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 Make my mink slide cause were all pink inside

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MessageSujet: Make my mink slide cause were all pink inside   Make my mink slide cause were all pink inside EmptyMar 12 Mar - 1:53


Put me on the table, Make me say your name



Maximilian aimait enseigner. En fait, même lorsqu'il avait commencé à enseigner la musique, il s'était aperçut qu'il adorait ça. Il aimait partager son savoir, voir de grands yeux, encore un peu naïfs, levés vers lui et il adorait même apprendre de ses élèves. Quand il avait remarqué cela, ça avait été un véritable choc. Lui, surement un des êtres les plus vils sur cette Terre, prenait du plaisir à apprendre tout ce qu'il savait à ses étudiants. Sans compter que c'était certainement une des meilleures couvertures qui soit. Franchement, personne, pas même son oncle, ne songerait à venir le chercher dans une université américaine, surtout une aussi grande que l'UCLA. Ils devaient surement s'imaginer qu'il s'était reconvertit dans l'assassinat ou dans la police ou une autre profession plus proche de ses capacités physiques. Ou alors Volodymyr s'imaginait que son neveu se prostituait s'il n'était pas mort depuis longtemps déjà. Quoiqu'il en soit, les couloirs cirés de l'université lui fournissait une certaine sécurité qu'il n'avait que très peu connue et dont il profitait pleinement, ne sachant pas quand est-ce que celle-ci lui serait retirée. Il restait cependant sur ses gardes même s'il avait remarqué que les recherches le concernant s'étaient ralentit depuis quelques temps. Cela ne voulait rien dire mais peut-être, s'il continuait à ne pas faire de vague, son masque de gentil et souriant professeur, un peu trop jeune mais compétent, peut-être pourrait t-il finir sa vie comme tout le monde et non pas dans un sac poubelle, jeté dans une décharge. Il appréciait aussi ses collègues, qui avaient un peu trop tendance à vouloir le surprotéger, une chose que le jeune russe n'avait jamais connu mais qui était assez compréhensible dans la mesure où il était le plus jeune membre de l'équipe pédagogique. C'était cependant avec plaisir que Maximilian se rendait tous les jours à son travail et interagissait avec ses collègues, dont certains pouvaient même prétendre au titre d'ami. Bref, le brun était plutôt content de sa vie professionnelle et il l'aurait été encore plus sans une certaine ombre au tableau. Stefan McFire.

Cet homme était devenu une véritable plaie pour Maximilian et pour sa tranquillité d'esprit. Parce qu'en plus de son amour pour enseigner, le russe avait développé une nature protectrice envers ses élèves, là où il y avait encore quelques années, il leur en aurait voulu pour leur naïveté, leur ingratitude et leurs problèmes insignifiants, selon lui. Mais il avait fini par grandir, par murir et par s'apercevoir que pour eux, c'étaient toujours des problèmes de la plus haute importance. Il avait finit par voir qu'il était préférable de tout faire pour qu'ils évitent de commettre les mêmes erreurs que lui, de les protéger de ce qu'il avait vécu, que de leur faire payer pour quelque chose qu'ils n'avaient pas fait. Ils méritaient tous de pouvoir réussir et devenir des gens bien, une chance que Maximilian n'avait pas eu mais qu'il voulait leur offrir. Aussi était-il particulièrement à l'écoute de ses étudiants, toujours prêt à les aider, de telle ou telle manière, et s'il le fallait, les protéger. Or, Stefan représentait à coup sur un danger pour les jeunes gens qu'il côtoyait. Depuis la première fois qu'il l'avait vu, il ne cessait de le croiser alors que l'autre homme venait trainer sur le campus, dans le but évident de vendre des substances illicites à ses élèves. Malheureusement, Maximilian n'avait jamais pu le surprendre sur le fait ou en avoir la preuve quelconque malgré ses efforts. A chaque fois qu'il essayait de le confronter, Stefan s'esquivait en lui souriant, en lui faisant les yeux doux et en le touchant de manière fort peu appropriée, surtout en public, dans un établissement scolaire qui était aussi, accessoirement, son lieu de travail. Et Maximilian se détestait de ne pas être insensible à son charme plus qu'évident. Mais le fait était là, Stefan lui faisait un effet indéniable et il aimait cette façon qu'il avait de le provoquer. Bien sûr, il ne le montrait pas, gardant toujours son masque de froideur devant lui, mais le fait était qu'il n'était qu'un homme, un homme qui était resté chaste pendant trois ans et qui se faisait séduire beaucoup trop facilement. Pourtant qu'est ce que Stefan pouvait l'énerver avec son sourire, son corps parfait, son assurance et sa sensualité. Maximilian se sentait toujours affreusement gauche lorsque le blond s'amusait avec sa cravate, laissant délibérément ses doigts s'attarder sur sa peau, allant même parfois jusqu'à caresser légèrement ses cheveux. Et le brun ne savait pas quoi faire, il ne sortait que très peu souvent et évitait toujours les contacts physique. Il n'y avait que très peu de temps qu'il s'était remis à aller dans les bars ou autre, quelques temps après son divorce en fait. Et voilà que ce Stefan débarquait dans sa vie, sachant pertinemment à quel point il était séduisant, mettant en danger ses étudiants, le provoquant sans cesse et l'appelant toujours ''Liam''. Il avait beau lui dire et lui répéter que son nom n'était pas ''Liam'' mais ''Maximilian'', il ne semblait jamais sans souvenir et le russe ne savait pas s'il le faisait exprès ou non.

Maximilian en était là de ses réflexions, s'énervant silencieusement, alors qu'il traversait le campus en direction de son bureau où l'attendait une pile de copies à corrigées avant de pouvoir rentrer chez lui, malgré le soleil qui se couchait à l'horizon. Il tourna un coin et s'arrêta net en voyant la scène en face de lui. Là, juste devant lui, non loin de l'entrée de l'aile des professeurs, se trouvait Stefan McFire en personne en compagnie d'un étudiant que Maximilian connaissait plutôt bien puisqu'il suivait son cours de la matinée. Et cette fois, le regard acéré du jeune homme virent parfaitement bien le sachet de poudre blanche dans la main de Stefan et les billets dans celui du jeune homme. Arthur. Un élève timide et discret, extrêmement brillant mais naïf et ayant des difficultés à s'intégrer. Un élève qui n'avait certainement pas besoin du poison que l'autre était prêt à lui vendre. Un poison dont Maximilian connaissait parfaitement les conséquences, qui allaient bien au delà de la vie des gens qui le consommait. Sans attendre une seconde de plus, Maximilian saisit la main d'Arthur, alors même que l'échange allait avoir lieu. L'étudiant leva un regard terrorisé sur son professeur, conscient que tout ceci pouvait très bien le conduire au renvoi pur et simple de l'université. Sans se préoccuper de Stefan pour le moment, Maximilian s'adressa au jeune homme, qui était visiblement au bord des larmes.

-Arthur. Je ne sais pas ce qui vous prend tout d'un coup et je ne veux pas le savoir pour l'instant. Rentrez immédiatement dans votre dortoir et venez me voir demain matin lors de votre première pause. Nous discuterons de tout ceci.

Sans un mot de plus, Maximilian relâcha le jeune homme et le congédia d'un signe de tête. Sans attendre plus avant, Arthur s'enfuit à toutes jambes vers ses quartiers, secoué et effrayé. Le regard vert du professeur le suivit quelques instants en silence avant qu'il ne se tourne vers Stefan qui se tenait toujours là. Le brun ravala la colère qui lui brûlait les entrailles, prenant la parole d'une voix calme.

-Vous, suivez moi. Sagement. Sinon je laisse la sécurité de l'université et la police se chargé de vous.

C'était du pur bluff parce que même s'il avait bien envie de le faire, d'un il ne voulait pas causer de problèmes à Arthur avant d'avoir des explications mais en plus il refusait d'être impliqué dans une affaire de drogue. C'était la meilleure façon d'être retrouver et il ne voulait pas ça, pas du tout. Néanmoins, Stefan ne savait rien de tout cela, aussi Maximilian reprit le chemin vers son bureau, sans tourner une seule fois la tête vers le dealer. Au bout de quelques minutes, ils pénétrèrent dans l'antre du professeur, encombrée de livres, de dictionnaires, de copies, de dossiers et d'une multitude d'autre chose. C'était chaotique mais un chaos visiblement organisé au millimètre près. Toujours sans un mot, Maximilian invita Stefan à entrer, ferma soigneusement la porte, malgré le couloir (et l'aile entière) désert et invectiva l'autre homme sans tarder, même s'il gardait toujours son calme.

-Êtes-vous complètement stupide ? Y a t-il seulement une once de bon sens dans votre esprit, dans votre conscience ? Ou bien êtes vous trop occupé à vous regardez dans le miroir et faire le bellâtre pour vous en souciez ?
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MessageSujet: Re: Make my mink slide cause were all pink inside   Make my mink slide cause were all pink inside EmptyMer 13 Mar - 4:11

