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 Even the angels would not want you ♦ Maximilian

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MessageSujet: Even the angels would not want you ♦ Maximilian   Even the angels would not want you ♦ Maximilian EmptyJeu 7 Mar - 12:05

Even the angels would not want you
Maximilian && Indianna
Assise à dans un café, Indianna comptait allègrement sa paye du mois. Elle n'aurait certainement pas dû étaler ainsi sa généreuse donation, certes. Elle n'aurait pas dû non plus jeter un regard mauvais à la fille assise devant elle avec une tasse de café fumante en main. Elle aurait simplement dut attendre de rentrer chez elle, en tailleur sur son lit, pour divulguer son salaire du mois. Mais Indie avait envie de le faire, là, maintenant. C'était au beau milieu de l'après-midi, les seuls personnes présentes étaient des chauffeurs buvant un verre avant de reprendre la route ou des familles dînant sur le pouce avant de rentrer des vacances. Indianna aimait bien ce café, typique de l'Amérique primaire avec son comptoir long comme son bras, ses tabourets vintage et ses décoration criardes. Chaque banquettes semblaient avoir connu son lot de tâches et de misère et même la patronne semblait faire partie des murs. Le café était situé à plusieurs bornes de LA, le seul d'ailleurs avant d'entrer dans la ville des anges. Oui enfin c'était l'écriteau à l'entrée qui le précisé, hein. Dans cet endroit, Indianna retrouvait un peu de son passé, une vie bien révolue où elle se nourrissait en pillant les âmes charitables venues dépenser leurs frics dans la grande ville. Ce café était le vestige d'une ancienne misère américaine, le seul avant de se prendre une flopée de clichés et de paillettes dans la gueule. Indianna venait de récupérer son enveloppe, caché comme à son habitude derrière le bâtiment, soigneusement emballé dans du papier kraft. Tous les sept du mois, elle allait récolter son argent et l'entamait en se payant un café au lait et une grosse assiette de frites. C'était sa petite coutume, la seule en vérité, étant donné qu'elle n'aimait pas avoir des habitudes. La patronne la voyait débarquer et lui préparait d'avance sa commande avant de retourner à ses fourneaux. Indianna était payé en cash, son employeur anonyme n'était pas vraiment un adepte des virements ou des chèques. Mais cela lui suffisait amplement, étant donné qu'elle ne comptait pas se créer un plan d'épargne retraite.

Une fois son café terminé, elle se mit à compter sa paye, toujours heureuse de voir la couleur violette des billets défiler sur la table. Elle ne vit pas venir une jeune femme, l'air dégringolé, le visage tiré de fatigue et les yeux aussi rouge que le fond d'une poêle. « Donne moi ton fric. », demanda la jeune défoncée en coulant ses yeux éclatés sur Indianna. Celle-ci la fixa quelques secondes, avant de faire un portrait rapide de sa personne : elle devait avoir 20-22 ans, au vu de ses vêtements, elle n'avait pas prit de douche depuis plusieurs jours et elle devait être sans le sous. Ses yeux indiquaient clairement que c'était une junkie. Indianna l'ignora donc, ne voulant pas perdre de temps avec une toxico venue la taxer. Bien qu'elle se retrouvait un peu en elle, elle ne se rappelait pas avoir été si lamentable, même quand elle crevait la dalle. « Grouille toi bordel ! », répéta la toxico, en frappant la table cette fois-ci. Indianna soupira avant de ranger l'argent dans son enveloppe et elle se leva, fixant la gamine droit dans les yeux. Celle-ci sembla reculer puis se jeta littéralement sur son sac. Indianna n'eut pas le temps de réfléchir davantage et la repoussa brutalement sur le comptoir où sa tête heurta le marbre avec un bruit sourd. Sonné, elle se releva quand même et chercha à la morde. Cette gosse ne savait pas à qui elle avait affaire. Indianna la chopa aux poignets et la fit tournoyer avant de la plaquer au sol. Le silence se fit dans le café. Sans bruit, Indie récupéra ses biens, paya sa note et sortit sans un mot. Une fois dehors, elle comprit trop tard que la gamine était accompagnée et que son copain junkie n'avait pas apprécié qu'elle se fasse éclater. Il lui sauta dessus et elle perdit connaissance.

