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 because even when I'm sleeping you'll be there...

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MessageSujet: because even when I'm sleeping you'll be there...   because even when I'm sleeping you'll be there... EmptyVen 25 Mai - 22:07


→ And it all went black...
Le 25 mai 2012 Thayer Weston tombe dans un comas profond après s'être fait percuté par une voiture en essayant de sauver Charlotte Parker. Paisible, sur son lit d'hôpital, il semble dormir. Les médecins ne savent pas s'il sortira de ce sommeil un jour ni s'il aura des séquelles graves. Seul dans cette chambre sombre, il entends les voix des personnes lui rendant visite...




Dans ce sujet, vous pouvez faire des visites à Thayer seuls ou à plusieurs quand vous le désirez. Cela peut être un rp rapide d'une quinzaines de lignes ou plus long, les personnages peuvent lui parler s'ils le désirent ou rester silencieux. Notez également la date de la visite ou une indication de temps. Bien sûr, il ne répondra pas, mais cela peut même être intéressant pour faire des confessions sur des choses qui gênes vos personnages ou juste comme ça pour le fun si vous vous ennuyez.




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MessageSujet: Re: because even when I'm sleeping you'll be there...   because even when I'm sleeping you'll be there... EmptyVen 25 Mai - 22:33

FLASHBACK:

Ca fait quelques jours, je broie du noir, j'ai pas réussi à quitter cette fichue chambre, ni à expliquer à Kyan ce que je foutais là à vrai dire.. Une partie de moi s'en moque, se demande si c'est pas un signe que tout ce cirque fera bien d'être stoppé avant que tout le monde ne soit blessé. Je me réveille, je suis à moitié affalée sur lui, heureusement qu'il est pas conscient il hurlerait que je suis trop lourde et que je l'étouffe, ce qui est faux puisque je suis un poids plume. même enceinte j'étais limite mince comparé à certaines baleines. Je tiens toujours sa main, vous savez comme si elle allait finir par se détacher ou qu'il allait partir en courant.. Ce genre d'idioties. Et puis voilà qu'il me prend de lui parler. J'ai toujours su me moquer des gens qui parlent aux gens dans le coma... Le médecin rentre. « Mademoiselle, vous devriez manger quelque chose.. Dès qu'il se réveillera on vous préviendra. Mais rester là ne changera rien.. » Il ne peut pas comprendre, il ignore que j'ai failli coucher avec un homme qui n'est pas le mien, que j'ai des sentiments pour cet homme et que je me déteste de ne pas savoir penser juste au mien. Il ignore que j’étouffe dans ma vie.. Je tiens bon, je garde la face, mais à l'intérieur tout s'écroule, Thay était là pour m'aider garder le fort, mais là, j'ail'impression d'être à nouveau seule. Alors dès q le médecin est parti, je commence à faire mon monologue..« Je sais tu dirais toi aussi va mager. Ben même quand tu dors je t'écoute pas. N’empêche, là, ta grasse mat, t'exagère, je sais que t'aimes dormir, mais tout de même.. Tu te souviens le foulard horrible et cet ensemble qui te faisait flipper par sa laideur ? J'vais le mettre tous les jours si tu reviens pas ok ? Parce que t'as pas le droit de jouer les héros et de me laisser. Puis voilà le héros tiens, il est pas censé mourir ou encore piquer un somme le héros, t'as déja vu Superman le faire ? Non mais tu devrais avoir honte.. Bon tu sais quoi, jvais dormir un peu, ça te dérange pas que je continue de te confondre avec un oreiller ? » Il aurait été réveillé, il m’aurait demandé si je voulais qu'on appelle la psychiatrie de suite. pourtant, me moquer, rire un peu, c'est comme si.. Je finis par poser mes lèvres sur son front et piquer un somme, contre lui et m'en fiche de ce que ca oeut donner comme image,c'est ami, juste un ami.. Même s'il compte beaucoup.