Sexe. Lorsque Stefan ouvrit les yeux ce matin-là, il se détestait. Il se haïssait de s’être trahi de la sorte, de ne pas être parvenu à tenir sa parole plus de quelques semaines. En réalité, il ne pouvait pas dire avec exactitude combien de temps il avait réussi à se maîtriser, mais ce n’était pas vraiment le problème. Non, son plus gros souci actuellement, c’était de savoir comment il allait pouvoir se sortir de ce mauvais pas. Il soupira bruyamment avant de se saisir délicatement de la main de l’autre homme qui trainait encore sur son torse pour venir la reposer sur le matelas, en prenant soin de ne pas le réveiller. Il fallait qu’il soit le plus discret possible, qu’il quitte ces lieux sans plus attendre. Leurs vêtements jonchaient le sol dans un désordre presque apocalyptique si bien que Stefan dût se concentrer pour essayer de se souvenir de la façon dont il s’était habillé la veille, et en déduire ce qui lui appartenait dans cette mare de textile. Remuant les habits, il continuait de se plaindre intérieurement, agacé par son propre comportement. Un jour, il parviendrait peut-être à dire non, à refuser les avances des charmants inconnus qui se trouveraient sur sa route. Un jour, il arrêterait de penser avec autre chose que ce qu’il avait dans son slip. Un jour, Tyler n’aurait plus aucune emprise sur lui. Ce dernier se mit à remuer dans le grand lit aux draps blancs, cherchant encore Stefan du bout des doigts, avant d’ouvrir les yeux avec toute la peine du monde. L’infirmier avait déjà presque fini de s’habiller, fouillant la pièce de fond en comble pour essayer de mettre la main sur sa deuxième chaussette. Il ne songea pas à utiliser la salle de bain qui faisait pourtant le triple de la superficie de la sienne et qui n’était même pas comparable sur le plan de la propreté, préférant s’éclipser le plus rapidement possible - et s’il ne tardait pas trop, il aurait peut-être le temps de rentrer chez lui pour se laver avant de passer au boulot. Tyler l’observait simplement, se frottant parfois les paupières pour essayer d’émerger plus rapidement. Stefan n’était toujours pas parti mais il était déjà bien loin par la pensée : il essayait de se repasser le film de la dernière soirée pour comprendre pourquoi il avait agit ainsi. Ils s’étaient donné rendez-vous dans le bar d’un hôtel choisi au hasard, histoire de partager un verre et de s’échanger quelques trucs sous la table. Naturellement, Stefan aurait du se douter que Tyler ferait durer les retrouvailles, retardant le moment fatidique où il pourrait enfin obtenir sa poudre. Et lorsqu’ils étaient sur le point de se séparer, Tyler était bien trop saoul pour prendre le volant et plus assez sobre pour ne pas être entreprenant et poser ses mains un peu partout sur le corps de Stefan. Comme à chaque fois, le blondinet ne pouvait pas repousser les avances de l’autre homme. Parce qu’il était tout à fait à son goût, parce qu’il lui manquait, parce qu’il ne pouvait pas le laisser repartir, parce qu’il adorait qu’on le supplie. Sans réfléchir davantage, ils prirent la dernière chambre libre. Depuis la toute première fois, à l’aube de ses vingt ans, il n’avait jamais pu s’interdire une dose de tendresse, aussi éphémère soit-elle. Il ne recherchait pas l’amour, il n’avait pas besoin de ça. Il voulait simplement sentir la peau d’un autre sur la sienne, apprécier le contact des paumes ouvertes sur son corps, se rendre compte qu’il pouvait recevoir autre chose que des coups. Il s’était tellement fait à l’idée qu’il était voué à être couvert de bleus qu’il ne pouvait jamais se lasser des caresses dont il avait manqué pendant tant d’années. C’était valable pour Tyler et pour toutes les autres créatures qui passaient dans son champs de vision. Le beau brun en question se décida enfin à rompre le silence avant que Stefan disparaisse pour de bon : « Oublie pas ce que je t’ai demandé. S’il te plaît. » Stefan haussa les épaules ; si c’était le prix à payer pour se débarrasser de Tyler et l’enfermer à triple tour dans l’un des nombreux tiroirs de sa mémoire, alors il n’y avait pas à tergiverser. Il se saisit rapidement de la drogue que Tyler souhaitait qu’il revende sur le campus, un peu plus tard dans la journée, avant de filer, sans un mot. Il aurait fait n’importe quoi pour que cet homme appartienne déjà au passé.

Drogue. La journée de Stefan avait été plus qu’harassante. Il avait peu dormi la nuit dernière - pour ne pas dire qu’il avait du mal à trouver le sommeil depuis plusieurs années, depuis qu’il se droguait plus que de raison. C’était à se demander comment il tenait encore debout. Ayant du boulot par-dessus la tête, il avait d’abord dût gérer les problèmes des infirmiers qui travaillaient dans son service, sans parler des stagiaires et autres nouveaux employés à qui il fallait faire visiter l’hôpital. Après une urgence qui relevait plutôt de l’hécatombe, une pause déjeuner avec ses collègues tous plus hypocrites les uns que les autres et une réunion avec le directeur de l’établissement (qu’il avait bien du mal à écouter attentivement tant son visage le fascinait), Stefan put enfin regagner son bureau qui n’avait pas bougé depuis la veille. Les stores étaient encore fermés, filtrant la lumière à l’intérieur de la pièce, créant ainsi des centaines de tâches dorées sur le sol à la manière des boules à facettes que Stefan aimait admirer lorsqu’il dansait en boîte de nuit, se croyant sous les étoiles. Il ne prit pas la peine de les ouvrir. Il savait que le jour n’était pas fait pour lui. Depuis sa naissance, vers 1h30 ce 5 Septembre 1982, Stefan avait vécu les plus grands moments de sa vie lorsque le soleil était enfin couché. Le monde entier s’éteignait tandis qu’il s’éveillait enfin, créature de la nuit, luciole urbaine. L’obscurité lui convenait parfaitement. Assis devant son bureau dépourvu de toute décoration ou sophistication, il regardait les dossiers qui était entreposés juste à sa droite, cherchant quelque chose pour passer ses nerfs. Sa jambe gauche tremblait nerveusement, devenant incontrôlable et les paumes de ses mains étaient trop moites pour que ce soit simplement à cause de la chaleur. Ce serait bientôt le tour des sueurs froides et des douleurs dans la plupart de ses membres. Sans parler des nausées. Tyler lui avait donné sa dose alors qu’ils étaient encore à l’hôtel, mais il n’avait toujours pas eu le temps de la consommer... Faisant de la place sur le meuble où il venait de s’attabler, il essuya son porte-document d’un revers de manche avant d’y répandre une fine traînée de poudre. La tête vide mais le nez plein, Stefan était déjà parti. Les murs avaient disparus et il se sentait capable du meilleur comme du pire. C’était comme si le monde reposait sur ses épaules, se croyant suffisamment beau et puissant pour conquérir l’univers. Il ne s'embarrassait plus avec toutes ces petites choses qui le pourrissaient au quotidien et devenait cet espèce de héros : il avait la sensation soudaine que tout était réalisable, qu’on pouvait l’envier à loisir. Cette sensation extrême de puissance lui emplissait les poumons alors que la vie avait tenté de l'étouffer à plusieurs reprises. En un claquement de doigt, un petit rail de rien du tout, il se persuadait qu’il était quelqu’un de très intelligent et de relativement exceptionnel. Parfois, dans ses délires, il tartinait des pages entières de ses vieux cahiers, persuadé qu’il pourrait faire publier ses écrits ou qu’il pourrait enregistrer son propre album. Et embarqué dans cette euphorie habituelle, ce fut tout naturellement que le jeune homme se sépara de sa blouse, la posant sur le dossier de son fauteuil avant de se diriger vers la sortie.

Rock’n’roll. Assis au volant de sa voiture, Stefan était complètement coupé du monde, remué par les paroles de ses chansons préférées qui tournaient en boucle dans son petit crâne chétif, incapable d’aligner plus de dix mots à l’oral aussi bien que dans sa propre tête. Il avait quitté son poste en avance, mais il pourrait toujours s’arranger avec son supérieur, prétextant n’importe quelle urgence d’ordre personnelle. En réalité, la fée blanche lui avait prêté ses ailes, lui donnant assez de courage pour se rendre à l’université sans avoir peur d’être pris la main dans le sac (ou plutôt, le sachet dans la main...). Il ne contrôlait plus grand chose, son cerveau décidant à sa place de la direction à prendre, ses jambes pressant le pas lorsqu’il arrivait finalement à hauteur du campus. Il avait beau être sûr de lui, il sentait, quelque part dans sa poitrine, qu’il devait agir le plus rapidement possible pour disparaitre une nouvelle fois. Partir encore, toujours. Fuir. Il n’était bon qu’à ça. Abandonner ses responsabilités, ne jamais rester assez longtemps pour devenir important et utile aux yeux des gens ; s’éparpiller dans l’espace comme une traînée de poudre. Avec la certitude qu’il était libre comme l’air et qu’il était fait pour le rester, il passa une main nonchalante dans ses cheveux blonds avant de masser ses joues mal rasées. Il avait rendez-vous avec deux ou trois étudiants. Il n’en verrait qu’un seul avant que Maximilian ne lui tombe dessus avec son regard inquisiteur et ses grands airs. Dieu, ce qu’il était beau. Il avait peut-être autant de chien que la chanson qu’il écoutait en arrivant et qui tournait encore en boucle dans la radio intégrée dans ses méninges que la drogue avait subitement réveillée. C’était la première fois que les deux hommes se croisaient alors que Stefan n’était même pas présent pour assister à leur échange - à part physiquement. Un petit sourire malin se posa sur ses lèvres fines avant que sa langue ne vienne les humidifier subrepticement. Et le simple fait de croiser ce regard le transporta davantage, comme une deuxième dose pourtant moins nocive que la première - en apparence tout du moins.

Stefan s’exécuta calmement, suivant le professeur jusque dans son bureau, le regard avide de découvrir l’antre de cet étrange personnage et de s’imprégner de chaque détail : les titres de livres, l’odeur de la pièce, le nom de l’élève qui se trouvait en tête de la pile de copie posée près de lui. C’était incroyable de voir à quelle vitesse son cerveau pouvait ingurgiter toutes ces petites choses sans même qu’il fasse attention. De toute manière, à ce stade, il ne pouvait plus lutter contre lui. Il agissait, l’esprit vide, avec trois objectifs seulement : sexe, drogue et rock’n’roll. Et lorsqu’il se réveillerait pour tomber de son petit nuage dans un fracas terrible, il se rendrait compte de celui qu’il était vraiment. Car Stefan était loin d’être quelqu’un d’optimiste qui se poussait dans ses retranchements par plaisir, loin de là. Il agissait uniquement en fonction de ses multiples dépendances, sans jamais réfléchir aux conséquences, sans se rendre compte qu’il devenait un véritable danger pour lui-même. Au fil des années, il avait arrêté d’essayer de comprendre son comportement et de se poser des questions. Stefan avait donc choisi la facilité en continuant de s’offrir ces petits plaisirs artificiels au lieu de tenter d’éradiquer le mal qui l’habitait.

- Êtes-vous complètement stupide ? Y a t-il seulement une once de bon sens dans votre esprit, dans votre conscience ? Ou bien êtes vous trop occupé à vous regardez dans le miroir et faire le bellâtre pour vous en souciez ?

Dire que Stefan n’était pas effrayé à l’idée de finir avec les mains menottées dans le dos était un mensonge. Pourtant, même si son coeur s’était lancé dans une course folle sous l’effet de la frayeur, son esprit restait calme et apaisé, contrôlant la situation, sous l’effet de la drogue.

- Mon bon sens et ma conscience me suggèrent de faire mon boulot. Vous voulez peut-être que je vous rédige une rédaction à ce sujet ?

Le blondinet sourit une nouvelle fois, découvrant ses dents. Il réalisa alors que Maximilian avait osé lui faire un compliment. Détourné, certes. Déguisé en reproche, mais quand même : une remarque qui se voulait agréable. Stefan ne demandait pas mieux pour flatter son égo déjà surdimensionné et amplifié par sa consommation abusive de stupéfiants.

