Le rouleau à la main, Enzo se sentait d'attaque pour peindre la chambre de son futur bébé. Après des mois de recherches, il avait fini par trouver la couleur qui lui plaisait. Les vendeurs avaient surement insulté l'italien dans leurs pensées car il avait été infernal. Etre trop perfectionniste, pointilleux, l'empêchait d'avancer sur la chambre du futur De Conti. Ciara, quant à elle, ne disait rien car elle lui avait promis de le laisser faire, que ce serait une surprise. Cependant, elle restait à ses côtés et le calmait quand il s'énervait parfois pour un rien; avec sa maladie, le jeune homme apprenait à vivre avec un style de vie complètement différent. Parfois perturbé, l'aide d'un proche lui était de temps à autre nécessaire et seule sa femme avait le don de l'apaiser. Enzo était amoureux, il était fou d'elle. Leur conflit concernant la grossesse inattendu, avait disparu or, il avait laissé place à une certaine angoisse que pouvait lire l'épouse De Conti. Le PDG avait peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir réagir à la venue du bébé. L'italienne devait donc le rassurer, le calmer quand des crises lui prenaient. Ce n'était pas toujours facile mais leur amour les unifiaient malgré tout.
Cette couleur de peinture, était mixte ! Oui, car les futurs parents ne désiraient pas connaître le sexe du bébé. Encore une fois, ce serait une surprise. Enzo aurait pu demander de l'aide mais comme toujours, il préférait faire ses affaires tout seul. Il disait souvent: on est toujours mieux servit que par soi-même !! Il n'avait pas tout à fait tort mais à force de tout mettre sur son dos, il finirait par tomber. Heureusement, cette tâche n'était pas lassante, non, l'italien prendrait plaisir à peindre la chambre de son enfant. En aucun cas, il appellerait quelqu'un. Ciara, ne pouvait pas faire d'effort de toute façon et le jeune homme n'avait pas d'amis. La seule personne qui pouvait l'aider, serait Charlie mais cette dernière avait disparu. Le jeune De Conti ne comprenait pas sa disparition et cela le faisait souffrir, cet évènement lui rappelait terriblement la disparition de Lucia, sa chère et tendre sœur. Avait-elle fuie ? Ou bien avait-elle été kidnappée ? Enzo ne savait que trop penser. La jeune femme avait déjà laissé sa famille après la naissance de Julian après cette tentative de meurtre sur son propre enfant. Au départ, il ne lui en voulait pas pour ce qu'elle avait fait mais depuis la grossesse maintenue, il s'est demandé à plusieurs reprises pourquoi elle avait fait ça !!! Tuer son propre enfant !! Pourtant, il n'allait pas plus loin, il s'était promis de ne pas la juger car elle était son amie, la seule qui voulait de lui et qui l'acceptait tel qu'il était. Enfin la seule, en tant qu'ami bien sur.
Enzo attaqua le premier mur de la chambre. Il aurait pas mal de boulot aujourd'hui. Il était prévu qu'il fasse deux couches par façade. Le sourire aux lèvres, il montait et descendait le rouleau qu'il maintenait; tout ceci accompagné de mélodie sifflées. L'italien était de bonne humeur. Ces dernies temps, il ne semblait pas montrer d'inquiétude. Les médicaments qu'il prenait avait l'air de fonctionner. Sa dose de lithium n'était pas trop élevée, d'une certaine façon, cela expliquait sa bonne humeur. La dernière fois quele lithium avait été trop fort pour lui, il était resté couché, dans son lit, malade comme un chien. Le futur papa, apprenait à accepter sa maladie en allant voir un psychologue. Il n'aurait jamais cru qu'il en serait arrivé là, voir un psy. Ca avait été un coup dur pour lui au début mais cela le soulageait d'une certaine manière.
