Lorsqu'on ne souhaite pas passer Noël en famille, Los Angeles est sûrement la ville qui offre le plus de possibilités. Soirée jusqu'au bout de la nuit, plus ou moins huppée, où l'on s'incruste avec plus ou moins de facilité. Alors, le temps d'une nuit, puisque vous pensez y arriver, venez essayer de jouer les Golden Boys dans les soirées Hollywoodiennes, et peut-être que la chance vous sourira...
William D. Welton
▐ PAROLES : 438 ▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013▐ AGE : 19 ans ▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin ▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.▐ POINTS : 53
Je vagabondais dehors, comme à mon habitude. Il y a peu, je m'étais fait un petit plaisir en avalant un succulent bonbon, mais je me sentais drôlement bizarrement à présent. Un grand vide avait fait surface dans tout mon être, mon coeur, mon ventre, j'avais une drôle de sensation et je venais à demander si je n'étais pas en train de faire une indigestion. Alors, pour faire passer ce drôle de sentiment, mes pieds c'étaient automatiquement dirigés vers un lieu que je connaissais que trop bien. S'y trouvaient de nombreux dealers et ce n'était pas un quartier très convoité et prisé par la population qui voulait éviter tout ennui. Comme si c'était on ne peut plus normal, je venais de m'acheter de quoi partir en vrille le temps d'une soirée, sans me soucier de ce qu'il pouvait arriver. Après tout, j'étais jeune, je n'avais aucune contrainte et je ne voyais pas pourquoi je m'en priverais. Certes, c'était avant tout pour m'immiscer dans la société dans laquelle on baignait de nos jours. Débauche, sexe et alcool à tire larigot. Il y a quelques années j'étais tombé dedans et je m'étais convaincus que c'était moi. C'était un choix et ce n'était pas pour plaire à Hannah, à Josh et j'en passe, non, j'aimais être comme ça.
Un premier joint, un second, puis un troisième avant de me diriger vers Hollywood Valley pour rejoindre une soirée huppée en ce soir de Noël. J'allais pouvoir me bourrer la gueule, car oui je ne me cachais pas avoir depuis peu un gros penchant pour l'alcool et j'avais beau me dire que vider plusieurs bouteilles de vodka et téquila par jour en compagnie de mes potes, n'était rien du tout, je savais qu'une personne normale se contentait de l'eau, mais j'avais bannis cette boisson sans saveur de ma vie depuis plusieurs années déjà. Ce soir était un grand jour. J'avais rendez-vous avec Eliot, un garçon magnifique qui me faisait totalement fondre et depuis que je n'étais plus avec Hannah pour diverses raisons et j'ignorais lesquelles d'ailleurs, car je ne me souvenais même pas de ma rupture avec elle, juste de ma rencontre avec Eliot. Une soirée rien qu'avec lui, pouvais-je rêver de mieux ? Oui, passer une excellente soirée, mais en charmante compagnie, je ne pouvais rêver mieux.
C'est pourquoi, nous nous étions directement rejoins devant ladite fête pour éviter de perdre un quart d'heure à se chercher à l'intérieur. Il était tellement magnifique que j'en avais le souffle coupé. Ma tête c'était mise à tourner et je pense que c'était dû au mélange drogue et beauté sans nom du jeune homme. « T'es beau » Avais-je réussi à dire. « Enfin, comme toujours » Avais-je poursuivi pour éviter qu'il se froisse. On ne sait jamais qu'il pense que je ne le trouve beau que pour aujourd'hui. Pour ma part, j'avais enfilé un jean noir serré comme à mon habitude avec une chemise à moitié ouverte malgré la température, de la même couleur que mon bas. En fait, j'avais deux chemises pour éviter d'attraper la mort ou une tout autre maladie. SO, nous pénétrons directement à l'intérieur et c'était de la bonne musique qu'ils passaient dit donc. Je souriais tout en avançant avant de le diriger vers une table. Grâce à Hannah -si on pouvait le dire ainsi- j'avais appris à être plus entreprenant et moins timide, car les gens n'aiment pas et ne parlent pas aux personnes timides. Il faut savoir se montrer si quelqu'un veut s'intéresser à toi. Voilà les petits conseils que j'avais appris grâce à mes compères. « Jprendrais un cocktail, le plus fort » Histoire de bien me mettre dans le bain. « Et... » Je me tournais vers Eliot attendant une quelconque réponse de sa part. Le serveur parti -alléluia ma soeur- je m'intéressais entièrement et uniquement au beau jeune homme juste à mes côtés. « T'es le genre à danser ou pas ? » Autant être fixé dès le début.
Fiche bye Ethna
K. Eliot Thompson
▐ PAROLES : 277 ▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013▐ AGE : 20 ans. ▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin. ▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥▐ POINTS : 53
Vérifiant ma coiffure pour la quatrième fois, j’angoissais de plus en plus à l’idée de cette soirée. Tout irait bien, après tout, je revoyais « simplement » mon patron – William – et il ne pouvait rien arriver de grave. Une soirée comme les autres, en soit. Soupirant doucement en examinant mes vêtements, je me disais qu’il fallait que j’arrête d’être aussi sur les nerfs. Et si je fuyais ? Si je me bloquais et que je le repoussais ? Ma « famille » gardait une empreinte énorme sur moi et je détestais cela tellement. Attrapant un bonbon que j’avais reçu de l’homme que je voyais ce soir, je me regardais encore un instant dans la glace. Clignant une fois des yeux, mon ventre se tordait bizarrement et mon esprit vacillait. Mes doutes et mes incertitudes se liquéfièrent et disparaissaient de mon corps. Le mot « famille » devint moins douloureux et je me sentais largement plus libre. Mon cœur battait avec douceur et amour. Amour. Un léger sourire se dessinait sur mes lèvres comme s’il était là depuis des années et n’avait jamais cessé de se trouver sur mon visage pour l’illuminer. Souriant à mon reflet, j’espérais juste que mon bouclé aimerait bien ma tenue – pantalon noir, t-shirt blanc, chemise en jeans, basket blanche – et que la soirée allait bien se dérouler. Me rappeler le goût de ses lèvres me fit sourire davantage alors que je prenais de l’argent et mon portable pour les mettre dans mes poches.
Sortant de mon appartement, l’air extérieur me prit de court, moi et ma bonne humeur ambiante. Frissonnant violemment, je me hâtais de prendre le premier bus qui passait pour aller à la fête. Le chauffeur me regardait bizarrement lorsque je lui souris – étais-ce parce que personne ne sourit en ville ou parce qu’il ne m’avait jamais vu sourire ? – et j’allais m’asseoir pour attendre le bon arrêt pour descendre. Quelques longues minutes passèrent et je ne perdais pas un seul instant mon sourire. La veille dame assise à côté de moi me glissa avant de sortir du bus : « passez une bonne soirée avec celle qui vous fait sourire ainsi ». Dommage pour elle, ce n’était pas une jeune femme qui me faisait sourire, mais un homme. C’était la première fois et ça ne me dérangeait pas du tout. Homme, femme, on ne choisit pas de qui l’on tombe amoureux, pas vrai ?
