Sujet: i'll give you reasons to be afraid | April Jeu 25 Avr - 10:07
“i'll give you reasons to be afraid”
connor & april
Le ciel était d’un bleu pastel et le soleil tapait déjà fort en cette matinée de printemps. Los Angeles fait partie de ces villes où il fait toujours beau et chaud sauf en de rares occasions. Certes, mais la canicule qui se prolongeait depuis quelques jours commençait à rendre fou une partie de la population. Les bagarres étaient plus fréquentes et on observait des réactions surprenantes comme cette jeune femme qui s’était renversée une bouteille d’eau en pleine rue en reproduction – pathétique – de ces scènes hots qui sont censées exciter la gente masculine. Cela aurait certainement mieux fonctionné si elle avait eu deux bonnets de plus et si ses fesses n’avaient pas été capable d’étouffer son chiwawa sans qu’elle ne le réalise. Cette chaleur me tapait sur le système et je n’avais qu’une envie, retourner à l’hôpital. Anderson – mon responsable pédagogique – m’avait viré à coups de pieds au cul quand il avait appris que j’entamais ma troisième journée de garde avec seulement trois heures de sommeil. Interdiction de revenir avant la fin de semaine. J’expirais avec force, marquant ma frustration. J’avais dormi douze heures d’affilées, torturé June à mon réveil et pendant toute la matinée. Elle avait fini par aller travailler et je me retrouvais seul à me faire chier. Voilà pourquoi je me trouvais dehors à une terrasse d’un café, tentant vainement de me rafraîchir à l’aide d’une bière fraiche. Cet air sec m’oppressait. Bouger, voilà que j’aspirais à faire. Certes, mais pour faire quoi ? Cette chaleur m’abrutissait comme tous autour de moi et j’avais la flemme de tout. Observant la rue, je la vis au loin. Quel était son nom déjà ? J’avais rencontré cette jeune femme il y a une ou deux semaines alors que je rendais visite à ma mère. Ce qui aurait dû être un de ces éternels repas où ma génitrice tente de me dire qu’elle m’aime peu importe ce qui a pu se passer entre nous et où je la blesse dans l’espoir qu’elle arrête ses efforts vains à nous rapprocher c’était révélé tout autre. Notre chemin avait croisé celui d’une de ses collègues et de sa fille qui devait avoir dans mes âges. A chaque fois que nos regards s’étaient croisés, elle s’était détournée gênée. J’étais habitué à voir les filles fondre autour de moi-même avant que je leur parle et je m’étais amusé de cette situation, cherchant ses yeux entre chaque bouchée. J’avais finalement trouvé une activité qui avait tout mon intérêt.
Je sorti mon portefeuille, déposant un billet pour payer ma bière sur la table. Preste, je pris appuie d’une main sur la rambarde pour passer au-dessus avec classe. Il est important de toujours soigner ses arrivées, toujours. La belle marchait vers moi et d’ici quelques secondes elle me ferait face. Le sourire charmeur que j’avais planté sur mon visage pour l’accueillir disparu quand elle me passa devant sans sembler me reconnaitre. Ne lui avais-je pas tapé dans l’œil dès notre première rencontre ? Elle devait simplement être dans la lune voilà tout. Rapidement, je fis en sorte de la rattraper et remis mon sourire en place. « April Johnson, non ? » Vous allez me demander comme je peux me rappeler de son nom alors que nous nous sommes rencontrés seulement une fois il y a deux semaines. Cela s’appelle entrainer son cerveau pendant des années à apprendre des tonnes d’informations médicales comprenant des noms tous aussi biscornus les uns que les autres. M’avait-elle oublié ? J’en doutais, ce n’était pas comme s’il était facile d’effacer mon visage d’ange des esprits. Arrogant ? Non, je préfère simplement dire que je sûr de moi et de mes qualités aussi bien physiques qu’intellectuelles. « Nous nous sommes rencontrés il y a deux semaines. Ma mère travaille avec la tienne. » Une petite révérence suivit cette réplique. « Connor McCarty pour vous servir » Sa voix s’était faite plus grave, sexy. Oui, s’amuser à draguer cette jeune femme était une bonne manière de passer le temps.
