Sujet: unexpected visitor. ♣ Indie Mer 30 Jan - 21:19
Indianna & Liam.
Friendship is a treasured gift, and every time I talk with you I feel as if I'm getting richer and richer.
Etre indépendant et avoir son propre appartement grâce à son boulot de journaliste était une chose que Liam appréciait de plus en plus. En premier lieu parce que cela lui permettait de ne plus avoir à confronter ses parents tous les jours au sujet de sa carrière, chose qui était devenue insupportable quand il poursuivait ses études et en second lieu parce qu’il n’avait de comptes à rendre à personne. Mais être détaché du cocon familial avait également quelques inconvénients, comme devoir perdre du temps au milieu d’un supermarché pour remplir son frigo. Il détestait ce rituel de l’homme moderne, et la tête bougonneuse qu’il affichait en traversant les rayons reflétait parfaitement son humeur. S’il n’était plus célibataire depuis un peu plus de quatre ans, il vivait néanmoins toujours seul officiellement. Oh bien sûr Zoey, sa petite amie, restait quelques nuits chez lui la semaine, mais pas assez pour avoir son mot à dire sur ce qu’il achetait pour se nourrir. Du coup, il agissait comme tout homme de son âge surpassé par le travail : ce que son cadi contenait n’avait rien de diététique et se résumait pour la plupart des aliments à des plats qu’il réchaufferait en deux minutes au micro-onde. Passer à la caisse était là encore une perte de temps monumentale. Et comme d’habitude, il avait le malheur d’avoir choisi la mauvaise file. Le problème du jour ? Une bonne femme d’une cinquantaine d’année, qui, après avoir raconté sa vie en long en large et en travers, n’avait rien trouvé de mieux que de se rendre compte qu’elle avait oublié d’acheter des cornichons. Gloussant avec un sourire plus qu’hypocrite, la femme en question était repartie dans les méandres des rayons à la recherche du saint Graal. Levant les yeux au ciel comme pour s’indigner d’un tel coup du sort, le brun dû avoir recours à un calme olympien pour ne pas envoyer valser le premier article sous son nez. Il se chargea cependant de fusiller du regard la ménagère et quand enfin ce fût à son tour de passer il ramassa ses affaires à une vitesse dont il ne se croyait pas capable auparavant.
Si en règle générale le journaliste ne se déplaçait qu’en moto, le fait d’être surchargé lui avait fait sortir sa voiture de son garage. Ce qui n’était pas plus mal, sans quoi elle aurait sûrement fini par prendre la poussière. Après un trajet assez court jusqu’à son appartement, le brun se gara et sorti les deux gros sacs de son coffre avant de monter les étages de son immeuble. Lorsqu’enfin il fût arrivé devant la porte de son appartement, il sortit les clés de sa poche et s’apprêtait à ouvrir cette dernière. Seulement… Seulement elle n’était pas fermée à clé. Sentant soudain son cœur battre la chamade contre sa poitrine, Liam essaya de se remémorer ses derniers gestes en quittant son logement un peu plus tôt. Etant très tête en l’air il n’aurait guère été surprenant qu’il fasse cette erreur-là. Par réflexe, il souleva délicatement le petit tapis posé devant sa porte d’entrée, et constat en grimaçant que la clé qu’il avait déposé-là n’y était plus. La cachette était vieille comme le monde, et il aurait sûrement du faire preuve d’un peu plus d’imagination. Seulement après s’être retrouvé deux ou trois fois coincé dehors parce qu’il avait laissé ses clés au boulot… Il s’était dit que c’était la solution idéale pour remédier à ses étourderies. Grave erreur stratégique ! Attrapant la bouteille de coca qu’il avait dans son sac, le brun s’en munit comme d’une arme et ouvrit silencieusement la porte. Il était bien conscient que ça ne serait pas très efficace contre un couteau ou un flingue, mais il valait mieux brandir une bouteille pleine plutôt qu’un concombre ou une baguette de pain ! A pas feutrés, il se dirigea vers le salon, entendant des bruits de pas émaner de la pièce. Et c’est le regard grave, les sourcils froncés, les bras relevés en hauteur pour frapper l’intrus et les muscles en alerte que Liam se retrouva face… A une femme. Et pas n’importe quelle femme qui plus est : Indianna, son amie de longue date à présent. Soulagé, le brun rabaissa son « arme » et souffla un