AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité
Invité

Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison Empty
MessageSujet: Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison   Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison EmptyLun 23 Avr - 12:19

« Pas besoin de se qualifier, la situation se suffit à elle - même. »

Ce soir, je ne travaillais pas. Je n'osais même pas imaginer si Caleb était au courant de ce que je faisais secrètement. J'aimais chanter et sur cette scène, je me sentais comme chez moi. Même si j'étais un peu dénudée. J'avais accepté de marcher dans les règles au moment où j'ai signé mon engagement. Enfin soit, aujourd'hui, était jour de congé. Je n'avais pas vraiment eu le temps de faire quoi que se soit, que ma journée défila sous mes yeux. Je m'étais levée, lavée et habillée. Je n'avais pas traîné à l'intérieur, retrouvant ma cousine pour aller manger. Nous avions discutés et je n'avais pas osé évoqué ce que je cachais également à Caleb. Pourtant, je savais d'avance que je pouvais lui accorder ma confiance. Sauf qu'une certaine limite me stoppait. Le regard de mes proches sur cette profession. Alors que moi, j'adore. Mon côté artiste reprend le dessus et mon diplôme de journalisme passe en second lieu. Une façon de vivre qui n'aurait certainement pas plu à mon père. Il m'aurait clairement dit que je tenais le mauvais côté de ma mère. Alors que ça fait un sacré bout de moment que je n'ai pas eu la moindre de ses nouvelles. Chose que je ne cherche pas non plus à savoir. Avec l'enfer qu'il a su faire de notre quotidien pendant notre enfance, j'évite de revenir en arrière, j'évite de retourner sur mes pas. Ces sentiers où ma mère en a bavé au quotidien. Je n'ai jamais eu la force, ni le courage d'essayer de lui parler et je ne regrette rien. Au pire, si un jour , nos chemins arrivent à se recroiser. Je ferais mon possible pour lui faire face, pour lui montrer qu'il ne me fait pas peur. Enfin soit, j'essaye d'y penser le moins souvent car je ne pourrais pas accepter qu'il se mêle de mon quotidien suite aux actes qu'il a porté et qu'ils l'ont éloigné.

La nuit venait de tomber et mon envie de sortie, disparue. Tournant chez moi, en rond. Je me décidais à trouver une solution. Je n'allais quand même pas restée ici et me laissais flâner en solitaire. La solitude n'a jamais été ma meilleure amie même si j'avoue que par moment, elle mérite son moment, son tête à tête. Ce soir, je n'avais pas envie de ça mais je n'avais pas envie non plus de sortir boire un verre, d'aller danser ou autre occupation dans le même style. Directement, j'eus cette idée. Tobias. Un ami de longue d'ami mais aussi un ami à part entière quand on voit la relation que l'on nourrit depuis tout ce temps. On ne ressemblait pas vraiment à ce duo d'amis qui se confie un tas de choses importantes ou qui se demande conseil. Non.. Ce n'était pas vraiment dans notre habitude. Nous étions plutôt du genre à être tactile et ce depuis notre première fois, qui fut également la sienne. On peut dire qu'il n'a pas commencé avec la pire des demoiselles. A l'époque, j'avais également des atouts présents pour plaire. D'ailleurs, j'en étais pas à mon premier essai quand il est venu se perdre dans mes draps. Pour moi, cela se révélait être ma seconde fois. Une deuxième façon bien différente de ma première. Même si notre relation ne se résume pas à grand chose, Tobias a toujours su faire preuve de classe et de délicatesse. sans attendre une seconde de plus, j'attraperais ma veste et mon sac à main. J'aurais pu passer un coup de fil avant de me pointer à sa porte. Mais agissant sur le coup de l'idée, je fonçais. Au pire, je le trouvais en charmante compagnie et je faisais demi – tour. Au mieux, il était chez lui, également en train de tourner en rond et je le comblais en amenant ma présence. Même si j'avoue que Tobias n'est pas du genre à me laisser un vent méchamment. On ne peut jamais être à l'abri d'un coup de gueule, d'un moment lunatique, que sais – je. Ne réfléchissant plus, j'allais de toute manière voir ce qu'il faisait ou ce qu'il ne faisait pas en me présentant à sa porte. Je m'en rappelle comme si c'était hier, la première fois où j'ai croisé son regard. Si j'avais su que ça nous mènerait jusque là, je n'y aurais pas cru. Sortant de mon véhicule que j'avais garé à quelques mètres de chez lui, je pris le soin d'attraper mon sac à main. Victime déjà une fois, du coup de je te casse ta vitre pour te piquer ce qui se trouve juste sur le siège. J'avais donné. Les bouts de verres éparpillés à l'intérieur, se fut une véritable horreur, un mauvais souvenir. Laissant retentir le bruit de la sonnette dans la maison, j'espérais sincèrement qu'il serait présent. Cela devait faire une semaine que l'on ne s'était plus. Une semaine, ça passe vite. Je me répétais alors dans ma tête : « Tobias soit là. Je n'ai pas envie d'être là, à attendre le vent. Allais, ouvre. » Des paroles qui retentirent dans ma tête.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison Empty
MessageSujet: Re: Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison   Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison EmptyLun 23 Avr - 13:05

