Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Sam 25 Jan - 23:23
Aylina & Trenton ₰ Every You Every Me.
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J'ignorais s'il y avait quoi que ce soit à sauver dans notre amitié. Mais très clairement, pas une quelconque amitié. Celle ci était morte quelques années plus tôt. Pas quand j'étais parti, non. Plutôt le simple fait de coucher ensemble. C'était ça qui avait fait voler en éclat notre amitié pourtant si importante pour nous. En tout cas pour moi, elle l'avait vraiment été. Et j'osais espérer qu'il en allait de même pour elle. Que je ne m'étais pas bercé d'illusions pendant toutes les années que ça avait duré. « C'est vrai que j'suis irrésistible ! » Répondis-je sur un ton faussement hautain, en balançant mes cheveux d'une main. Les cheveux longs. Peut-être un peu trop désormais. Mais je les aimais beaucoup comme ça. Est-ce que ça déplaisait à Aylina ? Et pourquoi m'en souciais-je d'abord ? Ce n'était pas comme si c'était importance qu'elle pensait de mon physique. Si. Non ! Je parvins à faire mine d'être choqué, quand elle mentionna mes plats soit disant écœurants. Seulement soit disant d'abord ! « Hey ! Je te permets pas ! Mes plats étaient géniaux ! » D'accord, j'avais la fâcheuse tendance à vouloir tester des trucs totalement fou. Gâteau à la carotte, à la poire et à l'orange. Un gratin de pâtes, de courgette et de poulet. Bref je mélangeais un peu tout et n'importe quoi. Et je ne voyais pas en quoi c'était écoeurant. Elle était juste jalouse parce qu'elle ne savait pas cuisiner aussi bien que moi ! Certes, maintenant je ne cuisinais plus du tout. Après deux trois intoxications alimentaires ...
Finalement, je ne me fis pas prier pour la suivre quand elle m'entraîna en direction de son appartement, dans lequel nous nous engouffrâmes. Une fois là, je pris place sur le canapé pendant qu'elle préparait le café. Et la remerciai doucement quand elle me tendit ma tasse, que je posai sur la table basse. « Rigole pas avec ça ! Tu sais, c'est pas aussi facile à vivre que tu le crois ... » Lui fis-je remarquer sur un ton faussement boudeur. Mais véritablement, ce n'était pas simple à vivre. C'était même une sacré merde. Se faire agresser par une bande d'hystériques qui n'éprouvaient aucun autre besoin que celui de me toucher, au moins ça, quand je passais simplement dans la rue. Je n'étais pourtant pas une star incroyablement connue comme un chanteur ou un acteur. Je n'étais rien de plus qu'un réalisateur. Certes, qui aimais plaire par le passé. Désormais, j'étais beaucoup plus calme et ne profitais donc pas du tout de mon statut et mon succès. Contrairement à ce que pensait, sans aucun doute, Ayli. Elle ne m'avait connu que séducteur confirmé. Alors qu'elle m'interrogeait au sujet du film, je pris le temps de l'observer. Avant de venir poser sa tête sur son épaule et refermer mes mains autour de l'une des siennes. J'avais besoin de retrouver ce genre de contact, innocent, avec elle. Même si ce n'était que temporaire. « Le film ... L'idée totalement dingue d'un groupe de zigotos qui ont écrit un scénario et qui m'ont supplié de le réaliser parce que je suis, selon eux, totalement décalé. »
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 26 Jan - 13:39
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Je ne comptais plus les fois où je m’étais laissée tenter par ses lèvres fines et délicieuses, ses yeux azur qui me fixaient avec une certaine curiosité. Les fois où j’avais résisté à l’envie d’épouser toutes les lignes de son torse musclé. L’avancée en âge l’avait rendu encore plus désirable, selon moi. La bouche légèrement entrouverte, j’essayai d’articuler une réponse convenable, sans grand succès. De toute manière, il était hors de question qu’il me prenne pour une groupie déjantée. Lorsque mes prunelles s’ancraient aux siennes, je ne voyais pas l’artiste qu’il était devenu, ni même l’argent qu’il avait sur son compte en banque. Je voyais seulement les années qu’il m’avait offertes. Celles qu’il m’avait volées en s’éclipsant. Je me rappelais également des plats qu’il me préparait avec amour. Ceux qui m’avaient flanqué une nausée épouvantable, que j’avais tenté de masquer, pour ne pas le vexer. Je lui esquissai un sourire complice, avant de lui permettre de rester quelques heures de plus dans mon espace intime. Pour tout dire, j’avais toujours l’impression qu’il faisait partie de mon univers. L’idée de fuir au plus vite continuait de me traverser l’esprit. Mon cœur battait à tout rompre. Il avait le pouvoir de blesser mon âme en un claquement de doigt. Je n’étais qu’une adolescente, lorsque je m’étais surnommée ‘la reine des larmes’. Je ne supportais déjà pas de voir toutes ces femmes pousser leur bassin contre celui de Trenton. De le voir leur fournir une réponse presque immédiate.
Aujourd’hui, je devais supporter l’idée d’être en rivalité avec des milliers de prétendantes. Bien sûr que non, je n’étais pas rivale de personne, puisque je n’avais aucunement l’intention de retomber dans ses bras. J’essayai d’être un minimum convaincante. Toutefois, je ne parvins pas à effacer les traces d’amertume qui se glissaient dans mon regard. « Je comprends. Tu vas finir par frôler l’arrêt cardiaque, avec toutes ces femmes dans ton lit. Je ne te souhaiterais pas ça ». J’haussai un sourcil provocateur, trouvant le moyen d’installer un jeu de séduction entre nous. Je ne sais pas pourquoi j’agissais de la sorte. Un besoin de tester les sentiments qu’il avait pour moi ? Ou de lui faire comprendre que je ne serais plus jamais intéressée par lui, justement ? « Et les acteurs ? Si tu avais engagé Johnny Depp, tu me l’aurais dit ? Si c’était le cas, je voudrais bien t’emmener Gabriel tous les matins ». Mes gestes trahissaient pourtant mon affection. Je laissai glisser une main entre ses cheveux et déposai un baiser sur son front. « Tu crois qu’il a de l’avenir ? Qu’est-ce qui a attiré votre attention ? ». Je ne souhaitais pas que Gabriel parvienne à conquérir le milieu du showbiz, mais je devais avouer qu’il m’avait toujours fasciné.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 26 Jan - 14:36
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Par le passé, je n'éprouvais pas la moindre difficulté à mentionner, voir à comptabiliser, le nombre de mes conquêtes de plus ou moins longue durée, devant Ayli. Mais cette fois ci, un quelque chose me gênait. Sans doute le fait que j'étais agacé que ce soit elle qui insiste autant pour mentionner mon nombre fou d'aventures et "groupies". Non, le problème, je savais de quoi il s'agissait. Ca me dérangeait de l'entendre dire ça, alors que je m'étais grandement calmé au cours des dernières années. Et elle en était la seule et unique raison. Je ne rêvais que d'elle et ne voulais qu'elle, depuis le jour où nous avions commis l'irréparable en couchant ensemble. Il m'avait fallut un bon bout de temps avant de coucher avec une autre femme. Et même encore maintenant, je ne pouvais m'empêcher de penser à elle, quand j'étais avec d'autres. Et j'étais frustré qu'elle pense que j'étais toujours le même à ce sujet. C'était tellement loin d'être le cas ... « Pourquoi penses-tu qu'il y ait tant de femmes qui passent par mon lit ? On s'assagit avec l'âge tu sais. » Remarquai-je sans poser les yeux sur elle. C'était un semi mensonge. L'âge était juste une fausse excuse, pour ne pas clairement avouer qu'elle était la seule raison de mon manque d'envie à cumuler les brèves passades comme je le faisais par le passé. Avant de la connaître et même tout au long de notre amitié. Mais c'était derrière moi. Et je ne profitais même pas de mon statut de réalisateur connu.