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MessageSujet: Re: because even when I'm sleeping you'll be there...   because even when I'm sleeping you'll be there... EmptyMar 29 Mai - 19:54


Est ce que vous l’avez dit ? « Je t’aime », est ce que vous l’avez dit ? « Je ne veux jamais vivre sans toi... Tu as changé ma vie... » Est ce que vous l’avez dit ? Faire des projets, se fixer un but et travailler pour cela... Mais de temps à autre, on regarde autour de soi parce que c’est ainsi, on ne sera peut-être plus là demain. »


C'était Savannah qui lui avait dit. Elle était rentrée un jour du travail, et était aller directement à l'appartement. Parce que c'était ce qu'elle avait l'habitude de faire. Billie n'avait pas bougé de la soirée, elle avait essayé d'écrire en vain. Les notes restaient coincé dans sa tête, tout comme ses larmes pourtant légitime s'évaporait avant d'apparaître. Savannah était rentrée, et était tombé nez à nez avec la silhouette ramassée et fragile de Billie. Pendant un moment elle n'avait oser bouger, oser venir déranger son amie. Elle avait finit par venir s'assoir lentement auprès de Billie, le plus doucement possible. Le canapé c'était affaissé, et avait rapproché Billie de Savannah. Elles restèrent quelques minutes dans un silence de plomb. Un silence que l'une comme l'autre ne savait pas vraiment comment rompre. Savannah finit par parler. « Thayer est à l'hôpital... Il est dans le coma. » La poitrine de Billie s'était violemment soulevée, essayant d'y faire rentrer de l'air. Elle n'avait rien répondu. Elle avait finit par serrer la mâchoire, et par redevenir la statue qu'elle avait été toute la soirée. Elle finit par quitter le canapé, pour aller s'allonger dans sa chambre, immobile, sur le dos, le regard figé sur le plafond. Ca l'emmerdait vraiment. Elle n'arrivait rien à ressentir. Seulement le même vide habituel. Rien de bien sérieux. C'était horrible à dire. Elle n'avait pas envie de pleurer, pas envie d'hurler contre la terre entière, pas envie de se ramassée sur elle même. Elle n'arrivait pas à se sentir mal, à se sentir seule, à se sentir abandonné. Pourtant en ce moment c'était pas la joie. Les gens semblaient déserté les uns après les autres. Elle avait l'impression que c'était l'histoire de sa vie. On dit tout le monde part un jour... Et ça paraît plutôt logique. Mais à force de voir les gens partir, la seule chose qui lui venait à l'esprit c'était... Et moi je me casse quand ? Mais ça ne l'intéressait pas vraiment de se casser, de laisser les gens qui avait besoin d'elle sans elle. Et puis elle semblait être fichue, alors fichue pour fichue, autant qu'elle reste jusqu'au bout. Pour les gens qui avait besoin d'elle. Oui elle pourrait rester jusqu'au bout. Leur filer un coup de pouce, un sourire brillant, de l'amour à revendre. Oui elle pourrait rester, et se faire briser en mille morceau quand ça serait à leur tour de partir. Bien sûr Thayer n'était pas parti. Disons qu'il prenait une sieste bien mérité dans ce monde de fou. Au fond elle le comprenait. Prendre quelques mois, à l'abris du monde, pour réfléchir, se reposer, vérifier que tout le monde à vraiment besoin de sois... Et puis revenir. Si elle était lui, elle en profiterait un maximum. Peut être même que si elle se réveillait, elle ferait encore croire qu'elle dors un peu plus longtemps. Juste pour le principe.