« Pas besoin de se qualifier, la situation se suffit à elle - même. »

Cette journée avait été très .. intéressante. En effet, je savais avoir plusieurs cours dans la journée mais je ne savais absolument pas ce qui allait s'y passer. Je ne m'attendais pas à ça. Pourtant, tout débuta comme n'importe quel jour de la semaine : mon réveil qui sonnait, que j'éteignais, qui se rallumait et ainsi de suite. J'avais du mal à me réveiller, c'était une de mes grandes caractéristiques. Ensuite, j'étais passé sous la douche et m'étais habillé de façon très normale, comme d'habitude. Un t-shirt puisqu'il faisait beau, et un jean qui « faisait ressortir la couleur de tes pommettes, ma chérie ! » comme blaguerait Lena. Ah, Lena .. Notre jour à la plage m'avait bien plu. Finalement, j'étais parti en direction de l'université pour suivre le cours que j'étais censé avoir. Mais rien ne m'avait préparé à ça. Le jour d'avant, nous avions chacun rendu une peinture pour être notés. Je m'installais ce jour-ci dans l’amphithéâtre, pensant qu'on me rendrait ma peinture tout simplement, mais lorsque le professeur passa dans les rangs, il ne me rendit rien du tout. Il revint au milieu de la pièce. « Vous connaissez tous le grand monsieur Blackbird .. Qui m'a rendu une œuvre tout à fait intéressante. » Sur ce, il projeta ma toile sur le mur. Non. Non. Je ne voulais pas, c'était personnel, c'était .. Mon visage devint vert en voyant mon art à la vue de tous. Les couleurs étaient vives et se mélangeaient dans un univers très glauque et très décalé de ce à quoi je ressemblais. Tout le monde s'était retourné vers moi comme si j'étais cinglé. « ça ! C'est de l'art. » Le professeur fit tout un discours analysant ma peinture, mais j'avais simplement bouché mes oreilles et fermé les yeux pour ne pas voir tout le monde me prendre pour un fou, au fur et à mesure des minutes.

Finalement, ça s'était arrêté. Et j'avais décidé de sécher tous les cours après celui là, rentrant sans prendre la peine de récupérer ma toile. J'étais humilié. Oui, j'avais eu la meilleure note, mais cela ne comptait pas. Maintenant que ma manière de peindre avait été exposée à tous, je n'étais rien d'autre que quelqu'un à interner. Sur le chemin, je frappais dans une poubelle qui s'ouvrit et tomba à terre. Coupable de faire du désordre, je rangeais tout bien entendu. Comme un bon Tobias. Comment un être aussi gentil pouvait être aussi tordu ? J'étais persuadé que tout le monde se posait cette question. Finalement, j'étais rentré chez moi et sans dire bonjour à mes pères, m'étais enfermé dans ma chambre. Je fermais à clé pour qu'on ne me dérange pas, et m'allongeais sur mon lit, le casque sur la tête. Des heures à écouter la musique plus tard, on vint frapper à ma porte et, calmé, j'ouvrais. « oui ? » « Tu vas bien Toby ? » je soupirais « Oui papa, ça va. » « On sort avec ton père, d'accord ? Préviens nous si tu invites quelqu'un d'autre que Lena » « Bien entendu. » Il partit et je m'asseyais sur mon lit. J'avais la soirée libre. La soirée pour moi. Et je n'allais rien faire d'autre que regarder la télé comme le dernier des attardés, le pop corn sur le ventre, la bière à la main. J'étais vraiment pathétique.

Alors que tout était calme et que je me regardais un film d'horreur lamentable sur la télé, j'entendis la sonnette retentir. Mais quelle heure était-il ? Tard. Il faisait noir dehors. En me traînant, je venais vers la porte et regardais à travers le judas. Lily ! Avec un sourire, j'ouvrais la porte et l'enlaçais en la serrant bien fort. « Lily ! Qu'est-ce que tu fais là ? T'aurais pu m'appeler, c'est la moindre des choses ! » Bien entendu, je disais ça d'un ton léger. J'étais vraiment aux anges qu'elle soit venu me voir, car cela disait que ma soirée allait se passer autrement. Je la laissais entrer et fermais la porte derrière elle. En général, quand nous nous voyions, cela se terminait toujours d'une seule façon : dans le lit. Mais il arrivait que nous discutâmes, passâmes une bonne soirée. Je ne savais pas, en revanche, comment cette soirée allait se finir. « Tu veux quelque chose à boire ? Excuse moi pour le popcorn partout sur le canapé c'était soirée relax. » Tellement relax que j'avais oublié mon absence de pantalon. J'étais en caleçon et débardeur blanc, me baladant comme si cette tenue était tout à fait normale. En même temps, Lily m'avait vu avec moins que ça. « ça te dit de regarder le pire film d'horreur du monde en ma compagnie ? » pour l'y inviter, je lui faisais un baiser sur la joue.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison Empty
MessageSujet: Re: Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison   Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison EmptyVen 27 Avr - 14:28

