Sujet: BILLIE&ADAM - When everything falls appart Dim 8 Avr - 22:52
Just you & me
J’étais rentré aujourd’hui et ma fille m’avait dit de m’installer, qu’elle ne rentrerait de chez une amie que le lendemain. J’étais blessé certes, mais pas assez pour avoir besoin de ses servies. Je détestais être en arrêt, on devait rester chez soi, ne pas sortir et ça me rendait complètement fou. J’avais été blessé à l’épaule, rien de grave, suffisamment pour être douloureux cela dit. J’étais dans le salon, torse nu et je regardais un vieux film tranquillement dans mon canapé. Un moment de détente comme j’en avais peu à vrai dire. Je finis par aller me chercher de quoi me faire un sandwich, une petite fringale. Je pris le pain, tout ce qu’il fallait et le posais sur la table. Je fis un faux mouvement et celui-ci m’arracha une grimace. Je pris mon sandwich et mangeai devant le film. Je finis par m’endormir devant et me réveiller des heures plus tard. L’inconvénient d’être actif, on sait plus quoi foutre quand on n’a rien d’urgent à faire. Toujours rendre un papier à temps, toujours aller là, ou ici etc. Mais là tien, l’ennuie me gagnait et je finissais par m’endormir comme un con dans un canapé. Je me levais donc, rejoignis ma salle de bain et ôta mes vêtements. Je dus retenir un cri quand je du enlever la chemise sans bouger mon épaule. Je posais ensuite celle-ci et m’apprêtais à enlever les bandages afin de me laver correctement. J’avais un pied dans la douche quand j’entendis la radio se mettre en route. Je souris, grimpais dans la cabine et laissait couler le liquide chaud sur mon corps. Mes doigts effleurèrent la blessure, je nettoyais mon corps puis me laissait rincer, sans doute trop mais une fois dedans, qui a envie d’en sortir ? Ensuite je sortis enfin, attrapais la serviette et m’essayais. Ce fut assez dur de remettre en place les bandages, voire impossible. J’avais oubli les antidouleurs, mon épaule n’avait pas oublié de me faire mal, elle ! Je laissais ainsi, de toute façon, je n’étais pas obligé de les mettre non ? Il suffisait que je ne bouge pas l’épaule jusqu’à ce que ma fille revienne. Elle se moquerait sans doute de moi tiens. La porte sonna, enfin plutôt la sonnette et je me levais. J’étais juste en serviette, et une plaie cicatrisée barrait mon épaule. J’ouvris ainsi la porte pour tomber nez à nez non avec ma fille mais Billie, dans un sale état. Elle semblait vraiment pas dans son assiette et avait sans doute voulu parler à Tamara. « Heu entre.. Ya un souci ? Tamara n’est pas encore là.. » J’étais décidément naïf. Plus on avait fait de ce jeu entre nous une habitude, plus elle avait eu des excuses pour venir, et pas pour ma fille, pour moi. Je grimaçais de temps à autre, parce que rester immobile sans maintien, pas facile. « Tu veux manger, boire.. Quelque chose ? » Puis, je la regardais, ma main vint glisser sur son menton pour monter ses yeux vers moi. Elle avait des yeux magnifiques cette jeune femme. J’en restais souvent sans voix, comme noyé dans son intense regard. « Dis, ça me gène de te demander ça, mais tu saurais remettre les bandages ? Je n’ai pas réussi et Tamara ne sera pas là avant un moment.. » J’étais vraiment embarrassé de lui demander ça elle, pourtant, j’avais l’intime conviction qu’elle accepterait, qu’elle m’aiderait. J’ignorais la raison de sa venue ici, mais il était certain qu’elle ne venait pas parler météo. Alors que je lui amenais ce qu’il fallait et m’installais je posais ma main sur la sienne, doucement. « Tu veux me dire ce qu’il se passe ou.. Jt’ai jamais vu comme ça, je n’aime pas.. J’aime pas voir les amies de ma fille ainsi » Rattrapais je ensuite. Qu’est ce que ca pouvait me foutre qu’elle n’aille pas. A moins que je me sois attachée à cette gamine tiens.. J’avais beau me dire qu’elle avait plus de vingt et un ans, je me dégoutais et avais l’impression d’être un infâme pervers à fantasmer sur une jeune fille.. J’étais encore en serviette, et je redoutais une chose, que la serviette tombe..
On a tous des images d'avenir dans la tête, comme un jolie album photo prévu à l'avance, ou s'ancre photo de mariage, heureux, des amis, géniaux, du premier enfant, du deuxième, du troisième qui sait peut être, de la petite famille, et des voyages en voiture interminable, de la grande famille et du bordel entre les différentes relation, des plats cassés, des gâteaux raté, des dépressions nerveuse, des coups de reins, des coups de sang, des coups de gueule, des coups de poing... Bref un avenir haut en couleur, ou la perfection n'a pas sa place, mais laisse un goût de bonheur intense... Et puis un jour POUF, l'album brûle, se déchire, disparaît dans un nuage magique violet et noir qui pue. Tout ça à cause de trois mots. Les trois mots n'était pas je t'aime soyons d'accord... Ces trois mots qui avait commencé tous les rêves d'avenir s'éteigne immédiatement dans les trois mots suivant il est mort. C'est le genre de mot qui sonne vide à vos oreilles, qui ne veulent rien dire, qui ne peuvent rien vouloir dire... Comment ça tout est finit ? Comment on peut se retrouver à vingt trois ans, l'avenir éteint devant soit ? Billie ne voulait vraiment voir personne, surtout pas Aidan, surtout pas Savie, surtout pas des gens qui allait vouloir l'entourer de leur amour parfait pour elle, qui allait se regarder avec leur amour parfait l'un pour l'autre, et leur avenir brillant et chaleureux qu'ils ne pouvaient même pas voir parce qu'ils étaient bornés. Billie ne voulait pas aller bien, elle ne voulait pas aller mieux, elle ne voulait pas respirer, elle ne voulait pas vivre, elle voulait souffrir jusqu'à ce que la douleur soit insupportable, jusqu'à ce qu'enfin elle supplie quelqu'un qu'on vienne l'aider. Elle voulait se pourrir jusqu'à la moelle et soudainement avoir une raison convaincante de ne plus avoir d'avenir à seulement vingt trois ans. Elle devait tous les faire flipper à ne pas répondre à leur appel, et à faire la morte dans son appartement. Elle s'était enfermée dans sa chambre, dans le noir, de vieux morceau de blues passant en boucle, faisant de sa chambre un fumarium... Non elle n'avait jamais fumé, d'ailleurs elle ne fumait pas vraiment, elle crapotait seulement laissant ainsi la fumé s'échapper dans la chambre et l'envelopper tout autours. Parce que ça l'enveloppait d'une certaine douceur, d'une odeur qui lui montait à la tête et lui donnait des vertiges... Soudainement elle se sentit horriblement mal, elle suffoquait dans sa chambre enfumée, les murs semblaient se resserrer autours d'elle et voulait lui faire perdre la tête. Subitement elle su exactement ce que Reaver pu ressentir lorsqu'elle était soit-disant morte... Elle le haïssait. Elle le haïssait de lui rendre la pareille, de la mettre dans cette état là, elle le haïssait de l'avoir rendu éperdument amoureuse de lui, d'avoir fait en sorte qu'il soit le seul dans sa tête, sous sa peau, dans son coeur. Il ne pouvait pas décemment faire ça et la laisser en plan... Une chose était sûr il avait maintenant sa vengeance sur elle... Mais était-ce vraiment le plus important... Maintenant c'était sûr, ils ne pourraient plus jamais être heureux ensemble, ils riraient plus aux éclats, ils ne se disputeraient plus pour des broutilles, ils ne s'enverraient plus en l'air comme des adolescents en rut, ils ne s'enfermeraient plus ensemble dans leur studio, ils... Ils ne seront jamais ensemble... C'était finit, il était mort.
