Sujet: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Sam 4 Aoû - 16:30
WOULD YOU FORGIVE ME ONE DAY?
Charlie était revenue depuis près de deux jours déjà. Londres lui manquait terriblement mais elle devait être présente pour sa sœur. Cassandra venait juste de perdre son deuxième enfant à cause de Lexie sa belle sœur. Oui oui, c'est de la faute de Lexie, ça peut pas être celle quelqu'un d'autre, les Middleton n'appréciant pas le moins du monde la Davenport. En même temps, si Lexie avait fait un effort pour apprécier Cass', Charlie n'aurait pas eu se placer du côté de sa sœur. Enfin bref, Charlie avait soutenu dans tous les instants ou presque la benjamine et elle savait qu'elle allait devoir le faire encore. Ce n'était pas une corvée pour elle. Après tout, elle venait de perdre un être cher et connaissant sa sœur, ça n'allait pas rester sans incident. Charlie avait apprit la nouvelle par son beau frère. La plus jeune des Middleton était dévastée et n'avait pas réussit à l'appeler pour lui annoncer a nouvelle. Alors à peine était elle au courant, qu'elle avait prit le premier avion pour revenir à LA.
Après l'enterrement de Caleb, Charlie s'était rendu compte que quelque chose n'allait pas dans sa vie. Quelque chose d'important manquait pour qu'elle soit totalement elle même. Elle était pourtant extrêmement heureuse. Elle avait un mari qu'elle aimait plus que tout, elle n'était plus dépressive et avait toujours sa place dans le groupe de Billie. Tout du moins, il fallait qu'elle aille vérifier ça car les deux jeunes femmes ne s'étaient pas revues depuis près de six mois. Billie avait peut être alors pensé à un abandon de sa part mais pas du tout, elle avait juste eu besoin de retrouver cet étranger pour qui elle avait eu le coup de foudre et qui elle le savait désormais s'appelle Nathanael. Bref, quelque chose manquait et pourtant, c'était un sentiment bizarre qui la tiraillait. Lors de sa dépression, elle avait bien fait comprendre qu'elle ne voulait plus d'une telle place, que cela ne l'intéressait plus et pourtant, elle voulait reprendre cette place. C'était très étrange. Enfin pas tant que ça. Charlie avait pris conscience qu'elle voulait reprendre son rôle de mère auprès de Julian. Tout du moins le prendre tout court car elle n'avait pas été à l'écoute des besoins du nourrisson les premières semaines où il était chez elle. Ce sentiment, elle ne pouvait pas pourtant pas l'exprimer devant son mari. Il ignorait le fait qu'elle ai eu un enfant avec son meilleur ami ou plutôt son ancien meilleur ami et le fait qu'elle ai eu un petit garçon tout court. C'était peut être idiot de ne rien dire car il finirait bien par le savoir, d'autant plus si elle voulait jouer son rôle de mère mais bon, elle ne voulait pas éclater entièrement la bulle dans laquelle ils vivaient à Londres. Déjà que revenir à LA pour elle n'était pas facile mais c'était surtout tout nouveau pour lui et elle ne voulait pas en rajouter une couche. Tout du moins pas deux jours après leur retour.
Charlie était devant la porte de la villa d'Aidan depuis plus de dix minutes. Elle savait très bien que leurs retrouvailles n'allaient pas être faciles. Pas après tout ce qu'elle avait lâché la dernière qu'ils s'étaient vu, pas après le jour où elle avait tenté de tuer Julian et encore moins, tout ça combiné à l'ultimatum qu'elle lui avait tendu. Entre eux rien n'était plus pareil, tout était détruit pour ainsi dire mais au fond, elle espérait. Elle avait eu beau laisser la situation sans essayer de l'arranger, elle était désormais redevenue elle même et elle avait besoin de se faire pardonner. Charlie se doutait bien qu'Aidan n'allait pas la laisser repartir avec leur enfant comme ça mais elle devait au moins essayer de voir Julian, de voir comment il avait grandit et aussi parler à Aidan et pourquoi pas voir un de ses sourires qui la charmait tant et la faisait à son tour sourire. Elle avait après tout toujours besoin de lui, qu'importe si elle était mariée, il lui manquait terriblement et ça, elle n'avait pu le comprendre qu'en revenant ici. Elle l'avait comprit lors de l'enterrement du petit en se demandant s'il l'aurait appelé si Julian était mort. Elle avait besoin d'en avoir la certitude. Elle avait tout simplement besoin de lui parler. Elle fini par frapper, attendant quelques minutes avant que quelqu'un vienne ouvrir. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant le visage de Ciara. « Julian, attention à ce que tu fais. » Toujours la bonne vieille Sandrelli, celle qu'elle détestait.
Charlie faillit crier un coup. Déjà qu'elle ne pouvait pas voir l'italienne en peinture mais en plus, elle se permettait d'éduquer son fils. De toutes les trahisons qu'elle avait selon elle subit de la part d'Aidan, c'était la pire. Ciara avec son enfant, comme si c'était sa mère, c'était bien trop difficile à supporter. Pour elle, cela voulait dire qu'Aidan s'était finalement marié avec cette pimbêche d'arriviste et elle aurait voulu qu'il soit là pour lui mettre sa main en pleine figure. Certes, ce n'était pas la meilleure manière de se faire pardonner mais bon, il fallait la comprendre aussi, jamais elle ne lui aurait fait une telle chose. Elle était donc sur le point de rentrer et de kidnapper son enfant lorsqu'elle se ravisa. Julian ne la connaissait pas et Ciara était désormais sa belle mère. Sans même prononcer un mot, elle commença à repartir et se retrouva nez à nez avec son ancien meilleur ami qui revenait d'elle ne savait où. Aidan. Il n'avait pas changé le moins du monde mais c'était la seule chose qu'elle avait réussit à dire.
Aidan S. De Conti & Charlie R. Middleton
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Sujet: Re: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Jeu 16 Aoû - 16:46
Si on m'avait dis un jour qu'on en arriverait là je ne l'aurais pas cru. Nous qui étions si liés, que nous est-il arrivé ?
Paris. Paris lui manquait. Paris lui avait donné envie de tout recommencer. Paris quoi. Le retour à Los Angeles avait été assez brutal pour Aidan. En dehors du décalage horaire, il se sentait nauséeux, blasé de revenir vivre ici, lui qui se sentait si bien dans la capitale française. A Paris, il avait rencontré quelques grands nom de la restauration, des contacts de sa famille, eux les médecins de renommé qui cotois les grandes adresses de la gastronomie. Il avait apprit à voir la vie autrement, à ne pas penser qu'au passé mais à voir plus loin. Dans sa chance, il était accompagné de Billie et de River, toutes deux enchantées de visiter cette ville magique. Il se sentait bien la-bas, attablé à un petit bistro parisien, Julian sur ses genoux, River tranquillement endormi dans sa poussette. Il avait put renouer avec ses racines, recommencer à parler français comme si aucunes années ne c'étaient écoulées depuis son dernier voyage la-bas. Julian, quant à lui, c'était découvert une nouvelle passion : les peluches, qu'il réclamait par centaines. Tout en Paris avait changé en lui sa morosité, aussi vite revenu quand il avait de nouveau foulé le sol américain. Il était persuadé que s'installer la-bas serait la meilleure chose à faire pour lui et le petit, pour pouvoir se reconstruire loin des traumatismes d'autrefois. En regardant Billie manger des tartines de confiture sur le balcon de leur hôtel, les genoux repliés sous le menton, en observant River serrer maladroitement une peluche Mickey acheté sur le marché, Aidan c'était sentit l'âme en paix, trouvant cet endroit plus magique qu'aucun n'autre. Bien sur, quand venait le soir et que tout le monde dormait, il repensait à Savannah, restait à Santa Monica. Il songeait à leur dernier échange, à cette nuit qu'ils avaient passés ensemble sans en garder le moindre souvenir. Il s'accoudé alors au balconnet, grillant une cigarette et laissé ses pensées voyagés à travers le pays. Il regrettait le temps où tout était plus simple, ou le rire de Savannah était la seule chose qui avait de l'importance, où la suite 700 était son seul lot de problème. Aujourd'hui, il se retrouvait sans emploi, sans relation amoureuse et avec une épée de Damoclès au dessus de la tête.
Ce matin là, Aidan se réveilla de mauvaise humeur, bien que Julian ne soit pas loin pour lui changer les idées. Le petit bonhomme avait encore bien grandit, tellement qu'Aidan avait prit l'habitude de le mesurer toutes les semaines à l'aide d'un mètre, marquant la taille sur un pilier en bois, comme tous les papas poules. Cela avait tendance à agacer Ciara bien qu'elle le détestait moins qu'avant. Il la surprenait même à jouer avec lui quant il avait le dos tourné, à s'occuper de lui quant il passait de nombreux coups de fil pour savoir où en était le contrôle du Pub. Sa vie à Los Angeles avait reprit son cour avec un gout amer en bouche. Il regrettait déjà les pains beurré de l'hôtel, les conversations animés avec son oncle, les crises de rires devant les séries télévisés française. Tout cela gardait un gout d'inachevé. Une fois debout, Aidan partit prendre une douche et prit ses médicaments. Depuis qu'on lui avait apprit qu'il souffrait d'une endocardite, il était constamment obligé de prendre des pilules, c'était devenu son lot quotidien si il voulait mourir vieux. Une fois prêt, il s'occupa de son fils, constatant à nouveau à quel point il était débrouillard pour un gamin de son âge. Il avait l’impression qu'il avait poussé à toute vitesse, passant du nourrisson au bambin. Ses joues se faisaient moins rondes qu'autrefois et son assurance était à toute épreuve. D'après Billie, il lui ressemblait comme deux gouttes d'eau mais il ne pouvait s’empêcher de voir les traits de Charlie en lui. Tandis que Julian jouait tranquillement dans le salon, Sandrelli à ses côtés, Aidan en profita pour aller chercher de quoi déjeuner. « Ciara je te laisse le petit 5 minutes, je reviens. », dit-il sans vraiment lui laissé le choix. Il avait remarqué qu'elle ne mettait plus autant d'énergie à tout refuser, parfois même, elle lui proposé de le garder le temps qu'il s'occupe ailleurs. Julian ne semblait pas la trouver méchante, il avait même l'air de l'apprécier, ce qui était assez étrange.
Aidan quitta donc la maison pour aller quelques mètres plus loin acheter du pains et des croissants. Il savait bien que cela n'aurait jamais le même gout qu'à Paris mais il devait s'en contenter désormais. Sur le chemin, il en profita pour passer un coup de téléphone à Billie. Celle-çi aussi semblait avoir le mal du pays depuis qu'il était rentré chez elle. Il s'inquiétait pour elle, de part sa rupture avec Adam, dont il se sentait en partit responsable. Même si il ne l'avait nullement forcé à le suivre à Paris, il n'avait pas non plus refusé qu'elle parte pour le bien de son couple, déjà bien fragile. Ils restèrent au téléphone le temps que sa commande fut payé et qu'il retourne en direction de chez lui. Il venait de racrocher quant il se stoppa net. « Aidan.». Une bombe aurait put éclater à ses pieds que la sensation qu'il ressentait en cet instant aurait été moins grande. De l'autre côté de la porte, Ciara faisait la moue et, fidèle à elle même, referma la porte, laissant Charlie sur le palier. « Que ce que tu fais là ? », articula t'il en guise de bonjour. Il n'avait pas envie d'être polie, il ne se forcerait pas à être aimable avec elle même si le fait de la voir remua en lui tout un tas d'émotions contraires.
Sujet: Re: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Ven 17 Aoû - 17:10
WOULD YOU FORGIVE ME ONE DAY?