« Pas besoin de se qualifier, la situation se suffit à elle - même. »

Il y a des soirs où j'ai envie de sortir, de voir du monde et même d'en rencontrer parfois. Puis il y a ces soirées où la solitude me manque. Enfin la solitude est un bien grand mot. Je n'aime pas réellement me retrouver seule. Je préfère me retrouver avec une amie, un ami ou mon frère à discuter de tout et de rien. Je n'avais rien de prévu, pas de boulot, juste du temps à revendre et directement Tobias vient se promener dans mes pensées. Notre relation n'a rien de bien compliqué en somme. Néanmoins, certaines personnes n'accepteraient pas de partager ce que l'on vit. Il est un ami avant tout. Un ami compliqué mais un ami quand même. Je ne vois pas pourquoi je me prendrais la tête, là où il n'y a pas de problème. En réalité, ça ne regarde que nous. Si ça nous convient, je ne vois pas qui ça dérangerait. Maintenant, une chose est certaine. Quand cette nuit là où je lui ai pris sa pureté, si je puisse l'exprimer de cette manière, on s'est senti encore plus lié. Avant cela, on ne faisait que se taquiner. En avouant que je devais être la pire de nous deux. Toujours en train de lui dire regarde celle là, et l'autre dans le fond de la classe, elle te plait ? Toujours entrain de le taquiner et on finit par s'attacher. Je ne peux pas le nier, Tobias, on s'y accroche vite. Alors malgré parfois la complexité de nos actes, j'essaye de garder une certaine distance dans cette attache. Je ne peux pas trop m'engager. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Nous ne sommes pas à l'abri d'un revirement de situation. Il peut me foutre plein de choses à la figure en moins de deux. Me traiter de manière irrespectueuse et me dire de bouger. Sur le coup, j'y croirais pas car je pense ne l'avoir jamais vu s'énerver. Il est du genre expressif, j'en suis certaine. Cependant, je n'ai jamais été là quand il fût sorti de ses gonds, je ne sais pour quelle raison. En ayant le pressentiment quand même qu'il ne doit pas être tendre quand on se le met à dos. Je ne vais pas jeter la pierre, en sachant que je peux être très vache quand on se fout de moi. Parfois les gens le sentent rien qu'en se basant sur mon aspect extérieur. Il se doute que je ne dois pas être tendre quand on me la fait à l'envers. Puis faut éviter de me chercher, car ma vengeance n'a pas souvent de limite. Je l'admets. Ce trait là ne fait pas partie de mes qualités, j'en ai conscience. Mais je ne pense pas le changer, je suis comme je suis. Les épreuves de la vie m'ont endurci et je ne vois pas quoi rajouter de plus à tout ceci. On m'aime ou on ne m'aime pas. Après chacun fait comme il le sent. On ne peut pas être appréciée de tout le monde. Même Dieu ne l'est pas, alors bon, je n'ai rien à lui envier, non plus.

