NOM ET PRÉNOMS ☎ Adam Jamieson Crawford; DATE DE NAISSANCE ☎ 20 avril 1980; LIEU DE NAISSANCE ☎ San Francisco, Californie, USA; ORIENTATION SEXUELLE ☎ Hétérosexuel; SITUATION PERSONNELLE ☎ Célibataire & peu fier de l'être; ÉTUDES/MÉTIER ☎ Propriétaire d'une boutique de sport au Santa Monica Pier; GROUPE ☎ Je préfère qu'on reste amis; AVATAR ☎ Alex O'Loughlin ; CRÉDITS ☎ Mayiie & Tumblr.

PSEUDO ☎ Mayiie; AGE ☎ 23 ans; OU AS TU CONNU LE FORUM ? ☎ Par l'intermédiaire de Selena, afin de reprendre deux personnages que n'avions pas eu l'occasion de jouer encore; UNE REMARQUE ? ☎ J'aime bien, pour le moment :); CONNEXION ☎  5/7.

« Adam, je suis désolé, mais malgré la chirurgie, la rééducation, je ne crois pas que tu pourras atteindre le niveau que tu avais auparavant… Je baissai aussitôt la tête, incapable d’en entendre plus. Si cela n’avait été que de moi, si je ne m’étais pas trouvé dans ce petit local qu’était le bureau de ce médecin que j’avais vu on ne peut plus souvent ces dernières semaines, j’aurais probablement commencé à hurler, à jeter par terre tout ce qui se trouvait sur mon chemin pour finalement défoncer un mur avec mes poings. C’était violent, c’était terrible de penser ainsi, mais c’était tout ce à quoi j’étais capable de penser à ce point précis. Pourtant, je sus assez me contenir pour simplement dire, comme si je voulais me convaincre, comme si je voulais convaincre ce médecin que ça ne pouvait pas être possible « Vous ne pouvez pas me faire ça… » « Je suis sincèrement désolé… » C’était possible. C’était même vrai, et cette blessure, elle allait me suivre toute ma vie. Ces regrets allaient me suivre toute ma vie à partir d’aujourd’hui. Cette blessure allait mettre fin à ma carrière de joueur, carrière qui aurait pu être brillante, de laquelle je rêvais depuis que j’étais tout petit. J’aimais tant me dire que mon père serait fier de moi, qu’il serait fier de venir au stade, voir des matchs. Il serait sobre, jamais il n’oserait me faire honte dans les ligues professionnelles. Mais ça n’arrivera pas. Ça n’arrivera jamais. C’est fini à partir de ce moment, mon avenir est complètement déconstruit et ne pourra jamais être celui que j’ai imaginé.

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Casse-toi… CASSE-TOI ! » Je suis tellement choqué, si perturbé, que je ne retiens même pas ma petite-amie, la femme que j’aime, lorsqu’elle me pousse à l’extérieur de sa chambre, comme si j’étais soudainement devenu une poupée de chiffon. J’aurais très bien pu me tenir sur mes deux pieds et faire en sorte de ne pas bouger d’un centimètre, mais je n’osais pas le faire. Je savais que je le méritais, que je n’avais pas ma place auprès d’elle, pas en ce moment. Pourtant, ce n’était pas l’envie qui me manquait de la prendre dans mes bras, de la réconforter. Ce n’était pas l’envie non plus qui me manquait de désirer de retourner en arrière, de deviner, même si c’était impossible, que cette plaque de glace serait là, sur la route, et que les roues de la voiture allaient prendre dedans. Pourtant, si c’était possible, tout serait tellement plus simple. Nous serions toujours ensemble, nous serions une famille unie, nous aurions toujours notre petite fille qui vient de perdre la vie. Par ma faute. Peut-être n’est-ce pas là l’explication la plus rationnelle, mais en ce moment, je me sens si coupable que je n’en trouve pas d’autre, Selena non plus. Elle m’en veut, elle m’en voudra probablement toute sa vie… Le cœur brisé, je lui lâche un dernier, très faible « Je suis désolé… » en ne sachant même pas si elle m’a entendue, puis je tourne les talons et je quitte la chambre, et finalement l’hôpital. Je ne rentre toutefois pas à la maison, je n’y arriverai pas, je le sais. Je me rends dans ce parc, non loin de l’hôpital, et roulé en boule, près d’un arbre, je commence à pleurer, vulnérable comme jamais, n’arrive pas à faire quoi que ce soit d’autre pour évacuer ne serait-ce qu’un peu de l’immense douleur que je ressens en ce moment.

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« Comment ça va, ce matin ? » Voilà comment j’entre dans la chambre de ma demi-sœur, tentant de sourire, un café à la main préparé spécialement pour elle. « Ça va, ne t’en fais pas pour moi. » Je lui fais alors un sourire; si je suis là, c’est parce que justement, je m’en fais pour elle. Elle est malade, elle est seule, elle a besoin de quelqu’un, et j’ai cru que je pourrais lui venir en aide. Après, peut-être n’étais pas la personne la plus proche d’elle, compte tenu que pendant notre enfance, nous n’avions pas été particulièrement liés, mais j’ai appris la connaître au fil du temps, et ces dernières semaines, plus que jamais, et je l’aime, ma sœur. Elle est probablement la seule famille qui me reste. « Comment ça va toi, plutôt ? » « Jules, ce n’est pas important… » « Si, c’est important. Comme garde-malade, tu es adorable, mais tu te promènes comme un zombie… » Je pousse alors un soupir. Elle savait très bien que je n’aimais pas parler de mes sentiments, de mes états d’humeur. Aujourd’hui, il était vrai que je me montrais un peu morose, compte tenu du fait qu’alors que j’espérais avoir des nouvelles de Selena, je n’en avais toujours pas. « C’est à propos d’elle, n’est-ce pas ? » « Comment tu fais ? Tu lis dans mes pensées ? » J’entends alors Jules rire légèrement, puis elle dit : « Non. Mais je commence à te connaître, moi aussi. Je sais que ça te perturbe. » Je baisse alors le regard, gêné. « Tu l’aimes toujours, c’est ça ? » « Si tu savais… » Un silence s’installe alors entre nous deux. Je lui ai raconté, l’accident et tout, mais après, je ne lui ai pas dit ce qui se passait entre Selena et moi, pas exactement, en tout cas. « Tu devrais aller la retrouver. » « Jules, je ne peux pas… » « Quoi, tu ne peux pas me laisser seule ? Je vais beaucoup mieux, Adam. Et puis, s’il y a quoi que ce soit, tu me laisseras squatter chez toi ? » Un sourire espiègle apparut sur ses lèvres, sourire espiègle qui la rendait adorable et qui me faisait craquer à chaque fois, et ce moment ne faisait pas exception à la règle. « Ne la laisse pas t’échapper… Enfin, essaie, au moins, sinon, tu vas le regretter toute ta vie… » Je réfléchis alors à son propos, et finalement, presque convaincu, je lui dis : « C’est vrai, tu as raison… », voyant alors la situation sous un nouvel angle auquel je n’osais plus penser, mais qui me semble un peu plus accessible à présent.