Sujet: Tell what's wrong with me doc' JOSHUA Mar 17 Avr - 18:42
«La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s’abat sur vous quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas ! La douleur... Vous devez juste continuer à vous battre parce que de toute façon vous ne pouvez pas l’éviter. Et la vie en fournit toujours plus !»
Billie ne parvenait plus à dormir. Et elle était maintenant incapable de dire depuis combien de temps elle n'avait pas eu une nuit entière. Elle savait que c'était en partie à cause de l'accident. Des souvenirs qui lui remontaient en mémoire à chaque fois qu'elle fermait les yeux. Mais elle ne voulait pas en parler. L'idée même de mettre des mots sur ce qu'elle avait vécu, sur ce qu'elle vivait l'horrifiait bien plus que celle de fermer les yeux. C'était drôle, depuis la mort de ses pères on l'avait obligé à aller chez un psychologue, et contrairement à Birdie elle avait toujours été simple à faire parler. Et pourtant qu'avait-elle a dire ? Que ses parents lui manquent atrocement ? Qu'elle rêve de les revoir, et que ce n'est pas juste qu'ils ne soient plus là avec elle ? Très étonnant. Mais aujourd'hui qu'elle avait besoin de quelqu'un pour se sortir de son état post-traumatique elle ne voulait en parler à personne. Non elle avait trouver une bien meilleure façon d'éviter la douleur. Juste l'oublier. Tout oublier, tout noyer, jusqu'à ce que d'autres douleurs surgissent, bien moins importante et douloureuse. Résultat ça faisait des semaines qu'elle ne dormait plus et qu'elle oscillait entre l'état d'ébriété avancé et celui de gueule de bois phénoménale. Il n'était pas étonnant qu'elle soit constamment malade. Mais il n'y avait rien d'inquiétant à avoir, quand on y réfléchissait tout s'expliquait par son rythme de vie... Elle était fatiguée... Puisqu'elle n'arrivait pas dormir. Elle vomissait et avait des nausée... A cause des gueules de bois à répétition. Elle avait des douleurs en bas du dos, au ventre, à la poitrine qui lui faisait parfois l'effet de courbature... Le manque de sommeil et les gueules de bois l'expliquait bien aussi. Les vertiges... logique quand on est saoule... En soit il n'y avait rien de bien anormale à ce qu'elle ressemble à un zombie. D'ailleurs elle même ne s'inquiétait pas vraiment. Elle s'agaçait juste d'être aussi mal en permanence, et aurait apprécier trouver un remède lui permettant de mieux vivre son style de vie qui lui faisait oublier qu'elle devait normalement être en deuil, et souffrir le martyre. A moins que ça ne soit pas possible de faire autrement que d'échanger une douleur contre une autre douleur... Ses colocataires quand à elle était bien plus inquiète au sujet de l'état de Billie. Elles la regardaient étrangement à chaque fois que cette dernière se précipitait au toilette, et quand elle faisait une tête étrange en les voyant préparer le diner. Elles se jetaient des regards entendus. Et Billie agacée par leur comportement avait finit par leur dire « Promis j'irais voir un médecin. »
Mais honnêtement elle ne savait pas à quoi elle s'engageait en cherchant un médecin. Elle qui n'était jamais malade, n'avait pas franchement l'habitude de fréquenter se genre de personne. Les derniers médecins qu'elle avait fréquenté était les chirurgiens qui l'avait soigné après la fusillade, et euh au moins sont payés pour vous soigner et vous laisser tranquille. Non parce qu'il y a une chose à savoir, c'est que les médecins généralistes se prennent généralement pour des psychologues. C'est plus fort qu'eux. Ils sont payés pour donner des médicaments et soigner les gens, mais non ils leur faut trouver une causes psychologiques en plus. Ils disent que ça s'appelle le suivie des patients. Mais d'après Billie c'était surtout une atteinte à la vie privé. Et évidement lorsque l'un des médecins voyaient arrivés Billie dans leur cabinet, ils s'inquiétaient immédiatement, montaient sur leur grand cheveux, et lui demandaient ce qui lui arrivait. Et quand elle avait le malheur de décrire ses symptômes ils lui répondaient, dans la vie je veux dire.... Et c'est là que Billie en profitait pour s'énerver, prendre la poudre d'escampette en hurlant « Je vais chez un psy si j'ai envie de parler, chez un médecin si j'ai envie d'être soigné... mais finalement peut être que je devrais aller voir le psy pour me faire soigné et le médecin pour parler ! IDIOT ! » Il faut dire que dans la liste exubérante de ses symptômes sympathique, il fallait rajouter Hypersensible... mais ça s'expliquait facilement parce qu'elle venait de vivre, et le faite qu'elle ne dorme pas beaucoup, et que l'alcool la rende encore plus impulsive que d'habitude. Elle avait donc rembarrer un paquet de médecin, était rentrée bredouille plusieurs jours de suite, et Savannah et Scarlet l'avait probablement prise pour une folle à lié. Et peut être qu'elles n'auraient pas tord. Aujourd'hui elle avait rendez vous avec le docteur Donavan et il était inutile de dire qu'elle y allait franchement en trainant des pieds. Non seulement elle était morte de fatigue, elle ne voulait rien mangé, avait la nausée en quasi permanence, elle avait mal presque partout, la tête qui lui tourne, et résultat des courses elle n'était même plus capable de sortir pour boire et oublier, et là tout devenait franchement agaçant. Elle avait une tête à faire peur et était à deux doigts de s'endormir dans la salle d'attente quand le docteur l'invita à entrée. Il ne faisait vraiment pas vieux. Enfin plus qu'elle forcément pour être médecin... Mais pas très vieux quand même. Bon si ça se trouve il n'avait pas encore l'âge de se prendre pour un psy et ça ne serait pas plus mal. Elle s'assit rapidement sur le premier fauteuil qu'elle trouva, et avant même que le médecin ouvre la bouche elle répéta comme un robot ce qu'elle avait à dire. « Voilà, je n'arrive pas à dormir, je mange peu, et est régulièrement envie de vomir, j'ai souvent des vertiges, j'ai mal au ventre, au dos, à la poitrine, je bois probablement trop ce qui explique beaucoup de chose, et si vous me poser une seule question personnel qui n'est aucun rapport avec mes symptômes je vous vomis sur vos jolies chaussures... » Au moins elle donnait les règles... Elle fit une grimace et se retint à la chaise après une crise de vertige. Et fit un aimable sourire pour clôturer ses paroles si charmante. En espérant que ce médecin soit moins con que les autres...