Je m'étais donc levée, sans attendre la moindre seconde supplémentaire. Je m'étais rendue jusqu'à sa porte en prenant le risque de me manger un blanc s'il était absent. Puis s'il n'était pas là, il ne saurait peut – être jamais qu'en pleine soirée, je me suis pointée sans prévenir. Puis je me tenais là, le souffle coupée. Car du coup, si j'étais sortie pour des prunes, je n'allais pas rentrer m'enfermer chez moi comme un âme en peine. Puis dans un élan de chance, la porte s'entrouvrit et je pus voir son visage. Tobias. Merci. Je devais avoir un don pour le trouver là et déjà dans cette tenue. A croire qu'il sentait ma présence arriver. Je souriais bêtement en pensant à cette vision là. En me disant que j'avais peut – être des pouvoirs. Même si j'aurais préférée voler ou lire dans les pensées. Ce don me convenait également. «  Je sais. Ne me fait pas la morale, tu devrais te douter que je n'écoute que moi. Sinon, j'avais envie de te voir, donc j'ai pris le risque de venir te trouver occupé ou absent. Si ça aurait été le cas, j'en aurais pris une leçon. » Je continuais de sourire car Tobias me faisait toujours cet effet là. Il avait le calme qu'il me manquait souvent dans les situations où s'étaient presque essentielles. Quand vous vous retrouvez en face d'un client, en train de vous charrier parce qu'il est trop bourré. Ma patience atteint facilement ses limites et des fois, je ne peux me retenir de lui faire sentir la douceur de ma main contre son visage. A une vitesse qu'il n'aurait même pas pu sentir. Bien sûr, ça m'est déjà arrivé depuis que j'ai commencé et je ne vais pas le cacher. Le respect doit trouver aussi sa place avec une danseuse. Déjà que je ne suis pas aussi loin que les strip-teaseuse. Je l'avoue. Mais j'ai quand même davantage de bouts de tissus sur la peau et jamais vous ne verrez le bout de mon téton. Alors bon, qu'il reste à sa place et je resterais à la mienne. Cette fois – là, j'ai cru même que j'allais prendre cher quand ma main s'est cogné à son visage. Pauvre homme, il en prenait cher dans l'ego. Au moins, il sera prévenu pour la prochaine fois. Pendant que Tobias me faisait rentrer chez lui, je pouvais directement remarquer qu'il était complètement seul. Au moins, je n'arrivais pas comme un cheveux dans la soupe ou encore en plein rencard. Le genre de coincidence qu'il la fout direct bien. Surtout en sachant que la plus part du temps, on finissait l'un contre l'autre enroulés dans les draps de chambre. Ne parlons pas de ce qui n'est pas. J'allais pouvoir profiter pleinement de sa compagnie, c'est tout ce qui comptait. «  Tu as quelque chose de fort pour me détendre un peu. Je suis un peu nerveuse aujourd'hui. Une soirée relax ne ferait pas de mal, je te l'assure. » Il devait se demander comment je pouvais être toujours comme une pile rechargée. Sentant ses lèvres se poser sur ma joue, je redescendais déjà un étage dans mon stress naturel. M'avançant vers le canapé, je pris place entre sa place habituelle et son pot de pop corn qui devait sans doute lui faire office de compagnie. «  Avec plaisir, si tu veux bien de moi pour t'épauler au cas où tu serais effrayé. » Je laissais échapper un rire discret et il savait comment le prendre. En sachant que de nous deux, c'était sûrement moi qui serait le plus effrayée. Jamais, je me taperais dans mon canapé et regardais un film de la sorte. Il y en a où ça va, le scénario tient la route et ça captive au delà de l'horreur. Puis il y en a que ça reste du gore pour du gore à cent pour cent. Me sentant directement à l'aise et vu la tenue de mon ami, il ne devait attendre personne et ses parents devaient être absents. De quoi nous lasser la maison et le tête à tête. «  J'espère que je ne te dérange pas ? Je ne veux pas m'incruster, si tu préfères rester seul avec ton magnifique pot de pop corn. Je ne t'en voudrais pas.  »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison Empty
MessageSujet: Re: Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison   Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison EmptyVen 27 Avr - 17:14

« Pas besoin de se qualifier, la situation se suffit à elle - même. »

Je ne pouvais qu'apprécier ces moments où, par hasard, Lily était derrière la porte lorsque j'entendais quelqu'un frapper. Elle me donnait le sourire, même lorsque j'étais en train de déprimer sur le canapé en pensant à Lena. Et cela m'arrivait souvent. Je me sentais coupable, la plupart du temps, d'avoir une relation aussi compliquée avec elle. Une personne saine d'esprit penserait que c'était pervers et qu'il ne fallait pas mélanger les types de relation. Mais cela allait à Lily, cela m'allait à moi, alors pourquoi en faire tout une affaire ? Je souhaitais juste que l'on ne me juge pas sur ce que je croyais bon pour moi et qu'on se préoccupe de ses propres oignons. Je n'avais jamais réellement parlé à la jeune femme de ce qu'elle voyait dans cette relation, cette sorte d'amitié améliorée, et j'étais persuadé de ne jamais aborder le sujet. C'était trop délicat, trop compliqué. Je ne savais pas exactement pourquoi Lily acceptait de coucher avec moi de temps à autre et gardait cette relation amicale avec moi, tandis qu'elle savait pertinemment que j'étais amoureux d'une fille que je n'aurais jamais. Que je ne pouvais pas avoir de relation sérieuse tant que je n'étais pas fixé sur l'état de notre situation, si elle m'aimait, ou pas. Et puisque j'étais trop lâche pour lui poser la question, cela ne serait pas aujourd'hui que ma vie changerait. Ainsi, nous ne parlions pas beaucoup, avec Lily-Rose. Ou alors, nous parlions de la pluie et du beau temps, de livres ou de films. Rien de très profond, jamais. De toute façon, j'étais une vraie fille et je pouvais me mettre à pleurer pour un rien. Il ne valait mieux pas qu'on s'aventure sur des sujets un peu trop propices aux épanchements de cœur.