- Oh vous savez, j’ai pas franchement besoin de miroir... C’est plutôt naturel chez moi...

Alors qu’il parlait, il se rapprochait dangereusement de Maximilian, ses doigts glissant instinctivement sur le noeud de sa cravate, ses yeux se posant déjà partout sur son corps, son torse presque collé contre celui du professeur.

- Tu sens bon, Liam.

Stefan avait parfaitement conscience de chacun des mots qu’il prononçait mais il n’était pas certain de l’impact qu’ils pourraient avoir sur le jeune brun qui le condamnait toujours du regard. Mais après tout, ceci l’importait peu. Il savait qu’il n’aurait pas besoin d’avancer d’autres arguments pour faire fondre le fameux Liam. Il continuait d’essayer de l’hypnotiser, absolument persuadé qu’il était irrésistible et que personne ne pourrait jamais lui résister. Surtout pas Maximilian. Surtout pas quand il venait de le qualifier de «bellâtre». Encore moins quand Stefan commençait à s’amuser avec les boutons de sa veste...
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MessageSujet: Re: Make my mink slide cause were all pink inside   Make my mink slide cause were all pink inside EmptyLun 8 Avr - 19:42

A l'instant même où ses paroles s'échappaient de ses lèvres, Maximilian su qu'il avait commis une erreur. Et une erreur de débutant avec ça. Il avait espérer que l'autre homme n'y avait pas fait attention mais c'était peine perdue. Il avait pourtant sembler étrangement absent, sans que Maximilian ne puisse se l'expliquer, mais ce n'était visiblement qu'une impression puisqu'il avait remarqué le compliment qu'il lui avait fait sans le vouloir. Mais c'était peut être tout simplement parce qu'il était tellement imbu de sa personne qu'il enregistrait chaque compliment fait à son encontre, c'était après tout très plausible. Quoiqu'il en soit, Maximilian avait commis une erreur et se fustigeait mentalement pour cela. C'était d'ailleurs une des raisons pour lesquelles il n'appréciait pas Stefan, en plus du danger qu'il représentait pour ses étudiants. C'était simple, à chaque fois qu'il se trouvait en face du blond, Maximilian avait l'impression qu'une partie de son contrôle lui échappait. Et il n'y avait rien qu'il détestait plus que ça. Il lui avait fallu des années avant de réussir à exercer un contrôle d'acier, sans partage, sur lui même. Cela lui avait demandé beaucoup d'efforts parce qu'il n'avait jamais appris à canaliser ses émotions parce qu'on l'avait élever à ne pas en avoir. Alors, quand il s'était enfui et que ses sentiments s'étaient rappelés à lui, il n'avait pas su faire face ce qui avait amener à des crises de nerfs, des envies de meurtres et autres. Mais il avait mûrit et à présent, il se contrôlait tout le temps, même pendant son sommeil. Maximilian ne se débattait plus dans son sommeil lorsqu'il était en prise avec un cauchemar et il avait apprit à ne pas sauter à la gorge de toute personne qui le surprenait. Son contrôle de lui même allait jusqu'à maîtriser parfaitement ses paroles afin de ne jamais trop en dire. Il avait vraiment mis longtemps à parvenir jusqu'à ce niveau et donc, à ne plus être un danger ambulant, une bombe à retardement. Et voilà que cet homme, ce Stefan McFire, arrivait avec ses gros sabots et son sourire et qu'il s'amusait à tester ce même contrôle qui était si cher à Maximilian. Rien que le fait qu'il l'énerve à ce point en était déconcertant quand il avait cesser d'éprouver des émotions aussi intenses depuis longtemps. Oh, qu'est ce qu'il pouvait l'énerver ! Et le pire c'était que Maximilian ne savait même pas pourquoi le dealer lui inspirait de telles choses … il en avait une petite idée mais il n'avait pas envie de se l'avouer. Il ne voulait pas croire qu'il se sentait attiré par lui alors qu'il avait renoncé à tout ça pour ainsi dire. Le professeur ne laissa cependant rien paraître même s'il ne put retenir un froncement de sourcils face aux paroles de Stefan qui trouvait apparemment amusant de jouer ainsi avec la vie des gens. Mais il n'eut pas le temps de dire quoique ce soit que déjà l'autre homme s'avançait vars lui, toujours ce sourire suffisant et horripilant sur les lèvres.

Ne sachant pas vraiment quoi faire d'autre, Maximilian resta figé sur place alors que Stefan envahissait son espace vital sans gêne aucune, avant de se plaquer contre lui, obligeant le professeur à lever la tête pour pouvoir continuer de soutenir son regard. Se faisant, il découvrit donc encore plus son mince cou aux longs doigts inquisiteurs qui étaient, sans surprise, venu jouer avec sa cravate et le nœud autour de sa nuque. Le brun était partagé. Comment devait il réagir ? D'abord, il était indigné et un peu en colère. Okay, beaucoup. Et aussi mal à l'aise. Il supportait mal qu'une personne qu'il ne connaissait pour ainsi dire pas s'invite ainsi dans son intimité et le touche de cette façon. En fait, il y avait eu un temps où Stefan serait mort avant même d'avoir pu faire un pas dans sa direction mais cette époque était en partie révolue. Mais en dessous de tout ça, une certaine excitation s'était emparée de lui. Après tout, Stefan était magnifique et l'effet qu'il lui faisait était indéniable. Et ça faisait trois ans qu'il n'avait pas été touché. Bien sur, après son divorce il avait reprit ''l'habitude'' d'aller dans les bars mais à part quelques flirts sans intérêt, il ne s'était rien passé. C'était comme si Maximilian était victime d'un blocage sans qu'il sache pourquoi. Il n'avait jamais eu besoin de sexe, il aimait ça comme tout le monde mais pouvait très bien s'en passé, mais là, justement, il avait voulu mettre fin à son célibat, pouvait-on dire, sans succès. En fait, Stefan était la première personne à lui faire cet effet depuis Scott, trois ans auparavant. Bref, on pouvait dire que Maximilian était assez désemparé, sans compter que la main de Stefan avait commencé à déboutonner sa veste, laissant apparaître le veston qu'il portait en dessous. Un veston qui était déjà cintré à l'extrême pour accommoder sa minceur et qui semblait se resserrer un peu plus si on en croyait son souffle un peu plus rapide et ses joues légèrement rougies. Non, non, non, il était hors de question que ce soit Stefan qui le réduisait à un tel état, il faisait simplement plus chaud, surement que quelqu'un avait augmenté le thermostat et il venait tout juste de s'en apercevoir. Oui c'était là l'explication.

Heureusement, ou malheureusement, à ce stade Maximilian n'était plus sur de rien, Stefan lui même brisa l'enchantement, qui semblait avoir pris possession du russe, en l'appelant Liam. Encore. C'était simple, depuis leur première rencontre, cet homme l'appelait toujours comme ça, peu importait le nombre de fois où Maximilian l'avait corrigé. Il ne savait pas pourquoi c'était ce nom là qu'il avait choisit. Sa théorie était qu'il n'avait saisit que la dernière syllabe de son prénom et qu'ensuite, il continuait de l'utiliser parce qu'il savait à quel point tout ceci irritait Maximlian qui détestait lorsqu'on écorchait son prénom. Il avait passé presque toute sa vie affublé d'un nom qui n'était pas le sien mais qui était devenu une part de lui même. Ensuite, lorsqu'il s'était enfui, il avait passé plusieurs années à vivre sous différents pseudonymes, mais demeurant sans nom aux yeux de tous. Et voilà que lorsqu'il récupérait enfin son prénom, son identité, même s'il avait occidentalisé ledit prénom, certaines personnes s'échinaient à le raccourcir ou le détourner. C'était vraiment, mais vraiment horripilant. En tout cas, cela suffit à briser le charme et Maximilian reprit ses esprits, bien que toujours rougissant face au compliment qui lui avait été adressé, repoussant la main de Stefan et s'éloignant de celui-ci, imposant une distance de sécurité entre eux deux. Il était tellement pressé de mettre de l'espace entre lui et le blond qu'il en oublia les règles de bases et s'appuya contre le mur, sans s'apercevoir que c'était le meilleur moyen d'être piéger par Stefan. Seulement, il ne se préoccupa pas de ce détail, occupé à combattre les émotions qui faisaient rage derrière ses yeux verts et calmes. Maximilian croisa les bras, complètement sur la défensive, et fusilla Stefan du regard.

-Ne croyez pas vous en tirer avec de belles paroles. Si vous pensez que me complimenter et me charmer me fera oublier que vous avez mis en danger un de mes étudiants, vous vous fourrez le doigt dans l'œil. Je me fiche que ce soit votre boulot ou quoique ce soit, je ne veux jamais vous revoir faire ça ici. Sinon vous en paierez les conséquences, croyez moi. Et mon nom est Maximilian. Si il y trop de syllabe pour votre мозг смягчился, шляпа, alors Mr Petrovitch conviendra tout à fait. En fait, ce serait mieux si vous ne m'appeliez plus que comme ça dorénavant. A présent, vous pouvez partir mais n'oublier pas ce que j'ai dis si vous ne voulais pas finir en prison. Ou pire.

Puis, avec un geste de la main et un hochement de tête, Maximilian congédia Stefan, espérant qu'il partirait rapidement et qu'il ne reviendrait pas de si tôt. Ce qu'il infligeait au professeur par sa simple présence était beaucoup trop effrayant et il n'avait pas du tout envie de s'y attarder pour l'instant. Ce qu'il savait, c'était qu'il avait surement besoin de prendre du bon temps. Il était sur que s'il n'était pas aussi sur les nerfs, l'attraction que le blond exerçait sur lui disparaitrait. Enfin … il l'espérait de tout son être.