Charlie ignorait tout de la maladie d'Aidan. Elle qui aurait du être une des premières au courant allait finir par être une des dernières et était d'ailleurs une des dernières de son entourage à le savoir. Au fond, il aurait bien pu lui apprendre qu'elle s'en serait complètement moquée. Elle lui aurait dit d'aller mourir de sa maladie. Oui, elle pouvait être super sympa lorsqu'elle le désirait, même envers les personnes qu'elle aimait. Sauf que bien évidemment, si elle lui avait dit ça, ça aurait été parce qu'elle ne l'appréciait plus. Sa maladie l'avait éloigné de lui, de cette personne qui lui était si chère et avec qui elle avait tant partagé. De celui qui était devenu le père de son enfant. Elle ne l'avait jamais regretté jusqu'il y avait peu de temps.
«Qu'il repose en paix, amen. » « Amen » Charlie regardait la tombe devant elle. C'était celle de Caleb, son neveu. Lui qui était encore qu'un nourrisson se retrouvait à être enterré alors qu'eux étaient encore là. Cassandra, Lucas, Lily, ses parents. Alors que chacun pensait à son chagrin probablement ou à elle ne savait quoi, elle, elle pensait à autre chose. La mort de Caleb trottait dans sa tête et en réalité, ce depuis qu'elle avait apprit par Lucas qu'il était mort. Charlie se mit à penser à son fils Julian. Lui qu'elle n'avait pas vu depuis presque un an et qu'elle avait toujours détesté alors qu'elle l'avait tant désiré. Chose d'ailleurs inconcevable pour elle. Elle avait voulu cette grossesse, voulait devenir mère et avait fini en furie qui détestait et même haïssait son fils. Toujours qu'elle prit conscience de quelque chose. Julian existait encore, il respirait et grandissait. Tout du moins elle le pensait car Aidan ne lui avait pas dit le contraire, ne l'avait pas appelé pour lui annoncer un événement tragique. D'ailleurs l'aurait il fait? Peut être pas non plus vu comment c'étaient déroulés les évènements et c'était ce qui la faisait réfléchir. Si Julian était mort et qu'Aidan ne l'avait pas prévenu, elle l'aurait mal pris. Trop mal par rapport à tout ce qu'elle avait pu dire et faire envers son fils. Était ce la guérison qui lui faisait rappeler qu'elle avait voulu être mère? Non mais la mort de son neveu le faisait. D'ailleurs, c'était avec sa soeur celle qui était restée le plus longtemps devant la tombe de l'enfant. Sa soeur parce que c'était son fils et elle, parce qu'elle réfléchissait à tout ça. Elle su alors qu'elle devrait aller voir Aidan pour lui parler, lui expliquer. Il n'allait probablement pas comprendre ce revirement de situation après un ans d'absence mais elle pouvait toujours espérer non? Espérer qu'ils allaient se réconcilier un jour même si rien ne serait plus jamais pareil, c'était certain. Peut être serait-ce encore plus intense même si pour le moment on pouvait en douter ou peut être qu'il y aurait toujours un faussé par rapport à ce jour où elle avait faillit tuer Julian. Peu être que leurs deux plus grosses disputes auraient raisons de leur amitié et de leur passé même si au fond elle ne l'espérait pas.
« Que ce que tu fais là ? » Quelques secondes plus tôt son cœur s'était arrêté de battre. Voir Aidan était comme un choc électrique qui bousculait tout en elle. Sa tête légèrement tournoyait par un ravissement de sentiments, tous aussi profond les uns que les autres. Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu que c'était comme si elle voyait un fantôme, se rappelant de ses traits et de son sourire. Charlie ne savait pas vraiment comment se comporter. En temps normal, elle lui aurait presque sauté au coup, lui piquant un ou deux croissants par la même occasion avant de l'embrasser sur la joue, lui ébouriffer les cheveux et de rire comme une enfant. C'était tout à fait elle ça, tout du moins avant sa dépression elle était comme ça. Peut être pourrait elle le redevenir car avec Nathanael, son mari, elle était si épanouie qu'elle souriait constamment comme une enfant et avait d'ailleurs souvent des réactions telles quelles. Toujours que là, elle était comme tétanisée. Elle ne savait désormais plus comment réagir face à lui. Elle l'avait tant détesté, elle avait même désiré sa morte deux, trois, peut être même quatre, quelques mois avant et après la naissance de Julian. Elle lui en avait tant voulu et lui avait sortit des phrases qu'elle n'aurait jamais cru prononcer à son encontre. Lui qui avait été tout pour elle par certains moment avait fini par être rien du tout pour elle hormis un ennemi qu'elle voulait sans cesse combattre. Cet être si ignoble à ses yeux avait fini par ne plus vraiment l'être. Elle savait ce qu'elle devait faire mais en réalité elle savait surtout que ça allait être extrêmement compliqué pour qu'Aidan ne lui pardonne et ne la comprenne. Lui pourtant qui a une époque le faisait mieux que personne. Son coeur reprit à battre mais il s'accéléra d'un coup comme pour lui montrer qu'elle pouvait être encore plus mal à l'aise devant le père de son fils. « I come to see you. » « And I need to talk to you. » Aux yeux d'Aidan, cela ne devait pas être réel, d'après ce que Charlie pouvait en juger. Il avait l'air bien surpris et vu leurs dernières paroles échangées, c'était compréhensible. A l'époque, Charlie ne voulait plus de lui dans sa vie. Quelques mois après ça, elle était partie à Londres sans jamais lui donner quelqu'une nouvelle. Elle ne voulait pas lui en donner car elle savait qu'il n'en voudrait pas ou peut être en aurait il désiré mais elle n'y aurait jamais pensé. Toujours qu'elle avait eu du mal à venir chez lui et le regrettait à moitié. En réalité, elle regrettait plutôt d'avoir croisé Ciara qu'elle détestait toujours autant. Elle avait tellement envie de reprendre son fils des bras de cette folle furieuse. Sauf que c'était elle qui l'avait été face à son fils et il était au fond plus logique que ce soit elle qui soit dehors plutôt que Ciara. Toujours qu'elle avait du mal à le tolérer. Charlie ne pouvait pourtant pas abandonner maintenant. Elle devait lui parler, essayer de se faire pardonner. « Please» La Middleton n'avait jamais eu à lui demander quelque chose avec un « s'il te plait » d'arrière. Certes elle était polie mais avec Aidan, ça avait toujours été implicite.
Aidan S. De Conti & Charlie R. Middleton
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Sujet: Re: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Sam 18 Aoû - 16:37
Si on m'avait dis un jour qu'on en arriverait là je ne l'aurais pas cru. Nous qui étions si liés, que nous est-il arrivé ?
Il ne c'était pas attendu à la voir. D'ailleurs, il ne pensait pas la revoir de si tôt. Dans sa tête, Charlie était partie, elle avait tourné le dos à sa vie, à leur amitié, à son enfant. Douloureusement, il c'était fait une idée : elle ne reviendrait jamais. Billie lui avait dis qu'elle était resté à Londres, qu'elle avait déserté du jour au lendemain et qu'elle avait été forcé de rentrer sur Los Angeles, elle en avait eut marre d'attendre. Quand Aidan avait apprit ça, il avait ressentit une sorte de décharge, comme un instinct qui se révélait exact : Charlie avait changé, radicalement. Elle n'avait plus rien à voir avec son ancienne meilleure amie, fille prévoyante et soucieuse des autres, femme travailleuse qui faisait ses patients et ses proche avant tout le reste. Femme courage qui ne reculait devant rien et encore moins devant les difficultés du quotidien. Mais cette femme dont lui parlait Billie, cette mystérieuse inconnue qui avait plaqué son cabinet pour chanter dans un groupe, qui avait abandonné son enfant pour enchaîner les concerts, cette femme qui avait disparu sans nouvelles dans une ville inconnue, cette femme n'était pas Charlie. Où était-elle passée ? « Je pense que tu dois passé à autre chose Aidan. Charlie n'est plus celle que tu a connue, même moi je ne la reconnais pas. », la voix de Billie avait rompu le silence pesant. Aidan venait de terminer sa cigarette que déjà une autre se glissa dans ses doigts, puis jusqu'à sa bouche. Un an qu'il ne l'avait pas vu, qu'il en gardait en lui une colère sourde. Un an qu'il observait le visage de son fils en y retrouvant avec amertume ceux de sa mère. La dernière fois qu'il avait vu son visage, il c'était retenu de lui faire du mal même si il ressentait encore la pression de son bras contre son poignet. Il revoyait encore le bleu qu'elle portait sous l'oeil au moment où son poing percuta son visage, fou de douleur et de rage.
« I come to see you. And I need to talk to you. », lui dit-elle, visiblement mal à l'aise. Aidan resserra le paquet qu'il tenait contre lui et l'observa. Elle semblait bien plus radieuse qu'avant, même si son visage semblait fermé. Il sentit l'année écoulé glisser entre eux, furtive. Il n'avait aucun mal à y croire. Tellement de chose c'était écoulé depuis leurs derniers échanges. Julian avait fêté ses un an, Aidan avait perdu son emploi. Tous deux c'étaient envolés pour Paris avec le désir ardent d'y retourner rapidement. Elle avait besoin de lui parler ? Il avait envie de rire mais le coeur n'y était pas. Il la trouvait gonflé de se pointer ainsi avec cette seule phrase comme bonjour. Et lui, n'avait-il pas eut besoin de lui parler ? N'avait-il pas tenté de la raisonner autrefois ? « Please » , ajouta t'elle alors devant le silence glaciale d'Aidan. Celui-çi ne cilla pas, cherchant visiblement une réponse adéquate. De l'autre côté de la porte, il devinait Ciara faire les cents pas, attendant qu'il rentre pour se décharger de Julian et passer devant Charlie, un grand sourire aux lêvres. « Et pourquoi maintenant ? Je suis assez occupé aujourd'hui. », mentit-il sans le moindre remord. Il n'avait plus envie d'être franc avec elle, il se foutait de la voir mal à l'aise, au contraire, il appréciait presque. Il en avait tellement bavé, elle lui avait fait tellement de mal, qu'il commençait à devenir aussi mauvais qu'elle, juste pour voir ce que cela faisait de voir l'autre trimer. Bien sur, il n'était pas occupé. Depuis l’incendie qui avait ravagé son Pub, Aidan se retrouvé au chômage technique, le temps que son assurance puisse trouver une solution à son problème. Pour la journée, il avait prévu d'aller se promener au parc avec Julian et Sandrelli, de manger une glace de chez Sander's et de rendre visite à Billie et River. Dans son plan, il n'avait pas songé qu'il croiserait son ex meilleure amie qui daignait, enfin, lui parler calmement.
Il avança de quelques pas, se trouvant à seulement quelques centimètres d'elle. Il avait conscience que cette situation était plutôt étrange, eux qui avaient l'habitude de se prendre dans les bras, eux qui avaient couchés ensemble et eut un enfant. Mais rien de tout cela ne se voyait sur le perron. A travers la fenêtre, Aidan aperçut Julian tirer les oreilles du chien et il sentit le regard de Charlie dans cette même direction. Il tourna brusquement la tête, la faisant légèrement sursauter. Il posa une main sur la poignée, bien décidé à faire de cette visite un lointain souvenir. A ce moment là, la porte s'ouvrit sur Ciara qui dévisagea les deux anciens amis. « Vous comptez coucher dehors ? », demanda t'elle avec un regard noir dirigé dans la direction d'une Charlie agacé. Aidan se retint de l'égorgé car il se sentait prit au piège à présent. Aidan passa devant Ciara, invitant d'un geste Charlie à entrer. Il posa le pain sur le bar de la cuisine et observa Ciara. Visiblement celle-çi avait comprit le message et attrapa Julian sous le bras, l’entraînant en dehors de la maison. Il aurait trouvé ça scandaleux d'imposer ça à une mère si Charlie n'avait pas tenté de le tuer quelques temps plus tôt. Seuls, Aidan se posa sur l'un des tabourets de la cuisine américaine et sortit une cigarette de son paquet déjà bien entamé. « Maintenant que j'ai plus le choix ... Je t'écoute. », dit-il avec un air condescendant.
