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 It started like a bad joke...

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MessageSujet: It started like a bad joke...   It started like a bad joke... EmptyMer 18 Juin - 3:41


❝You and me kid, just you and me...❞

Mai 2015


« Et si on commençait par tous se présenter, d’accord? »

Worst. Idea. Ever.

Je vais tuer Jane, vraiment, rien à faire que ce soit mon assistante depuis que je suis à Los Angeles et que je l’apprécie bien, je vais la tuer. Vraiment. Littéralement. Et tant pis pour ses enfants et pour son mari, tant pis, je paierai l’enterrement moi même et je ferai livrer des fleurs, c’est tout simplement inadmissible, c’est moi qui vous le dis. Non parce qu’en plus de m’arracher à la douce chaleur de mon appartement et manquer de me faire passer de l’autre côté (oui on en parle de mon accident cardio vasculaire d’il y a quelque jours ou pas? Oui je devrais être dans un lit d’hôpital, et non je ne suis pas dans un lit d’hôpital, thank you Captain Obvious)… Bref, je perds le fil, Jane a vraiment les pires idées du monde. Je vous assure. Ce que les médecins m’ont recommandé? Du repos, tout simplement de dormir, de prendre des vacances, de prendre le temps, de respirer, d’oublier le fait que je viens de découvrir que j’ai un cousin qui est neurologue et qui bosse dans l’hôpital qui m’appartiens. Franchement, niveau mauvaise surprise, j’ai fait mieux. Niveau… Niveau tout j’ai fait mieux. Il est hors de question que je me repose, une fois que j’ai été en état de pouvoir marcher, pas une mince affaire après un petit bobo de ce genre (et oui je préfère dire petit bobo plutôt que d’en faire des montagnes), mais j’ai quand même réussi. Je commence à devenir un pro de ce genre de situations, bientôt je pourrais écrire un bouquin de survie, je vous assure.

Quoi qu’il en soit, sortir de l’hôpital était une chose, éviter les regards inquiets c’était… Plus difficile à faire. Alors quoi, mon coeur manque de lâche une minuscule et ridicule fois et soudainement je suis le centre de l’attention? Ah si j’avais su, j’aurais simulé ma propre mort il y a des années. Bref, oui, bref, mon plan était plutôt simple, retourner dans mon appartement et me plonger dans la physique et prendre les médicaments qu’on m’a prescrit et éventuellement considérer un régime alimentaire plus sain, visiblement, les sushis ne sont pas mes meilleurs amis, et enfin finir de mettre sur pied ce projet. Mais non, non. Jane était encore venue me tirer de ma torpeur en décrétant que j’avais besoin d’aide, et cette fois-ci quand elle m’avait tiré de mon appartement j’avais fait un effort considérable pour me raser et enfiler un costume… être présentable quoi. Je n’avais pas été du tout inquiet en voyant les bâtiments de l’université se profiler à l’horizon alors que nous étions dans le taxi, peut être que Jane avait enfin compris que j’avais besoin d’autres esprits brillants et… Bon j’avoue avoir froncé les sourcils en voyant que nous nous dirigions vers le département de psychologie. Soit, à chacun ses défauts.

Oui, pour quelqu’un qui a déjà eu un psy, je suis franchement dégoûté de la psychanalyse, alors je peux vous dire que lorsque j’ai fini par rentrer dans cette salle et voir les chaises rangées en cercle et une table avec des cookies et…
Oui.
Oui.
Jane avait osé m’emmener à une thérapie de groupe.
Parce que vous voyez, depuis le tremblement de terre, beaucoup de gens sont traumatisés et l’université de Los Angeles a décidé de mettre à disposition ses locaux et ses jeunes étudiants en psychologie afin de sauver quelques âmes. Profond soupir. Mon portable sonne et enfin je sens la délivrance mais quand je sors l’objet de la poche, c’est pour la voir confisquer par celle qui semble être en charge ici.