En cinq minutes elle était habillé, et hors de l'appartement, et elle n'avait pas vraiment fait attention à la tête qu'elle avait. Elle se dirigea directement dans l'un des bars qu'elle connaissait bien. Un bar clair, et grand, ou elle pourrait avoir de l'espace, et ou elle ne referait pas une crise de claustrophobie comme dans sa chambre... La première étape fut d'avaler cul sec un shot que le barman qui la connaissait bien lui tandis, la seconde fut d'aller dans les toilettes pour vérifier les dégâts... Elle avait effectivement une gueule de morte vivante... Mais bon un petit coup de maquillage est ça cacherait tout... Ou pas... Bon la douleur la vieillissait à ce qu'il paraissait... C'était comme si à vingt trois ans elle avait déjà vécu une vie qui faisait le double de son âge... Ou presque... Après avoir bu pour se changer les idées, elle avait presque retrouver une humeur joviale, et éméché il fallait le dire, si bien qu'elle savait parfaitement ou elle devait aller. Elle savait aussi que c'était une bêtise, mais que franchement elle n'avait plus grand chose à perdre, voir plus rien du tout en faite, et étonnement à ces cotés elle était quelqu'un d'autre, elle osait espérer pouvoir oublier Reaver cinq minutes, espérer passer à autre chose. Machinalement elle marcha jusqu'à la maison qu'elle connaissait bien, elle espérait que Tamara ne soit pas là. Elle avait rencontré la jeune femme il y a pas longtemps et ça avait été un véritable coup de foudre amical, d'ailleurs elle était presque normal avec Tamara et ne ressentait pas toutes ses douleurs enfouies... Mais la présence de Tamara mettrait toutes ses idées à plats, et la bloquerait probablement complètement. Bien sûr ça l'empêcherait de faire une bêtise, mais au fond d'elle, sans savoir pourquoi elle avait véritablement besoin de faire cette bêtise, comme s'il fallait qu'elle face tout pour se sortir son ex de la tête, comme si la personne qui se trouvait à l'intérieur pouvait effectivement faire se miracle... Elle sonna sans grande conviction, regardant ses pieds. Bon d'accord elle était plutôt nerveuse, le mot bêtise repassait en boucle dans sa tête, et elle se rendit compte qu'elle n'avait peut être pas assez bu pour faire ce qu'elle prévoyait de faire, et que oh bordel de m... Elle le vit ouvrir la porte en serviette et fut subitement incapable de le regarder deux secondes. Il était là, face à elle, en serviette, et l'alcool aidant, elle eu subitement un coup de chaud. Elle savait exactement pourquoi elle était venu, et ce n'était vraiment pas le moment de ce montrer aussi gêné... Oui elle était jeune, plus jeune que lui, oui elle était amie avec sa fille... Oui on allait effacer cette partie là de son cerveau, parce que l'idée de fantasmer sur le père d'une ami était à présent dans son cerveau sa dernière lubie qui démarquait vraiment sa folie et son déraillement. Quand elle leva discrètement les yeux vers lui, elle ne manqua pas de remarquer la cicatrice sur son épaule, et fit une légère grimace, elle se revoyait plonger quelques mois auparavant au milieu de la fusillade à ce vider de son sang dans les bras d'un agent du FBI... Cerveau de merde qui ramène toujours les mauvaises images, au mauvais moment... « Heu entre.. Ya un souci ? Tamara n’est pas encore là.. » Billie sourit subitement. Il était différent de toutes les autres personnes qu'elle avait rencontré... Peut être parce qu'il avait l'air d'être quelqu'un de bien, et qu'à voir l'amour qu'il portait à Tamara... « Merci... Je ne venais pas vraiment pour elle à vrai dire... Elle m'a dit que tu étais rentré blessé... Je me suis dis que tu aurais besoin de compagnie... Ou d'une infirmière... » Mensonge numéro un. D'ou Tamara lui aurait dit ce genre de chose ? Et même si ça amusait la jeune femme de voir son amie baver sur son père, il y avait probablement peu de chance que cette dernière file un coup de main à Billie pour avoir son père... Ou alors ça serait vraiment trop étrange... Mais après tout sa passait plutôt bien comme excuse, enfin excuse elle avouait tout de même avoir fait tout se chemin pour lui... Mais comme de toute façon elle n'avait pas l'intention de cacher ce qu'elle pensait à son égard... Et puis la plus part du temps s'était un jeu... C'était comme baver en étant gamine sur le plus gros oeufs en chocolat au moment de pâques sachant bien qu'on ne pourrait pas le finir... Le seul faite de fantasmer et de draguer Adam Matthews lui changeait les idées, et elle n'imaginait pas une seule seconde qu'un homme comme lui puisse lui céder... Quoique le voir gêner lui procurait la plus grande satisfaction. « Tu veux manger, boire.. Quelque chose ? » Il glissa sa main sous le menton de Billie et se contact électrisa la jeune fille qui pendant un dixième de seconde eu de la peine