You're my person but jesus you freak me out ! LOU-ANN
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Sujet: You're my person but jesus you freak me out ! LOU-ANN Lun 16 Avr - 18:15
❝ La vie n’est pas un sport qu’on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu’on le veuille ou non. Alors allez-y, discutez avec l’arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu. Jouez vite. Jouez librement. Jouez comme si il n’y avait pas de lendemain. D’accord, l’important n’est pas de gagner ou de perdre, l’important c’est la manière de jouer. Vous ne croyez pas ?❞
Il n'y a pas grand chose à comprendre sur Joey. Enfin il n'y a pas grand chose que Joey vous laissera comprendre d'elle. Ce qui nous ramène à la seule chose que vous pourrez comprendre de Joey. Joey n'apprécie pas grand monde. Ou du moins ne veut pas faire l'effort d'apprécier grand monde. Parce que la vie est réellement plus simple seule qu'à deux, et que l'égoïsme est généralement la meilleure défense. Joey agit dans la vie en suivant un paquet de règle débile. La première étant tu ne te lieras point. Mais s'il y a une dernière chose à savoir sur Joey. C'est que de toutes ses règles stupides et étranges, aucune ne s'applique à Lou-Ann Abbott, son double roux joviale et fou, sa belle soeur, pour le meilleure et pour le pire... Souvent pour le pire en ce qui concerne la partie belle-soeur. Allez savoir ce qui leur avait pris en premier lieu de bien s'entendre. Allez savoir pourquoi Lou-Ann était parvenu à approcher Joey. Comment aussi, parce que certain garde encore des cicatrices de leur essai raté. Il paraît que la solitude n'est pas possible. Que lorsqu'on commence son internat en médecine, on a forcément besoin d'une personne. Quelqu'un qu'on voudrait pouvoir comprendre à demi mot. En qui on aurait une confiance aveugle, même quand elle a l'air de tout foirer. Joey avait rigoler aux visages de tout ceux qui lui avait dit ça. Elle avait même prit le parie qu'elle s'en sortirait seule et qu'a la fin de l'internat personne ne connaîtra une seule donné personnel sur elle. Et puis le jour de la première visite, ils avaient été répartie avec leur résident et soudainement Lou-Ann avait débarqué dans le couloir, ses cheveux roux coiffés à l'afro, et une blouse rose... « Désolée du retard... Il semblerait qu'on est oublié de me compter parmi les internes en ce qui concerne les blouses... Lou-Ann Abbott. » Joey l'avait regardé étrangement et avait pouffé de rire dans sa tête. Ce n'était pas possible d'avoir l'air plus étrange et plus à coté de la plaque qu'à ce moment là. Et pourtant je crois que se fut le début de la fin pour le pari de Joey.
Il était dix-neuf heures. Et normalement jamais Joey n'était libre. C'était bien simple à cette heure là elle devait être entrain d'opérer, ou de surveiller un patient. De trainer dans les couloirs en attendant qu'un miracle arrive... Je veux dire qu'un accident très grave se produise. ou alors dernier cas de dormir dans la salle de garde pour supporter la nuit qui allait venir. Mais en aucun cas elle serait entrain de se balader dans un zoo. D'ailleurs honnêtement elle ne savait pas ce qu'elle foutait là. Alors qu'elle trainait encore à l'hôpital, espérant faire des heures en plus elle était tombé nez à nez avec le chef de chirurgie. Elle avait failli continuer son chemin comme si de rien était, mais il l'avait interpeler. «Docteur Abbott... Vous n'êtes pas sensé travailler aujourd'hui il me semble... » Elle s'était retournée vivement, comme prise la main dans le sac. « Ah bon c'est que... » Elle s'était habituée à faire preuve d'une meilleure répartie généralement. « Rentrez chez vous Docteur Abbott. Je ne veux pas voir mes internes se crever à la tâche seulement pour avoir le plus d'opération... » Quoi ? Mais ce n'était tellement pas son genre... Ou pas... Elle avait continuer son chemin vers les vestiaires en trainant les pieds, et en espérant pouvoir revenir dans cinq minutes dès qu'il aurait finit sa ronde de l'hôpital. Comment ça elle était pitoyable ? Puis soudainement elle avait reçue un texto de Lou-Ann qui était aussi en jour de congé et qui elle en profitait contrairement à la brunette. Toi, moi au zoo, tout de suite. Joey avait regarder le texto avec de grand yeux. Mais après tout. On lui avait dit de rentrer chez elle. Elle ne voulait pas rentrer chez elle. Et c'était plutôt une bonne occasion de ne pas rentrer chez elle. Quoique honnêtement elle ne savait pas vraiment ce qu'elle pouvait aller faire dans un zoo, et l'idée que ça soit Lou-Ann qui lui propose ça lui fit légèrement peur. Elle se changea