Était-elle en train de dire qu'elle aurait préféré que je sois occupé pour qu'elle pense à me prévenir avant de venir ? Les sous-entendus étaient toujours compliqués à interpréter. Si ça se faisait, elle était venue parce qu'elle s'ennuyait et avait espéré que je ne puisse pas la recevoir pour aller faire autre chose. Si ça se faisait, elle ne voulait même pas entrer, regarder un film avec moi, juste passer un bon moment. Pourtant, elle avait un sourire collé au visage qui me donnait envie de lui sourire en retour, comme à chaque fois. Et je le faisais, lui sourire, l'observant en me disant qu'elle était quand même franchement jolie. Elle me demanda quelque chose de fort et, réfléchissant un peu, je me dis qu'il serait bien d'aller chercher la clé du cabinet de mes pères. En effet, je n'avais théoriquement pas le droit de boire de l'alcool fort à la maison, mais avais découvert la cachette de la clé il y a plusieurs années. Rapidement, j'allais ouvrir le placard contenant toutes les sortes d'alcool qui pouvait exister et qui traînaient là depuis trois siècles. Des cadeaux, pour la plupart. J'attrapais une bouteille de vodka et deux petits verres avant de me diriger vers le canapé où elle s'était installée. Lily accepta de regarder le film avec moi et je m'affalais sur le canapé en rigolant. Cela allait être une soirée sympathique ! Posant tout ce que j'avais dans les mains sur la table basse, je me tournais vers la jeune femme qui s'assura une nouvelle fois qu'elle ne me dérangeait pas.

« Si tu me dérangeais, je te l'aurais dit. Je suis honnête .. la plupart du temps. Eh puis ! Tu ne pourras jamais me déranger, Lily. Tu es mon amie. » Je lui lançais un sourire sincère avant de prendre la télécommande et de zapper sur la chaîne que je regardais auparavant. Lorsqu'on avait frappé, j'avais mis des dessin animés d'enfant au cas où. Ainsi, je retombais sur le film d'horreur qui mettait un scène un fou échappé de l'asile avec une tronçonneuse qui tuait tout ce qui se trouvait sur son passage. Bizarrement, la plus débile de la bande de copains qui s'était baladé dans la forêt était toujours en vie, avec son amoureux. Très cliché. Je rattrapais mon pot de popcorn et le tendais vers Lily. « Sers toi si tu veux » avec un petit sourire. J'en pris moi même des grandes poignées et me goinfrais en silence devant le film. Je ne sais combien de temps on a regardé avant que je me blottisse contre elle, de peur. Bon d'accord, je n'avais pas si peur que ça mais je souhaitais avoir un peu de proximité avec elle, sentir que nous étions tous les deux là et que je n'étais pas tout seul dans le noir comme un vieil homme solitaire. Sa chaleur me fit un bien fou et je la regardais, l'air amusé, attendant qu'elle me tape en rigolant pour que je me pousse. Je devais la gêner, c'était vrai.

A être si proche d'elle, une tension se construit dans mon ventre comme à chaque fois que nos soirées finissaient sous les couettes. Bien entendu, je n'allais pas faire un mouvement vers elle pour la voir me rejeter comme une vieille chaussette. Comme gêné, je me redressais et me déplaçais un peu pour laisser un espace entre nous, reprenant le pot de popcorn en main pour manger silencieusement. « Il est nul ce film » lâchais-je nonchalamment. Il n'y avait pas de sous entendu ici : je n'avais pas d'autre idée de ce que nous pouvions faire. Mais ce film était vraiment, vraiment nul. Je commençais à me concentrer quand le fou à la tronçonneuse sauta sur la jeune fille et me fit sursauter, faisant tomber tout le popcorn sur Lily. « Oh mon dieu ! Je suis désolé ! » Je me précipitais près d'elle pour enlever tout le popcorn qui était maintenant collé sur ses habits. Mais en même temps, je ne pus m'empêcher de rire à grands éclats.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison Empty
MessageSujet: Re: Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison   Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison EmptyJeu 10 Mai - 10:23

« Pas besoin de se qualifier, la situation se suffit à elle - même. »

