EMRYS&BIRDIE ♠ Il n’y a rien de plus trompeur qu’un sourire...
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Sujet: EMRYS&BIRDIE ♠ Il n’y a rien de plus trompeur qu’un sourire... Mer 9 Nov - 9:48
Ca arrive souvent de rentrer de soirée tôt le matin, la tête pas encore très fraiche, quelques flash de la soirée qui vient de se passer qui défile devant les yeux. Il faut l'avouer ça n'arrivait pas souvent à Billy. Elle préférait passer des soirées bien ranger au coté de Reaver, c'était l'une des seules personnes avec qui elle acceptait de faire des conneries... Ou alors elle les passait à réviser pour ses nombreux examens de droit. Bref Billy n'avait jamais de trou de mémoire, n'avait jamais non plus la gueule de bois, et n'avait probablement jamais été vraiment bourré. Pourtant Birdie avait essayer par tous les moyens. Et il fallait que le dernier moyen qu'elle avait employé était plutôt réussit, et très très ingénieux, quoique particulièrement tordu. Mourir pour que Billy la remplace en tant que Birdie. Une fois Billy, Birdie, elle était bien obligé de faire comme cette dernière, de ce bourrer la gueule, de ne plus ce souvenir de ces soirées ... Et hier justement était l'un de ces soirs là. Oui on était un soir de semaine. Mais dans le milieu de la musique, du cinema ou même du théâtre, la semaine et le week end se confonde aisément et on ne fait plus fit d'aucune convenance. Le thème de la soirée d'hier était ni plus ni moins schizophrénique en appuyant largement sur les deux dernières syllabe du mot. Birdie n'avait pas pu s'empêcher de penser qu'ironie du sort, elle n'aurait presque pas besoin de se déguiser et qu'elle était déjà dans le sujet jusqu'à la racine des cheveux depuis quelques mois. Déguiser jusqu'au bout des ongles, il n'y avait surement pas plus sexy qu'elle. C'était surement d'ailleurs pourquoi aujourd'hui elle rentrait avec une veste d'homme sur ces épaules au lieu de sa veste à elle.
Birdie n'était surement pas aller à une soirée de ce genre seul. Tout d'abord parce que ces soirées mondaines décadente d'Hollywood sont seulement sur invitation, et que le seul pied qu'elle a dans se monde c'est son groupe de Jazz. Elle y était donc aller avec Wesley, sa colloc, sa partenaire en tout, et presque son nouveau double psychédélique. Elles s'étaient déguisés à deux, avaient fait un véritable massacre à la soirée. Mais là Birdie ne pouvait pas en raconté plus, parce qu'elle ne se souvenait pas tout. Pour le meilleur et peut être pour le pire aussi. Ce matin elle n'avait pas retrouver Wesley. Mais Wesley était une grande fille, et elle était surement rentré par ses propres moyens. Elle avait même du se faire déposé par l'un des charmants invités de la soirée la plus immémorable possible. Tu me diras elle aurait surement été mémorable si elles n'avaient pas tant bu. Birdie elle avait ressentit le besoin de marché, de s'aérer pour reprendre ses esprits. Elle le sentait au plus profond d'elle, c'était l'un des rituels de Birdie. Se prendre une cuite et profiter des éléments qui te fouettent le visage parce que tu es encore un peu bourré et que tout est amplifié. Forcément elle ne le savait pas avec certitude puisqu'elle n'avait jamais suivit Birdie dans ce genre de soirée, mais elle en était presque sûr. Birdie était du genre à profité de tout et à aimer une certaine liberté. Elle devait largement préférer le grand air douloureux mais salvateur, à une conduite en voiture qui la ferait surement régurgiter jusqu'au petit déjeuner de la veille. C'était comme ça qu'elle s'était retrouver sur Hollywood Valley. Elle avait grimper à travers les magnifiques demeure qui était d'ailleurs pour la plus part endormie à cette heure, ou alors ils étaient simplement tous partis travailler avec une bonne gueule de bois. Enfin tous n'était pas non plus de la parti hier soir. Quoique les autres devaient être occupé ailleurs sans doute.
Birdie c'était donc retrouvé sur Hollywood Valley. Elle s'était mise à rêver de célébrité, et d'être partie intégrante de ce monde qui ne meurt jamais. Elle avait eut le vertige rien qu'en regardant ces immenses lettres blanches. Comme si elle était monté dessus. Elle s'était demandé comme elle allait faire pour rentrer maintenant qu'elle était ici. Mais finit par se dire que ça n'avait pas grande importance. Soudainement elle croisa quelqu'un qui trainait par là. Se dit que c'était peut être Wesley qui venait à sa rescousse se doutant qu'elle s'était mise dans un endroit d'ou elle ne savait plus rentrer. Pourtant en soit depuis le temps Billy connaissait bien Los Angeles, mais là de bon matin, avec une gueule de bois, elle ne savait plus comment faire. Elle n'avait même plus vraiment envie de bouger. Peut être que finalement ce n'était pas vraiment un rituel de Birdie... Ou alors sa soeur était encore plus folle qu'elle ne le pensait. Elle se releva pour aller à la rencontre de la personne qui lui paraissait être une personne connu. Mais bon vu ce que son cerveau pouvait se mettre à penser dans ce genre de cas connu ou pas connu elle ne ferait pas une différence vraiment précise. Plus elle se rapprochait plus elle reconnaissait un certain serveur de bar à la con qui s'était permis de la juger, mais qui mis à part sa connerie congénital était vraiment craquant. D'ailleurs elle ne put s'empêcher de penser que si elle l'avait rencontré sous le compte de Birdie elle l'aurait tout de suite apprécié et se serait surement beaucoup amusé avec lui. Elle ferma les yeux pour faire s'échapper les pensées obscène qu'elle s'était mise en tête. Pas la peine de fantasmer éveillé alors que le mec est là sous nos yeux. Elle fit un grand sourire et finit de s'approcher de lui. «Ah petit barman sans gène qui traque ses clients pour se faire une opinion bien garni à leur sujet comment vas-tu ? Comment va l’opinion que tu as de moi ?» dit-elle en lui tapotant le bras. Elle finit sa phrase dans une grimace avant de détourné la tête de lui pour regarder les grandes lettres d'HOLLYWOOD et penser que décidément elle était vraiment stupide ce matin, et que c'était Billy qu'il avait jugé de manière hâtive et méchante... Elle ne savait même pas s'il connaissait Birdie... Donc elle venait de se cramer largement sans que personne ne là force. Bravo.«Tu sais quoi, oublie ce que j'ai dis, je suis vraiment pas fraiche... Et je vais aller dormir...» Elle lui fit un grand sourire, et s'appuya sur lui pour le dépasser et reprendre son chemin. Elle avait quand même eu raison sur un point, la gueule de bois décuplait les sentiments qu'on avait du monde extérieur, elle avait soudainement trop chaud alors qu'on s'approchait de l'hivers, mais le vent lui frigorifiait le bout du nez, et lui sifflait dans les oreilles en un bruit assourdissant, le soleil commençait à lui faire mal aux yeux, et mon dieu ce qu'elle avait soif... Si elle ne savait pas ce qu'elle avait fait hier soir, elle se demanderait surement si elle n'était pas en pleine mutation pour devenir un vampire.