Arrivant pile devant le bâtiment grâce à la ligne de bus, je descendis et regardais le bâtiment. Wow, ce n’était pas rien. Souriant de plus belle, je regardais autour de moi avant de sortir mon portable pour relire son message d’il y a quelques heures qui me disaient de l’attendre à l’extérieur. Avait-il oublié à quel point je haïs le froid ? Rangeant mon appareil, je gardais les mains dans mes poches pour ne pas les perdre. Pour mon plus grand soulagement, je le vis rapidement s’approcher de moi. Mon cœur s’emballa à toute allure et je sentis mon ventre exploser en un micro de secondes. Qu’est-ce que … ? Son compliment m’alla droit au cœur et je remerciais la nuit d’être présente pour qu’il ne remarque pas à quel point je rougissais. Des réactions qui me semblaient naturelles, en fait. Le détaillant tout sauf discrètement – je pensais être plus discret en temps normal pourtant.. – mon cœur s’embrasait en le voyant si sublime. Ma tête me lançait d’une manière tout à fait étrange.
« Hm, merci.. » avais-je glissé. « Tu es sublime, aussi » soufflais-je sans trop savoir s’il l’entendrait.
Dedans, la musique me fit être à l’aise et complètement détendu. Aucune appréhension, aucun doute. Rien que profiter en souriant de plus belle. Le suivant jusqu’à une table, je pris à côté de lui alors qu’un serveur vint directement vers nous. Sa commande me parut.. surprenante. Je n’aurais jamais cru qu’il commanderait quelque chose de fort. Mais je ne me sentais pas en mesure de faire la moindre réflexion, par je ne sais quelle force imaginaire. Me tournant vers le serveur, je lui souriais un peu.
« Je prendrais un.. " Nuit de folie " » dis-je le plus naturellement au monde.
Si je me rendais compte qu’en disant le nom de cocktail, je zieutais vers William plusieurs fois ? Non, absolument pas. Le serveur s’en allant sans que je ne m’en rende compte, je préférais mille fois regarder l’homme assis à mes côtés plutôt que de me préoccuper du reste des gens qui gravitaient autour de nous. Dans une bulle avec lui, je me sentais complètement à l’aise et rien de pourrait briser ce moment que je partageais avec lui. Sa question me fit rire un peu. Moi ? Danser ? La réponse m’échappait des lèvres alors qu’une partie de moi se sentait désemparée des quelques mots que j’avais prononcé.
« Bien sûr et n’importe quelle danse » soulignais-je, l’invitant ainsi à me proposer de danser sur la musique de son choix.
Quoi de mieux que de bouger, surtout avec un aussi beau compagnon de danser ? Impossible de refuser ! J’espérais juste que ce n’était pas une question piège. Je ne le forcerais pas si ce n’était pas son truc, mais quelque chose me disait qu’il n’avait pas posé cette question au hasard. Ne quittant plus mon sourire pour lui alors que je me noyais dans ses yeux émeraude, je ne remarquais même pas que l’on nous avait servi. Il me fallu quelques secondes pour décrocher de son regard pour attraper délicatement mon verre. Attendant qu’il fasse de même – ne sachant pas ce qu’il se trouvait dans le sien – je fis légèrement cogner mon verre au sien, les yeux sûrement pétillants de bonheur d’être dehors en sa compagnie. Proche de lui, je me sentais à ma place et le regard des autres ne me dérangeait pas. J’étais avec l’homme qui me plait et même si je n’avais jamais été avec un homme, ça ne me faisait pas du tout peur. Après tout, la vie nous réserve de drôle de surprises !
Dernière édition par K. Eliot Thompson le Mar 31 Déc - 9:52, édité 2 fois
William D. Welton
▐ PAROLES : 438 ▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013▐ AGE : 19 ans ▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin ▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.▐ POINTS : 53
J'avais noté son compliment avant de pénétrer dans l'entre de la boîte et il ne m'avait pas laissé indifférent. Moi qui avais fait beaucoup moins d'efforts du point de vue vestimentaire, je ne savais pas si je méritais un tel compliment, mais je ne disais rien et le laisser penser à sa guise que j'étais beau. Après tout, pourquoi le contredire si cela lui faisait plaisir ? Je savais que je resterais toujours moins canon que l'homme qui se trouvait tout proche de moi, mais je me savais un minimum charmant. J'étais assez bien placé pour le savoir, car mon charme avait opéré plus d'une fois et cela sans aucun effort surhumain. Sortir avec l'une des plus belles filles de sa bande depuis le collège, n'était pas rien et même si je ne savais trop pour quelle raison étrange c'était fini, je n'en restais pas moins fier de moi et ne ressentant aucune once de culpabilité et encore moins de peine, j'en jugeais que la situation ne devait pas être alarmante.
Alors, au lieu de ressasser le passé, je préférais profiter du présent et de cette nuit de folie, comme il venait si bien de le souligner en commandant son cocktail. Était-ce fait exprès ? Essayait-il de me faire passer un message subliminal à commander une telle boisson sous mes yeux ? Si c'était le cas, il fallait qu'il sache que ce n'était pas passé dans l'oreille d'un sourd, mais avant toute chose, il ne fallait pas brûler les étapes. Soit, trinquons mes amis. Enfin, mes amis, nous étions que deux à dire vrai, ce qui était largement suffisant même si je ne crachais jamais sur une nouvelle compagnie. Nos verres s'entrechoquèrent dans un bruit agréable pour mon ouïe et c'était sans plus attendre que j'apportais mes lèvres à l'extrémité de ce dernier même si entre nous, j'aurais largement préféré que mes lèvres se déposent sur celles d'Eliot même si l'alcool me réclamait. « Joyeux Noël » Avais-je déclaré avant de me mettre à faire couler tout ce liquide qui me brûlait les entrailles de part son fort degré d'alcool, dans ma gorge. Mes yeux n'avaient pas lâchés une seule seconde les prunelles d'un bleu intense d'Eliot et c'est en sentant que plus rien ne venait à mes lèvres, que je me rendis compte qu'il n'y avait tout simplement déjà plus rien à boire.
Je me levais de mon siège -peut-être trop brusquement à en juger ma tête qui tournait- et posais ma main sur le poignet du beau brun. « Et bien on va voir ça » Mon visage s'habilla d'un sourire des plus sympathique avec une pointe de sous-entendu dans celui-ci et dans ma voix grave. J'aurais pu aller changer de musique afin de faire mon éternel chieur, mais celle-là me convenait parfaitement et irait parfaitement avec nos pas de danses. Je laissais nos deux verres posés sur la table basse, prenant place sur la piste de danse. Je ne savais pas depuis combien de temps je n'avais pas dansé, mais c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Pour une première danse ça pouvait peut-être être dit comme étant mal placée, mais ce n'était qu'une simple danse, pas de quoi en faire toute une montagne. C'est donc sans aucune gêne que j'approchais mon corps du sien avec qu'ils se retrouvent collés le plus possible pour entamer une danse des plus hot et dieu qu'il faisait chaud dans cette pièce et pourtant, il devait au moins faire moins dix à l'extérieur. Dans un moment de fougue, je n'avais pu me retenir plus longtemps pour passer mes mains derrières sa nuque et l'embrasser. Voilà depuis bien trop longtemps que je me retenais et je ne l'avais même pas fait en arrivant. Nous n'étions pas en couple certes, vu que nous ne savions même pas qu'est-ce que nous étions, mais ça n'en restait pas moins frustrant de ne pas l'avoir fait. C'est pourquoi, je ne me gênais pas pour me rattraper dans cet échange sensuel.