rapidement pour enfiler des fringues plus jolie et sexy que l'hideuse blouse des internes. Et comme l'avait demandé Lou-Ann elle ne prit pas sa voiture pour aller au zoo et marcha jusque là. Alors bien sûr ce n'était pas bien loin, mais tout de même, elle espérait que son amie aurait une bonne raison pour cette marche forcé, et fut certaine qu'elle n'en aurait pas, ou alors qu'elle serait nulle. Pourquoi elle appréciait temps Lou-Ann déjà ? A oui parce qu'elle était drôle, folle adorable. Joey était la folle sans le vouloir qui cherchait à tout pris à gérer ça, et Lou-Ann était celle qui voulait être folle et qui préférait ne rien gérer du tout... Elle était rentrée dans le zoo en pensant que vu l'heure qu'il était ça ne tarderait pas à fermé... Elle comprenait de moins en moins ce qu'elle foutait là, et sentait la connerie à plein nez... Alors qu'elle cherchait Lou-Ann, elle fut attiré en arrière, eut le mauvais pressentiment que si ça se trouve s'était encore Thayer qui s'amusait, et qu'elle tuerait Lou-Ann si elle l'aidait à l'atteindre... Même si elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle ne connaissait pas Thayer... Elle fut tirer suffisamment fort pour tomber sur le cul, basculer et se retrouver au pied de la cage au singe, avec un singe qui sembla vouloir le cracher dessus, et les autres qui se moquait d'elle. Elle se releva rapidement en émettant un cris pas forcément jolie à entendre, et tomba nez à nez avec Lou-Ann morte de rire. Elle chercha à s'énerver. « LOU bordel ! je...» mais le rire de sa meilleure amie était franchement communicatif, et en voyant les singes dépités de ne pas lui avoir craché dessus, elle finit par exploser de rire. Dès que le fou rire fut passé, alors que Lou-Ann croyait l'orage passé, Joey repris immédiatement son calme. D'ailleurs elle était flippante quand elle faisait ça. « Bon tu m'expliques l'inexplicable ? C'est à dire qu'est ce qu'on fou là quelques minutes avant la fermeture, et pourquoi a-t-il fallu que je vienne a pied non d'un chien... C'est plus loin qu'on ne le croit ! » Elle toisa sa meilleure amie d'un regard sérieux en attendant la réponse.
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Sujet: Re: You're my person but jesus you freak me out ! LOU-ANN Mer 18 Avr - 14:16
lou-ann and joey
« Bouuuuuuuuuuugez ! », un groupe d’étudiants s’écarta juste à temps pour éviter le bolide. Lou-ann Abbott avançait à pleine vitesse dans le couloir sur une chaise roulante, il ne lui restait plus que quelques mètres et elle était sûre qu’elle éclaterait le record actuel de vitesse, détenu par elle d’ailleurs. Au même moment, les internes qu’elle venait de presque envoyer valser reprenaient peu à peu leur esprit. « C’était quoi ce truc ? » Une fille, visiblement encore choquée continua « J’ai vu une chevelure rousse et puis tout est devenu blanc. » A cet instant, l’un des médecins référant du service neurologie fit son apparition, « ça c’est Abbott qui s’apprête à vivre un trèèèèès long après-midi de touchers rectaux. » Les internes firent la grimace et s’éclipsèrent rapidement avant de se marrer une fois le tournant du couloir dépassé, Lou avait beau être l’interne la plus brillante du service de neurologie, elle était aussi celle qui faisait le plus de conneries et avait sa propre manière d’illuminer la vie de ses collègues, souvent à son insu. Click, le chrono marqua la fin de la course « tu bas ton record de deux secondes ». Soudain, les acclamations commencèrent – dans sa tête – et elle salua la foule – deux péons – tout en commençant à chanter « We are the champions my friend » - avant de se prendre le mur parce qu’elle n’avait pas décéléré. Étonnamment, ses fesses furent les seules à souffrir du choc. Alors qu’elle se relevait en les frottant vivement, un sourire faussement innocent se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle reconnu l’un de ses référents, le plus cruel de tous. « Docteur Tanner ! Que me vaut le plaisir ? Je suis désolée de devoir vous laisser comme ça, mais je suis attendue par… » sa tentative de fuite lamentable fut arrêtée par un Docteur Tanner en mode démoniaque qui lui agrippa la blouse par l’arrière et l’emmena dans le couloir de la mort, celui où elle devrait porter des gants jusqu’au coude tout l’après-midi afin d’ausculter des anus ou d’aider certains patients à faire ce que l’on ne devrait jamais imposer aux autres de voir. Elle, à genoux et suppliant son tortionnaire lui vint à l’esprit, mais cela n’aurait résulté que dans l’un de ses sourires sadiques, cet homme avait toujours pris du plaisir dans sa souffrance.