Dernière édition par Birdie L. Salinger le Mer 9 Nov - 23:29, édité 1 fois
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Sujet: Re: EMRYS&BIRDIE ♠ Il n’y a rien de plus trompeur qu’un sourire... Mer 9 Nov - 21:07
La vie nous joue souvent des tours. Certains sont drôles, d’autres moins. Quartes heures des matins, mon téléphone sonna. Cette saleté électronique me tira d’un rêve où justement, je me faisais réveiller par mon téléphone. A l’autre bout du fil se trouvait le gentil inspecteur que je détestais tant, et qui s’occupait de l’affaire de ma petite sœur. Dans mon fichu rêve, il avait une voix navré, la même que les médecins utilisent pour dire à la famille de leur patient que tout est fini. Devenez quoi, il m’a dit que tout était fini, que la police avait retrouvé ma sœur, dans un caniveau avec une seringue dans le bras. Comprenez que me faire réveiller une seconde fois par un autre coup de téléphone ne me fit pas plaisir. J’avais la mauvaise impression d’avoir une impression de déjà-vu. Mais lorsque j’ai regardé le nom qui s’affichait sur l’écran, je fus rassuré de ne pas être dans un film de fiction où les choses se passent plusieurs fois. C’était Billy. Birdie, Billy, Birdie. Je ne savais jamais comment l’appeler à vrai dire. Tout dépendait des situations. Et dans cette situation-là, je n’allais pas me gêner pour l’appeler par son vrai prénom et la remettre en place. Je me suis donc décidé à décrocher. Mais tout ce que j’ai pu entendre, c’était le rire incessant de Billy qui hurlait qu’elle adorait Los Angeles, qu’elle rêvait de gravis les lettre de HOLLYWOOD depuis toujours. La pauvre, elle avait l’air bien amochée. Je pouvais sentir l’odeur de l’alcool à l’autre bout du téléphone. Elle avait dû faire une erreur. Mais c’était drôle de l’entendre dans cet état. Décidément, elle s’était bien lâchée. Après qu’elle aie hurlé qu’elle irait à Hollywood Valley dès l’aube, j’ai raccroché. A vrai dire, je n’avais pas vraiment envie d’en entendre plus. Et puis j’étais fatigué, il fallait que je dorme. Je suivrai les nouvelles aventures de Billy demain.
Comme je l’avais imaginé, je me suis réveillé bien trop tôt pour un jour où je ne travaillais pas. Mais c’était toujours ce qui m’arrivait quand je m’endormais à neuf heures du soir devant les informations. Non, je plaisante. Je m’étais seulement endormi devant un film. Je n’étais encore pas tout à fait dans le stéréotype du papy qui s’endort à huit heures devant le journal télévisé. Encore quelques années, et j’y étais. J’avais vraiment peur. Mais pour ma défense, je n’avais presque rien dormi la nuit qui avait précédé. Enfin bref. Tout ce pour dire que je me suis levé tôt. Six heures cinquante-trois pour être précis. Le temps d’avaler quelque chose, de prendre une douche, et de revenir chercher mon téléphone prit seulement une demi-heure. J’ai ensuite vérifié la liste des derniers appels, histoire de voir si je n’avais pas rêvé. Même si certains pourraient croire que je suis en proie au vieillissement précoce, je n’étais certainement pas fou. La petite Billy s’était donc réellement lâchée à ce point. Quelque mois auparavant, je ne l’aurais pas cru. A cette heure-là, elle devait certainement être à Hollywood Valley, seule, et avec un certain taux d’alcool dans le sang. Je l’imaginais rire, danser, se faire accoster par un vieux pervers et… Non. Pourquoi j’avais toujours des pensées aussi négatives ? Je pris ma veste, et parti pour Hollywood Valley. Officiellement, je n’avais pas l’intention de la laisser probablement seule, elle qui n’avait pas l’habitude de boire, c’était dangereux. Officieusement, j’y allais pour me moquer d’elle et m’amuser un peu. Enfin, j’allais évidemment l’aider si besoin et la deuxième proposition était également là pour me donner bonne conscience. Oui, bonne conscience, puisque « aider les gens » et moi n’avons jamais été de très bon amis.