Fiche bye Ethna
K. Eliot Thompson
▐ PAROLES : 277 ▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013▐ AGE : 20 ans. ▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin. ▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥▐ POINTS : 53
Sujet: Re: WILLIAM+ELLIOT+CARLY ∞ Intrigue de Noël Mar 31 Déc - 13:17
do what you want with my body
Plus je regardais l’homme assis juste à côté de moi, plus mon ventre faisait des drôles de choses. Délicieux et douloureux à la fois, je ne comprenais plus ce qu’il se passait et je me demandais un instant si je n’étais pas malade. J’en doutais sincèrement vu qu’à part mon estomac qui avait l’air tout chamboulé, je ne ressentais rien de plus. Lorsque j’essayais de ne plus penser à William, je me rendais compte que la torsion inhabituelle de mon ventre se calmait progressivement. Ce n’était pas pour autant que je voulais que cette douleur étrange cesse. Pas du tout, même. Le fait qu’elle soit présente me faisait un bien fou et détacher mon regard de celui si intense de mon bouclé me déplairait énormément. Apparemment, lui non plus ne voulait pas quitter mes iris et je ne pouvais qu’en être flatté. Sur la même longueur d’onde ? Je ne dirais pas cela, mais pour ce qui est de ne pas se lâcher du regard, peut-être que si, finalement. Nos verres servis, ils se frôlèrent dans un léger bruit sonore malgré la musique qui me parvenait et me remplissait les oreilles. Apportant mon verre à mes lèvres, je goûtais une petite gorgée qui s’insinua doucement dans mon corps. Rien de plus. Reposant mon verre sagement – n’ayant pas le besoin de boire vite et beaucoup – sa phrase me donnait le sourire. Noël. Même si je n’avais jamais passé cette fête en compagnie de quelqu’un – mes parents étant toujours absents – ça ne restait pas moins une fête qui m’avait toujours fait rêver et que je pouvais enfin vivre en excellente compagnie.
« Joyeux Noël à toi aussi » lui avais-je répondu sans quitter mon sourire rayonnant.
Son corps se leva sans que je ne comprenne pourquoi sur l’instant. N’ayant pas remarqué son verre vide et son petit vacillement au fait de se mettre debout, je sentis juste mon corps réagir puissamment quand sa main attrapa délicatement mon poignet. Mon ventre recommençait à faire des siennes et mon cœur devait être à deux doigts de traverser mon torse. Mes réactions m’intriguaient, mais je n’avais pas le temps d’y penser car je venais de me rendre compte qu’il voulait danser immédiatement. Soit, je n’allais pas refuser alors que je venais de lui dire que je comptais danser et sur la musique de son choix. Me défiler me semblait impensable, même si je ne savais pas trop ce que je valais en danse. Enfin, j’avais des vagues souvenirs de collé/serré et de slow, mais ça me paraissait … flou. Son sourire sous entendu me fit légèrement rougir alors que mon cœur ne cessait de cogner en moi. Il ne pensait pas.. Chassant des idées stupides de ma tête, je le laissais entraîner jusqu’au milieu de la piste sans cesser de sourire pour cet homme qui avait une emprise – je ne parle pas de sa main sur mon poignet – intense sur moi.
Sur la piste, la musique étant devenue plus assourdissante, je voulais voir de quoi il était capable. Sans perdre un seul instant, son corps se colla au mien et là, mon cerveau se déconnecta complètement pour laisser s’exprimer mon corps. Ne plus penser à rien à part à ce corps bouillant contre le mien qui devait être dans le même état. Le fait d’être dans une fête publique, avec des gens autour de nous, dansant d’une façon torride contre mon patron, un homme, tout cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Au contraire, je me sentais comme un poisson dans l’eau. Tout allait parfaitement bien et je me sentais parfaitement bien. D’ailleurs, je ne pensais pas être – sans aucune vantardise de ma part – aussi bon danseur. Dans ma tête, je m’imaginais plus avec un manche de balai dans les fesses que souple pour suivre les mouvements de mon partenaire à la perfection. Si je me rendais compte que c’était la première fois que je dansais aussi sensuellement avec un homme ? Non, pas vraiment.
En sentant ses mains derrière ma nuque, mes bras se glissèrent autour de sa taille pour l’attirer encore plus près de moi – dans le cadre où c’était physiquement possible. Ne m’attendant pas à plus que danser l’un contre l’autre, son baiser fougueux me prit de court. Mes yeux écarquillés, mon cœur s’emballait chaotiquement en moi. Aussi douloureux que doux, tout comme mon ventre. Sentant que notre échange devenait passionné, je fondais complètement. Après tout, cela faisait déjà un bout de temps que nous nous étions rencontrés – j’avais l’impression que ça faisait sept-huit mois, mais ça devait être moins – que nous nous embrassions et que nous restions très proche de manière physique. Dormir ensemble, manger ensemble, s’embrasser à en perdre haleine, nous avions déjà fait tout cela et rajouter du monde autour de nous, quelle importance ? Du moment que je me trouvais en sa compagnie, il n’avait rien qui pourrait me faire m’écarter de lui. Absolument rien. Coupant l’échange à contre cœur, ayant eu le temps de prendre peu d’air avant notre baiser, je gardais mes lèvres près des siennes alors que je rouvrais les yeux pour les plonger dans les yeux.
« William, je … » commençais-je, ayant une sensation bizarre de déjà vu.
Mon cœur battait furieusement dans mon torse et mon ventre se serra si fort que j’en eus le souffle coupé pendant un court instant. Qu’allais-je dire ? « William, je t’aime » ? Bien sûr. Sauf que pour une raison que je ne connaissais pas, je n’y arrivais pas. Le dernier mot restait bloqué durement dans ma gorge sans aucun moyen d’en sortir. Heureusement que je venais de me coller à nouveau contre lui et que j’entamais un autre baiser ardent pour essayer de lui faire oublier ma soudaine envie de parler. J’espérais juste qu’il ne ferait pas une fixette là-dessus. J’en doutais et puis, en continuant de me mouvoir sensuellement contre lui tout en l’embrassant, il n’y avait pas de raisons pour qu’il veuille savoir ce que je comptais lui dire. Au pire, je lui mentirais, même si c’est mal. Au moins, je n’aurais pas à affronter sa réaction si je lui avouais ce que je ressentais à son égard. D’ailleurs, ressentait-il la même chose que moi ? De l’amour. Mon cœur s’affolait rien qu’en pensant à ce mot. N’y étant jamais confronté, je ne savais pas ce que cela faisait, mais ça avait l’air agréable. Très agréable, même, et tout sauf effrayant.
William D. Welton
▐ PAROLES : 438 ▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013▐ AGE : 19 ans ▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin ▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.▐ POINTS : 53
Sujet: Re: WILLIAM+ELLIOT+CARLY ∞ Intrigue de Noël Mar 31 Déc - 15:18
Odd Christmas
Au bruit de nos verres qui s'entrechoquaient, au son de sa voix qui me parvint aux oreilles, je pouvais déclarer la fête de Noël officiellement ouverte et quoi de mieux pour célébrer cela, qu'une petite danse entre deux personnes qui s'aiment ? On ne pouvait pas se considérer comme deux amoureux, même si mes sentiments à son égard dépasser tout ce que l'on pouvait imaginer, mais je n'avais aucune idée de la nature des sentiments du beau brun et pour éviter de gâcher la soirée par des questions existentielles qui pourraient jeter un froid glacial pour le reste de la nuit, je décidais de me taire et de les garder pour une prochaine fois. De toute manière, mon cerveau avait difficilement du mal à se concentrer sur deux choses à la fois. Entre nos corps qui étaient plus proches que jamais, le son de la musique qui battait son plein, je me sentais littéralement défaillir et peut-être aurais-je dû apprendre à contrôler mes pulsions, car le baiser que je venais de lui donner n'avait en rien arrangé la situation. Bien au contraire.