Dernière édition par Maximilian Petrovitch le Lun 13 Mai - 14:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Make my mink slide cause were all pink inside   Make my mink slide cause were all pink inside EmptyJeu 18 Avr - 2:37

Évidemment, Stefan n’avait pas toujours été ainsi. En réalité, il s’était rendu compte de son pouvoir de séduction bien plus récemment qu’il n’y paraissait. Ayant connu sa première fois à l’âge de vingt ans, il ne s’était pas montré spécialement précoce de ce point de vue là, ne se préoccupant par particulièrement de ce genre de choses. Il préférait passer son temps à réviser, se plongeant dans ses bouquins avec passion, s’autorisant un peu de répit le week-end pour sortir, danser et se noyer dans la poudre. Cela pouvait paraitre impressionnant, pour ne pas dire que c’était totalement surréaliste, mais Stefan avait été studieux avant de basculer du côté obscure de manière définitive. Il adorait apprendre, se nourrissant de la moindre information qu’on voulait bien lui offrir, toujours avide de s’enrichir intellectuellement. À l’époque, il privilégiait les longs débats sur des sujets divers et variés aux regards langoureux et aux étreintes sans lendemain. Il fut un temps où le quotient intellectuel des gens le fascinait davantage que leurs physiques. C’était peut-être la raison pour laquelle il admirait tant son supérieur, qui parvenait à raviver chez lui des sentiments qu’il n’avait pas éprouvé depuis une dizaine d’années tout en séduisant au passage le Stefan superficiel qu’il était finalement devenu. Bien avant que la fée décide de lui subtiliser quelques neurones et le réduise à cette version simpliste de lui-même, le blondinet avait été un élève brillant et attentif, rédigeant ses devoirs avec plaisir, participant de bon coeur dans toutes les matières. Le professeur Petrovitch aurait davantage apprécié l’étudiant McFire, et si on se fiait à ses propos, il avait plutôt l’air d’être dévoué et consacrer sa vie aux adulescents boutonneux à qui il faisait la classe ne semblait pas le déranger le moins du monde. Dans une autre vie, ces deux-là se seraient fort bien entendus et peut-être que Maximilian aurait pu être celui qui empêche Stefan de faire les mauvais choix ; et si on repoussait un peu plus les limites de l’imagination, on pouvait se permettre de penser que le blondinet se serait alors confié sans aucune retenue à cet homme plein de sagesse qui lui aurait redonné confiance en lui. Dans un autre monde, le fameux Liam aurait été le seul à savoir que Stefan croulait sous une montagne de travail dans le seul but d’oublier son père. Jack McFire, la raison de tous ses maux, sa propre chair. Ce bourreau avait au moins réussi à tirer le meilleur de sa progéniture sans le vouloir, avant de l’attirer dans les profondeurs de l’enfer malgré lui. Après tout, Stefan avait ça dans le sang ; cette passion pour le chaos et la noirceur, il l’avait sans douté héritée de son géniteur. Il ne s’appelait pas McFire pour rien. Les flammes avaient eu raison de lui, tant et si bien qu’il n’était plus lui-même et qu’il se permettait de charmer tous ceux qu’il croisait sur son passage. Et Maximilian ne l’avait jamais laissé indifférent ; ses doigts sur sa cravate se chargeaient de le lui faire comprendre.

Le sourire de Stefan ne s'effaçait pas. Au contraire, il s’élargissait au fur et à mesure, surtout lorsqu’il remarquait la colère de Maximilian face à ses tentatives d’approches plus qu’explicites, sans parler du veston qu’il découvrait avec envie, et des joues qui viraient soudainement au rose foncé sous la menace de ses caresses... Mais après tout, à quoi bon essayer de résister ? Et pourquoi ne pas se laisser tenter ? Tout chez Maximilian éveillait son désir et sa curiosité. Sa droiture, son côté intello, sa manière de se vêtir, sa façon de parler, son accent russe qui le grisait totalement, ses regards froids et sa façon de se tenir là, les bras croisés, à un mètre de lui. Que dire de plus ? On pouvait s’éterniser sur ses cheveux d’un noir de jais, ses lèvres pourpres et son cou pâle, mais à quoi bon ? Il n’y avait pas suffisamment de mots pour les décrire - en tout cas il n’en existait pas qui soient assez puissants pour traduire ce que Stefan ressentait lorsqu’il l’observait. Sa langue passa doucement sur sa lèvre inférieure tandis que Maximilian venait tout juste de repousser ses avances, tel un loup qui se léchait déjà les babines sans se préoccuper de sa pauvre victime. Proie qui s’était d’ailleurs elle-même piégée en se plaquant contre le mur. Contre le mur. C’était certainement l’information la plus excitante de l’année.

La drogue gardait toujours Stefan prisonnier de ses effets, lui faisant croire qu’il était encore irrésistible et qu’il n’aurait aucun mal à faire flancher le professeur. Même lorsque ce dernier se mit à parler, elle continuait de le convaincre qu’il ne fallait pas l’écouter, qu’il ne devait pas tomber dans le panneau et croire à ses menaces. Après tout, ses propos n’étaient que du vent, une succession de souffles et d’expirations qui n’avaient pas grand intérêt. Qu’il s’égosille autant qu’il le souhaitait, Stefan serait son soupirant. Il n’y eut que quelques propos en russe pour le faire réagir et le sortir de ses contemplations, son regard croisant finalement celui de Maximilian après s’être égaré sur la totalité du corps du beau brun. Stefan haussa les sourcils, aussi intrigué qu’excité par ce discours. Alors comme ça, on le réprimandait uniquement pour ses activités illégales et pour l’utilisation de surnoms ridicules ? Ça aussi, c’était bon à savoir...

- Très bien... Monsieur Petrovitch.

Le simple fait de prononcer son nom l’envouta davantage. Peut-être était-ce parce que cela lui rappelait au passage l’élève qu’il avait été un jour ? Peu importait, ses pensées n’étaient pas là de toute manière, elles étaient ailleurs... Stefan savait qu’il ne pourrait plus se contrôler, et si Maximilian ne voulait vraiment pas de lui, il faudrait qu’il le lui fasse comprendre rapidement, sans quoi il serait bien capable de continuer ce petit jeu pendant un sacré moment.

- Vous m’arrêtez si je me trompe, Monsieur Petrovitch...

Au fur et à mesure qu’il parlait, Stefan avançait doucement mais dangereusement, la distance entre leurs deux corps rétrécissant à vue d’oeil tandis que son désir ne cessait de croitre.

- ...mais il semblerait que vous ne m’ayez pas interdit de faire ceci...

Il était assez près de Maximilian à présent pour pouvoir desserrer lentement le noeud de la cravate de ce dernier.

- Alors maintenant que vos étudiants sont en sécurité, on pourrait peut-être...

Stefan posa ses mains sur la taille de Max, appréciant la douceur de ce veston qu’il rêvait de pouvoir lui arracher à son tour.

- ...faire la paix ?

Ses doigts se frayèrent un chemin le long du corps du professeur pour venir se loger derrière les cuisses de Maximilian, et avec toute la délicatesse du monde et un brin de facilité, il posa les jambes du beau brun sur ses propres hanches, son torse collé au sien pour le maintenir en place et l’empêcher de s’échapper. Il était tellement beau dans cette position que Stefan n’osait plus le toucher. Il préféra venir loger sa tête dans le long cou de sa victime, en appréciant le parfum, posant parfois quelques tendres baisers sur la peau qui s’offrait malgré elle. Car même s’il revenait rarement sur une scène de crime, Stefan aimait ses conquêtes et ne parvenait jamais à être aussi animal que ce qu’il laissait parfois sous-entendre. Il se refusait de mordre, s’interdisait les griffures et autres suçons. Il ne laissait jamais de marques, c’était une règle d’or. Et quand ses lèvres en avaient eu suffisamment pour l’instant, il se précipita vers l’oreille de Maximilian pour venir chuchoter quelques mots supplémentaires.

- Pas vrai, Monsieur Petrovitch ?
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MessageSujet: Re: Make my mink slide cause were all pink inside   Make my mink slide cause were all pink inside EmptyVen 31 Mai - 18:19

Maximilian ne se rendit compte de sa position pour le moins précaire que trop tard. Et le pire dans tout ça, c'était qu'il ne pouvait que s'en vouloir. Il s'était lui même pris au piège, à la merci du prédateur qui se trouvait dans son bureau. Mon dieu, comment en étaient-ils arriver là ? Ce qui ne devait être qu'une courte session de mises en garde mêlé de menaces pour faire fuir le dealer s'était vite transformé en un jeu du chat et de la souris entre ledit dealer et le professeur. Un jeu que Maximilian risquait très bien de perdre. Qu'est ce qui lui arrivait ? Pourquoi semblait-il incapable de le mettre dehors manu militari ? Et pourquoi était-il aussi sensible à son charme ? Ce n'était certainement pas parce que ça faisait trois ans qu'il n'avait rien fait. Depuis son divorce, et même avant, il avait déjà eu le droit à des propositions plus qu'alléchantes, même si rarement par des hommes aussi beau que celui qui se trouvait en face de lui bien que certains l'avait été. Il avait donc les moyens de renoncer à son célibat s'il le souhaitait mais il n'en avait pas eu envie. Jusqu'à maintenant. Ce Stefan le mettait dans tous ses états et sans aucun efforts particuliers. Il avait déjà remarqué ce phénomène lors de leurs précédentes rencontres. Sa présence suffisait à faire vaciller sa maîtrise de lui même et un simple sourire suffisait à l'affoler comme il l'avait rarement été. A croire qu'il lui avait jeté un sort ! Et voilà qu'encore une fois, il commettait une erreur de débutant en reculant contre un mur au lieu de se diriger vers la porte comme tout être normalement constitué. Le pire était qu'alors même qu'il refusait clairement les avances de Stefan, il sentait sa résistance faiblir peu à peu. Si son cerveau n'était toujours pas d'accord avec ce qui était en train de se passer, son corps, lui, avait décidé de se laisser aller, trahissant sans vergogne son propriétaire. Non, il devait rester fort ! Maximilian avait toujours été un être guidé par sa raison et non par ses émotions ou par sa libido. Il pouvait tenir de très, très longues périodes sans aucun contact humain d'aucune sorte, sans aucune caresse, il avait bien tenu trois ans comme ça et plus encore auparavant, il pouvait continuer. Alors pourquoi n'arrivait-il pas à dire un « Non », simple et clair ? Pourquoi le laissait-il approcher de lui de cette manière ? Et voilà qu'il se mettait à le moquer, à faire rouler son nom sur ses lèvres comme s'il eut s'agit de la plus exquise des friandises. Un frisson le parcourut. Son simple nom prononcé par Stefan et il frissonnait comme une débutante acceptant sa première danse lors du bal d'intronisation. Sans compter qu'il venait de passer sa langue sur ses lèvres, comme si Maximilian s'était brusquement transformé en un dessert particulièrement alléchant. Puis, Stefan commença à s'approcher, doucement, dangereusement, comme un véritable prédateur et le professeur était exactement comme la proie, hypnotisée et incapable de bouger malgré la menace qui se profilait de plus en plus près. Il ne savait pas que faire. Une part de lui avait envie de fuir, de partir loin de la tentation qui s'offrait à lui, mais cette part s'affaiblissait chaque seconde un peu plus, battue en retraite par l'envie qu'il avait de rester, de se laisser pour une fois. D'accepter de ne pas avoir le contrôle. Et c'était là tout le problème. Est-ce qu'il pouvait se laisser aller dans les bras d'un autre sans restriction ? Il avait l'impression d'être redevenu un adolescent gouverné par ses hormones et c'était vraiment frustrant. Tout à son combat intérieur, Maximilian entendait à peine les paroles de Stefan qui s'approchait, encore et encore et sans qu'il sache comment, il était là, en face de lui. Plus proche que quiconque l'avait été ces trois dernières années.

