Le connard, l’enfoiré de sa mère la p***. Dix huit ans à rôtir dans un f*cking orphelinat. Ok peut être pas rôtir, il ne faisait pas aussi chaud que ça. Mais à pourrir c’est certain. Tout ça parce que MONsieur, docteur mamour, ou je ne sais pas quoi, ne daignait pas bouger son cul et s’occuper du môme de sa frangine. Ce n’est même pas comme si elle demandait beaucoup d’attention. Elle était presque calme et normale comme gamine. Le gosse que tout le monde rêve d’avoir. Peut être un peu hyperactive certes. Et un peu dangereuse pour elle même et pour les autres, je vous l’accorde. Mais le mec est docteur. Je veux dire. Les Potter avait une famille de docteur. Elle avait un parrain et une marraine médecin, et pas un de ses enfoiré, d’enc*lé de sa mère la conn*sse n’avait voulu d’elle ? Oh la bêtise. Oh la bêtise. Jo était assise dans le canapé de son loft, les yeux grand ouvert près à sortir de leurs orbites, les sourcils froncés, la bouche pincée et prête à mordre. On ne pouvait la voir que si l’on n’était pas un moldu, mais la fumée sortait actuellement de ses oreilles. Elle planifiait. Se rongeait les ongles. Planifiait encore. Elle se souvenait de se qu’elle avait planifier contre la famille Abbott. Mais jugeait que rien de tout cela n’était réellement assez bon pour un enfoiré comme son oncle. Non parce que les les Abbott était des BIP de religieux, avec trop de gosse et un de plus qui n’est pas le leur etc et qui en plus aurait fait encore plus de misère que la petite dernière n’en faisait déjà n’était probablement appréciable. Mais à part ça, ils avaient juste l’air d’être des gens chiants à mourir. Au final Jo remerciait presque le ciel qu’elle ne soit pas tombée dans une pareille famille. D’accord c’était faux. Toutes les familles auraient été mieux qu’un orphelinat. Enfin presque. Elle n’avait pas essayé toutes les familles. Mais la Abbott. Ou la Stone aurait été probablement parfaite. Au pire, au pire rien. Elle leur aurait rendu la vie infernal comme elle l’avait fait à l’orphelinat.
Cody choisit ce moment pour rentrer dans le loft, visiblement de mauvaise humeur. Ce qui en soit n’était pas quelque chose d’inhabituel. Elle se figea sur l’attitude étrange de sa colocataire, baissa la tête sur le coté pour essayer de comprendre ce qu’elle faisait avant de lâcher. «Tu t’es fait larguer ?» Un des sourcils de Jo se souleva surprise d’entendre une voix. Cody entra dans son champ de vision et son regard s’éclaira soudain d’une faible lumière au fond de sa rage sourde. Il y avait une chose à savoir sur Joanne Potter, c’est qu’elle se faisait larguer souvent, pour être insupportable en couple, que ça la mettait généralement dans une rogne pas possible et que les mecs pleuraient tout leur malheur de l’avoir plaquer avec aussi peu de délicatesse. «NON, JE NE ME SUIS PAS FAIT ADOPTER !!» Cody resta un moment interdite. De quoi parlait-elle. Elle savait bien l’histoire de Jo. Mais là ce n’était pas tout à fait compréhensible. «Chérie... A 21 ans c’est plutôt normal... Ce sont des choses qui arrivent» se risqua Cody pour une fois plutôt compréhensive comprenant bizarrement que sa colocataire semblait sur le point d’exploser à tout moment. Jo s’arrêta brutalement regardant son amie comme si elle était une alienne qui était descendu du ciel sur un navire volant en forme de licorne plutôt que dans une soucoupe volante -vous avouerez que l’image est plutôt troublante. «Hein ? Mais non Moron ! Quand j’avais un an ! Je suis tombé sur mon oncle au club ! L’enfoiré de mes deux QUI NE M’A PAS ADOPTE !! trou du cul ! trou du cul!...» Bref on avait compris le principe et la flopée d’injure qui s’échappa ensuite de la bouche de Jo n’était franchement pas a retranscrire. La suite fut une discussion que l’on ne peut retranscrire, placé secret défense sous acide ou les deux filles discutèrent de tous les plans possibles sur comment détruire un vieux beau avec un boulot de rêve et qui était visiblement un connard de première accroc au fille.
Jo partie ensuite prendre une douche pour se remettre les idée en place parce que l’acide laissait des marque assez peu distingué dans ses méninges et qu’elle avait légèrement besoin d’y voir plus clair et de ne plus avoir l’air d’être une patiente atteinte de parkinson. Elle enfila ensuite un mini short en jean qui ne lui tiendrait absolument pas chaud mais qui avec des talons vertigineux dévoilerait ses jambes à tomber par terre, et un T-shirt ample qui laissait voir la naissance se sa poitrine et la nudité de ses épaules. Elle se remaquilla, attacha ses cheveux en une queue de cheval haute, hésita un moment à littéralement prendre ses gants de boxe et finit par les laisser à l’appartement et partit pour rejoindre l’adresse qu’elle avait trouver à l’hôpital. Quand on est un enfoiré comme lui on devrait mieux protéger son adresse. Enfin c’est un conseil qu’elle lui donnerait pour éviter de tomber sur des psychopathes... Bah comme elle.
Elle ne mit pas si longtemps que ça à arriver, et trouva même plutôt facilement l’appartement. Arrangeant à nouveau ses cheveux, et affichant son sourire le plus faux et son regard le plus féroce elle sonna à la porte avant qu’une.... Gamine ne vienne lui ouvrir. On se foutait de sa gueule ? Et en plus il avait une fille ! Il avait pas voulu d’elle mais il avait un autre moufflet ? Non mais sérieusement !!! Peace. Love. Flex. Jo poussa la gamine qui était sur son passage, maudissant tout son plan qui venait de tomber à l’eau. «Putain une gamine. Tu peux me dire ou est ton enfoiré de père ?» Euh... est-ce qu’on parle comme ça aux enfants au juste ? Peut être pas. Jo apaisa un moment son regard, et pris une voix plus mielleuse. «S’il te plait ?» Beaucoup mieux. Avec ça elle allait surement lui donner tout ce qu’elle voulait.
Invité
Invité
Sujet: Re: maggie ✬ where is he ? Ven 3 Mai - 20:34
L’avantage d’avoir un géniteur – le mot « père » serait bien mal avisé dans ce genre de circonstance - qui a fait sa fortune grâce à son travail c’est, justement, le fait qu’il travail ! A elle l’appartement d’Harry et, surtout, à elle cette impressionnante collection de vinyle. Des jours qu’ils étaient là à lui faire de l’œil, des jours qu’elle se retenait de leur sauter dessus. Elle n’allait quand même pas admettre aimé la musique que LUI aimait ?! Ça lui avait pris du temps, beaucoup de temps mais, entre deux chansons, deux vinyles, elle avait pris soin de ranger chaque disque géant dans une boite ne lui appartenant pas. Ce n’était rien, c’était même complètement insignifiant mais, rien que de savoir qu’il risquait de rager en ne trouvant aucun album voulu dans la pochette associée, la faisait marrer d’avance. Tout ce qu’elle voulait, après tout, c’était qu’il vive un enfer sur terre. Elle lui devait bien ça, non ? Le problème était qu’elle n’avait pas beaucoup de carte en main – pas encore – et qu’elle dépendait un peu trop de son bon vouloir à lui, qui pouvait la foutre à la porte quand il le voulait. Et pour le vouloir, il le voulait, il devait juste attendre d’avoir une bonne raison de le faire alors, forcément, elle ne pouvait pas frapper trop fort… Pas pour l’instant.