Je crevais littéralement de chaud et j'étais complètement en extase face à cet être que je tenais sous mes doigts et dont je n'avais pas l'intention de laisser m'échapper. Mes pouces caressaient la peau nue de sa nuque au même rythme que ma langue s'entrechoquait avec la sienne. J'étais déçu de devoir déjà m'éloigner de lui, mais il fallait bien respirer, sans quoi, nous ne pourrions plus jamais renouveler l'expérience. Mais quoi de mieux que de mourir dans un baiser des plus passionné ? Mon regard c'était alors perdu dans le sien et malgré la pénombre qui envahissait le lieu, je n'avais aucun mal à repérer ses yeux d'un bleu intense. Ou peut-être était-ce parce que depuis tout ce temps, je les connaissais par coeur. Je ne savais pas s'il s'était éloigné pour que l'on respire ou bien si c'était volontaire pour pouvoir prendre la parole. Paroles qu'il n'avait pas jugé importantes de continuer. Et si elles m'avaient au départ intrigué, en sentant à nouveau ses lèvres sur ma bouche, je n'y pensais déjà plus.
Mes yeux c'étaient automatiquement refermés pour pouvoir profiter pleinement de toutes ces sensations que mon corps prenait plaisir à s'imprégner. Un mélange d'extase, de bonheur intense, d'excitation et d'impatience, coulait dans mes veines. Mon coeur ne cessait de battre et je craignais faire un arrêt à tout moment. Jamais de ma vie, je n'avais ressenti une telle sensation et j'étais curieux et impatient de pouvoir en apprendre plus à son sujet. Chaque jour, je m'épatais moi-même et chaque jour, je me surprenais à ressentir de nouveaux sentiments à son égard et à m'imaginer avec lui, dans ses bras. Chose qui avait déjà été faite, mais dans ses bras dans une tout autre situation que je gardais bien au chaud dans mon esprit. Loin de là l'idée de lui faire peur en commençant à devenir plus intime que nous l'étions déjà. Même si essayer de m'arrêter ce soir-là allait être plus dur qu'on pourrait le croire. Oui, aux premiers abords j'étais le garçon mignon, sympa et qui se plie au bon fonctionnement de la société sans broncher, mais le William de la nuit était une tout autre personne. J'étais un peu comme les loup-garou, une fois transformé, on peut difficilement m'arrêter.
Je savourais la saveur intense des lèvres d'Eliot, qui avait le meilleur goût de toutes celles que j'avais pu goûter jusqu'à maintenant. C'était même meilleur que la cocaïne et c'était peut dire. Mes lèvres s'approchèrent doucement de son oreille. « Effectivement...un très bon danseur » lui avais-je doucement susurré à l'oreille avant de lui déposer un baiser sur son lobe. Je respirais la bonne odeur de parfum qu'il s'était aspergé avant de venir, vu la fraîcheur de ce dernier et même mélangé à la transpiration, je trouvais que ce doux mélange lui donnait une odeur bien à lui. Odeur à laquelle je devenais limite accro et pourquoi, même une fois la musique arrêtée pour passer à un tout autre style que je ne connaissais pas, je n'arrivais pas à m'en détacher. Comme si lui et moi ne faisions qu'un. Je n'avais aucune envie de retourner à la réalité. Elle était moche la réalité. Que Eliot il était tellement parfait. Lui et moi contre le monde après tout. J'avais cette sensation que personne ne pouvait nous interrompre, mais j'avais tort, je savais que nous n'en restions pas moins des êtres humains. Et les êtres humains ne sont pas transparents.
Fiche bye Ethna
K. Eliot Thompson
▐ PAROLES : 277 ▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013▐ AGE : 20 ans. ▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin. ▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥▐ POINTS : 53
Sujet: Re: WILLIAM+ELLIOT+CARLY ∞ Intrigue de Noël Jeu 2 Jan - 22:26
do what you want with my body
Cette situation me faisait complètement perdre la tête. Musique assourdissante, danse sensuelle et baiser enflammé, je me sentais totalement perdre pied sans savoir si cela était bon ou mauvais. Je suppose que c’était une bonne chose, sans savoir réellement pourquoi. Peut-être parce que je faisais suffisamment confiance à cet homme contre moi pour ne pas me poser de questions ? En effet oui. Après tout, je savais pertinemment qu’il n’avait aucunement envie de me faire le moindre mal alors pourquoi paniquer quand tout va bien ? La chaleur qui m’envahissait me faisait un bien intense sur lequel j’avais un peu de mal à mettre de nom. Une tension sexuelle ? Oh mon dieu, je ne pouvais pas coucher avec lui.. si ? Nous n’étions pas en couple, alors je suppose que non. Coucher avec une personne le premier soir, ce n’était pas sain, même si je ne savais plus vraiment si je l’avais déjà fait ou non. Quelle importance, les autres ! Pour le moment, je devais savoir ce que je comptais faire. Avec ses pouces caressant ma nuque, sa langue jouant avec ma mienne et nos corps pressés l’un contre l’autre, je voyais mal comme je pourrais réfléchir posément. Impossible, à mes yeux. Alors je préférais juste profiter de notre moment ensemble et même si j’avais terminé le baiser par manque de souffle et que j’avais voulu prendre la parole, il était plus sage que je me la boucle pour l’embrasser avec la même ardeur que lui. Les questions seraient pour plus tard.
Mes lèvres aussi fermement collés aux siennes que l’était nos corps se mouvant sur la même chanson, je voudrais rester des heures et des heures ainsi à vivre le moment présent sans aucune chaîne. Ce sentiment de liberté me rendait tellement plus détendu, calme et heureux. Grâce à ce sentiment, je pouvais complètement profiter de William, de notre danse et de nos baisers. Plus rien n’avait d’importance qu’être avec lui et s’amuser à cette soirée en sa compagnie. Essayer d’imaginer la suite de la soirée me semblait absurde. Autant prendre celle-ci comme elle venait et ne pas réfléchir. Le sentir si entreprenant de me déranger pas le moins du monde. Au contraire, même si quelque chose chez moi et chez lui avait l’air.. différent. Rien de grave, je pense, donc je ne comptais pas m’y attarder. Le baiser ne cessait pas un instant dans son intensité et je m’y sentais si bien que l’embrasser aussi passionnément m’apparaissait comme être une habitude. Bizarre, mais plaisant.
Pour mon plus grand malheur, l’échange cessa, sans pour autant que notre danse s’éteigne. Dansant continuellement, je sentis son souffle se rapprocher de mon oreille alors qu’un long frisson traversa tout mon corps. Wow, c’était donc ça « être sous le charme de quelqu’un » ? Surprenant mais follement agréable. Comment avait-il à faire ça ? Arrivais-je à faire la même chose ? Je l’espérais en tout cas. Ses mots me firent l’effet d’une bombe alors que je souriais de plus belle, fier d’un aussi beau compliment. Non pas qu’il ne m’en dise pas – il m’avait bien dit que j’étais beau dehors – mais celui-ci me touchait particulièrement. Mon ventre s’agitait joyeusement et mon cœur le suivait sur la même cadence alors que son visage se reculait, me permettant de plonger mon regard dans ses prunelles verts si lumineuse, si profonde. Ses yeux ne voyaient que moi et j’en étais comblé. Je souhaitais qu’il ne cesse jamais de le regarder ainsi, à n’importe quel moment de la journée, de la nuit ou ne sais-je encore quand.
« Et encore, tu n’as pas tout vu.. » lui murmurais-je contre son oreille.