bon coup avant d’hausser le ton. «Mais ça va pas ? T’aurais pu me prévenir que tu serais là ! » s’indigna-t-il avant d’afficher une moue boudeuse. Il faut dire que son égo était légèrement blessé maintenant qu’elle l’avait surpris en train de jouer les chevaliers de la table ronde ! Il déposa la bouteille sur le meuble qui était à sa portée, et se résigna à s’approcher d’elle pour déposer un baiser sur sa joue en guise de bonjour. « Et ne t’avises pas à répéter ça à qui que ce soit. Ça pourrait te coûter cher, je suis assez violent de nature. » Foutaises ! Elle le savait bien d’ailleurs : leur première rencontre, très atypique, s’était achevée par un réveil en fanfare. Après avoir passé la nuit à batifoler avec la demoiselle, cette dernière n’avait rien trouvé de mieux que de lui voler la liasse de billet qu’il avait dans la poche de sa veste et de s’enfuir. Si il avait été aussi violent qu’il le disait, il ne compterait certainement pas la jeune femme parmi ses amis aujourd’hui. Non, Liam avait une ribambelle de défauts, mais pas celui-là. Et il avait toujours fait en sorte de regarder plus loin que l’image que les gens pouvaient renvoyer d’eux-mêmes. Indie était l’exemple parfait de la réussite d’une telle méthode : plus de quatre ans qu’ils se côtoyaient à présent et ce n’était sans doute pas près de se terminer. «Qu’est-ce que tu viens faire ici dis-moi ?» Le brun en profita pour récupérer ses deux sacs à l’entrée et refermer sa porte. Il se dirigea tranquillement vers la cuisine pour ranger ses courses en attendant la réponse de la jeune femme. «Tant que j’y suis tu veux boire quelque chose ? En dehors du coca, qui à mon avis risque de m’exploser à la figure si je l’ouvre tant je l’ai secoué à cause de tes bêtises.» lui indiqua-t-il en lui tirant la langue espièglement.
Quelle heure était-il ? Au vu de l'obscurité quasi totale, il devait être deux ou trois heures du matin. Indie venait de rejeter encore l'intégralité de son estomac dans la cuvette. La tête lui tourna brutalement et elle s'effondra au sol, laissant son dos abimé se durcir contre le mur. Nue sous sa nuissette, elle se mit à frissonner et tout con corps fut envahis de secousses. Une nouvelle nausée l'envahit et elle vomit à nouveau, ou plutôt, elle rejeta la bile amer qu'elle avait conservé jusque là. Au vu de l'heure, elle eut envie de joindre les urgences, de demander à avoir une ordonnance capable de l'aider à surmonter ces horribles migraines. Sauf que voilà, elle n'avait plus aucune solution dans son cas. Elle allait mourir, elle était condamnée. Le savoir était une chose en soit, cela lui permettait de ne pas s'embarraser de perte de temps inutile. Elle profitait pleinement du temps qu'il lui restait, faisait fit des tracas de la vie. Une part d'elle aimait cette façon de vivre, parce que cela lui correspondait à cent pour cent. Mais une autre part d'elle, plus infime celle-ci, aurait voulu plus de temps. Elle aurait aimé voir la tour eiffel éclairer la nuit, marcher nue sur le sable des caraïbes et tout un tas d'autre rêve qu'elle n'aurait probablement pas le temps de vivre. C'était ainsi et il fallait se faire une raison. Un bruit émana de derrière la porte, Deklan voulait sûrement aller pisser. « Sa va ? T'es encore entrain de dégobiller là ? », demanda la voix encore endormi de son colocataire. En effet, Deklan avait apprit à faire avec les nausées répétées de son amie. Bien sûr, il ignorait la véritable raison. Comme beaucoup, il supposait qu'elle se faisait vomir afin de garder la ligne, ce qui était absurde quand on la connaissait un peu. Mais Indie ne l'en dissuadait pas, préférant largement qu'il la croit anorexique plutôt que malade en phase terminale. Comme tout son frêle entourage, elle tenait à ce que personne ne connaisse son petit secret. Indianna avala un peu d'eau qu'elle cracha, se lavant la bouche avant d'ouvrir la porte. Elle n'avait pas fière allure vêtue ainsi et avec cette mine si lugubre. Mais Deklan n'était pas le genre à se formaliser pour si peu. Ils leur arrivaient fréquemment de coucher ensemble, pour profiter à fond sans se soucier d'une quelconque histoire d'amour. De toute manière, Indie n'aimait pas, elle se contentait d'offrir son corps, son coeur étant trop abimé pour être atteint.