Les Stones jouaient, le son bien trop fort lui donnait envie de sourire. Et c’est avec cette bonne humeur apparente qu’elle décida de faire une bonne action. En tout cas, c’était comme ça qu’elle annoncerait le truc, quand il comprendra qu’elle avait décidé de laver du linge. Une machine avec des vêtements blancs, elle y oublia un de ses hauts rouges. Les chemises roses, c’étaient à la mode ! Elle lui ferait son air de petite malheureuse quand il comprendra ce qui s’est passé. Désolée, je… je voulais bien faire. Ce n’était quand même pas un motif de renvoi ! Honnêtement, elle ne connaissait rien de lui – et ne voulait pas le connaître – mais, si y a une chose qu’elle avait apprise, c’est que c’était vraiment le dernier des connards, vivre avec lui n’avait pas enlevé ce sentiment. Il devait exister un gène dans le code génétique des humains, le gène « j’suis con et j’aime ça » parce qu’il était clair qu’elle en avait hérité. Il y avait une différence, cependant, entre elle et lui, c’est qu’elle destinait ce gène à ceux qui l’emmerdaient. Lui, il le destinait à tout le monde. Comment un type pareil avait pu se marié deux fois et avoir 4 gamins ? C’était vraiment légal comme truc ? Enfin, elle n’était pas certaine, mais ce n’était pas contre ce genre de personne qu’on avait inventé un truc pour la défense des enfants, ou toutes autres associations à la con dans ce genre- là, pour empêcher des abrutis comme lui de procréer ?
Oubliant ce genre de tracas, elle venait de changé de vinyle, chantant à tue-tête dans le salon, dans son t-shirt bien trop large qui recouvrait son short. Elle aurait bien le temps de se prendre la tête avec son géniteur quand il rentrerait du travail, là, c’était comme une sorte de pause. Un jour, il faudrait qu’elle pense à faire changer les serrures quand il irait travailler, peut-être qu’elle y gagnerait quelques jours de tranquillité comme ce moment-là. C’est dans un énième changement de musique qu’elle entendit la sonnette. Maggie leva les yeux au ciel dans un soupir et, l’espace d’un instant, elle eut envie de ne pas aller ouvrir. Après tout, elle n’était pas chez elle mais, d’un autre côté, si c’était une des pétasses de ce qui lui servait de père, ça pouvait être amusant. Oubliant de remettre la musique en route, en alla à la porte. 1 seconde, peut-être 2 pour identifier la femme devant elle et la foutre dans la catégorie « pétasse à Harry ». 3 secondes pour être poussée alors qu’elle lâcha un « heyyy ! ». Non mais sérieusement, elle se croyait chez elle l’autre, avec son short de pouf et ses talons qui donneraient le vertige à un pompier ? «Putain une gamine. Tu peux me dire ou est ton enfoiré de père ?» Sérieusement ? Pas un bonjour ? Non, que dalle, juste… Juste quoi, en fait ? Elle était en train de se faire aboyée dessus par une inconnue qui sortait de nulle part, c’était juste abusif comme situation. Ah, non. Elle avait le droit à une formule de politesse. En général on apprend aux gens à commencer par ça, fallait vraiment qu’elle revoit son manuel des relations sociales !
Hurler, l’insulter ou lui péter les dents. Maggie n’avait que l’embarras du choix dans ses actions à venir. Mais, au lieu de taper dans ce registre, elle leva légèrement les mains, dans un signe de paix. Elle ne savait pas d’où venait se truc de lever les mains, encore un de ces geste qu’on fait inconsciemment, comme quand on remonte les épaules quand il pleut. Et, tout aussi débile que de foutre un casque lors d’une mission kamikaze. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Adorable petite fille bien élevée ! « Désolé je ne sais pas où il est » Si tout se présentait bien dans sa manière d’agir, elle ajouta une légère moue en haussant les épaules avant de poursuivre « Sûrement avec une autre pétasse dans ton genre… Peut-être même deux. Oh laisse-moi deviné, il ne t’a pas rappelé, t’es trop triste et t’es à la limite de vouloir mettre fin à ta vie pour ça. » Elle pointa une direction avec ses mains. « La fenêtre est par là, je te l’ouvre si tu veux. Et comme j’ai encore un tas de chose à faire, ça serait cool que tu fasses ça rapidement. » Ce fut à son tour d’imiter l’air mielleux qu’avait pris la jeune femme un peu avant. « S’il te plait. »
Invité
Invité
Sujet: Re: maggie ✬ where is he ? Sam 4 Mai - 0:27
Jo avait le droit de rager pour mille raison. Parce que comme tout le monde elle n’avait pas pu subir tranquillement son complexe d’oedipe, et qu’elle n’avait pas pu fantasmer sur son père étant adolescente. Ou son oncle dans le cas précédent, ça n’avait pas grande importance en faite. Parce qu’elle n’avait pas pu se rebeller contre l’autorité parentale. Parce qu’elle n’avait pas pu demander de frère ou soeur. Parce qu’elle n’avait pas pu détester de frère ou soeur. Parce qu’elle s’était sentie seule, délaissée, détestée. Et dix milles autres raisons bien plus drôle qu’elle notait dans l’un de ses carnets moleskine qui trainait dans sa chambre. Le pire c’est qu’elle avait vu un instant dans son regard que lorsqu’il avait cru la reconnaître il s’était sentit mal. Au bien sûr c’était probablement parce qu’il pensait que la strip teaseuse qui le faisait bander était sa défunte soeur. Mais tout de même. Un éclair de culpabilité certain avait traversé la voix du con lorsqu’il avait prononcé son nom. Il devait bien se souvenir l’enfoiré. Se souvenir de ce misérable bout de papier qu’il avait signé à la mort de sa soeur et de son mari et qui avait condamné Jo à une vie entière d’orphelinat. Toi ma fille tu ne connaîtra pas le bonheur, ou le malheur d’ailleurs, d’avoir une famille. Au moins c’était fait. Ca c’était peut être décidé en deux minutes top chronos, sur le cul d’une nana, une bière dans le nez dans le sens littéral du terme, un joint dans le cul. Oui si elle le recroisait - et elle allait le recroiser puisqu’elle allait directement chez lui. Elle lui planterait ses ongles fraichement manucuré dans la gorge, là ou sa pisse bien le sang et lui ferait une coupe nazi avant de remplir les trous laissé par ses ongles de cheveux jusqu’à ce qu’il s’étouffe d’un mélange de sang et de cheveux. Comment ça ça devenait gore ? Oh ça va ! Ce n’est qu’un des scénario qui n’avait pas été retenu.