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Sujet: Re: Tell what's wrong with me doc' JOSHUA Dim 22 Avr - 14:03
Joshuà & Billie
Joshuà menait une vie tout ce qu’il y’a de plus tranquille : pas d’histoire de drogue, alcoolique ou fumeur pro’, ni de meurtres ou décès prématurés, et d’ailleurs, Dieu merci. Non franchement, il vivait sous un ciel bleu, sans nuages, et il faisait toujours tout pour que ce beau temps demeure. Seulement ces derniers temps c’était l’état de Gina qui l’inquiétait quelque peu : elle se réveillait souvent la nuit, elle vomissait, se plaignait d’avoir des nausées, et elle vidait toujours le frigo avant qu’il ne puisse le faire ! Disons que ça l’inquiétait assez, Gina était une femme plutôt forte, n’ayant pas vraiment l’habitude d’être malade et d’attraper des virus. La question 'elle est peut-être enceinte ?' ne se posait même pas, puisque Joshuà s’était toujours assuré d’être protégé et les rares fois où ils l’avaient fait sans pour ressentir plus de sensations, il s’était retiré avant la jouissance. Et puis… c’était tout bonnement impossible, c’était une hypothèse que Joshuà repoussait de toutes ses forces dans ses pensées : il n’avait pas envie d’un gosse, ils étaient encore jeunes. Ils ne pourraient plus passer des moments torrides à n’importe quel moment de la journée et leur relation électrique n’était pas la meilleure pour élever un enfant. Il ne doutait pas des capacités de mère de Gina, malgré son impatience, elle était tout de même maîtresse des écoles. Quant à lui… tout compte fait, vaut mieux ne pas en parler ; Joshuà est loin d’être prêt à vivre une vraie vie de famille, un gosse sur les bras.
Ce qui le passionnait dans son métier, c’était les rencontres qu’il faisait. Il nouait des liens incroyables, par moment des bons, à d’autres des mauvais, mais ça restait toujours une expérience incomparable à aucune autre ! C’était un vrai plaisir d’aider les gens, et d’être remercié ensuite. En plus, ça avait du bon, toutes les mémés de la ville de Santa Monica respectaient et adulaient le Donovan ! Qu’est-ce qu’il avait la classe quand même. Ce coup-ci, il s’était permit de draguer la patiente, subtilement, la laissant espérer. Et finalement au dernier moment, d’une seule parole il avait brisé tous les espoirs de la jolie brune face à lui, qui lui lança un regard du genre 'Va te faire foutre !' Bien sûr, lui, ça le faisait marrer et puis il avait l’habitude de traiter les femmes comme ça, et en retour, d’être traité ainsi, comme s’il était un connard de première. Après tout, c’était le cas, même si Joshuà préférait le terme ‘emmerdeur’, bien moins fort que l’autre insulte. Il se leva pour la raccompagner à la porte, moindre des politesses au moins et il lui adressa un sourire hypocrite « Bonne journée Miss Rosewood. Tiens, j’ai une question, pourquoi Rosewood et non pas… hmm, je sais pas, Pâquerettewood par exemple ? » Pour toute réponse, il reçut de la part de la jolie brune un coup d’œil offensé suivi d’un coup de pied dans le tibia. En grognant, Josh claqua la porte et… il éclata de rire, fier de son coup. Ouais, il se permettait de déconnecter et de déconner un peu une fois qu’il avait décelé ce qui n’allait pas chez ses patients. Sinon, il restait sérieux. Sa secrétaire le prévint qu’une autre patiente allait faire son entrée et du coup, Joshuà se calma pour rentrer à nouveau dans son cocon sérieux. La brunette qui entra lui rappela vaguement Hermione Granger, et cela le fit sourire, sa saga préférée quand même, Harry Potter ! Il fut d’ailleurs tenter de lui lancer une petite vanne à propos d’un Weasley par exemple, mais elle ne semblait pas vouloir passer par quatre chemins et déballa tout son speech de Caliméro avant même d’avoir attendu que Joshuà se soit installé. Il l’écouta attentivement et une fois le cul posé sur son fauteuil en cuir trop classe, il esquissa un sourire moqueur et lança « Bonjour, je vais bien merci. » Cette patiente lui plaisait, elle avait du caractère et il allait déjà bien s’amuser ! Mais il voulait revenir sur une chose… « Bon, c’est pas parce que t’as une tronche de Pokemon et une taille de Schtroumpfette