J'aurais presque pu être agacé par sa remarque concernant Johnny Depp, si seulement elle n'était pas en train de contrebalancer ses paroles, par des gestes d'une incroyable tendresse. Qui avaient, comme par le passé, le don de m'apaiser au plus haut point. « J'aime bien m'entourer d'acteurs un peu moins connu que l'est Johnny Depp. D'ailleurs, je suis désolé de te rappeler qu'il a une nette préférence pour les blondes ... Pulpeuses. » Répondis-je avec un naturel feint. Un prêté pour un rendu. Elle me cherchait, je lui rendais la monnaie de sa pièce, plus ou moins l'air de rien. Et à mon tour, comme pour me faire pardonner ma remarque moqueuse, j'eus un geste à son encontre, en enroulant mes bras autour de sa taille et en venant enfouir mon visage dans son cou pour inspirer sa délicate odeur. « Est-ce que j'ai l'air de me vanter si je te réponds que tous les films qui passent entre mes mains, ont de l'avenir ? » Oui, c'était un peu de la vantardise de ma part. Mais ça me plaisait d'y croire. Je retrouvai un moment le silence, avant de me redresser, sans pour autant me détacher tout à fait d'elle. « C'est l'histoire d'amour qui a attiré mon attention. Le genre que tout le monde rêve de vivre, mais qui n'arrive qu'à bien peu de gens. » Ajoutai-je doucement, avant de retrouver un semblant de joie. « Et puis tout le monde aime les histoires d'amour dans les films. C'est ce qui fait que ça fonctionne ! »
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 26 Jan - 16:17
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J’avais toujours envié les hommes. Le sentiment de liberté qui pulsait dans leurs veines. Ils ne s’embarrassaient pas de fioritures et de maudits fardeaux. A leurs yeux, les grossesses se déroulaient toujours sans encombre. Ils n’éprouvaient pas le besoin de rechercher des crèmes miracles pour lutter contre la cellulite ou les vergetures. Ils avaient moins de scrupules à abandonner leurs enfants, ne tissant pas de lien particulier pendant ces neuf mois. Je n’avais pas donné l’opportunité à Trenton de me prouver que j’avais tort, et que je raisonnais de façon grossière. J’avais mis du temps avant de réussir à faire l’amour sans complexe, préoccupée par mes kilos en trop. Je me leurrais. La vérité, c’était que je ne voulais plus jamais connaître cette atroce souffrance. Pleurer l’absence d’un homme, découvrir le goût amer de la trahison. Ma confiance continuait de s’effriter, alors qu’il faisait allusion à sa vie sexuelle. Ce n’était pas de sa faute, et j’en avais bien conscience. J’avais fait en sorte que nous nous aventurions sur ce terrain glissant. Mon esprit était perverti par ma rancœur. Néanmoins, je ressentais toujours le besoin qu’il m’appartienne. « Est-ce qu’il y en a une en particulier ? ». Cette question me brûlait les lèvres depuis plusieurs années. Mon cœur se serra douloureusement. Je redoutais sa réponse. Elle risquait de faire naître en moi la jalousie et la révolte. « Comme toute célébrité qui se respecte, non ? ». Oups. Les mots s’étaient échappés de mes lèvres sans ménagement.
Au lieu de lui lancer une moue vexée ou de le blesser, je lui demandais ouvertement quel était son style de femme. Je méritais des claques. Pourquoi ne pas lui proposer de manger des brownies en discutant gaiement ? Je n’y pouvais rien. Nos railleries me faisaient regretter le bon vieux temps, et j’enchainai avec humour. « S’il en était de même concernant les femmes qui passent entre tes mains, je ne vivrais pas dans un quarante mètres carrés ». Je tombais dans l’exagération. En effet, j’estimais qu’on pouvait être bien plus heureux en appartenant à un milieu modeste. Je retins un soupir lorsqu’il encercla ma taille de ses bras. Je tentais de lutter contre un besoin féroce et écrasant. Celui de goûter à chaque centimètre de son corps. J’essayais en vain de me débarrasser de ces arrières pensées, mais ma respiration continuait de s’accélérer. Instinctivement, je me déplaçai sur ses genoux pour l’empêcher de rompre tout contact. « Je vais donc pleurer comme une fontaine. Comme d’habitude ». Lui répondis-je, dans l’espoir que cette conversation anodine ne prenne pas une autre tournure. Je me focalisais sur le film. Uniquement sur le projet qui concernait Gabriel. Du moins, je tentais de m’en convaincre, de retrouver mon innocence et les sentiments platoniques que nous devrions éprouver l’un pour l’autre.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 26 Jan - 16:50
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Plus que tout au monde, je désirais retrouver Aylina. De la même façon que par le passé, peut-être. Mais mon besoin d'elle avait changé. C'était une toute autre façon que je la voulais avec moi. J'éprouvais toujours ce quelque chose d'incroyable, qui m'avait poussé à craquer toute une nuit durant, alors que je lui volais son innocence. Et au vu du temps qui était passé depuis, je doutais que ce quelque chose puisse disparaître juste comme ça, du jour au lendemain. Mais pour le moment, je tentais de ne pas trop penser à cet aspect là de notre relation. Quand bien même c'était compliqué, au vu de notre sujet de conversation. Nous devions vraiment être idiots pour parler ainsi de mes aventures. Comme si ça avait un intérêt quelconque. Et comme si ça pouvait nous aider à avancer d'une quelconque façon que ce soit. C'était bien tout le contraire. Ca ne pourrait que nous faire ralentir, voir carrément reculer. « Je suis certain que si tu réfléchis bien, tu trouveras la réponse toi même ... » Murmurai-je doucement, quand elle me demanda s'il y en avait une en particulier. Il y en avait toujours eut une. Du moins depuis qu'elle était entrée dans ma vie. Comment pouvait-elle ne pas faire le rapprochement alors que je venais de lui avouer, sans autre forme de procès, que depuis elle je m'étais calmé point de vu aventures de passage et relations sans lendemain ? Sans doute qu'elle refusait d'y croire. Ca l'arrangeait sans doute, tout simplement.
Je souris en coin à sa remarque suivante. Si ce qu'elle désirait savoir, c'était si moi même j'avais un genre de femme préférée, elle avait une drôle de façon de me le demander. C'était sans doute sa raison qui tentait de la retenir pour qu'elle ne me pose pas des questions dont les réponses pourraient la blesser. « Pourquoi les célébrités plus précisément ? Tout le monde a un genre, non ? » Demandai-je, encore une fois pour éviter de répondre tout à fait à sa question. Elle avait le don pour m'interroger sur des choses que je n'osais pas lui avouer tout haut. J'ignorais si elle le faisait exprès ou si vraiment, elle était juste totalement inconsciente de ça. Par le passé, j'avais joué de sa naïveté. Aujourd'hui, je n'arrivais pas à savoir si elle était vraiment encore naïve, ou si pas du tout. Un involontaire soupir m'échappa quand elle vint se loger sur mes cuisses, après que je l'ai eut prit dans mes bras. Un sourire naquit sur mes lèvres et je déposai, sans vraiment en avoir conscience, un doux baiser dans son cou. « J'ai toujours trouvé ta capacité à pleurer devant des films, incroyablement adorable ! » Lui fis-je remarquer sur un ton vaguement moqueur. Avant de me laisser aller contre le dossier du canapé, pour observer son visage, sans me soucier de notre proximité troublante. Je n'allais pas lui avouer que c'était souvent elle qui m'avait inspiré certains passages de mes films. Les plus émotionnellement forts.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 26 Jan - 23:17
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J’attendais la phrase tant redoutée. Le moment où il m’annoncerait qu’il entretenait une relation fusionnelle avec une autre femme, depuis pratiquement quatre années. Elle ne vint jamais. Un nouveau soupir s’échappa de mes lèvres. Je ne savais pas s’il s’agissait d’un soupir de soulagement ou de lassitude. Il aurait été préférable qu’il ne soit pas célibataire. J’aurais été forcée de lutter contre cette attirance charnelle fulgurante. L’idée de recoller les morceaux avec lui ne m’aurait même pas traversé l’esprit. S’il avait possédé une alliance, sa bien-aimée l’aurait certainement quitté pour cause d’infidélité. J’aurais eu ma vengeance tant méritée. Non. Je refusais d’envisager pareille alternative. Je n’aurais jamais supporté l’idée de voir la douleur rampante sur son visage, et d’être la maîtresse de qui que ce soit. Il fallait que je me rende à cette évidence pathétique. Quand il s’agissait de faire du mal aux autres, j’étais la dernière des dernières. Je passais plus de temps à pleurer pour eux que pour moi-même. A bien y réfléchir, les deux se valaient. Pendant plusieurs mois, mes journées s’étaient résumées à me ronger les sangs en pensant au départ de Trenton. Si le médecin ne m’avait pas annoncé ma grossesse, j’aurais probablement songé à me laisser mourir de faim. J’avais épuisé toutes mes réserves, vidant chaque paquet de mouchoirs qui me tombait sous la main. Le pire, c’est qu’au lieu de le mettre à la porte pour la seconde fois, je sautais à pieds joints dans cette embuscade.