Elle avait beau faire celle que ça ne touchait pas, elle n'arrivait pas pour autant à mettre les pieds à l'hôpital. Dans sa tête un comateux prenait l'apparence d'une carotte ou d'un brocoli, en version encore plus blanche. Ca ne donnait pas envie d'être vu. Parfois elle pensait même qu'à rester aussi longtemps immobile sous des draps, les draps finissaient par nous avaler vivant... Enfin vivant... Elle arrivait pas à ce lever le matin à franchir sa porte pour aller à l'hôpital. D'ailleurs il n'y avait que pour une chose pour laquelle elle franchissait la porte, les répétitions avec le groupe. Dans le brouhaha harmonieux de Jazz elle n'arrivait pas à pensée, elle s'éclatait le souffle dans son saxophone ou sa trompette, et finissait épuisée, et presque heureuse. Au moins ça faisait ses sorties quotidiennes qui l'empêchait de vivre cloîtrée. Mais aujourd'hui était particulier.. Après les répétitions elle était obligée d'aller à l'hôpital. Pas pour voir Thayer. Non pour faire une échographie. Avec le désastre de ces trois premiers mois de grossesse, les médecins aimaient prendre leur précaution et l'enduire de gel bizarre pour lui observer le bide assez souvent. En soit c'était peut être bien. Elle arrivait donc à l'hôpital, attendu un temps incalculable parce que personne n'est jamais à l'heure, et finit par passer son examen. Tout allait presque bien. Enfin aussi bien que ça pouvait aller. Le médecin lui sortit la même rengaine... Elle devait plus manger si elle voulait que son bébé aille bien. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Lorsqu'elle sortit de la salle d'examen elle se retrouva comme une conne au milieu des couloirs. Elle manqua de partir sans se retourner... Mais elle se dit que si ça avait été elle dans cette chambre. Il serait probablement venu. Il serait venu, et aurait peut être même essayer de jouer l'un des morceaux de trompette qu'elle lui avait appris. Ou alors il lui aurait fait la discussion, comme ça, peut être pendant des heures... Elle soupira. Il était un ange. Mais pas question que le ciel le récupère. Elle s'avança vers le bureau d'information et finit par demander. « La chambre de Thayer Weston s'il vous plait. » Une infirmière lui montra le chemin, et elle finit par y arriver sans se perdre. Elle entra et ferma la porte derrière elle. Elle resta un instant immobile devant son corps paisible. Son sourire lui manquait, sa vie lui manquait. Il avait l'air calme mais terriblement ennuyeux. Il n'avait pas vraiment l'air lui même dans cet état. Elle n'arrivait pas à l'imaginer se lever le sourire brillant coller aux lèvres, à lui prendre la main et à jouer la fille, Ella, pendant qu'il lui donnerait le rôle de Luis. Elle n'arrivait pas à l'imaginer l'entrainer dans une danse endiablée, un boogie, ou je ne sais quoi qui se danserait sur n'importe quel air de Jazz. D'ailleurs toute la pièce était atrocement calme. Elle finit par s'avancer pour s'assoir sur le fauteuil à coté de lui. Elle se pencha vers lui pour lui murmurer à l'oreille. « Il y a une rumeur qui cours... Sans toi... C'est moi la souveraine du Tempsd'unthé... » Elle finit sa phrase dans un sourire et finit par embrasser Thayer sur la joue avant de se redresser. « J'ordonne... Que les murs se tapissent de fleur... » Elle attendit quelques seconde avant de se rendre compte que de toute évidence il ne se passerait rien. « J'aurais pensé que tu aurais choisis un endroit plein de magie pour t'enfuir... Et que tu m'aurais emmené avec toi sur ton beau cheval blanc... » Elle attrapa la main de Thayer, sourit et ferma les yeux. C'était moins drôle toute seule. « Tu sais on peut toujours se la faire la fuite. Bon je jouerais le prince charmant, tu feras la belle au bois dormant... Enfin tu l'as fait déjà. Et puis le cheval blanc sera... Ce lit d'hôpital à roulette... » Elle rapprocha son fauteuil du lit, et serra de nouveau la main de Thayer. « Bon j'espère que tu imagines pour nous deux... Entre les drogues et le faite qu'il n'y est plus que ton subconscient là haut tu dois pouvoir nous pondre des trucs géniaux... » Elle voulait imaginer aussi, mais honnêtement elle n'y arrivait pas. Toute seule elle pouvait prétendre. Elle pouvait sourire, dire ce qu'elle voulait, mais le reste ne suivait pas. Les portes du royaume du Tempsdunthé lui restait close. Et elle ne pourrait pas bénéficier du bien être que ressentait tout leurs habitants. Elle finit par attraper son saxophone, installa la sourdine histoire de ne pas se faire virer de l'hôpital. Et puisqu'elle n'était pas particulièrement douée pour faire des interprétations en ce moment, elle jouerait le morceau de quelqu'un d'autre. Et comme elle avait une mémoire impressionnante, elle joua de tête l'un des morceaux de Nina Simone qu'elle préférait. You've been gone too long. Si ça se trouve à entendre ces quelques notes, il finirait par revenir, et par ajouter ses fausses notes sur la trompette.
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MessageSujet: Re: because even when I'm sleeping you'll be there...   because even when I'm sleeping you'll be there... EmptyMer 6 Juin - 16:26