« Eh bien je pense que vous pouvez commencer monsieur… »

Oh no you did not.
Qu’on me traîne ici, passe encore. Que mon assistante se soucie de mon bien être okay. Mais personne ne me prend mon téléphone des mains et encore moins une étudiante qui doit avoir la vingtaine passée et qui fait certaine ça histoire d’avoir un peu plus de revenus à la fin du mois. No. Fucking. Way.

« Parfait. Je commence. Harry Stone. 40 ans, et pour faire court je possède probablement assez d’argent pour racheter cette université… trois fois… Qu’est-ce que je fais là? Bonne question, j’ai failli mourir il y a quelques semaines de cela, suite à un charmant petit incident causé par du stress, certains vous diront que c’est parce que certains souvenirs me sont revenus à l'esprit mais ça n’a rien avoir avec le fait que je me suis retrouvé coincé dans une voiture avec un de mes amis pendant le tremblement de terre. Absolument pas. » Et pour ceux qui se posent la question, je vais bien.
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MessageSujet: Re: It started like a bad joke...   It started like a bad joke... EmptyJeu 24 Juil - 18:07

Layton ne s’était jamais plaint. Il avait beaucoup pleuré, peut-être même trop. Il n’avait jamais retenu une seule des larmes qui était venu se loger aux coins de ses paupières. Mais en revanche, il ne s’était jamais apitoyé sur son sort, il n’avait jamais hurlé que ce n’était pas juste. Il s’était logé dans les bras de sa mère et il avait pleuré autant qu’il le pouvait afin que la douleur s’estompe et qu’il se sente suffisamment courageux pour affronter le monde une nouvelle fois. Le jeune homme s’était relevé, à maintes reprises, mais ses épaules restaient courbées malgré tout, comme si elles se souvenaient du moment crucial où Layton avait été abattu au point de poser un genou à terre. Oh, il n’avait pas souffert plus que les autres mais sa peine n’en était pas moins importante pour autant. Et depuis quelques temps, Layton avait du mal à aller de l’avant, à tourner la page. Il était bien là, mais son esprit était ailleurs, encore coincé dans les gravas du tremblement de terre qui avait eu lieu plusieurs mois auparavant. Certes, certaines personnes lui avaient permis de retrouver un semblant d’optimisme, mais quand venait le soir et qu’il regagnait le canapé en lambeaux qui lui servait de lit, ses yeux ne parvenaient plus à se fermer sans craindre que de nouvelles secousses viennent le sortir de ses rêveries.

Tout s’était écroulé. Au sens propre comme au figuré. Layton avait tenté de se lever pour rejoindre sa mère qui se trouvait dans la chambre, mais la nature en avait décidé autrement et il fut contraint de se mettre à terre, protégeant sa tête et évitant les bibelots qui se brisaient un à un sur le sol. Tous les souvenirs s’écrasaient sans que Layton ne puisse rien faire, trop occupé à essayer de s'en sortir indemne et à faire attention aux meubles qui menaçaient de lui tomber dessus. Sa vie et celle de sa mère étaient en train de voler en éclats sous ses yeux, et lorsque le calme s’installa à nouveau, Layton se rua vers la porte de la chambre, priant pour qu’il ne soit rien arrivé à Isabelle Walker, celle qui l’avait porté pendant neuf mois, sa seule raison de vivre. Il l’avait appelée, ne faisant pas attention aux débris sur lesquels il marchait, encore moins à la douleur aiguë sous la plante de ses pieds nus, cherchant sa mère dans le noir. Isabella avait mis une seconde de trop à répondre et le coeur de Layton s’était emballé, cognant ses côtes comme s’il cherchait à s'échapper. Quand enfin leurs doigts parvinrent à s’entrelacer, le jeune Walker ne perdit pas une seconde de plus avant de soulever sa mère pour l’emmener loin de cet enfer, pour la tirer de ce cauchemar et vérifier qu’elle se portait bien. Par chance, elle était surtout en état de choc, un peu retournée par les évènements récents, mais rien d’irréversible, rien d’incurable, rien de dramatique. Plus de peur que de mal au final, pas vrai ? Oui, sans doute.

