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 VANILLE&PARKER ✖ sometimes it's better not to remember

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MessageSujet: VANILLE&PARKER ✖ sometimes it's better not to remember    VANILLE&PARKER  ✖  sometimes it's better not to remember  EmptyMer 19 Sep - 22:24




Sometimes it's better not to remember

Vanille D. Maxwell & Parker H. Bernstein



« Ouais. En fait, oublie ce que je t'ai dit. Si c'est avec elle, j'veux bien m'allonger sur le divan. » Le sourire que j'adresse à l'infirmier qui m'a escorté jusqu'ici, ignorant la jeune femme qui me tend la main, ne laisse aucun doute planer quant à la signification de ma réplique. Malgré cela, je ne me prive pas du plaisir que je prends à préciser quelles sont mes intentions, tournant un regard implicite sur la brune, le laissant la parcourir de bas en haut sans gêne aucune avant qu'il ne se plante dans le sien. « Préférablement à poil. » Nouveau sourire, du coin des lèvres seulement, plus narquois, plus mutin. L'autre type grommelle quelque chose, tend le dossier qui m'accompagne dans le moindre de mes déplacements à sa collègue que je reluque de plus belle et s'en va sans plus de cérémonie, sûrement déjà fatigué d'avoir à s'excuser envers tout le monde face à mon comportement. Il faut dire que là, c'était bien cherché... Une psychologue. Sérieusement ? Peut-être que j'ai encore du mal à me souvenir de qui est le type qui figure sur quelques-unes des photos affichées dans ma chambre et, qu'une fois sur deux, je me demande pourquoi il apparait devant moi quand je passe devant le miroir de la salle de bains, je suis pourtant certain d'une chose : je n'aime pas les psys. Je n'aime pas me confier, plus généralement. Je l'ai constaté le jour même de mon réveil, lorsque j'ai ressenti une vague d'agacement, alors inexpliquée, me parcourir, au troisième "Est-ce que tout va bien?" qu'on m'a poliment lancé, l'intonation inquisitrice ; je l'ai confirmé lorsqu'un agent de police a débarqué, deux jours après, un calepin en main et un interrogatoire au bout des lèvres. Si je m'étais renfermé de la sorte, une réaction à en faire pâlir de jalousie une huître, ce n'était pas parce que j'avais une sacrosainte horreur des volatiles de sa trempe - quoique si, totalement, à en croire l'émotion une nouvelle fois sortie de nulle part qui s'était prise de moi, mais c'est une autre histoire -, ou encore parce que je n'avais pas la moindre idée de quoi répondre aux questions qu'il me posait sur une vie que je ne connaissais pas plus que lui, sur cette soirée, que seuls les hématomes et la douleur, se disputant chaque parcelle de mon corps, me laissaient penser qu'elle avait mal fini. Non. Je n'avais tout simplement pas eu l'envie de parler de moi à ce type. Ce n'était pas la crainte des représailles si je balançais la vérité, la confusion et le malaise de ne plus se souvenir de rien - ça ne partait même pas d'une mauvaise intention, finalement. C'était juste comme ça. Je n'étais pas loquace. Je n'étais pas dépendant des autres. De leur aide, de leur soutien. J'ai le cerveau comme une passoire et l'impression d'être arrivé sur cette Terre il y a une poignée de jours seulement, et pourtant, j'en suis convaincu. Mes réflexes me trahissent quand on tente de m'aider lorsque je peine à faire quelque chose, les regards noirs fusent sans que je ne m'en rende compte, les soupirs énervés, les mouvements de recul, ceux d'agacements. Alors, sérieusement, une psychologue ?