Cet après-midi avait été des plus longues, mais elle avait réussi à casser cette ambiance tendue avec le patient par sa bonne humeur naturelle. Comme quoi, savoir s’adapter à toute situation avec ses avantages, même si l’idée même qu’elle puisse s’habituer à faire un truc comme ça lui donnait une légère envie de gerber. L’après-midi venait de toucher à sa fin lorsqu’elle débarqua comme une fleur dans la salle des infirmières du service neurologie. N’étant pas condescendante, elle avait réussi à s’en faire des alliés et qui mieux qu’elles savaient tous les potins et infos croustillantes de l’hôpital. « Je te dis que c’est vrai, j’ai une amie qui l’a fait et maintenant elle ne le regrette pas. » Lou la regardait dubitative, mais pourquoi pas après tout. Elle n’avait rien à perdre à essayer, si ce n’est quelques heures de sommeil. « Elle existe vraiment ton amie ? » Ses yeux plissés, elle tentait une dernière fois de détecter si l’infirmière mentait. « ok, c’est plus la cousine du petit ami d’une amie à moi, mais c’est la vérité j’te jure. » Histoire louche, étrange et qui ne mènerait certainement à rien, mais ce soir elle n’était pas de service et se serait l’occasion de vérifier si la légende était vraie. Quelle légende ? Quelle Histoire ? Vous êtes certainement curieux de le savoir, mais il va falloir attendre encore un peu avant de le savoir. Laissons passer deux heures et retrouvons notre héroïne au zoo, un sac à dos sur le dos et une tenue sexy – toujours – mais sportswear. Assisse non loin de la cage aux singes, elle commençait à perdre patience. Cela faisait maintenant près de tintintiiiin quinze minutes qu’elle attendait que le zoo ferme et c’était déjà trop, oui la patience ne faisait pas partie de ses qualités premières. Seulement, après avoir refait son sac à dos une bonne quinzaine de fois chez elle, elle avait fini par quitter son appartement parce qu’elle ne tenait plus en place. Ayant fait deux dois le tour du zoo sans ne s’intéresser à rien, elle avait fini par choisir cet endroit parce que c’était le seul banc de libre au soleil. Levant les yeux, elle vit un gamin entrain de lancer des cacahuètes sur une guenon. Se levant aussitôt, elle lui attrapa la main et le regarda avec un regard sévère « tu ne peux pas faire ce genre de choses, sinon… » elle s’approcha de son oreille et continua en un murmure « … elle sortira de sa cage et viendra te chercher dans ton sommeil. » s’en suivit un rire faussement machiavélique, un gamin chialant et courant vers sa maman et surtout un regard plein de passion et de compréhension entre la guenon et Lou. A peine quelques minutes plus tard, la mère du petit garçon venait à sa rencontre. « vous vous prenez pour qui pour faire la leçon à mon fils ? » Au moment où elle s’apprêtait à répondre, la guenon envoya un cracha monstrueux en plein dans le visage de la femme, scellant à jamais leur amitié et surtout débarrassant Lou-Ann de l’indésirable.
