Derrière la vie colossale et sombre

s'élève l'horreur charmante

d'ou venu en nombre

vous admirerez l'élégante

Après avoir marché, roulé, volé à dos de balais ensorcelé ou d’Abraxan le long d’Hollywood boulevard, celui là même ou Richard Gere ramassait une délicieuse pute sous les traits de Julia Roberts, vous parvenez à la nature urbaine qui vous mène dans un premier temps au réservoir d’Hollywood ou il est temps de braver les interdit et de piquer une tête sous la fraicheur du mois d’Octobre pour les plus courageux. Mouillé ou non il est temps de rejoindre Hollywood Valley et de passer devant les lettres si célèbre recouverte de toile d'araignée et sous lesquels traine des cadavres pendus plus réel que nature. N’ayez crainte ce ne sont que des pirates qui ont largement mérité leur sort, continué si vous le voulez bien et ne faites pas attention aux hurlements de Loup Garou, ni au dent de vampire qui semple briller dans les bosquets. Tiens d’ailleurs admirez on a allumé la pleine lune dans le ciel rien que pour vous. Les étoiles en sont éblouis et explose en un feu d’artifice rougeoyant dessinant une citrouille machiavélique. L’univers aussi est à la fête. Marchez encore, rien ne vaut une bonne soirée, et de l’alcool qui coule à flot lorsque l’on est déjà un peu fatigué. Au moins vous aurez une bonne raison de souffrir des rhumatismes qui vont avec votre costume de vieille folle feignasse ! Allez plus que quelques mètres, tout est là dissimuler aux yeux de tous par des arbres majestueux. Pourtant passez là tête, elle est bien là, l’immense cathédrale en pierre de taille, si réelle qu’elle semblerait exister en ces lieux depuis toujours. Pourtant ça se saurait si une cathédrale Gothique avait échoué ici en ruine... Des branches descendent des araignées poilues tissant leurs toiles. Les catacombes de Catane semblent avoir sorti tout leur cadavre pour organiser la Cène sous vos yeux ébahis. Le corps et le sang du Christ mes amis ! Résonne enfin le glas allumant toutes les citrouilles grimaçantes. Les pierres factices et trop réelle tremble sous le gong funeste, l’orgue s’étouffe sous l'afflux de monde. A ta santé Frankenweenie ! Le magasin des suicides n’aura aucun client ce soir, je m’occuperais de tout !