Je ne parvenais plus à contrôler mes mouvements instinctifs de rapprochement, comme sous l’emprise d’un charme. « Est-ce que j’ai le droit d’avoir un indice ? ». Je pris toutes les cartes en main et lui fis une moue désespérée. La vérité serait peut-être cruelle, mais je ressentais vraiment le besoin de la connaître. Après tout, les non-dits avaient anéanti notre relation. L’air n’était pas aussi glacial que tout à l’heure, mais je ne parvenais pas encore à couper le fil de résistance qui s’accrochait à ma lucidité. D’une voix joueuse, j’essayai d’attiser sa jalousie. « Tu n’as pas tort. Je tombe souvent dans les bras des blondinets à la peau mate ». Il régala mon cou d’un simple baiser qui me fit frissonner. Malicieuse, je remuai plusieurs fois mon bassin sur ses genoux, ne pouvant retenir un soupir de plaisir avant de me stopper brutalement. Pour le faire languir ou en prenant conscience de mon erreur ? Je ne le savais pas. Je n’aurais jamais osé m’adonner à pareilles fantaisies, s’il n’avait pas franchi le bas. Je me revoyais, jeune et complexée, l’air craintive. J’avais évolué. Toutefois, si j’avais eu la possibilité de remonter dans le temps pour retrouver ce qu’on avait perdu, je l’aurais fait bien volontiers. Son sourire suffisait à me faire oublier tous mes maux. Je lui fis une douce confidence. « Et je n’ai jamais eu à me plaindre de ce genre de défauts puisque tu passais ton temps à me consoler. Tu ne voudrais pas retomber dans tes vieilles habitudes, juste ce soir ? Tu pourrais venir me border, comme avant ».
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 26 Jan - 23:36
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Je n'étais pas certain qu'avouer à Aylina, qu'elle était la seule à avoir vraiment compté pour moi, soit une véritable bonne idée. Non, j'étais même sûr que non. Ce serait lui donner une arme supplémentaire contre moi. Or, je me savais parfaitement incapable de faire face. Elle me blesserait plus sûrement qu'avec n'importe quelle remarque ou parole douloureuse et juste. Je ne pouvais tout simplement pas accepter une chose pareille. Plutôt mourir, même, avais-je envie de dire ! Sa question me surprit. Puis je ris devant sa moue presque de supplication. Je posai une main douce sur ses yeux, pour interrompre la magie du côté suppliant de ses prunelles bleues. Elle ne savait que trop bien y faire. Elle savait à quel point j'étais incapable de lui résister quand elle faisait ça. Et elle en jouait encore maintenant ! « Arrête avec ton regard du chat potté. Tu sais que je n'y résiste pas ! » M'exclamai-je en riant de bon coeur, avant d'ôter ma main pour la remettre à sa place initiale, autour de sa taille. « Si tu ne devines pas toute seule, ne compte pas sur moi pour te faire un dessin ! » Ajoutai-je avec moquerie et une légère frustration également. Est-ce que ça lui semblait aussi inconcevable que ça, qu'elle ait pu être la seule et l'unique, même encore aujourd'hui après toutes ces années de séparation ? Certes, elle ne devait pas se douter du fait que j'étais fou d'elle à l'époque et que c'était la raison pour laquelle je n'avais pu me retenir plus longtemps.
Quand elle m'apprit qu'elle tombait souvent dans les bras de blondinets bronzés, j'eus un mouvement de recul léger. Sérieusement ? Ou c'était juste pour m'ennuyer en me faisant comprendre que son genre, c'était le contraire parfait de moi ? « Et moi j'ai un goût prononcé pour les brunes aux yeux noisettes. » Il suffisait de me voir dire ça, pour comprendre que je répondais cela uniquement parce qu'une pointe de jalousie venait de me piquer en plein coeur. Je n'arrivais tout simplement pas à apprécier la plaisanterie, sans doute. Parce que je voulais croire que c'en était une, pure et dure ! Malgré tout, je ne me privai pas pour venir déposer un tendre baiser dans son cou. Et la réaction qu'elle eut, m'arracha un bref gémissement de surprise et d'excitation. Pour la punir, ou lui rendre juste la monnaie de sa pièce, je vins mordre la peau délicate de son cou. Avant de venir la suçoter avec douceur, pour la marquer lentement mais sûrement. « Je ferai tout ce que tu voudras. » Lui répondis-je sans vraiment réfléchir. Je n'étais peut-être même pas en mesure de le faire de toutes façons.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Lun 27 Jan - 20:14
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Il tenait mon cœur et mon visage entre ses mains. En l’espace de quelques secondes, je me retrouvai dans le noir complet. C’était ironique. Ce geste traduisait mon état d’esprit du moment, ou l’art d’être dans l’anticipation en permanence. La joie de vivre n’irradiait plus autant ma silhouette. Je ne parvenais pas toujours à opter pour le chemin de la facilité. Je ne pouvais pas me permettre de prendre les choses comme elles venaient, et de réfléchir aux dégâts causés quelques semaines plus tard. Mon fils comptait sur moi. J’avais choisi de le garder. Je devais lui offrir l’équilibre que je n’avais jamais eu. Je devais admettre que je m’inquiétais de la tournure des évènements. Je ne pouvais pas aller contre le lien qui m’unissait à Trenton. Par ailleurs, j’ignorais la nature de ses intentions. Comptait-il se battre pour me prendre la garde de son fils ? Etait-il prêt à payer le juge si nécessaire ? Avait-il pour objectif de me séduire dans le but d’obtenir tout ce qu’il voulait de moi ? De nous. Tant de questions qui restaient en suspend. Je lui aurais donné le bon dieu sans confession, quatre ans plus tôt. Je m’étais peut-être un peu trompée sur son compte, et aujourd’hui, l’équilibre entre la confiance et la méfiance semblait très fragile. Cela ne m’empêchait pas de faire des allusions perfides, qui me donnaient l’envie de me mordre la langue jusqu’au sang. « De toute façon, j’ai mieux en réserve ».
Fis-je en passant sensuellement une main dans ses cheveux. Je continuais de jouer le rôle de la jeune femme naïve. Je l’étais, quelque peu. Pour tout dire, l’idée qu’il ait des pensées impures en me regardant ne m’avait jamais traversé l’esprit. Toutefois, je prenais également un malin plaisir à le titiller avant d’entrer en scène. « Hmm, laisse-moi deviner…tu as une liaison avec ton assistante déjantée ? ». Je fis mine de plisser les yeux, vexée, lorsqu’il me révéla quelles étaient ses préférences en matière de femme. Je demeurai septique. En vérité, il avait pour l’habitude de finir ses soirées avec des blondes, les rares fois où on prenait la décision de se séparer. Dans mon coin, je les avais souvent détaillées avec une certaine amertume. J’avais voulu qu’il me regarde d’une toute autre façon. Qu’il cesse de me considérer comme une simple gamine. « C’est marrant. Tu te laissais souvent accaparer par des blondes, quand on sortait en boite ». J’eus à peine le temps de finir ma phrase que sa langue s’était frayée un chemin dans mon cou. Je sifflai de douleur et de plaisir avant de lui lancer un regard accusateur. Je n’avais pas dit mon dernier mot, loin de là. Je pris un de ses doigts dans ma bouche et le suçotai avec avidité, ce geste trahissant l’émergence du désir. D’humeur vengeresse, je fis un nouveau mouvement de bassin. « Commence par t’excuser. Pour tout. Porte moi jusqu’à ma chambre ». Chuchotai-je.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Lun 27 Jan - 20:49
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Je ne savais trop de quelle façon nous en étions arrivés à nous retrouver finalement aussi proches l'un de l'autre. Surtout après les mots durs que nous avions échangés quelques temps plus tôt. La seule chose dont j'étais pleinement conscient, c'était que je me sentais revivre d'être de nouveau aussi près d'elle. C'était, sans aucun doute, la plus belle chose dont je pouvais encore rêver. Et pourtant, je savais que tout n'était pas gagné. Que le chemin à parcourir était encore longs. Et que je n'étais sans doute pas encore prêt à recevoir tout son pardon et sa pleine confiance. Je ne tenais même pas à lui faire remarquer qu'elle avait également des torts. Pas aussi forts que les miens, c'était certain. Mais elle en avait tout de même. A ne pas oublier. J'avais sans doute plus de facilité à m'en rappeler, qu'elle même qui ne voyait apparemment que mes erreurs plutôt que les siennes. Sa question me fit rire. Elle avait une imagination débordante. Ou elle prêchait juste le faux pour tenter de trouver le vrai. Or, elle était encore terriblement de la vérité. En même temps, je ne doutais pas qu'elle ne pouvait imaginer un seul instant les sentiments que j'avais pu avoir pour elle, pendant des années, du temps de notre "amitié". « Pas du tout ! En plus, elle a un penchant marqué pour les femmes. » Lui appris-je en riant de bon coeur. Et à part mes cheveux longs, je ne pensais pas avoir quoi que ce soit de semblable ou de ressemblant à une femme !