Bel appart avait-elle pensé en entrant dans le hall d’entrée, jetant tout juste un regard à la blondinette qu’elle venait de pousser. Elle ne voulait pas lui accorder un regard. Après tout la garce avait ce qu’elle n’avait jamais eu le droit d’avoir à cause de son plouc de père alors elle n’allait pas vraiment lui faire de cadeau. En plus elle n’avait vraiment pas que ça à faire. Néanmoins se rendant compte qu’elle n’arriverait peut être pas à son but en hurlant sur le personnel. Enfin sur l’outil gps pour trouver le padre, elle essaya une nouvelle technique et se tourna mielleuse vers la gamine, employa un élan de politesse, avant de se planter là, narquoise, la dévisageant de la tête au pied. Plutôt jolie. Probablement en pleine crise d’adolescence vu le pyjama douteux qu’elle portait au milieu de la journée. Pas d’acné c’était déjà pas mal. « Désolé je ne sais pas où il est » Ah non il était pas là ! Elle avait donc fait tout ce chemin pour rien ? C’être épilé à la perfection ? Cette maquillé comme si elle était une oeuvre d’art super sophistiquée ? Avoir travaillé son grand écart ? S’être fait craqué tous les os, et avoir cogné dans un paquet de sac de sable avant de se griller le cerveau avec sa pote en imaginant le pire de ce qu’il pourrait arriver ? Jo du faire une tête de dix pieds de long en entendant ce semblant de politesse qui venait de la ruiner dans son élan car elle n’avait réellement pas prévu ce qui venait en suite. « Sûrement avec une autre pétasse dans ton genre… Peut-être même deux. Oh laisse-moi deviné, il ne t’a pas rappelé, t’es trop triste et t’es à la limite de vouloir mettre fin à ta vie pour ça. » Le cerveau de Jo, finalement encore embrumé par toutes les conneries qu’elle avait pris un peu plus tôt pour finir les quatre fers en l’air avec Cody, explosé de rire à imaginer Harry dans les pires situations possibles et imaginables, eut du mal à comprendre ce qui se passait sous ces yeux. Elle baissa instantanément la tête vers le bas pour découvrir son mini-mini-mini short, qui dévoilait des jambes vraiment ridiculement ahurissante perchée sur des talons que personne ne pouvait porter dans la vrai vie. Ok pour le pétasse. Après... Oh putain. Les yeux de Jo s’ouvrir comme des soucoupes. Pigeant enfin ce qui venait de traverser l’esprit de la gamine. Il faut dire qu’elle n’avait peut être pas été clair, et qu’il était vrai que cette idée était rentrée dans sa liste de possibilité pour la vengeance. Après tout fallait pas déconné. Pour un vieux con il était aussi un vieux beau, et oncle ou pas, on pouvait vouloir en profiter. Mais il paraît que c’est contre nature. Enfin bref. La fenêtre est par là, je te l’ouvre si tu veux. Et comme j’ai encore un tas de chose à faire, ça serait cool que tu fasses ça rapidement. » Ah mais c’est qu’elle était déchaîné la petite. Maintenant que Jo était à la bonne page, elle pouvait décemment se redressé, et regarder la blondinette d’un regard largement amusé se mordillant la lèvre inférieur. Bonnasse. Comme ça elle avait l’air de s’être tapé un mec qui faisait deux fois son âge... Bon elle avait aussi l’air d’une suicidaire visiblement. Elle travaillerait sur ça avec Cody. « S’il te plait. » Ahah ! Pute. Jo répondit par un immense sourire au ton dégradant employé par sa nouvelle amie. Non parce qu’elle n’était pas encore au courant mais elle allait devenir les meilleures amies du monde. Car visiblement petite n’aimait pas franchement papa. A moins qu’elle n’est un problème qu’avec les conquêtes... « Ok je prend je prend le pétasse, ma salope ! » Répondit-elle sur un ton totalement décontracté, en mode pute de Malibu beach, hanche déhanché, bisous de la main à sa nouvelle amie au surnom si délicat. « Pour le reste, ton père est surement un très bon coup, et je sais que je le fais bander sec, mais... » Oh elle allait pas finir tout de suite. Ca l’amusait de voir la tête de la gamine quand on parlait de la vie sexuelle de son père, et de son engin. Peut être s’en ficherait-elle complètement. Dans ce cas là elle aurait la confirmation qu’il était une telle enflure avec les femmes que même sa fille n’était plus choqué de rien le concernant. « Mais je ne fais pas encore dans la famille. je le regrette amèrement cela dit... » dit-elle rêveuse. Ok la gamine avait le droit de lui en coller une si elle la reprenait encore une fois à fantasmer sur son oncle à qui elle voulait foutre la racler de sa vie. « J’ai été impolie. Jo Potter. Et si tu es la fille du fils de pute qui est on père » Ok résidu d’acide dans le cerveau, phrase qui ne veulent plus rien dire. « Bref je suis ta cousine. » Maintenant que les présentation était faite, et qu’elles allaient pouvoir se parler normalement elle pris la liberté d’avancer jusqu’à la dite fenêtre présenter tout à l’heure et elle se pencha par dessus le balcon. « Et euh.. Je fais vraiment suicidaire ? Parce que c’est embêtant... C’était pas voulu. J’essayais plutôt de faire tigresse rageuse, près à découper la chair avec mes dents... Ou un truc du genre... »
Invité
Invité
Sujet: Re: maggie ✬ where is he ? Sam 4 Mai - 1:27
Est-ce que c’était propre à cette ville, ou est-ce que c’était juste cette fille qui était folle ? Non parce qu’elle avait débarqué comme un ouragan, avait poussé tout le monde sur son passage - Et par « tout le monde », Maggie entendait, juste elle – pour se décomposer en entendant qu’il n’était pas là. Sérieux, on faisait mieux en terme de furie, quitte à traité quelqu’un d’enfoiré, on ne se montre pas déçu d’apprendre qu’il n’est pas présent. Surtout quand on est une de ses pétasses. Parce que, dans l’esprit de l’adolescente, il s’agissait bien de ça : Une demeurée qui avait décidée de hurler sur Harry, surement en espérant des excuses de sa part pour finir par une réconciliation dans le lit. Elle avait vu cette méthode des centaines de fois avec sa mère… Enfin, elle n’avait pas vu les réconciliations, c’est juste que sa mère passait sa vie à gueuler, dans n’importe quelles circonstances. Quoiqu’il en soit, Maggie décida de continuer dans sa foulée, malgré la tête que faisait la nouvelle arrivante parce que, merde, elle l’avait quand même bousculée. En plus, elle l’énervait. Trop parfaite. Fait chier, quand est-ce qu’elle pourra, elle aussi, s’habillée comme ça, être majeure et se la jouer bimbo juste pour faire chier son monde ?
L’apparente jeunesse de l’autre ne choquait pas Maggie parce que, en fait, rien ne la choquait vraiment venant de celui qui lui avait permis de mettre un pied sur cette terre. C’était un connard fini, capable de faire des gamins partout, leur donner des noms de merde alors, franchement, coucher avec une fille deux fois plus jeune que lui, ça n’avait rien de si étonnant, même si ça semblait étonner le nouvelle arrivante ? Détail que Maggie ne prit pas en compte, préférant proposer à son interlocutrice de passer par la fenêtre. Façon simple et rapide de sortir de l’appartement. Et puis rien ne tournait rond dans cette rencontre. La furie était arrivée sur les dents alors, Maggie s’attendait déjà à entendre un tas de truc que ses oreilles ne pouvaient supporter mais, non… Rien… Juste un grand sourire ? Ok, là, c’était elle qui était larguée. Elle essayait de se repasser la conversation au ralentit. Avait-elle dit quelque chose sans le savoir qui prêtait à sourire ? Définitivement cette fille était dans une autre sphère, un autre plan astral. « Ok je prend je prend le pétasse, ma salope ! » Euh… c’était censé être amical, ou quoi ? Parce que, techniquement, les mots employés ne l’étaient pas, vous avez déjà entendu un homme dire à sa petite amie « Va travailler ma salope » ? Ça n’avait quand même rien d’affectueux, c’était même carrément tendancieux. Maggie avait besoin d’un décodeur et vite, parce que le fil de la conversation était en train de lui échapper dangereusement. « Pour le reste, ton père est surement un très bon coup, et je sais que je le fais bander sec, mais... » Alors quoi ? Elle n’avait pas couché avec lui alors qu’à priori, elle lui faisait de l’effet. Bien sûr qu’elle lui faisait de l’effet. A qui elle n’en ferait pas ?! Bordel, c’était quoi l’histoire, ce délire ? Franchement, elle s’en foutait de savoir que son père –ça sonnait vraiment bizarre… son père… Beurk ! – était un bon coup, elle s’en doutait déjà. Fallait bien qu’il est quelque chose pour lui pour espérer garder des femmes. Le sexe et l’argent, probablement. « Mais je ne fais pas encore dans la famille. je le regrette amèrement cela dit... » Putain, il avait combien d’enfant cet espèce d’enfoiré ? C’était la première pensée que Maggie avait eu, la plus logique selon elle. En même temps, qu’est-ce qu’elle en savait, qu’est-ce qu’elle connaissait de lui ? L’annonce la scotcha, incapable de bouger, elle essayait de prendre la mesure de ce qui venait d’être dit. Harry n’avait jamais caché d’enfant, pas à sa connaissance. Ca l’étonnait mais, dans le fond, ce n’était pas vraiment impossible non plus. Si il y avait du sang commun, est-ce qu’elle avait une chance d’avoir des jambes pareilles un jour ?