Pourquoi j'acceptais cette relation ? C'était simple pour moi notre duo. On était sur la même longueur d'onde et on ne se prenait jamais la tête. On ne s'aventurait pas sur les sentiments et c'était toujours un plaisir de se retrouver. On ne prenait pas réellement de risque et ça nous permettait de passer un bon moment ensemble. On faisait le vide, ne pensait pas à la portée de nos actes et c'était l'essentiel. Je ne suis pas douée pour tout ce qui est personnel, émotion ou façon d'exprimer ce que je pouvais ressentir. De plus, Tobias ne me demandait aucun compte à lui rendre. Je dois avouer que c'était le pied, nous deux. On s'amusait. On rigolait, parlant de tout et de rien. On se faisait un film. On allait prendre un verre. On se faisait des coups foireux. On s'amusait l'un de l'autre. C'était simple, enfantin puis parfois mature. Tout dépendait de nos humeurs et ce soir, je n'avais pas d'idée précise. Je voulais juste le voir, se retrouver sans prévoir quoi que se soit à l'avance. Puis son sourire valait une sacré bouffée d'air. J'étais déjà bien sans avoir encore ouvert la bouche. Un bon point. Ce que j'appréciais chez mon ami était sans aucun doute son calme. Il était réellement sur ce point là, tout le contraire de moi. Il arrivait par moment même à me canaliser, à remettre les pendules à l'heure alors que j'étais complètement paumée. Je ne sais pas ce que je ferais si j'en arrivais à l'évidence que notre relation devait trouver un fin. M'imaginant que lorsqu'il serait amoureux et que la demoiselle en question lui rendra, je devrais retirer ma révérence. Une réalité qui sera sûrement dur personnellement mais je n'étais en aucun cas la fille qui se mettrait sur le chemin de Tobias. Il mérite son bonheur et le sien fera le mien, même si notre relation touchera à sa fin. Rien n'est éternel. Pas même la vie.

En entrant, je me sentais directement à l'aise. En même temps, cela faisait plusieurs fois que je venais ici, j'allais commencer par connaître les lieux. Tandis qu'il allait nous chercher de quoi nous hydrater et me relaxer, je prenais place dans le divan. Où il ne tarda pas par venir me retrouver. Ces paroles me réchauffaient vraiment le coeur. J'étais son amie. J'étais la bienvenue et ce n'était pas tous les jours qu'on me disait de telles choses. «  Merci Toby' ». Je ne suis pas le genre de personne qui dit ce qu'elle pense quand ça la touche au niveau de ses sentiments. Même si j'appréciais énormément le jeune homme, il était pour moi, très difficile d'oser lui déclarer. Déjà parce que je ne suis pas le genre de personne à user des bons mots pour exprimer ce que je ressens. Après tout, je reste humaine et il est normal que j'apprécie ou non. Donc il était normal que je tienne particulièrement à Tobias. Après toutes ces années, nos souvenirs, nos partages et nos disputes, on était toujours là et c'était le plus beau à constater. Rien n'avait pu encore nous tenir éloigner l'un de l'autre. Revenant au film, j'étais à ses côtés, en train de regarder ce gars se promenant avec une tronçonneuse comme si tout était normal. Me tendant son pop corn, je ne pouvais pas résister. « Tu es trop gentil avec moi » ajoutais – je, en lui souriant, histoire de le charier. Il partageait et c'était un geste de valeur pour l'être humain. En sachant surtout que lorsqu'on met un pop corn dans sa bouche, il est difficile de retenir cette tentation d'en manger un second et puis la suite s'en suit. Mais c'est qu'il en avait derrière la tête, quand je le sentis s'approcher. J'ai compris. Il me charme avec ces pop-corns et puis il vient contre moi. Personnellement, j'avoue que ce rapprochement ne me dérangeait pas. Bien au contraire. La chaleur d'un homme reste pour moi quelque chose de très particulier et que j'apprécie volontiers. Néanmoins quelques minutes plus tard, il reprenait de la distance. Tobias ne savait pas ce qu'il voulait. Il décida donc de se combler avec de la nourriture et je le regardais discrètement, en train de s'ennuyer. «  Il n'est pas nul. Fait pas le jaloux parce que le gars, il peut jouer avec une tronçonneuse et pas toi. » Puis un silence s'en suivit jusqu'à l'instant fatidique où le tueur du film se retrouvait en tête à tête avec le personnage principal. Dans un élan de concentration, je ne le remarquais pas sursauter mais je sentis les pop-corns volés dans le salon entier. S'excusant et usant de ses bonnes manières, il me faisait rire. Du coup, il déclarait le film nul et la seconde d'après, il fut surpris. C'est qu'il n'est pas vraiment nul ce film alors. «  ça va, pas de tracas. En tout cas, j'aurai dû te filmer quand tu as été surpris, ça nous aurait fait un bon souvenir.  » Continuant de rigoler, je sentais ses mains se poser sur moi, ramassant comme il le pouvait tout ce qu'il avait envoyé valsé. «  Je pense que le film, on va laisser tomber. Je n'ai pas envie qu'à la prochaine scène, tu me fasses un arrêt cardiaque. » Toujours gentiment, je le taquinais comme je le pouvais avec ce qui venait de se passer. Une preuve encore qu'il était vraiment unique en son genre. Tendant les bras vers la table basse, je remplissais les deux verres et lui tendit l'un d'eux. «  Allais je sais ce qu'on va faire pour te détendre. Tu me pose une question et si je l'ai déjà fait, je bois. La même chose pour toi. Tu peux me poser toutes les questions que tu veux. En espérant que tu ne découvres pas mon côté maléfique. » Tobias savait exactement la personne que je pouvais être. Je ne faisais qu'en rajouter une couche, histoire de rendre la situation plus intéressante. On allait se divertir et il était la bonne personne pour me faire passer une bonne soirée.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison Empty
MessageSujet: Re: Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison   Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison EmptyVen 11 Mai - 21:44