A sa question sur mon genre de femme, je lui appris que je préférais nettement les brunes. Alors que c'était loin d'être le cas. Si je n'étais pas si regardant que ça sur le style des femmes avec lesquelles je couchais, appréciant tout autant une brune qu'une blonde ou qu'une rousse, il était vrai que mon regard était tout de même plus facilement attiré par les blondes. Ayli n'avait vraiment pas la moindre idée des pensées qui m'avaient gagné dès l'instant où mon regard s'était posé sur elle, la toute première fois... « C'est vrai, je le reconnais. Les blondes ... Sortent plus du lot. Et puis quand ce n'est que l'affaire d'une nuit, je ne suis pas très regardant sur ce qui est mentalité. » Avouai-je en haussant les épaules d'un air désinvolte. Avant de me venger de ses mouvements de bassin, en venant faire un joli petit suçon au creux de son cou. Ma façon de la marquer comme mienne. Rien que pour la sensation fort plaisante que ça me procurait ! Mais alors même que je faisais ça pour me venger, elle en remit une couche en prenant l'un de mes doigts entre ses lèvres pour le suçoter. Je redressai instantanément la tête pour la regarder faire et entrouvris la bouche de surprise. Ce qu'elle faisait ... C'était de la torture pure et dure. Respiration bloquée dans ma gorge, j'eus un mal fou à avaler ma salive alors que l'excitation revenait au galop. Sans répondre quoi que ce soit -même pour m'excuser-, je glissai un bras dans son dos et un autre sous ses cuisses pour la soulever. L'entraînant en direction de la chambre dont la porte était ouverte. Une fois à l'intérieur, je me dirigeai vers son lit sur lequel je la posai. Pour ma part, je posai mes fesses sur le bord du matelas, prenant le temps de la contempler avant de laisser échapper un faible soupir. « Si je m'excuse, croiras-tu vraiment à ma sincérité ou penseras-tu que je ne le fais que parce que tu me l'as demandé ? »
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Mer 29 Jan - 19:27
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Nos rires flottaient dans l’atmosphère, anciennement chargée d’électricité. Mon esprit avait gagné en légèreté, au contact de son hilarité. Je redevenais une enfant candide qui ne se confrontait guère aux atrocités de la vie. Je me laissais porter par mon instinct. Nos taquineries nous permettaient d’évacuer toutes les tensions. Les éclairs de colère restaient loin derrière nous. Je n’aurais jamais pu imaginer qu’on en viendrait à s’échanger des regards complices. Je ne laissais plus mon désir de vengeance obscurcir mon jugement. J’avais redécouvert son corps. Je redécouvrais à présent une joie indescriptible, un univers qui me bouleversait à nouveau. Trenton avait la faculté de laisser le temps et les menaces en suspend. Je n’étais qu’une adolescente, lorsque je l’avais considéré comme mon remède miracle personnel. Celui qui me permettait d’oublier le fléau qui me rongeait quotidiennement, si bien qu’à son départ, une vague de souvenirs m’avait frappé de plein fouet. Comme si en sa présence, je refoulais une partie de mon passé, pour vivre l’instant présent. « Tu crois que je pourrais lui correspondre ? ». J’esquissai un clin d’œil, en guise de provocation et haletai peu raisonnablement en poussant mon bassin en avant. Mon attitude me trahissait. La gente masculine me satisfaisait pleinement. Du moins, Trenton.
A croire que mes instincts primaires s’étaient exacerbés avec l’avancée en âge, cachés derrière une innocence de façade. C’était lui, le fautif. Celui qui m’avait fait découvrir les jeux corporels et le plaisir charnel. J’haussai un sourcil et soufflai d’exaspération devant sa remarque maladroite. Après tout, je faisais partie de ses relations d’un soir. « C’est ce que j’ai cru constater ». Un voile de tristesse me traversa momentanément, avant qu’un immense brasier s’allume en moi, la convoitise flamboyant dans ses yeux. Un geste évocateur, qui en disait long sur mes fantasmes inavoués. Mon bassin s’entrechoqua au sien avec plus de violence. Je voulais son organe de plaisir gonfler sous le poids du désir. Ses bras protecteurs m’entourèrent, et mon cœur battit de plus en plus fort dans ma poitrine. Allongée sur le ventre, j’affichai un air séduisant et lui fis une demande explicite, tout en jouant avec une mèche de mes cheveux. « Tu marques un point. Elles auraient dû venir de toi, et bien plus tôt. Tu veux dormir ici ? Il est tard ! Tu pourrais me faire un massage ». Je levai mes jambes, l’une après l’autre, une lueur malicieuse dans les yeux. Je luttais contre l’envie de m’emparer de ses lèvres et de laisser mes doigts se faufiler jusqu’à sa peau.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Mer 29 Jan - 20:05
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L'idée d'une relation avec mon assistante, me fit beaucoup rire. Non seulement elle était homosexuelle et moi parfaitement mâle. Mais en plus, je la considérais désormais comme une trop grande amie pour que quoi que ce soit d'ambiguë puisse s'installer entre nous. Paroles qui pouvaient sembler étranges compte tenu du fait que ma relation avec Ayli elle même, avait changé en une nuit seulement. Mais le fait était que j'avais déjà remarqué son incroyable beauté, dès le jour de notre première rencontre. Et que tout au long de notre amitié, je n'avais eus de cesse d'avoir des pensées on ne peut plus perverses, à son encontre. J'avais juste été assez doué pour ne rien lui en montrer. « Parce que tu comptes changer de bord ? » Lui demandai-je avec amusement, quand elle me fit cette demande inattendue. Je ne doutais pas qu'elle disait ça davantage pour m'embêter, qu'autre chose. Enfin, je l'espérais ! Et puis après tout, combien de femmes avaient changé de sexualité, après de trop nombreuses déceptions amoureuses ? D'ailleurs, il ne semblait pas en aller de même pour les hommes. Est-ce que ça signifiait que ces derniers étaient toujours responsables des fins douloureuses de relations ? Sans doute que oui. Ca n'aurait rien de bien surprenant. Après tout, j'étais la cause de notre "séparation". De toute façon, le simple fait qu'elle vienne bouger sensuellement son bassin sur le mien, était une preuve suffisante pour que je réalise son désir pour ... Moi. Oui, moi et pas les hommes en général. Je préférais voir les choses de la sorte !
Un involontaire gémissement de surprise et de plaisir m'échappa, quand elle cogna son bassin contre le mien, avec bien plus de vigueur. Et de façon instantanée, mon regard flamboyant de désir et alors que je l'emmenais en direction de sa chambre, toutes mes pensées étaient unanimement tournées vers le désir qu'elle provoquait en moi. Et un besoin de plus en plus violent, de la faire à nouveau mienne. Je tentai de ne pas penser davantage aux excuses que je ne me sentais pas encore prêt à lui accorder. Et ne pensai finalement qu'à son invitation atrocement tentante. Dormir ici ? Ne craignait-elle donc plus de me voir disparu au petit matin ? Ou c'était peut être un test ? Peu importe. Je n'avais que trop envie de dormir à nouveau dans ses bras. Et pas que dormir. Cette pensée se confirma alors que mon regard errait en direction de ses longues jambes fines qu'elle secouait de façon provocante. « Va pour un massage. Mais tu devrais ôter ça. » Je désignai sa chemise de nuit, que je l'aidai à ôter, pour la laisser complètement nue. Avant de venir me positionner à califourchon sur le haut de ses cuisses dénudées. Malgré la folle tentation de déposer mes lèvres sur sa peau, je me contentai de faire courir mes doigts sur son dos, allant de ses reins à ses épaules. Autour desquelles je refermai doucement mes mains, pour entreprendre un massage doux et lent. Evidemment, mon regard ne pouvait s'empêcher de courir sur ses courbes offertes à ma vu. Et naturellement, je me fis provocateur quand je pressai mon bas ventre contre ses fesses, preuve de mon désir.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Mer 29 Jan - 21:53
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J’aurais eu toutes les raisons du monde de baisser les bras et de jeter mon dévolu sur des personnes du même sexe. La déception pesait lourd sur moi, et je savais pertinemment que je n’étais pas au bout de mes peines. J’en affronterai d’autres. Une brise glaciale se levait dès lors qu’en pleine soirée romantique, je recevais un appel de la part de la mère de Trenton. Je devais me plier à toutes les exigences de Gabriel et lui souhaiter bonne nuit à chaque fois que je m’absentais. Je ne lui en voulais pas, à ce petit bonhomme. Au contraire, j’avais hérité du gêne hystérique de ma mère. En tant que mère poule, je me perdais souvent dans une logorrhée interminable. Devant mes gestes d’affection, les hommes prenaient la fuite, réticents à s’engager. Je recevais une claque en pleine face. Je me lamentais sur mon propre sort en me demandant si les hommes avaient la capacité d’aimer. Je jetais alors un coup d’œil en direction des femmes aux courbes alléchantes, à la démarche séduisante. J’en arrivais à l’éternelle conclusion : j’étais imperméable au charme féminin. Lorsque Trenton me dévoila la question qui trottait dans sa tête, j’affichai un sourire énigmatique.