Maximilian devait lever la tête pour pouvoir le regarder en face, découvrant involontairement son cou en un signe de soumission. Et sa présence le troublait énormément. Il pouvait sentir la chaleur qui émanait de l'autre homme, il avait une vue imprenable sur son cou, ses clavicules et le haut de son torse, découvert par le col en V qu'il portait, et qui méritait plus le nom de décolleté que d'autre chose de l'avis de Maximilian. Il pouvait aussi sentir son parfum, et il avait tellement envie de combler la distance entre eux et de plonger sa tête dans le creux entre son cou et ses épaules pour respirer cette odeur à pleins poumons. Occupé à pratiquement boire les traits de Stefan, le professeur ne s'aperçut que trop tard que son prédateur avait trouver le nœud de sa cravate, qu'il dénoua sensuellement. La respiration du brun se fit un moment plus erratique avant de se calmer bien que son cœur tambourinait toujours dans sa poitrine. Cependant, malgré la beauté fascinant qu'il avait en face de lui, Maximilian trouva presque le courage de le repousser et de lui sommer de partir une fois encore quand le blond lui coupa l'herbe sous le pied en le saisissant par la taille. Plus que la saisir, il la caressait et si il y avait bien un endroit où le brun était particulièrement sensible, c'était bien sa taille. Pour ne pas arranger les choses, les mains de Stefan étaient si grandes, si magnifique, qu'elles se touchaient presque de part et d'autre de son corps. Ses propres mains, beaucoup plus petites et délicates, se posèrent à plat sur le torse de Stefan, presque sur les pectoraux. C'était sa dernière chance, soit il le repoussait et fuyait, soit il laissait ses mains parcourir le corps splendide plaqué contre le sien. Se fut Stefan qui décida à sa place. Ses mains quittèrent sa taille avant de descendre doucement le long de son corps pour venir se placer sur ses cuisses, juste sous ses fesses. Puis, surprenant complètement le professeur, il le souleva, enroulant ses jambes autour de sa taille, avant d'enfouir sa tête dans son cou qu'il entreprit de dévorer. Et Maximilian rendit les armes. Il ne pouvait plus lutter et il n'en avait absolument pas envie. Resserrant la prise de ses jambes autour de Stefan, il passa un bras autour de son cou, enfouissant une de ses mains dans les cheveux blonds tandis que l'autre caressait son torse, sentant les pectoraux et les abdominaux sous ses doigts, bien loin de son propre corps trop mince. Laissant libre court à son envie, il enjoignit l'infirmier à baisser la tête, plongeant un instant son regard vert dans celui, étrangement brillant, de celui-ci avant de clamer ses lèvres avec passion. Ils s'embrassèrent comme deux hommes assoiffés devant une fontaine, ne se séparant que pour respirer, avec difficulté, sans pouvoir s'empêcher de chercher les lèvres de l'autre. A bout de souffle, Maximilian finit par se détacher de Stefan, tournant la tête sur le côté, offrant encore une fois son coup à Stefan. Pendant ce temps, la main libre du brun soulevait le t-shirt de l'autre homme, cherchant la peau brûlante en dessous avant de poser sa paume à plat sur les abdominaux contractés, couvert d'une fine toison bouclée. Mon Dieu, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas été dans un tel état, si longtemps qu'il n'avait pas été soulevé comme ça, alors qu'un autre prenait de force le contrôle sans coup férir. Alors que les doigts de Stefan s'affairait à défaire son veston puis sa chemise, Maximilian retrouva enfin l'usage de la parole, même si sa voix était saccadée et plus sourde que d'habitude, son accent bien plus audible.

-Vous parlez beaucoup trop vous savez ? Il n'est pas question de faire la paix mais de se faire plaisir. Alors taisez-vous et mettez vous au travail.

Maintenant que Maximilian avait décidé de se laisser aller, il n'était plus question de reculer et il prenait rapidement confiance en lui, si bien que d'un mouvement leste, il déboucla la ceinture de Stefan, ouvrit son jean et plongea sans fioriture sa main dedans. Refermant sa main sur ce qu'il trouva là, et le moins que l'on pouvait dire c'était que le blond n'avait rien à envié à personne et Maximilian en salivait presque, il imprima un lent, très lent, mouvement de va-et-vient sur son sexe. La respiration de Stefan s'emballa, amenant un sourire chafouin et un regard taquin sur le visage du professeur. Puis il lui murmura à l'oreille, laissant son souffle caresser la peau fine à cet endroit.

-Vous avez voulu jouer avec moi et bien vous avez gagné. Mais on joue selon mes règles. Vous en avez profitez, et maintenant … C'est mon tour ...

Serrant un peu plus sa main autour du membre, il enfouit à son tour sa tête dans le cou de Stefan, bien déterminé à le ravager.
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MessageSujet: Re: Make my mink slide cause were all pink inside   Make my mink slide cause were all pink inside EmptyDim 9 Juin - 19:36

Stefan venait de loin. De San Francisco plus précisément. Ce n’était pas encore la Russie, mais c’était tout de même les vestiges de son passé, les rues qui l’avaient vu grandir et devenir cet homme fort à la stature rassurante. Dans cette ville, il avait abandonné bon nombre de problèmes pour fuir vers un monde meilleur, un havre de paix où le bonheur serait peut-être au rendez-vous. À Los Angeles, il était venu cueillir son avenir et il arpentait les grandes avenues de la cité des anges avec l’intime conviction qu’elles le verraient vieillir. Mais le passé et le futur n’existaient plus. Dans ce bureau, seul le présent survivait encore, accroché aux lèvres des deux amants, suspendu au fil de leurs regards et de leur étreinte.

Maximilian n’avait pas réussi à repousser l’autre homme. Tant mieux. Stefan n’aurait certainement pas pu survivre à cet échec. Lui qui passait son temps dans les bras du moindre mâle qui voudrait bien se serrer contre lui n’aurait pas pu vivre décemment si le professeur avait refusé ses avances. De toute manière, l’idée ne lui avait même pas traversé l’esprit. Il savait qu’il était irrésistible pour l’avoir entendu des milliers de fois de la bouche de centaines de conquêtes. Sa nouvelle victime semblait tellement réceptive que Stefan aurait très bien pu se passer de ses caresses, la respiration saccadée de sa proie suffisant à réveiller l’envie dans le moindre des membres du jeune McFire. Il appréciait néanmoins les mains baladeuses du russe qui s’attardaient tantôt à l’arrière de son crâne puis sur son torse et son abdomen. Lorsque le brun offrait son cou, Stefan ne manquait pas de se plonger dedans, laissant sa langue courir à cet endroit pour revenir jusqu’au lobe de l’autre homme, faisant jouer ses dents sur ce petit bout de chair dont il ne souhaitait faire qu’une bouchée. Et lorsque la chemise et le veston de son partenaire furent enfin ouverts, le trentenaire prenait alors un malin plaisir à se baisser pour embrasser le torse de Maximilian avec une lenteur extrême pour tenter de le rendre fou.

Stefan était absent, absorbé par le corps qu’il avait sous les yeux, incapable de pouvoir émettre un son supplémentaire sans qu’il ne s’agisse d’un gémissement. Il en voulait plus, découvrir chaque centimètre de la peau de Maximilian comme si c’était la première fois de sa vie qu’il déshabillait un homme ou qu’on s’accrochait à lui avec autant de force. Il ne serait rassasié qu’une fois que ce cher Mr. Petrovitch serait totalement nu et réduit à rien d’autre qu’à des cris de plaisir audibles depuis les dortoirs de ses propres élèves. Lui-même n’en pouvait déjà plus, mais il savait que ce n’était pas encore assez puisque le beau brun était encore capable de parler. Les mots que ce dernier prononçait lui firent perdre le peu de raison qu'il possédait encore. Il resta immobile pendant une fraction de seconde, observant le professeur qui lui ordonnait de se taire avant de glisser ses longs doigts fins dans le pantalon de Stefan. La main du brun était fraiche, bien trop froide pour que cela ne surprenne pas le cadre lorsque celle-ci s’aventura entre ses cuisses tièdes. Le rythme lent que Maximilian lui infligeait le fit presque tourner de l’oeil et après avoir poussé un grognement bestial, il se dépêcha de poser ses paumes larges sur les hanches de l’autre homme pour pouvoir le maintenir davantage en place, sans pour autant l’empêcher de continuer ses va-et-vient. À présent, il sentait ses genoux capable de fléchir à tout instant sous le poids de la chaleur qui l’envahissait lentement, comme un poison qui se répandait dans ses veines avec douceur. Ainsi, il se devait de garder Maximilian bien élevé dans les airs, le laissant appartenir aux cieux pendant qu’il restait sur la terre ferme, même si pour cela il devait s’aider de ses bras. Stefan laissait parfois sa tête rouler vers l’arrière, fermant les yeux pour apprécier pleinement ce qu’on lui faisait actuellement subir, les effets de la drogue amplifiait chaque sensation au point qu'il se sentait déjà partir... Il aurait voulu répondre et prononcer quelques mots à son tour, mais après les ordres qu’il venait de recevoir, Stefan ne savait pas s’il y était encore autorisé et si cela correspondait aux règles du jeu dont il était question.

En plus des gestes traînants de son amant, Stefan était hypnotisé par son sourire et ses lèvres pourpres. Il le contemplait, ne quittant pas des yeux cette bouche qui lui paraissait divine. Il ne pouvait rien dire ? Soit. Il laisserait parler le fond de ses pensées. Et sans plus attendre, il fondit sur le russe, mêlant sa langue à la sienne avec la même lenteur que la main qui se trouvait toujours dans son pantalon. Elles dansaient alors ensemble, et malgré ses papilles endormies par la poudre, Stefan sentait que l’autre homme était joueur et très habile, s'autorisant à imaginer cette même langue se balader ailleurs sur son corps musclé. Cette simple pensée le rendit complètement fou, au point qu’il ait maintenant trop chaud et qu’il ne puisse plus contrôler ses moindres faits et gestes. Après tout, Maximilian l’avait sommé de se mettre au travail, il n’avait donc aucune raison de tergiverser... Il commençât par défaire les bretelles du professeur et sans plus attendre, Stefan saisit le col de la chemise du beau brun pour la laisser glisser de part et d’autre de ses épaules, le bout de tissu tombant gracieusement sur le sol du bureau, emportant avec lui le charmant veston et la cravate du jeune homme qui pendait dangereusement dans le vide jusqu’ici. Les mains du cadre étaient indomptables à leur tour, tantôt fermement accrochées à la taille du professeur, tantôt caressant ses épaules nus, tantôt remontant le long du dos de ce dernier pour le décoller un instant du mur avant de le plaquer à nouveau contre la surface plane. Parfois, ses doigts s’égaraient sur le torse pâle et maigre qu’il avait sous les yeux, pinçant doucement les tétons bruns qui se trouvaient là, se mordant la lèvre inférieure, frustré que la position dans laquelle ils se tenaient ne l’autorise pas à laisser ses propres dents faire le travail sans que cela soit inconfortable.