« J’ai été impolie. Jo Potter. Et si tu es la fille du fils de pute qui est on père. Bref je suis ta cousine. » Une chaise, un canapé, un sol, n’importe quoi. Vite ! Non, rester debout, faire comme si c’était tout à fait normal. Elle avait une cousine. Sourire. Grimace. Sourire. Grimace. Merde, elle devait réagir comment ? Cerveau… Il lui fallait un cerveau. Réfléchir. Respirer. Réfléchir en respirant, ça marchait mieux. Pourquoi elle allait vers la fenêtre ? Elle ne pouvait décemment pas se présenter, lui balancer un truc comme ça à la figure et sauter par la fenêtre ensuite. Même quand Harry n’était pas là, cette vie dans cet appartement virait au cauchemar, c’était impressionnant. « Et euh.. Je fais vraiment suicidaire ? Parce que c’est embêtant... C’était pas voulu. J’essayais plutôt de faire tigresse rageuse, près à découper la chair avec mes dents... Ou un truc du genre... » « Oui… euh non… » Deux secondes, elle avait juste besoin de deux secondes pour réfléchir. Juste le temps que son cerveau percute que personne ne comptait se suicider aujourd’hui… Enfin, si, il y a surement des personnes qui étaient en train de le faire, l’important était que ça ne se produise pas dans cet appartement…. Est-ce que, si ça arrivait, elle pourrait faire accuser son père ? Elle secoua la tête, remit ses idées en place et tenta de reprendre ces retrouvaille familiale bizarre. « Ok… j’vais retirer ma proposition de suicide. Temporairement, pour le moment. » Le temps de mettre les choses au clair. « Avant de répondre à ta question, tu peux me dire ce que tu défini par Père ? Parce que si on parle d’un type qui a juste procréer avec quelqu’un, oui, c’est bien mon père. Mais, si on parle d’un père, comme à la télé ou toute la petite famille vie dans le monde merveilleux de mickey, je vais devoir répondre non à cette question. »
Bon, elle avait une cousine – elle ne savait pas trop comment d’ailleurs – qui, de ce qu’elle avait compris, détestait Harry. Maggie ne savait pas pourquoi, elle n’était même pas certaine de vouloir le savoir, pas convaincue que ça la regardait. D’un autre côté… Ses yeux se mirent à s’allumer… Tomber sur quelqu’un détestant Harry c’était une sorte de bénédiction, non ? Mais une autre pensée venait de tenir cette jolie idée. Comment cette Jo savait où vivait Harry ? Est-ce que ça voulait dire qu’ils se connaissaient ? Oui, forcement. Comment la nièce d’Harry avait pu être dans la vie de ce connard, alors que ses propres enfants n’avaient pas eu cette chance ? « Mais, sinon, le côté Tigresse rageuse n’était pas mal, surtout le côté : je te pousse, je rentre et je fais ma vie. Par contre, si j’étais toi, je me tuerais pas les dents pour lui, y a tellement d’autre moyen… » La destruction physique n’était pas ce qu’elle voulait. Trop facile. Mais, pour le moment, il y avait surtout une question qui ne voulait pas la laisser tranquille. « C’est quoi le problème avec Harry ? » Fallait pas s’attendre à ce qu’elle dise le mot « père » ou « papa », elle était incapable de le considérer de cette manière, et il avait fait en sorte qu’elle ne le voit pas autrement qu’une voix au téléphone. Son cerveau devait quand même fonctionner au ralentit parce que, elle percuta soudainement. « Putain, j’ai une cousine. »
Invité
Invité
Sujet: Re: maggie ✬ where is he ? Dim 5 Mai - 14:27
Jo voulait bien concevoir qu’elle était un être à part. Déjà elle avait des pouvoirs magiques. Allez y riez. Je sais ce que vous pensez. Qu’il est tant de grandir. Que ce n’était que des contes pour enfant destiné à la faire dormir le soir et à la faire taire surtout. Sauf que vous avez tord. Non seulement ça la tenait éveillé toute la nuit. Mais en plus ça n’avait toujours fait qu’accentué le faite qu’elle n’était qu’une satanée grande gueule. Du genre grande gueule insupportable. Un peu drôle aussi la plus part du temps, mais souvent insoutenable et insuivable. Elle avait donc bien en quelques sortes des pouvoirs magiques. Elle était un mystère géant pour la plus part des gens, qu’elle appelait donc moldu. Et les quelques personnes qui avait l’immense honneur de pouvoir la comprendre entrait dans le cercle très très privé des sorcier, et se voyait immédiatement attribué des pouvoirs. De toute façon, il ne faut pas se leurrer, les pouvoirs, il suffit d’y croire. Après c’est vrai que la fumette ça aide à se sentir poussé des ailes, que faire des bulles dans le savon ça donne l’impression d’être puissant que les briser donne le sentiment d’être hercule et ainsi de suite. mais ce n’était pas la question. Parce que Jo était un être à part, Jo avait une conception de la famille particulièrement étrange. Aussi parce qu’elle n’en avait jamais vraiment eu, alors elle avait toujours un peu tendance à idéaliser tout ce qu’elle voyait, et imaginait chaque chose avec une candeur naïve aussi rafraîchissante qu’étouffante. A la voir fonder autant d’espoir dans des choses si fragile et si mauvaise, on se demandait comment elle faisait pour ne pas être constamment déçue et pour ne pas être déjà plus bas que terre. Mais Jo avait des pouvoirs magiques. Jo était une battante. Jo explosait la tête aux problèmes dans des scénarios dégantés et remontait en scelle aussitôt après s’être cassé la figure. Jo c’était un poney volant avec un arc en ciel tatoué sur les fesses qui pétait des paillettes à longueur de journée et rotait des smarties. Enfin plus ou moins. Peut être moins que plus. Ou plus que moins. Elle ne savait pas trop. Ce n’était pas vraiment la question.