Silence. Enzo s'était arrêté brutalement. Ciara venait de l'appeler dans un cri. Pris de panique, il lâcha son rouleau au sol et descendis les marches le plus rapidement que possible. "Ma chérie, ça va ?" il ne se rendit même pas compte qu'il venait de parler dans sa langue natale. Effectivement lors des imprévus, le De Conti se mettait à parler soit en italien soit en français. Assise sur le divan, sa femme tenait son ventre. Là où elle se trouvait, il y avait une espèce de flaque d'eau. Enzo comprit alors qu'elle allait accoucher. "Déjà ? J'ai même pas encore terminé la chambre !!!!" il ne perdait jamais son fil lui. Ayant l'habitude que son mari rouspète, Ciara fit un roulement des yeux. L'italien eut un temps d'hésitation. Néanmoins, il se rappela qu'il devait l'emmener tout de suite à l'hôpital. Il courut prendre ses clés de voiture tout en râlant."Ce bébé ne pouvait pas attendre comme tous les autres, neufs mois de grossesse !!" en effet, la grossesse n'était pas encore arrivée à neuf mois, elle n'en avait que huit. Son épouse lui rappela qu'il devait prendre les sacs de cette dernière et du bébé. Il dut remonter pour prendre les affaires de Ciara et du bébé qui allait naître. Rapidement, il les mit dans la voiture puis revint chercher sa femme. Il l'aida à s'installer dans le véhicule. Il démarra et se dirigea vers l'hôpital où Ciara travaillait. Les mains sur le volant, Enzo prit conscience qu'il allait être bientôt père. Dans quelques heures...
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.
9:15 AM : Une sale migraine
Ciara c’était couché dans les alentours de minuit et demi elle n’arrivait pas dormir il faut dire que le bébé bougeait vraiment beaucoup, alors c’était devenu difficile de dormi surtout que la miss De Conti avait pour habitude de dormir sur le ventre impossible maintenant en étant enceinte, mais bon elle arrivait à dormir avec un peu de mal mais elle y arrivé. Ciara venait d’ouvrir les yeux il était neuf heure du matin elle avait une de ces migraines aller savoir pourquoi, mais bon elle se demander bien qu’es qui avait pu lui causer cette migraine qui la réveilla, elle n’avait pourtant pas mangé de sucreries la veille pas d’alcool c’était pas son genre de boire quand elle était enceinte, enfin bref, elle se leva descendit dans la cuisine. Ciara arriva dans la cuisine prit un verre d’eau avec un cachet pour la tête, elle prépara ensuite le café. La jeune femme se servit un verre de jus de fruit et déjeuna. Une fois la vaisselle faite elle monta dans sa chambre pour prendre ses affaires et aller prendre sa douche. Elle fila sous la douche la musique légèrement forte mais pas trop pour ne pas réveiller son mari, elle mit donc la musique en sourdine le chauffage et l’eau qui coulait elle était en bonne condition enfin ça c’était pour le moment. Elle sortit enfin de la salle de bain en jeans, tee shirt , classique comme vêtements quoi enfin, elle descendit pour préparer le repas toujours avec sa migraine.
11: 55 AM : Des contractions à répétitions
Ciara était sur le canapé dans le salon, son mari Enzo était déjà levé depuis pas mal de temps déjà. Il faut dire qu’il se donnait beaucoup de mal pour finir la chambre de leur bébé avant son arrivé. Cela faisait plaisir à Ciara, car au début de sa grossesse cela ne se passait pas du tout pareil, Enzo n’avait pas du tout accepté la grossesse de cette dernière… Mais depuis quelques mois tout ça c’était arrangé, la maladie d’Enzo était présente mais la jeune femme était là pour lui. Ciara avait hâte de voir la chambre de leur bébé, mais Enzo lui avait interdit de la voit avant qu’elle soit finit, c’était un supplice pour la jeune femme, elle avait beau lui faire les yeux doux cela ne marcher pas avec lui. Ciara voulait bien entendu l’aider dans la préparation de la chambre de leur futur bébé mais, depuis quelques temps la jeune femme avait de plus en plus de mal à se déplacer elle ne penser pas que ça aller être aussi difficile… Toujours sur le canapé en train de lire un article dans un de ses magazines qu’elle avait achetés récemment sur la maternité la jeune femme sentit une première contractions qu’il ne la laissa pas si indifférente que ça mais elle n’y prêta pas attention. La jeune femme posa sa main sur le ventre et commença à respirer comme on lui avait appris pour ce calmer mais les contractions ce fit de plus en plus sentir, c’était une douleur insoutenable pour la jeune femme. Ciara posa doucement son magazine à côté d’elle et se leva mais c’était déjà trop tard, Ciara avait perdu les eaux en se levant. Toujours la main sur son ventre, elle appela une fois doucement son mari mais il devait être tellement occupé par la chambre du bébé qu’il ne l’avait pas entendu, elle réessaya plus fort cette fois-ci « Enzo ! » Cette fois-ci c’était la bonne, elle vit son mari se précipité pour aller à sa rencontre. Il comprit lui aussi que la jeune femme avait perdu les eaux au début il se mit à râler mais Ciara le regarda et lui fit comprendre en un regard que ce n’était pas le moment et surtout qu’elle souffrait énormément… Le jeune homme prit sa femme par la main pour l’aider à se déplacer vers la voiture en n’oubliant pas le sac que Ciara avait préparer quelques semaines auparavant.