    Il ne pouvait pas y croire, c'était juste irréel, absolument impossible. Il ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait sinon que sa tête tourné à un rythmé infernal et que sa salive formé un bloc qui l’empêchait de respirer. Une fois dehors, l'air frais fit revivre ses poumons qu'Aidan s’empêcha d'enfumer avec une énième cigarette porté à ses lèvres. La crasse qui inondait ses organes était bien moindre comparé à ce qu'il venait d'apprendre. Thayer ... Comme il s'en voulait. Il s'en voulait de n'avoir put lui parlé avant, de n'avoir put s'expliquer avec lui, enterrer la hache de guerre. C'est Billie qui l'avait informé, quelques heures après être passé le voir. Elle c'était pointé à la villa, la mine affreuse, avec cette expression qu'il connaissait que trop bien. « Thayer à eut un accident Aidan ... Une voiture l'as percuté. Il est dans le coma et les médecins ignorent encore si il vas s'en sortir ... ». A croire qu'ils n'avaient pas encore subit assez de perte comme ça. Reaver, et maintenant Thayer ? Non. Impossible. Un cri fit sursauter Aidan qui s’empressa de jeter son mégot et de se ruer dans la chambre de son fils. Avec tendresse, il serra le petit contre lui, tentant à le fois de la rassurer mais aussi de se rassurer soit même. Thayer n'avait vu son filleul que deux fois avant que l'accident ne se produise. Durant ces deux fois, Aidan était absent, borné à l'idée de croisé son ancien pote de cette manière. Mais aujourd'hui, tandis qu'Aidan habillait Julian, il regrettait fermement son choix et était prêt à changer la donne.

    « Je viens rendre visite à Thayer Weston... », signifia Aidan en arrivant devant l'acceuil de l'étage que lui avait indiqué une première infirmière. Rendre visite ... Il aimait croire que Thayer s'en sortirait, que ce n'était qu'un accident d epassage, que cela ne durerait pas. Peut être même qu'il était réveillé ? « Chambre 503. Les enfants ne sont pas autorisés dans ce service Monsieur, je suis désolé. », lui dit-elle avec une petite moue en remarquant le bébé soigneusement couché contre le torse de son père. Aidan lui aurait bien hurlé dessus comme il savait si bien le faire mais il préféra tester une toute autre technique. « Ecoutez mon fils n'est autre que le filleul de Mr.Weston. Nous sommes amis depuis longtemps et j'aimerai que le petit puisse le rencontrer, il n'y aura peut être pas d'autre occasions ... ». Il s'en voulait un peu de jouer à ce point sur l'état inquiétant de Thayer, mais il était certain que celui-çi ne se formaliserait sur ce point pas si il était au courant. L'infirmière jeta un nouveau regard au petit, semblant le trouver plus qu'adorable. Aidan se tourna afin qu'elle puisse voir encore plus son visage, fermant le sien afin qu'elle le trouve effondré. « Ok, mais vous avez 15 minutes, ensuite ma collègue me remplace. Et nous ne nous sommes jamais parlé. », expliqua t'elle avec une répartie digne des films policier américains. Aidan la remercia et emprunta le couloir le menant directement à la chambre de Thayer.

    La pièce sentait le savon, pour une raison qui échappa à Aidan. Les murs étaient tapissés de blanc, rendant l'endroit ecoeurant, comme tous les hôpitaux. Aidan ne pensait pas revenir aussi vite ici, il c'était fait la promesse de ne plus jamais mettre les pieds dans ce lieux après la naissance de Julian mais Thayer venait de l'obliger à faire une entorse à cette rêgle. « Salut Thay ... Je suis venu avec Julian, il avait très envie de te voir ... Enfait non, il s'en fout carrément, tout ce qui l'intéresse c'est manger et dormir mais bon, au moins tu pourra l'entendre brailler, c'est déjà ça. », dit-il en guise de bonjour en prenant place sur la chaise posé près de son lit et en découvrant Julian. Thayer semblait apaisé, ses yeux clos et sa poitrine se soulevant légèrement grâce à l’énorme machine posé près de lui. « J'espère que les infirmières sont pas mal ici ... L'hôtesse est très charmante, mais dépèche toi de sortir de ce lit si tu ne veux pas que ton filleul te les pique toutes ! Il a un vrai don, elles en sont toutes folles, si tu voyais ça ... », continua à t'il en scrutant le visage de son ami. Il se sentait un peu d'idiot de faire une monologue comme ça mais étrangement, cela l'apaisait. Il se disait que c'était une bonne manière pour taquiner Thayer et que celui-çi sorte du coma afin de rassurer tout le monde sur son état de santé. « Il faut vraiment que tu te réveille, Billie est morte d'inquiétude. Je suis sur qu'elle te l'as pas dis mais moi je le sais. Charlie s'inquiète aussi. Un accident de voiture c'est pas dramatique, si ? Regarde moi, je suis toujours là et pourtant on c'est acharné pour que j'y reste. Allez soit sympa, ouvre les yeux et regarde ton filleul se baver dessus, j'te jure, c'est vraiment fascinant. », plaisanta t'il en espérant durant quelques secondes que son discours suffirait à ce que le malade ouvre ses yeux. Mais ceux ci restèrent résolument clos. Julian était encore trop jeune pour comprendre ce qui se passait dans cette pièce et à quel point cet instant était important. Aidan jura de lui expliquer qui était Thayer ... Quand celui-çi serait réveillé pour confirmer ses dires.
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MessageSujet: Re: because even when I'm sleeping you'll be there...   because even when I'm sleeping you'll be there... EmptyLun 11 Juin - 21:57