à soutenir le regard de l'homme qui lui faisait face... Puis elle retrouva toute sa confiance en elle, et encra son regard brillant dans le regard d'un bleu profond d'Adam... Elle n'imaginait pas le nombre de fille qui avait flanché face à ce regard... Mais s'il elle avait un avantage à avoir jouer le rôle de Birdie pendant des mois, c'est qu'elle était plutôt doué en regard séducteur et intimidateur, et qu'elle pouvait sans peine oublier leur différence d'âge et la gêne qu'elle devrait éprouver pour littéralement l'allumer d'un seul coup d'oeil... Sans le perdre de vu, elle fit un immense sourire avant de répondre « Quelques choses de fort si tu as... En plus d'expérience sa marche bien mieux que les antidouleurs sur ces petites choses là... » Elle lia la parole aux gestes en montrant de loin la blessure "de guerre" d'Adam. « Dis, ça me gène de te demander ça, mais tu saurais remettre les bandages ? Je n’ai pas réussi et Tamara ne sera pas là avant un moment.. » Il devait vraiment être désespéré de mettre ses bandages, ou alors il n'avait juste pas froid aux yeux... Elle aurait été lui, elle ne lui aurait probablement pas demander de peur qu'elle dise oui, et elle ne serait probablement pas rester dans cette tenue plus de cinq minutes. «Je savais bien que tu avais besoin d'une infirmière... Assis toi que je m'y prenne bien... » Il avait l'air d'un gamin blessé face à elle et s'était assis presque immédiatement après avoir amener de quoi faire le bandage. Elle s'assit à coté de lui et alors qu'elle allait s'emparer de la bande il posa sa main sur la sienne doucement et Billie fut surpris de ce contact... Normalement le jeu ce n'était pas ça... Elle faisait le rentre dedans et lui la repoussait gentiment, il n'y avait pas de contact, et... non il n'y avait pas de contact, sinon elle n'allait plus répondre de grand chose... « Tu veux me dire ce qu’il se passe ou.. Jt’ai jamais vu comme ça, je n’aime pas.. J’aime pas voir les amies de ma fille ainsi » Et surtout il ne fallait vraiment pas s'intéresser à sa vie... Elle releva brutalement le regard vers lui. Son regard qui n'avait plus grand chose de pétillant et de séducteur, mais qui n'en était pas moins intense. Il brillait de larme qu'elle s'efforçait de garder en elle, de sentiment inavoué, inavouable. Elle avala difficilement sa salive laissant son regard descendre jusqu'à ces lèvres avant de remonter immédiatement vers ses yeux... S'il continuait dans cette voix là, on allait largement dépasser le stade de fantasme inassouvis... Elle serra son point avant de dégager sa main de la sienne et de saisir la bande. Elle pris une profonde inspiration avait de faire un faible sourire... « Pas grand chose... A mon âge on ne peut pas vraiment souffrir... Et ce n'est vraiment rien comparer à ce que tu as là... » D'abord il était dur de draguer quiconque en ramenant sur la table son ex-fiancé mort, et de toute façon si elle le ramenait sur la table on était sûr qu'elle n'aurait plus envie de rien... Mais sa phrase était tellement cliché, et sonnait tellement faux dans sa bouche... Comme s'il y avait un âge à partir duquel on pouvait vraiment souffrir... A trente sept ans le journaliste de guerre n'avait probablement pas grand chose à envier niveau douleur à la jeune femme de vingt trois ans qu'il avait sous les yeux. Elle attrapa la bande et plaça sa main délicatement sur son épaule pour maintenir le début du bandage en place. De son autre main, elle effleurait sensiblement la peau du jeune homme pendant qu'elle faisait glisser la bande autours de l'épaule du jeune homme. Elle hésita un instant avant de passer autours du torse d'Adam pour immobiliser l'épaule complètement... Elle leva le regard vers Adam pour chercher son approbation, elle savait que techniquement elle était déjà aller dix mille fois trop loin... Elle fut obliger de se rapprocher de lui pour passer derrière son dos, et en glissant le bandage dans son dos elle ne put s'empêcher de sentir son souffle dans son coup et se mordit la lèvre. Bêtise. Il n'avait probablement pas fallu plus d'une minute pour faire le bandage, mais pourquoi est-ce que cette minute lui avait paru être une éternité et que le silence qui avait pesé pendant ce tas lui avait avait paru soutenir une tension incroyable. Elle se dépêcha de finir le bandage avec la même délicatesse, et marqua un temps d'arrêt avant de se reculer légèrement... A croire qu'elle ne se faisait plus du tout confiance face à lui, et c'était une première elle la reine du self contrôle.. « Voilà... Tu es comme neuf, et tu as moins de mobilité qu'un playmobile... Ne me remercie pas... Tout le plaisir était pour moi... » Elle sourit avec malice, il fallait au moins ça pour refaire descendre la tension, et refroidir l'atmosphère... Enfin si ça marchait...