Son baiser sur mon lobe me déclenchait un autre frémissement et j’avais bien du mal à rester calme face à ce geste. Comment.. comment pouvait-il me faire ressentir autant d’émotions en même temps ? Fascination, gêne, bonheur, joie, exci.. Mon cœur tambourinait à cette idée. Non, ce n’était pas, enfin.. Oublions. Je me concentrais au maximum sur la musique, même si celle-ci venait de changer, me déhanchant toujours autant contre lui, malgré le rythme différent qui arrivait à mes oreilles. Continuant de danser, les yeux fermés en respirant sa douce odeur qui le chamboulait tellement. Frottant légèrement mon nez dans son cou, je me surprenais à y déposer un baiser avant de me coller à nouveau bien contre lui en tenant fermement sa taille contre mon propre corps. Rester aussi proche de lui plus souvent, comme ça, aucun soucis ! Je m’y ferais très vite, d’ailleurs, comment refuser d’être coller ainsi avec la personne que l’on aime ? Pas moi en tout cas et je comptais profiter de cette soirée comme bon me semblait. Jamais je n’avais passé un Noël aussi merveilleux en compagnie d’une personne aimante que j’aimais en retour.
William D. Welton
▐ PAROLES : 438 ▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013▐ AGE : 19 ans ▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin ▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.▐ POINTS : 53
Sujet: Re: WILLIAM+ELLIOT+CARLY ∞ Intrigue de Noël Ven 3 Jan - 20:38
Odd Christmas
Notre proximité, la musique, cette soirée, je n'avais dieu que pour lui et jamais de toute ma vie je n'aurais cru pouvoir passer un aussi bon nouvel an. Pourtant, j'avais eu l'occasion d'en passer plus d'un. Certains dont je ne me souvenais plus à cause de l'abus de l'alcool et de la drogue, d'autres qui étaient plus ou moins flous ou encore ceux que je préférais oublié, car ça ne c'était pas fini glorieusement et qu'il valait mieux même pas y penser et encore moins en parler. De toute façon, qui donc ça pouvait intéresser ? Eliot ? Même pas la peine, il valait mieux s'intéresser au présent et à NOTRE nouvel an qui était si spécial pour nous deux. À dire vrai, je ne me laissais pas de coller mon corps contre le siens et de me frotter à lui au rythme de la musique. Il n'y avait rien de gênant à cela, c'était même plutôt plaisant je dirais même. Bien sûr, cette foutue musique avait décidé de cesser, mais je n'en resterais pas là pour la soirée. Je ne savais pas comment la suite allait se dérouler et j'avais appris à ne pas m'en soucier, mais j'avais hâte de le découvrir, tout comme un enfant à hâte de déballer ses cadeaux de Noël.
« J'ai hâte d'en voir plus... » avais-je déclaré d'une voix suave en continuant mes mouvements du pouce derrière sa nuque. Ma tête qui était venue gentiment se nicher dans son coup ne le quittait plus. Humer sa douce odeur était devenu comme vital. Mes mains venaient de quitter sa nuque pour descendre et doucement se laisser aller afin venir se faufiler sous son t-shirt. J'aurais presque cru que j'allais le déshabiller sur la piste de danse, mais je le déshabillais déjà du regard, il était préférable de rester sage pour le moment et d'en rester. Mes mains avaient donc quitté la chaleur de son corps pour venir se déposer tout doucement sur ton torse. Je savais quelles regrettaient déjà la chaleur qu'elles avaient trouvé sous ce t-shirt et sur ce corps d'Apollon, mais j'avais beau être un enfant totalement insouciant et shooté en ce moment-même, j'évitais de trop perdre la raison pour ne pas le mettre mal à l'aise. Loin de moi cette idée.
Nos nez vinrent se frôler et je trouvais ce geste tellement adorable que j'aurais presque pu le bouffer sur place. En attendant, je me contentais de manger ses lèvres que je prenais comme un before, un petit encas avant d'attaquer le plus gros. Et quel encas ! Ce baiser était juste des plus savoureux. Même les barres chocolatées de la célèbre vache violette ne pouvait pas rivaliser avec ça. J'accentuais la pression de mes lèvres contre les siennes, jouant davantage avec sa langue que je trouvais parfaitement à mon goût. Se devait être le plus long baiser que le monde entier n'ait connu, mais nos capacités physique nous ramenaient à nous, tout aussi vite. Ne pas oublier de respirer surtout. Je n'en perdais néanmoins pas mon sourire, mes lèvres se trouvant qu'à quelques millimètres des siennes, mes yeux verts claires à la limite du transparent qui ne devait pas franchement être visibles dans cette pénombre, plongés dans les siens et ma main qui attrapait la sienne. « Tu me feras un show privé ? » Disais-je en souriant avant de me rencontrer que mes propos avaient été assez mal formulés et pouvaient prendre un tout autre sens si on l'interprétait mal. « Enfin tu sais, pour me faire voir tes talents de danse, je veux être sûr que tu puisse avoir toute la place » Oui, éborgner quelqu'un n'était pas dans les projets de ce soir, alors si on pouvait éviter d'envoyer un client à l'hôpital le soir du réveillon, se serait un bon point pour nous. Autant prendre toutes les précautions possibles quitte à louer une salle de danse ou payer une chambre d'hôtel. Quoi que je préférais la seconde solution.
Fiche bye Ethna
K. Eliot Thompson
▐ PAROLES : 277 ▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013▐ AGE : 20 ans. ▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin. ▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥▐ POINTS : 53
Sujet: Re: WILLIAM+ELLIOT+CARLY ∞ Intrigue de Noël Dim 12 Jan - 1:32
do what you want with my body
Passer un moment comme celui-ci me semblait impensable. Jamais, dans toute ma vie, j’aurais pu imaginer vivre un instant comme maintenant. Ça me prouvait à quel point je me trompais et j’en étais très heureux. Avec un homme comme William, j’accepterais d’avoir tort sur bon nombre de certitude que j’avais eu, aucun problème ! Danser n’était pas quelque chose de bien merveilleux, l’ayant déjà fait avec des filles pour.. bref, ce n’était pas le moment d’y penser. Pour faire simple, mon beau bouclé resterait le premier homme avec qui j’avais dansé aussi sensuellement et je n’en voulais pas d’autre. Juste lui, uniquement. Cette pensée me fit sourire alors que ses paroles arrivèrent à mon oreille. Un long frémissement passait sur tout mon corps, adorant cette sensation qui ne tarissait plus grâce à lui. L’entendre dire qu’il voulait voir plus de ma manière de danser me ravissait complètement. Autant être honnête, il était le seul à m’avoir demandé cela et étrangement, je trouvais que c’était le plus beau compliment du monde. Ses doigts derrière ma nuque, puis sa tête nichée dans mon cou, mon dieu, j’avais l’impression de rêver. Cet homme arrivait à me faire complètement perdre la tête et j’adorais follement ça. Alors que j’allais lui répondre un petit quelque chose, histoire de l’impatienter un peu (a), je sentis ses mains sous mon t-shirt, me faisait soupirer de bonheur. Me rapprochant automatiquement de lui, je raffolais de ce geste et sincèrement, il pouvait laisser ses mains là, aucun problème !
« Bientôt, très bientôt » lui promis-je tout bas, souriant de plus belle.
Ses mains s’en allèrent bien trop vite à mon goût, me laissant quelque peu attristé. Doucement, nos nez se frôlèrent, me faisant sourire un peu, gêné d’un moment si.. mignon, ne m’y attendant pas vraiment. Heureusement pour moi, ses lèvres rejoignirent les miennes, ne lui donnant pas en spectacle la rougeur sur mes joues. Participant activement et délicieusement à ce baiser, je me laissais entraîner par mes émotions et mes sentiments, me sentant complètement bien contre lui. Caressant inconsciemment le bas de son dos du bout des doigts, je restais sage, mais sincèrement, c’était bien dur de rester innocent et posé face à un homme si charismatique, si attirant et tout ce qu’il va avec. Nos lèvres se séparèrent, alors que je rouvrais les yeux pour me noyer dans les siens. M’humidifiant les lèvres, je sentais encore le goût des siennes, me maîtrisant au maximum pour ne pas lui sauter dessus.