Quand ils regagnèrent leur appartement quelques heures plus tard, lorsque les pompiers qui faisaient le tour de l’immeuble pour s’assurer qu’il n’y avait plus de danger les invitèrent enfin à retrouver leur lit (ou ce qu'il en restait), Layton avait constaté l’étendue des dégâts. Il n’avait naturellement pas pu retenir ses larmes en découvrant que plus rien n’était à sa place, que leur demeure n’était plus ce qu’elle était, que leur quotidien ne pourrait plus être le même, qu’ils devraient racheter ou rafistoler les trois quarts de leurs mobiliers. Pire encore. Les rares souvenirs qu’ils possédaient de Keith Walker n’étaient plus que débris, des tas de poussières méconnaissables au milieu des gravas. C’était comme si Keith n’avait jamais existé, comme s’il n’était véritablement plus là. Les Walker avaient passé plusieurs semaines à ranger, à tenter de redonner un semblant de vie à cet appartement qui n’avait plus rien d’accueillant. Mais sans les quelques empreintes de Keith qui trônaient autrefois sur les étagères, ce n’était évidemment plus la même chose, et même après plusieurs mois, Layton ne retrouvait toujours pas le sourire quand il rentrait chez lui. Assis à la table de la cuisine, il avait finit par soupirer profondément avant d’évoquer l’idée de prendre rendez-vous avec un psychologue. « Layton, chéri, c'est beaucoup trop cher... Mais je suis certaine qu'on peut trouver quelque chose. », lui avait alors répondu sa mère, une main rassurante passant sur le visage de son fils.

Voilà pourquoi Layton se trouvait donc assis dans cette salle mise à disposition par des étudiants en psychologie de l’UCLA. La tête baissée et le dos courbé, il grattait sans cesse sa nuque, attentif aux consignes que les organisateurs de cette thérapie de groupe pourraient leur donner. L’homme assis juste à sa droite, apparemment plutôt distrait, fut le premier à se présenter. Silence. Layton n’était pas certain d’être au bon endroit au final, lui qui n’avait rien vécu d’aussi traumatisant, mais qui se sentait tout de même faillir à chaque fois que ses paupières se fermaient et qu’il craignait un nouveau séisme. Il hésita longuement avant de prendre la parole après ce quadragénaire, encouragé par le sourire bienveillant d’une étudiante. Layton se dandina sur sa chaise, sa main ne quittant pas sa nuque, son regard osant à peine croiser celui des autres. « …Layton Walker, 23 ans. Je suis coach sportif, j’ai l’habitude de donner des conseils aux gens pour qu’il reste en forme mais… Je suis pas certain d’être capable d’appliquer mes propres conseils alors… J’ai préféré venir ici. » Soupir. « Je vis avec ma mère dans un petit appartement et… pour faire court aussi, on a tout perdu dans le tremblement de terre. Enfin on a encore un toit mais… En fait ça doit être la seule chose qu’il nous reste. » Un maigre sourire sur les lèvres, Layton préféra en rester là pour le moment, s’obligeant à ravaler les larmes qui menaçaient déjà de rouler sur ses joues s’il en disait davantage.
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MessageSujet: Re: It started like a bad joke...   It started like a bad joke... EmptyDim 14 Sep - 15:27

Je n'ai rien à faire ici.

Non mais sérieusement, je n'ai absolument aucune raison de me trouver ici, assis sur cette chaise à essayer de donner un sens précis à mon existence. Je devrais être tranquillement chez moi, bien au chaud sous mes couvertures, en train de me la couler douce avec un livre de physique quantique. Et oui, c'est comme ça que je me détends. En même temps, je ne vois pas à quoi la plupart des gens s'attendent. I'm Harry Stone, king of the NERDS. I do parties just for show, not for a living... Je suis tout ce qu'il y a de plus anti-social et toute cette histoire de tremblement de terre m'aura bien prouvé une chose: il faut que je reste le plus loin possible des gens et surtout des gens que je considère proches et auxquels je tiens.