Une fois arrivé là-bas, je ne mis pas longtemps à la trouver. Heureusement qu’elle y était allée d’ailleurs. Sinon, j’aurais eu l’air d’un idiot. Seule, assis dans son coin, elle était encore bien alcoolisée. En la voyant se lever et s’approcher de moi, je ne pus m’empêcher de sourire. Voir les autres dans cette situation, c’était toujours drôle. «Ah petit barman sans gène qui traque ses clients pour se faire une opinion bien garni à leur sujet comment vas-tu ? Comment va l’opinion que tu as de moi ?» J’eus un petit rire. Il fallait vraiment que je fasse une fête avec elle. Juste pour la revoir comme ça, et plus longtemps. «Tu sais quoi, oublie ce que j'ai dis, je suis vraiment pas fraiche... Et je vais aller dormir...». Décidément, elle était de plus en plus drôle. Elle s’imaginait peut être que j’allais la laisser partir comme ça et dans cet état. Si les gens du quartier la voyaient comme ça, sa réputation en prendrait un coup. Quoi que, finalement, cette situation pourrait être encore plus drôle. Mais pas le temps d’y penser. Je l’ai rattrapée par le bras pour ne pas qu’elle s’en aille. Puis, je l’ai aidée à s’assoir, histoire qu’elle arrête d’avoir l’air d’une danseuse aux jambes cassées.
« La prochaine fois, évite de m’appeler en plein nuit. Et tu sais, boire comme ça, c’est mal. Vraiment, tu pourrais attraper je ne sais quelle maladie. Ca serait dommage. Mais ne t’inquiète pas, l’opinion que j’ai de toi ne fait que de s’améliorer. »
J’eu de nouveau un petit rire. Mais il n’était pas spécialement moqueur celui-là. Du moins presque pas. J’attendis un peu avant de m’assoir à côté elle, et de lui taper dans le dos.
« Allez Billy, on va boire une bière pour te nettoyer le ventre ?»
Je n’étais vraiment pas certain qu’une bière pouvait nettoyer le ventre finalement. Mais d’après ce que j’avais entendu, et ce que j’avais vécu, ça ne faisait jamais de mal. De toutes façon, c’était juste une mauvaise blague.
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Sujet: Re: EMRYS&BIRDIE ♠ Il n’y a rien de plus trompeur qu’un sourire... Jeu 10 Nov - 23:40
Décidément Billy se sentait stupide. Elle se retrouvait nez à nez avec la seule personne qui l'avait griller en un temps record. Il fallait dire que plus le temps passerait plus elle maîtriserais Birdie et moins les gens serait à même de la coincer dans son rôle. Elle se demandais encore comment il avait bien pu faire. Mais là, maintenant, elle était encore trop saoule pour pouvoir formuler une réponse clair. Elle le sentait jubiler. C'était une sensation qu'elle avait comme ça. Elle ne comprenait pas vraiment le rapprochement qu'il avait réussit à faire entre elle et sa soeur qu'il n'avait probablement jamais vu. Quoique c'est un barman alors peut être que... On ne sait jamais. Et puis elle comprenait pas le subite intérêt qu'il avait eu pour elle, ni pourquoi il semblait toujours s'intéresser à elle après ce qu'il savait. Ce mec était une énigme et à y bien penser ça lui faisait mal au crâne. A moins que ça soit les effets de l'alcool. Confusion. Elle se sentit arrêter dans sa course de flamand rose ivre. Il voulait surement encore se foutre d'elle, ou alors Wesley viendrait à sa rescousse et lui collerait un pin dans la tronche. Non il ne fallait peut être pas trop compter sur Wesley, et il y avait de forte chance qu'elle ne fasse pas la fière non plus celle là. Il avait du vouloir l'aider à s'assoir mais elle eut plus l'impression d'être une poupée qu'on soulève et qu'on assoit. Ses jambes avaient pliés en instant sous l'impulsion et elle s'était un peu écroulé par terre comme une poupée de chiffon au tronc qui pourrait quand même rester droit. Elle se demandait s'il avait déjà vu aussi pitoyable. Les yeux de Birdie brillait la fatigue. « La prochaine fois, évite de m’appeler en plein nuit. Et tu sais, boire comme ça, c’est mal. Vraiment, tu pourrais attraper je ne sais quelle maladie. Ca serait dommage. Mais ne t’inquiète pas, l’opinion que j’ai de toi ne fait que de s’améliorer. »
Appeler, et pleine nuit ? Elle fit une grimace de douleur. Décidément il lui manquait quelques bribe de la soirée. Elle chercha frénétiquement son portable en tapant toutes les poches de sa veste. Finalement avant plusieurs geste complètement inutile et trop rapide elle le trouva dans la poche intérieur de la veste. Elle regarda rapidement dans ses derniers appels pour se rendre compte qu'effectivement le nom d'Emrys figurait bien dans la liste. Chose rassurante il était le seule qu'elle avait accidentellement appelé. Ah non elle avait aussi appelé le portable de Billy. Portable qui devait toujours trainé chez elle. Elle n'avait pas résilié l'abonnement. Elle ne savait pas pourquoi, mais inconsciemment elle se disait que si elle avait oublié de prévenir quelqu'un et qu'il utilisait ce numéro elle pourrait leur dire qu'elle était morte. Mais rien que d'y penser c'était bizarre. Elle écouterait le message en rentrant. Quoique normalement elle avait retransmis cette messagerie sur son portable. « Bonjour vous êtes bien sur la messagerie de Billy Salinger, laissez un message après le bip et je vous rappellerais. » «BILLYYYYY, c'est bah... Billy !!! Enfin Birdie, mais tu vois quoi, puisque tout est un peu de ta faute, ou grâce à toi, je sais pas trop encore. Tu sais quoi ? Tu es un putain de génie, mais dieu la musique sans quand même mille fois plus kiffant que le droit, et l'alcool plus cool que le droit civil... Mauvaise comparaison, je suis tellement bourrée... » Soyons honnête il valait mieux s'arrêter là. Parce que sinon elle allait se transformer en alcool triste, et puis ça ne serait pas beau à voir. En plus elle était ridiculement conne lorsqu'elle était bourrée. Peut être que c'était drôle. Elle s'était amusée. Mais il allait encore falloir qu'elle s'habitue au lendemain de soirée. Elle imaginait plutôt bien ce qu'elle avait pu dire à Emrys même sans ce souvenir. Des trucs particulièrement débiles. Elle s'imaginait rire comme une attardée profonde. Tu me diras ça lui faisait du bien de rire pour rien. Elle supposait donc qu'il était venu ici exprès... Parce que peut être elle en avait déjà eu l'envie dans la nuit. Comme quoi même l'alcool n'enlève rien à sa détermination.