Ce fut alors qu’il énonça une question qui me prit au dépourvu. Show privé ? Oh.. comme dans.. non, impossible. Mon cerveau eut du mal à analyser cette phrase et je sentis mon corps commencer à vouloir se braquer sans savoir pourquoi. J’avais bien du mal à ne pas prendre peur à sa requête, mais pour mon plus grand soulagement, il m’expliqua brièvement ce qu’il entendait par cela et mon corps se détendit directement. Il parlait toujours de danser et non d’autre chose. Déjà que je ne me trouvais pas exceptionnel pour danser – coller/serrer, c’est facile, mais le reste.. – alors s’il me demandait ce genre de danse.. Non, vraiment pas. Je me sentirais beaucoup trop mal à l’aise, gêné, embarrassé, pas à ma place et tout ça. Ne quittant pas son beau regard – bien qu’assez sombre dans cet endroit – je souriais malicieusement.
« Nous irons chez moi dans ce cas » soufflais-je à son oreille.
Ce n’était pas pour.. enfin voilà. Simplement parce que j’avais un grand salon et que je savais que je serais plus à l’aise dans mon appartement que chez lui. De toute façon, ce n’était pas une question et puis.. dans tous les cas, nous prendrions un taxi – car je doutais qu’il soit venu en voiture, puis avec l’alcool.. – et chez moi, oui, c’était mieux. Un kidnapping en quelque sorte, même si je ne doutais pas un seul instant qu’il serait complètement consentant. De plus, le fait d’aller chez moi clarifiait une chose : il ne se passerait rien de sexuel. Je n’avais jamais couché avec une personne chez mes « parents » – sauf ma première fois, grande exception – ni encore moins dans mon appartement depuis mon arrivé dans la grande ville des États-Unis. Depuis toujours, je préférais aller chez l’autre personne pour faire cela. Ça me semblait moins personnel.. Je ne saurais comment l’expliquer. Ça, et aussi le fait que chez moi, il y avait pas mal de bordel et surtout des bouteilles et de la drogue plus ou moins planqué. Autant ne pas faire peur à une jeune femme pour ne pas être considéré comme un infâme junkie. Soit, qu’importe. De toute manière, je ne pourrais pas comparer William à ces filles. Il était unique, différent et terriblement à moi. Égoïste, mais je le serais pour ce soir. Mon bouclé n’avait pas le choix et je ne comptais pas entendre la moindre protestation de sa part !
William D. Welton
▐ PAROLES : 438 ▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013▐ AGE : 19 ans ▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin ▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.▐ POINTS : 53
Sujet: Re: WILLIAM+ELLIOT+CARLY ∞ Intrigue de Noël Lun 13 Jan - 10:48
Odd Christmas
Bientôt ? Comment tenir en place après une telle déclaration ? C'était juste impossible. J'avais déjà envie de tout laisser en plan, le prendre par la main et aller direction chez lui, mais voilà ce qui serait brûler les étapes, alors chaque chose en son temps. Mais à croire qu'il faisait exprès d'avancer le processus. Ses mains derrières mon dos me rendait complètement dingue et j'en perdrais presque la tête. J'essayais de canaliser ces milieux de sentiments pour ne pas lui sauter dessus comme un mec en total manque d'affection. D'autant plus que je ne tenais pas à le faire fuir en lui faisant peur. Agir ainsi serait totalement stupide de ma part, ça fouterait en l'air tous les projets de ce soir. Comme aller chez lui par exemple étant donné qu'il venait si gentiment de me le proposer. « Avec plaisir » fut ma seule réponse et c'était bien assez suffisant. C'était clair, précis et concis, que rajouter de plus ?
J’espérais qu’il n’habitait pas loin, car d’ici la fin de la soirée, je ne me voyais pas du tout rentrer à pied, en voiture même pas la peine et de toute façon j’étais venu à pied pour fumer tranquillement mon joint et le taxi c’était chiant quoi. Mais bon, nous y penserons au moment venu, en attendant, chaque chose en son temps. C’était loin d’être le problème majeur de cette soirée. Enfin, il n’y avait aucun problème ce soir-là. Je me sentais jeune, en pleine forme et comme si plus rien ni personne ne pouvait m’arrêter. Certes, je n’avais pas l’impression d’être moi à deux cents pourcents, mais si c’était ça se sentir libre, alors je voulais bien être quelqu’un d’autre que moi.
Je laissais mes mains se balader sur le corps de mon coéquipier comme si je le découvrais. Ce qui était un peu le cas en soit. J'avais fini par attraper l'une de ses mains afin de quitter la piste de danse pour retourner à notre table. J'avais l'impression d'étouffer et d'avoir vraiment aucune intimité, que là, nous étions vraiment que lui et moi et nos verres. Je commandais d'ailleurs carrément deux bouteilles, histoire de ne pas à devoir attendre le serveur, toutes les minutes dans l'espoir de pouvoir s'hydrater, car ça deviendrait vite lourd d'être interrompu toutes les cinq minutes. « T'allais me dire quoi tout à l'heure ? » Oui, je n'avais pas oublié et maintenant que je me sentais un peu moins excité, dû à nos deux corps super proches, je pouvais entamer la conversation sur ce sujet-là. « Tu sais, t'as commencé une phrase sans la finir » Lui rappelais-je au cas où il aurait oublié. Ce n'est pas parce que moi j'avais une bonne mémoire que c'était forcément le cas pour monsieur.
Récupérant les bouteilles qui venaient de nous être servies, je remplissais automatiquement mon verre ainsi que celui à demi entamé d'Eliott avant de me mettre à boire. Ce que j'avais commandé ? Deux bouteilles de Téquila, ce qui allait sans doute suffire à deux. Je l'espérais, sinon nous ne serions vite considéré comme étant alcoolique et loin de moi cette envie d'avoir cette étiquette, même si je me savais accro à tout ce qui était en soir à éviter. Drogue, alcool et cigarette, mais depuis le collège, il m'était impensable d'arrêter. Sans quoi, je ne serais probablement plus rien en fait.
Fiche bye Ethna
K. Eliot Thompson
▐ PAROLES : 277 ▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013▐ AGE : 20 ans. ▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin. ▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥▐ POINTS : 53
Sujet: Re: WILLIAM+ELLIOT+CARLY ∞ Intrigue de Noël Mar 14 Jan - 1:10
do what you want with my body
Mes mots avaient eu l’air de le rendre assez.. impatient, ce qui me ravissait complètement, sans vouloir être trop sadique. La suite n’appartenait qu’à nous, mais il fallait être patient, même si nos gestes, nos danses et nos baisers démontraient que nous avions bien du mal à rester sage. Son « avec plaisir » envoyait des frissons dans tout mon corps. Sentir ses mains se balader me collait un sourire niais au visage, mais j’aimais sentir qu’il était attiré par moi. Quel homme n’aimerait pas se sentir désiré ? Pas moi en tout cas ! Surtout que de savoir que je pouvais faire de l’effet sur un homme, sur cet homme, que demander de plus ? Ses mains baladeuses se stoppèrent pour attraper l’une des miennes afin de me faire quitter la piste de danse pour retrouver notre table. Pour mon plus grand bonheur, il nous commanda deux bouteilles. Refuser ? Jamais ! Cependant.. la conversation ne se déroula pas entièrement comme je l’aurais voulu. Il n’avait pas oublié et je me giflais mentalement d’avoir prononcé mes paroles trop fortes, avant. Mon corps se tendit et je me sentais.. bizarre. Il me rappela que j’avais débuté une phrase sans la finir. Merde. Alors qu’il me servait de la téquila, je me sentais me détendre, sans pouvoir l’expliquer. Fixant la boisson qu’il buvait tranquillement, je me rapprochais de son oreille.