Sujet: Re: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Jeu 23 Aoû - 15:00
WOULD YOU FORGIVE ME ONE DAY?
Billie avait embarquée Charlie dans son idée qu'elle soit chanteuse dans son groupe. La miss avait pendant longtemps refusée, ne se croyant pas le moins du monde capable de chanter convenablement. Elle chantait dans la douche, chez elle à tue tête et dans sa voiture mais jamais elle n'avait poussé la chansonnette devant quelqu'un et donc doutait fortement qu'elle puisse être ne serait ce qu'un tant soit peu douée pour la chanson. Certes elle savait parfaitement jouer de la guitare et du violon m ais le chant était une discipline bien différente. Puis finalement elle avait fini par accepter toute cette « mascarade ». Ca lui donnait du temps libre par rapport à son rôle de mère et au fond, elle espérait que ça lui permettrait de se détendre et de pouvoir par la suite supporter son enfant. Elle l'avait vraiment espéré et rien n'avait fonctionné. Alors lorsque la demoiselle lui avait proposé d'aller faire une tournée de quelques jours à Londres, Charlie n'avait pas été très chaude. En réalité, elle n'avait plus goût à rien. Le chant ne lui donnait pas satisfaction et tout le monde l'énervait entièrement puis elle s'était décidé. Billie lui avait promis que tout irait bien alors pourquoi ne pas accepter, c'était juste trois/quatre jours à tout casser. Les jours avaient finis par être des semaines puis des mois et ce, à cause du fait qu'elle ne puisse pas se sortir de la tête cet étranger qu'elle avait rencontré. Billie elle voulait rentrer par rapport à River sa fille mais franchement, elle avait voulu lui dire que rien ne valait mieux que Londres. Cette capitale de la mode où Charlie avait d'ailleurs ramené plus d'un vêtement. Après tout, pour beaucoup, Paris est capitale de la mode mais pour la Middleton, ce n'était pas le moins du monde le cas. Londres, ses couleurs, ses vêtements, ses accessoires, tout faisait à ses yeux, une ville parfaite -mais horriblement chère-. Toujours qu'à cause de tout ça, elle n'était pas revenue depuis de nombreux mois à Londres et son retour n'était pas du à un événement joyeux. Charlie était plutôt sure qu'Aidan ignorait ce qu'il c'était passé et donc que c'était la véritable raison de son retour ici. Après tout, si Caleb n'était pas mort, elle n'aurait même pas pensé à son fils qu'elle détestait tant un an au part avant.
Aidan n'avait pas l'air de vouloir l'écouter. Passant devant elle, sans même lui adresser un sourire ni une parole. Alors lorsque son regard se tourna vers leur fils, elle fit de même. C'était fou ce qu'il avait grandit. Charlie savait qu'il avait poussé mais pas à ce point là. Et puis le voir tirer les oreilles de Sandrelli faillit la mettre en boule. Elle adorait tellement les animaux qu'elle détestait lorsqu'on leur faisait du mal. Qu'importe si ce n'était qu'un petit être âgé d'un an qui le faisait, ça l'énervait. Enfin elle ne dit rien car après tout, que pouvait elle dire? Si elle faisait une réflexion, elle aurait le droit à une réplique cinglante d'Aidan et ça l'énervait encore plus. Ne voulant donc pas se battre avec lui à cause de stupides raisons, elle laissa courir la chose. « Vous comptez coucher dehors ? » Charlie était surprise par cette intervention. Ciara qui lui proposait de rentrer? Tout ça était bien étrange. Elles qui ne s'appréciaient pas le moins du monde et qui auraient été au contraire du genre à s'égorger et se faire mal plus qu'autre chose « l'invitait ». Certes cela devait être au fait qu'elle n'avait pas envie de s'occuper de Julian mais elle n'eut pas d'autre choix que de le faire au vue du regard que lui lança Aidan. Il n'avait vraiment pas envie que Charlie ne puisse voir son fils. Peut être pensait il qu'elle allait vouloir le tuer à nouveau par quelque moyen possible et inimaginable. Après tout, au bout d'un an elle était guérit et devait avoir l'air guérit non? Toujours que là encore elle ne dit rien. « Maintenant que j'ai plus le choix ... Je t'écoute. » Il était clair que le jeune homme n'appréciait pas le moins du monde sa compagnie. Elle ne pouvait le blâmer et pourtant, elle aurait pu espérer autre chose. Peut être un ton plus doux mais il fallait avouer que le fait qu'elle ai voulu tuer leur enfant et surtout qu'elle lui ai claqué la porte au nez alors qu'il voulait l'aider, n'allait elle pas l'aider du tout. Ne pas donner de nouvelle non plus. La situation n'était donc pas facile et elle ne savait pas vraiment comment dire les choses pour désarmer le conflit. Il fallait juste qu'elle dise les choses qu'elle avait sur le coeur bien quelques temps avant, elle n'aurait rien dit et ne serait même pas venu le voir. Après tout, même si elle était responsable de beaucoup de choses et ceux, à 98,999%, elle estimait qu'elle n'était pas la seule fautive. Comment ça elle avait tord? Elle remit une mèche de cheveux en place avant de l'enrouler autour de son doigt puis de l'enlever de nouveaux avant de la lisser. « I know you don't want to see me or speak to me and I understand it. Because of what I said and what I have done. I know that I should apologize and everything but even if I am really sorry, what will be the point? I mean, when I told you all this things, I really mean them. Now I know that was not what I should told you. And I am sorry that I didn't listen to you and that I left the country like that and but I am pretty sur that was not important for you and you were relieve because like that I couldn't kill Julian. » Au fond, elle espérait qu'il n'avait pas été soulagé mais inquiet ou tout du moins inquiet de ne pas la revoir. Après tout, eux qui avait été si lié ne pouvait pas être entièrement détaché de ce que l'autre ressentait ou de ce qu'il lui arrivait si? Certes cela avait été le cas pour Charlie mais elle était complètement dépressive et irrationnelle. Maintenant, ce qu'on lui dirait sur Aidan ne pourrait que l'affecter. Elle avait été si proche, elle avait eu confiance en lui. Une telle confiance qu'elle était tombée enceinte de cet ami avant de le détester pour le fait qu'il préfère épouser Ciara que d'être le père de leur enfant, pour le fait aussi qu'elle ai eu peur de le perdre au profit de Savannah bien qu'il ignorait cette chose et cette confiance qui avait été détruite lorsqu'il l'avait empêcher de tuer leur enfant, ce qui était tout à fait normal, soit dit en passant. Toujours que même si ce lien était brisé, elle espérait qu'il pourrait être reconstruit ou du tout moins qu'ils pourraient redevenir amis. « Anyway, you were right. I needed help and I am sincerely sorry to not understood you. But I need to ask you something. » Elle ignorait si c'était le moment de lui demander de voir Julian mais elle devait le faire à un moment donné alors pourquoi pas maintenant? Parce qu'il lui dirait non sans même chercher à comprendre pourquoi elle désirait le voir? C'était une excellente chose pour attendre. Mais attendre alors qu'il pourrait lui aussi mourir ce soir ou demain dans un accident de voiture était il une bonne chose ? Il pourrait même mourir étouffé, elle l'ignorait mais il fallait qu'elle voit comment il allait, si tout ce passait bien pour lui. En fait, il fallait tout simplement qu'elle fasse son devoir de mère et qu'elle continue à le faire. Sauf qu'Aidan ne voudrait pas lui faire confiance malheureusement pour elle. De toute manière, elle allait attendre qu'il veuille bien qu'elle lui demande quelque chose même si elle doutait fortement qu'il allait lui dire qu'il était d'accord. La demoiselle sentait son coeur s'accélérer alors que quelques minutes au par avant, lorsqu'elle avait revu Aidan, il s'était arrêté. Désormais, il battait la chamade et elle remettait sans cesse sa mèche de cheveux en place, signe qu'elle était tendue.
Aidan S. De Conti & Charlie R. Middleton
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Spoiler:
I know you don't want to see me or speak to me and I understand it. Because of what I said and what I have done. I know that I should apologize and everything but even if I am really sorry, what will be the point? I mean, when I told you all this things, I really mean them. Now I know that was not what I should told you. And I am sorry that I didn't listen to you and that I left the country like that and but I am pretty sur that was not important for you and you were relieve because like that I couldn't kill Julian. » 1- « Je sais que tu ne veux pas me voir ou me parler et je peux le comprendre. A cause de ce que j'ai dit et de ce que j'ai fait, je sais que je devrais m'excuser et tout mais même si je suis vraiment désolée, quel serait l'utilité? Je veux dire, lorsque je t'ai dit toutes ces choses, je les pensais vraiment. Maintenant, je sais ce n'était pas ce que j'aurai du te dire. Et je suis désolée de ne pas t'avoir écouté et d'avoir quitté le pays comme ça et je suis à peu près sure que ce n'était pas important pour toi et que tu étais soulagé parce que comme ça, je ne pouvais pas tuer Julian. »
« Anyway, you were right. I needed help and I am sincerely sorry to not understood you. But I need to ask you something. » 2- « Enfin bref, tu avais raison. J'avais besoin d'aide et je suis sincèrement désolée de ne pas t'avoir écouté. Mais j'ai besoin de te demander quelque chose. »
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Sujet: Re: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Mar 28 Aoû - 15:03
Il n'était pas sur de vouloir l'écouter et encore moins de lui parler. Il avait eu tant à lui dire, tant à lui reprocher. Il avait passé des soirées entières à garder pour lui le mal qui le rongeait, l'errance dans laquelle il s'était trouvé après son départ. D'une certaine façon, il avait eu l'impression d'avoir perdu son âme soeur, sa moitié et cette douleur avait quelque chose d'écoeurant. Se doutait-elle de ce qu'elle lui avait infligé ? De la douleur de son absence ? De la souffrance de ces mots autrefois ? Avait-elle une simple idée de ce qu'elle avait fait à son propre fils en tentant de le noyer ? Pas un jour ne passait sans qu'Aidan se demande ce qu'il serait arrivé s'il était arrivé quelques secondes plus tard. Il était profondément convaincus qu'elle serait allée au bout de son geste et que Julian serait mort à l'heure qu'il est. La suite, il ne désirait pas la connaitre car il savait déjà que cela n'aurai rien eu de réjouissant. Il aurai dû enterrer son fils prématurément, pleurer sur le corps d'un nourrisson qui n'avait demandé qu'as vivre. Il aurai dû faire son deuil lui qui ne se sentait pas père quelques mois plus tôt. Il aurait dévisagé son ancienne meilleure amie derrière un tribunal, cherchant par tous les moyens à la faire emprisonné pour son acte ignoble. Il aurait refusé de plaider la folie car cela lui aurai permis de sortir plus tôt de cet enfer, car il voulait qu'elle paye pour sa démence, pour le meurtre qu'elle avait commis. Non, il ne servait à rien de songer à tout ça car, bonne chance pour lui, il était arrivé au bon moment pour empêcher tout ça de se produire.