qu’il faut te croire tout permis. C’est moi qui dicte et qui conduit les règles. Dans mon bureau, t'es plus en démocratie, mais en dictature, et c'est moi le dictateur suprême. » Il leva ensuite un sourcil, amusé, et lâcha d’un ton limite bourgeois « Hors de question que tu vomisses sur mes Paul Smith. » Vu comme elle l’avait abordé, il ne prenait plus la peine de la vouvoyer et d’utiliser de toutes ces formules de politesse bien hypocrites. Il jeta un coup d’œil à son carnet de santé et put y lire son prénom. « Billie ? C’est sérieux là ? Tu t’appelles vraiment Billie ? » Autant dire qu’il était à deux pas de l’hilarité. Finalement, il se leva et l’invita à faire de même, pour qu’il puisse l’ausculter. Avec son stéthoscope, il mesura ses battements du cœur, posant délicatement l’instrument contre sa poitrine, puis contre son dos. « Bon, battements du cœur, corrects, néanmoins, poitrine bien trop inexistante… » Elle l’avait cherché depuis le début, alors Joshuà était prêt à utiliser lui aussi les armes de guerre. Pas de pitié, bien que ça ne soit qu’un jeu pour lui. Bien sûr, il avait déjà compris ce qu’elle avait, elle était très certainement enceinte, mais le jeune homme avait envie de pousser le jeu loin, de manière à ce qu’il soit plus long. Il retourna s’asseoir à son fauteuil, après avoir inspecté ses oreilles et sa gorge. « Tu m’as dit pas de question personnelle mais comme je n’obéis jamais aux règles… La Mer Rouge, elle est régulière ou irrégulière en ce moment ? » Paix à ce cher Moïse…
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Sujet: Re: Tell what's wrong with me doc' JOSHUA Dim 22 Avr - 21:15
«La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s’abat sur vous quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas ! La douleur... Vous devez juste continuer à vous battre parce que de toute façon vous ne pouvez pas l’éviter. Et la vie en fournit toujours plus !»
En soit Billie n’était pas particulièrement d’humeur à plaisanter. Ce qui était il fallait l’avouer plutôt rare. Mais avec cette semaine passé à courir après le médecin presque parfait, qui l’ausculterait sans lui poser trop de question, sans l’emmerder avec de la compassion et je ne sais qu’elle autre émotion ridicule, et bien elle n’avait plus envie de grand chose si ce n’est d’être ausculté et d’en finir enfin avec toutes ses conneries. Contrairement à ce qu’elle pouvait laisser croire dans son apparence, elle n’était pas vraiment une fille délicate, ou plus maintenant en tout cas. Elle avait bien d’autre chat à fouetter que la délicatesse. Et puis être médecin c’était aussi supporter la mauvaise humeur des patients sans broncher non ? En tout cas, il faudrait que ça le soit avec Billie, sinon les tons allaient s’échauffer plutôt rapidement. Et dans le meilleur des cas elle s’en irait sans payer et en faisant une crise. Dans le pire le médecin se prendrait un vase sur la tête. Et s’il n’y a pas de vase elle lui fera avaler l’un des lourds presse papier qui orne toujours les bureaux des médecins. Allez savoir pourquoi d’ailleurs, à l’heure de l’informatique... L’attente avait été longue et pesante. Billie n’était pas dans son assiette. Et chaque minute durait des heures. Elle exagérait tout, et était d’une humeur particulièrement exécrable. Quand la secrétaire lui permit d’entrer, elle failli lancer un fort soupire de soulagement, comme pour marquer, que oui, elle avait failli attendre. Ce qui n’était pas vraiment le cas. Il était dix heure deux du matin, et elle avait rendez vous à dix heure, on pouvait estimer que le médecin était au moins quelqu’un de ponctuel. Elle ne remarqua pas vraiment le regard étrange et amusé qu’il lui lança en la voyant déboulé à toute vitesse dans son bureau. Presque choqué de la voir commencé à tout bringue, il pris tout de même le temps de s’installer dans son large fauteuil en cuir dont il semblait si fier et fit tout de même mine d’écouter ce que Billie avait à dire. Heureusement pour lui, car Billie ne répèterait probablement pas. Enfin si, il fallait bien qu’il puisse la soigner tout de même. Mais elle avait parler lentement et en articulant et