Une demi-heure passa avant que Lou-ann ne craque et n’envoie un message à sa magnifique belle-sœur pour que cette dernière la rejoigne. Le zoo allait fermer d’ici peu de temps et si elle voulait que son plan marche, il fallait qu’elles se cachent. C’est pourquoi, à peine vit-elle Joey se pointer qu’elle l’a happa derrière la cage aux singes, lui infligeant une belle chute par la même occasion. « LOU bordel ! je...» Devant le visage quasi horrifié de son amie face à la guenon qui la regardait comme elle avait regardé la femme qui lui avait mal parlé, elle ne put s’empêcher de rire, rapidement rejointe par la brunette. « Bon tu m'expliques l'inexplicable ? C'est à dire qu'est ce qu'on fou là quelques minutes avant la fermeture, et pourquoi a-t-il fallu que je vienne a pied non d'un chien... C'est plus loin qu'on ne le croit ! » Lou-ann lui fit un clin d’œil, claquant ses fesses de sa main droite. « J’aime quand tu me fais ces regards de braise chou. » Evitant un éventuel coup, elle continua un sourire aux lèvres. « Ce qu’on fou là, tu le sauras sous peu. Pourquoi je t’ai demandé d’user ta voute plantaire sacrée, c’est une autre histoire. » Son sourcil se releva et elle continua avec cette fois un sourire jetavaisprevenu « je t’avais bien dit que tu me le paierais pour m’avoir posé un lapin l’autre soir pour rester à l’hôpital alors que tu n’étais pas de service ET que tu n’as eu aucune opération à faire de la soirée. » Mimant des flingues de ses mains, elle tira avec chaque et souffla la fumée imaginaire avant de se tourner vers la guenon. « Je te présente Joséphine, ma nouvelle amie. » marquant une pause, elle continua « je lui ai donné ton nom parce que tu es une des personnes qui compte le plus pour moi. » yeux globuleux. « bon ok, peut être aussi parce que je voulais voir ta tronche quand je t’aurais dit que j’avais donné à une guenon le même nom que le tien. » Une lumière attira son attention et elle se coucha par terre, embarquant Joey avec elle. « ne fais pas un bruit, mon avenir sentimental dépend de notre faculté de camouflage. » whaat ? mais de quoi parlait-elle, hein ? Vous le saurez au prochain épisode.
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Sujet: Re: You're my person but jesus you freak me out ! LOU-ANN Sam 21 Avr - 15:52
lou-ann and joey
Parfois elle se disait que c'était une erreur d'avoir une le même nom de famille que cette rousse incendiaire. A longueur de journée, elle entendait les exploits Abbott, et dans les débuts, elle avait même pris quelques punitions au nom de sa belle soeur. Parce que tous les médecins ne semblait pas être au courant du duo infernal qui saisissait dans l'hôpital. Lou-Ann, la bombe rousse qui faisait de l'hôpital une piste de jeu géante, et Joey qui faisait de l'hôpital son terrain de jeu personnel ou aucun interne serait à même de l'égaler. D'ailleurs c'était quelque chose qui était bien du domaine des Abbott de ne jamais se faire égaler. Chacune dans leur domaine était la meilleure. Lou-Ann excellait à merveille dans l'amusement et Joey arrivait à terrifier n'importe qui. Bien sûr les seuls personnes qui ne subissaient pas leur courroux était leur supérieur, avec qui elle était de véritable ange. Ou non. Joey se demandait souvent ce qu'elle avait bien pu faire pour avoir le même nom de famille que Lou-Ann. Sauf qu'elle le savait très bien, puisqu'elle avait épousé son frère, et qu'elle aimait par dessus tout porter ce nom de famille. Elle s'était au moins enfin trouver une famille, bizarre certes, mais plus fonctionnel que celle qu'elle avait pu avoir. Comme pour Lou-Ann qui l'avait très volontiers accueillit dans la famille.