Quand elle se réveilla, elle se trouvait dans une cellule. Au vu des graffitis sur les murs, elle y avait déjà fait un séjour quelques années plus tôt. Un long soupir accompagna son mal de crâne. Une heure plus tard, elle fut conduite, menottée, jusqu'au bureau d'un lieutenant qui la questionna sur ce qui c'était passé au café. Elle raconta alors la strict vérité : elle avait été agressée et c'était simplement défendue. Mais son enquêteur avait sous les yeux son dossier, ce qui n'allait pas vraiment joué en sa faveur. « Vous avez un CV plutôt intéressant Melle.Reagan. », commenta le lieutenant avec un sourire amusé. Indie garda le silence, consciente qu'elle n'arriverait à rien en le charmant, pas lui en tout cas . « Vous avez un réel problème avec la violence. La fille que nous avons retrouvé était bien mal en point », continua t'il sur le même ton laconique. « La drogue peut faire des ravages lieutenant, vous êtes bien placé pour le savoir », lâcha-t-elle. En effet, elle le reconnaissait après coup. Ce type là avait longtemps était "ami" avec Keith, son ancien employeur. Au regard du lieutenant, elle sut que la partie était gagné. Finalement, elle avait encore réussi son coup. Elle fut alors libéré et reconduite à l'accueil où elle devait signer la paperasse. C'est alors qu'une voix tout près d'elle la fit sursauter. « C'est tout bon Mr.Petrovicth, signez ici. ». Elle coula un regard sur le côté et sentit ses jambes flageoler brutalement. Maximilian Petrovicth était en ville.


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MessageSujet: Re: Even the angels would not want you ♦ Maximilian   Even the angels would not want you ♦ Maximilian EmptyMer 27 Mar - 23:31

Cela n'était pas toujours évident, surtout au premier abord, mais sous son apparence stricte et froide, Maximilian était un professeur dévoué et à l'écoute de ses étudiants. Il n'en avait pas toujours été ainsi, loin de là. Quand il avait commencé à enseigner la musique après son entrée aux USA, seuls le besoin d'argent et son amour de la musique lui avait permis de supporter ses élèves qui n'étaient pas beaucoup plus jeune que lui et qu'il jalousait pour leurs vies faciles, leurs soucis sans importance et leurs existence privilégiées. Ce n'était pas l'époque la plus heureuse de sa vie et il était alors en colère contre le monde entier. Complètement replié sur lui même, il se sentait extrêmement seul, même si la présence de Scott l'aidait beaucoup, et incompris, parce que personne ne savait ce qu'il avait vécu et ce qu'il avait fait. Ils n'avaient pas vu leurs mères mourir de la pire façon qui soit devant leurs yeux, ils n'avaient pas subit d'initiation ayant plus l'air de séances de torture quotidienne, ils n'avaient pas eu à s'en prendre à des innocents pour la compte d'une personne et ils n'avaient pas vu leurs corps vendu au plus offrant par leur propre oncle. En s'enfuyant de Russie, Maximilian s'était rappelé que le monde ne se limitait pas à la vie du clan, aux exécutions et aux règles mais il n'était pas vraiment prêt pour ce monde-ci, ce qui l'avait conduit à le détester. Mais maintenant, des années plus tard, Maximilian avait grandit et murit et il en était venu non seulement à adorer son travail mais aussi ses élèves. En particulier depuis qu'il était devenu professeur à l'université. Au début, ce n'était qu'une façon d'avoir un emploi stable, ce qui n'était pas toujours garantit quand on était traducteur. Bien sur, il aurait pu vivre de l'argent qui dormait sur divers comptes partout dans le monde mais il ne savait pas lesquels était surveillé par la Bratva et il ne voulait courir aucun risques inutiles. Il avait donc choisit de mettre les connaissances qu'il avait acquises grâce au clan, pour une fois, et avait commencer à enseigner. Ce qui était rapidement devenu une passion qu'il n'avait jamais soupçonné. Au fur et à mesure, il avait commencé à se prendre d'affection pour ses étudiants, ne se contentant plus seulement de faire cours mais acceptant aussi d'être une sorte de psy, une oreille compatissante qui les écoutait. Faisant partie des plus jeunes membres de l'administration, les étudiants étaient plus à l'aise avec lui ainsi Maximilian faisait il en sorte de leur faire avoir que sa porte était toujours ouverte et, pour ceux qui en avaient vraiment besoin, leur communiquait même son numéro de portable personnel.