« Oui… euh non… » Hum ok. Clairement elle avait l’air traumatisé la petite. Il fallait dire que Jo y était peut être aller un peu fort. Elle n’avait pas réellement cherché à la ménagé. En même temps pourquoi. Elle n’était techniquement pas venu pour discuter avec un môme mais pour fracasser le crâne de son oncle. Bon il se trouve qu’il y avait une charmante petite môme avec une répartie des plus délicate et intéressante sur le chemin, et que mère Theresa qu’elle était, elle se sentait l’envie de l’embarquer dans l’affaire, enfin elle ne savait pas encore. Enfin peut être. mais oui elle avait l’air d’une suicidaire ? Le regard foudroyant de Jo, finit visiblement par vite la faire changé d’avis puisqu’elle se rabattit rapidement sur un non. Merci. Jo n’était pas une fille désespéré. Enfin pas encore, dans vingt ans peut être, et encore. « Ok… j’vais retirer ma proposition de suicide. Temporairement, pour le moment. » Temporairement ? Dis donc la gamine avait bouffé trop de glace pendant ses premières années et elle avait le cerveau gelé ou elle aussi c’était fait un trip d’acide il y a une heure à peine et avait encore le cerveau en compote ? Jo ne comptait réellement pas ce suicider, ni maintenant, ni tout à l’heure, et de toute façon si vraiment elle comptait se suicider ce n’est pas parce qu’une gamine retirait l’offre qu’elle ne le ferait pas. Enfin techniquement. « Je penses qu’on peut la mettre à la poubelle pour de bon... J’ai joué suffisamment de tentative de suicide pour savoir qu’aucune ne me tente vraiment. » Dit-elle enjoué, avant de se rendre compte que ce qu’elle venait de dire sonnait vraiment bizarre et que les gens normaux ne faisait pas de tentative de suicide pour le fun. « Je suis actrice. Je me suicide tous les jours ces temps-ci... Devant la caméra bien sur. » Ouai.. Ca ne devenait pas bien plus normal au fur à mesure qu’elle donnait des explications. Tant pis. Elle ça l’amusait. Elles s’amusaient bien avec Cody à faire les cadavres ambulant. « Avant de répondre à ta question, tu peux me dire ce que tu défini par Père ? Parce que si on parle d’un type qui a juste procréer avec quelqu’un, oui, c’est bien mon père. Mais, si on parle d’un père, comme à la télé ou toute la petite famille vie dans le monde merveilleux de mickey, je vais devoir répondre non à cette question. » Oula... S’il fallait donné une définition de la famille... Ca commençait à devenir sérieux... Enfin une définition du père...Et c’était déjà suffisamment compliqué pour Jo. En soit pour Jo c’était plus qu’un mec qui avait enfanté, puisqu’elle aurait voulu qu’Harry soit son père, hors il n’était pas son géniteur, il était son oncle. Mais elle se fichait de mickey, des poneys, des paillettes et de tout ce bordel. C’est un mec que tu peux appeler comme tu veux, papa si tu en as envie, même si tu ne veux pas d’ailleurs. En soit elle ne demandait pas de réponse, elle lui en donnait simplement une amère et douloureuse. Elle haïssait Harry. Et voulait un père. Qu’elle n’avait pas visiblement. Jo aurait juste voulu un toit pour vivre. Une maison à elle. Ne pas avoir à partager avec mille gamin. Se débrouiller pour le reste n’était pas un problème. « Mais, sinon, le côté Tigresse rageuse n’était pas mal, surtout le côté : je te pousse, je rentre et je fais ma vie. Par contre, si j’étais toi, je me tuerais pas les dents pour lui, y a tellement d’autre moyen… » Ahahah elle avait de l’humour la petite, elle était même exceptionnellement drôle. Jo sourit, lâcha même un petit rire. «Et tu as des idées le petit génie ?» En soit ce n’était pas qu’elle en manquait, c’était juste que la petite fille à papa semblait crever d’envie de participer à la destruction massive de papa Stone, alors Jo était plutôt sympathique et voulait bien partager. «Et si je devais faire une démonstration de force, j’utiliserais les poings... Pas les dents... Pour info...» Bah quoi... Si elle devait fait équipe, elle devait savoir. «Au faite petite, tu t’appelle comment ?» Non parce qu’elle s’était présentée, mais pas l’autre... «Parce que je peux continuer à t’appeler Salope, ou bébé Stone... Mais je doute que tu apprécie beaucoup...» Enfin peut être que si après tout. « C’est quoi le problème avec Harry ? » Aaaah le problème avec Harry. Pas grand chose et tout à la fois. Jo pris une profonde inspiration et essaya de chasser l’air de son cerveau pour être la plus clair possible. «Ta bite sur patte de père est le cousin, ou je ne sais trop quoi de ma mère, mon parrain. Mes parents, BOUM dead quand j’avais un an dans un accident de voiture. Moi pas déposé dans une couverture sur le pas de la porte de tonton Harry, mais pas loin, vu que sur le testament, lui et ma marraine devait s’occuper de moi. Ils ont dit non. BAM, 18 ans d’orphelinat.» Bref une histoire tout à fait passionnante. « Putain, j’ai une cousine. » Ok là elle commençait à faire à être en bug comme ça. Jo la pris par les épaule la secouant un peu. «Ouai c’est génial. J’te kiffe grave ça mère. J’te love et je te lèche les dents. Mais tu sais ce qu’il y a de génial à avoir une cousine ?» Il fallait vraiment qu’elle retravaille ces accroches et sa manière de parler, elle allait lui faire peur. «Monter des plans diabolique pour la destruction de ton paternel.» Dit-elle avec un sourire immense, diabolique.
Invité
Invité
Sujet: Re: maggie ✬ where is he ? Lun 6 Mai - 13:08
«J’ai joué suffisamment de tentative de suicide pour savoir qu’aucune ne me tente vraiment. » Ok… Définitivement, Maggie avait besoin du numéro de téléphone de l’asile le plus proche, qu’on lui envoie des hommes avec une blouse blanche à la taille de Jo et, surtout, que cette dernière, S’ÉLOIGNE DE CETTE PUTAIN DE FENETRE. A quel moment on « jouait » avec des tentatives de suicides et, mieux encore, comment on pouvait faire pour se foirer ? Selon elle, ça ne devait pas être bien compliqué : un métro – en plus d’emmerder tout le monde -, un de ses grands immeubles qu’on ne trouve que dans les grandes villes – avec la possibilité de traumatisé tous les gamins passant dans le coin par la même occasion -, une arme – achetable en moins de deux dans ce merveilleux pays -, il y avait tellement de façon de se tuer que ça devait en être facile. Jo lui faisait penser à un livre qu’elle avait lu, ou le type se plaignait d’avoir tellement foiré sa vie, qu’il en avait également foiré ses suicides mais, elle ne comprenait pas pourquoi quelqu’un décidait d’en arriver là. Putain, Jo avait tout pour elle, tout semblait devoir être gardé chez elle, de sa tête, jusqu’à ses jambes hallucinantes, en passant par cette grande gueule qu’elle était avec un langage qui aurait pu faire jurer une bonne sœur. Avec des critères comme ça, pourquoi vouloir se foutre en l’air ? « Je suis actrice. Je me suicide tous les jours ces temps-ci... Devant la caméra bien sur. » La réaction que venait d’avoir Maggie devait s’apparenter à une sorte de soulagement. Jo n’était pas suicidaire, elle avait juste simulé des suicides pour les biens de film – qui, au passage, devait quand même être bien étrange -, encore un bon point pour elle : son métier. Et forcément, quand on en vient à vous dire des choses comme ça, on cherche forcément où est-ce qu’on aurait pu la voir. Rien, Maggie n’avait aucun souvenir de la voir dans voir dans un film. Tant pis, elle aurait sûrement le temps de rattraper cette lacune un jour.
Maintenant qu’il n’était plus question de suicide, que Maggie avait compris qu’il ne fallait plus proposer ce genre de chose à une parfaite inconnue – sous peine de la voir vraiment essayer -, elle décida de se concentrer sur le plus gros problème : Qu’est-ce que cette fille venait foutre ici ? Ce qui était de plus en plus certain, c’est que les deux filles semblaient se retrouver sur un point : elle en voulait à Harry. Maggie ne savait pas pourquoi Jo lui en voulait mais, elle le comprenait dans certaines petites phrases. «Et tu as des idées le petit génie ?» La fille Stone ne put s’empêcher de sourire. Ce genre de sourire qui cache un tas de connerie à faire, celui que l’on voit dans tous les films et qui nous sert à comprendre que le personnage vient d’élaborer tout un plan. Mais Maggie ne possédait pas de script, avec des réactions toutes faites écrite par un auteur, c’était l’un de ses soucis pour le moment. Elle ne pouvait pas jouer trop contre ce qui lui servait de père, qui pouvait la virer du jour au lendemain. Et voilà que Jo avait débarqué, du haut de ses talons. Maggie avait presque envie de lui coller une auréole, de la voir comme un miracle de la nature parce que, si elle, pauvre gamine de 16 ans, ne pouvait pas faire grand-chose, ce n’était probablement pas le cas de cette cousine providentielle. Si l’adolescente en était capable, elle aurait presque pu prendre Jo dans ses bras, la remercier d’être venue, de lui ériger un monument à son nom et de demander à tout le monde de venir y prier à sa gloire. Le cerveau de Maggie était en train de bouillir d’idée, de possibilités qui lui étaient impossible jusque-là. «Parce que je peux continuer à t’appeler Salope, ou bébé Stone... Mais je doute que tu apprécie beaucoup...» Au moins, ça avait eu le don de la ramener sur terre, de lui faire oublier temporairement tout ce qui pouvait être fait contre son père. Maggie aurait pu se poser 10 000 questions sur le fait d’avoir réussi à oublier de se présenter. L’impolitesse même, cela dit, pour sa défense, l’intrusion de Jo n’avait rien eut de banale, elle avait donc des raisons d’avoir oublié quelque chose d’aussi essentielle. « Je crois que je préfère encore Salope à Bébé Stone. » Et, un sourire plus tard « Mais, Maggie, c’est encore mieux. » Elle aurait pu aller jusqu’à son nom de famille mais, comme elle le détestait et que ça semblait évident, elle n’eut pas envie de s’écorcher la langue en le prononçant.