C'était probablement la décision la plus stupide qu'on puisse prendre pour moi en ce moment, mais le fait est que je ne pouvais que m'y plier, sous peine de voir mes chances de m'en aller de l'hôpital dans un temps par trop lointain considérablement réduites. De plus, on me mettait devant le fait accompli, m'annonçant entre le potage ignoble de midi et la dose de calmant de midi trente que chaque personne souffrant d'amnésie, partielle ou totale, et n'ayant pas d'autres moyens de retrouver ses repères - tel était mon cas, avec le manque cruel d'éléments que pouvaient m'apporter le peu de personnes venues me rendre visite - devait s'adresser à un spécialiste. Toutefois, si je n'avais pas eu le choix de refuser ou la force de m'insurger, je n'allais pas pour autant oublier le marginal que je semble être - formule soutenue pour annoncer que j'allais la jouer emmerdeur de première. J'attends que la porte se referme sur l'infirmier dans mon dos pour détacher mon regard de la brune, qui semble à nouveau perdre tout intérêt dans mon esprit. L'ignorant comme j'ai ignoré sa main poliment tendue au moment des présentations, j'avance et la contourne, mon attention parcourant la pièce, brièvement. Des murs bleus pâles, une fenêtre qui ne s'ouvre pas, un mobilier fixé au sol et rien qui ne puisse s'apparenter à une arme contondante, sinon une boîte de mouchoirs là sur la table basse, un nounours sur la commode et un tableau sur le mur d'en face, aussi moisi que tous ceux que j'ai déjà pu observé dans l'enceinte de l'hôpital. Je fais un tour sur moi-même, impassible, attrape le jouet et puis vais m'écraser sur le canapé de toutes les confidences, avec autant de nonchalance que me le permettent mon bras en écharpe et mes côtes encore douloureuses. Je fixe l'ourson quelques longues secondes, laisse courir mes doigts sur le molletonné de son rembourage avant de ne relever les yeux vers la jeune psychologue sans crier gare, un sourire assurément provocateur aux lèvres. « Bon. Vu le manque cruel de fougue à venir me débarrasser de mes fringues, je suppose qu'on va devoir causer un peu avant. On commence par quoi, alors ? Ma petite enfance ? » J'hausse un sourcil, la questionne du regard, avant que je ne le retourne vers l'ours en peluche, l'air soudain las. « Ça tombe bien. J'ai toujours voulu utiliser un nounours pour mimer tous les trucs dégradants que le voisin m'a fait faire avec son chien. »



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MessageSujet: Re: VANILLE&PARKER ✖ sometimes it's better not to remember    VANILLE&PARKER  ✖  sometimes it's better not to remember  EmptySam 22 Sep - 11:15

Deux mois, deux mois à peine que je suis arrivée ici, à Santa Monica, dans le simple but de changer de vie. Devenir psychologue est certainement la meilleur chose que j’ai pu accomplir jusqu’ici. Cela fait à peine une semaine que je fais ce métier et je trouve ça vraiment passionnant. J’aurais très bien pu me contenter de reste avocate, de continué ma carrière dans cette branche. Cependant, je préfère remettre les idées en places de gens bien, que de donner la liberté à de mauvaises personnes qui pourrait commettre un autre crime quelques mois plus tard. Un exemple. Une fois, je me suis occupé du dossier d’un jeune homme d’une trentaine d’années, celui-ci avait des problèmes avec sa femme. Elle devenait sévère avec ses enfants, elle leur donnait des coups … et tout ça, sous l’emprise de l’alcool et de la drogue. J’ai dû faire le nécessaire afin que se père puisse obtenir la garde de ses enfants, pour ne pas qu’ils se retrouvent dans les bras d’une mère inconsciente. Un tribunal que j’ai gagné et ce fus mon tout premier. Aujourd’hui, j’ai besoin de nouveau, voir des criminels s’en sortir, des gens innocents aller en prison, ça me met hors de moi. Devenir psychologue, était pour moi une bonne chose. Je pourrais éclairer les pensées de mes patients, les aider là où ils en auraient fortement besoin. J’ai obtenue ma formation, il y a environ deux semaines et demi et je dois avoué que je m’en sors plutôt bien.

Aujourd’hui, je dois m’occuper d’un certain Parker Bernstein. C’est un cas vraiment spéciale, m’as-t-on dit. Il paraît qu’il aime bien se foutre de la tête des gens et qu’il est fort probable qu’il s’occupe personnellement de mon cas. Mais je m’en fiche, je saurais bien faire quelque chose de lui quoi qu’il arrive. Sinon, je dirais à dieu à mon nouveau métier. Il a un dossier assez court, qui résume très peu de chose. On me signale qu’il a déjà était sous traitement d’antidépresseurs vers l’âge de quatorze ans, causé par la perte de son grand-frère Derek, il aurait également une petite sœur, Solveig, avec qui, il ne s’est jamais vraiment entendu. Ce jeune homme aurait fait partit d’une bagarre qui l’aurait conduit dans le coma. Il a quelques trous de mémoire et les médecins veulent absolument savoir ce qui s’est passé, s’il est en état de pouvoir sortir de cet endroit que chaque être humain maudit de jour en jour. Tout le monde déteste les hôpitaux, moi la première. C’est dans un endroit comme celui-ci que j’ai dû dire au revoir à mon père pour tout le restant de ma vie. Devoir laissé partir quelqu’un qu’on aime, ça fait beaucoup de mal. J’ai beaucoup souffert, cela ne fait que deux mois. Je suis encore fragile, je devrais moi-même consulté un psychologue pour faire le deuil de mon exemple, mon père.