son discours ne devait poser aucun problème de compréhension. Sauf si en plus d’être jeune il était con et avait eu son diplôme de médecine général dans un paquet de choco prince. Une fois sa tirade charmante finie, elle se permit de faire une courte pause, et surtout de laisser le médecin parler. En y pensant elle n’avait même pas pris soin de se présenter alors qu’elle ne l’avait jamais vu. Mais bon tant pis pour la politesse et les convenances... Honnêtement elle n’était pas tellement en état. « Bonjour, je vais bien merci. » Elle releva les yeux étonnée. Il voulait jouer à ça ? Voir qui était le plus malin des deux ? Quand bien même la fatigue diminuait grandement ces capacités intellectuelle, elle restait la fille qui avait eu sa licence de droit en majorant de loin toute la promotion et qui aurait probablement remporter la première place à l’examen du barreau si elle avait daigné le passé. Tout ça pour dire qu’elle avait plutôt la tchatche, et même quand ça l’ennuyait de parler, elle détestait ceux qui pensait pouvoir se la jouer drôle et détaché face à elle. Surtout aujourd’hui. Surtout de la part d’un médecin. « De rien.» Grommela-t-elle avec une classe certaine. Bon c’est vrai que pour la répartit, on repassera sur l’originalité. Mais elle appréciait qu’on la remercie pour son manque de politesse, on moins ça pouvait signifié qu’il appréciait son entrée dramatique... Ou pas. « Bon, c’est pas parce que t’as une tronche de Pokemon et une taille de Schtroumpfette qu’il faut te croire tout permis. C’est moi qui dicte et qui conduit les règles. Dans mon bureau, t'es plus en démocratie, mais en dictature, et c'est moi le dictateur suprême. » Billie fronça les sourcils, écarquillant les yeux. Je vous laisses imaginer la tête que ça peut bien faire de faire les deux en même temps, mais c’est prometteur. Quoiqu’il en soit il était vraiment sérieux ? Il venait de la traiter de Pokemon et de schtroumpfette à la fois ? Et il se disait médecin ? Elle se pinça les lèvres pour éviter le fou rire général. Au moins il fallait avouer une chose, plutôt que de l’agacer prodigieusement il l’a faisait rire, et ce n’était pas une mince affaire aujourd’hui. Elle cherchait bien une répartie à lui sortir, mais son cerveau lui faisait un mal de chien, et ce qu’il avait dit était tellement... Imprevisible et à coté de la plaque qu’elle avait du mal à s’élever à un niveau vraiment haut et violent, et tout ce qui lui vint et qu’elle ne put s’empêcher de lâcher fut «Et vous avez braqué le magasin des choco prince pour trouver votre diplôme dans le paquet surprise ?» Elle eut presque envie de se taper la tête contre le bureau pour avoir sortie une phrase pareille. Mais elle avait une excuse : le manque de sommeil est un engrais puissant pour la connerie. « Hors de question que tu vomisses sur mes Paul Smith. » Là elle commençait sérieusement à l’apprécié. Certes il se foutait de sa gueule. Mais tout en se foutant de la sienne par la même occasion et c’était plutôt agréable de ne pas voir un médecin qui pète au dessus de son cul et de celui des autres par la même occasion si c’est possible. Il était tout de même particulièrement... Etrange. Mais tant qu’il la soignait correctement, elle n’aurait pas à se plaindre, et serait même enclin à revenir chez lui en cas de pépin. Toujours assis sur son large fauteuil princier il ouvrit le carnet de santé de la demoiselle, et s’arrêta sur le nom avant d’exploser de rire. Billie fut sous le choc, face à ce médecin peut commun qui ne semblait n’avoir aucun sens de la mesure ou de la bienséance. « Billie ? C’est sérieux là ? Tu t’appelles vraiment Billie ? » Bon déjà qu’est ce qui clochait avec son prénom ? Oui ce n’était pas forcément courant pour une fille, mais ça lui allait plutôt bien et on ne lui avait jamais fait aucune remarque sur l’étrangeté de son prénom... Enfin jusqu’à aujourd’hui, mais il faut bien un début à tout. Cette fois si elle n’eut pas besoin de réfléchir pour répondre, et pris un air très sérieux avant de dire «bien je me suis bien appelée Birdie pendant un an... Mais finalement Billie ça faisait plus canin... Et comme je mords...» Elle