« Tu peux garder un secret ? » soufflais-je timidement à son oreille.
Alors qu’il reposait son verre vide, je tournais doucement sa tête pour croiser son beau regard légèrement flou. Qu’importe, il n’en restait pas moins sublime de la tête aux pieds et ses yeux me fascinaient toujours autant. Lentement, je posais mes lèvres sur les siennes. Au diable cette conscience qui me murmurait que tout ça, ce n’était pas moi, ou ce genre de trucs que je ne comprenais pas. Je ne voulais pas me taire plus longtemps. Quittant ses lèvres après avoir laisser un petit baiser en surface, je replongeais dans ses yeux. Allez, courage, tu n’as rien à perdre de toute façon, me murmurait mes espoirs cachés dans mon cœur.
« William, je.. je t’aime » avouais-je en rougissant violemment.
Sincèrement, je devais avoir l’air d’une collégienne qui avoue son premier amour au beau gosse de l’école. C’était ce que je ressentais en tout cas et je me sentais affreusement stupide. Mon estomac avait fait un triple looping, ma tête semblait avoir du mal à suivre et mon cœur s’emballait encore furieusement. Pour ne pas paraître trop bête et ne voulant pas entendre de réponses de sa part, je collais à nouveau mes lèvres contre les siennes. Imaginer un rejet, non, pas du tout. Mon dieu, pourquoi lui avais-je dit cela ? Coupant cet échange, je restais collé contre lui, mes bras autour de son corps.
« Je sais que ça ne fait pas longtemps que l’on se connaît mais.. bordel, dès que je t’ai vu, pour la première fois.. wow. Je n’ai pas compris, tu sais, j’aimais les filles et là.. tu me plais.. ça m’a fait bizarre »
Ma conscience me hurlait de la fermer, mais c’était comme un robinet ouvert, j’avais besoin de tout lui dire, tout du début. Bien, je m’en voudrais très vite, mais pour le moment, je ne pouvais juste pas m’arrêter de murmurer toutes ces paroles à son oreille. La téquila, je m’en fichais complètement. Je ne voulais rien que lui et il fallait que j’évacue tout ce que j’avais en moi. Autant qu’il me mette un vent, autant qu’il sache tout. Peut-être que je me sentirais mieux ainsi..
« Alors je me suis rapproché et.. j’ai aimé t’embrasser, être proche de toi et je ne m’en passe plus du tout.. » chuchotais-je. « Je veux.. être plus souvent avec toi, et.. le reste.. » finissais-je à demi mot.
La température de mon corps augmentait d’un cran en disant cela, sous-entendant le reste de ma phrase. Je me sentais encore plus idiot, mais au moins, j’avais absolument tout dit et je ne regrettais pas. Pour le moment. Caressant son dos, je me sentais en confiance, même si je ne savais toujours pas ce qu’il en pensait. De plus, je ne voulais pas que l’alcool lui fasse dire ou faire des choses qu’il ne voulait pas. Je me sentirais stupide de me faire avoir de cette façon avec ce que je ressentais pour lui. Pour le moment, je restais accroché à lui, redoutant ce qu’il pourrait me dire dans un futur très proche. Peut-être le fait de lui dire que je l’aime le refroidirait pour la suite.. Ce serait vraiment dommage, Noël avait relativement bien commencé et je ne supporterais pas de le faire fuir. Pas maintenant que je lui avais proposé de venir chez moi, et tout ça..
William D. Welton
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Sujet: Re: WILLIAM+ELLIOT+CARLY ∞ Intrigue de Noël Mer 15 Jan - 11:11
Odd Christmas
Si je pouvais garder un secret ? Il avait toute ma confiance et venait en plus de cela, d'attirer ma curiosité. À présent, il était obligé de continuer sur sa lancer. Je ne me voyais pas être laissé comme ça avec un arrière goût d'inachevé. C'était juste un sentiment plus que destructeur que je ne comptais pas connaître. J'avais un peu peur de ce qu'il pouvait s'apprêter à me dire, mais il avait l'air d'être encore plus apeuré que moi. En plongeant mon regard dans le sien j'espérais ne pas le déstabiliser, mais plutôt lui offrir un peu de courage pour qu'il puisse m'avouer ce qu'il avait l'intention de m'avouer. J'aimais pouvoir garder des secrets, mais tout dépendait lesquels. J'espérais pouvoir être à la hauteur de sa confiance. « Je t'aime » Pardon ? Mon coeur avait fait un arrêt. J'avais d'ailleurs mis quelques secondes avant de reprendre ma respiration. Si je pouvais éviter une crise d'asthme se serait génial.
Ces quelques mots m'étaient parvenus très clairement à mes oreilles et c'était comme si je ne les avais jamais entendus de ma vie. Comme si personne ne me les avait prononcés. Si, ma mère me l'avait dit des milliers de fois, mais cela faisait tellement longtemps que personne ne me l'avait dit. Il me semble que Hannah avait dû me le dire aussi. C'était un peu obligé vu qu'elle avait été ma petite amie même si je m'interrogeais toujours sur le pourquoi de notre séparation. Je ne préférais pas le couper dans sa lancée, car je me doutais que ça pouvait le perturber. Je le laissais dire, absorbant dans mon cerveau chacune de ses paroles. Tout allait un peu trop vite et ma tête avait du mal à suivre. Il avait toujours aimé les filles ? Moi, qui avait toujours cru Eliot comme étant quelqu'un de bisexuel. Automatiquement, je m'étais déjà servi trois verres d'affilés sans même m'en rendre compte. 'alcoolisme quand tu nous tiens, mais je ne me rendais pas vraiment compte de mes gestes. Je m'étais au final arrêté, déposant doucement la bouteille à moitié vide lorsqu'il eut fini de parler.
Un long silence. Je ne savais pas quoi dire, mais je ne pouvais pas le laisser comme ça après de telles révélations. La meilleure réponse que je trouvais fut alors de l'embrasser fougueusement. Oui, il m'aimait et moi aussi je l'aimais. « T'en fais pas, ton secret est en sécurité avec moi » Mes lèvres s'approchèrent doucement de son oreille avec de lui murmurer des paroles audibles que pour quelqu'un se trouvant extrêmement proche de mes lèvres. « Moi aussi » Et on pourrait accuser le nombre de verres que je m'étais enfilés en à peine cinq minutes, mais je plaidais non coupable pour ces derniers. Je me reculais doucement d'Eliot, ne cessant pas pour autant de garder un contact avec cet homme. J'avais ce besoin de le toucher, de le sentir entre mes mains pour savoir qu'au final, il appartenait qu'à moi et à personne d'autre. Possessif ? Oui, surtout avec lui. « Et le reste nous verrons par la suite non ? Ne précipitons pas les choses » Mes mains sur son t-shirt, je plongeais une nouvelle fois mes yeux dans les yeux. Je me noyais définitivement dans les siens. Je crois bien qu'on m'avait perdu pour ce soir.
