Contrôle de routine qu’ils disaient. Je cherchais Lou sans la trouver et à force de chercher, j’avais perdu l’envie de trouver. Je finis par m’inscrire en liste d’attente et tant pis pour ce check up là. J’allais vite être renseigné sur l’étendue des dégâts. Le médecin arriva au téléphone. Il était dans une grande conversation, je l’entendis parler de torture ou de dieu sait quoi et je frissonnais à ce mot. Je me laissais tripoter, grimaçant parfois, me retenant de lui en mettre une à d’autres. Il finit par lâcher son fichu téléphone – enfin l’oreillette qu’il avait à l’oreille – et me dis que ça pouvait aller. Si j’avais du lui faire un compte rendu et que j’avais autorisé les radios, il serait entrain d’appeler l’armée, et il n’était pas question qu’il sache. Maxine me tuerait de ses mains si elle savait que je n’avais pas attendu de voir Lou. Mais alors que le médecin sortait une femme se mit à virer le drap – merci l’intimité – et commença à m’adresser la parole. A une époque j’aurais plus ou moins tenté de la draguer ou du moins, j’aurais été agréable. Seul problèmes ma vie avait tourné de façon à ce que non seulement je ne draguais personne à part celle qui partageait mes sentiments, deuxièmement j’étais devenu bien moins sociable. Sarah ou l’emmerdeuse de service.. Moi c’est stroumpf grognon aurais je eu envie de lui répondre. Mais ma mère m’avait apprit la politesse – je lui en voulais pour ça aujourd’hui – et je lui répondis. « Moi c’est Shane et personnellement je préfère que mon rideau soit tiré. Je préviens de suite je ne suis pas d’humeur à être très aimable.. » Super, entre Alessia et Sarah, j’avais tut du même super abordable, il fallait que je travaille ça. Ou pas. Je n’étais pas sir de vouloir être si agréable, après tout, j’avais le droit d’être mal à l’aise avec la race humaine, vu ce que je savais de quoi elle était capable pour arriver à ses fins. « Désolé, vraiment une sale journée. Pourquoi es tu là Sarah ? » Comme si je m’en préoccupais, faire la conversation était vraiment une des choses pour laquelle j’allais devoir me réhabituer.. Maxine me dirait que l’ours que je suis ne devait pas être ainsi et devait faire des efforts. J’en ferais pour thomas à la limite c’était déjà bien, et je ne tuerais pas ce Alex… Ce n’était pas suffisant ?

Cette femme n’avait pas l’air de comprendre à quel point je ne voulais ni lui parler, ni qu’elle touche à ce rideau ni répondre à ses questions. Si ma mère ne m’avait appris les bonnes manières je tenterais de lui en foutre une en lui disant lâche moi la grappe. Elle parlait de rideau, de laisser, et je ne savais pas si c’était la fatigue ou mon envie de la buer mais je ne pigeais pas grand-chose. « Ca c’est sur, d’où le fait que j’aurais aimé être seul. » Ou le ait que je veux t’étrangler aussi. De mauvaise humeur, j’aurais sans doute envoyé pas mal de monde balader. Mais qu’une personne se passe du bon sens et veuille « papoter » alors que je tenais à mon intimité pour le coup, ça avait le don de me foutre en rogne. Je ne sais pas pourquoi je lui avais posé une question à mon tour. Peut être pensais je que si elle arrivait à en placer deux trois elle me foutrait la paix. J’en doutais fortement cela dit. « Non pas longtemps, je suis juste là pour un check up. » Je n’allais pas lui dire ce que je foutais là, et puis quoi encore. Là tout de suite j’en voulais énormément à Max de m'avoir laissé seul. Parce que j’avais qu’une envie, m’enfuir, ou la faire fuir. Je prenais mon courage et tentais de rester stoïque. « Je crois que j’ai pas le choix.. » Comme si elle allait me laisser le choix tiens ! « Non non juste un check up rien de grave du tout. » Je regardais ma montre, pitié, dites-moi que ça faisait déjà cinq minutes. J’étais si pressé mais ces cinq minutes avaient tout l’ai de ressembler à trois heures. Elle s’était fait mal. Vu les pansements, elle avait tenté l’irréparable oui. Elle me prenait pour un con pour ne pas comprendre ? J’avais sauvé tellement de vie sur le terrain, et il y avait encore des gens qui attentaient à leurs jours.. « Torture ? L’attente ici est de la torture. » Voilà qu’elle entendait des voix. « Vous savez, ce n’est jamais la solution. C’est même une des pires » Mais tais toi, tu l’encourages idiot.. Pourquoi il fallait que je l’ouvre moi ! Une fenêtre, oui une fenêtre, j’allais sauter par là.. Max se demanderait si je n’avais pas perdu la tête d’ailleurs.