« Pas besoin de se qualifier, la situation se suffit à elle - même. »

Passer du temps avec Lily était simplement un courant d'air frais dans ma journée. Elle était littéralement la seule personne que j'avais eu du plaisir à voir aujourd'hui, et j'espérais que cette soirée allait bien se terminer. Par bien se terminer, je ne voulais pas forcément dire se terminer dans le lit. Contrairement à ce que beaucoup pourraient croire, tous les garçons n'étaient pas obsédés avec les parties des filles intéressantes, comme leur poitrine. Ou le sexe en général. Moi, j'étais simplement un garçon qui couchait de temps en temps avec Lily mais qui était fou amoureux d'une autre. Lily, plus qu'une fille avec qui je couchais, était une véritable amie qu'il ne serait pas bon de perdre. Alors, ne pas la toucher pendant toute une soirée ne serait vraiment pas un supplice. Au contraire, cela serait agréable de voir que nous pouvions passer du temps ensemble sans enlever les vêtements de l'autre. Pour l'instant, le climat était plutôt calme. Ce film que je regardais tranquillement avec Lily était peut-être un navet, mais je devais avouer avoir peur par moments. J'étais un vrai froussard. Il me suffisait de peu pour avoir peur de dormir la nuit, et, même si je faisais peu de cauchemars, j'avais toujours peur de m'endormir et de rêver de mauvaises choses. Être dans le noir complet était également une angoisse pour moi, alors je gardais toujours une petite lumière quelque part, comme un enfant. Je n'avouais cela à personne, même si Maya et Yelena le savaient déjà. Lily pourrait faire partie des gens qui savaient mon petit secret mais je doutais que cela l'intéresse. De toute façon, elle se moquerait de moi gentiment et nous n'en reparlerions plus. Pas besoin d'en faire toute une histoire.

Lorsque je fus surpris par le film, cela fut plus une occasion de rigoler qu'autre chose. J'étais étonné que Lily garde son calme ainsi, avant de me rappeler qu'elle était toujours comme ça. Agréable, sympathique, et zen. Peut-être qu'elle s'énervait mais je ne l'avais jamais vue dans un tel état en ma compagnie. Je ne devais pas être quelqu'un de désagréable. Elle proposa qu'on arrête la séance et c'était avec grand plaisir que je m'emparais de la télécommande pour arrêter ce film d'horreur pathétique. Elle remplit deux verres avec la bouteille d'alcool fort que j'avais ramené et m'en tendit un. Je m'en emparais en attendant qu'elle me propose qu'on boive ensemble. Mais sa proposition fut bien plus intéressante. Lily mit en place un petit jeu et vu que c'était à moi de commencer, je réfléchissais longuement à ce que je pouvais bien lui demander. Quelque chose qui ferait ressortir des moments intimes, quelque chose comme des confidences. Je voulais essentiellement passer un agréable moment avec elle et ainsi, notre amitié pourrait prendre un autre tournant. « As-tu déjà été amoureuse ? » Si j'avais bien compris le principe du jeu, si elle l'avait été il fallait qu'elle boive, et sinon, elle pourrait rester la gorge sèche. Ce que je n'avais pas exactement compris, c'était si je devais le faire ? Dans le doute et pour donner le départ, j'avalais cul sec mon petit verre et soupirais. Le liquide me brûla la gorge. « Il fallait que je boive si je l'avais déjà été aussi ? Sinon, au temps pour moi ! » Je rigolais et me resservais un verre en attendant qu'elle réponde à son tour. Je voulais absolument savoir sa réponse.

note : je sais que mon rp est plus court que le tien, je m'en excuse. mais je ne voyais pas quoi ajouter et je pense qu'il serait mieux qu'on fasse des rps plus courts pour la situation sinon ça va être galère ! enfin désolé ♥

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison Empty
MessageSujet: Re: Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison   Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison EmptyLun 28 Mai - 14:05

« Pas besoin de se qualifier, la situation se suffit à elle - même. »