Elle annonça que qu’elle n’était venue pour ma fille. Non pour moi. Tamara aurait dit que j’avais besoin d’aide ? Ca ne lui ressemblait pas vraiment, peut être qu’elle s’inquiétait plus que je ne le pensais après tout. Je la regardais interdit. Elle avait bu. Trop sans doute. J’avais la sensation que je devrais lui dire de rentrer. Qu’elle n’avait rien à faire ici. Pourtant comme chaque fois qu’elle venait ici, j’étais incapable de la renvoyer. Incapable d’aller contre. Je me sentais pitoyable. Moi, trente sept ans, me sentais flatté par cette jeune femme blessée. Même si je ne savais pas son histoire, je me doutais qu’elle avait un lourd passé et même si je ne me voyais pas lui demander en quoi il consistait, c’était plus fort que moi, je voulais tout découvrir d’elle, tout en repoussant l’inévitable de plus en plus. Ce jeu devait se finir. Je me le disais à chacune de nos entrevues. Et chaque fois, une s’ajoutait à celle-ci. « Alors comme ça tu veux jouer les infirmières.. » Inutile de dire qu’il était hors de question de faire une remarque quant à ça ou je serais obligé d’avouer à que point j’étais tenté. Elle venait de lui demander quelque chose de fort. Elle avait déjà suffisamment bu, il n’était pas question de la souler plus que ça. Il restait un homme responsable, elle aurait presque pu être sa fille. Il ne serait pas cet homme là. « Tu n’es pas censée boire autant. Je ne te donnerais pas d’alcool Billie… Tu as vu dans quel état tu es ? » Dis je sans grande conviction. Pas que lui refuser m’embêterait, non, le fait qu’elle a une raison quelconque de boire. Ca, c’était quelque chose que j’avais du ml à ne pas voir. Si ma fille était dans cet état je lui demanderais clairement ce qu’il se serait passé. Mais Billie n’était pas ma fille, et elle n’avait sans doute aucune envie de me dire ce qui l’avait rendue ainsi. Dire quelque chose, faire, rien ne venait à mon esprit. Pourtant je devais faire ou dire ce qui pourrait l’aider non ? Je ne fis pas plus de remarques quant à ce qu’elle avait dit, mais j’étais forcé d’avouer que oui, j’avais besoin d’elle, maintenant. Elle me demanda de m’assoir, et doucement elle s’occupa de tout remettre en place. J’eus des grognements ça et là, ce n’était pas agréable, plus ca serrait et plus la douleur me rappelait à mon souvenir. Mais elle était douce. Chaque fois que ses doigts fins effleuraient ma peau je frissonnais. Je DEVAIS résister à cette envie, cet appel qui s’imposait à moi. Je n’avais plus vingt ans, je savais me contrôler tout de même. Je savais qu’on était déjà allé trop loin, bien trop loin. J’aurais du stopper tout ça bien avant. Elle s’arrangea pour parler de mes blessures, pour éviter la conversation. L’idée était limpide. Elle ne voulait en parler. « Il n’y a pas d’âge pour souffrir. Mais je comprends que tu ne veuilles en parler. Je n’ai presque rien, c’est plus impressionnant que ça n’y parait. » Dis je en souriant. Tamara m’en mettait une quand je parlais ainsi. Avec moi rien n’était grave. Elle chercha comme un signe de ma part pour continuer, j’hochais la tête. Mais quand elle se mit à toucher on torse, que sa tête s’approcha de moi je manquais de flancher. Elle devait partir. Il releva le regard pour se trouver nez à nez avec le sien. Un instant semblant durer une éternité, il détourna le regard, leurs lèvres étaient si proches. Mais il n’était pas question qu’il cède. « Tu sais ce qu’il te dit le playmobile ? » Je dis ça en me tournant à nouveau vers elle. Et merde, je ne vois plus que ses lèvres. « Billie, tu devrais t’en aller. On n’aurait pas du.. Je n’aurais pas du. Merde, jpeux pas.. » Je me relevais d’un bond, manquait un cri et tenait mon épaule d’une main. Je fini par me laisser tomber sur le canapé du coup. Putain, dites moi qu’elle s’en irait, dites moi qu’elle serait raisonnable, dites moi que je peux résister…A elle, dites le moi..
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Sujet: Re: BILLIE&ADAM - When everything falls appart Mar 10 Avr - 22:19
Billie n'avait jamais vraiment eu une conscience très développé. Elle faisait plus attention à ce qu'on pourrait penser d'elle, plutôt qu'à ce qui était bien ou mal. Enfin elle faisait bien la différence entre le bien et le mal, puis qu'elle faisait tout ce qui était bien, et refilait à Birdie la tâche de faire pour elle tout ce qui était mal. Mais généralement elle se fichait pas mal que ça soit mal ou bien, si elle voulait le faire, ou disons plutôt que ça soit fait, et bien ça serait fait. D'une manière ou d'une autre. Bien sûr Birdie n'avait pas plus de conscience... Sauf qu'en plus de sa soeur, elle n'avait véritablement que faire de ce que les autres pourraient bien penser d'elle, et si elle trouvait ça amusant, alors allons-y. Maintenant que tout explosait dans la vie de Billie, Birdie ou peut importe comment vous vouliez l'appeler, elle ressemblait étrangement à Birdie... En pire. Non seulement sa conscience ne s'était pas plus développée.. Mais dans ces derniers mois elle avait fait des choses tellement horribles dans son code de bonne conduite qu'elle avait perdu la plus grande partie de son estime personnel, et se fichait pas mal de comment on pouvait la regarder. De toute façon le regard qu'elle porterait sur elle serait toujours pire... Elle était arrivé chez Adam avec une intention plutôt clair dans la tête, même si sa consciente toujours défaillante rangeait cette idée dans la catégorie MAL, elle avait délibérément choisit de l'ignorer. De toute façon avant de mourir, Reaver lui avait bien fait entendre... Qu'elle n'était qu'une garce, voir une salope... Il fallait bien lui prouver qu'il avait eu raison, et qu'il avait bien fait de crever parce qu'être avec elle était la pire chose au monde. Elle était probablement saoule et très en colère contre elle même, sinon elle n'aurait jamais franchit le pas de la porte, et elle n'aurait pas pu parler à Adam de la sorte, pas aujourd'hui, pas dans son état actuel... Bien sûr ce n'était pas juste pour lui... Mais la justice ces derniers temps... « Alors comme ça tu veux jouer les infirmières.. » Elle lui fit un grand sourire charmeur... « Disons surtout que je peux jouer les infirmières...» Et contrairement à ce que l'on pense il y avait une immense différence... Quand on veut, on ne peut pas forcément, on peut vouloir sans en avoir les capacités, les connaissances. Et en l'occurrence Billie avait les compétences de faire l'infirmière sur ce cas là. Pas sur Adam particulièrement, quoiqu'un peu si, mais surtout sur ce genre de blessure à l'épaule... « Tu n’es pas censée boire autant. Je ne te donnerais pas