Et c'était exactement pour cette raison qu'il était actuellement dans sa vieille DS, roulant en direction du commissariat. Quelques minutes auparavant, il avait reçu un appel de la part du commissariat qui apparemment détenait un de ses étudiants. Celui-ci avait donné le numéro de son professeur, peu désireux de voir débarquer ses parents même s'il était majeur. On ne lui avait pas donné de détails mais ça ne devait pas être très grave, du moins il le supposait. En tout cas, il n'avait pas hésité un seul instant et avait prit immédiatement le volant, au secours de son élève. Et ce malgré sa méfiance naturelle vis-à-vis de la police. Il faisait toujours de son mieux pour se tenir le plus loin possible des autorités, surtout après sa clandestinité et son mariage blanc sans parler de son passé. Bien sur, il aurait pu faire comme d'autres et demander l'asile politique et la nationalité américaine en échange d'informations et pourquoi pas, d'actions. Mais Maximilian était tout sauf stupide et il savait que la quasi totalité des traitres qui se tournaient vers le gouvernement finissaient par être retrouvé et tué, que ce soit à cause d'une maladresse, d'une taupe ou simplement d'un manque de discrétion. Et le jeune homme n'avait absolument pas envie de finir comme ça, merci bien.

Il arriva au commissariat à peu près une heure plus tard, la circulation étant assez fluide à cette heure tardive, même dans une ville comme Los Angeles. Arrivé sur place, Maxiilian se présenta au comptoir où on lui demanda d'attendre, ce qui ne le surprenait pas vraiment. Les rares fois où il avait mis les pieds dans un commissariat, l'attente avait toujours duré longtemps parfois plusieurs heures. Heureusement, Maximilian était d'un naturel patient et prévoyant aussi passa t-il les cinquante prochaines minutes en train de lire Ainsi parlait Zarathoustra en allemand. Quand il put enfin voir son étudiant, le reste se passa plutôt rapidement avec une paperasse monstre à remplir. Il était en train de finaliser tout ça au comptoir, avant que l'étudiant, Steven, ne soit libérer quand il entendit un autre officier prononcer un nom qu'il n'avait pas entendu depuis des années. Mlle Reagan. Puis une voix familière lui répondit. Sans attendre, il tourna la tête, sans entendre l'officier qui lui tendait des papiers, et hausse un sourcil. C'était bien elle, l'ex petite amie de son défunt frère, celle qu'il avait menacé des pires choses sans battre d'un cil. Une des personnes qu'il exécrait le plus au monde, encore aujourd'hui. Etait-il surpris de la retrouver là ? Pas le moins du monde. Cette femme était un poison et elle le resterait tout sa vie. Néanmoins, il était poli aussi la salua t-il d'un signe de tête.

-Mlle Reagan, quelle bonne surprise … je ne m'attendais pas à te rejoindre un jour. Même si le lieu ne me surprend guère …

Le regard que la jeune femme lui lançait voulait tout dire, elle était encore terrorisée par lui et s'il avait été moins entraîné, il aurait surement laisser échapper un sourire. C'était une bonne chose qu'elle soit dans cet état parce que si elle croyait qu'il avait oublié ce qu'il avait dit, ou même que c'était du bluff … Elle se trompait.
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MessageSujet: Re: Even the angels would not want you ♦ Maximilian   Even the angels would not want you ♦ Maximilian EmptyDim 21 Avr - 11:35