La voir dans sa cuisine avait quelque chose de déroutant. C'était comme si'il c'était brutalement retrouvé quelques temps en arrière, quand la vie lui paraissait plus simple. Elle était identique à ses souvenirs bien qu'il n'avait plus du tout envie de lui sourire ou de la rassurer. Il n'avait plus cette envie de lui confier ses angoisses, de la prendre dans ses bras pour se dire qu'il restait un long chemin à parcourir. « I know you don't want to see me or speak to me and I understand it. Because of what I said and what I have done. I know that I should apologize and everything but even if I am really sorry, what will be the point? I mean, when I told you all this things, I really mean them. Now I know that was not what I should told you. And I am sorry that I didn't listen to you and that I left the country like that and but I am pretty sur that was not important for you and you were relieve because like that I couldn't kill Julian. » , débita-t-elle à une vitesse folle comme si sa vie en dépendait. Aidan ne la regardait pas, préférant garder pour lui ce tourbillon d'émotions contraire à l'annonce de son discours. Il ne savait pas dire si elle disait vrai ou non, si elle était sincère ou si tout ceci n'était qu'une ruse pour arriver à ses fins. C'était dingue de se dire qu'autrefois, il la connaissait par coeur et savait distinguer le faux du vrai, lire entre les lignes lorsqu'elle parlait. Il la connaissait si bien ... Ou c'était-il trompé tout ce temps ? Peut être avait-il connu la Charlie fabulatrice et c'était la vraie Charlie qui avait tenté de noyer leur fils. Il ne savait plus qui croire, il n'avait plus envie de la croire, elle.
« Anyway, you were right. I needed help and I am sincerely sorry to not understood you. But I need to ask you something. », termina-t-elle. Aidan n'avait pas parlé, il n'avait pas émit le moindre son. Il l'avait laissé patauger sans lui venir en aide parce qu'il n'avait aucune envie de l'aider ou d'avoir pitié d'elle. Il ressentait simplement de la rancoeur, rien d'autre. Il n'avait pas de peine comme certains l'aurai eu devant sa folie destructrice, devant une maladie évidente. Lui, non. Il n'avait jamais eu de peine pour ces gens là, pensant en son fort intérieur que cela se produit pour une certaine raison. La dépression post-natale de Charlie avait été une issue pour elle, une issue pour se débarrasser d'un fils qu'elle n'avait peut être pas désiré tant que ça ... « Si c'est pour voir Julian, je vais être direct, c'est non. Tu ne le verras pas Charlie, c'est non négociable. », dit-il posément en se levant, froid et distant. Il ne lui laisserait pas son fils, ni une heure, ni même 5 minutes. Julian ne devait pas voir sa mère, pas quand celle-çi se repointait gentiment après un an d'absence et une tentative de meurtre dans la baignoire. « Et pour le reste, j'avoue que je ne sais pas quoi te dire. C'est trop facile de revenir maintenant pour me dire que tu es désolé. On parle d'une tentative de meurtre, pas d'une simple dispute. Tu cherches quoi exactement en revenant frapper à ma porte ? Si tu pensais toutes ces horreurs, alors on a plus rien à ce dire. » Elle venait clairement de lui dire qu'elle pensait tout, alors il ne voyait pas l'intéret de discuter avec elle, cela ne ferait qu'aggraver les choses, déjà bien délicates.
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Sujet: Re: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Sam 1 Sep - 22:15
WOULD YOU FORGIVE ME ONE DAY?
« Si c'est pour voir Julian, je vais être direct, c'est non. Tu ne le verras pas Charlie, c'est non négociable. » Elle se doutait bien qu'il ne voudrait pas qu'elle le voit. A sa place, elle en aurait fait de même mais elle ne pouvait pas le laisser dire sans réagir. Si demain elle devait mourir, elle espérait qu'elle aurait pu voir son fils au moins une fois en se sentant prête à être mère depuis sa naissance. Bon en même temps, elle ne demandait la chose que cinq minutes après l'avoir revu et c'était probablement pas le bon moyen, enfin c'était même sur. Après près d'un an sans se voir, il ne pouvait pas lui refaire confiance comme si rien ne c'était passé mais n'avaient ils pas été si proche qu'il pouvait faire une exception? Apparemment non et au fond elle, ça l'énervait. Mais peut être que si elle lui disait des petites conditions, ça irait mieux mais elle en doutait. « That will be just for one minute. I will not touch him and of course you will be here. I mean, I know that you don't want to let me be with him and I understand why but please, it's very important. » « Ca sera juste pour une minute. Je ne le toucherai pas et bien entendu tu seras là. Je veux dire, je sais que tu ne me laisseras pas être avec lui et je comprends pourquoi mais s'il te plait, c'est très important.» A ce moment là, plus sincère qu'elle ça ne se pouvait pas. Bien entendu, chacun avait sa définition de l'importance et ce n'était pas sans lui dire pourquoi c'était important qu'elle pourrait le voir ou tout du moins probablement pas mais elle ne pouvait pas lui dire. Aidan penserait alors que c'est seulement parce que Caleb est mort qu'elle veut revoir Julian (ce qui était vrai, ça avait été son déclencheur) et peut être n'accepterait il pas la raison. Après tout, peut être désirait il qu'elle en ai pris conscience, qu'importe la manière mais pas comme ça. Sauf qu'elle ne pourrait pas changer les raisons de sa venue ici et qu'elle ne partirait pas sans voir Julian, qu'importe si cela devait être par la manière forte. « I know that you can't understand why I want to see him or why I want to become his mom right now and not before and I am not asking you to be his mom right now but please, he needs a mom. » « «e sais que tu ne peux pas comprendre pourquoi je veux le voir ou pourquoi je veux devenir sa mère maintenant et pas avant et et je ne te demande pas d'être sa mère tout de suite mais s'il te plait, il a besoin d'une mère.» Une mère qu'au fond, il avait déjà, elle le croyait et n'aimait pas cette solution mais elle ne pouvait rien dire dessus. « But apparently Ciara is his mom now. I suppose that you had a beautiful wedding. Congratulations.» « Mais apparemment Ciara est sa mère maintenant. Je suppose que vous avez eu un beau mariage. Félicitation. » Sa voix n'avait pourtant rien de bien réjouissante. Et de Ciara ou Savannah quelle était la différence au fond? Elle savait très bien qu'un jour une des deux seraient plus importantes dans le coeur d'Aidan qu'elle ne le serait jamais. Savannah l'avait toujours été en tout cas et c'était tant mieux pour elle mais la new yorkaise détestait le fait de savoir qu'une des deux étaient désormais la mère de son enfant car autant Savannah elle ne l'appréciait pas pour quelques raisons, autant Ciara elle la détestait parce qu'elle avait voulu se marier avec le jeune alors alors qu'elle ne l'aimait pas. Alors laquelle des deux elle aurait préféré voir élever son enfant? Il était difficile de choisir et elle ne pouvait d'ailleurs le faire mais qu'importe, il fallait croire que Ciara avait fini par gagner la partie. Quelle poisse!
« Et pour le reste, j'avoue que je ne sais pas quoi te dire. C'est trop facile de revenir maintenant pour me dire que tu es désolée. On parle d'une tentative de meurtre, pas d'une simple dispute. Tu cherches quoi exactement en revenant frapper à ma porte ? Si tu pensais toutes ces horreurs, alors on a plus rien à ce dire. »Elle ne pouvait pas espérer qu'il comprenne et d'ailleurs ne l'avait jamais espéré. Toutes les fois où elle avait pensé à le revoir, elle avait imaginé une rencontre différente mais qui finissait toujours négativement à cause de l'année écoulée. Elle ne pouvait pourtant pas admettre que tout était fini là tout de suite. Elle devait continuer à lui faire comprendre qu'elle avait changé et que ce qu'elle avait dit sur lui n'était que du passé. Charlie avait beau avoir dit des choses horribles et blessé Aidan, elle se retrouvait elle aussi blessée et meurtrie. Lui qui avait été son « sauveur », lui qui avait été son âme soeur et qui elle l'espérait, le serait de nouveau, lui qui était le père de son fils, ne pouvait pas lui en vouloir éternellement, ne pouvait pas l'abandonner comme ça sans essayer de la comprendre. Certes ça serait difficile mais devaient ils perdre leur amitié à cause d'une « simple » erreur? D'un moment d'égarement et d'un temps passé à ce qu'elle essaye de se soigner car au plus profond d'elle même, elle savait que c'était ce qu'elle avait voulu faire. Certes, elle avait peut être pris du temps pour elle et laisser l'enfant à Aidan mais sa dépression avait joué dans ses choix. Elle avait détesté Julian au premier regard puis son meilleur ami puis avait étouffée par tous les évènements de leur vie. Un mariage pour Aidan, le retour de son ancien amour et pour elle, le fait qu'elle ai « perdu » Thayer ne l'avaient pas aidé le moins du monde à vouloir être de nouveau elle même. Elle s'était prisonnière de cette ville qu'elle connaissait par coeur. Londres avait pour elle été le remède à sa dépression mais il était certain que l'italien ne pourrait pas le comprendre. « Yes, I meant all this things but I meant, it's the pass. I don't think about it right now. I mean, I probably thought it because... » « Oui, j'ai pensé toutes ces choses mais pensait, c'est le passé. Je ne les penses plus maintenant. Je veux dire, je les pensais probablement parce que ... Elle n'avait jamais admis les raisons qui avaient fait qu'elle avait détesté Aidan alors qu'à l'origine, c'était son fils qu'elle détestait et pas lui. Certes ils étaient en froid suite à l'annonce de sa grossesse mais jamais elle n'avait été si méchante et pensé autant de mauvaises choses à son égard. Aidan était resté tout le temps de leur dispute important pour elle même si jamais elle ne l'avait dit. «Because you never wanted to be a father and … and you were very happy to see him. To see our child. Me, I wanted him, more than everything, more than be a couple and wait to have a good situation for him and after I hated him. That was not the right thing and probably, yes I hated you for that. » « Parce que tu n'a jamais voulu être un père et … et tu était contente de le voir. De voir notre enfant. Moi, je le désirais plus que tout, plus que d'être en couple et d'attendre d'avoir une bonne situation pour lui et après, e l'ai détesté. Ce n'est pas la meilleure chose et probablement, oui je te détestais pour ça. »Elle avait parlé rapidement. Les mots s'entrechoquaient, s'emmêlaient et sa voix tremblait. Tout ce qu'elle disait n'était au fond que vérité, elle le savait mais le dire alors qu'elle avait gardé tout ça en elle était bien diffile. [coor=chocolate] « Now, I don't hate him, like I don't hate you. You're my soul mate Aidan.»[/color] « Maintenant, je ne le déteste pas, comme je ne te déteste pas. Tu es mon âme sœur Aidan » Dire ça comme ça était idiot, c'était certain qu'il allait lui rire au nez, la prendre pour une folle, lui demander aussi pourquoi elle lui disait ça maintenant après tout ce qu'elle avait fait mais elle n'en pouvait plus de ne plus lui parler. Elle n'en pouvait plus de ne plus être près de lui à rire ou même être juste dans ses bras. Il lui manquait affreusement et chaque jour un peu plus.
Aidan S. De Conti & Charlie R. Middleton
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Sujet: Re: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Mar 4 Sep - 13:26
Si on m'avait dis un jour qu'on en arriverait là je ne l'aurais pas cru. Nous qui étions si liés, que nous est-il arrivé ?