Et voilà, on entrait dans le moment où Jo expliquait pourquoi elle en voulait à Harry. Une histoire qui ne prêtait pas à sourire pourtant c’est ce qu’était en train de faire Maggie. Ce n’était pas contre Jo, ni contre son vécu. C’est juste que… Putain, c’était tellement Harry que ça n’avait rien d’étonnant. Et, peut-être même que, dans le fond, Maggie était soulagée d’apprendre qu’Harry n’avait pas pris en charge ce qui était sa filleule. Allez dire à une enfant que son père n’avait jamais voulu d’elle mais, qu’à côté de ça, il avait élevé une autre gamine. C’est elle qui aurait fini par courir vers la fenêtre pour s’y jeter. Quoique, non, en fait, ça lui aurait juste donné encore plus de volonté pour pourrir son père. Maggie avait même rit, un peu avant de secouer la tête. « Non seulement, il est capable de faire un tas de gamins en sachant qu’il ne s’en occuperait jamais mais, en plus, il accepte de s’occuper d’autre personne en cas de problème. Quel héro… » Difficile de passer à côté de l’ironie de cette dernière phrase. Harry était beaucoup de chose mais « héro » n’en faisait pas partit. Ce qu’elle avait du mal à comprendre c’est, qu’un jour, une personne à eut assez confiance en lui pour en faire le parrain d’un rejeton. Putain d’enfoiré, il aurait pu avoir la décence de décliner cette offre, ça aurait été mieux pour le bien d’un tas de gens. Maggie commençait à comprendre tout ce que pourrait donner cette rencontre, cette cousine providentielle et ce qui allait pouvoir découler de cette relation. Oui, elle avait été longue à la détente mais, ça valait le coup. Jo était passé de la « pétasse de son père » à « la cousine parfaire aux intérêts communs ». Et, sans qu’elle puisse s’y attendre, Maggie se retrouva secouée comme un prunier. «Ouai c’est génial. J’te kiffe grave ça mère. J’te love et je te lèche les dents. Mais tu sais ce qu’il y a de génial à avoir une cousine ?» Maggie souriait. Pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas rencontré de personne comme Jo avant. Elle avait l’air folle mais, d’un côté, c’était un critère considérer comme « cool » de la part de l’adolescente. Cela dit, si on pouvait éviter de la secouer, elle aurait tout autant apprécié, si ce n’est plus. Et oui, elle savait ce qui était génial dans le fait d’avoir une cousine alors quand Jo parla de plans diabolique, Maggie comprit qu’elles allaient s’entendre à merveille sur ce point-là. C’est dans un merveilleux sourire que Maggie la SEULE question qui était importante : « On commence quand ? »
Non… Ce n’était pas aussi simple. Merde. Maggie fronça légèrement les sourcils. Elle voulait faire chier son père mais, elle devait aussi se protéger. « Faut que je t’explique un truc d’abord. » Elle releva les yeux vers Jo, gardant tout de même le sourire à l’imagination qu’elle pouvait avoir grâce à cette nouvelle collaboration. « Il ne veut pas que je sois ici alors, techniquement, je ne peux pas faire grand-chose moi-même. Je ne peux pas partir d’ici, pas encore. » Une attaque trop directe signait forcément son renvoi et, bordel, elle n’avait pas fait tout ça pour qu’on la vire maintenant. « Mais toi… Tu ne risques rien, n’est-ce pas ? Enfin, tu es libre de faire ce que tu veux ? Tu n’attends rien de sa part ? » Si c’était le cas, tous les espoirs de Maggie risquaient de voler en éclat et un projet avorté avant même sa naissance, quand même, ça craint !
Invité
Invité
Sujet: Re: maggie ✬ where is he ? Mer 8 Mai - 13:00
Jo ne réfléchissait pas forcément. Elle agissait, parlait, explosait, comme bon lui semblait. Elle était le vent, les flammes, et l’huile pour attiser le feu. Et soit elle s’était cramé le cerveau depuis trop longtemps. Soit elle n’en avait de toute façon rien à foutre de ce que pouvait penser les autres. Soit elle avait trop l’habitude de traîner avec Cody, qui avait un niveau de je m’en foutisme tel qu’elle pouvait à peut près dire n’importe quoi sans que ça puisse la déranger. Ainsi elle pouvait parler suicide, démembrement, et autres trucs gore sans que ça paraisse déplacée ou sans que l’une imagine que l’une ou l’autre pense réellement à se suicider ou à démembrer l’autre. Quoiqu’en faite, elles l’avaient peut être déjà toutes les deux pensées. Mais elles ne le feraient pas. Elles le savaient. Ca leur suffisaient bien. Jo s’agitaient dans tous les sens, et essayait de rattraper ses paroles du mieux qu’elle pouvait en voyant la tête de sa «cousine» se décomposer sous ses yeux. Elle aurait donné beaucoup pour pouvoir être dans la tête de cette petite blonde. Elle avait l’air d’avoir un certain caractère aussi. Quoiqu’il soit fort probable, qu’elle s’écrase légèrement face à la venu trop charismatique et exubérante de la géante rousse qu’elle était. Ca arrivait assez souvent. Lorsqu’on ne la connaissait pas, et qu’elle débarquait comme ça sans prévenir, on ne savait pas forcément quoi faire, ni même comment réagir. Il fallait dire que c’était déroutant. Enfin elle n’en savait rien en réalité, elle s’était jamais retrouvé face à elle même. Et bon dieu ça serait... Juste... Awesome ! Ok on revient sur terre. Elle fut heureuse de voir que le coup de l’actrice eu pour effet de calmer sa cousine. Enfin en soit, si sa cousine savait quel genre de film elle tournait et savait tout de son-ses métier peut être qu’elle aurait un petit peu moins d’étoile dans les yeux. Mais Jo s’en fichait pas mal, elle n’était pas venu ici pour se faire admirer par une adolescente de je ne sais pas quel âge, quoiqu’en soit ça pouvait être fort marrant, mais plutôt pour démonter un adulte de je ne sais plus quel âge, mais qui avait l’âge d’être son père en tout cas.
Dans tous les cas Jo sentait que finalement, qu’elle trouve Harry ou pas, ça serait forcément une bonne journée. A lire dans les yeux de la blondinette, elle avait l’impression d’être le messie. Et cette sensation était impérissable. Elle se sentait puissante. Invincible même. Déjà qu’elle avait rarement besoin qu’on lui donne un coup de pousse pour se remonter l’égo mais si sa cousine continuait à la regarder comme ça, elle allait avoir une pèche d’enfer jusqu’à la fin de sa vie, et allait même avoir un problème de surplus d’énergie. Jo qui connecta enfin deux neurones entre eux, se rendit compte qu’elle ne savait rien de la petite blondinette qui la dévorait du regard. Ni son prénom, ni son âge, ni rien du tout. Enfin si, elle était la fille de son parrain de ses deux. « Je crois que je préfère encore Salope à Bébé Stone. » Hum... Chacun son choix après tout. Jo ne savait pas réellement ce qu’elle aurait choisit entre les deux. Peut être salope aussi tout compte fait. « Mais, Maggie, c’est encore mieux. » Maggie. Parfait. Jo fit un sourire. Un grand sourire. Du genre ceux ultra bright qui t’aveugle. «Enchanté Maggie !» dit-elle en tendant sa main pour lui la serrer. «Tu as quel âge au juste ?» Bah quoi c’était pas une insulte, mais puisqu’elle semblait être encore sous la tutelle de monstre Stone, elle devait être mineur. Elle voulait juste savoir à quel point. Après tout ça conditionnerait un peu ce qu’elle pourrait lui faire faire. Même si Jo devait avoir une vision de l’âge et de ce qu’on peut faire à certain âge bien différent de la moyenne de la population. Après tout elle avait commencé à être strip-teaseuse dans des bars clandestins à partir de quinze ans... Ce n’était peut être pas le meilleur exemple à donner.