Après un certain moment passé à découvrir le torse du russe, l’américain fut tenté d’aller encore plus loin, sa tête toujours coincé dans le cou du professeur, son nez s’imprégnant de l’odeur envoutante qui émanait de sa chevelure brune. Les mains de Maximilian continuaient de l'enivrer, mais il était maintenant temps de passer à l’étape supérieur, l’emprise digitale qu’il avait sur le membre de Stefan ne suffisant plus. Avec trois doigts seulement, le blond parvint à défaire le bouton du pantalon de l’autre homme, ne lui demandant même pas son avis avant de le lui arracher purement et simplement. Il le lâcha l’espace d’une seconde, le temps nécessaire pour le dénuder intégralement avant de le soulever à nouveau, reprenant leur pose et leur jeu langoureux là où ils l’avaient laissé. Au passage, Stefan se débarrassa de sa grosse veste en cuir qui commençait à le gêner et à le faire suer bien plus que de raison. Il respirait de plus en plus profondément, et son souffle dans le cou de sa victime ne manquait pas de la faire frissonner. Maximilian était complètement nu et Stefan s’emparait à présent de ses fesses à la couleur diaphane, réduisant encore l’espace qu’il y avait entre eux au point qu’ils aient l’impression d'étouffer et que leurs baisers soient la seule bouffée d’air dont ils pouvaient disposer. Stefan avait besoin de sentir à quel point Maximilian le désirait et de palper l’entrée où il allait se glisser d’ici peu. Et pourtant, le temps paraissait déjà bien long et le blond avait hâte d’être en lui, de le sentir autour de son membre et d’imposer sa propre cadence. Son doigt se laissa aller à l’endroit précis où le professeur en avait le plus besoin, caressant le pourtour de la porte qui menait au plaisir et à la récompense ultime : les bruits qui sortiraient de la bouche de Maximilian en réponse à ses palpations. Il finit par pénétrer le lieu secret, d’abord avec beaucoup de tendresse et de passion, puis accélérant le rythme au fur et à mesure qu’il sentait le brun s’adapter à cette nouvelle présence. Un autre de ses doigts se joignit à cette course folle tandis que de son autre main gardait le bassin du jeune brun incliné vers lui pour rendre cette issue plus accessible. Il ralentissait parfois subitement, sans raison, simplement pour lire les supplications dans le regard de l’autre homme ou voir ses hanches se mettre à bouger pour essayer d’arracher à Stefan toute la fougue qu’il refusait de mêler à ses mouvements. Il s’amusait à mordre la lèvre inférieure de Maximilian afin de la voir rougir encore davantage, comme si cela était possible.

Peut-être que le professeur Petrovitch avait décidé de prendre les choses mains. Peut-être aussi qu’il voulait imposé ses propres règles. Mais Stefan continuerait à jouer ainsi jusqu’à ce qu’il l’entende de la bouche de Maximilian... Il voulait qu’on lui demande explicitement. Il voulait que le brun se surprenne à penser qu’il souhaitait qu’on l’achève, que les doigts de Stefan n’étaient plus suffisants et qu’il voulait sentir ce qu’il avait palpé quelques minutes auparavant. Le blond souriait à présent, amusé par cette vision du beau professeur qui perdait peu à peu le contrôle et l’emprise qu’il avait sur Stefan depuis le début de cette... conversation.
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MessageSujet: Re: Make my mink slide cause were all pink inside   Make my mink slide cause were all pink inside EmptyVen 12 Juil - 22:05

Lorsqu'il le voulait, Maximilian réussissait tout ce qu'il entreprenait et était doué dans beaucoup de domaines. Mais s'il y en avait un dans lequel il excellait c'était bien l'art de l'amour. Il avait appris dès l'âge de ses douze ans comment faire plaisir à un homme et à une femme, de manières à pouvoir utiliser tous les moyens pour obtenir ce qu'il voulait. Il savait observer ses partenaires et apprendre ce qui leurs plaisait afin de leur faire atteindre le Nirvana et les rendre aussi pliables et malléables que de la pâte à modeler, au point qu'ils étaient prêt à accéder à ses moindres désirs dans l'espoir, vain ou non, que l'ange tentateur qu'il était alors daigne de nouveau leur prêter attention. C'était cela qui avait toujours fait de lui un être prisé par ses clients, qu'importe où il soit. Et aujourd'hui, cette qualité lui rendait de nouveau service avec Stefan. Alors qu'il dévorait le cou du dealer tout en continuant ses caresses sur son membre, il sentit la réaction de Stefan face aux ordres qu'il venait de recevoir et il cacha un sourire coquin dans l'épaule du blond. Ainsi, ce cher Stefan, qui semblait si mâle alpha, aimait recevoir des ordres ? C'était bon à savoir … C'était même excellent. Les grandes mains tannées revinrent sur ses hanches pâles, faisant frissonner Maximilian alors qu'elles le maintenaient en place. Il sentait la force qu'elles dissimulaient et cela l'excitait au plus au point. Parce qu'après ces trois ans, il ne voulait pas de tendresse, il voulait de la passion, de la force, il voulait être capable de sentir Stefan partout sur et en lui à chaque moment, pendant des jours. Plus que de l'envie, cela devenait un besoin. Quand le blond dévoila son cou, Maximilian n'attendit pas un instant pour le réinvestir, désireux de laisser sa marque là, une marque qui ne s'effacerait qu'au bout d'un mois et serrait là, preuve tangible de ce qu'il s'était passé entre eux, alors même que Stefan s'ébattait avec d'autres personnes. Il sentait les beaux yeux bleus du dealer sur ses lèvres et se demanda distraitement quand il se déciderait enfin à être un homme et prendre les devants. Maximilian était curieux de savoir combien de temps il prendrait avant de le briser. Enfin, les lèvres de Stefan se posèrent sur les siennes en un baiser beaucoup trop obscène. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas embrasser quelqu'un, pas depuis le baiser sans âme qu'il avait donné à sa femme lors de la cérémonie de mariage, et il ne considérait pas cela comme un baiser. Il avait presque oublié à quel point s'était bon. Le professeur s'amusa à imprimer le même rythme à sa langue que celui qu'il appliquait sur le sexe du blond, tentant de le rendre fou par ce simple baiser.

C'est alors que le jeu débuta véritablement. Stefan semblait enfin réagir et commença à le déshabiller en commençant par ses bretelles. L'homme prenait son temps, s'attardant ça et là pour quelques caresses, découvrant doucement le torse trop mince de Maximilian. Ses mains étaient absolument partout et le brun ne pouvait retenir les gémissements qui lui échappait alors que sa peau, rendue hypersensible par le manque de caresses, était caressée, admirée, vénérée et se couvrait d'une délicate rougeur. Stefan semblait maintenant fébrile alors qu'il plaquait de nouveau le mince corps du professeur contre le mur, le faisant encore gémir, avant de s'aventurer de nouveau sur son torse où une de ses mains s'était mise à martyriser son téton, faisant presque perdre le contrôle à Maximilian qui devait se retenir pour ne pas se frotter contre Stefan comme la dernière des catins, tandis que sa main tenait toujours le sexe de l'autre homme. Un sexe qui se couvrait maintenant de liquide séminal, faisant presque saliver Maximilian a l'idée de le prendre en bouche. Comme il en avait envie, comme il le désirait après toutes ces années. Mais, ce n'était pas le moment. Il ne s'agissait que de sexe et rien d'autre, sans fioritures, sans préparations exagérées, sans tendresse. Exactement ce dont le russe avait besoin.

Il sentit Stefan se pencher sur lui pour respirer l'odeur de ses cheveux, arrachant un autre sourire au brun, bien content de ne pas être le seul à trouver l'autre irrésistible. D'une seule main, le blond parvint à dégrafer le pantalon du professeur, faisant brusquement se raviver la flamme dans les reins de celui-ci. Oh, il avait tellement envie du beau blond entre ses cuisses, il le voulait en lui, le prenant sans ménagement, brutalement, au point que Maximilian ne puisse plus savoir où commençait l'un et où finissait l'autre. Il voulait sentir le magnifique membre aller et venir, lui faisant perdre toute raison, toute cohérence. Il ne voulait pas de tendresse, pas d'affection, juste le besoin animal d'un homme pour un autre. Le brun ne broncha pas un seul instant lorsque le blond lui retira ses derniers vêtements d'un vif mouvement, le laissant complètement nu alors que lui même était entièrement vêtu, n'ayant même pas encore enlever sa veste. Le voir comme ça alors que lui même était découvert au vu et au su de tous le fit gémir, tandis qu'il sentait le tissu rêche du jean entre la peau sensible de ses cuisses. Maximilian s'était maintenu à Stefan pendant toute l'opération, se sentant incapable de tenir debout pour l'instant. Alors qu'ils reprenaient leur position, le blond s'était enfin débarrassé de sa veste, dévoilant le t shirt moulant qu'il portait en dessous. Le russe délaissa son sexe pour venir parcourir le torse de l'homme, passant sous son vêtement. Ils s'embrassèrent encore et Stefan en profita pour aventurer ses doigts loin en dessous de la ceinture de Maximilian, caressant doucement l'orifice qui se trouvait là. Mon dieu, cela faillit le rendre dingue. Sentir cet endroit être caresser après tant de temps sans que quiconque ne s'en approche, pas même lui-même. Le blond s'amusa à effleurer son contour réduisant Maximilian à une chose inintelligible, mêlant le russe à l'anglais et au français sans même s'en apercevoir. Mais ce n'était que le début et déjà Stefan glissait un long doigt en lui, imprimant immédiatement un mouvement arythmique dans le but certain de lui faire perdre la tête; Ce qu'il n'était pas loin de réussir. Oh … oui … oui, c'était si bon, si parfait. Maximilian était extrêmement étroit après trois ans et Stefan n'avait pas prit la peine de lubrifier son doigt, créant une délicieuse brûlure au plus secret de son être. C'était douloureux, bien sûr, mais il avait connu pire et il en avait tellement envie que le plaisir l'emportait sur toute chose, la légère souffrance ne faisant que le dupliquer. Un deuxième doigt rejoignit le premier tandis que son autre grande main lui immobilisait le bassin, l'empêchant d'imposer son propre rythme, à sa grande frustration. Il savait qu'il était plus fort que cet homme, comme de beaucoup, même si le blond ne s'en doutait absolument pas, mais la position dans laquelle il se trouvait lui retirait tout avantage qu'il aurait pu avoir, et il ne pouvait simplement pas se libérer. Адом !! Pourquoi ralentissait-il le mouvement de ses doigts en lui ? Il voulait encore plus, il voulait tout et il n'avait rien ! Et voila que le blond se mettait à lui mordre la lèvre inférieur, cherchant par tous les moyens à lui faire perdre la tête. Maximilian tenta quand même de bouger ses hanches, en vain, la poigne de Stefan étant trop forte. Et voila que ce великолепный дурак souriait d'un air satisfait, tellement fier de lui et de l'effet qu'il avait sur le professeur, d'habitude si froid avec lui. Oh, il ne se doutait pas un instant du monstre qu'il avait éveillé.