d’alcool Billie… Tu as vu dans quel état tu es ? » La elle s'apprêtait à faire la gueule... Parce que ce n'était pas à lui de juger sur ce qu'elle devait faire ou une pas faire, et se montrer moralisateur n'était clairement pas son rôle... Elle leva les yeux vers lui, visiblement énervé parce qu'il venait de dire. « Je ne suis pas ta fille... Et si je faisais toujours ce que j'étais censé faire je ne ferais plus grand chose... Quand a mon état.. Il est parfaitement contrôlable je te l'assure... Et je ne te dirais pas que j'ai déjà été bien pire au risque de réveiller ton coté papa poule...» Ah oui j'oubliais en plus de ne plus avoir de conscience, la Billie saoule démarre au quart de tour. En plus se faire traiter comme une famine par le mec que l'on drague c'est juste plutôt difficile à avaler. Elle se fichait bien qu'il la repousse, mais qu'il l'attaque de manière si basse et si violente... Elle était jeune oui... Mais loin d'être immature, et contrairement à ce qu'elle pouvait montrer parfois, elle savait plutôt bien ce qu'elle faisait... Et quel pourrait être les conséquences, même si elle choisissait délibérément de les ignorer... Là était toute la différence entre une enfant et une adulte. Si elle posait un acte, c'est parce qu'elle avait juger que les conséquences étaient acceptable par rapport à l'acte lui même. Il aurait pu lui couper toute envie en agissant comme ça, mais étonnement revenir sur la blessure de guerre d'Adam en lui faisant son bandage avait immédiatement renflammer Billie. « Il n’y a pas d’âge pour souffrir. Mais je comprends que tu ne veuilles en parler. Je n’ai presque rien, c’est plus impressionnant que ça n’y parait. » Elle sourit. Elle savait bien qu'il n'y avait pas d'âge pour souffrir. Mais il avait raison elle ne voulait pas en parler, elle ne voulait même pas en parler. Elle baissa un instant les yeux, avant de lancé. «Il devrait... »après tout elle avait raison, il n'était pas normal d'avoir si mal à son âge. Et d'être brisé de toute part si jeune... Comment faisait-on pour vivre le reste de sa vie, lorsqu'on avait déjà si mal ? Quand à la phrase qui suivait, elle ne put s'empêcher de rire... C'était si prévisible... Un mec qui fait semblant de ne pas avoir mal... « Même si c'est particulièrement sexy... Tu n'as pas besoin de faire semblant... Je sais ce que s'est...» Elle avait toujours ce même sourire sur les lèvres, qui faisait briller ses yeux d'une manière intense... Il n'était pas le seul à pouvoir jouer au caid, même si Billie ne voyait pas véritablement l'intérêt de ce jeux, n'ayant pas de très bon souvenir de sa blessure qui commençait seulement à ce faire moins douloureuse, mais elle aimait lui rappeler qu'elle aussi avait vécu beaucoup de chose, et qu'elle n'était pas l'une de ses gamines de son âge insipide qui ne savent pas ce qu'est la vie. C'est bon elle savait. Elle en avait déjà assez vu pour maîtriser beaucoup de chose.... La douleur principalement. Billie savait ce qu'elle faisait avec lui. Enfin la plus part du temps, car lorsque leur nez furent si proche qu'ils purent se frôler, elle eut le sentiment de perdre le contrôle complètement sur sa personne, et de sentir son cerveau se faire la mal. Si généralement elle appréciait se genre de sensation, qu'elle aurait eu peur de ne jamais retrouver maintenant que Reaver était parti, elle savait que c'était vraiment pas quelque chose qui devait lui arriver avec lui. Car si leur jeu était amusant, ça ne devait pas vraiment être plus. Elle se mordit la lèvre violemment pour retrouver le contrôle sur elle même. Elle finit rapidement le bandage pour pouvoir légèrement s'éloigner de lui et reprendre convenablement ses esprits. Il commença à plaisanté sur sa phrase, ce qui lui donna le sourire, avant de réagir de manière totalement inattendu... « Billie, tu devrais t’en aller. On n’aurait pas du.. Je n’aurais pas du. Merde, jpeux pas.. » Ça ce n'était juste pas du tout prévu dans les plans... Bien sûr elle adorait voir l'effet qu'elle lui faisait, c'était un jeu, c'était amusant et gratifiant... Mais il ne fallait pas être conne pour ne pas se rendre compte qu'il était au moins aussi troubler qu'elle. Et normalement Billie aurait du paniquer autant que lui. Elle aurait du sauter sur l'occasion pour se tirer vite fait, bien fait, sans passé pour celle qui abandonne mais plutôt pour celle qui respecte l'autre. Mais non, son cerveau fonctionnait complètement à l'envers... Et il était soudainement mille fois plus sexy que ce qu'il ne l'avait jamais été. Son fantasme prenait littéralement forme sous ces yeux, et cette conne elle adorait ça. Elle se leva d'un bon, avant de rire légèrement et de minauder « Tu ne peux pas quoi ? Te faire soigner par une amie de ta fille ? Tu sais tu ne devrais pas rester seule dans ton état, et puis je pourrais être utile.. Tu sais que je fais vraiment très bien la cuisine... bien mieux que les sandwich que tu dois te faire... Et je connais tout les trucs pour te soulager et de faire oublier ta blessure... » Elle avait tourné autours du canapé pendant qu'elle parlait, en souriant et en agissant de manière parfaitement naturel, et joueuse... Comme si elle contrôlait parfaitement la situation. Sur la fin elle s'était placée derrière lui pour lui souffler la dernière phrase dans l'oreille... Puis elle s'était redressé brutalement avant de se diriger vers la porte d'entrer de son plein gré. « Mais tu as raison... Ça ne se fait pas de se faire aider par quelqu'un de mon âge... Tu me raccompagne à la porte, ou il faut que je me démerde toute seule ? » Elle comptait bien sur son air détaché et complètement innocent pour le faire venir à lui. Après tout que risquait-il. Elle lui offrait tout ce qu'il voulait. Elle partait de chez lui, sans faire d'histoire et en relevant à peine le trouble qu'elle avait jeter entre eux deux... Elle le vit se lever doucement pour la raccompagner à la porte, et elle sourit. Il fallait le reconnaître c'était un gentleman. Elle se mis sur la pointe des pieds pour lui faire la bise. Une joue... Et frôlant son nez en voulant passé à l'autre joue déposa un rapide baiser sur ses lèvres avant de ... Merde... Au moment même ou ces lèvres touchèrent les siennes elle n'eut soudain qu'une envie, l'embrasser encore, l'embrasser vraiment. Et merde, il était vraiment à moitié nu devant elle. Et Merde elle était vraiment trop conne avec sa conscience à deux balles. Elle qui s'imaginait l'embrasser comme si de rien était, puis partir de chez lui avec un « Bonne nuit monsieur Matthews » aguicheur et déplacé, là voilà bloquée dans son élan de bonne volonté...