. « Non seulement, il est capable de faire un tas de gamins en sachant qu’il ne s’en occuperait jamais mais, en plus, il accepte de s’occuper d’autre personne en cas de problème. Quel héro… » OKAY ! Sympa le tableau que Maggie lui dépeignait. Maintenant Jo avait un bordel de môme en couche culotte dans la tête. «Parce que t’es pas son seul gosse ?» fit Jo à moitié outré à moitié pas du tout étonné. «Il connait pas la capote ou quoi ! C’est pourtant pas si dur à enfiler ! Je lui apprendrais !» Quoi ? mais non ! Putain Jo ! «Sur une banane bien sûr» fit-elle avec un sourire ! Sinon c’était vraiment, vraiment, vraiment bizarre... Et hum. Pas du tout, du tout, du tout son genre... Evidement. Grandir sans père, laissait peut être quelques petits dégâts irréversibles... On allait dire que Maggie n’allait pas se formaliser pour si peu. Que ce n’était pas grand chose. Et puis que zut de toute façon Jo n’en avait rien à foutre. Elle voulait bien aider une adolescente à accomplir une vengeance contre son père. Ok aussi parce qu’elle aussi voulait bien se venger. Mais elle n’allait pas non plus la ménager et changer pour elle. Elle était ce qu’elle était. Et on l’aimait pour ça. Ou pas d’ailleurs. Mais peut importe. Il fallait donc passé aux choses sérieuses, parce que Jo était en vérité pas venu ici pour parler préservatif et banane. « Faut que je t’explique un truc d’abord. » Hum ok. Mais qu’elle fasses vite. Jo n’aimait pas trop écouter. C’est faut ! Elle adorait. Enfin si c’était intéressant diront nous. « Il ne veut pas que je sois ici alors, techniquement, je ne peux pas faire grand-chose moi-même. Je ne peux pas partir d’ici, pas encore. » Hum elle squattait donc chez son père sans sa permission... Voilà qui expliquait bien des choses. C’était véritablement un enfoiré ce mec. «Pourquoi t’es pas chez ta mère ?» Elle devait bien avoir une mère non ? Enfin elle avait une tête à avoir une mère ! Enfin cela dit elle aussi avait une mère. Enfin avait eu quoi. « Mais toi… Tu ne risques rien, n’est-ce pas ? Enfin, tu es libre de faire ce que tu veux ? Tu n’attends rien de sa part ? » Jo s’étouffa avec l’air qu’elle avait essayé d’avaler pour - bah pour respirer d’ailleurs. Et elle se mit à exploser de rire. Un rire violent et incontrôlable, un peu fou, et encore contrôlé par les restes d’acide qui lui jouait des tours dans le cerveau. «Moi attendre quelques choses de sa part ? Tu m’as regardé ?» Elle continuait de rire, mais essayait de se calmer, ayant conscience qu’elle pouvait être un peu terrifiante dans ce genre de situation. « J’ai vécu toute ma vie dans un orphelinat, j’ai eu mes 21 ans en octobre dernier et donc eu enfin accès à l’héritage de mes parents - et même si c’était pas le cas je ne voudrais rien d’autre d’un enfoiré pareil -» ll fallait dire que si elle était une dépendante chronique affective, elle restait quelque part la femme la plus indépendante qu’on connaisse ce qui était quelque chose d’assez paradoxale et étrange. «Quand au faite que je ne risques rien... Ca dépend quel est le plan... Il paraît qu’il y a une justice aux Etats-Unis.» Dit-elle en souriant. «Rassurée ? On peut se mettre a bosser ? Tu m’as l’air d’avoir beaucoup réfléchit à la question, alors je vais te laisser commencer...Et je m’adapterais.» Non parce que pour une fois elle n’avait pas franchement envie de la terroriser dès le début.
Invité
Invité
Sujet: Re: maggie ✬ where is he ? Dim 9 Juin - 15:12
Spoiler:
Une honte ce retard je suis vraiment, vraiment, vraiment désolée. Calin ?
Maggie se retrouvait avec une main dans sa propre main, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi les gens se sentaient obligés de faire ça. Est-ce que se toucher était censé apporter un sentiment de proximité, d’un lien naissant entre les deux personnes ? Parce que si c’était le cas, elle était définitivement pas normal, ça l’a saoulait plus qu’autre chose. Qu’est-ce qu’elle s’en foutait de toucher la texture de la peau de quelqu’un et de secouer une main de manière débile et horrible ! Un simple bonjour de loin était suffisant. Et encore, elle avait échappé au « je t’attrape, je te fais un bisou ridicule sur la joue, dans un bruit parfaitement exagéré », il n’y avait rien de plus irritant. Bref, très rapidement, Maggie laissa sa main s’échapper de l’emprise de celle de madame colgate-white-blancheur-extrème-de-la-mort-qui-tue-tout-sur-son-passage – définitivement trop long comme nom – avec un certain soulagement de revoir ses cinq doigts en un seul morceau. Vraiment, elle n’aimait pas trop que le gens la touche. « 16 ans », par expérience, Maggie détestait cette question débile. Elle avait même du réfléchir avant de répondre, tellement habituée à mentir. Il fallait bien, sinon, comment pourrait-elle réussir à chanter dans des bars ? Elle soupçonnait même certain patron de ne pas la croire mais de faire comme si s’était le cas. Elle espérait juste que, dans cette ville, ça se passe de la même manière. Mais, ce n’était pas vraiment le sujet.
Cette cousine, ou ce qui s’en rapprochait, était super dure à suivre. Maggie avait l’impression qu’elle allait à mille à l’heure. Elle hocha la tête. Oui, il avait vraiment d’autre gamin. Elle ouvrit grand les yeux : Jo voulait vraiment lui apprendre à mettre des capotes. En fait, l’idée l’amusa, avant d’être déçue que Jo se mette à parler de banane. Tellement banale comme façon de faire. Pfff. Elle en arrivait même à se demandé la tronche que ferait Harry si sa nièce – ou quelque chose dans le genre – venait pour lui expliquer le mode de fonctionnement d’une capote « Salut tonton, aujourd’hui, exercice pratique » Est-ce que c’était normal de penser de cette manière ? Peut-être pas… Ok, elle allait mettre ça dans un coin de son cerveau. La discussion filait à une vitesse hallucinante, en quelques minutes, Maggie avait l’impression d’avoir fait une conversation de bien plus longtemps. Peut-être le fait de rentrer si rapidement dans le vif du sujet, en général, elle ne s’étendait pas vraiment sur son géniteur mais c’était de la faute à Jo aussi qui avait débarqué comme une furie avec une dent contre lui.
«Pourquoi t’es pas chez ta mère ?» « Je heu… » Elle posa son regard sur Jo… Ok, Maggie qui n’aimait déjà pas s’étendre sur sa vie voulait bien faire un effort, vu qu’il y avait une divergence commune sur Harry mais, sa mère, c’était un autre sujet. Enfin, Maggie ne voyait pas vraiment pourquoi elle se devait d’expliquer pourquoi elle n’était pas chez sa mère. « Envie de visiter L.A. ? » Elle fit une tête qui voulait dire « ça va, c’est cool comme réponse ? » parce qu’elle n’était franchement pas convaincue que ce soit une excuse valable. On ne va pas chez son père qu’on déteste juste pour visiter une ville. Y a des hôtels pour ça. Ce qui était certain en revanche, c’est que Jo n’attendait rien de la part d’Harry, fallait voir le rire qu’elle s’était tapé à la question de Maggie. Magnifique et complètement folle… Elle ne voyait pas vraiment comment décrire la personne devant elle d’une autre manière. Maggie se contenta de hausser les épaules. « On sait jamais ! » Après tout, elle ne connaissait rien d’elle, et en y réfléchissant bien, elle se trouvait bien crédule de croire tout ce que Jo venait de lui dire sans même se poser des questions. D’un autre côté, qui irait inventer une histoire pareille… Sans parler du fait que ça ressemblait tellement à Harry.
