NOM ET PRÉNOMS Jessie, Azura Redwood ; DATE DE NAISSANCE 18 aout, il y a 21 ans; LIEU DE NAISSANCE Perth, Australia ; ORIENTATION SEXUELLE Hétérosexuelle; SITUATION PERSONNELLE Célibataire. Mais teeellement fière. ; ÉTUDES/MÉTIER j'ai fait des études, un peu. J'ai vite arrêté, suite à ma blessure. Maintenant, je monte mon club de soccer ; GROUPE une famille très moderne ; AVATAR Bree Fry ; CRÉDITS tumblr,.

PSEUDO Manon ; AGE 20ans ; OU AS TU CONNU LE FORUM ? Top50 rpg ; UNE REMARQUE ? ; CONNEXION 5/7.

Juillet 1994
Vous êtes sûre que vous ne voulez pas savoir? La jeune femme jette un regard à son époux se tenant près d'elle, la main sur son épaule. L’échographe bip, elle se retient de regarder l'écran. Oui, merci. Jess mérite de garder son intimité encore un tout petit peu. Mary-Rose et James étaient loin de se douter que ce "tout petit peu" viendrait bien vite.

Aout 1994
Les naissances sont sans aucun doute les plus belles choses de la vie pour chaque parent, chaque couple. La concrétisation de leur amour dans ce petit être si minuscule, si fragile, encore tellement insouciant et protégé des dangers de la vie. Jessie était la concrétisation parfaite, pour ses parents. Mais dès son arrivée sur notre monde, elle annonça clairement la couleur. Aout?! Aout!! Non mais Aout !! La voix stridente de sa mère perçait les murs de la maternité. Son mari et les médecins faisaient de son mieux pour la calmer, mais rien à faire, la douleur semblait bien trop dure à supporter. Je ne devais pas venir ici avant fin Septembre! Aout?! James fait quelque chose, je ne dois pas accoucher aujourd'hui !! Pourtant, c'est ce qu'il se passait. La petite Jessie était bien trop pressée de se mettre à courir, autre que de battre des jambes dans le liquide placentaire. Pourtant, une fois à l'extérieur, sous le regard aimant de ses parents, elle du passer son dernier mois en couveuse. Le petit lardon qu'elle était manquait encore de force pour affronter la réalité.

Septembre 2001
Je joue au soccer depuis que j'ai trois ans. Je joue au soccer, parce que papa joue au soccer. Je suis la meilleure de mon club, ici, à Santa Barbara. C'est grâce à papa, il m'entraine. Maman dit même que je suis plus forte que les garçons. C'est normal, je cours plus vite, et je suis beaucoup plus précise. Et puis mes parents sont toujours derrière moi, à m'encourager. Ils viennent à chacun de mes matchs. Ils m'aiment fort, mes parents. Moi aussi, je les aime. C'est pour ça que je trouve qu'ils travaillent trop. Quand maman est là, papa ne l'est pas, et inversement. C'est rare qu'ils soient tous les deux. C'est pour ça que j'aime encore plus jouer au soccer; là au moins ils sont ensemble. Mais je sais pourquoi. C'est le travail, il faut bien gérer l'entreprise. C'est pour ça aussi, qu'ils ont souvent des réunions. Mais ce jour-là, je n'avais vraiment pas envie qu'ils s'en aille. Je voulais qu'ils restent. Martha n'avait qu'à rester, elle aussi, puisqu'elle était déjà arrivée. Mais je voulais qu'ils restent avec moi. Alors j'ai pleuré. Papa m'a donné une fessée, maman a dit que j'étais une vilaine fille. Et ils sont partis, fâché. Ils ne sont plus jamais revenus.