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Sujet: Re: BILLIE&ADAM - When everything falls appart Jeu 12 Avr - 23:59
L’art de jouer au jeu, Bille était forte à celui là. Je savais qu’elle n’abandonnerait sans doute jamais ses idées. Comment lui faire comprendre qu’elle avait sa vie devant elle et moi non ? J’avais eu ma vie, un boulot que j’aimais, et les seules découvertes que je ferais encore sont ce qu’adviendra de la vie de ma fille. Elle avait très mal pris le fait que je parle de son taux d'alcoolémie a priori.. Et elle me reprochait de parler comme un père. Ca ne risquait pas, je n’avais jamais eu à dire ça à Tamara. Elle s’était gérée seule sur ce coup là en fait. Parfois je me disais qu’elle s’était faite toute seule celle là. Je n’aimais pas qu’elle me parle sur ce ton, ou qu’elle m’envoie ça en pleine gueule, mais ça me servirait.. « Comme tu dis je pourrais presque être ton père. Tu ne vois pas ce qui cloche Billie !? » C’est un tue l’amour, un moyen de la faire s’éloigner. Peine perdue, elle avait décidé de m’emmerder, ou plutôt, que je céderais. Sait elle qu’elle devrait rentre, fuir cette relation qui ne mènerait de toute façon à rien. Pourtant, plus je laisse aller mes yeux sur son corps, plus ses courbes m’invitent à y gouter. Je sais, je reste un homme et la chair est faible, mais je préfère regretter un instant que toute sa vie. Tamara me dirait que je fais ce que je veux mais que je risque de briser une jeune femme qui pourrait se trouver un mec de son âge et vivre une vraie vie.. Je ne fais pas de remarque sur ce qu’elle dit après, la lassitude sur son visage m’émeut, bien plus que je ne devrais. Je la hais. Je la hais de me faire ressentir des choses que je m’étais juré de taire. Elle se mit à parler de « faire semblant » de dieu sait quoi. Je n’aimais pas l’idée qu’elle ait pu souffrir, de n’importe quelle façon. « Je ne prétends pas, j’ai vu pire. Je ne suis pas douillet.. Tu sais ce que c’est ? Ca expliquerait ça.. » Dis je en effleurant son épaule. J’avais vu une cicatrice, je n’avais osé en parler, parce que ce n’était pas mes affaires après tout.. Je retirais mon doigt comme brulé par ce contact.. Au lieu de s’en aller, de prendre en considération ce que je venais de dire, on aurait dit que je venais d’allumer une mèche. Une mèche qui ferait bruler son corps de désir.. Parce que là, la façon dont elle évoluait, sa façon de parler, elle cherchait une seule chose, que j’abandonne la lutte. « De un, je sais me faire à manger autre que des sandwichs Billie. De deux non je m’en fous que ce soit toi. Ce que je ne veux pas c’est que tu t’imagines que « ça » ça peut évoluer. « Ca » ne devrait pas être. J’ai trente sept ans, les jeux de ce genre c’est plus moi. Mais c’est ma faute, j’aurais du te dire non, te repousser. Va t’en tant qu’il est tant de reculer Billie. Tu regretteras la suite, je le sais. » Quand elle souffla dans mon oreille je sentis un frisson glacé. Un frisson qui annonçait une suite que je n’avais vu arriver, que j’avais provoquée et que surtout, je redoutais. Elle voulait que je la raccompagne à la porte tout en souhaitant que je ne bouge pas. Je me relevais, tenant mon épaule et la raccompagnais. Elle voulut me faire la bise, mais au lieu de ça ce fut sur mes lèvres que les siennes se posèrent.. Je fus tout aussi surpris que ravi. Je n’aurais du l’être et pourtant, je n’avais de cesse de penser au jour ou un contact réel se ferait. Je restais planté là, comme un prépubère qui a son premier baiser. La solution la plus raisonnable ? Ouvrir la porte. J’étais à deux doigts de le faire, ma main se posait sur la poignée quand je me vis faire ce que j’allais sans doute regretter.. Ma main poussa sa poitrine contre la porte, mes lèvres rejoignirent les siennes et ma réponse fut passionnée, pleine de fougue et surtout, je ne comptais pas m’arrêter en si bon chemin.. Ma main vint caresser sa cuisse puis l’empoigner.. Mon corps la bloquait contre la porte, ma serviette tomba au sol et je posais mn front sur le sien, regardait en bas, relevais la tête et la relevais. « Oups.. Je pense toujours qu’on fait n’importe quoi. Mais après tout, c’est ce que tu veux non ? » dis je reprenant ses lèvres avide.. Tamar reverrait sans doute sa position quand elle saurait ce que je m’apprêtais à faire.. J’étais foutu..Et ma main continuait de presser contre sa cuisse..