J’avais décidé de me lancer dans un concours de sarcasmes et de semer le doute dans son esprit. « Peut-être bien. J’aurais plus de chance de tomber sur la bonne personne ». Maugréai-je, comme pour lui avouer qu’il ne correspondait pas du tout à mes attentes. Un tissu de mensonges. D’un autre côté, je ne souhaitais franchement pas me mettre en couple avec un homme qui risquait de saboter notre histoire du jour au lendemain, sur un coup de tête. Je ne me consumai pas de colère. Non, c’était le désir qui faisait rage. Ses mains longèrent mon dos à présent dénudé, et mon cœur chercha à s’extirper de ma cage thoracique. Un frisson d’anticipation me parcourut. Un petit gémissement de protestation passa la barrière de mes lèvres lorsque je sentis une bosse à hauteur de son bas ventre, frotter contre mon fessier. Je me rendis compte que j’étais trempée jusqu’aux os. J’en voulais plus. Beaucoup plus. Je me retournai vivement, plaquant mes mains contre ses fesses. Nos bassins se rencontrèrent à nouveau. Je le suppliai. « Trenton… ».Mes mains glissèrent dans son pantalon et un léger éclat de rire retentit. « Tu as l’air gêné. Qu’est-ce que tu attends de moi ? ». Je souhaitais qu’il me supplie à son tour de lui infliger la plus plaisante des tortures.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Jeu 30 Jan - 17:31
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Elle pouvait bien dire ce qui lui passait par la tête, je n'étais pas assez naïf pour croire à tout. Et surtout pas à l'éventualité qu'elle change d'orientation sexuelle. C'était ainsi, je ne pensais pas que l'on puisse décider, un beau jour, de changer ça. Pour la simple et bonne raison que ça ne se décidait tout simplement pas. C'était ainsi, point. Or, Ayli était parfaitement hétéro, quoi qu'elle en dise. « Bon courage pour trouver la bonne personne alors. » Lui répondis-je en haussant vaguement les épaules. Comme si le fait que je n'étais pas le moins du monde la bonne personne pour elle, ne me faisait ni chaud ni froid. Ce n'était pas vraiment que je m'en fichais. Au contraire, évidemment que cette remarque explicite me titillait. Mais ma fierté m'empêchait complètement de le lui faire comprendre d'une manière ou d'une autre. Surtout qu'elle devait volontairement me mettre ce genre de doutes et pensées en tête. Parce qu'elle se doutait très bien du fait que ses paroles atteignaient leur cible avec une facilité déconcertante. Bref, je ne voulais pas lui faire un tel plaisir, c'était certain. Surtout alors qu'elle jouait, tout simplement. Je ne la connaissais que trop bien, pour douter de ça. Mais soit, son but était peut être vraiment de m'ennuyer. Histoire de se venger un minimum de ce que je lui avais fais par le passé, en disparaissant du jour au lendemain. C'était de bonne guerre.
Et de toute façon, la colère et les sentiments négatifs de ce genre, n'avaient plus la moindre place désormais. Seul comptait le désir qui était en train de nous gagner à nouveau, de façon rapide et brutale. Je savais que je n'allais pas pouvoir demeurer insensible bien longtemps. Je n'avais que trop envie d'elle. Une envie folle et constante. Et quand je le lui fis bien comprendre, elle ne se fit pas prier pour se retourner, face à moi. Son corps entièrement nu, offert à ma vu. Mon regard s'attarda sur sa poitrine qui avait été source de nombreux de mes fantasmes du temps de notre amitié. Et bien incapable de détourner les yeux de ses seins, j'entendis à peine ses mots. Je n'étais même pas certain de l'avoir entendu parler. Un faible gémissement de désir et de frustration m'échappa alors que je plantais mon regard dans le sien. Je me penchai finalement vers elle, pour capturer ses lèvres des miennes avec presque férocité. Et logeai, aussitôt, une main autour de l'un de ses seins, pour l'empoigner avec vigueur. « Je te veux toi. Tellement. » Soupirai-je contre ses lèvres avant de reprendre notre baiser avec plus d'ardeur encore. Je ne précisais pas si je la désirais uniquement sur le plan sexuel, ou plus. A vrai dire, je ne me sentais pas tout à fait le courage de le lui dire clairement. De lui avouer que je la voulais toute entière et que ça ne datait pas de nos retrouvailles.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 2 Fév - 13:34
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Aussi néfastes qu’un puissant poison qu’il aurait instillé dans mes veines, ses mots m’enserraient au point de me couper la circulation sanguine. Un sourire béat aux lèvres, je m’étais surprise à vouloir capturer les mèches de cheveux qui retombaient sur son visage. Retrouvant la douce naïveté qui me caractérisait, j’étais parfaitement incapable de le laisser filer pour la seconde fois. Je me souvenais des quatre années que j’avais passées loin de Trenton. Les mêmes images défilaient en boucle dans mon esprit, s’imposant à moi comme une litanie de mauvais gout. Un disque rayé. Je n’avais jamais renoncé à nos habitudes, mais lorsque mes yeux se perdaient dans le vague et que j’observais le soleil se coucher, des bruits de pas résonnaient derrière moi. J’espérais qu’il s’agissait des siens, et que je réussirais à me replonger dans cette époque révolue. Je retenais alors des larmes de déception et d’épuisement en tombant nez à nez sur Gabriel. J’avais conservé des vieux réflexes qui me freinaient dans mon évolution. Je m’étais toujours laissée guider par un mince espoir. Celui qu’il revienne. Qu’un torrent de larmes roulent le long de son visage enfoui dans mes bras. Qu’il me supplie de lui pardonner. J’avais prié quotidiennement. J’avais demandé au seigneur de chasser le vide dans mon cœur, la tension qui grandissait au creux de mon estomac. Aujourd’hui, il réapparaissait dans ma vie. Néanmoins, c’était contre son gré. Il se sentait probablement contraint d’assumer ses responsabilités et de me fournir un maximum d’explications. Je cherchais délibérément à tout remettre en doute, depuis le jour où il m’avait lâchement tourné le dos. Je prenais tout au pied de la lettre, crispant mes mâchoires dans un spasme incontrôlé. N’étais-je donc qu’une simple passade ? « Merci ». Lâchai-je froidement.
J’étais pourtant consciente d’être à l’origine de ce genre de discordes. J’avais refusé catégoriquement l’idée de repartir dans une relation sérieuse, avant même qu’il ne tienne ce genre de discours. Ma tête bourdonnait d’interrogations. Dans le but de les chasser, je décidai de me laisser aller à mes instincts primaires. Allongée sur le dos, le contact de cette paume chaude plaquée contre mon sein durci provoqua une nouvelle décharge électrique qui se répandit à travers mon corps. J’accueillis naturellement ses lèvres humides, cette langue vorace qui s’insinua autour de la mienne. Je le désirais jusque dans mon bas ventre. En silence, je me redressai pour déboutonner sa chemise avant de la laisser tomber sur le sol, entre deux baisers. J’imaginais la fermeté de ses pectoraux. Celle qui avait toujours attiré mon attention. Mes mains enlacèrent sa taille et firent glisser son pantalon. Il gisait à présent au pied du lit. Je ressentis une bouffée d’excitation en glissant ma main sous le sous vêtement masculin. Mes doigts aventuriers se baladèrent de chaque côté de cette source de plaisir. Les lèvres gonflées d’envie, j’eus pour objectif de goûter à la saveur de ce corps que j’avais toujours désiré et de faire grimper la température. Le regard planté dans le sien, je le libérai enfin et emmenai délicatement son bout de chair lourd et encombrant à ma bouche, dans des mouvements puissants et dévorants. C’était paradoxal. Je n’étais pas du tout habituée à ce genre de contacts physiques. Je choisissais de me vautrer dans des plaisirs interdits à ses côtés. J’étais pleine de rancœur, mais je me livrais à lui sans hésiter, en total confiance. Après avoir accéléré la cadence, je m’emparai de ses lèvres dans une fougue dominante, et répondis à sa requête avec quelques minutes de retard. « Alors prends-moi ».