Pour la première fois depuis trois ans, Maximilian ressentait une attirance physique  pour quelqu'un. Plus encore, pour la première fois depuis trois ans, il ressentait du désir et cette personne venait de réveiller tout ce qu'il avait refoulé depuis si longtemps. Stefan voulait jouer, alors ils allaient jouer mais ce dernier ne se doutait pas du tout de ce qui allait lui arriver. Parce que lorsque Maximilian se désinhibait, il n'y avait plus rien d'autre qui comptait. La main du russe s'aventura de nouveau sur le sexe toujours aussi dur de Stefan alors qu'il l'embrassait encore, étouffant ses propres gémissements grâce à la bouche de dealer.

-Arrêtez votre petit jeu … j'ai besoin de vous, maintenant. Возьми меня сейчас !

Maximilian savait que Stefan ne pouvait pas l'avoir compris mais il lui obéit néanmoins. Enfin … il le reposa au sol, tout en cherchant quelque chose dans la poche de son jean, faisant presque grogner le brun quand les doigts le quittèrent.  Une capote. Parfait, c'était exactement se dont ils avaient besoin. Alors que le blond s'apprêtait surement à reprendre leur position, Maximilian le prit de court en le poussant jusqu'à ce que ce que ses genoux cognent contre le bureau, sur lequel le brun le poussa à s'assoir tout en lui enlevant sauvagement son t-shirt. Sans prendre garde à ses piles de copies qui glissaient sur le sol avec un tas d'autres babioles, Maximilian se plaça entre les genoux de Stefan et entreprit de dévorer son torse nu aidé de ses mains. Il commença par le cou où il laissa une nouvelle marque avant de descendre lentement sur les clavicules alors que ses mains s'aventuraient dans son dos, allant et venant doucement sur sa colonne vertébrale avant de revenir vers le torse. Sa bouche descendit lentement, lentement entre les magnifiques pectoraux du blond, savourant le gout de sa peau et son parfum, avant d'aller titiller un des tétons qui le faisait saliver. Une de ses mains avait trouver l'aine de l'américain qu'elle caressait alors que l'autre se promenait sur les abdominaux, effleurant à peine la peau avant de descendre de nouveau sur le sexe dressé qu'il caressa du bout des doigts. Il buvait, savourait chacun des gémissements de Stefan, adorant le contrôle qu'il exerçait sur lui et qui, sans qu'il ne s'en doute un instant, l'enserrait entre ses griffes. Sa bouche suivit bientôt le chemin de sa main, sa langue cajolant chaque abdominaux puis plus loin, allant flatter l'aine, parcourant le creux qui se trouvait là de long en large. Enfin, il se retrouva à genoux devant Stefan, à la hauteur de son membre. Il regarda Stefan dans les yeux, le vert de son regard tellement sombre qu'il en paraissait noir, puis s'approcha doucement pour lécher le magnifique sexe qui lui faisait envie depuis qu'il en avait sentit le poids sur sa main. Il se détacha un instant pour souffler sur la verge, regardant avec intérêt les réactions du blond. Puis, n'y tenant plus, il le pris complètement en bouche, un terrible gémissement lui échappant face à cette sensation qui lui avait tant manqué. C'était si bon … Il aurait pu passer des heures à jouer avec le phallus entre ses lèvres mais il était trop impatient pour se faire. Après quelques minutes, Maximilian saisit le préservatif qui était tombé à cause de toutes ses émotions puis, avec des mains expertes, l'ouvrit rapidement et l'enfila sur le sexe tendu … avec sa bouche. Il avait en effet décidé d'achever Stefan avant la fin de cet interlude, voulant que le blond se souvienne de lui encore longtemps, que se soit son visage qui le hante alors qu'il prenait un autre homme, que son parfum l'accompagne à chaque pas pendant longtemps. Il voulait avoir une emprise totale sur lui.

Une fois sa tâche accomplie, Maximilian se releva, sans gêne aucune face à son corps nu et son propre sexe, plus dur que l'acier, et offrit un sourire carnassier à Stefan avant de grimper sur le bureau pour se mettre à califourchon sur celui-ci. Il s'assit de façon à ce que la verge du blond soit parfaitement entre ses fesses puis il commença à onduler doucement puis plus vite avant de ralentir encore tout en léchant de nouveau les pectoraux bronzés, y laissant quelques part, là aussi. Puis, continuant sa torture, il remonta vers les lèvres de Stefan, lui faisant partager le goût qui demeurait sur son palais, puis il se détacha pour lui sourire. Sa voix, plus grave et rauque, n'avait absolument plus rien de glaciale à cet instant précis.

-C'est ce que vous voulez n'est-ce pas ? Vous voulez savoir ce que ça fait d'être en moi ? Un mouvement de hanche plus appuyé alors que le jean de Stefan commençait à irriter la peau de Maximilian qui ne s'en souciait absolument pas. На свой страх и риск жар-птица.

Puis, sans aucun avertissement, Maximilian attrapa le sexe de Stefan et s'assit lentement dessus, l'accueillant en lui d'un seul mouvement, jusqu'à être complètement sur le blond.


Dernière édition par Maximilian Petrovitch le Dim 15 Sep - 20:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Make my mink slide cause were all pink inside   Make my mink slide cause were all pink inside EmptyMar 16 Juil - 2:58

Stefan McFire n’avait d’ordre à recevoir de personne. Et pourtant, il était tellement influençable, tellement facile à manipuler que c’en était déroutant. Il passait son temps à jouer les gros bras, à prétendre que rien ni personne ne pouvait se mettre en travers de sa route et l’empêcher d’atteindre les objectifs qu’il s’était fixé, mais au fond, Stefan était loin d’être aussi confiant. Il s’était persuadé que personne ne pouvait plus avoir l’ascendant sur lui, pas depuis l’incarcération de son père et son départ qui avait suivi. Il était arrivé dans la cité des anges avec la ferme intention de ne plus se laisser marcher sur les pieds, et dès qu’il désirait quelque chose, il faisait tout pour l’obtenir. Ainsi, il n’avait encore jamais été dompté de la sorte, riant de bon coeur à chaque fois qu’il avait croisé le chemin d’un jeune homme qui avait cru pouvoir tout obtenir de lui en l’ordonnant simplement. Non, Stefan était loin d'être comme ça, chaque dose de drogue venant lui rappeler qu’il était le plus fort, le mâle dominant, le chef de la meute, et que personne ne pouvait le maitriser réellement. Pourtant, cette fois-ci, le professeur Petrovitch avait réussi à réaliser l’impensable. Il lui avait demandé de se taire, exigeant le silence de la part du McFire. Et comme par magie, plus un mot n’avait alors franchi la bouche du trentenaire... C’était étrange et à la fois envoutant, la poudre amplifiant les effets agréables de cette étreinte. Non seulement il avait écouté l’autre homme sans même osé rechigner, mais il trouvait ce petit jeu très agréable. Presque trop agréable, au point de faire oublier à Stefan qu’il était en train de perdre le contrôle. Le blond s’abandonnait complètement, offrant son cou sans émettre le moindre son à part quelques gémissements, sachant pertinemment qu’il n’avait plus le droit de faire autre chose que d’exprimer son désir et le plaisir qui commençait à l’envahir. La langue et la main de Maximilian le rendait fou, mais ce n’était rien comparé aux baisers qu’il laissait dans son cou et qui allait certainement resté là pendant des semaines entières. Stefan savait qu’il pourrait encore voir les marques dans un mois, et quand bien même il détestait ce genre de pratique en tant normal, il aurait souhaité que celles-ci ne disparaissent jamais. Si c’était possible, le cadre espérait même ne plus quitter ce bureau. Il ne savait plus si c’était la drogue ou Maximilian, ou les deux réunis qui s’acharnaient mutuellement pour lui faire atteindre le septième ciel. Dans son délire, Stefan s’imaginait même qu’ils étaient entrés en compétition, et que le petit jeu se jouait finalement entre la fée et le dieu brun qui avaient choisi leur victime commune, cherchant à lui faire perdre la tête ainsi que les derniers repères qui lui restait...

Comme pour les inciter à lui en faire subir davantage, Stefan avait pris les devants, faisant tout son possible pour pousser Maximilian dans ses retranchements et ainsi obtenir de sa part une multitude d’ordres qu’il prendrait plaisir à réaliser. En réalité, le trentenaire ne réfléchissait même pas, agissant simplement en fonction de son propre corps et de ce qui se trouvait dans son pantalon. Le corps dénudé du beau brun n’en finissait plus de lui donner envie, et pourtant, il voulait prendre son temps, goûter chaque centimètre de sa peau découverte si la position précaire dans laquelle ils se trouvaient le lui permettait... Il n’avait qu’une seule idée en tête : l’entendre. Qu’il parle, qu’il crie, qu’il ordonne, qu’il gémisse, peu importait. Mais les doigts de Stefan et sa langue contre celle de Maximilian cherchaient à détruire complètement le russe et le réduire à rien d’autre que la personnification même de la luxure. D’ailleurs, le blond avait pu remarquer que sa main ne pouvait pas s’aventurer à l’entrée du brun aussi facilement qu’elle l’aurait souhaité, et ce simple constat le fit sourire une fois de plus avant que ses dents ne viennent mordre sa lèvre inférieure, jouant sans cesse avec les nerfs du professeur, observant la moindre de ses réactions avec une envie folle. Les paumes de Maximilian quittèrent alors son torse brulant pour retrouver leur place initiale, au creux de son jean, enfouies sous le textile pour venir à nouveau contrôler le plaisir de Stefan. Le russe ouvrit alors la bouche, prononçant enfin les paroles tant attendues. Le blond n’en demandait pas moins, et n’en espérant certainement pas autant. Ainsi, Maximilian avait besoin de lui... Cela suffit pour que Stefan lui laisse regagner la terre ferme, heureux et flatté d’avoir atteint son objectif avec autant de facilité, mais tout de même passablement agacé par les propos que le professeur avait prononcé dans une autre langue... Cela l’enivrait mais il aurait aimé comprendre. Quelque chose lui disait que Maximilian était bien plus expressif dans sa langue natale et que ces propos là l’aurait satisfait encore davantage. Qu’importe, il avait entendu l’ordre détourné et il n’allait pas se laisser prier pour finalement passer à l’attaque. Oh, s’il le voulait, le beau brun allait être servi, car Stefan ne s’était jamais senti aussi vigoureux et excité, les pupilles encore dilatées et le coeur battant la chamade au point de lui faire croire qu’il était surpuissant et infatigable. Si Maximilian avait réellement besoin de lui, il le sentirait pendant des heures...