Aussi étrange que ça puisse paraitre, c’est quand Jo parla du fait qu’il y avait une justice aux États-Unis que Magie se mis à agiter les mains, secouant aussi la tête, les yeux grands ouverts. « Je veux bien que ce soit un enfoiré mais, quand même je ne veux pas qu’on le passe par la fenêtre. » D’ailleurs ce genre d’idée ne lui avait jamais traversé la tête. D’une ce n’était pas son genre et, de deux… Ca la tuait de se dire ça mais, quelque part, eh ben, c’était son père et, hormis le fait de ne jamais avoir voulu voir qu’elle existait, il ne lui avait rien fait qui justifiait une action contre les lois de ce pays. D’ailleurs, elle bloqua un instant, stoïque, les yeux levés vers le ciel dans une moue qui, à l’évidence, devait lui servir à réfléchir. Des plans… Merde, elle n’en avait pas. Elle reposa son regard désolé sur Jo. « Pas vraiment non… Tu sais, hormis le fait de lui pourrir un peu la vie au quotidien, j’ai jamais vraiment pensé à quelque chose. » Trouver quelque chose contre Harry s’était s’assuré qu’il la foutrait à la porte dans la seconde, du coup, elle n’avait pas trop réfléchi. Elle pencha un peu la tête sur le côté, semblant redécouvrir Jo. « Mais, dis-moi la tigresse, c’était quoi ton plan de bataille là. Débarquer ici, tomber sur lui et après ? »
Invité
Invité
Sujet: Re: maggie ✬ where is he ? Dim 23 Juin - 20:52
Jo était une furie. Dans tous les sens du terme. Elle était la vengeance à l’état pure. Celle capable de venir hanté un pauvre homme toute sa vie pour une faute commise vingt et un an plus tôt. Certes Harry n’était pas un pauvre homme. Non seulement il était riche comme crésus, mais en plus c’était un enfoiré de sa maman qui méritait mille fois ce qui risquait de lui arriver... Enfin si on pouvait dire que quelqu’un mérite de se faite hanter jusqu’à la fin de ses jours. Enfin avec un peu de chance Jo finirait par lâcher l’affaire avant la fin de ses jours. Peut être... Mais rien était moins sûr. Jo savait être tenace. Maggie avait l’air de pouvoir l’être aussi, ce qui était amusant. Elle avait l’impression d’avoir un bébé elle en devenir. Enfin bébé... La fille avait tout de même 16 ans... Ce n’était plus un bébé... Si on comptait tout ce qu’elle faisait déjà à 16 ans... Et même si Maggie n’en faisait que la moitié elle était loin d’être une petite fille... Ce qui aurait pu affoler n’importe qui de savoir qu’une fille avec une bouille aussi mignonne et ayant l’air aussi charmante est-pu faire autant de chose étrange... Mais honnêtement Jo s’en fichait. Jo avait une morale douteuse. Le genre de moral qui lui permettait d’exercer n’importe quel vengeance sur son supposé tuteur abandonneur d’enfant, ou de le séduire pour ce que ça valait. Quand bien même il faisait partit, plus ou moins, de la même famille. Plus que moins d’ailleurs. Mais c’était pour se donner bonne conscience. Comme si elle en avait besoin. Elle s’en fichait comme de sa première chaussette. D’ailleurs en entendant l’âge de la fille, elle aurait du faire une remarque... Mais elle s’en fichait. Elle faisait bien ce qu’elle voulait après tout. Jo n’était pas sa mère. Elle était sa cousine... En quelques sortes, et franchement elle était pas un bon exemple. L’avantage c’est qu’elle ne cherchait pas à prétendre le contraire, et que si Maggie voulait suivre Jo dans toutes ses conneries ce n’est pas Jo qui l’empêcherait... Elle était pas mère Thérésa. Vint la question qui la turlupinait sur sa mère... Après tout cette gamine avait deux parents. Et semblait préféré vivre chez celui qui se fichait d’elle pour une raison étrange... « Je heu… » Oh sujet sensible visiblement. Elle n’aurait peut être pas du aborder le sujet. Enfin elle s’en tapait bien. Elle faisait ce qu’elle voulait, quand elle voulait. « Envie de visiter L.A. ? » Un fin sourire s’afficha sur le visage de la rousse en entendant la réponse stupide de sa cousine. Visiter LA ? C’était le genre de réponse conne que Jo donnerait pour camouffler ... une fugue tient... enfin ce n’était pas son problème. Maggie faisait ce qu’elle voulait. Et puis ce n’était pas comme si elle se prostituait pour avoir un toit sur la tête... Il ne fallait pas mélanger Maggie et Jo... Quoique Jo ce n’était que du striptease. «Tu sais pas mentir. Mais ok... Tu fais ce que tu veux de tout façon.» Jo n’était pas contrariante ! Tant qu’on était pas l’une de ses conquêtes ou là elle se transformait en folle furieuse, qui contrôlait tout, Jo était actuellement assez cool, et décontractée. « On sait jamais ! » Euh.. Quand même. On sait jamais. on sait jamais... Fallait voir sa tête quoi... Ses jambes aussi. Son cul. Et ses fringues. Est-ce qu’elle avait besoin d’un mec pareil dans sa vie. «Tu m’insultes là ! Je lui ai ptêtre bien chourré son pognon mais c’était de manière très honnête !» Enfin si on considérait le striptease comme quelque chose d’honnête... Ce qui n’était peut être pas l’avis de sa cousine... Mais d’ailleurs Jo ne savait pas vraiment si elle devait lui dire ce qu’elle faisait pour vivre... En plus ça la choquerait peut être d’entendre que Jo avait fait un striptease à son oncle... Ou je ne sais pas quoi... Peut être qu’il fallait un peu garder du mystère sur tout ça.
« Je veux bien que ce soit un enfoiré mais, quand même je ne veux pas qu’on le passe par la fenêtre. » Hein ? Qui avait parler de le passer par la fenêtre... peut être elle... De manière indirecte... «Y a pas que le meurtre qui est interdit sweety... L’harcèlement, le vol, le chantage, la prostitution, les menaces, la calomnie... Enfin un paquet de chose quand on regarde de plus près...» Pas sur qu’elle soit toute utile pour se venger de monsieur Stone. « Pas vraiment non… Tu sais, hormis le fait de lui pourrir un peu la vie au quotidien, j’ai jamais vraiment pensé à quelque chose. » Ah bah non ! Là ça n’allait pas le faire... Si même la gamine n’avait pas réfléchit à comment abattre son père... Enfin non... On avait dit qu’on ne le tuait pas... Mais Jo ne pouvait pas être le seul cerveau de l’équipe... Déjà parce qu’elle s’était cramé le cerveau à l’acide il y a quelques heures... Et que sa phrase ultra productive était passé, et que là elle commençait à avoir du mal avant que ça revienne à la normal. Elle était encore hyperactive, mais avait du mal à concentrer ses neurones sur quelque chose d’intelligent. «Réfléchis chérie... je suis sûr que tu as le machiavélisme dans le sang» Ca se voyait... A sa tête... Ou alors elle voyait plus net... Ce qui était possible quand on y penses... « Mais, dis-moi la tigresse, c’était quoi ton plan de bataille là. Débarquer ici, tomber sur lui et après ? » Euh... bonne question... Quel était le plan à la base ? Elle y avait réfléchit avec Cody... Mais là elle ne s’en souvenait plus.. Foutu acide... Oh si... Il y avait peut être une histoire de séduction... Mais ça ne pouvait pas se dire à sa fille... Surtout que Jo était la nièce du Stone... C’était pas correct... Hum... «Euh bah tu sais... Improviser...» Et vu qu’elle ne se souvenait plus exactement du plan ça aurait probablement finit comme ça. «Hurler très fort... Lui péter la gueule...» Le reste on allait oublier et pas lui dire... «Je suis championne de boxe des Etats-Unis...» dit-elle en souriant, super fière d’elle et de l’effet qu’elle allait probablement produire. Quand on voyait Jo on imaginait beaucoup de chose, mais clairement pas une championne de boxe. Elle était plutôt du genre poids plume, fille fragile qu’on imaginait se casser en deux facilement.