Fiche bye Ethna
K. Eliot Thompson
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Sujet: Re: WILLIAM+ELLIOT+CARLY ∞ Intrigue de Noël Mer 15 Jan - 22:08
do what you want with my body
Son regard plongé dans le mien me donnait un peu d’aide pour me confier à lui et finalement, lui dire enfin ce que j’avais sur le cœur. Jamais personne ne m’avait dit cette phrase et je ne l’avais pas non plus dite à qui que ce soit, dans tout le début de ma vie. Alors je lui avais enfin dit et.. j’angoissais de sa réaction. Il avait l’air très surpris et j’espérais juste qu’il ne serait pas trop horrible dans son rejet. Après tout, nous ne nous connaissions pas depuis longtemps, pas énormément non plus et si ça se trouve, il voulait juste me mettre dans son lit, même si cette pensée me paraissait impossible. Je parlais, encore et encore, voulant tout dire et tout expliquer pour une bonne pour toute pour me sentir plus serein et certain qu’il comprenne bien que j’étais sérieux. Le voyant se servir plusieurs verres ne faisait qu’augmenter mon anxiété vis-à-vis de sa réaction. Et si je me prenais un vent ? Adieu la soirée avec lui ici et chez moi, je me sentirais trop idiot de lui avoir dit et ayant un petit cœur encore intact, ça me le fendrait complètement. Un long silence – malgré la musique – s’était installé et je me sentais de plus en plus mal. Je m’attendais au pire et ça me faisait horriblement de peine. Mais alors que je ne m’attendais à rien, ses lèvres se plaquèrent contre les miennes pour un baiser fougueux. Wow, si je m’attendais à ça ! Sauf que ça n’enlevait pas le fait que je n’avais pas de réponse à haute voix. J’en avais énormément besoin. Ce qui arriva très vite et fit s’emballer mon petit cœur.
« Merci » lui soufflais-je en souriant.
Et là, il me murmurait aussi qu’il m’aimait. Oh mon dieu.. Je rougis violemment alors qu’il prit un peu de distance pour me regarder. Même si j’étais gêné, je ne quittais pas son beau regard trouble. Même s’il avait bu, je savais qu’il était sincère. J’en étais persuadé et ça me rendait follement heureux. Pour la suite, il me parlait de la suite et que nous verrions bien. Hochant la tête, j’étais parfaitement d’accord avec lui. Autant prendre la vie comme elle vient et entre nous, les choses se dérouleraient comme elles le devraient. Ses mains sur mon t-shirt, je ne pouvais pas résister plus longtemps à me coller à lui pour l’embrasser encore passionnément. Après lui avoir dit que je l’aime, ce baiser avait encore plus d’importance à mes yeux. Caressant doucement sa joue, je coupais lentement notre baiser, à court de souffle, avant de rouvrir les yeux pour tomber dans l’immensité verte de ses prunelles.
« Mon William.. » murmurais-je contre ses lèvres.
Autant qu’il sache dès maintenant que je pouvais me montrer possessif. Très possessif même, car je ne comptais pas qu’il m’échappe de sitôt. Peut-être même jamais, mais c’était trop tôt pour que je le formule clairement dans ma tête et encore moins à l’oral. Plaquant encore un baiser rapide sur ses lèvres, je décollais un peu de lui – mais pas trop – pour attraper son verre que je remplissais pour lui donner et un verre plein pour moi. Oui, ça ferait très kitsch, mais j’avais envie de le faire. C’était la première fois que j’aimais une personne et que je me sentais aussi bien avec, alors je voulais fêter ça. D’ailleurs.. étions-nous en couple ? Hm, la question me faisait étrange et je préférais ne pas y accorder trop d’importance. Avouer à une personne qu’on l’aime est une chose, mais le fait d’être ensemble.. en était une autre.
« A toi » lui dis-je simplement en frôlant mon verre contre le sien
Pour la seconde fois de la soirée, nous fêtions quelque chose et buvant tranquillement mon verre, je me sentais heureux, plus que jamais. Avec un passé un peu flou mais sans encombre et aujourd’hui un homme que j’aime et qui m’aime, je ne pouvais pas rêver mieux. Terminant rapidement mon verre, je reposais vers sur la table avant de récupérer les dernières gouttes de téquila sur mes lèvres. Ce n’était pas la première fois que je buvais autant mais j’avais l’impression que cela faisait un petit moment que ça n’avait plus été le cas. Depuis combien de temps, d’ailleurs ? Qu’importe, je commençais à avoir l’esprit légèrement embrouillé et je n’avais pas envie de me prendre la tête là-dessus. Me tournant vers lui, je ne pouvais que sourire. Je comprenais enfin pourquoi j’étais tant attiré par lui.. ce doux mot que je n’avais connu : l’amour.
William D. Welton
▐ PAROLES : 438 ▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013▐ AGE : 19 ans ▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin ▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.▐ POINTS : 53
Sujet: Re: WILLIAM+ELLIOT+CARLY ∞ Intrigue de Noël Sam 18 Jan - 20:52
Odd Christmas
Nous venions très clairement de s'avouer un amour réciproque et c'était comme si rien n'avait changé entre nous. En fait, on se sentait juste plus libre et ça faisait un bien fou. Je n'aurais jamais cru cela possible, moi, dire à quelqu'un d'autre qu'à Hannah que je l'aimais. Après tout, la demoiselle avait été mon premier grand amour et ça ne s'oublie pas ce genre de choses. Alors, je ne savais pas depuis combien de temps nous étions séparés, mais mon coeur me disait clairement que cette histoire était derrière moi et que je n'avais d'yeux que pour cet homme se trouvant en fasse de moi et qui aimait autant que je l'aimais. Cette histoire pouvait paraître légèrement cucul la praline, mais elle n'en était rien. Je le sentais au fond de moi que notre histoire allait être différente et qu'elle l'était déjà. Deux êtres différents qui n'étaient peut-être pas fait pour être ensemble aux premiers abords et qui pourtant, trinque à leur petit secret ce soir-là.
Le savoir limite possessif envers moi me faisait sourire, car je pensais exactement pareil de mon côté. Alors, nos deux vinrent s'entrechoquèrent dans un bruit à peine audible à cause de la musique qui battait son plein dans l'enceinte de la boite de nuit. « A nous » Avais-je rectifié. C'est vrai, pourquoi devrions-nous trinquer qu'à moi ? Il n'y avait pas de logique à cela. Je lui avais donc souris avant de porter mon verre pour la énième fois à mes lèvres. Les lèvres de mon beau brun étaient tellement plus succulentes que cet alcool qui me retournait totalement la tête. Voilà que cette sensation me semblait bizarre. Je n'avais pas l'impression que cela faisait autant temps que je n'avais pas bu d'alcool, mais apparemment mon corps me le faisait très clairement comprendre, mais il fallait tout de même que je sache me comporter en société, surtout pour ne pas faire trop de conneries avec l'homme que j'aimais. Mais bon, rien n'était gagné, car j'avais clairement envie de lui sauter dessus. Rien de très approprié dans une boite de nuit. J'étais loin d'être comme ces jeunes exhibitionniste à me faire quelqu'un devant les yeux des autres. Pour moi ça restait un moment intime, alors je préférais attendre que nous soyons rien que lui et moi. D'ailleurs, la suite de la soirée risquerait d'être fort intéressante, mais ne voulant pas me projeter davantage dans le futur, je préférais laisser faire le temps et voir ce qui pouvait se passer, car il pouvait s'en passer des choses d'ici -là.
Fiche bye Ethna
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Sujet: Re: WILLIAM+ELLIOT+CARLY ∞ Intrigue de Noël