Je l’aperçois au loin, cette dégaine d’homme perdu, qui ne sait pas où donner de la tête et qui joue beaucoup en parole. Je m’approche pas à pas près de lui, un médecin me coupe le chemin et me tend le dossier de mon client. Je le remercie et me contente de lui adresser un sourire en bonne et du forme. Je continue ma route près de cet homme accompagné par un autre médecin. Nous échangeons quelques mots, jusqu’à ce que je pose enfin mes yeux dans ceux de cet homme. « Mademoiselle Maxwell. » tentais-je de me présenter en lui tendant ma main. Ceci dit, il est évident qu’il m’évite. Comme tous les clients qui n’ont aucune envie d’être ici, malgré qu’ils ne se rendent pas comptent qu’ils en ont extrêmement besoin, que ce n‘est que pour les aider à y voir plus claire dans leur vie. Tout en le regardant, je compris que le travail serait dur avec lui. Il sortait quelques vacheries à mon égard, concernant ma ‘beauté’. J’évite au mieux de répliquer sur ses remarques, tout de même déplacé. Mais de toute manière, c’est loin d’être le premier client à sortir des débilités de ce genre.
Une fois arrivée dans la pièce où nous allons devoir parlé durant une bonne heure, il s’installe directement avant même que je lui propose. Sortant une phrase assez provocante, je me contente de lui adresser un sourire narquois. En effet, il me paraît un petit peu déranger du cerveau ! Inquiétant. « Parker, savez-vous exactement pour quoi vous êtes-ici ? » demandais-je en premier lieu au jeune homme. Je souhaite savoir pourquoi il est ici, qu’elle vision il a de ce rendez-vous. Certes, ce sont les médecins qui souhaite que Parker aille mieux pour pouvoir sortir ici, mais surtout pour comprendre ce qui l’a entraîner dans un coma profond. Alors, ma première phase est de savoir pour quoi il est là, réellement.
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MessageSujet: Re: VANILLE&PARKER ✖ sometimes it's better not to remember    VANILLE&PARKER  ✖  sometimes it's better not to remember  EmptyDim 30 Sep - 17:49



Sometimes it's better not to remember
Vanille D. Maxwell & Parker H. Bernstein




Une impression de déjà-vu. Ouais, c'est ça, c'est bien ça qui m'a pris à la gorge lorsque j'ai analysé la décoration de la pièce. L'air désintéressé, désinvolte, la parole facile, stupide. Une saloperie d'impression de déjà-vu. De déjà vécu. L'attitude indéniablement provocante que j'affiche, en plus d'être une simple question de principe, ne fait que m'enfoncer un peu plus dans ce ressenti, alors qu'elle devait m'en tirer. En la faisant tiquer, s'énerver, s'exaspérer. Me mettre à la porte, quitte à me renvoyer à la case départ ; tant que je sortais de là, tout m'allait. Cette sensation de familiarité qui m'a parcouru, je sens bien que ce n'est pas parce que toutes les pièces de l'hôpital se ressemblent, sentent le même désinfectant, m'inspirent le même ennui. Même si je ne sais pas de quoi il s'agit, je sais qu'il y a autre chose. Une autre chose qui me perturbe. Brutalement. Douloureusement. Secrètement, aussi, puisque je relève un regard imperturbable vers la jeune psychologue, sinon insolent, juste après avoir amorcé le premier mensonge d'une série qui s'apprête sans aucun doute à trainer en longueur. Je l'observe, visiblement intouchable, sûr de moi et effronté, alors qu'intérieurement, le gros trou noir qu'est devenu mon cortex s'embrume petit à petit, comme une vidéo filmée avec une mise au point catastrophique, la rendant floue, indéchiffrable, où l'on distingue vaguement des formes qu'on ne peut même pas décrire. Je ne sais pas ce que ça m'inspire, mais il est indéniable qu'un souvenir tente de percer hors de la prison dans laquelle ces types ont enfermé ma mémoire. Pourtant, je ne cherche pas à l'aider ; sentir mon coeur qui se serre de la sorte, sans que je puisse y faire quoi que ce soit, suffit à me convaincre qu'il vaut mieux faire ainsi. La seule chose qui m'importe, c'est de sortir de là, quitte à retourner me laisser mourir d'ennui dans ma chambre. J'étais parti dans l'idée de l'exaspérer lorsqu'on m'avait annoncé que j'avais ce rendez-vous avec une psychologue, dans le seul but de m'amuser un peu, de jouer avec sa patience, ces nerfs, ce qui, apparemment, était mon truc par excellence. Mon point de vue avait désormais changé, en moins de temps qu'il en faut pour le dire, avant même que je me sois assis sur le sofa ; si la manière de faire restait la même, le but n'avait plus rien d'amusant ou de divertissant. Je voulais juste en finir au plus vite.