Je veux dire, j'aurais dû le réaliser avant. Mon premier mariage? Superbe, quoi que un peu rapide, mais j'aimais vraiment Fiona, je nous ai acheté une belle et grande maison, je lui ai fait des enfants et... Ça a foiré. Ça a foiré parce que j'étais trop présent, trop sur son dos, peut être que j'aurais dû prendre du recul, prendre un job ailleurs, j'en sais rien... Quoi qu'il en soit, il y avait quelque chose qui clochait. Avec Kit Kat, ça a été un peu différent et dieu merci, elle a vu l'anomalie avant moi. Avec Stefan... Avec Stefan ça été déception après déception et tout ça parce que je me suis beaucoup trop impliqué, parce que j'ai essayé de jouer les amis et que j'ai essayé de changer. On ouvre les yeux s'il vous plaît, à chaque fois que j'essaye... Ça finit dans le mur. Et on m'excusera ce jeu de mot foireux pour parler de ma tentative de sauvetage de Stefan. Non, je ne l'ai pas revu depuis, en même temps, je ne suis pas stupide à ce point là... Et puis ce serait pour lui dire quoi? "Au fait je sais que je me suis totalement immiscé dans ta vie privée, que j'ai fait en sorte que tu n'es plus de quoi te shooter et qu'à cause de moi tu as le nez cassé mais... Ça te dirait qu'on se retrouve au déjeuner?

...
Je suis peut être un inadapté des relations sociales mais je suis plutôt doué pour identifier les limites des gens... Tout simplement parce que je suis la limite de plusieurs personnes. Donc je préfère être en déni de tout et simplement croiser les bras sur ma poitrine et prétendre que tout va bien. On se fiche de ton coeur Harry, on se fout que tu sois complètement pétrifié en voiture à présent et on ne veut surtout pas savoir à quel point Stefan te manque. Soupir. L'aiguille des secondes tu bouges plus vite s'il te plaît... Il faut que je me concentre sur autre chose et oui pourquoi pas la conversation du jour, oui... Quelqu'un d'autre que moi a pris la parole et je lève un sourcil en entendant le récit de baby face. Ça ressemble plus à un téléfilm de l'après midi qu'à une vraie vie mais bon... "Are we supposed to hold each other and cry? Because just so you know right now, the answer is no." Je n'avais pas pu m'empêcher de faire entendre ma voix, me tournant vers celle qui était censé être la responsable de ce... de ce... De ce quoi en fait, franchement si j'avais racheté cette université les choses ne seraient pas ainsi. "Et pour toi baby face, qui vit encore avec sa mère a 23 ans? Enfin tu me diras tant mieux elle va bien. Mais je crois que tu n'obtiendras pas des réponses ici et certainement pas de Mademoiselle je fais des études de psychologie ou de sociologie, peu importe, ce n'est pas de la vraie science, donc on s'en fiche." Le ton n'était pas particulièrement cassant, je veux dire, je suis honnête. Autant je peux avoir un certain respect pour les gens qui travaillent dans mon hôpital mais le reste... Je veux dire non. C'est juste une perte de temps et d'énergie et peut être que cette charmante responsable serait un peu plus utile à servir des frites dans une grande chaîne de fast food.

Bref, je choisis de l'ignorer ainsi que le reste des personnes présentes, pour totalement me tourner vers le blond. "Si tu veux mon avis, il te faut surtout un deuxième job, ou même de l'argent tout court... Je n'ai pas mon chéquier sur moi sinon je t'aurais dépanné." Et oui, je suis prêt à tout pour que cette charmante réunion dure le moins longtemps possible.
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