Sans plaisanter, ni ne faire aucune blague. Lou-Ann savait être plutôt terrifiante, et l'hôpital entier tremblait sous le nom Abbot. Particulièrement le premier avril, ou plusieurs années de suite Joey s'était tout de même fait porter malade, et avait préféré resté sagement auprès de son mari que de risquer de se faire entrainer dans les magouilles de Lou-Ann. Bien sûr elle ne faisait rien de dangereux, un interne ayant voulu l'imité à un jour échanger deux patients... La chute loin d'être drôle, fut mortel, et l'interne mis sur le pilori... Ou presque, se faire virer de médecine ça vaut bien tous les piloris du monde. Non l'humour de Lou-Ann n'était pas dangereux, il n'était pas violent, il était seulement... Parfaitement inattendu, et dans un bruit qui défie tous les silences du monde d'un seul coup. Elle serait capable de nous foutre en l'air toutes les plus grandes partitions de Mozart, mélangeant silence et coup de batterie... Quand bien même il n'y a jamais eu de batterie dans les morceaux de Mozart. Non Joey n'était pas du genre à avoir peur de personne, et elle même avait un humour assez particulier, et pas toujours compris, qui relevait plus du noeud de pendu sur tous les stéthoscopes des internes que de changer toutes les blouses bleus en blouse rose en ayant fait imprimer les personnages des bisounours dessus. La deuxième blague étant celle d'un premier avril, il y a deux ans, et Joey remercie encore le ciel de ne pas avoir été là ce jour là, sinon ça tentative de suicide aurait probablement eut lieu deux semaines plus tôt. Quand l'une penserait pouvoir vivre dans le monde des toupoutoupoutous, ou tout est permis et rien est restreint. Redondance. L'autre vie clairement au pays du sarcasme. Et parler des deux à la fois, traumatise mon cerveau, tiraillerait n'importe qui entre les deux sortes d'humour terrifiant des deux demoiselles. Non Joey fait bien souvent semblant de ne pas aimer l'humour de Lou-Ann, de refuser à outrance toutes ses blagues étranges qui risquerait de les condamnés à des journées de plonger dans l'univers de l'anus... Pas pire que le pilori... Mais pas franchement très loin. Oui Joey faisait des efforts sans borne pour se montrer sérieuse à tout point, reine des glaces face à sa rousse de belle-soeur. Et il existe encore des personnes pensant que Joey est l'une des seules à résister à l'envahisseur. Notamment parce que le service de cardiologie est le seul et unique service qui résiste encore et toujours à l'envahisseur, Lou-Ann en ayant été banni après un arrêt cardiaque alors qu'elle faisait une blague. Bien sûr le lien de causalité n'a jamais vraiment été prouvé, et le patient à été ramener d'entre les morts avec la banane aux lèvres, mais par acquis de conscience, on a préféré éviter à l'avenir tout risque pour le coeur des patients.
On se rend rapidement compte qu'on a perdu le fils, et que l'on ne sait plus vraiment comment nous ayons pu faire pour arriver là, ici, ou encore par là. Vous êtes bien incapable de savoir comment tout ceci à commencer. Comment Joey est devenue amie avec Lou-Ann. Et comment Lou-Ann a fait de l'hôpital, son wonder land personnel. Car comme simple rappelle, nous nous situons à la troisième terrasse gauche, dans le cerveau de Josephine Leila Abbott, allongée en bas d'une grille dans un zoo, avec une guenon qui s'apprête à lui cracher sur le front. Tous les niveaux sont en alertes maximum dans l'unique but de l'aider à se relever et à éviter le crachat fatal, mais nous sur la troisième terrasse gauche, nous nous contentons de faire un clin d'oeil à Lou-Ann, avant que le reste du cerveau ne nous abatte violemment et elle avec . Car si Lou-Ann possède un humour sans violence. Joey possède de la violence sans humour. « J’aime quand tu me fais ces regards de braise chou. » Intrusion sur la colline des enfers gauches ! Je répète intrusion sur la colline des enfers gauches, qu'on me récupère maintenant la main qui à oser s'y poser. A vrai dire on est assez vite de jouer la police avec les mains de Lou-Ann, alors on préfère souvent la laisser toucher tout ce qu'elle veut. Et puis ce n'était pas de sa faute, si elle