dans un enfer mais je l'ai peut-être cherché. Je ne me comprends plus. Je suis tombée amoureuse de l'être parfait je l'ai laissé et quand je suis revenue il n'a plus voulu de moi et à partir de là ce fut le dégringolade... Pitoyable, non ? Tu ne trouves pas ? Merci beaucoup. Elle était touchée d'avoir cette oreille tendue.
« Vous avez compris l’enjeux de cet aveu ! Je ne veux pas la décevoir plus que ce que je lui ai déjà fait subir. Je l’aime et je ne voudrais pas que cet écart de conduite ne conduise à la perte de mon couple ! » Philippe semblait être un homme angoissé dès qu’il s’agissait de Joyce. Il avait toujours ce but de ne pas la décevoir, de ne pas faire les choses de travers car il l’aimait. La perdre, cela l’anéantirait. Ce n’était qu’avec elle qu’il voulait finir le reste de ses jours. Bon il était assez pessimiste de temps à autre. Le fait de vouloir toujours bien agir, le conduisait justement à faire des erreurs. Personne n’était parfait et il devait s’y faire. « Je suis bien d’accord avec toi, c’est un choix difficile que je prends. Je m’en veux de mettre embarqué dans ça. Je n’aurais jamais dû prendre de la drogue. Des fois, je me dis que je suis un homme faible, tu vois ?! Que j’ai cédé aux drogues parce que j’étais malheureux. C’est assez décevant de ma part ! »
Philippe avait énormément voyagé grâce à son métier, il avait eu la possibilité de découvrir d’autres paysages, d’autres terres que la sienne. Il s’était enrichi de différente culture, en passant de l’Afrique à l’Asie. Le diplomate ne regrettait rien ! « J’ai particulièrement aimé mon séjour à Cuba, Brésil, Japon et la Scandinavie. C’était très intéressant. J’aimerais que mon fils voit autant de paysage que moi, qu’il s’intéresse aux autres cultures ! C’est mon rêve en tout cas. » Même si Mathis n’étais pas so fils biologique, il le considérait tout comme parce qu’il l’avait vu dès son plus jeune âge, il l’avait élevé. Il l’aimait et serait prêt à sacrifier sa vie s’il le fallait. Philippe ne savait pas ce qu’il ferait sans lui. Ne plus entendre la voix du garçon, l’attristerait profondément. « C’est difficile parfois, c’est vrai mais je fais avec parce que je n’ai pas d’autre choix ! Joyce voulait absolument que Mathis connaisse son père. Je ne pouvais pas m’opposer, je n’étais pas en droit de m’interposer ! »
Ce fut au tour de Sarah de raconter ses malheurs. Elle commença en lançant une vanne qui fit rire Philippe. « Non, je ne trouve pas ça pitoyable. Par contre, tu n’aurais pas dû le laisser. Le pauvre ! » dit-il avec un léger rire. Mais là, ce n’était pas avec cet inconnu avec qui Philippe discutait mais avec Sarah. Elle devait culpabiliser ! « Au moins, tu as essayé de te faire pardonner ! C’est déjà une bonne chose. Il ne veut toujours pas aller de l’avant avec toi ? » Philippe n’imaginais pas la réaction de l’homme dont était amoureuse Sarah. « Il a trouvé quelqu’un d’autre ? » Si Joyce aurait réussi à oublier Philippe, le diplomate en serait malade car il est dingue, amoureux de sa femme. Il aurait sans doute craqué comme la jeune femme qui était en train de marcher avec lui sur la plage.