Assise dans le canapé, je n’avais rien à n’envier à personne. En parfaite compagnie, j’avais bien fait de venir l’ennuyer. Sinon, je serais surement en sortie, avec des copines et le regard de certains hommes, insistant sur mes formes. A croire que les belles blondes se font rares quand j’observe la manière dont on me regarde à certains moments. Comme si nous étions une race en voie de disparition. Une situation qui me faisait bien rire. Néanmoins, je n’avais jamais trouvé la bonne personne. Celle qui pourrait me consoler quand il le faudrait ou me calmer quand je risquais de péter un plomb pour x raison. Je n’avais jamais trouvé le garçon qui pourrait changer ma vie, celui qui pourrait lui donner un sens différent. Et cela ne me dérangeait pas plus que ça, étant donné que je n’avais jamais connu ce sentiment qui fait tourner le monde. On le chante. On l’écrit. On tente de l’expliquer mais personne ne sait réellement à quoi s’attendre quand on le croise au coin d’une rue ou dans un café. L’amour, je pense que personne ne pourra réellement l’expliquer. Et je suis encore la moins placée pour vous en dire davantage. Donc sur le coup, je vivais bien mon train-train quotidien. Je n’avais jamais rien connu de différent. J’étais toujours restée cette fille célibataire. Rencontrant différentes personnes sur mon chemin. Il y a eu les gars gentils, ceux qui m’amenaient le déjeuner quand le soleil commençait à pointer ces rayons. Puis il y avait les autres, certains filaient aussi vite qu’ils reprenaient conscience et il y avait également ceux qui attendaient que je me lève pour préparer le café. Bien sûr, je ne suis pas le genre de femme qui prend soin de ses hommes avec qui elle se satisfait d’une seule nuit. Le seul qui a toujours fait exception à la règle, c’est Tobias. Pourquoi ? Parce qu’entre nous, ça fut toujours unique. On ne se prend pas la tête. Il me respecte et il souhaite mon bien avant tout. Même s’il ne le dit pas, je le sens et entre nous, ces sentiments ont toujours été réciproques. Je souhaite son bien avant tout. Je ne veux pas le voir triste ou torturé. Le jeune homme mérite tellement choses, il mérite l’amour, la joie et le bonheur. Pur et simple. Tobias mérite que la vie lui donne ce qu’il demande. Alors, pour l’instant, je jouais avec mon ami. Car le film qu’il avait proposé n’était pas si effrayant que ça. Du coup, je voulais faire bouger les choses. Ne pas le laisser penser qu’il s’ennuyait en ma compagnie. Jamais. Complément hors de question. « As-tu déjà été amoureuse ? » Et à ce moment, je ne levais pas le verre jusqu’à mes lèvres. Tandis qu’il le faisait. Je souriais. Je m’en doutais. Comment il ne pouvait jamais avoir été amoureux ? Il a tant à donner, je le sais et cela depuis que j’ai croisé son chemin. Depuis notre première fois, depuis que je l’ai senti m’embrasser. Il n’avait pas comme ces autres hommes. Néanmoins nous n’avons jamais été au-delà de l’amitié. Mais le respect qu’il me donne vaut énormément pour moi. Il n’a pas de prix et c’est certainement pour ça que son amitié est certainement l’une des plus importantes à mes yeux. « C’est exactement ça mais je n’ai jamais connu ce que tu as pu ressentir. Peut-être que tu pourrais me dire qui est l’élue ? Enfin si ça ne va pas trop loin dans les confidences. » Je souriais et j’avais vraiment envie de m’hydrater. Alors, je lançais cette phrase. « Je n’ai jamais joué avec toi. » Une phrase qui n’en dévoilait pas plus mais, qui me permettait de boire mon verre d’un cul sec. Resservant un verre, je souriais avec mon ami. Déposais ma main sur la sienne et réalisais toujours combien, il me faisait craquer. Comme la première fois, où j’ai croisé son regard. Cette fois où j’ai compris qu’on pouvait vite se comprendre mais que je devais ne pas le prendre pour un pion. Tobias a suivi une bonne éducation et je ne voulais absolument pas le faire devenir quelqu’un d’autre. Je l’appréciais avec ces qualités, ces défauts et tout ce qui pouvait le rendre particulier. Supprimant l’espace qui pouvait encore nous tenir éloigner l’un de l’autre, je ne le lâchais pas du regard. Et attendais sa prochaine phrase.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison Empty
MessageSujet: Re: Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison   Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Les gens ne se rencontrent pas par hasard, il y a toujours une raison

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Hasard... Ou pas [Max]
» James - le trophée que j'ai toujours voulu avoir, il est entre tes deux oreilles.
» ENZO&AIDAN « Il y aura toujours quelque chose pour détruire nos vies. »
» Il n'y a plus de moi mais un nous ! Ca l'a toujours été
» Lily & Juliet ♠ Toujours un plaisir de te voir ...
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
♫ Modern Family :: DANS LE GRENIER :: Archives rps-