Even the angels would not want you
Maximilian && Indianna
Décidément, la journée avait vraiment mal commencée. Indianna se sentait souvent persécuté par une sorte de démon invisible, une sorte de destin huilé faite pour faire de sa vie un vrai parcours du combattant. Certains diront qu'elle l'avait bien cherché, qu'elle s'inflige cette sorte de poursuite de mal chance. Les indiens appellent ça le mauvais karma, pas de doute qu'Indie serait un cas très intéressant pour eux. Ce qui était sûr, c'est qu'elle accumulait toujours les obstacles d'une façon déconcertante. Elle ne faisait plus le compte des situations étranges, bizarres et dangereuses dans lesquelles elle c'était retrouvé sans rien avoir vu venir. Dernièrement, elle s'était retrouvé captive d'un bunker aquatique avec Jason. Tous deux avaient passés un sale quart d'heure, notamment l'irlandais qui voulait constamment lui venir en aide. Indianna avait cette fâcheuse habitude collée à la peau, les ennuis la suivaient comme la peste et le pire, c'est qu'elle aimait ça. Au moins, sa vie avait un sens, elle n'avait jamais le temps de s'ennuyer. Tout était question d'urgence, de risques à prendre, de décisions à sens unique. Son mode de vie était atypique, tout comme sa façon d'être et cela lui plaisait. Son temps lui était compté, alors elle n'avait pas envie de le gaspiller en se rangeant comme n'importe quelle femme en âge de se marier, d'avoir un boulot emmerdant, un golden et une tripotée de gosse. Non, ce n'était absolument pas sa vision de la vie et c'était très bien ainsi.

En se levant ce matin, elle n'aurait jamais pensé se retrouver ici. Même si le commissariat lui était aussi familier que les pubs du coin, elle avait pensé que cette journée serait différente. Cette foutue junkie lui avait gâché cette belle journée. Mais le pire n'était pas d'être questionné par un pervers pourri jusqu'à l'os, ni même de patienter dans une cellule crasseuse, non. Le pire, c'était ce qui se tenait tout près d'elle. Un homme. Jusque là, rien d'anormal, le commisariat était blindé de testostérone, de vielles odeurs de bouc et de transpiration masculine. Mais cet homme là n'était pas comme eux. Déjà, il ne portait pas l'uniforme, mais un veston plutôt chic et une paire de mocassin. Ses cheveux gominés brillaient sous le néon du bureau d'accueil et son eau de toilette venait titiller les narines de notre jeune anglaise. Il détonnait affreusement dans ce milieu hostile, mais il semblait tout à fait à l'aise ce qui indiqua à Indie qu'il n'était pas là comme inculpé. Merde. « Mlle Reagan, quelle bonne surprise ... je ne m'attendais pas à te rejoindre un jour. Même si le lieu ne me surprend guère ...», lui dit-il une fois s'être rendu compte de sa présence. Son air bon enfant l'agaça immédiatement. Elle le trouvait si sûr de lui, si propre et affichait ce foutu visage de bon samaritain. Melle.Reagan ? Indie nota la différence. A l'époque, il l'avait affublé de toute sorte de nom, mais jamais il ne lui avait parlé avec un ton si chaleureux, du moins plus chaleureux qu'autrefois. Indie n'était pas dupe pour autant, cet enfoiré faisait bonne figure devant les flics, voilà tout. Elle seule savait ce qui se cachait derrière ce visage aimable et elle était navré de ne pouvoir le faire enfermer dans le même cellule où elle avait passée la matinée. « Trop aimable, Mr.Petrovitch. », siffla-t-elle avec pure vénéance. Devant eux, la secrétaire leur coula un regard interrogateur. Lui parler révélait de la vraie torture pour Indianna. Le voir faisait remonter tout un tas de souvenirs profondément ensevelis. Une minute, elle se demanda s'il n'était pas là pour elle et elle recula, manquant de renverser un flic bien chargé. Maximilian l'avait menacé et il l'avait probablement traqué. C'était idiot à dire, mais elle n'avait jamais été aussi heureuse de se retrouver au poste. Ici, il ne pourrait rien tenter. Indianna n'avait jamais eu peur de personne, hormis Maximilian. C'était peut-être la seule personne capable de la mettre en déroute, elle qui avait toujours rendu coup pour coup. « Bon, on vas pas s'attardez en amabilités, on sait très bien tous les deux que ce n'est pas ton fort. Alors pendant que tu vas détruire une autre vie, moi je vais gentiment poursuivre la mienne. », dit-elle d'une voix assurée malgré les battements répétés de son coeur. Autour d'eux, personne ne semblait percevoir la tension qui émanait du professeur et de la métisse. Sans rien ajouter, Indianna lui passa devant et chercha à rejoindre la sortie. Une fois à l'air libre, elle sentit une présence dans son dos et n'eut pas besoin de se retourner pour deviner qui était l'individu.


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