Malheureusement, je ne dois pas être le premier à être dans ce cas, ou, du moins, à agir de la sorte. À moins d'être tombé sur le spécimen le plus résistant au cynisme et basses attaques des psychologues, la jeune femme semble habituée, presque blasée, face à ce comportement que j'ai décidé d'adopter. Elle ne bronche pas, se contente d'un simple sourire nettement moins chaleureux que celui avec lequel elle m'a accueilli. Je l'observe à peine, mimant une fois de plus l'indifférence en portant tout mon attention sur l'ours en peluche que je malaxe machinalement entre mes doigts, mais je l'ai bien vu. Je n'en perds pas mes moyens pour autant ; si elle est habituée aux petits cons dans mon genre, juste bons à provoquer et chercher la petite bête chez les autres, je ne semble pas moins résistant face aux caractères calmes et posés, tel que le sien, qui pourraient me décourager dans ma quête de crise de nerfs. Je m'enfonce un peu plus dans mon assise, envoyant valser sans vergogne le nounours dans les airs. Je le suis du regard lorsqu'il va s'écraser contre le mur puis tomber mollement sur le sol, amorçant un bâillement que je tourne ensuite sans complexe en direction de la brune, prenant mes aises en m'étirant, m’abstenant de toutes classe, bonnes manières, qui, de toute manière, me sont étrangères - même amnésique, certaines choses ne sont pas longues à redécouvrir. La jeune mademoiselle Maxwell, telle que je l'ai entendue se présenter alors que je faisais mine de ne pas la voir, prend les devants et la parole, avant que je n'aie eu le temps de chercher quelque chose de mauvais à ajouter à mon petit discours d'arrivée. Rien d'étonnant, elle a ignoré sagement ma propre question - l'ours qui gît au sol un peu plus loin prouve bien que je m'y attendais - et m'apostrophe avec la sienne. Qu'est-ce que je faisais là ? Pour la première fois, je vais trahir mon air absent et je-m'en-foutiste en affichant un large sourire, aussitôt qu'elle a lâché sa dernière syllabe. Je n'ai pas l'air plus ouvert pour autant ; mon sourire est sans appel baigné de sarcasme. Est-ce que c'est vraiment à moi de répondre à cela ? Si on réfléchit un peu, la réponse est dans la question : si je suis là, au sens premier du terme, assis sur un divan, la tête en vrac et des fringues d'infirmier sur le dos, c'est justement pour savoir pourquoi je suis là, au sens second, pourquoi je me suis retrouvé à moitié mort dans un fond de ruelle, pourquoi personne n'est là pour témoigner, donner une quelconque piste. Je suis là pour rétablir la lumière dans ma tête ; manque de chance pour les gentils docteurs et jolis policiers, même si je suis complétement paumé, je préfère rester dans le noir plutôt que de me donner la peine de faire un quelconque effort pour les beaux yeux de la psychologue qui me scrute. « À tout hasard, je dirais pour vous payer le nez. Ou alors la poitrine. » Mon regard suit le fil de mes paroles, glisse de son visage sur son buste. Je pince les lèvres, affiche une moue de côté en fronçant légèrement les sourcils, l'air concentré. Je laisse couler quelques secondes, suffisamment pour me donner une ombre de crédit, pas assez pour qu'elle puisse réagir ou dire quoi que ce soit. « Ouais, la poitrine. C'est vrai que ça serait pas superflu. Ça prend dans les combien, des implants mammaires ? Six, sept séances à 600$ l'heure ? » Mon regard remonte vers le sien, officiellement fébrile et rieur, officieusement fébrile et nerveux. « J'espère au moins que j'aurai le droit à un peu de reconnaissance après coup. Je suis pas trop matérialiste, je me contenterai de pouvoir profiter de temps en temps du résultat. »

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