finit par lui faire un large sourire. Bien sûr pour lui ça ne lui dirait absolument rien ce qu’elle disait. Mise à part qu’elle aurait peut être l’air d’être complètement étrange, voir carrément fêlée. Mais quand on regardait son passé, elle venait simplement d’avouer la vérité toute crue à quelqu’un qu’elle ne connaissait absolument pas. Mais bon comme il n’avait à priori aucun moyen de comprendre le message codé qu’elle lui fournissait, elle pouvait bien raconter ce qu’elle voulait. Il se leva pour commencer l’examen, et Billie le suivit doucement pour ne pas accentuer ses vertiges et s’étaler au milieu du bureau... Parce qu’elle était à peu près sûr qu’il se mettrait à rigoler plutôt que de la soigner... Il sortit son stéthoscope et commença à l’ausculter. Elle détestait cet engin froid qui te collait des frissons extrêmement désagréable. Mais se n’était pas sans compter les charmantes remarques de docteur Jekyll et mister connard. « Bon, battements du cœur, corrects, néanmoins, poitrine bien trop inexistante… » Elle fut une nouvelle fois choquer de l’absence de limite qu’il pouvait avoir. Mais il fallait avouer que plus il dépassait les bordes, plus il lui plaisait, et plus elle se disait qu’elle avait enfin trouver le bon médecin. Bien oui... il était peut être étrange et peu conventionnel. Il pourrait certainement se faire attaqué un millions de fois pour harcèlement sexuelle ou je ne sais quoi s’il continuait sur cette voix avec tous ces patients. Mais au moins il avait réussit à amuser la jeune femme qui était venu avec une tête de dix pieds de long. Cette fois si, elle ce dit qu’elle pouvait bien laissé elle aussi toute bienséance, et toute convenance, après tout, il l’avait fait il y a bien longtemps, pourquoi se gênerait-elle ? Elle se baissa légèrement pour mater sans aucun problème son postérieur. Elle fit une grimace avant de répondre « tu peux parler avec ton cul plat et ton torse prépubère... J’ai l’impression de me faire ausculter par Justin Bieber...» Bah quoi ? Elle aussi avait envie de faire joujou. Ce n’était pas tous les jours qu’on rencontre un adversaire à sa taille, qui n’a en plus aucun sens des limites et de la décence. Après avoir fait les vérifications de bases il retourna à sa place avant de lui demander de manière très discrète. « Tu m’as dit pas de question personnelle mais comme je n’obéis jamais aux règles… La Mer Rouge, elle est régulière ou irrégulière en ce moment ? » La mer rouge ? il était sérieux ? il était médecin et il appelait ça la mère rouge ? A moins que ça soit pour éviter de répété le mot règle de fois de suite... Quoique ça aurait fait une jolie symétrie entre les deux phrases... Elle chercha à réfléchir à quand remontait la dernière fois, et ne trouva pas. Mais il n’y avait pas de quoi s’inquiété. Elle n’avait jamais été bien réglé comme une horloge... Quoiqu’avec la pilule ça c’était arrangé, mais avec le stresse depuis la mort de sa soeur, c’était repartie en cacahuète, et avec les chocs successif qu’elle avait vécu ces derniers mois ça ne serait pas bien étonnant si elle ne les avait plus pendant un moment. «Irrégulière... Je gère mal mon stresse post traumatique à ce qu’il paraît...» elle n’allait pas insister plus que ça. Tout ce qu’il avait besoin de savoir, c’était qu’elle était du genre stressé et que ça avait toujours eu un fort impact sur ses menstruations et qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiété. D’ailleurs de quoi voulait-il qu’il s’inquiète par rapport à ces règles ? «Bien je aucun problème nul part Doc’ ? Il faudrait juste que je dorme et mange correctement et que j’arrête de trop boire et tout rentrerait dans l’ordre ? Si je pouvais juste avoir un truc pour gérer les vertiges et les hauts le coeur et un petit mot doux pour rassurer mes colocs ça serait parfait.» Elle fit un grand sourire et battit des cils, dans l’espoir vint que sa marche et qu’il la laisse repartir comme ça, avec quelques somnifères pour rattraper le sommeil en retard, quelques chez pas quoi pour éviter de voir tout en double et l’ordre de se tenir à carreau aussi... Qu’elle n’écouterait probablement pas d’ailleurs..