Après sa courte nuit, Indianne se sentit mieux. Elle prit ses médicaments, ou plutôt le seul traitement dans son cas. Le médecin ne pouvait faire mieux, étant donné que la tumeur dans son cerveau était trop grosse et trop mal placé pour être opérable. Il lui avait pourtant proposé de faire de la chimiothérapie et tout un tas d'autres précédures invasives, qu'elle avait toutes refusées. Il était hors de question pour elle que de passer le peu de temps qu'il lui restait allongé sur un lit d'hôpital. Après avoir bu un café noir et prit une douche, elle sortit prendre l'air. Le temps était plus qu'agréable en cette saison froide partout ailleurs. Vétue d'un jean taille base et d'une veste en cuir, elle flâna dans les rues, en quête d'un nouvel endroit à découvrir. Sans le vouloir, ses pas la menèrent devant chez Liam. Ni une ni deux, elle grimpa les marches la menant à son appartement. Elle aurait pu prévenir, mais ce n'était pas son habitude. De toute manière, son téléphone portable était aussi inexistant que de la neige en plein Los Angeles. Après avoir attendu qu'on daigne lui ouvrir, elle prit les devants en retirant la petite clé argenté de sous le paillasson. Elle remarqua que Liam n'avait toujours pas changée sa cachette et regretta de ne l'avoir pas cabriolé pour lui faire peur. Une fois à l'intérieur, elle ôta sa veste qu'elle déposa sur le sofa et prit ses aises.
Moins d'une heure plus tard, des pas se firent entendre en direction de l'entrée. Visiblement, Liam était enfin rentré. Alors qu'Indianna s'apprêtait à le rejoindre, Liam déboula dans la pièce, une bouteille visé dans sa direction. Une fois la surprise passée, Indianna éclata d'un rire puissant. «Mais ça va pas ? T'aurais pu me prévenir que tu serais là ! », s'exclama Liam, visiblement blessé d'avoir était prit en ridicule. « Désolé. Promit, la prochaine fois je met une énorme pancarte sur ta porte, la même que celle qui dit que ta clé se trouve sous ton paillasson. », ironisa Indianna, incapable de se retenir plus longtemps. « Et ne t'avises pas à répéter ça à qui que ce soit. Ça pourrait te coûter cher, je suis assez violent de nature. », renchérit Liam, voulant se donner une image plus viril que quelques minutes plus tôt. Indianna lui fit la moue. En vérité, elle savait bien que Liam était incapable de violence. Il avait un coeur énorme et son amitié était un trésor pour Indianna. De plus, Indianna était le genre de femme à savoir se défendre parfaitement toute seule. Quand Liam l'avait connu, Indianna n'avait aucun mal à se faire respecter dans un monde de garçon. «Qu'est-ce que tu viens faire ici dis-moi ?» , enchaîna-t-il, suivit de près par Indianna, désireuse de donner un coup de main. Tout en rangeant une bouteille de lait dans le frigo, la métisse se retourna sur le jeune homme : « Te piquer ton porte-feuille. Malheureusement, tu es rentré trop tôt, j'ai pas eu le temps de faire les fond de tiroir. », plaisanta-t-elle de nouveau. Un rictus amusé s'afficha sur le visage de son ami. En effet, Liam avait été victime des frasque de l'anglaise à l'époque et ce souvenir faisait toujours sourire nos deux amis. « Tant que j'y suis tu veux boire quelque chose ? En dehors du coca, qui à mon avis risque de m'exploser à la figure si je l'ouvre tant je l'ai secoué à cause de tes bêtises.» En réalité, Indie n'avait pas besoin d'une invitation pour se servir à boire. Déjà entrain de sortir une bouteille de limonade du frigo, elle en servit un à Liam également. « J'me suis dis que c'était une excellente journée pour faire de la moto. »
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Sujet: Re: unexpected visitor. ♣ Indie Jeu 27 Juin - 11:52
Indianna & Liam.
Friendship is a treasured gift, and every time I talk with you I feel as if I'm getting richer and richer.