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Sujet: Re: BILLIE&ADAM - When everything falls appart Dim 15 Avr - 10:23
A la vérité, Billie c'était contenté de ne pas réfléchir. C'était plus simple pour elle, plus amusant. Pendant longtemps elle avait réfléchit, justifié, tous ses moindres faits et gestes, et voilà ou elle se retrouvait, au fond du gouffre. Et comme la raison serait tenté de lui proposer une solution alternative radicale, et stupide, elle avait pris une batte, ou une poêle de la maison et elle avait violemment assommé son cerveau. Fin des négociations. Quand elle avait rencontré Adam, son cerveau était déjà en période d'abdication. Le peuple hurlait dans sa tête, et demandait la tête de cette organe cauchemardesque qui ne faisait que des conneries. Ce n'était pas dit que le coeur fasse mieux. Mais pour finir dans les débats, le cerveau c'était mis à crier, que puis que monsieur le coeur se croyait tout puissant, il avait qu'à montrer ce qu'il avait dans les couilles. Résultat, le coeur mis à la place du cerveau, le cerveau relégué dans les pieds, elle avait fait son petit bout de chemin, s'était fait une super amie, avait rencontrer son père... Jusque là pas de problème... Et puis aller savoir ce qu'il s'est passé dans sa cage thoracique... Un espèce de coup de foudre enfantin. Le genre de truc qui ne veut rien dire. Etait-ce un vieux complexe d'Oedipe mal placé pour l'orpheline qui n'avait plus de père depuis longtemps ? Etait-ce tout simplement qu'il était vraiment canon, et qu'il était difficile de résister à l'envie de toucher ? Etait-ce juste parce qu'il était canon, et qu'elle avait besoin de défit pour se sentir vivante ? Peut être un relent des trois, mais à la vérité, le défit l'avait rapidement emporté sur tout le reste ... Elle avait jouer. Parce que c'était encore ce qu'elle faisait de mieux. Et puis le dernier drame avait mis un coup violent à son existence. Le coeur avait perdu pied, avait littéralement exploser dans sa poitrine, avait fait des ravages, et le cerveau était remonté en courant pour reprendre les reines. Mais il avait été horrible, et la raison ne semblait que vouloir achever le coeur déjà faiblard et sur son lit de mort. Résultat se fut la révolte des organes et coup de poêle dans la tronche, retourne dans les pieds le cerveau. Elle avait donc débarqué chez Adam la raison dans les chaussettes, le coeur en balade un peu partout et surtout en petit morceau. On ne savait plus trop ce qui permettait à la demoiselle d'avancer ou de vivre, une folie certaine probablement ... Comme si elle avait récupéré le cerveau de sa soeur a vrai dire... Sa soeur qui avait toujours eu un cerveau parfaitement défectueux sur beaucoup de point... Un peu comme celui de sa tante d'ailleurs... Bref si elle n'avait pas immédiatement sauter au coup d'Adam, ces intentions qui ne sortaient dont ne sait ou et dont elle était à peine au courant paraissait assez clair. Elle décidait de se laisser aller, et elle réfléchirait bien demain matin... ou pas d'ailleurs. . « Comme tu dis je pourrais presque être ton père. Tu ne vois pas ce qui cloche Billie !? » Oui bah si forcément il lui demandait explicitement de réfléchir ça n'allait pas le faire. Ce qui cloche ? En temps normal elle aurait dit d'un ton très posé, oui je vois... suivant son envie elle aurait rajouter ou non un mais je m'en fiche... Mais là, elle ne cherchais même pas à voir. On est sensé vivre avec un ange et un diable sur chaque épaule... Là il y avait fort à parier qu'en provoquant la fuite du cerveau vers les pieds le coup de poêle avait aussi buter l'ange... Car elle était partie pour excellé dans l'art de jouer à l'avocat du diable... . « Honnêtement je ne vois pas... La vie, l'amour, le sexe nous pose déjà suffisamment de problème pour que je n'ai pas en plus à réfléchir à la différence d'âge... Tu n'es pas mon père, tu ne peux même pas l'être... Nous sommes deux adultes... de la même génération qui plus est... » après tout elle avait raison, sa vie était suffisamment un bordel sans nom pour pouvoir faire ce qu'elle voulait sans trop réfléchir au conséquence. En surtout en se foutant bien de ce qui pourrait lui arriver après. A priori rien ne pourrait être pire que ce qui était déjà passé. C'est d'ailleurs le seul avantage d'être au fond du gouffre, le pire est forcément derrière soit. Billie n'aimait pas forcément qu'on en vienne a parler de cicatrice. Bien sûr c'était elle qu'avait ramener le sujet de la sienne, sans vraiment y penser... Mais elle n'avait d'ailleurs pas prévu qu'elle soit visible et qu'Adam vienne la touché, piqué de curiosité. Elle avait du mal à comprendre ce qu'il voulait lui. Il était sûr qu'il luttait contre quelque chose... Mais il avait plutôt clairement autant envie d'abandonner qu'elle. Sinon il n'initierait pas un contact. « Je ne prétends pas, j’ai vu pire. Je ne suis pas douillet.. Tu sais ce que c’est ? Ca expliquerait ça.. » Peut être qu'en vrai il ferait le poids face à elle. Peut être que lui aussi avait un esprit dérangé... Quoiqu'elle l'avait toujours vu comme normal, enfin suffisamment normal pour repousser une jeune femme de vingt trois ans finalement... Elle répondit à demi-voix, comme si aucun son plus poussé ne voulait sortir de sa gorge, troublée par le contact brulant de sa main sur son épaule. « Ca explique ça...» Elle n'en dirait pas plus. C'était quand même légèrement plus classe de se prendre une balle dans je ne sais quel pays ou l'on est journaliste de guerre, que de se faire tirer dessus dans un super marché à Los Angeles la veille de ses 23 ans, le jour du nouvel an. « Ce que je ne veux pas c’est que tu t’imagines que « ça » ça peut évoluer. « Ca » ne devrait pas être. J’ai trente sept ans, les jeux de ce genre c’est plus moi. Mais c’est ma faute, j’aurais du te dire non, te repousser. Va t’en tant qu’il est tant de reculer Billie. Tu regretteras la suite, je le sais. » Oui elle était monté d'un ton, et s'amusait particulièrement bien avec lui. Mais elle fut étonné de ses propos. Non seulement elle avait vraiment une tête à s'attendre a beaucoup de chose ? A vouloir plus que ce qu'elle ne pouvait donner ? Mais surtout il parlait comme quelqu'un de vraiment vieux... il n'avait que 37 ans... Il n'avait même pas encore passé la moitié de sa vie... Elle était resté derrière lui, avait posé ses mains sur le rebord du canapé et avait finit par dire... «C'est terrifiant... Tu parles comme un vieillard... Tu as 37, pas 77... T'as vis n'est pas fini à ce que je sache... En plus ta fille est grande... Tu comptes passé ta vie à attendre qu'elle rentre de temps en temps te saluer ? C'est ton moment de t'amuser, et de jouer... Surtout que tu la eu jeune et que tu as du passé ta vingtaine à t'occuper d'un bébé si je ne me trompe pas... En plus qui t'as dit que j'imaginais que "ça" puisse évoluer ? » et elle avait raison. Tamara aurait bientôt vingt ans, elle irait bientôt faire