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Sujet: Re: Tell what's wrong with me doc' JOSHUA Lun 30 Avr - 19:15
Joshuà venait de faire entrer sa patiente suivante, la sosie de l’intello d’Harry Potter, vous voyez, celle avec un pétard dans les cheveux. Bon elle était plutôt mignonne, mais là tout de suite, elle lui faisait plutôt penser à sa jeune sœur restée en France, chez les parents Donovan. Elle s’appelait Billie, ce qui lui avait arraché un mini fou rire, plus par provocation que par humour réel. Dès sa première réplique, Joshuà avait compris qu’il se frottait à une adversaire de taille, ironiquement bien sûr, elle mesurait autant qu’un pissenlit monté sur un champignon… Une adversaire qui n’hésiterait pas à répondre à la moindre de ses piques. Pas le moins du monde vexé par sa remarque à propos de sa trouvaille de diplôme, il répondit en souriant tranquillement « Tu devrais en faire de même Minimoys, ça t’apporterait plus, bien plus que… » Il jeta un bref coup d’œil à son carnet pour y lire son métier. Waw, ça l’impressionnait assez. Il avait en face de lui une artiste, une sorte de virtuose. Mais bon… dommage qu’il n’aimait pas plus que ça la musique. « Saxophoniste. Quoique… il paraît que les joueurs de saxo’ et de trompette sont doués de leur bouche… » Oh non, jamais Joshuà ne ferait un seul sous-entendu ! En plus là, si Gina l’avait entendu, elle lui aurait atomisé ce qui faisait de lui un homme, si vous voyez ce que je veux dire… Suite à cela, c’est son nom qu’il repéra sur le carnet et enfin elle lui raconta quelque chose qu’il ne saisit pas, malgré qu’il se soit concentré sur le coup pour comprendre ça. Mais ne voulant pas se prendre la tête, il haussa simplement des épaules et soupira « Plus canin hein… ? Fallait prendre Médor, ça te va tout aussi bien. » Vint ensuite le moment de l’auscultation et la visite de Salinger serait écourtée puisqu’elle ne présentait aucune maladie, ni quoique ce soit du genre, elle était tout simplement enceinte, enfin si c’était vraiment ça la simplicité… Alors qu’il rangeait son matériel, Planche-à-Pain ne se gênait pas pour le zieuter, et d’ailleurs, son commentaire lui fit relever la tête et redresser son corps. Certes il était plutôt fin et n’avait pas un corps trop baraqué mais bordel il respirait la virilité ! Y’avait qu’à voir sa démarche ou sa manière de parler, il refusait qu’on le prenne pour un gay ou un effeminé à cause de sa silhouette. Dans un grognement, il lâcha « C’est bon, couchée la noiraude ! » Ouais bon, vache, chien, c’était difficile pour Joshuà de lui choisir un bon surnom, mais finalement il s’était inspiré de cette réplique du célèbre Walt Disney, Mulan et de ce petit dragon farfelu : Mushu. Ce que Billie rajouta peu après à propos de ses règles ne firent que confirmer les doutes de Joshuà. Malgré tout, elle devrait à présent passer le test de grossesse afin d’en être certain. Mais le réel problème de Joshuà n’était pas là, lui il cherchait une manière cool et classe, humiliante et moqueuse pour elle, de lui annoncer la bonne nouvelle (apocalyptique). L’idée qui lui vint ne lui plut pas du tout mais à la limite, c’était la seule qui acceptait de remonter à son cerveau là tout de suite. Sortant un flacon de son tiroir, Joshuà le tendit à sa patiente qui venait de lui tirer une de ces sérénades à laquelle il ne croyait pas une seule seconde. Il avait de l’expérience, et savait très bien elle était quel genre de cliente : elle se faisait clairement chier là, était venue par obligation, et n’avait qu’une envie, lui fracasser la tronche contre le bureau et se barrer rapidement en espérant que ses maux guériront assez vite. Elle avait tout faux dans ce cas-là… « Pas que j’aime briser tes rêves, quoique, c’est en train de devenir une passion… Mais non. La visite n’est pas encore terminée. Faut que t’ailles uriner là-dedans. » Tout portait à croire que ce n’était qu’une mise en scène pour la mettre mal à l’aise, pourtant, il avait bien besoin de son liquide pour y tremper le test. C’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour rallonger la visite médicale, et s’amuser encore un peu avec cette patiente. Il lui désigna un petit coin, délimité par un rideau « Tu peux aller là-bas si tu as besoin d’intimité, Médor. » Intimité tu parles ! Il entendrait tout ! Même le bruit de ses vêtements qu’elle baisserait ! Mais là, il attendait de voir sa réaction. Elle pouvait très bien être pudique et lui faire une crise pour refuser de s’exécuter. Ou alors, elle relevait le défi, et le faisait calmement, après tout, elle n’avait rien à perdre, il était médecin et savait ce qu’il faisait, aussi chieur soit-il.
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Sujet: Re: Tell what's wrong with me doc' JOSHUA Lun 30 Avr - 23:19
«La douleur peut se manifester sous différentes formes. Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours. Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde ! Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre ! La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s’abat sur vous quand vous vous y attendez le moins. Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas ! La douleur... Vous devez juste continuer à vous battre parce que de toute façon vous ne pouvez pas l’éviter. Et la vie en fournit toujours plus !»