En un an , Aidan avait l’impression d'avoir prit plusieurs années de maturité. Il se sentait beaucoup plus mature aujourd'hui que quelques temps plus tôt, quand sa vie lui paraissait dénué de sens. Autrefois, il se contentait de peu, il flânait sans se soucier du lendemain. Aujourd'hui, il avait trouvé un but dans sa vie : Julian. Il ne regrettait pas le temps où travailler jour et nuit lui promulguait du bien être, où ne faire que travailler était devenu sa seule motivation pour apaiser ses vieux démons. En deux ans, sa vie avait était lourdement bouleversé par tout un tas de choses, en commençant par l'arrivée de Ciara à la villa, puis la réapparition de Savannah, la mort de Reaver, la naissance de son fils non désiré. Ces deux dernières années avaient bouleversé toutes ces croyances, toutes ces convictions en la vie c'étaient brutalement envolées. Aujourd'hui, son but seul consistait à donner à son fils la meilleure éducation possible, à le protéger contre tous les chagrins qui avait obscurcit son coeur, à éviter de le mettre dans les même situations chaotique que lui. Il c'était fait à l'idée que son ancienne vie n'était qu'un lointain souvenir, qu'il fallait aller de l'avant. Il ne ressemblait plus à l'ancien Aidan, légèrement égoïste et individualiste qui ne vivait que pour son boulot et passé son temps à regretter le temps où Savannah faisait encore partit de ce monde. A présent, c'était devenu un homme nouveau bien que toujours rongé par la peur et la mort mais qui occupé son esprit à rendre la vie de son fils la meilleure possible, quitte à prendre sur ses propres besoins. « Ca sera juste pour une minute. Je ne le toucherai pas et bien entendu tu seras là. Je veux dire, je sais que tu ne me laisseras pas être avec lui et je comprends pourquoi mais s'il te plait, c'est très important. », la supplia t'elle. Aidan leva vers elle ces prunelles et comme il s'y attendait, il ne ressentit rien. Il n'avait même pas un pincement au coeur à la voir ainsi, si faible, si pitoyable. En vérité, il la trouvait petite. « En quoi est-ce important tu peux me le dire ? Tu t'est barré à l'autre bout du monde, tu n'avais pas tellement envie de le voir à ce moment là. », dit-il, sec. Il ne savait rien de sa vie la-bas. A ce moment là, il ignorait totalement qu'elle était mariée et qu'elle avait trouvé le bonheur. En tout cas, le bonheur de son fils semblait passer bien après ses petites envies personnelles. « Mais apparemment Ciara est sa mère maintenant. Je suppose que vous avez eu un beau mariage. Félicitation. », ajouta t'elle alors, prenant Aidan par surprise. Elle n'était pas au courant alors ? Un sourire cynique apparut sur le visage du De Conti. « Pas besoin d'en passer par là pour savoir si oui ou non je suis marié Charlie. Et pas besoin non plus de faire l'hypocrite. », railla t'il, faussement amusé par cette dernière répartie. Il n'avait pas clairement répondu, il estimait que cela ne la regardait en rien. Il aurait put nier que Ciara était devenu une mère pour Julian mais il préférait lui faire croire, parce que si ça lui faisait un peu de mal, c'était plutôt encourageant.
« Oui, j'ai pensé toutes ces choses mais pensait, c'est le passé. Je ne les penses plus maintenant. Je veux dire, je les pensais probablement parce que ... Parce que tu n'a jamais voulu être un père et … et tu était content de le voir. De voir notre enfant. Moi, je le désirais plus que tout, plus que d'être en couple et d'attendre d'avoir une bonne situation pour lui et après, je l'ai détesté. Ce n'est pas la meilleure chose et probablement, oui je te détestais pour ça. », admit-elle finalement après un temps qui parut une éternité. Aidan, qui c'était levé depuis un moment, c'était adossé au mur, assez près pour dévisager chacun de ces traits. Elle semblait tellement plus proche qu'autrefois. Il se rappelait encore à quel point elle c'était éloigné de lui après lui avoir "annoncé" sa grossesse. Il revoyait encore sa façon de le repousser, gentiment au début puis de plus en plus sèchement. Il n'oublierait jamais le dernier regard qu'elle avait posé sur lui, la démence qui c'était emparé d'elle, cette folie destructrice qui l'avait brisé, autant elle que lui. Il ne l'avait jamais vu porté un regard bienveillant sur Julian, pas même un geste délicat à son attention. Il avait toujours crut que cela passerait, que ce n'était qu'une question d'habitude. Il avait mit ça sur le compte de la fatigue, de la rancoeur aussi, peut être. Il avait été dur d'admettre qu'elle était malade, qu'elle était devenue plus que l'ombre d'elle même. L'admettre revenait à dire qu'il l'avait perdu pour de bon et il n'était pas prêt à lui dire adieu. Mais elle, oui. Charlie n'avait pas hésité à lui dire au revoir, à le faire disparaître de sa vie aussi brutalement que lorsqu'elle était entrée. Elle avait renié leur amitié, leur passé, leur fils. C'était cruel, mais c'était comme ça et Aidan avait fini par l'accepter. Il c'était fait une raison, jamais plus Charlie ne reviendrait celle pour qui il aurait tout donné. « Alors tu m'as détesté parce que je suis devenu un bon père, c'est bien ça ? Tu te rend compte de ta connerie là ?! J'ai élevé cet enfant parce que c'était le mien Charlie ! Je l'aime plus que tout, c'est devenu ma raison de vivre après ton départ, après ce que tu a fais ... Il était là quand j'étais au plus bas et toi, tu étais où ? », gueula t'il, sans vraiment comprendre pourquoi cela le bouleversé autant. Il n'avait pas envie de se montrer si touché par tout ça mais il semblait que cette amitié avait encore une petite partie dans son coeur. Il ne voulait pas l'entendre, il voulait qu'elle parte parce que cela lui faisait mal de la voir, d'entendre sa voix. En la voyant, il pouvait voir les yeux de Julian et c'était horriblement déconcertant. « Maintenant, je ne le déteste pas, comme je ne te déteste pas. Tu es mon âme sœur Aidan », et ces mots tombèrent comme un couperet. Aidan lui tourna le dos, plaquant ses mains sur son visage moite. Comment osait-elle lui dire ça ? Comment pouvait-elle venir ici et déballer tout ça après tout ce temps ? « Non Charlie, tu ne l'as jamais été et tu ne le sera jamais. Je t'ai enterré le jour où tu m'as demandé de disparaître de ta vie. Maintenant pars. », s'entendit-il dire, comme si quelqu'un avait prononcé ces mots à sa place. Pensait-il tout ça ? Une partie oui, en tout cas.
Sujet: Re: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Sam 22 Sep - 16:51
WOULD YOU FORGIVE ME ONE DAY?
« En quoi est-ce important tu peux me le dire ? Tu t'es barrée à l'autre bout du monde, tu n'avais pas tellement envie de le voir à ce moment là. » Comment faire comprendre à Aidan que si elle était partit, c'était parce qu'elle en avait besoin? Parce qu'elle sentait que jamais à LA elle ne pourrait remonter la pente? Certes, on pouvait voir ça comme la solution de facilité mais ce n'avait pas été ça ou bien un peu quand même. Toujours que Charlie ne pourrait jamais faire comprendre à Aidan pourquoi elle avait fait ça. Entre Ciara, Savannah, leur enfant, Billie, Jackson et tous les autres, Charlie se sentait plus qu'emprisonnée. Elle se sentait aussi obligée de se battre et de ne pas être celle qu'elle était. Elle se sentait tout simplement perdue et étouffée. Alors oui elle était partie mais pas à l'autre bout du monde, il faut pas exagérer xd et elle n'avait désirée revoir personne, ça c'était sur. Quand à l'importance de sa demande, elle ne voulait pas l'expliquer. Elle savait pertinemment qu'elle pourrait fondre en larmes et elle n'en avait pas envie. Ni maintenant, ni plus tard et encore moins devant son ancien ami. « Aidan, ce que j'ai fais est fait. Je ne pourrais pas l'effacer comme tu ne pourras probablement jamais comprendre pourquoi j'avais besoin de ce recul. LA m'étouffais et j'ai voulu pouvoir me sentir bien de nouveau. Je savais que ce n' étais pas en restant ici que je le pourrais et que savais aussi que... » Elle avait du mal à parler et à se confier. Au fond, il se fichait probablement de ce qu'elle disait. Et il était aussi probable que ce qu'elle lui dise lui fasse aussi de la peine s'il tenait encore un tant soi peu à elle. « Que tu ne pourrais pas m'aider même si je le désirai, c'était impossible. Par rapport à notre enfant et tout ce qui se passait autour de nous. Je le pouvais pas. Et c'est important parce que je ne doute pas que tu es un excellent père mais parce que j'ai besoin de savoir que si je meurs demain, il sera en de bonnes mains. Pourquoi je m'en préoccupe maintenant tu vas me demander. Parce que... parce que Caleb, le fils de ma soeur est mort et que... que même si j'aurais désiré que ce soit autre chose qui déclenche mon envie d'être mère, qui me fasse me souvenir pourquoi je désirais tellement notre enfant, c'est ce qui l'a déclenché. » Charlie laissa un blanc. Elle savait qu'il aurait besoin de digérer ce qu'elle venait de dire. Peut être était il au courant de la mort de Caleb, elle ignorait ce qu'il en était. Peut être alors lui en voudra t il pour la raison qui faisait qu'elle désirait voir son fils. Peut être même ne lui laisserait il pas le voir qu'importe la raison mais elle ne pouvait pas le laisser faire. Ses yeux se remplissaient de larmes. La mort de Calen la touchait particulièrement. Elle n'avait jamais été présente pour le petit être et Cass' ne l'aurait probablement jamais laissé seule avec lui par rapport à ce qu'elle avait fait ou plutôt ce qu'elle avait désirée faire à Julian mais bon, elle le regrettait désormais. Londres avait été son refuge, sa raison de vivre pendant six mois et elle avait manqué de nombreuses choses. Bien trop nombreuses pour qu'elle les regrette toutes mais une chose était sur, elle regrettait de ne pas avoir vu son neveu en vie. « J'ai besoin de savoir qu'il... qu'il va bien. Et pour ça, j'ai besoin de le voir ». Elle ne lui demandait pas la lune non plus. Juste de le voir une minute en sa présence. Charlie avait besoin de sentir qu'il serait toujours en sécurité même si demain il lui arrivait quelque chose. Bien entendu, dis comme ça alors qu'elle n'avait jamais cherché à l'élever pouvait être hypocrite mais elle n'y pouvait rien. Elle avait en elle ce désir de savoir qu'il irait bien et que sa vie serait belle si elle venait à mourir.
« Pas besoin d'en passer par là pour savoir si oui ou non je suis marié Charlie. Et pas besoin non plus de faire l'hypocrite. », Charlie n'avait pas besoin d'en passer par là. Elle savait qu'il était marié ou tout du moins le croyait fortement et elle détestait ça. Elle détestait savoir que son meilleur ami était marié à une femme comme Ciara. Elle la détestait au plus profond d'elle même et ce n'était pas parce qu'elle l'avait aidé pour son accouchement que ça allait changer qu'elle chose. Après tout, elle élevait son enfant maintenant et ça lui faisait mal. Mal de savoir qu'il l'avait probablement déjà appelé « mommy », mal de savoir qu'elle n'aurait probablement jamais le droit à ce mot alors qu'elle l'avait mis au monde. Devait elle renoncer à le voir, à vouloir être sa mère? Elle ne le pouvait pas et pourtant, ça aurait été probablement mieux pour Julian et Aidan.