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 2 Fév - 14:33
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Elle pouvait bien prendre mes paroles comme elle le souhaitait, ça n'avait pour le moment aucune espèce d'importance. Elle ne jouait elle même que trop avec mes nerfs. Et si mes réponses ne lui plaisaient pas ... Eh bien tant pis pour elle. Peut-être consentirait-elle enfin à faire plus attention à ce qu'elle dirait à l'avenir. Si avenir il y avait entre nous. J'avais besoin de croire que oui. Mêmes si la fréquenter commençait tout de même à être sacrément douloureux. Je savais qu'être sans elle, c'était nettement pire encore. Et je ne me sentais pas prêt à affronter de nouveau cela. Je n'étais plus assez fort pour faire face à son absence. « Tellement sensible ... » Me moquai-je d'elle, en conservant mon regard planté dans le sien. Avant que l'instant ne se fasse de plus en plus torride et ne monte sérieusement en tension sexuelle. En même temps, comment demeurer insensible devant ses courbes délicieuses, totalement offertes à ma vu ? Quand bien même nous avions couché ensemble quelques instants plus tôt, je ne pouvais tout simplement pas demeurer de marbre devant son corps nu. Et je le lui fis bien vite comprendre, ce qui la poussa à jouer la carte de la provocation. A laquelle je répondis bien vite, en refermant une main autour de l'un de ses seins et en laissant mes lèvres retrouver le chemin des siennes, pour un baiser plein de fougue et de passion. Un soupir d'aise m'échappa tandis que la tension montait encore d'un cran, quand elle entreprit de me dévêtir.
Je la laissai ensuite prendre le dessus, quand elle laissa ses doigts errer de manière plus intime sur mon corps, avant que ses lèvres ne se joignent à la partie. Un bref râle de plaisir m'échappa tandis qu'elle me torturait de sa bouche, avec une dextérité qui aurait pu m'inquiéter et me mettre le doute si j'avais été en mesure de réfléchir. Or, ce n'était absolument pas le cas. Je ne pensais qu'à ce désir qui me rendait fou et au plaisir qu'elle était déjà en train de me procurer. Et je lui lançai un regard brillant d'un désir dingue, quand elle m'offrit une réponse formulée à voix haute. Je n'avais pas besoin de plus que ça pour lui obéir. J'en avais, de toute façon, bien trop l'envie. Je ne tardai donc pas à reprendre le dessus. Mes lèvres s'emparèrent des siennes pour un baiser fiévreux, presque sauvage, tandis que je roulais sur le lit pour reprendre le dessus. Je détachai mes lèvres des siennes, quand je la fis reprendre place à plat ventre, pour flanquer mon bassin contre le sien et unir nos corps dans la foulée. Je posai une main en travers de sa bouche pour éviter qu'elle ne laisse échapper une plainte de plaisir trop vive qui risquerait d'éveiller Gabriel, tandis que j'entamais des mouvements de bassin puissants et précipités. Lentement -a contrario de mes mouvements plus au sud-, ma main déserta sa bouche pour glisser sensuellement sur sa gorge, sur ses seins, son ventre, puis sa hanche autour de laquelle elle se referma doucement, avant de remonter à sa poitrine que j'entrepris d'empoigner et caresser plus ou moins vivement. Mouvements précipités, respiration irrégulière qui se perdait dans ses cheveux, coeur battant la chamade, sueur recouvrant bien vite mon corps. Le plaisir fini par me terrasser de façon soudaine et brutale, me poussant à claquer une dernière fois mon bas ventre contre son délicieux postérieure, avant que je ne me fige au dessus d'elle. Il me fallut quelques longues minutes avant de retrouver mon souffle, et basculer lentement sur le lit en l'entraînant avec moi, pour la conserver dans mes bras.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 2 Fév - 16:42
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Je n’étais pas d’une nature impulsive, mais ses propos me donnaient envie de lui asséner un coup de poing puissant au niveau des côtes. Entre jeu de séduction et indifférence. Ces oscillations frôlaient l’irrespect. Malheureusement pour moi, il comprit presque aussitôt que je m’avouais déjà vaincue. Mes prunelles étaient plus qu’équivoques et les caresses buccales que je lui infligeais montraient à quel point son emprise semblait croissante. J’assouvissais des fantasmes qui me feraient sûrement rougir de honte, une fois la magie retombée. Parce que j’étais toujours Ayli. La fille au corps frêle qui se logeait dans un tee shirt trop grand pour elle. Vêtement que Trenton lui prêtait pour dormir. La femme avachie sur son canapé, qui versait toutes les larmes de son corps devant le dernier film à l’eau de rose. A croire qu’il m’avait considéré comme une chose à pervertir. Je délirais. Toutefois, il fallait avouer qu’à ce moment-là, mon âme était bien en train de s’égarer dans les délices de la luxure. Nos langues s’unissaient et se reconnaissaient. Je secouai vaguement la tête pour tenter de reprendre mes esprits et me retrouvai aussitôt à plat ventre. Il se dirigea vers mon antre brûlant, faisant grincer les ressorts fatigués de ce lit bon marché. Lorsque sa main emprisonna ma bouche, je luttai pour cacher ma frustration et mordis les oreillers avec force pour étouffer chaque gémissement de bien-être, chaque ‘oui’ que je prononçais pour l’inciter à continuer. Il pétrit mes seins avec une fougue déconcertante, tandis qu’ils ballotaient pendant nos ébats. Je savourais ses intrusions puissantes et délicieuses. Des halètements de plus en plus forts. L’extase. Des claquements sourds. Mon corps se cambra.
A mon tour, je m’effondrai contre son torse. Le cœur palpitant, je cuvai mon orgasme et m’enfermai dans mon silence. Avant que la réalité revienne me frapper de plein fouet. J’étais incapable de laisser mes doutes et mes incertitudes de côté plus de quelques heures. Je me permis de prendre la parole en première. « Ne te fais pas d’idées. Tu m’as donné beaucoup de plaisir, mais tout n’est pas réglé ». Je prenais sur moi pour ne pas le mettre à nouveau dehors. Je ne souhaitais franchement pas en arriver là, mais je ne parvenais pas à tourner la page. A me débarrasser de cette colère muette qui m’étreignait sans cesse en sa présence. Parallèlement, je l’aimais. Je refusais de faire en sorte qu’un gémissement plaintif s’échappe de ses lèvres. Je ne voulais pas le pousser à aller se réfugier dans les bras d’une autre. « Si je me fais couler un bain, est-ce que tu seras toujours là, à mon retour? ». Tandis que je me levai, l’inquiétude se lut sur mon visage. J’étais terrorisée à l’idée de revivre certains passages de ma vie. A commencer par son départ.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 2 Fév - 17:19
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J'étais toujours à mille lieux de là. Occupé à profiter de cette extase sans nom qui s'était emparé de moi suite à cet orgasme particulièrement dévastateur. Et alors que j'étais bien incapable de me détacher tout à fait d'elle, je la gardais dans mes bras en roulant à demi sur le lit. Mon bas ventre toujours logé contre ses fesses, mon torse contre son dos et un bras autour de son corps frêle. J'éprouvais cette sensation folle et incroyablement plaisante, d'avoir enfin retrouvé ma maison, après des années d'errance et la sensation d'être incomplet. Et c'était bon. Vraiment très bon. Mais de toute évidence, ça ne pouvait pas demeurer ainsi éternellement. Ayli éprouvait beaucoup trop de rancoeur à mon encontre, pour cela. Ses paroles en attestèrent, m'arrachant un bref soupir de lassitude sans que je ne prenne pour autant la peine de me détacher d'elle. J'étais trop bien là pour ça. « Que je t'ai donné du plaisir, est déjà un bon début ... » Rétorquai-je avec ironie. Je sentais bien que ça allait être un combat de tous les instants, de tenter de retrouver sa confiance. Mais il me faudrait la mériter. Et pour ça, j'avais tout intérêt à me battre pour elle. Pour mériter qu'elle me refasse confiance et mériter de retrouver une place dans sa vie. Et de m'en faire une, également, dans celle de notre fils. Parce que je comptais bel et bien être un père pour lui. Et tenter de rattraper, si possible, mes années d'absence.