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Sujet: Re: i'll give you reasons to be afraid | April Ven 17 Mai - 0:55
∞ "L’imagination est plus importante que le savoir. " Albert Einstein
MCCARTY & JOHNSON ♡
Depuis le début de son contrat, April n'a jamais trouvé nécessaire de rester flâner dans son établissement d'adoption. Comme chaque mardi matin entre 11h et 14h30 l'emploi du temps de la belle est vide de toute activité, ce qui explique certainement le grand sourire qui s'affiche sur ses lèvres lorsqu'elle quitte la salle des professeurs. Une fois à l'air libre, loin des barreaux de cette macabre prison, la brunette enfile ses lunettes de soleil, un accessoire essentiel dans la cité des anges. Elle marche, heureuse de pouvoir profiter de son temps libre, de pouvoir abandonner ses copies et ses mauvais élèves. Le soleil tape fort, elle ne tarde pas à enlever sa veste, se retrouvant ainsi tout naturellement en robe. La chaleur oppressante qui s'abat sur la ville est assez forte pour pouvoir cuir un rôti de 1.5kg pense t-elle. Son entre deux cours shopping peut enfin commencer. Munie de son téléphone portable elle essaie de joindre sa sœur pour lui proposer de l'accompagner, dieu seul sait à quel point ses conseils peuvent être précieux. Leann est jeune, fraîche, au courant de tout ce qui est in ou out, un plus pour April qui ne veut pas paraître trop vieille dans sa dégaine. Sa plus grande angoisse ? Ressembler à Mme Buckins la professeur d'histoire géo avec laquelle elle est toujours en désaccord lors des conseil de classe, cette pauvre femme de 40 ans ressemble déjà à une momie momifiée depuis une vingtaine d'année, et ses robes à fleur ne l'aide pas dans son processus de rajeunissement ... Rien qu'en repensant à ces chiffons April se met à frissonner. Puis-je vous aider ? lance une vois derrière son épaule. Tout ce que April déteste : qu'on lui force la main. Elle aime être tranquille dans les magasins, c'est son petit plaisir, son moment de détente et de décompression rien qu'à elle. Elle se retourne puis avec un sourire hautement hypocrite répond à la vendeuse Nous merci ça ira je ne fais que regarder. Puis elle s'éloigne, se retrouvant ainsi dans le rayon lingerie. Même célibataire April aime prendre soin de cette catégorie de sa garde robe, après tout une bonne lingerie permet de se sentir bien dans sa peau non ? Elle n'a eu le temps de regarder que 3 sous vêtements lorsque la vendeuse revient à l'attaque. Agacée April prend ses clics et ses clacs sans même prendre la peine de lui répondre. Elle s'apprête à rentrer dans un nouveau magasin lorsque son téléphone se met à vibrer : une réponse négative de sa sœur. Elle aurait du s'en douter, Lee travaille beaucoup en ce moment pour rattraper le retard qu'elle a accumuler à cause du problème qui lui occupe l'esprit jour et nuit, une virée shopping avec son aînée est donc le cadet de ses soucis. Un peu triste de savoir qu'elle ne pourra pas compter sur sa petite moitié, elle s'engouffre dans le second magasin et ainsi de suite.
Une dizaine de magasins plus tard, les sacs commencent à se faire sentir au niveau de ses poignées. Elle se dit qu'il est peut être temps de retourner travailler. Son aura ne la trompe pas, il est déjà 13h30, le temps est passé à une vitesse affolante. C'est d'un pas pressé que la jeune femme revient sur ses pas, pour retourner à son triste sort. Affolée par le peu de temps qu'il lui reste pour manger et se remettre en tête la dernière chose qu'elle a fait avec sa prochaine classe, elle ne prête pas du tout attention à ce qui se passe autour d'elle. April Johnson, non ? Elle sursaute, surprise d'entendre son nom prononcé par une voix qui lui est étrangère. Elle se tourne vers son interlocuteur mistère. Elle le dévisage, pas certaine de pouvoir mettre un nom sur ce joli minois. Elle aimerait pourtant, il faut dire que le jeune homme n'est pas désagréable à regarder. Le regard perdu de la jeune femme semble parler pour elle, puisque sans attendre l'individu se présente Nous nous sommes rencontrés il y a deux semaines. Ma mère travaille avec la tienne. La mémoire lui revient ! Elle hoche la tête frénétiquement puis s'amuse de la révérence de Mr Mccarty. Elle se souvient de lui maintenant, et sait aussi pourquoi elle a préféré l'effacer de sa mémoire ... Une pensée difficilement avouable, elle s'est laissée imaginer que Connor Mccarty était un tueur en série multirécidiviste. Une pensée absurde me direz vous, qu'elle a aussitôt regrettée lorsqu'elle a du passer un repas entier juste en face de lui. Son visage ne l'a tout simplement pas marqué puisqu'elle l'a évité de tout le repas, ne relevant a tête qu'à de rares occasions. Aah excusez moi je ne vous avez pas reconnus. lance t-elle. Un silence est marqué, ses sacs se font de plus en plus lourds mais elle garde la douleur pour elle même. Le ton séducteur employé par son interlocuteur sème le doute dans son esprit, elle ne sait pas trop quoi lui dire, d'autant plus que le malaise revient en même temps que la mémoire. V-vous allez bien ? Finit-elle par dire. Il est clair qu'elle s'en fou éperdument, mais puisqu'ils sont là bloqués l'un en face de l'autre sans dégainer une seule parole, elle préfère ne pas laisser s’émanciper le suspens ... Après tout elle est pressée. Jetant un léger coup d’œil à sa montre elle prononce un Par contre je suis désolée Monsieur Mccarty mais je vais devoir vous laisser, j'ai un cours qui commence d'en un peu plus de 40 minutes ... J'aimerai pas que mes élèves aient à attendre devant la porte. Une façon comme une autre de se défiler, de contourner le malaise qui commence petit à petit à revenir la ronger. C'était un plaisir de vous revoir commence t-elle à dire tout en marchant.