Boire comme ça c'est mal ? Il était sérieux ? Non parce que là elle se sentait à merveille. Elle voyait seulement flou une fois sur deux... Et elle avait encore l'esprit embué, mais ça lui donnait une vivacité et une spontanéité rare. En faite dans cet état là, elle était Birdie sans effort. «Pas en pleine nuit ? Pour raté une occasion de t'embêter et de te donner l'occasion de te foutre de ma gueule ? TU ne veux pas... A part une tumeur il y a pas grand chose qui me fait peur... Et tu savais qu'on peut mourir d'une tumeur à 22 ans ?» Birdie éclata de rire. C'était assez tragique à y penser. Mais c'était de sa faute. Il devait le faire exprès. Il parlait de maladie alors que sa soeur était morte d'une tumeur. Et alors qu'elle était bourrée et incapable de contenir son rire. A y penser c'était un peu comment paraître pour une pauvre fille. Birdie ne serait pas si pathétique. Birdie ne serait surement pas aussi bourrée à six heures du matin passé. Elle tiendrais mieux que ça.
« Allez Billy, on va boire une bière pour te nettoyer le ventre ?» La tape dans le dos de bon copain, et le nom qu'il avait employé la fit bondir. Elle se retourna et l'assassinat du regard. Elle se sentit requinqué à une vitesse folle, et se releva d'un bond, non sans vaciller, mais elle réussit à trouver un semblant d'équilibre. Elle commença à s'en aller d'un pas énergique mais titubant, et perdit l'un de ses talons dans ses foulées. Bloquer sur un pied elle jeta l'autre par terre, le ramassa et rejoins l'autre pieds nus avant de le prendre et de continuer sa route vers Emrys. «Je m'appelle Birdie... Billy est morte.» Le ton était plutôt sans appel, et lui demandait clairement de ne plus employé se nom la avec elle. Il n'y avait qu'une seule personne à pouvoir encore l'appeler Billy et encore elle n'aimait pas ça. Et c'était Aidan. Mais Aidan c'était particulier. Et Aidan n'était pas Emrys. Elle se souvint de la proposition de bière et revint une troisième fois sur ses pas pour retrouver Emrys. «Si tu me propose de la bière au karcher il y a une chance que ça me nettoie le bide... Sinon...» Quand même il devait avoir quelque chose, parce qu'elle s'était de nouveau effondrée à coté de lui alors que quelques secondes plus tôt elle était limite prête à lui planter ses talons entre les deux yeux et à le laisser pour mort. C'était surement un truc dans son sourire, ou dans son attitude contradictoire qui l'intéressait. Ou alors parce qu'avec un peu de chance il l'a ramènerait à bon port. Parce que pour le moment elle n'avait pas la tête à savoir rentrer chez elle.
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Sujet: Re: EMRYS&BIRDIE ♠ Il n’y a rien de plus trompeur qu’un sourire... Ven 11 Nov - 20:04
Alors que la fatigue me regagnait petit à petit, je commençais à un peu regretter d’être venu. Dire qu’à cette heure-là, j’aurais pu être au chaud. Mais non, je préférais me moquer de l’état de Billy. Chacun ses choix après tout ! Et j’aurais bien pris une bonne cuite la veille, moi aussi. Inutile de dire que c’était ce que j’allais faire ce soir. Avec elle, pourquoi pas. Mais je doutais sérieusement de sa réponse. Peut-être que deux fois d’affiler, c’était trop pour elle. Et peut-être qu’après cette matinée, elle ne pourrait plus me supporter. Ou c’est moi qui ne pourrai plus la supporter, au choix. Assis à côté d’elle, je la regardais, perdue dans ses pensées. Elle avait l’air de se faire un film entier dans sa tête. Et durant cet instant, je me suis demandé si tout le monde faisait pareil. C’est vrai quoi, on ne s’en rend pas forcément compte lorsque l’on part dans des délires personnels. Puisque justement, c’est personnel et ça n’inclus donc pas les autres. Bref, je partais dans un délire personnel justement. Mais je m’en rendis vite compte, parce que j’étais sobre. Et également parce que Birdie sorti elle aussi de son délire personnel. «Pas en pleine nuit ? Pour raté une occasion de t'embêter et de te donner l'occasion de te foutre de ma gueule ? TU ne veux pas... A part une tumeur il y a pas grand chose qui me fait peur... Et tu savais qu'on peut mourir d'une tumeur à 22 ans ?». Stop, arrêt sur image. Je restais figé, incapable de réagir directement à ce qu’elle venait de me dire. Le mot tumeur résonna dans ma tête. Quel con, Birdie était décédée à cause de la maladie. Et j’avais évoqué bêtement le sujet. Pour une fois, je me senti idiot à vrai dire. A vrai dire, je la comprenais. J’avais aussi une sœur, et je sais que la perdre me détruirait. Enfin, me rendrait triste plutôt. Il ne faut pas prendre le cul de pépère pour une tasse à café non plus. Mais je m’imaginais durant un instant ce que ça me ferait si un jour j’apprenais que tout étais terminé pour Laena. Je ne m’étais jamais réellement posé la question à vrai dire. J’étais bien trop occupé à m’inquiéter de l’apprendre en fait. Et penser à ça avait le don de m’énerver. J’ai donc préféré chasser ces mauvaises idées de ma têtes, et de me tourner vers Billy, souriant.