Janvier 2008 - années lycées
L'école, c'était cool. La maison, c'était cool. Mais sincèrement, j'avais mieux à faire. Au lycée, j'avais les profs sur le dos, à la maison, c'étaient mes neufs frères et sœurs qui me couraient après. Enfin façon de parler, évidemment. Parce que je n'étais pas la plus âgée, mais je n'étais pas la plus jeune non plus. Alors on bavardait plus que l'on jouait ensemble. Cette histoire de frères et sœurs, elle a mis pas mal de temps à s'installer. On a tous eu du mal, petits, à s'accepter les uns les autres. Le plus difficile, évidemment, ça a été avec Toma et Suzy, les enfants de notre famille d'accueil. Parce que forcément, quand on est petit, on a pas tellement envie de partager ses parents. Et de l'autre côté, on est jaloux de ne plus avoir nos parents à nous. Bizarrement, je me suis bien plus vite entendue avec les garçons du groupe. Ilya, de trois ans de plus que moi, Jeffrey, de mon âge, et Cyril, d'un an de moins. Enfin "bizarrement", c'est une façon de parler, parce que lorsqu'on me connait, c'est plus certain que surprenant. Pas que je ne m'entende pas avec les filles, non. Sofia, la jumelle d'Ilya, je l'adore. Et elle m'adore. Noelly, la plus âgée du clan, après Toma, c'est elle qui me donne des conseils, quand j'ai besoin d'être une fille. Miranda, qui a mon âge, j'ai du mal, mais Bébé Berthy, elle est adorable. Ce n'est pas ça la question. C'est juste que curieusement, les garçons préfèrent courir partout, taper dans tout ce qui est rond ou ovale, jouer à "qui est le plus fort", et que j'adore ça aussi. C'est dans ma nature, dans mes veines, dans mon sang. J'ai toujours eu ce besoin d'extérioriser un maximum de choses, en faisant un maximum de choses. Enfant, Sandy et Mike ont souvent pensé que j'étais hyperactive. Mais non. Sportive et électrique, tout simplement.
D'ailleurs, être amie avec tous les garçons, ça ne m'a pas aidé pour avoir d'autre sorte de relation. Au collège, j'étais le point noir de toutes les filles. Pourtant, j'étais plutôt jolie. Mais quand on est une fille et qu'on a des allures de garçons, ça passe pas tellement partout. On s'est souvent moqué de moi. Derrière mon dos, parce qu'on avait peur de moi. Oui, je réagis souvent au quart de tour. C'est au lycée que j'ai commencé à intéresser deux ou trois garçons, autre que pour taper dans un ballon ou faire un footing après les cours. Le premier, c'était Travis. Il voulait simplement rendre son ex-copine jalouse, lui montrer que c'est tellement plus simple de sortir avec quelqu'un qui accepte que l'autre aime autant son ballon que "ses ballons". C'était un connard. Le second, c'était Lane. Lui, c'était juste parce que j'étais la seule fille avec une belle poitrine et un joli derrière à ne pas être passée dans son lit. Après moi, il a été contraint de se mettre aux planches à pain. C'était un connard. Et puis il y a eu Nathan. On s'entendait bien, et il était amoureux de moi depuis longtemps. C'était juste pour ne pas lui faire de la peine et qu'il arrête de m'envoyer des chansons et des lettres dépressives. J'étais une connasse. Bref, ce n'était pas très glorieux. En même temps, derrière mes crampons et mes queues de cheval, il y a un cœur, et une fille extrêmement sensible. Et quand on est amoureuse de quelqu'un d'autre, c'est plutôt difficile, dans ces cas là, de s'intéresser vraiment à la recherche d'un petit copain. Ce mec, c'est Sasha. Il est impressionnant, autant sur le terrain qu'à l'extérieur. Mais vous ne vous imaginez même pas ce qu'il dégage comme aura lorsqu'il foule le sol, avec son casque et tout son attirail, qu'il envoie balader tout le monde et qu'il fait gagner le match à son équipe. Et puis il y a ce regard... Parlons d'autre chose, ça marche?

Aout 2015
Après le lycée, j'ai atterri à l'Université d'État de Californie à Long Beach. J'ai fait parti des 49ers de Long Beach State aux NCAA. Je n'ai jamais arrêté le soccer. Je voulais en faire ma vie. Mais c'était sans compter mon tendon d’Achille. Une passe mal passée, un coup mal frappé, le tendon cassé. J'ai dû arrêter et me rééduquer, mettant ainsi mon moral en compote. J'avais 19 ans, aucune autre ambition, mais beaucoup de courage. Je passais un an avec ma sœur, Noelly, à Beverly Hills. Son but? Faire de moi une fille, une vraie. Elle me trouva même un emploi dans une boutique prisée sur Rodeo Drive. Je me fis pas mal d'argent, mais me sentais toujours très peu à l'aise en jupe et talons de 20. C'est pourquoi je choisis ma voie, pour de bon. Me trouvant un petit loft à Santa Monica, je lançais mon projet. Pourquoi un club de soccer ne marcherait pas? J'avais un beau parcours, des beaux matchs, et une immense passion. ça ne pouvait que marcher!