B-NET
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Sujet: Re: Two souls [Philippe] Ven 26 Avr - 22:07
Sarah & Philippe
« Real friendship or love is not manufactured or achieved by an act of will or intention. Friendship is always an act of recognition... in the moment of friendship, two souls suddenly recognize each other. It could be a meeting on the street, or at a party or a lecture, or just a simple, banal introduction, then suddenly there is the flash of recognition and the embers of kinship grow. There is an awakening between you, a sense of ancient knowing. »
La brunette acquiesça. Bien sur, qu'elle comprenait. La situation était si délicate, peu facile à gérer. D'ailleurs elle ne savait pas comment il tiendrait avec ce genre d'histoire. Le bel homme était assez fort quand même face à ça. Il restait plutôt calme. C'était comme si on avait un nœud face à nous et qu'on ne savait la démêler. Image qui voulait bien dire que Philippe aurait du mal à avancer avec tout. Stagner restait difficile.
- Oh que oui ... Ça ferait pire que mieux mais bon en attendant vous ne devait pas être à l'aise avec tout cela. Vous etes un homme bon vous savez ne vous jetez pas la pierre pour des méfaits. C'est justement aussi parce que vous l'aimez que vous n'en parlez pas et ça c'est noble. L'amour s'est magnifique. Il faut le conserver mais dans votre cas il faut veiller à ce qu'elle ne sache rien sinon je n'sais pas ce que ça entraînera exactement mais il faudra défendre vos idées. Dire que c'était pour elle et votre couple que vous ne vouliez pas qu'elle commence à ne plus vouloir vous fréquenter à cause de ce problème quid ans le fond n'aura rien détruit car quand elle l'apprendra si un jour ça arrive elle constatera que cette chose ne vous a pas changé forcément. Bon courage mais j'en suis sure que vous vous en sortirait. C'est handicapant quand même quand on vit avec ça je pense.
Le français était avenant avec cette femme. Il savait ce qui n'était pas à faire et il tentait justement d'agir au mieux. Il mesurait chaque chose avant de faire des bêtises. Il était très conscient de tout ce qu'il entreprenait. Un homme réfléchit en somme.
- Tu ne peux t'en vouloir aussi. Cette merde t'appelle et ne te lâche plus ... Le malheur t'y a poussé mais ce n'est pas faible. On a tous besoin d'une chose pour soigner notre mal. Nous on a trouvé la notre. Ok c'est pas bien mais voilà ... C'est ainsi et on ne peut rien y faire. Regretter on peut certes mais ça ne changera rien tu ne crois pas ? Oui je vois mais ne pense pas ça car c'est pas faible. C'est un truc qui arrive. Tu ne savais pas que tu te ficherais dans une telle addiction ? T'as commencé comment exactement ?
La visage de la belle se changea en mine étonnée. C'était impressionnant le carnet de voyage de Philippe n'était pas petit et il avait apprécié des pays que Sarah ne connaissait qu'en cours d'histoire. C'était quand même incroyable. Elle en resta bouche bée , très impressionnée.
- Ça sera tout ? Non je ris, d'ailleurs son rire retentit. Ce sont de beaux pays j'imagine. Vous savez me dire pourquoi chacun vous a plu ? Oh. Je trouve ça touchant quand même ! Il s’intéresse à quoi lui ? Ça serait extra que vous sachiez partager cette passion avec lui. La jolie fit un "oui" de la tête comprenant que le choix de partir pour retrouver le vraie papa de Mathis n'était pas forcément facile, ni le sien de plus. C'est vraiment courageux. Votre femme parle encore à cet homme alors ?Sarah s'était un peu raconter et Philippe la détendait avec ces paroles. Merci, c'est sur j'aurai pas du je me sens bête. Super comme décadence depuis. Ça ne me ressemble pas mais je suis tombée dans un cercle très moche à voir si tu savais ... Il se fiche de moi mais au fond je pense qu'il reste un petit quelque chose. Je veux en être sure. Je n'abandonne pas ... Oui justement Ashleigh, un prénom du genre. Mais ils sont en mauvais termes.La brune avait tout de même osé agresser Ash en pleine rue car elle voulait qu'elle se barre de la vie de Jason. Quelle initiative ... Je deviens un monstre je te jure ... Une durite qui pète ...