« Alors tu m'as détesté parce que je suis devenu un bon père, c'est bien ça ? Tu te rends compte de ta connerie là ?! J'ai élevé cet enfant parce que c'était le mien Charlie ! Je l'aime plus que tout, c'est devenu ma raison de vivre après ton départ, après ce que tu as fais ... Il était là quand j'étais au plus bas et toi, tu étais où ? » Charlie se sentait mal. A croire que même lors de sa dépression elle n'avait jamais été aussi mal. Elle savait qu'elle l'avait blessé mais elle n'avait jamais imaginé que c'était à un tel point. Il lui en voulait de ne pas avoir été présente. Présente pour quoi d'ailleurs, elle l'ignorait et elle se sentait encore plus mal. Eux qui avait été si proches. Ils se disaient tout, avait été toujours plus présent au fil des jours, des semaines et des années. Pourtant, ce n'était pas qu'ils se connaissaient depuis très longtemps mais elle avait eu l'impression qu'elle le connaissait depuis des années. Maintenant, ils avaient l'air de deux étrangers. « Je n'étais pas là. Je ne sais même pas ce qui t'es arrivé et j'en suis désolée. » Un silence s'installa. Elle voulait qu'il comprenne qu'elle était vraiment désolée. Que ce n'était ni des paroles en l'air. Charlie était vraiment désolée. Tout son corps pouvait l'affirmer mais Aidan la regardait à peine. Lui montrant bien qu'elle n'était plus rien à ses yeux ou presque.
« Crois moi, je suis désolée pour tout ce que je t'ai fais subir et je comprends que tu penses que ce que je t'ai dis es une connerie mais ça ne l'est pas. Tu n'as pas été à ma place Aidan! Plus déstabilisé par tout ça qu'autre chose. Certes tu as été déstabilisé en tant que père mais porter un enfant pendant sept mois et ne pas l'aimer est très dur. Tu ne pouvais pas m'aider à traverser cette épreuve malgré tes efforts. Je sais que je n'ai pas été sympathique envers toi mais... je ne peux pas te montrer ou te faire ressentir avec des mots la douleur que j'ai eu comme tu ne pourras pas me faire ressentir la tienne. » Charlie voulait lui faire comprendre qu'au fond, ils avaient tous les deux soufferts et jamais ni l'un ni l'autre ne comprendrait combien ni comment l'autre avait souffert. C'était tout bonnement impossible. La brunette avait souffert de ne pas aimer l'enfant qu'elle avait porté et qu'Aidan lui l'aimait. Elle avait souffert de ne plus être celle qu'elle était. Souffert de leur éloignement aussi bien qu'elle sache que c'était de sa faute. Lui avait souffert de différentes choses mais elle ne pourrait jamais comprendre lesquelles. Pourtant, tout ce qu'elle lui disait venait du coeur. Elle se doutait bien qu'il ne lui pardonnerait pas aujourd'hui, ni même demain mais elle avait besoin de savoir qu'il pouvait et voulait faire des efforts pour leur amitié. Mais il n'était pas prêt ou ne le voulait tout simplement pas car il la fit encore plus souffrir. Tourné de manière à ce qu'elle ne voyait plus son visage, ses mots la brisèrent. « Non Charlie, tu ne l'as jamais été et tu ne le sera jamais. Je t'ai enterré le jour où tu m'as demandé de disparaître de ta vie. Maintenant pars. », Elle eut les larmes aux yeux. Lui qui était si important pour elle n'éprouvait-il plus aucun sentiment à son égard hormis de la haine? Elle l'ignorait mais il était certain qu'il avait l'air de penser ses mots. Des larmes mêmes coulèrent sur ses joues. Elle se retourna, incapable pendant plusieurs minutes de parler. Elle savait qu'aborder la chose d'une telle manière n'avait pas été une bonne chose mais là, elle ne supportait plus. Elle ne supportait plus qu'il fasse comme si rien n'avait existé entre eux. Certes, elle lui avait brisé le coeur d'une quelque manière que se soit mais elle n'allait pas l'autoriser à lui enlever définitivement son enfant. Ses envies étaient peut être passées avant les besoins de son enfant un an au part avant, et elle voulait peut être quelles passent encore avant mais elle n'allait pas baisser les bras. Elle se rappela de la raison de sa venue. Elle n'était pas là seulement pour se faire pardonner. Elle était là pour voir son fils et elle n'allait pas abandonner le combat parce qu'il lui demandait. Elle essuya ses larmes et se retourna. « Je ne partirai pas Aidan! » Sa voix n'était pas d'un ton excessif mais il l'était de manière à ce qu'Aidan la regarde de nouveau. « Que tu me détestes pour tout ce que je t'ai fait, tout ce que je t'ai dit, soit! Que tu n'ai plus envie de me revoir, je peux le comprendre parfaitement mais je ne suis pas revenue ici pour laisser tomber les choses parce que tu me le demandes! » Elle enchaina son monologue sans lui laisser le moindre temps de répondre. « Je n'ai pas été une mère présente et je le regrette comme tu ne peux l'imaginer. Bien sur que tu dois être content de ça, de savoir que je souffre mais je ne te permettrait surement pas de ne pas essayer de ne pas arranger les choses. Qu'importe si tu es marié avec Ciara, qu'importe si ça prendra du temps, je ne te laisserai pas faire comme si tout ce qu'on avait vécu ensemble n'était rien et que l'on n'avait jamais été proche. » Charlie était déterminée. Certes elle était aussi sur le point de craquer, d'abandonner devant le refus complet d'Aidan à essayer de faire des efforts mais elle ne lui donnerait pas ce plaisir! Oh ça non. Elle allait lui pourrir la vie s'il le fallait mais elle verrait son fils. Enfin elle espérait qu'elle n'aurait pas aller jusqu'à blesser de nouveau Aidan et faire de sa vie un enfer. Elle l'aimait après tout. D'un amour purement amical mais elle l'aimait quand même. C'était son âme soeur, elle en était persuadée, même s'il rejetait la chose. Il fallait qu'il lui pardonne, un jour, pas dans l'immédiat, elle le savait même si ça la déchirait et s'il ne le faisait pas, il était sur qu'elle ne mourrait jamais en paix.
Aidan S. De Conti & Charlie R. Middleton
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Sujet: Re: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Dim 30 Sep - 17:50
Si on m'avait dis un jour qu'on en arriverait là je ne l'aurais pas cru. Nous qui étions si liés, que nous est-il arrivé ?
Qui n'as jamais rêvé de disparaître et de tout recommencer ? Aidan rêvait souvent de se réveiller dans un monde ou les gens qu'ils côtoyaient n’existes pas, où personne ne pouvait le reconnaître. Il aimait se dire qu'il pouvait avancer dans une rue sans ressentir quelque chose de particulier. Pouvoir observer une vitrine sans voir le reflet de Savannah dans le miroir, pouvoir rentrer dans une bar sans apercevoir l'ombre de Reaver dans son dos ou encore faire une balade sans avoir l’impression que Charlie l'observe dans un coin. Il ne voulait plus de tout ça. Entre les morts et les vivants, il n'y avait qu'un pas et dans la tête d'Aidan, c'était un passage minuscule. La mort était devenu une obsession qui le prenait à la gorge et l'obligé à se réveiller plusieurs fois par nuit. Savannah était revenue d'entre les morts, Reaver les avait rejoints et jusqu'à 5 minutes plus tôt, Charlie était potentiellement portée disparue aussi. Sa tête ressemblait à une éponge, une éponge qu'on aurait préssé à plusieurs reprises et qui n'épongé plus rien. Oui, dans des moments comme ça, il avait vraiment envie de tout oublier de cette vie et de se réveiller dans une nouvelle. Bien sûr, il ne pouvait rayer de sa vie Billie, parce qu'elle était la seule a l'avoir maintenu en vie toutes ces années. Il ne pourrai oublier son fils, celui qui avant pensé ses plaies bien mieux que les médecins.
« Aidan, ce que j'ai fais est fait. Je ne pourrais pas l'effacer comme tu ne pourras probablement jamais comprendre pourquoi j'avais besoin de ce recul. LA m'étouffais et j'ai voulu pouvoir me sentir bien de nouveau. Je savais que ce n' étais pas en restant ici que je le pourrais et que savais aussi que... Que tu ne pourrais pas m'aider même si je le désirai, c'était impossible. Par rapport à notre enfant et tout ce qui se passait autour de nous. Je le pouvais pas. Et c'est important parce que je ne doute pas que tu es un excellent père mais parce que j'ai besoin de savoir que si je meurs demain, il sera en de bonnes mains. Pourquoi je m'en préoccupe maintenant tu vas me demander. Parce que... parce que Caleb, le fils de ma soeur est mort et que... que même si j'aurais désiré que ce soit autre chose qui déclenche mon envie d'être mère, qui me fasse me souvenir pourquoi je désirais tellement notre enfant, c'est ce qui l'a déclenché. ». Aidan leva de grands yeux dans sa direction. Avait-elle réellement tenu ce discours ? Il avait oublié ce que cela faisait de l'entendre parler autant. Ca faisait des mois qu'il avait aretté d'espérer avoir une discussion sensé avec elle et voilà qu'elle se mettait à déblatérer pendant des minutes interminables. La tête lui tournait tant ses paroles l’avaient remués. Elle avait besoin de savoir si c'était un bon père ? Vraiment ?! Il étouffait. Elle n'avait aucun droit sur lui, elle n'avait aucune raison valable de poser ses yeux sur l'enfant qu'elle avait abandonné. Tout cela ne rimait à rien. Il étouffait, encore. Quand elle prononça le mot "notre enfant", il faillit tomber à la renverser et ça lui fit le même effet quand elle parla de "nous". Il était presque amusé de la façon dont elle pouvait parler d'eux alors que pour Aidan, tout ceçi faisait partit du passé. Il n'y avait pas d'enfant en commun, il n'y avait pas de parents. Il y avait simplement un fils élevé par son père célibataire, c'était tout. Croyait-elle vraiment que son speech pourrai faire pencher la balance d'un côté plus que l'autre ? Charlie avait-elle la moindre idée de ce que son abandon avait provoqué en Aidan ? Il avait envie de rire tant sa tactique pour se rapprocher de son fils était pitoyable. Et de la même façon, il trouvait ça affligeant qu'elle se préoccupe de lui uniquement après avoir apprit la mort de son neveu. « Je suis désolé pour ta soeur, vraiment, elle ne méritait pas ça. Mais c'est pas pour autant que je vais te laisser une seconde chance avec Julian. Je suis un bon père Charlie, crois le ou non et je peux t'assurer qu'il se trouve entre de très bonnes mains. En tout cas, avec moi, il ne risque pas de finir la tête sous l'eau, si c'est ça qui t'inquiète. », dit-il, mauvais. Ce souvenir fit remonter la bile dans sa gorge et ses mains se mirent à trembler durant quelques secondes. Même aujourd'hui, l'image de son fils bâtant des bras pour respirer l'horrifiait, tout autant que le visage de Charlie, libérateur, comme sous l'emprise d'une quelconque drogue euphorisante. Aidan avait sincèrement été touché par la mort de Caleb. Il n'avait jamais été en très bon lien avec Cassandra avant tout ça. Celle-çi l'avait toujours vu d'un mauvais oeil, tel un rôdeur attendant le bon moment pour corrompre Charlie. Elle n'avait jamais aimé se trouver dans la même pièce que lui et Aidan n'en n'avait jamais fait une affaire d'état. Cassandra savait-elle que cette obsession de grossesse avait été décidé par Charlie ? Savait-elle que c'était son idée de se retrouver enceinte grâce à Aidan et que celui-çi avait d'abord refusé ? Aidan n'avait été qu'un pion sur son échiquier. Mais quand Charlie avait connu son attaque post-natale, Cassandra avait semblé moins décidé à la défendre et avait même comprit qu'Aidan protège son fils contre elle. « J'ai besoin de savoir qu'il... qu'il va bien. Et pour ça, j'ai besoin de le voir », renchérit-elle le suppliant presque. Il la toisa quelques secondes, cherchant à savoir ce qu'il ressentait en cet instant. « Julian va bien, ma parole devrait te suffire. Je ne t'ai jamais mentit avant aujourd'hui, je ne vais pas commencer maintenant. ». Il aurait put ajouter qu'elle, oui, qu'elle ne valait plus la femme d'autrefois mais il se retint.