Elle s'amusait comme une petite folle... Elle avait l'estomac qui voulait lui remonter jusqu'au gencive, son cerveau qui avait par moment l'impression qu'il lui était permis de lui faire l'effet coton, et un médecin à mourir de rire qui avait décidé de s'amuser avec elle. Non vraiment c'était l'une des situations qu'elle affectionnait particulièrement, et elle serait sérieusement restée là pendant des heures, à parler de tout, de rien, de chien... Bientôt elle pourrait s'allonger sur la table d'auscultation, regarder ses orteils en éventails, rire à gorge déployée aux blagues excellentissime et d'une subtilité sans pareille de son très cher médecin, qui était décidément la perle rare. Ou alors... elle le trouvait absolument imbuvable, rêvait de lui arracher ses mollaires et de les lui faire avaler, pour voir ce qu'en dirait son estomac à lui. Où bien de l'allonger sur sa table pas confortable de lui coller les doigts de pieds en éventails, de les lui vernir de couleur différente, et de lui pisser dessus comme un chien pourrait le faire... Elle pouvait aussi simplement le trouver un peu étrange, et tenter de gagner la palme de c'est moi qui est le plus de répartie malgré le faite que je voie double et que j'ai le petit déj' d'il y a trois jours qui remonte toujours... Il y avait bien sûr toujours cette partie d'elle qui rêvait qu'on en finisse au plus vite, et qu'elle puisse retourner rapidement à ses non-affaires, à la composition de ses morceaux, et à son agonie futur. Bon elle exagérait un tout petit peu... Mais l'exagération était le seul plaisir qu'elle pouvait avoir en étant malade... Se plaindre, encore et encore face à un médecin débile qui n'en avait plutôt rien à faire de ses symptômes ou alors qui faisait très bien comme si. Non parce qu'honnêtement Billie ne comprenait pas le médecin qu'elle avait en face d'elle, mais ça avait assez peu d'importance. Et son envie de fuir laissait finalement place à l'intérêt, à un certain amusement, et à une envie cuisante de rentrer dans son jeu, et de le ridiculiser sur place... Lui qui devait plutôt être habitué au patient presque terrifié par son humour si décalé, cash et bizarre.« Tu devrais en faire de même Minimoys, ça t’apporterait plus, bien plus que… » Billie eut un large sourire, sincère, et pour une fois pas du tout empreint ni de l'énervement qu'elle avait pu ressentir pour le jeune médecine, ni même d'une once d'animosité qui lui permettait de l'épingler quand elle voulait. Mais non un réel sourire sincère, parce qu'elle savait parfaitement que ce qu'elle faisait pour vivre n'était pas stupide, n'était pas courant et qu'elle en était particulièrement fière. Probablement plus que si elle avait été avocate... Enfin c'était un noble métier.. Mais rien n'était comparable au plaisir éprouvé sur scène, ou même lorsqu'elle pouvait composer... « Saxophoniste. Quoique… il paraît que les joueurs de saxo’ et de trompette sont doués de leur bouche… » Elle eut le sentiment de voir de la surprise dans son regard ce qui la ravie au plus au point. Et puis tant pis si elle avait tord de penser qu'il était surpris et impressionné, comme elle n'irait pas lui demander ce qu'il en pense elle pensait bien ce qui lui faisait plaisir... Elle releva les yeux vers lui à la suite de sa phrase, et laissa échappé un sourire malicieux dont elle avait le secret, ses yeux s'allumant rapidement d'une lumière de perversion. Il plaisantait je suppose ? Ou alors il n'avait pas du tout calculé ce qu'il venait de dire... Mais il ne semblait pas tellement être le genre de personne qui ne calculait pas ce qu'il disait... OU alors il était tellement dans l'idée de provoquer qu'il ne se rendait parfois pas compte sur quel sujet se basait la provocation.... Mais à son âge tout de même... Elle fondit son regard dans celui de son docteur l'espace de quelques secondes avant de dire amusée « Je te monterais bien ce dont je suis capable, mais dans mon état je doute que ça soit bien conseillée... » Enfin cela va de soit... Pipe et nausée... A mon avis ça ne fait pas bon ménage... Du tout.
La discussion virait sur son prénom. D'ailleurs elle ne savait pas quel était le problème avec son prénom. Elle avait toujours beaucoup aimé Billie, et n'avait jamais eu aucune moquerie sur son prénom... Il faut dire que généralement on préférait se moquer de ses parents gays... « Plus canin hein… ? Fallait prendre Médor, ça te va tout aussi bien. » Adorable ce docteur. Véritablement charmant. Elle ne pu s'empêcher de remarquer une alliance à son doigt, et eut un instant pitié de la pauvre femme. Quoiqu'au moins elle ne devait pas s'ennuyer.... Mais elle devait avoir sérieusement envie de le claquer parfois... A sa place elle en aurait envie en tout cas... Mais bon maintenant elle au moins était saine et sauve et ne serait pas mariée avant des années, si un jour elle se marie vraiment... Elle fut rappeler à l'ordre par le souvenir de Médor... Brave chien. Non ce n'était pas le moment de s'étendre mentalement sur les tristes évènements qui la menait en partie dans le cabinet du charmant docteur. Oh il lui faisait d'ailleurs penser au docteur maboul.. Le docteur du jeu bizarre ou il fallait remettre les organes ou les retirer sans faire biper le truc... Oui il ressemblait à sa... Sauf qu'il faisait biper la machine tout le temps avec sa délicatesse à toute épreuve. « J'y penserais pour ma prochaine réincarnation... » Sérieusement, cette fille n'était pas net et sortait de nul part. Au lieu de le casser en retour elle ne faisait que prendre avec le sourire ses remarques débiles. Tu me diras soigner le rire par la rire c'est aussi bien que soigner le mal par le mal... D'ailleurs ça fait moins mal le rire... Mais là n'est pas la question. Entre ses balancements du au vertige qui la propulsait dans un navire de pirate en pleine tempête, elle avait le don de jeter sur le tapis des phrases, inattendu et qui sortie de leur contexte, voir même parfois toujours dans le contexte aussi, ne voulait rien dire... Ni pour elle, ni pour personne d'autre... Car honnêtement la belle n'a jamais cru en la réincarnation. Sinon Reaver serait probablement avec elle sous la forme d'une voiture ... Ou d'un sachet de coke... Ou encore d'un serpent tient... « C’est bon, couchée la noiraude ! » Subitement toute sa colère et son envie de barrer s'était réduit à néant, et elle éclata de rire. Ou elle avait touchée une corde sensible pour qu'il nous lâche un grognement version homme des cavernes bien viril, et qu'il se braque en parlant je ne sais pas quel langue qui ne parvenait pas vraiment à vexer Billie. Enfin un instant elle manquant de s'allonger sur le lit. Après tout c'est souvent ce qui se passe pour un examen chez le médecin... Mais elle se dit un instant que ça avait encore un lien quelconque avec le chien, et que peut être valait-il mieux qu'elle prenne le risque de lui désobéir et de le faire répété que de passer pour une complète cruche en s'allongeant.