sa vie... Adam n'avait personne d'autre à la maison. Alors il pourrait s'enterrer dans son boulot, finir par peut être laissé sa vie sur le terrain en se prenant une mauvaise balle... Ou alors il pouvait chercher à s'amuser, à retrouver ce qu'il n'avait pas fait plus jeune... Et en plus il aurait l'avantage de pouvoir foutre sa sur le dos de la crise de la quarantaine... Elle si elle continuait à faire la conne, on allait vite lui faire remarquer qu'elle ne voulait juste pas grandir, et qu'il faudrait qu'elle regarde la réalité en face, qu'elle devait grandir... Le désavantage d'être un artiste.. Les responsabilités reste assez enfantine, et on s'enterre bien vite au pays de Peter Pan. Version j'ai vingt ans plus que j'en ai quatorze bien sûr. Finalement l'ange était sortie dont ne sait ou, et voyant qu'elle avait l'air de le faire flipper un tout petit peu elle avait finit par décidé de s'en aller. Peut être qu'il avait raison. Peut être qu'elle regretterait vraiment... même si en soit elle n'était plus à un regret près. Elle ne voulait surtout pas que lui est a regretter... Mais aller savoir ce qui l'avait poussé à faire ça devant la porte ? Son coté tête brulé ? Son envie de prouver qu'elle n'avait aucune attache ? Qu'elle faisait ce qu'elle voulait ? Et qu'elle n'en voudrait pas plus ? Le manque de réflexion la rendait conne parfois. Elle sentit la main d'Adam se glisser derrière elle pour saisir la poignée de la porte, et un instant elle se mis à espérer qu'il la foutrait dehors. Que peut être elle était déjà trop détruite pour pouvoir faire se genre de truc... Qu'elle devait penser à s'en sortir, au lieu de continuer à s'enfoncer. Mais au lieu d'ouvrir la porte, il perdit le contrôle et la plaqua contre la porte l'embrassant de manière passionné. Billie se sentit imploser. Elle captura ses lèvres dans l'espoir de ne pas les laisser repartir. Elle glissa sa main derrière la nuque d'Adam pour l'attirer vers elle, alors que son autre main se baladait sur son torse. Elle sentit sa main empoigner sa cuisse. Chacun de ses gestes l'électrisait. Et honnêtement si elle était déjà venu sans son cerveau, maintenant elle ne répondit réellement plus de rien. Alors qu'il la pressait contre la porte, ne lui donnant absolument pas la possibilité de fuir, la serviette qui tenait depuis le début d'un équilibre précaire, et qui avait rendu la chaleur étouffante glissa au sol. Une chose était sûr ils n'étaient plus des préados qui allait rester à s'extasier de leur premier baisé. « Oups.. Je pense toujours qu’on fait n’importe quoi. Mais après tout, c’est ce que tu veux non ? » Elle se mordit la lèvre, et eu juste envie de le faire taire. Il faudrait qu'elle lui enseigne à donner des coups de poile à son cerveau de temps en temps... Il l'embrassa de nouveau, se compressant contre elle. Elle lâcha un instant toute prise qu'elle avait sur lui, et retira son haut d'un geste vif, sans vraiment regarder ou il atterrissait. Après tout, il n'allait pas rester nu à la regarder habillé. Ou alors il avait de drôle de délire... Elle se saisit à nouveau de ses lèvres avant de l'embrasser dans le cou, et de laisser ses mains parcourir son corps magnifiquement sculpter. C'était une partie de plaisir intense, de le découvrir, de s'amuser, de tatonner, et de faire grimper le plaisir. Un plaisir tout nouveau, et qui pour une fois n'était pas basé sur la connaissance parfaite de l'autre, et du corps de l'autre... Car il fallait l'avouer que si Billie n'en était pas à son premier essai et loin de là, elle était surtout habitué à ses parties de jambe en l'air avec Reaver, qui avec le temps était devenu bien différente quoique toujours aussi excitante. Mais ce soir, le coté nouveau de la chose, se corps qu'elle se délectait de parcourir pour en comprendre la complexité. Ses lèvres avides qu'elle goutait à la perfection. Elle le poussa légèrement pour le faire reculer... Car aussi intéressante soit la porte d'entré, il y avait toujours le risque que la raison d'Adam se réveille et qu'il la foute à la porte, et maintenant qu'elle était à moitié nue... Elle aimerait autant éviter se genre d'issus. Chacun de ses gestes sur elle était un délice, et elle laissait le désir crépiter dans tout son corps.
La réponse de Billie me fit un effet bœuf, je devais l’avouer. Elle, elle ne savait pas à quoi elle s’accrochait, à quoi elle allait avoir affaire. Moi je me doutais de ce qui arriverait si je m’attachais. Je n’avais pas vingt ans, moi si je m’attachais ce serait bien différent. Bien plus intense qu’une jeune femme qui a un complexe d’Oedipe.. « Et le fait que tara soit ma fille et une de tes amies ? » Je cherchais des excuses, pour ne pas gâcher la vie d’une gamine. Pour ne pas gâcher ma vie, pour une gamine. Pourtant là, à présent, j’étais loin d’être raisonnable ou en train de la repousser. Voilà que je parlais comme un vieillard.. De quoi se faire refroidir carrément tiens.. Elle prit possession de mes lèvres à son tour et non je ne me voyais pas lui die de s’en aller, la raison avait pris ses clic et ses clacs, j’étais fichu, alors, foutu pour foutu, elle aurait ce qu’elle voulait, quitte à nous perdre dans l’équation.. Elle se débarrassa de son haut, je n’eus pas besoin de ça, j’étais déjà nu. Je n’avais jamais été honteux de mon corps et même à mon âge, j’étais encore très bien conservé. Ses mains sur moi, ses doigts fins, son corps.. Elle semblait si frêle, si pure, si jeune. Je ne pouvais pas dire que mes doigts aimaient à frôler sa peau encore fraiche, là ou la mienne finirait toute moisie dans quelques années. J’avais tout à coup l’impression d’être un autre. Comme si pour un court instant, je m’observais.. Il l’attira à lui, la fixa un moment, l’emmena par la main vers sa chambre, là il la déposa doucement sur son lit, il se plaça au dessus d’elle.. Il caressa doucement sa poitrine, l’embrassa, parcourut sa peau de baisers enflammés. Je reprenais mes esprits et caressais sa joue, passais mon doigt sur ses lèvres.. Je savais que je me fourvoyais, mais j’avais l’air d’aimer ça.. Je n’étais pas en reste de ce côté-là, je n’étais pas vraiment le mec qui se masturbe ou quoi.. J’avais toujours des femmes, mais celle là, ce n’était pas juste une femme.. Et c’est bien ça qui me faisait peur. M’enticher d’elle devrait être interdit. Pourtant.. Je finis par entrer en elle, doucement, puis de plus en plus vite et violemment.. J’avais l’impression de pouvoir briser ce corps fin et blanc. Je finis par exulter en elle et je me posais à côté d’elle, me tenant l’épaule vite fait. Pas super de tirer de ce côté-là. Je pris sa main, plus instinctivement qu’autre chose.. Je la serrais.. Je finis par m’endormir las et fatigué. Cette femme allait changer ma vie et je ne savais pas si je le désirais..Ou si je fonçais droit dans un mur. Mais après tout, elle en valait peut être la peine..
A SUIVRE ...
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