« Je n'étais pas là. Je ne sais même pas ce qui t'es arrivé et j'en suis désolée. » , lui dit-elle, ravalant un afflux de larmes vraisemblablement. Il soupira lourdement, lui tournant délibérément le dos, désirant fuir son visage. Elle était désolé ? Apparemment, il était le seul à savoir ce qu'amitié voulait dire et c'était décourageant venant de la part d'une fille comme Charlie qui avait toujours prôné l'amour et la famille. « Crois moi, je suis désolée pour tout ce que je t'ai fais subir et je comprends que tu penses que ce que je t'ai dis es une connerie mais ça ne l'est pas. Tu n'as pas été à ma place Aidan! Plus déstabilisé par tout ça qu'autre chose. Certes tu as été déstabilisé en tant que père mais porter un enfant pendant sept mois et ne pas l'aimer est très dur. Tu ne pouvais pas m'aider à traverser cette épreuve malgré tes efforts. Je sais que je n'ai pas été sympathique envers toi mais... je ne peux pas te montrer ou te faire ressentir avec des mots la douleur que j'ai eu comme tu ne pourras pas me faire ressentir la tienne. », admit-elle, une voix étonnamment juste et déconcertante qui chamboula Aidan. Éloigné d'elle, Aidan sentait tout son corps tressaillir à ses mots. Son ventre semblait vide et pourtant, il savait qu'il ne lui faudrait pas grand chose avant de vomir. Sa tête tournait à une vitesse déconcertante, son pouls c'était brutalement accéléré, comme à chaque fois qu'il se sentait mal à l'aise ou prit d'angoisse. Charlie se positionné en victime, elle pensait vraiment que cela était comparable au reste. Parce que lui n'avait pas tenté de noyer leur fils il était forcément dans l'obligation de comprendre ce qu'elle avait ressentit ? Mais il ne voulait pas. Il ne voulait pas savoir ce qu'il c'était passé dans sa tête à ce moment là, c'était tout bonnement hors de question. « Ne compare pas tes douleurs aux miennes Charlie. J'me fou de ce que tu a pu ressentir, tu comprend ? J'veux pas savoir ce qui t'es passé par la tête parce que c'est mal et que ça me dégoûte. N'essai pas de me faire culpabiliser pour ne pas avoir essayait de te comprendre parce quand tu a commencé à déconner, j'étais le premier à vouloir que tu consulte et tu m'as dis d'aller me faire foutre, tu te rappel ? Donc ne parle pas de mes douleurs, ne parle pas de ce que tu ignore et ferme la ! », conclut-il, à deux doigts d'exploser.
Il chercha alors à la mettre dehors. Il voulait qu'elle parte, qu'elle disparaisse de sa vue et qu'il puisse souffler, pleurer même pourquoi pas. « Je ne partirai pas Aidan ! », cria t'elle. Aidan fit volte face dans sa direction. Durant quelques secondes, ils se toisèrent comme des animaux, cherchant la faille, cherchant ce qui pourrai faire le plus de mal à partir de maintenant. « Que tu me détestes pour tout ce que je t'ai fait, tout ce que je t'ai dit, soit ! Que tu n'ai plus envie de me revoir, je peux le comprendre parfaitement mais je ne suis pas revenue ici pour laisser tomber les choses parce que tu me le demandes ! » , tranchât-elle, amère. Aidan se redressa, la dominant d'une bonne tête. Il n'avait aucune envie de lui faire du mal, il ne voulait pas lever à nouveau la main sur elle. Pourtant, elle le poussait à bout, elle cherchait à le rendre fou et elle était la seule à y être aussi bien arrivé. Seule Charlie avait vu son second visage, sa seconde nature ce jour-là. Elle avait prit un coup et lut la fureur de son regard. Aidan n'était pas fière et malgré les apparences, il se détestait pour ça. « Je n'ai pas été une mère présente et je le regrette comme tu ne peux l'imaginer. Bien sur que tu dois être content de ça, de savoir que je souffre mais je ne te permettrait surement pas de ne pas essayer de ne pas arranger les choses. Qu'importe si tu es marié avec Ciara, qu'importe si ça prendra du temps, je ne te laisserai pas faire comme si tout ce qu'on avait vécu ensemble n'était rien et que l'on n'avait jamais été proche. ». Étrangement, ces dernières paroles eurent l'effet d'un calmant sur Aidan qui se dérida. Il fit un pas en arrière et passa une main agité sur sa barbe. Dans ses yeux, il pouvait lire de la détermination, de l’entêtement si qualificatif de la jeune Middelton. Un pâle sourire se dessina sur son visage fatigué et colérique. Il la reconnaissait bien là, il pouvait presque revoir son visage, redécouvrir son ancienne facette. « Tu peux toujours prendre un avocat. », dit-il, énigmatique. Il c'était sortit une cigarette et cracha sa première bouffée de fumée. « Comment compte-tu me forcer à te pardonner ? Tu pense pouvoir me faire oublier ton absence lors de ses un an ? Me faire oublier l'image de mon fils hurlant à la mort après que tu essayais de le noyer ? Si tu avais consulter quelqu'un, si tu avais accepté mon aide, peut être que je t'aurai laissé le voir, peut être que j'aurai réussi à te voir sans ressentir de la rancoeur. Mais c'est inutile, n'est-ce pas ? Tu me connais bien Charlie, tu sais que je ne pourrais pas passer au dessus de tout ça. Et détrompe toi, te voir souffrir ne fais ni chaud ni froid. Du moment que Julian ne souffre pas, le reste m'importe peu. », termina-t-il, froid et dénué de la moindre émotions.
Sujet: Re: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Sam 13 Oct - 12:33
WOULD YOU FORGIVE ME ONE DAY?
« Je suis désolé pour ta soeur, vraiment, elle ne méritait pas ça. Mais c'est pas pour autant que je vais te laisser une seconde chance avec Julian. Je suis un bon père Charlie, crois le ou non et je peux t'assurer qu'il se trouve entre de très bonnes mains. En tout cas, avec moi, il ne risque pas de finir la tête sous l'eau, si c'est ça qui t'inquiète. » Elle préféra ne pas relever la dernière phrase car elle savait qu'elle allait partir telle une fusée pour la lune. Elle serait énervée et ce n'était pas ce qu'elle désirait.
Charlie ne savait que faire ou que dire. Sa seule envie était de voir Julian pour une seule seconde, une minute, rien de plus. Qu'Aidan ne veuille pas qu'elle s'approche de leur enfant était compréhensible. Elle avait été inconsciente lorsqu'elle avait voulu tuer leur enfant et les séquelles resteraient présentes jusqu'à la fin de sa vie. Exceptée qu'elle ne pouvait pas demander pardon éternellement. Pas pour ça. Si son geste avait été horrible, la sensation qu'elle avait éprouvé à ce moment là avait été plus que jouissif. Elle savait que c'était mal d'avoir ressentit ça et pourtant, elle n'en était pas désolée. Elle savait certes que la maladie n'était pas une excuse aux yeux d'Aidan car elle n'avait pas voulu se faire soigner lorsqu'il lui avait demandé mais elle savait que si elle avait désiré faire autrement, elle l'aurait fait. Elle avait été faible, énervée, à bout de souffle, à bout de la souffrance. Alors qu'elle vivait avec chaque jour, elle savait que la peine qu'elle avait faite de s'estomperait probablement jamais et c'était surement mieux mais que pouvait elle faire? La souffrance était là mais elle était minime car ça lui avait permis de se sentir mieux mais surtout, Julian n'était pas mort. Aidan avait été là à temps et si elle l'avait détesté à ce moment là, désormais, elle était reconnaissante qu'il soit arrivé à temps. Si ça n'avait pas été le cas, il était fort à parier qu'elle ne serait pas qui elle était aujourd'hui, une femme redevenue épanouie et ressemblant à celle qu'elle avait été même si elle avait changé comme toute personne normalement constituée mais qu'elle serait encore bien bas. « Julian va bien, ma parole devrait te suffire. Je ne t'ai jamais mentit avant aujourd'hui, je ne vais pas commencer maintenant. ». Charlie n'avait jamais menti à Aidan ou plutôt presque. Les seules fois où elle avait mentit était celles avant qu'il apprenne qu'elle était enceinte. Elle répondait toujours que tout allait bien, que rien n'avait changé et donnait des mensonges par omission ou alors ce n'était pas vraiment des mensonges. Elle avait beaucoup de travail, chose qui était vrai mais elle ne voulait surtout pas lui avouer qu'un enfant grandissait en elle. C'était pas vraiment un mensonge dans ces cas là, si on prenait un vrai fait et l'extrapolait si? Toujours qu'Aidan ne lui avait jamais menti et que le fait qu'ils ne se mentent pas avait été une des bases fondatrices de leur amitié. Ils étaient sincères et s'épaulaient sans cesse. Excepté que ce n'était pas parce qu'il lui avait toujours dit la vérité que ça suffisait à la Middleton. Le savoir ne suffisait pas. Elle avait besoin de le voir. « No, that's not enough. I trust you but I need to see him. Just once. After that, I will never bother you about him if it's really what you want. I sware.» Non, ce n'est pas assez. Je te crois mais j'ai besoin de le voir. Juste une fois. Après ça, Je ne te dérangeai plus à propos de lui si c'est vrai ce que tu désires. Je te le jure. Charlie n'avait pas élevé le ton bien qu'elle l'aurait désiré. Excepté qu'elle savait pertinemment que si elle le faisait, ça n'allait rien arrangé. En tout cas, s'il était un tant soit peu censé, il lui donnerait ce qu'elle voulait et serait alors tranquille. Surtout qu'il pouvait être là lorsqu'elle le verrait. Une simple minute où elle ne ferrait que le regarder. Après ça serait fini. Enfin fini en ce qui concernait l'enfant car ce serait lui qu'elle viendrait embêter. Elle ferrait tout pour qu'ils redeviennent amis. Leur amitié comptait trop pour que tout soit fini à cause de ce qu'elle avait fait même si elle savait que ce serait dur pour qu'il lui pardonne.
Charlie le regardait lui tourner le dos. Elle détestait ça mais que pouvait elle vraiment dire? Il fallait qu'elle soit un tant soit peu compréhensible même si elle n'en avait pas envie. Elle voulait qu'il la regarde, qu'il comprenne qu'elle ne mentait pas sur ce qu'elle disait, qu'elle essayait de lui faire comprendre ce qu'elle avait ressentit. Certes, l'année écoulée ne l'aidait pas. Elle n'avait pas été là pour lui, n'avait pas cherché non plus à se faire pardonner, ni à prendre un tant soit peu contact. Elle s'était au contraire, repliée sur elle même puis était partie grâce à Billie à Londres. Cette escapade lui avait fait du bien et lui permettait de revenir aujourd'hui malgré le temps passé. L'attente avait été longue pour Aidan, si jamais il s'était attendu ne serait ce qu'à un mot, une explication de sa part. Tout arrivait peut être trop tard selon lui mais ce n'était pas la vérité. Elle arrivait peut être même au meilleur moment. Excepté qu'elle s'y prenait très mal.