« C’est vrai que ça aurait été vraiment dommage que tu ne m’appelles pas… Et oui, je le sais. Je ne suis pas débile non plus. »
J’aurais peut-être dû m’excuser d’avoir abordé le sujet, mais elle et moi savions très bien que ce n’était pas du tout mon genre de jouer au gentil et de m’excuser comme un pauvre petit… chien. Et puis visiblement, Birdie le prenait à la rigolade. Tant mieux pour elle. Et puis de toute façon, la vexer m’importait peu. Mais apparemment, elle n’apprécia pas la petite tape dans le dos. Dommage, c’était juste amical. Ou peut-être pas finalement. Mais je ne pensais pas qu’elle le prendrait mal. Les femmes sont imprévisibles. Je la regardai se lever et partir. Pour ensuite revenir. «Je m'appelle Birdie... Billy est morte.» Et repartir, et à nouveau revenir. «Si tu me propose de la bière au karcher il y a une chance que ça me nettoie le bide... Sinon...». Elle était vraiment indécise comme fille. Mais il faut de tout pour faire un monde, comme on dit. Je fus également le spectateur de la scène où elle s’effondra à côté de moi. Je ne pus m’empêcher de sourire, et je me mis même à rire. Même son regard de meurtrière essayait de m’empêcher de le faire. Manque de chances, ça ne marchait pas avec moi.
« Alors je te propose un coca-cola, comme les enfants. Ça te fera du bien, crois-moi. »
Marre d’être assis, je me suis relevé pour m’éloigner un peu d’elle. Après tout, j’avais été trop gentil jusqu’à présent. L’abbé Pierre me dirait l’inverse, mais pour moi, c’était déjà pas mal. A quelques pas d’elle, je l’observai un instant. Elle avait vraiment les yeux rouges. A croire qu’elle avait peut-être fumé des herbes de Provences. Mais je ne savais même pas si Birdie elle-même en fumait. Donc savoir si Billy y avait touché était impossible.
« Et tu sais quoi, je t’ai déjà assez aidé pour l’instant. Fume, ça te remuera l’estomac, tu vomiras et ça ira mieux. Ou ça te détendra, à toi de voir. »
D’un geste lent, je lui ai lancé mon paquet de cigarettes, pour ensuite me rassoir à côté d’elle. A croire que moi aussi, j’étais indécis.
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Sujet: Re: EMRYS&BIRDIE ♠ Il n’y a rien de plus trompeur qu’un sourire... Ven 11 Nov - 22:28
Birdie était plutôt bien partie pour s'endormir, là sur Hollywood Valley. Elle pourrait bien mélanger l'herbe avec son matelas, Emrys serait pris comme coussin, et le vent comme une bonne couverture. Mais soyons honnête, connaissant un tout petit peu Emrys, si elle s'endormait sur lui, il allait la laisser tomber sur le sol et ne la ramènerait pas chez elle. Comment ça Emrys n'était pas un gentleman ? Il était un gentleman de la nouvelle génération, celui qui ne fait strictement rien de gentil, mais qui est généralement plutôt clair sur ce qu'il veut. Enfin en tout cas il n'a jamais essayer de lui faire croire autre chose que ce qu'il avait en tête. Elle avait tout de suite vu qu'il ne l'aimait pas. Aujourd'hui elle voyait bien qu'il venait là, juste pour ce payer sa tête. Ce qu'elle ne saisissait pas, c'était pour quoi il restait. Et pourquoi il s'attachait soudainement à elle. Encore une fois elle divaguait, et lorsqu'elle revint de ses pensées les plus profondes elle se rendit compte qu'elle était entrain de fixé Emrys très attentivement et que ça devait être légèrement flippant. Elle fit un grand sourire en battant des cils pour excuser sa bizarrerie. « C’est vrai que ça aurait été vraiment dommage que tu ne m’appelles pas… Et oui, je le sais. Je ne suis pas débile non plus. » Elle se mordit la lèvre pour s'empêcher de rire. Elle avait senti le malaise. Elle n'était pas stupide non plus. Ca faisait toujours cet effet lorsqu'elle parlait de sa défunte soeur. On se sentait con d'avoir poussé le sujet sur la table, et on se demandait presque si elle souffrait pas trop. Emrys n'avait pas forcément pensé à si elle souffrait. Mais elle avait senti le malaise. Et iln'avait pas chercher à s'excuser. Mais il avait balancé le sujet comme on balance un ballon de basket droit dans le panier. Drôle de type. Pas débile pour deux sous, c'était sûr et certain. Il lui redonnait une certaine vivacité. Ou alors c'était juste la volonté de se foutre de lui encore plus qu'il se foutait d'elle qui lui donnait des ailes. « Pas débile non plus ?» Elle rehaussa ses sourcils pour écarquiller ses yeux, brillant, fatigué et rouge, et lâcha un léger rire. Puis elle se mordit la lèvre en élargissant son sourire en une grimace. Elle ne pouvait pas s'en empêcher, elle allait bientôt partir en fou rire. C'était le problème de l'alcool et la fatigue, elle ne retenait plus trop ses nerfs, ni son rire. Elle était à peu près sûr que si on voulait la faire pleurer il ne faudrait pas trop chercher, mais pour le moment elle rigolait.