Le moment d'euphorie passé elle se retrouva nez à nez avec un flacon. Elle le fixa intensément du regard plutôt dérangée par sa présence peu commune dans un examen de routine pour ce genre de symptôme... En fin qu'est ce qu'elle en savait... Elle n'avait jamais eu ce genre de symptôme et allait de toute façon rarement chez le médecin. « Pas que j’aime briser tes rêves, quoique, c’est en train de devenir une passion… Mais non. La visite n’est pas encore terminée. Faut que t’ailles uriner là-dedans. » Elle continua de fixer le petit pot avec insistance, comme si elle possédait des pouvoirs psychique capable de faire disparaître l'indésirable. Elle finit par ajouter sans quitter le vilain du regard « Et tes conneries c'est à des fins médicales ou tu es juste un fétichiste d'une nouvelle sorte ? Qui adore emmerder ses patiente avec ça ? » Oui parce que c'était bien gentil, et elle n'était pas du genre vraiment cassier pied... Quoique.. En faite elle pouvait se montrer plutôt insupportable quand elle le voulait... Mais là elle était presque de bonne volonté. Et pour l'amour de ses colocataires elle était prête à faire n'importe quoi... Même par faire inspecter son urine par un docteur maboul. Si c'était pas une preuve d'amour ça. « Tu peux aller là-bas si tu as besoin d’intimité, Médor. » Elle releva enfin le regard pour observer le rideau. Il était sérieux... C'était... dégueulasse. Néanmoins piqué par je ne sais quel désir de prouver qu'elle n'était pas une chochotte, elle se leva rapidement attrapa le flacon. Enfin s'y repris à deux fois, car ayant déjà le vertige, son lever vif manqua de la faire basculer tête contre le sol. Une fois l'équilibre revenu, elle attrapa le dit flacon et passa derrière le rideau. Sans trop attendre elle défit sa ceinture, son jeans... avant de remarquer que l'endroit très sommaire, s'il permettait facilement à quelqu'un de se déshabiller n'était pas vraiment conçu comme des commodités pour la gente féminine... Elle passa la tête sur le coté du rideau pour observer son très cher médecin avant de dire « Je veux pas t'alarmer... Mais je ne possède pas de tuyau d'arrosage et c'est plutôt tendu de faire ça correctement... Mais après tout puisque c'est ton petit jeu... Je peux aussi bien faire comme les chiens... Lever la pâte en foutre un peu partout, marquer mon territoire... » Elle fit un grand sourire avant de repasser derrière le rideau... On ne dira pas comment elle s'est démerdée pour faire ça proprement. Ni même le temps que ça à pris. Non parce que si en ce moment elle est capable de pleurer sur commande, pisser sur commande c'est toujours pas quelque chose qui lui est naturel. D'ailleurs pendant qu'elle passait son temps derrière le rideau à attendre que la pluie tombe, elle ne pu s'empêcher de parler... Comme si le silence la stressait trop pour que quoique ce soit ne sorte... Non parce qu'il fallait avouer que ce n'était pas le bruit le plus glamour.. Et même si c'était un docteur.. « Je suppose que vous avez pris des cours à l'université... Pour savoir aussi bien mettre les clients à l'aise... » Ironie quand tu nous tiens... « Dis la tâche sur le sol devant moi... C'est le dernier chien qui est venu et qui a du uriner dans un pot ? On se débrouille mieux sur les arbres généralement... » Et on pourrait énuméré encore longtemps toute les phrases plus stupide les unes que les autres que Billie avait été capable de sortir. Il fallait dire que l'inconfort la faisait parler... Toujours. Une fois que la magie eu enfin opéré et que le pots eu du contenant... Elle se rhabilla rapidement. Attrapa discrètement un truc qui passait par la, soit quelques choses oublier par un vieux patient, soit quelques choses de clairement indescriptible, et sans crier gare elle le lança vers Joshuà en faisant comme si c'était le précieux contenant. « Attrape le fétichiste ! » et elle sortie mine de rien de derrière le rideau pour déposé le flacon qu'elle n'avait donc pas lancer sur le bureau... Non parce que vraiment lancer le flacon relevait de la folie... C'était un peu risquer qu'il s'ouvre et que... Oh oui elle aurait du vraiment lancer le flacon...