Elle désirait voir son fils, qu'importe ce qu'il pouvait lui dire. Elle désirait se faire pardonner en essayant qu'il la comprenne mais lui ne voyait pas les choses telles quelles. « Ne compare pas tes douleurs aux miennes Charlie. J'me fou de ce que tu as pu ressentir, tu comprends ? J'veux pas savoir ce qui t'es passé par la tête parce que c'est mal et que ça me dégoûte. N'essaie pas de me faire culpabiliser pour ne pas avoir essayé de te comprendre parce quand tu as commencé à déconner, j'étais le premier à vouloir que tu consultes et tu m'as dis d'aller me faire foutre, tu te rappelles ? Donc ne parle pas de mes douleurs, ne parle pas de ce que tu ignores et ferme la ! » Charlie essayait de garder ses larmes, de se maîtriser. C'était plus que dur pour elle. Elle le voyait froid, chose qu'il n'avait jamais été face à elle, excepté ce jour où tout à basculé, où tout s'était détruit entre eux. Elle savait qu'elle ne pouvait comprendre ce qu'il avait ressentit mais lui aussi ne pouvait comprendre son ressentit. Il croyait qu'elle se positionnait en victime mais dans l'histoire, tout n'était pas blanc ni noir. Tout n'avait pas qu'une seule facette. Celle qu'elle avait fait paraître avait été telle qu'elle à cause de ce qui se tramait en elle. Elle ne pouvait pas faire ressentir à Aidan mais elle savait que même si ce qu'elle avait fait était mal, elle ne pouvait pas l'effacer ni lui faire comprendre. Elle avait été une pseudo meurtrière mais elle avait surtout perdue. « I just... I... You don't want to know, to understand why? Fine! I am not here for that anyway. » Je veux juste... je... Tu ne veux pas savoir ou comprendre pourquoi? Bien! Je ne suis pas là pour ça de totue manière. Elle ne pouvait pas passer sa journée à lui expliquer s'il ne le voulait pas. Elle espérait seulement qu'un jour, il fasse l'effort de vouloir la comprendre. A moins qu'il ne soit mieux de tout enfouir au plus profond d'eux. Pourtant, si jamais ça devait se reproduire -pas un bébé ensemble hein, car un était bien trop mais plus une dépression-, ils ferraient encore des erreurs.
Elle le regarda sceptique par rapport à ce qu'il venait de lui dire. Etait il seulement sérieux? Il voulait qu'elle prenne un avocat? « Tu peux toujours prendre un avocat. » C'était quoi ce délire? Jamais elle ne lui avait dit qu'elle désirait garder Julian, tout du moins, pas là maintenant. Elle avait voulu le garder lorsqu'elle était enceinte mais c'était une autre chose. Là, elle désirait seulement le voir, pas lui enlever son père qui l'élevait depuis un an. « Don't play that game. I am not here to take him, only to see him.» Ne joue pas ce jeux. Je ne suis pas là pour le prendre mais seulement pour le voir. Charlie était sérieuse et lui faisait comprendre que là, il se comportait comme un gosse. Elle n'avait pas voulu faire une telle chose et n'y était pas prête mais s'il la forçait, alors peut être serait elle capable de le faire. Lui l'avait bien fait pour protéger son fils. Elle, ferrait tout pour le voir seulement une minute.
Le sujet important revint à la charge. Elle voulait qu'il lui pardonne plus que tout au monde. A part le fait qu'elle veuille voir sa soeur redevenir elle même et qu'elle veuille voir son fils, rien n'était plus important que le fait qu'il lui pardonne et il avait l'air de le comprendre même s'il n'était pas prêt à le faire. Elle lui avait brisé le coeur et il était toujours difficile d'en réparer les morceaux. Qu'importe qu'on demande pardon une seule fois ou des milliers. « Comment compte-tu me forcer à te pardonner ? Tu penses pouvoir me faire oublier ton absence lors de ses un an ? Me faire oublier l'image de mon fils hurlant à la mort après que tu essayais de le noyer ? Si tu avais consulter quelqu'un, si tu avais accepté mon aide, peut être que je t'aurai laissé le voir, peut être que j'aurai réussi à te voir sans ressentir de la rancœur. Mais c'est inutile, n'est-ce pas ? Tu me connais bien Charlie, tu sais que je ne pourrais pas passer au dessus de tout ça. Et détrompes toi, te voir souffrir ne fais ni chaud ni froid. Du moment que Julian ne souffre pas, le reste m'importe peu. », Charlie le connaissait bien c'était vrai. Elle savait qu'il avait un caractère difficile mais elle savait aussi qu'elle ne voulait pas le perdre définitivement et qu'elle ferrait tout pour qu'il lui pardonne. Que ce soit à cause de l'usure ou par un acte qu'elle ferrait, elle s'en fichait mais il lui pardonnerait. « One day you could. I am sure of it. We are better than that. » Un jour, tu le pourras. J'en suis persuadée. Nous valons mieux que ça. Elle ne pouvait qu'espérer qu'au fond, il le sache lui aussi. Qu'il pense qu'eux deux méritaient plus que cette fin. Charlie le savait, il était tout pour elle. Si Savannah n'existait pas, ni Nathanael, il était plus que clair qu'ils auraient été des âmes soeurs dans le sens aussi bien amical qu'amoureux mais là, il l'était seulement dans le sens amical. Cela convenait très bien à la belle. Et qui dit âme soeur, dit forcément un pardon. « I can't force you to forgive me for everything that I have done but like I told you, I know that we are better than that. You were my best friend, my confident, my soul mate and I know that you are again. » Je ne peux pas te forcer à me pardonner pour tout ce que j'ai fait mais comme je t'ai dit, je sais que nous valons mieux que ça. Tu étais mon meilleur ami, mon confident, mon âme soeur et je sais que tu l'es toujours. Pendant qu'elle avait parlé, elle avait prit la main d'Aidan et l'avait posé sur son coeur tout en le regardant droit dans les yeux. Il s'était alors accéléré et continuait à battre plutôt rapidement. Charlie espérait qu'il comprenait que plus que les mots qu'elle pouvait prononcé et qui n'allaient pas changer ce qu'il pensait d'elle aujourd'hui, son cœur était toujours celui qu'il avait été. Toujours emballé lorsqu'elle le voyait. Il l'avait toujours su. Lorsqu'elle se serrait contre lui pour un simple câlin car elle était très tactile avec lui. Il l'avait aussi ressentit la nuit où ils avaient conçu leur enfant, et peut être le ressentirait il encore. Elle l'espérait sincèrement.
Aidan S. De Conti & Charlie R. Middleton
Codage by Alÿnea Icônes by LipsLikAMorphine&Queen G.
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Sujet: Re: Could you forgive me, one day? [AIDAN] Lun 15 Oct - 15:58
Si on m'avait dis un jour qu'on en arriverait là je ne l'aurais pas cru. Nous qui étions si liés, que nous est-il arrivé ?
Jusqu'à aujourd'hui, il ne c'était pas rappelé cette unique nuit qu'ils avaient partagés ensemble. Cette nuit où ils avaient conçu leur fils. Aidan avait été long à convaincre, Charlie avait dû inssister très largement pour qu'il cède. Avant ça, coucher avec Charlie relevait de la folie. Il avait couché avec quelques filles après la mort de Savannah, des filles sans importance, des filles d'un soir qui n'avaient rien de fantastique hormis un corps athlétique. Elles n'avaient rien de comparable avec Savannah, elles n'étaient pas aussi belles, aussi sensuelles, ni même élégantes. Mais Charlie, c'était autre chose. Charlie c'était sa meilleure amie, son petit rayon de soleil, coucher avec elle c'était contre-nature. Pourtant, il l'avait fait. Il avait accepté parce que lui rendre ce service était ce qu'il pouvait faire pour la voir sourire à nouveau, pour lui offrir ce rêve qu'elle voulait tant. Il avait toujours vu Charlie comme un bijou fragile et délicat, comme la prunelle de ses yeux, celle qu'il ne devait jamais décevoir. C'était lui qui avait tant à lui prouver autrefois, lui qui était si bas par rapport à elle. Pourtant, aujourd'hui, c'est elle qui l'avait déçue, elle qui voulait remonter dans son estime. Il n'aurait jamais songé à un tel revirement de situation. Charlie était devenu lui, elle avait encore du chemin à faire.
« Non, ce n'est pas assez. Je te crois mais j'ai besoin de le voir. Juste une fois. Après ça, Je ne te dérangeai plus à propos de lui si c'est vrai ce que tu désires. Je te le jure. » . Il arqua un sourcil dans sa direction. Il n'arrivait pas à la croire. Il avait du mal à penser qu'elle baisserait aussitôt les bras, surtout pour une chose tel qu'un enfant. Pourtant, elle l'avait tellement blessé cette dernière année qu'il devait bien reconnaître que cela ne pouvait plus vraiment l'étonner. Elle avait tellement changée ... Il se rappelait maintenant de cette nuit là. Nerveux, il était venu chez elle, les mains dans les poches, le visage perdu. Elle lui avait ouvert, le sourire accueillant et chaleureux qu'il lui connaissait si bien. Sublime, pourtant en toute simplicité, elle lui avait offert un verre et il s'était posté sur la terrasse pour fumer une cigarette. En apparence, tout était normal. Cette soirée aurait pu ressembler à toutes les autres, à toutes celles qu'ils avaient passés ensemble. Ils n'avaient rien planifiés mais Aidan sentait que cette soirée serait différente. Tranquillement, Charlie c'était approché de lui et c'était glissé dans ses bras. Avec tendresse, il l'avait enlacé et ils avaient partagés un premier baiser. C'était un baiser timide mais tendre. Maladroitement, Aidan lui avait ôté son chemisier, sentant ses mains trembler. Pourtant, Aidan était loin d'être un homme timide avec les femmes mais lorsqu'il s'agissait de Charlie, il devenait aussi maladroit qu'un gosse. Charlie avait alors prit les choses en main et l'avait entrainé dans la chambre. Ils c'étaient enlacés, avaient échangés bon nombres de caresses avant de se lancer. Aidan l'avait alors vue nue, bien que Charlie gardait une part de pudeur avec lui. Voir sa meilleure amie nue ne l'avait pas choqué outre mesure, il avait toujours eut l'impression de la connaitre intimement.
« Je ne peux pas te forcer à me pardonner pour tout ce que j'ai fais mais comme je t'ai dit, je sais que nous valons mieux que ça. Tu étais mon meilleur ami, mon confident, mon âme soeur et je sais que tu l'es toujours. » , lui dit-elle, les larmes aux yeux. Aidan sentit sa gorge se nouer. Dieu qu'il pouvait aimer cette femme ... Ces dernières paroles lui firent l'effet d'une bombe. Elle avait raison, affreusement raison. Il l'aimait, d'une façon qui ne s'expliquait pas, mais il l'aimait. Cet amour n'était pas le même que celui qu'il portait à Savannah, c'était un amour différent. Charlie avait porté son fils, Charlie avait enfanté son enfant. Elle avait séché ses larmes, elle avait passé des nuits couché près de lui. Il l'aimait à en crever et s'en rendre compte maintenant lui crevé le coeur. Il frissonna quand sa main disparu dans la sienne. Il se laissa faire et sentit alors les battements de son coeur. Leurs yeux se croisèrent et Aidan sentit ses yeux s'embuer. Il se sentait si faible maintenant ... Il eut soudainement envie de la prendre contre lui mais il préféra se dégager, sans violence. « Tu pourras le voir, d'accord. Seulement 5 minutes, et je serais là. Je t'appellerais. Maintenant laisse-moi seul ... S'il te plait », ajouta-t-il en la regardant. Charlie sembla rassurer. Elle n'avait pas tout perdu en venant ici. Aidan venait de céder, il s'en rendait bien compte, mais il était lasse de se battre. Silencieuse, Charlie récupéra son sac et lui jeta un dernier regard, doux et compréhensif. Aidan ne la raccompagna pas. Il entendit la porte claquer et il se mit à pleurer.