Alors qu'elle quittait le lit, elle me posa une question qui me désarçonna. Encore une fois, je prenais conscience de ce que je lui avais infligé en disparaissant du jour au lendemain. Et preuve de plus qu'il allait falloir beaucoup de temps pour qu'elle apprenne à me refaire confiance et à me pardonner. J'avais besoin que ça arrive en tout cas, c'était certain. J'étais toujours aussi fou amoureux d'elle, même si m'en rendre compte me faisait me sentir tellement ... Etrange. Mais oui, je l'aimais. Avant de lui répondre, je l'attrapai par la main et, tout en me redressant sur le lit, la forçai à se pencher. Pour venir capturer ses lèvres des miennes et l'embrasser avec une douceur que je ne lui avais pas encore accordé depuis qu'on s'était retrouvés. Quand mes lèvres désertèrent les siennes, mon visage demeura tout proche du sien, mon regard planté dans ses prunelles bleues. « Je ne compte pas quitter cet appartement sans t'avoir prévenu d'abord. » Promis-je doucement, avant de déposer un dernier baiser sur ses lèvres puis la relâcher. Et comme pour lui montrer que j'étais très bien ici, je repris place dans le lit, m'étendant de tout mon long et prêt à patienter jusqu'à son retour. Non, je n'irais nulle part.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 2 Fév - 18:39
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J’aurais dû avoir le cœur plus léger, après avoir partagé une étreinte de cette envergure. Pourtant, des frissons d’irritation me parcouraient. Je n’aurais jamais pu imaginer un seul instant qu’il en viendrait à me sortir de pareilles sottises. Un flot de balivernes que j’attrapai en plein vol et que j’écrasai avec mes petits pieds, la mâchoire crispée et des mouvements rageurs. Je fis claquer ma langue contre mon palais plusieurs fois d’affilé et le toisai avec dédain. « Je n’ai franchement pas envie de rire ». Il connaissait tous les déboires de mon quotidien, et il les prenait à la rigolade. Je brandis mon poing et frappai son épaule d’un coup sec, en guise de remerciement. Il m’avait quand même laissé dans l’incompréhension la plus totale. Il n’avait apporté aucune réponse. Il ne s’était pas attardé, dans l’incapacité de prendre soin d’un cœur déchiré par la solitude. L’avait-il seulement voulu ? J’en doutais fortement. Je n’étais plus cette héroïne, sans peur ni reproche. Au contraire, lorsque nous étions à quelques centimètres l’un de l’autre, je vivais dans la crainte permanente de perdre le contrôle. De le blesser ou de devenir dépendante de ses lèvres. Trop tard. J’entrouvris les lèvres et laissai ma langue s’enrouler autour de la sienne.
Je mis fin à ce baiser et soupirai d’un bonheur infini. « Ce n’est pas drôle » insistai-je. Incapable de garder mon sérieux et ma morosité, je fus secouée d’un rire probablement nerveux. Je secouai la tête en me rendant compte de l’absurdité de ce geste. Je n’étais pas du tout crédible. « Bon… ». Décrétai-je, un peu septique, avant de m’immiscer dans la salle de bain. Le bruit provoqué par le jet d’eau me permit de lui dissimuler mes pleurs. Je revins vers lui vêtue d’un peignoir, mes doigts épongeant les gouttes d’eau ruisselantes qui tombaient sur mon visage. Les souvenirs, les doutes et les regrets se ramassaient à la pelle. Je m’enfonçai dans le lit. Les paupières closes, la voix chargée d’émotion, je mis fin à notre conversation. « Bonne nuit ». Comme autrefois, je m’endormis à ses côtés, tâtonnant parfois les alentours pour m’assurer qu’il était toujours là et qu’il avait tenu sa promesse. Au petit matin, une voix d’enfant me fit sursauter. « C’est ma place ». Il ordonnait à Trenton de partir ? Ce n’était pas le plus grave. Rouge de honte, je me cachai le visage et tentai de bredouiller quelques mots dans l’espoir de me sortir de cette situation difficile. « Je…heu… ». Sans succès. C’était bien la première fois qu’il me surprenait avec un homme dans mon lit.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Dim 2 Fév - 19:02
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Je sentais bien que, malgré son rire et sa réponse à mon baiser, Ayli était tendue. Très certainement parce qu'elle n'était toujours pas capable de me faire la moindre confiance et qu'elle était terrifiée à l'idée de retrouver son lit vide à son retour. Mais il ne le fut guère. Quand elle revint, j'étais toujours là à l'attendre. Et quand elle se glissa entre les draps, je ne pu m'empêcher de venir me blottir tout contre elle, enfouissant mon visage dans sa chevelure humide. « Bonne nuit Lina. » Lui répondis-je en utilisant ce surnom que je lui donnais par le passé, quand on s'appartenait encore l'un l'autre, d'une certaine façon. Je ne mis pas plus de quelques secondes, avant de sombrer dans un sommeil profond et requinquant. Ca me faisait un bien fou d'être ainsi logé contre elle, pour toute une nuit. Ca faisait une éternité que je n'avais pas aussi bien dormis. Tant et si bien, que j'aurais nettement préféré que ça dure de la sorte plusieurs jours de suite. Comment allais-je trouver le courage de quitter cet appartement ? Quitter Aly, même pour une journée ou deux, avait toujours été une douloureuse épreuve. Et ce coup ci, au vu de l'état fragile de notre relation, ça me semblait encore plus insupportable comme idée.
Mais soit, je ne souhaitais pas y penser plus tôt qu'il ne le fallait. Je préférais nettement profiter de ce sommeil réparateur. Duquel je ne fus tiré qu'au petit matin, quand la voix de Gabriel se fit entendre dans la pièce. J'ouvris les yeux de façon instantanée et me figeai en le découvrant devant le lit, regard posé sur moi. Il ne semblait pas très content. Et je ne savais trop ce que j'étais supposé faire là. Prendre la fuite ? Non, ça, jamais ! Mais éventuellement lui laisser sa place dans le lit ? Est-ce que c'était la première fois que ça arrivait, pour qu'il air l'air aussi peu content de trouver quelqu'un dans le lit de sa mère ? Je lançai d'ailleurs un regard hésitant et interrogatif, à l'adresse de celle ci. Dans l'attente qu'elle me dise ce que j'étais supposé faire ou ne surtout pas faire. Je ne tenais pas à faire de bourde. Ma seule présence semblait en représenter une. Pas pour moi ni pour nous. Mais pour Gabriel qui n'avait pas l'air d'apprécier qu'un homme prenne cette place dans le lit d'Ayli. J'espérais qu'Ayli trouverait le bon moment et les bons mots pour lui expliquer le tout ...
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Lun 3 Fév - 19:22
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Ses élans de tendresse ne suffiraient pas à détendre l’atmosphère et à effacer toutes nos erreurs. Surtout les siennes. Oui, je n’étais pas du genre à fuir mes responsabilités et j’estimais qu’il était le plus grand fautif, dans cette histoire. Je ne lui aurais jamais caché l’existence de Gabriel s’il m’avait montré le moindre signe d’un quelconque attachement. De plus, je n’avais jamais envisagé l’idée qu’il serait un jour capable de revendiquer sa paternité. Déjà parce que j’imaginais qu’il ne pouvait plus me voir en peinture et qu’il esquisserait une grimace de dégout en apprenant la vérité. De plus, en quatre ans, nous n’avions jamais abordé ce genre de discussion. Nous nous lancions dans des séances de rires et de chatouilles lorsque sa mère évoquait le fait que nous aurions formé le couple idéal. Elle cherchait la perle rare pour son fils. Une gamine posée, pleine de vie et de fraicheur. Malheureusement, Trenton ne m’avait jamais révélé qu’il partageait le point de vue de sa mère. Encore aujourd’hui, j’étais perdue. J’avais un mal fou à le cerner. Tout ce que je savais, c’était qu’il avait été incapable de s’engager. Il avait passé la majeure partie de son temps à collectionner les aventures sans lendemain. Comment aurais-je pu deviner ses véritables intentions ? Qu’il n’aspirait peut-être qu’à fonder une famille ? Je ruminais.