Le blond tourna alors la tête vers le côté, trop occupé à chercher le préservatif qui se trouvait dans la poche arrière de son jean ; une simple seconde d’inattention qui lui fit immédiatement perdre l’avantage sur le professeur qui le poussa aussitôt contre le bureau, le forçant à s’asseoir là. Il n’eut même pas le temps de comprendre ce qui venait tout juste de lui arriver qu’il se retrouvait déjà dépourvu de son t-shirt, le professeur Petrovitch dévorant ses abdominaux maintenant nus, ses longs doigts fins et pâles contrastant merveilleusement avec sa peau légèrement plus bronzée. Stefan était tellement surpris qu’il n’osait même plus bouger, fermant les yeux et se mordant les lèvres, faisant rouler sa tête vers l’arrière en signe de contentement, laissant échapper quelques grognements supplémentaires lorsque le brun s’attardait à certains endroits qui lui procuraient des sensations tellement agréables qu’elles en étaient indescriptibles. Lui qui avait salivé à l’idée de pouvoir enfin se loger dans les reins étroits de Maximilian, se retrouvait maintenant en train de se lécher les babines alors que l’autre homme caressait le moindre centimètre de sa peau, même le plus intime. Il se retenait toujours de pousser un cri de plaisir ou de dire quoi que ce soit, certainement encore sous l’influence des souhaits du beau brun, mais il finit par céder au moment où ce dernier vint placer sa bouche à l’endroit le plus obscène de son anatomie. Échappant un juron, surpris par la présence de la langue de Maximilian sur son membre durci, il ne pu s’empêcher de se saisir d’une mèche brune, les yeux toujours clos ; non pas pour encourage son partenaire, simplement parce que la sensation était tellement agréable qu’elle en devenait presque insupportable et qu’il ressentait le besoin de se saisir de la première chose qu’il avait sous la main. Tant pis pour la coiffure parfaite du professeur, Stefan ne pouvait faire autrement, et sa poigne se resserrait au fur et à mesure que le plaisir l’envahissait au point de le faire perdre pied et il sentit qu’il était sur le point de s’abandonner totalement. Il releva alors la tête subitement pour se pencher vers Maximilian et la vision qu’il aperçut ne l’aida certainement pas à se contenir... Par chance, le brun s’arrêtait justement, sentant peut-être que le blond n’y tenait plus et qu’il allait bientôt partir. Il manqua néanmoins de l’achever une seconde fois en plaçant le préservatif de la manière la plus inattendue qui soit.

Stefan avait pourtant vu passer une bonne centaine d’hommes dans sa vie, et les sensations semblaient être relativement similaires à chaque nouvel ébat, mais il y avait quelque chose chez le professeur qui le rendait unique. Aussi étrange que cela puisse paraitre, Stefan savait qu’il allait se fondre en lui, et pourtant, il ne lui appartiendrait pas. C’était frustrant de se dire qu’il ne pourrait pas garder cet homme pour lui, uniquement pour lui, et que d’autres auraient peut-être droit au même traitement, aux mêmes regards, aux mêmes marques et aux mêmes ordres. Non vraiment, Stefan n’avait pas franchement envie de le partager avec qui que ce soit. Maximilian investit alors les genoux du beau blond et ce dernier se laissa totalement faire, les yeux encore plein d’étoiles et les jambes engourdies suite à ce qu’il venait de subir. Leurs langues s’embrasèrent et se joignirent dans un énième baiser, Stefan y mêlant toute la fouge et la tendresse qui le caractérisait, ses doigts toujours emmêlés dans la chevelure brune du professeur, comme s’il refusait de le laisser partir et de quitter sa bouche une fois de plus. Non, leurs lèvres devaient rester scellées à tout jamais... Mais Stefan n’avait plus le droit ni la possibilité de donner son avis, et Maximilian le regardait maintenant droit dans les yeux tandis qu’il continuait de parler dans un langage que le blond ne pouvait malheureusement pas comprendre. Dieu, que c’était éreintant de ne pas saisir un traitre mot alors que les propos semblaient si alléchants... Stefan échappa un autre grognement qui fut vite dissimuler par un gémissement plus profond encore alors que le professeur Petrovitch s’asseyait enfin sur lui et le libérait de la flamme qui commençait à l’embraser depuis quelques instants maintenant. Bien sûr que c’était exactement ce qu’il voulait. Il ne rêvait plus que de cela depuis qu’il avait osé s’amuser avec la cravate du brun. Il mourrait d’envie de savoir ce qu’il allait ressentir à l’instant exact où il serait enfin en lui. Pour toute réponse, il attrapa les lèvres pourpres du russe une fois encore, laissant sa langue passer doucement à cet endroit comme pour les soulager après toutes les tortures qu’elles avaient subies, ses mains agrippant fermement les hanches fines de Maximilian, ne répondant même pas aux questions du professeur. Impossible pour le McFire de lui donner raison aussi facilement. Il ne pouvait pas se permettre de lui clouer le bec pour ensuite lui demander de confirmer une chose aussi évidente... Non, Stefan avait déjà eu beaucoup de mal à s’imposer, se retrouvant maintenant soumis au propre rythme du brun, il refusait de courber l’échine une fois de plus en disant tout haut ce qu’il avait hurlé tout bas pendant de longues minutes.

C’est alors que Stefan réalisa qu’il était à la merci du beau jeune homme, et malgré ses mains larges sur sa peau pâle, il ne pouvait pas en obtenir tout ce qu’il espérait. Son regard bleuté ne quittait plus le corps et le visage du russe qui bougeait d’une manière tellement enivrante, son désir plus visible et plus tentant que jamais, son visage changeant sous le poids du plaisir. Stefan ne l’incitait pas à aller plus vite, sentant évidemment que l’autre homme avait naturellement besoin de s’adapter à sa présence. Il ferma même les yeux en constatant que Maximilian n’avait certainement pas été stimulé de la sorte depuis longtemps... Il l’observait donc, impatient de pouvoir aller plus vite, de le briser sans ménagement, d’imposer ses règles et de lui montrer à quoi ressemblait un McFire lorsqu’on l’avait cherché pendant tout ce temps. Les sons qui émanaient de la bouche du professeur ne manquaient pas de lui faire perdre la raison, et l’espace d’un instant, le blond fut presque persuadé que ces quelques bruits étaient divins, beaux et parfaits, tels de véritables grains de poudres audibles... Le cadre ne protestait toujours pas, laissant Maximilian savourer ce moment tant qu’il en avait encore la possibilité, et Stefan se réjouissait par avance de ce qu’il prévoyait pour lui rappeler qu’il était aux commandes et qu’il décidait de tout. Maximilian n’avait absolument pas eu tort en se disant qu’il parviendrait à anéantir dans cette position, mais le blond n’allait certainement pas se laisser faire sans se battre.

Ses mains toujours fermement accrochées aux hanches de Maximilian, Stefan finit par se décider à bouger quelques longues minutes plus tard, la respiration déjà saccadée et bien trop bruyante. Cela ne lui suffisait plus, il en voulait davantage. Il souhaitait que Maximilian ne soit même plus capable de respirer ou de reprendre son souffle ; et si seulement il le faisait, il voulait que ce soit son nom qui effleure ses lèvres enflées alors que l’air gagnait ses poumons avec toute l’énergie du désir. Ainsi, sans même quitter le corps du beau brun, Stefan le souleva une nouvelle fois pour l’allonger sur le bureau, poussant du bras les dernières copies et autre objets qui trainaient toujours dans un coin du meuble. À présent parfaitement libre de pouvoir aller à son propre rythme, Stefan s’en donna à coeur joie, saisissant les jambes du professeur pour les placer sur ses larges épaules tandis que ses mains ne voulaient définitivement pas quitter la taille de l’autre homme. Un sourire satisfait au coin des lèvres, il observait attentivement la réaction de Maximilian alors que chacun de ses mouvements se faisaient plus brusques, plus profonds, mais lents malgré tout afin de pousser le russe à s’exprimer à nouveau. S’il en perdait son latin, c’était encore mieux. Du moment qu’il suppliait Stefan ou qu’il trouvait un moyen détourné pour lui faire comprendre qu’il avait besoin de plus encore, tout irait pour le mieux. Pour l’heure, le blond restait muet, gémissant virilement uniquement lorsque son bassin claquait contre les fesses de Maximilian. Caressant maintenant d’une main le torse maigre du brun, l’autre restant au même endroit, ses doigts libres s’aventuraient doucement vers l’aine du professeur pour caresser sa peau nue et tourner autour de son désir sans jamais vraiment le saisir ou le toucher, cherchant à le rendre fou par ses coups de reins francs et sa paume qui l’effleurait tendrement. Et sans même prendre le temps de savoir si Maximilian était assez souple pour réaliser ce genre de prouesse, Stefan se pencha pour l’embrasser encore, léchant l’intérieur de son cou pour remonter jusqu’à ses lèvres. Ces lèvres qu’il voulait voir bouger encore et encore pour entendre des mots plus exaltants encore. Jamais il n’aurait cru que le professeur Petrovitch aurait pu se retrouver dans cette position, soumis à sa cadence trop lente pour qu’elle soit supportable, à lui donner des ordres que personne sur cette planète n’avait encore osé lui donner. Jamais. Mais il n’allait certainement pas s’en plaindre, et le sourire coquin qu’il arborait prouvait bien qu’il était ravi de cette situation...
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