Faire les courses était toujours une tâche laborieuse pour l’apollon qui détestait radicalement perdre son temps dans les rayons d’un magasin juste pour pourvoir à certains besoins primaires pour une semaine. Le sort semblait d’ailleurs s’acharner sur le pauvre petit être qu’il était, lui rappelant violemment que son calvaire n’était pas terminé une fois la caisse en vue. Il en était au bout du compte ressorti vivant, et comme à chaque fois se promettait de ne pas y remettre les pieds avant un mois. Une promesse qu’il ne tiendrait pas, à l’allure où il mangeait tout ce que son frigo contenait ! Mais qu’importe, il avait bien le droit de se bercer d’illusions quelques minutes. Après avoir garé son véhicule dans le garage - heureusement assez grand pour contenir à la fois voiture et moto - le brun avait pris ses deux sacs à la main et avait gravi les marches des escaliers de son immeuble jusqu’à retrouver la porte d’entrée de son appartement… Ouverte. Il était tête en l’air, bien plus que la moyenne, mais de là à oublier de fermer l’appartement à clé ? Ça aurait été une première ! Et en se rendant compte que la clé sous le paillasson avait disparue, il comprit qu’un intrus s’était tout bonnement immiscé chez lui. La panique l’emportant sur le reste, Liam s’était muni de la seule « arme » qu’il avait en sa possession, c’est-à-dire sa bouteille de coca fraîchement sortie du supermarché. Certes elle n’équivaudrait pas à un coup de massue, mais c’était un substitut comme un autre. Il s’apprêtait à frapper l’adversaire une fois rentré à pas de loup à l’intérieur, mais la silhouette qui se trouvait en face de lui ne méritait certainement pas un tel châtiment ! Dans la précipitation il n’avait pas envisagé qu’Indianna puisse être responsable de cette petite frayeur, et pourtant c’était tout à fait son genre ! Soupirant un bon coup, soulagé mais un tantinet vexé d’être pris sur le fait comme ça, Liam la réprimanda avant d’afficher une moue boudeuse à souhait. « Désolé. Promit, la prochaine fois je met une énorme pancarte sur ta porte, la même que celle qui dit que ta clé se trouve sous ton paillasson. » Elle avait le don pour le faire rire, c’était une évidence. Les yeux du journaliste roulèrent dans leurs orbites avant qu’il ne lui lance un regard malicieux, appréciant la répartie. « Très drôle ! J’en déduis qu’il est grand temps que je trouve une autre cachette !» Ou pas d’ailleurs, puisqu’il ne pouvait nier - à présent rassuré - que la présence de la jeune métisse dans son appartement était agréable. Ramenant les courses jusqu’à la cuisine, Liam en profita pour demander à son amie ce qui l’avait conduit jusqu’ici. Non pas qu’elle ait besoin d’une excuse en particulier, mais c’était également sa manière à lui de prendre quelques nouvelles.« Te piquer ton porte-feuille. Malheureusement, tu es rentré trop tôt, j'ai pas eu le temps de faire les fond de tiroir. » Alors qu’il sortait d’un sac le lave-vitre qu’il venait d’acheter pour aller le ranger, le brun se tourna vers Indianna et feignit d’appuyer sur la gâchette en approchant la bouteille de son nez. « Il faudrait me passer sur le corps pour ça ! » Le plus drôle étant que d’une certaine manière… La seule fois où elle lui avait volé son portefeuille, elle lui était bien sûr passée sur le corps avant ! Mais pas dans la vision brutale de la chose… Si à l’époque se réveiller sans argent sur lui ne l’avait pas vraiment fait rire, aujourd’hui le sujet était prompt à toutes les plaisanteries du monde. Les yeux rieurs le brun déposa finalement ce qui lui servait de flingue sur la table et rangea le reste de ses courses, avec l’aide de la brune. Il lui proposa à boire, mais fidèle à elle-même Indie était déjà en train de servir deux verres de limonade. « Et si j’avais préféré une bière, hein ?» rétorqua Liam, désireux de la taquiner avant de lui faire un clin d’œil en guise de remerciement. Il s’empara du verre et le bu d’une traite : entre le trajet, les courses et la frayeur autant dire que sa gorge était sèche !
Le gosier desséché, Liam posa son verre dans l’évier avant de se tourner bras croisés contre sa poitrine vers son amie qui cette fois-ci daignait répondre à sa question précédente avec un peu plus de sérieux. « J'me suis dis que c'était une excellente journée pour faire de la moto. » Un sourcil haussé et un sourire long jusqu’aux oreilles, Liam ne laissait aucun doute planer quant à l’aspect séduisant de cette proposition. La moto avait toujours été l’une de ses plus fortes passions. Tant et si bien qu’il avait d’ailleurs passé ce permis-là avant d’accepter de rouler sur quatre roues. «Avoue-le : c’est une excuse pour pouvoir t’accrocher à moi pendant une heure ça !» Cela dit, quelle que soit l’excuse, il n’allait pas passer à côté de cette opportunité croyez-moi ! « Bon ben c’est parti alors ! » Il asséna un petit coup de hanche à la jeune femme en passant à côté d’elle en riant puis se dirigea vers sa chambre pour attraper sa veste en cuir et deux casques. En retournant dans le salon il lui tendit le casque qu’elle lui empruntait à chacune de leurs excursions et muni de ses clés l’incita à le suivre pour ressortir de l’appartement. « Alors dis-moi… Comment tu vas ? Ça faisait un petit moment que je ne t’avais pas vu, je commençais à me demander si c’était la petite taille de mon portefeuille qui t’avait fait fuir ! » Malgré un ton jovial, Liam s’inquiétait vraiment pour son amie qu’il trouvait un peu pâlichonne. Ça pouvait paraître étrange étant donné son teint métissé, mais il était suffisamment protecteur et observateur pour se rendre compte qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme. Elle n’était pas obligée de se confier, mais il lui laissait en tout cas la porte ouverte au cas où elle veuille le faire. Arrivés au garage, le journaliste ouvrit ce dernier avant de s’immiscer à l’intérieur pour en sortir sa moto.
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