Je me repassais en boucle les moments sinistres que je venais de vivre. Les mots venimeux que nous avions échangés. Quelque part, j’étais forcée d’admettre que je m’en voulais. De l’avoir agressé verbalement plusieurs fois. De m’être jetée sur lui sans aucune retenue. D’être en train de sourire niaisement alors qu’il ne faisait que prononcer mon surnom. Ses mains m’étreignaient presque, et je sentais mon cœur se serrer. Au réveil, je serai obligée d’affronter la dure réalité, et nos chemins se sépareraient. A la vue de Gabriel, je sentis monter le malaise grandissant. Nous restions tous les trois parfaitement immobiles, comme si la stupéfaction générale était en train de gagner en intensité. Je n’avais eu aucune relation sérieuse avant Jason. Et encore. J’étais loin d’être parfaite. J’accumulais parfois les actes stupides. Toutefois, les hommes n’avaient jamais défilé devant les yeux de Gabriel. Un sentiment de peur m’envahissait. Je ne souhaitais pas que mon fils souffre de notre instabilité. Je ne serais même pas en mesure de répondre aux questions qu’il pourrait me poser par la suite, sur la nature de la relation que j’entretenais avec Trenton. J’essayai de noyer le poisson dans l’eau. « Oui heu…Trenton ne se sentait pas bien hier soir. Je lui ai proposé de rester dormir ici. Tu sais, je le connais depuis longtemps. C’est un copain ». Je priai pour qu’il n’insiste pas. Et pourtant. « Comme Jason ? Il fait des bisous sur la bouche ? ». Bam. C’était comme se prendre un mur en pleine face. Je grimaçai et me levai subitement pour filer en direction de la cuisine. « Non, bien sûr que non. Et si on allait déjeuner ? ».
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Lun 3 Fév - 21:23
Aylina & Trenton ₰ Every You Every Me.
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J'avais beau savoir que tout n'était pas encore gagné et que la route était encore longue avant le pardon et la possibilité de reconstruire quelque chose avec elle, ça ne m'empêchait pas d'être frustré par ce qui était en train d'arriver. Ou de ne pas arriver en l'occurrence. Elle n'était pas en train d'avouer à notre fils, que j'étais son père. Elle n'était pas en train de lui faire comprendre que j'étais plus qu'un vieil ami. Elle n'était pas en train de me faire penser, à moi même, que j'étais plus que ça. Elle n'était pas ... Elle n'était tout simplement pas. Et de mon côté, je me sentais prisonnier d'elle, de ses décisions et de ses choix. Je ne pouvais pas aller à son encontre. Ce serait prendre le risque de la voir faire six pas en arrière, voir de me laisser tomber pour de bon. Et prendre le risque, également, de blesser Gabriel. Ce que je ne voulais surtout pas. Alors je me taisais et acceptais juste ses décisions. Même celles qui me blessaient cruellement. L'entendre nier toute relation autre qu'amicale entre nous, pour ensuite entendre parler d'un ex, ça faisait mal. Et la voir nier de plus bel en affirmant que je n'étais rien de tel pour elle, ça faisait encore plus mal. Comme le fait de les voir quitter ensemble la pièce, sans un regard pour moi. J'étais de trop. Evidemment. A quoi d'autre m'étais-je attendu au juste ? Etais-je donc si idiot pour croire que j'avais une place dans leur vie ?
Même si Aylina avait commit la grave erreur de me cacher l'existence de mon fils, je ne pouvais pas aujourd'hui exiger d'elle qu'elle lui avouer que j'étais son père. Enfin si, c'était mon droit évidemment. Pas peut-être que Gabriel me détesterait en pensant que je l'avais abandonné. Et peut être qu'il en voudrait également à sa mère, de lui avoir caché ça. En clair ... Ma présence n'était que trop indésirable. A quoi bon vouloir retrouver une amitié que j'avais gâché au cours d'une nuit de folle passion ? A quoi bon croire qu'Ayli pouvait encore ressentir quelque chose pour moi ? Elle ne ressentait plus qu'une haine grandissante pour moi. Oh, également un peu de désir de toute évidence. Mais avec du désir, on ne posait pas des bases solides pour une éventuelle relation. Alors il était temps que je m'éloigne. Tout en lui laissant la possibilité, si jamais l'envie lui prenait, de me faire un peu de place dans sa vie. Je ne disparaissais pas totalement. Pas cette fois. Je comptais bien tenir ma promesse à ce sujet. Ainsi, quand j'eus quitté le lit et enfilé mes fringues, je partis en quête d'un bloc de post-it et d'un stylo. Je notai sur le papier jaune, mon numéro de téléphone et mon adresse. J'abandonnai le tout sur le bureau et après avoir pris mon courage à deux mains, quittai la chambre pour m'arrêter devant la cuisine, sur le seuil de la porte. « Je vais y aller. Je me sens mieux aujourd'hui. » Pieux mensonge. Je me sentais encore plus mal que la veille. Mais ce n'était que pour rebondir sur le mensonge d'Ayli, lui même. Pour ne pas laisser entendre la vérité devant Gabriel. C'était le choix d'Ayli. « J'ai laissé mes coordonnés sur ton bureau. Si jamais ... » Si jamais il te prend l'envie de me revoir, d'aller boire un verre, de discuter du bon vieux temps. Ou même de faire de moi ton toy boy. Pour toi, je ferais n'importe quoi. « Si jamais. » Répétai-je finalement, en haussant les épaules d'un air désinvolte. Et ça faisait pourtant un mal de chien. « A bientôt bonhomme. Prend soin d'ta maman. » Ajoutai-je à l'adresse de Gabriel, en affichant un bien faible sourire. Avant de faire demi tour sans un mot de plus, pour les laisser mener leur petit vie tranquille, de laquelle je ne faisais pas parti.
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Sujet: Re: Every You Every Me - Trenton & Ayli Mer 5 Fév - 20:54
Every You Every Me
Des peurs à n’en plus finir. Irréalistes, qui plus est. J’avais abandonné ma bouille de clown, au profit d’une moue piteuse qui ne me caractérisait pas, ou qui ne me caractérisait que trop bien, au contraire. A l’époque où ils étaient encore en vie, mes parents m’avaient répété jour après jour que l’être humain, contrairement aux autres êtres vivants, avait la faculté de bâtir son avenir. Il était libre de ses mouvements, quelque part. Le chemin qui me conduisait jusqu’au bonheur suprême me semblait semé d’embûches. Je ne me sentais pas libre. J’avais l’impression que ma vie était liée inexorablement à celle de Trenton. Il m’avait tendu la main, lorsque je m’étais retrouvée à la rue. Le temps s’était arrêté, lorsqu’il m’avait abandonné. Aujourd’hui, j’étais dépendante de son humeur. Ses traits étaient tirés, et une douleur lancinante me tordait l’estomac. J’essayais de ne rien laisser paraître devant Gabriel. Je me forçais à sourire bêtement, tandis j’actionnais la cafetière et remplissais un bol de céréales. Oui, je n’avais jamais envisagé l’idée qu’il s’en irait de la sorte. Qu’avais-je imaginé ? Qu’il accepterait chacune de mes remarques, sans broncher ? Je n’étais pourtant pas tordue. Je n’avais jamais cherché à me servir de lui. Seulement, son absence m’avait embrumé le cerveau. La panique montait petit à petit. Je connaissais l’ancien Trenton. J’ignorais tout du réalisateur. Avait-il pour intention de m’emmener au tribunal, dans le but d’obtenir la garde de Gabriel ? Serait-il capable de lui avouer qu’il était son père, et que j’avais décidé de lui cacher son existence ? Mille questions fusaient dans ma tête.
Tout ce que je savais, c’était que je ne pouvais pas vivre sans mon fils, et que je respectais bien trop ce dernier pour lui annoncer la vérité subitement, à son réveil. Un soupir m’échappa, lorsque l’agacement prit le dessus sur cette situation particulièrement gênante et dévastatrice. Je me sentais vraiment minable. Mes parents étaient partis, et ils ne m’avaient laissé aucun manuel de savoir vivre. Existait-il une recette miracle, qui m’apprendrait à refaire confiance ? Sa voix me fit sursauter. Je n’avais plus l’habitude de l’entendre. Un nouveau voile de tristesse passa dans mes yeux lorsqu’il nous raconta ses balivernes. C’était paradoxal, en effet, et j’en prenais l’entière responsabilité, mais je n’avais aucune envie qu’il claque la porte à nouveau. J’espérais que la peine s’estomperait. Retrouver ma lucidité. Une bonne humeur qui flotterait dans l’air. « Pardon… », me contentai-je de lui dire, au lieu de l’empêcher de tourner les talons. « T’es triste. Pourquoi tu ne lui as pas dit de rester ? », fit Gabriel. « Parce que je suis un peu idiote », lui avouai-je en me mordant les doigts.