because even when I'm sleeping you'll be there... 474824psigna1

« THAYLER&CHARLIE
I NEED YOU SO MUCH »

 « Je te présentes ton neveu, Julian Billie Killyan Middleton. » Cette phrase, elle l'avait prononcé juste après son accouchement. Enfin tout du moins quelques jours après car elle n'avait pas eu le droit de bouger à cause de sa césarienne. Puis elle avait été tellement fatiguée que de toute manière, elle n'aurait pas été capable de lui apporter l'enfant. En tout cas, aujourd'hui, Charlie tenait son fils dans les bras mais en réalité, elle avait envie de le laisser là et de repartir chez elle. Charlie détestait son enfant et franchement, elle si l'avait emmené, c'était parce qu'elle espérait que Thay sortirait de son coma et le prendrait sous son aile, comme tout bon oncle. Oui bon oncle car malgré ce que l'on pouvait penser du jeune homme, Charlie était persuadée que ça aurait été le meilleure moyen pour le remettre dans le droit chemin; pour que ses tourments ne viennent plus le hanter. Bien qu'elle soit à peu près sure que ça ne durerait pas bien longtemps car franchement, c'était sa troisième « dépressions » et elle avait déjà eu à faire aux deux premières. Elle doutait d'un côté qu'il s'en sorte mais restait son amie et espérait toujours qu'il irait mieux, ne lui montrant jamais ses pensées négatives à son sujet. Après tout, ils avaient été bien plus que des amis à une époque.

Bien sur un enfant ne pouvait pas tirer quelqu'un d'un état de sommeil si profond et pourtant, elle l'avait espéré, comme une enfant qui espère devant une glace qu'il ne peux avoir. Elle s'était assise sur le lit, mettant l'enfant contre son torse, en espérant là encore que son ami sentirait cette présence et bien entendu ce ne fut là encore pas le cas. Charlie pourtant lui parla pendant plusieurs heures avant qu'on ne lui dise que c'était peut être le temps qu'elle nourrisse son enfant qui pleurait déjà depuis près de dix minutes. Les cris avaient alerté les infirmières et bien évidemment, si Charlie ne se bougeait pas pour donner à manger, les infirmières trouveraient ça louche et elles lui prendraient probablement son enfant et ça, elle pouvait pas le permettre. Après tout, ce n'était pas parce que détestait donc fils qu'en plus il fallait qu'il finisse dans un foyer. Non, il allait finir dans pire que ça, la maison d'Aidan xD (si si, je t'assures Charlie t'aime toujours Aidan)

Charlie était donc repartie chez elle et maintenant, elle revenait ici, au lit de son ami. Elle n'avait plus rien d'avant. Dépressive, elle était quand même venue dans une somptueuse tenue mais sinon, elle avait le visage triste, les traits tirés. Aidan venait de lui prendre son enfant et elle ne le reverrait pas avant longtemps. C'était compréhensible vu qu'elle avait voulu tuer Julian mais si au moins, elle avait pu le faire réellement, elle aurait été débarrassé de tout un point. Charlie, assise sur le lit du jeune homme fini même par s'allonger près de lui. Elle ignorait si c'était permis mais elle s'en fichait. Allongée à ses côtés, elle pouvait prétendre redevenir son ancienne amante et ne plus penser à autre bien qu'elle ne fasse que ça. L'amante avait disparu depuis bien longtemps et seule l'amie était là, une amie qui avait besoin de lui mais qui comme d'habitude ne répondrait pas présent à ses appels.



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