Mission numéro 1, ce calmer. Elle regarda le sol , et essaya d'étouffer son rire. Elle finit par lâcher un bref « désolé». Elle avait du l'agacer avec son rire. Mais zut, qu'est ce qu'elle s'en fichait de l'avoir agacer avec son fou rire pour une broutille en plus. Il fallait vraiment qu'elle arrête de s'excuser pour des trucs aussi débile tout de même. Voir même qu'elle arrête de s'excuser tout court. Dans ses souvenirs, sa famille avait toujours été les seuls personnes auprès de qui Birdie c'était excuser. Le reste du temps, elle laissait couler, et les gens finissaient par lui pardonner, parce qu'elle était drôle. Birdie secoua la tête, comme pour chasser tout ces idées de sa tête. Elle en avait marre de se souvenir. Et a vrai dire, maintenant que les effets de l'alcool commençait à se disperser les souvenirs revenait en force. Et ce n'était pas humain de lutter constamment contre des souvenirs. Il était temps qu'elle arrête de vivre comme un souvenir de sa soeur, et qu'elle vive pour de vrai comme Birdie. « En faite, je suis pas désolé. Tu es incroyablement drôle. Tout comme moi je suis incroyablement bourré. Ou en tout cas je l'étais. Et tout ça était vraiment amusant.» Limite elle s'attendait à voir une pointe de fierté dans ses yeux. Parfois elle avait un peu l'impression qu'il la regardait un peu comme une petite fille qu'il avait façonné. « Alors je te propose un coca-cola, comme les enfants. Ça te fera du bien, crois-moi. » Bah tient, dans le mille. Parfois il la prend vraiment pour une gamine. D'accord Billy n'est pas une pro de la buvette. Mais ça fait quand même neuf mois qu'elle traine sous le compte de Birdie, et elle n'en est pas à sa première cuite. Bien qu'elle part encore vite, son foie commence à s'habituer à tout ces changement. Elle le voit se relevé, et aller savoir pourquoi elle veut le retenir. Parce qu'elle veut lui prouver qu'elle est loin d'être la gamine qu'il pense qu'elle est. Elle est bien plus étonnante. Bien plus forte et puissante qu'il pense qu'elle est. Elle n'est pas juste une gamine qui sur un coup de tête à choisit de devenir sa soeur pour s'amuser « Soit pas insultant. Une bière dès le matin c'est pas reluisant. Mais si tu me sers un Irish coffee, je ne dis pas non. »
Pour dire la vérité, elle avait déjà fait ça plusieurs fois le lendemain de cuite. Wesley l'avait initié. C'est fou tout ce que cette fille avait fait avec Birdie et tout ce qu'elle lui faisait faire. La première fois elle lui avait recraché le breuvage à la figure. La deuxième et la troisième fois, elle était aller directement au toilette pour vomir tout ce qu'elle avait pu boire la nuit d'avant. La cinquième et la sixième ça avait accentué sa gueule de bois, et elle avait été mal toute la journée. La septième c'était plutôt bien passé. La huitième devrait bien être complètement la bonne. Elle fixait Emrys du regard. Être sur de soi, et ne pas se laisser démonté. On faisait ce qu'on voulait et c'était ça la vie. Voilà ce que Birdie avait essayer de lui enseigner. Birdie allait finir par apprendre la leçon, et bientôt elle finirait par être pire que Birdie elle même.
Emrys lui lance négligemment son paquet de cigarette et Birdie l'attrape au vol en ayant fait un nombre de geste incalculable. Elle n'est pas très adroite lorsqu'elle a trop bu, et lorsqu'elle voit quelque chose arrivé vers elle, elle panique un peu et fait trop de geste, et pour une fois, et heureusement pour elle Emrys se serait moquer d'elle si elle l'avait raté, elle avait réussit à attraper le fameux paquet. Elle attrapa une cigarette avant de tourné le paquet dans ses mains, et de le rendre à Emrys qui venait de se rassoir à coté d'elle. Tient tien, on dirait que le jeune homme non plus ne savait pas trop pourquoi il était là, mais que finalement il avait pas tellement envie de partir. « Et tu sais quoi, je t’ai déjà assez aidé pour l’instant. Fume, ça te remuera l’estomac, tu vomiras et ça ira mieux. Ou ça te détendra, à toi de voir. » « Tu as du feu je présume ? » Elle pinça légèrement la cigarette entre ces lèvres avant de se tourner vers Emrys en attendant qu'il l'allume. Il avait raison au point ou elle en était ça ne le ferait pas tellement plus de mal. Et puis c'était finit le temps ou elle était raisonnable non ?
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Sujet: Re: EMRYS&BIRDIE ♠ Il n’y a rien de plus trompeur qu’un sourire... Mar 15 Nov - 19:36
Apparemment, la petite Birdie ne semblait pas avoir été dérangée par mon allusion à la maladie. Tant mieux à vrai dire. Je me serais mal vu la regarder pleurer en pensant à sa très chère sœur. Le pire dans cette histoire, c’est que je ne lui aurais même pas proposé de mouchoir. Même si dans un sens, je la comprenais, j’aurais trouvé absolument pathétique qu’elle pleure. Mais elle retint juste un sourire. Ou un rire, au choix. « Pas débile non plus ?» Elle avait eu une soudaine envie de se foutre de moi, c’est ça ? Elle était drôle la petite. J’étais content pour elle. Oui, contente que l’alcool ne fasse pas d’elle une loque qui se réveillera seulement dans quelques heures. Par contre, j’appréciais moins le fait qu’elle veuille se moquer de moi. Oui je sais, je le fait depuis que je suis arrivé. Mais, faites ce que je dis mais pas comme je fais, c’est comme ça qu’on dit il me semble.
« C’est ce que j’ai dit. L’alcool trouble peut être ton ouïe, alors c’est toi qui es débile et qui ne comprend rien. »
Je lui lançai un regard accusateur. Je ne la prenais pas pour une débile, sinon, je ne serais pas là. Mais après tout, c’était elle qui avait commencé avec ce sujet. Alors si elle n’était pas contente, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle. Bref. Pas besoin de s’étendre plus sur le sujet. Sinon, on en serait encore là deux jours après. Mais visiblement, elle ne choisit pas la même solution que moi. Un fou rire s’empara d’elle. J’aurais beaucoup aimé rigolé, mais je ne trouvais pas ça drôle à vrai dire. En la regardant, j’avais l’impression qu’elle était hystérique. Je la regardais, calme, tout en essayant de me dire c’était drôle. Tellement drôle que je devrais me joindre à elle et que nous devrions rire ensemble comme deux joyeux lurons. Non, joke, évidemment. Je n’avais pas deux grammes dans chaque bras pour rire sous n’importe quel prétexte. Je l’ai donc regardé se calmer, attendant que le rire se coupe, comme si elle fermait un robinet. Drôle de comparaison, je sais. « Désolée ». Un sourire se dessina sur mes lèvres. Je me fichais complètement de ses excuses. Elle aurait pu me dire qu’une mouche volait, ça aurait eu le même effet sur moi. Elle était trop polie, certainement un des reste de Billy. Du moins, c’était ce que je croyais. Elle ne tarda pas à rectifier ses mots. « En faite, je suis pas désolé. Tu es incroyablement drôle. Tout comme moi je suis incroyablement bourré. Ou en tout cas je l'étais. Et tout ça était vraiment amusant.» Honnêtement, je préférais de loin cette phrase à la première. Elle avait bien raison de ne pas être désolée.