n'avait jamais fait, ou voulu faire la différence entre les regards de braise, et les regards d'acier de Joey. « Ce qu’on fou là, tu le sauras sous peu. Pourquoi je t’ai demandé d’user ta voute plantaire sacrée, c’est une autre histoire. » En vérité Joey ne comptait pas vraiment lui répondre. Elle préférait la laisser parler, parler, parler, sachant pertinemment qu'elle n'aurait pas de réponse, ni rien de cohérent, et que si dans deux minutes elle n'a pas encore parler de la vitesse de la lumière, ou du prochain mariage au pays des schtroumpf et bien c'est que ça viendra dans la minute suivante. « je t’avais bien dit que tu me le paierais pour m’avoir posé un lapin l’autre soir pour rester à l’hôpital alors que tu n’étais pas de service ET que tu n’as eu aucune opération à faire de la soirée. » Joey ne put retenir un sourire coupable, se pris deux balles dans la poitrine, s'effondra sur le sol et vit de nouveau la guenon prête à la cracher dessus, lui cracha dessus la première et dans un éclair de lucidité se releva rapidement avant que son propre crachat lui retombe sur la tête.. Car Newton théorie de la gravité etc... on sait bien que le crachat aussi en dépend. « Je te présente Joséphine, ma nouvelle amie. » Joey leva les yeux au ciel, et mima celle qui avalerait ses chaussures et sa voute plantaire avec pour s'étouffer et ne plus écouter une seule des bêtises de Lou-Ann. Vous aussi vous payerez plutôt cher pour voir ce mime... « je lui ai donné ton nom parce que tu es une des personnes qui compte le plus pour moi. » Joey fronça légèrement les sourcils attendant la chute. Une chose à savoir sur Lou-Ann... C'est que si elle fait généralement les choses dans un but précis, ce qu'elle dit est fait pour n'avoir aucun sens, et qu'une déclaration d'amour sans sens ne signifiant par définition rien, elle ne finira pas dessus. Enfin si vous m'avez suivit, vous pouvez déjà prédire ce qu'elle dira ensuite. « bon ok, peut être aussi parce que je voulais voir ta tronche quand je t’aurais dit que j’avais donné à une guenon le même nom que le tien. » Là normalement Lou-Ann devait être plutôt fière de sa blague, ce qui laissait à quiconque voudrait intervenir à peut près une minute pour en placer une avant que l'ouragan ne redémarre. «Moi j'aurais surtout voulu voir la tronche de la guenon quand tu l'as baptiser de ce prénom ridicule... » Si'l y avait quelque chose que Joey détestait c'était bien son prénom... C'était d'ailleurs l'unique raison pour laquelle tout le monde l'appelait Joey et non pas Josephine. Heureusement à l'hôpital c'était docteur Abbott. Lou-Ann se faisant généralement appeler que Abbott, parce que sérieusement vous trouvez qu'elle a une tête de médecin ?
Subitement Joey se fit plaquer au sol par Lou-Ann. Au moins elle avait abandonné depuis longtemps l'idée de pouvoir remettre ces vêtements après aujourd'hui « ne fais pas un bruit, mon avenir sentimental dépend de notre faculté de camouflage. » Non Joey n'allait pas sérieusement essayer de comprendre Lou-Ann, d'ailleurs parce qu'au bout d'un moment elle serait suffisamment fière de sa trouvaille pour bien vouloir dire à Joey ce qu'elle faisait là, et puis que ça ne serait pas tout à fait drôle si Joey rentrait à fond dans le jeu de Lou-Ann. S'il n'y avait pas de scepticisme et de sarcasme on perdait toute l'essence de leur amitié. « je suis désolé... La boutique de robe de mariage pour guenon était fermé... mais comme promis tu as ta chupa chups comme témoin... En revanche même si ma voute plantaire doit ressembler à une tonsure de moine, je ne ferais toujours pas office de prêtre... Je ne cautionne pas cette alliance... Les Abbott devrait arrêter de se faire des fixettes sur les gens qui s'appelle Josephine... » Non je vous l'avais pas encore dit que leur relaiton ressemblait à un espèce de combat absurde ? Bienvenue au bac à sable de Wonder Land, la moyenne d'âge y est de 25 ans dans la tête, avec une maturité plafonnant néanmoins à cinq ans...
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Sujet: Re: You're my person but jesus you freak me out ! LOU-ANN
You're my person but jesus you freak me out ! LOU-ANN