« Non, je suis amusant parce que tu es bourrée. »
Cette version était plus crédible. A sa façon de me parler et de rire, j’avais l’impression d’être un clown. Pourtant, je n’avais pas de nez de rouge, même l’hiver avec une température inférieure à zero. Mais passons. Après mon invitation à aller boire une bière, je me suis dit que ma plaisanterie n’était pas drôle. Mais la faire rire n’était pas mon but finalement. Je voulais juste l’embêter. Ce qui a marché, évidemment. Je ne pus même pas me relever. Je fus attiré vers le sol par la jeune fille. « Soit pas insultant. Une bière dès le matin c'est pas reluisant. Mais si tu me sers un Irish coffee, je ne dis pas non. » Et voilà, encore cent points de gagner. Si elle continuait comme ça, j’allais réellement commencer à avoir un certain respect envers elle.
« Va pour un Irish Coffee. Par contre, pas dans n’importe quel bar. Soit tu vas dans un pub, sois tu… Non, oublie. »
Non, je n’avais pas envie de l’inviter pour l’instant. Peut-être une autre fois, mais pas là. Tout ce que je fis, c’est lui passer une cigarette. « Tu as du feu je présume ? » Oui, avec du feu, c’était mieux. Je m’approchai d’elle pour allumer sa cigarette, puis en pris une à mon tour, que j’ai ensuite allumé. Je me suis retourné vers elle, et je l’ai regardée. Une partie de moi voulait qu’elle recrache tout ce qu’elle avait bu, mais l’autre voulait qu’elle ne le fasse pas. Gâcher une clope me ferait mal à vrai dire. Deux, trois quatre lattes, je revenus m’assoir à côté d’elle.
« C’est le premier et dernier compliment que je vais te faire. Je dois dire que t’as bien choisi l’endroit où émerger pour dire que t’étais dans un état second. »
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Sujet: Re: EMRYS&BIRDIE ♠ Il n’y a rien de plus trompeur qu’un sourire... Mer 16 Nov - 22:25
Birdie commençait doucement à désaouler. L'euphorie allait petit à petit passé, et peut être même qu'elle redeviendrait normal. Enfin si l'état normal existait vraiment chez elle. Birdie n'était pas vraiment une personne qu'on pouvait qualifié de normal. Elle était naturellement euphorique, parfois à l'excès. Elle pensait pouvoir rire et se foutre de tout. Il était d'ailleurs assez difficile d'avoir une prise sûr elle, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Billy était tout l'inverse, mais il fallait l'avouer, elle se faisait plutôt bien au faite d'agir sans penser, comme une enfant. Elle qui n'avait jamais fait l'enfant. Elle ferma les yeux un petit moment. Pour se réchauffer les paupières et gagner un peu de temps sur la fatigue qui montait. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait véritablement envie de montrer à Emrys qu'elle n'était pas ce qu'il pensait qu'elle était, qu'elle valait mieux que ça, qu'elle valait vraiment de l'or. En ça elle n'avait pas vraiment changer de Billy, mais au moins elle avait remarqué que pour beaucoup la perfection n'était pas si parfaite. Si l'euphorie passait par vague elle sentait encore son coeur battre dans tout ses membres ce qui lui faisait un effet à la fois drôle et douloureux. Surtout quand son dernier battait trop fort d'énervement, ou de rire. « C’est ce que j’ai dit. L’alcool trouble peut être ton ouïe, alors c’est toi qui es débile et qui ne comprend rien. » Birdie fit une moue étonné tout en réprimant un sourire. Emrys n'était vraiment pas du genre à rire lorsqu'on se moquait de lui. C'était à savoir... Quoique non, Birdie ne savait rien des gens, ou faisait comme si, elle en faisait qu'à sa tête et si ça les emmerdait et bien tant pis pour eux. Emrys s'amusait à se foutre de sa gueule à elle ? Qu'à cela ne tienne Birdie en ferait de même tant que ça lui plaira. Après tout monsieur trouvait son idée de devenir sa soeur tellement génial, il fallait bien qu'elle lui montre un peu la véritable tête de Birdie Lou Salinger. Elle lui donna tapa l'avant bras avant de lâcher dans une distinction sans pareil « Respire et pète un cou dude... je suis bourrée pas conne. » Elle lui fit un grand sourire, comme pour essayer de parer son énervement qu'elle voyait déjà venir à des kilomètres. Faut dire qu'à son humble avis Emrys n'était pas le genre de mec qu'on appelait « dude » et qu'on tapotait pour lui parler. Elle ne savait pas encore exactement quel genre de mec il était, mais elle le voyait plus distant et observateur, je m'en foutiste et un peu gros con sur les bords. Mais la connerie s'avait donner son charme.
Et comme elle l'avait prévu son fou rire sembla l'agacer légèrement. Enfin plus que l'agacer il le mettait mal à l'aise. Bien sûr pas du genre à rire pour un rien. Comme quoi lorsqu'elle disait pète un coup, elle n'avait pas tord. Et après il lui reprochait de ne pas se lâcher assez. Bien sûr parfois Birdie pouvait avoir l'air hystérique, et éreintante, mais au moins il était libre comme l'air. Elle n'avait pas à réfléchir si c'était drôle ou pas, elle voulait rire, alors elle riait. [color:5be1=péru]« Non, je suis amusant parce que tu es bourrée. » Un point pour lui. Car maintenant que les effets de l'alcool se dissipait pour laisser place à la gueule de bois elle le trouvait de moins en moins drôle. Il faisait tellement grand et tellement détaché, qu'à ce moment là il faisait ridicule. Elle avait vraiment du mal à savoir ce qu'il était venu chercher. Certes elle l'avait appelé au milieu de la nuit, probablement pour lui dire de venir ici ce matin, sinon elle ne voyait pas d'autre raison de sa venu à une heure si matinal. Mais était-il suffisamment stupide pour penser qu'elle serait juste drôle à regarder ? Qu'elle se contenterait de faire l'équilibriste sur un par terre presque plat, de raconter des choses complètement aberrante, de prendre le foutage de gueule à la légère et de rire pour un rien ? Si c'était le cas, il était drôle. Billy ne tenait pas l'alcool. Mais ça faisait déjà neuf mois que Billy était Birdie, et si elle partait toujours aussi rapidement, elle retrouvait ses esprits un peu plus vite que d'habitude. Et là, là soirée avait bien finit depuis une ou deux heures, et elle avait déjà avaler un litre d'eau, et du café. Normalement de quoi te remettre les idées un peu en place. Elle lui fit un clin d'oeil suivit d'une main pistolet pour lui faire remarquer qu'il avait vu juste. Après réflexion c'était un geste particulièrement débile, surtout joint au claquement de langue. Mais bon on pouvait dire qu'elle était encore bourrée. Lui ne pouvait pas le savoir qu'elle voyait enfin le paysage droit.
[color:5be1=péru]« Va pour un Irish Coffee. Par contre, pas dans n’importe quel bar. Soit tu vas dans un pub, sois tu… Non, oublie. » Il aurait aussi pu dire on, parce qu'à priori elle ne comptait pas y aller toute seule dans son pub. Boire toute seul tôt le matin ce n'était clairement pas son trip. Et si elle prenait un Irish Coffee c'était vraiment juste pour lui, parce qu'en soit elle se serait bien contenter d'une bonne douche et d'un café tout simple. Mais bon en honneur à Wesley, et pour montrer à Emrys qu'elle n'était pas une poule mouillée. Elle était un peu ridicule, elle devrait l'envoyer bouler et rentrer chez elle, n'en faire qu'à sa tête, et s'en ficher. Mais là elle était partager entre l'idée que Birdie ferait se qu'elle aurait envie, et le faite que mine de rien elle aurait probablement envie d'aller se boire un Irish Coffee avec ce mec franchement canon. En plus le mec canon en question n'était pas clair dans ce qu'il disait. On voyait bien que dans sa tête il avait le vélo qui pédalait trop vite, et que ces paroles déraillaient un peu. S'il continuait comme ça il allait pas tarder à avoir une panne de courant. Billy aurait surement titiller pour savoir ce qui se cachant derrière le non, oublie. Mais Birdie n'en avait vraiment rien à foutre. Il alluma ma cigarette et j'en profitais pour absorber l'âcre fumée avant de la souffler hors de mes poumons. Tout le monde disais que Birdie fumait comme dans l'ancien temps. Qu'elle plaçait étrangement la cigarette au milieu de la bouche en la pinçant doucement entre ses lèvres. En même temps elle trouvais leur remarque bizarre, elle allais pas aller se la mettre dans l'oreille... Non elle exagérait, mais à force de la glisser de plus en plus en coin de bouche ils allaient surement finir par se la foutre dans la joue et se faire un trou.
[color:5be1=péru]« C’est le premier et dernier compliment que je vais te faire. Je dois dire que t’as bien choisi l’endroit où émerger pour dire que t’étais dans un état second. » Elle essayait tant bien que mal de saisir le compliment dans la phrase. S'il parlait du faite qu'elle soit monter à Hollywood valley pour émerger, ce n'était pas pour la vue, ni pour la beauté du geste, c'était juste que la soirée était pas très loin de là, et qu'elle avait juger la valley moins dangereuse que les routes autours d'Hollywood. Elle n'avait pas réfléchi au faite qu'un jour elle devrait redescendre et donc arriver sur la route. « Et bien c'est la première et la dernière fois que je te dirais merci. » dit-elle en souriant, du tac au tac. C'est vrai c'était quoi ces manières de dire que c'était le dernier compliment qu'il ferait. Elle l'avait vu se rassoir à coté d'elle, et se remémora le Irish coffee qu'il lui avait promis...
« Tu sais que l'Irish Coffee ne peut pas tomber du ciel ? Et que debout on sera plus doué pour trouver un pub ? » Elle finit ne fumer la cigarette et l'écrasa contre le sol. Le problème de la cigarette et de l'alcool chez Birdie c'était qu'elle avait toujours l'impression que l'alcool fixait le gout de la cigarette dans la bouche plus que d'habitude, et que si elle appréciait la cigarette lorsqu'elle était en train de la fumée, elle avait soudainement envie de boire une fois qu'elle l'avait finit pour pouvoir adoucir le goût de fumée. Elle se releva en manquant de trébucher et se rattrapa en se raidissant comme un i. Comment donner l'impression qu'on approchait des 3 grammes d'alcool dans le sang en une seconde. « Si tu veux boire quelque chose avant ce midi on ferait mieux d'y aller maintenant parce que si je marches de travers ça va nous prendre le double de la distance. » A y penser c'était affligeant comme blague. Tout d'abord parce qu'elle devait être capable de marcher droit. Ensuite parce qu'elle espérait bien que si elle marchait effectivement pas droit il serait suffisamment intelligent pour lui dire que finalement on allait pas boire plus. Et troisièmement parce qu'elle était même pas sûr que l'on pouvait tellement tituber et donc slalomer de manière à doubler la distance parcouru... Et pour finir c'était définitivement le genre de réflexion qu'on se faisait à soit même lorsqu'on avait pas l'esprit clair et que ça craignait. Il faudrait qu'elle se travaille une meilleure répartie à l'avenir.
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Sujet: Re: EMRYS&BIRDIE ♠ Il n’y a rien de plus trompeur qu’un sourire...
EMRYS&BIRDIE ♠ Il n’y a rien de plus trompeur qu’un sourire...