01: 23 PM : Le bébé arrive
Ciara était donc en voiture avec son mari, il ne montrait pas ses émotions ce qui rassuré la jeune femme il se montrait rassurant envers elle. C’était de plus en plus dur pour elle, les contractions étaient de plus en plus douloureuses et la chambre n’était pas prête pour l’arrivé du bébé, Ciara pensé à beaucoup de choses à cet instant. Elle s’avait que le bébé allait arrivé aujourd’hui c’était leur heure, elle respirait à fond mais c’était assez dur. Enzo et Ciara arrivèrent à l’hôpital, elle fut de suite interpeler, les infirmières préparèrent Ciara pendant qu’Enzo attendait dans la salle d’attente, Ciara était donc sur la civière assez effrayée à l’idée qu’elle mette au monde un bébé…
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Sujet: Re: 1+1=3 Lun 9 Sep - 20:48
Si Ciara souffrait, Enzo l’aurait remarqué mais le problème c’était que son épouse savait garder les choses pour elle. Les époux avaient l’art et la manière d’être silencieux ; ils avaient leur petit jardin secret. Poussé à l’adrénaline, l’italien ne savait plus où donner de la tête. Tout allait si vite, trop vite ! Leur enfant était loin d’avoir atteint le terme de la grossesse. La seule chose qu’espérait le futur père, c’était que son bébé n’ait rien, sinon il s’en voudrait énormément. Depuis que sa maladie avait fait surface, De Conti exprimait extérieurement ses émotions surtout lors des crises contrairement à autre fois où il pouvait rester neutre et intérioriser ses sentiments. Aujourd’hui, les gens pouvaient lire en lui presque comme un livre ouvert et cela ne dérangeait fortement. Il se sentait vulnérable et Enzo détestait, haïssait même cette sensation. Enzo avait commencé à attaquer la peinture que sa femme l’avait appelé de toute urgence. Maladroit, il fut pris d’hésitation et pourtant, le jeune PDG s’était préparé pour ce moment des dizaines de fois. Comme quoi, ça ne servait pas toujours de se préparer à l’avance. On ne faisait pas la même chose qu’on avait répétée encore et encore. Les sacs avaient été faits soigneusement par le jeune homme, il veillait à ce que son épouse et le futur nourrisson ne manquent de rien. Assez méticuleux sur certaines choses, il avait fait et refait les sacs sans que Ciara le voit, il ne voulait pas qu’elle le regarde avec un regard surpris ou qu’elle le trouve bizarre. Depuis que les mariés s’étaient réconciliés à propos de la grossesse, l’italien essayait de ne pas faire un pas de travers. Il avait pris conscience grâce à –et il le reconnaissait intérieurement- Aidan, son cadet lui avait fait comprendre qu’il n’avait pas à agir pour cette raison et que c’était normal d’avoir peur. Peur ? Enzo n’avait pas connu le terme de ce mot jusqu’à ce qu’il soit malade. Ses angoisses liées à la grossesse, le perturbait, le déboussolait. Madame De Conti essayait tant bien que mal de l’aider mais parfois, il était difficile pour lui de se calmer. Alors le médecin augmentait la dose de lithium, ce qui rendait Enzo comme un légume, allongé toute une journée dans le lit. Direction l’hôpital. Dans la voiture, Enzo conduisait calmement. Il évitait de regarder sa femme ; il manquerait qu’il fasse un accident ! Justement cette idée lui trottait dans la tête, voilà pourquoi il se concentrait sur la route. Au feu rouge qui suivit, il s’arrêta. Et à cet instant, il posa ses yeux sur son épouse et d’un sourire rassurant –du moins il espérait qu’il soit rassurant pour Ciara-, il caressa le ventre de la belle italienne. Leur bébé allait bientôt naître. Il était tellement heureux…et stressé !! Avant de redémarrer, il embrassa tendrement Ciara. Un moyen de détendre l’atmosphère et puis parce qu’il avait envie de sentir les lèvres de sa femme contre les siennes. Une fois arrivés à l’hôpital, des infirmières qui connaissaient Ciara vinrent les accueillir et prirent les choses en main. Ciara les suivit et fut allongée sur la civière en direction de la salle d’accouchement tandis qu’on fit attendre un moment Enzo dans la salle d’attente. Mais à peine quelques minutes passées, il s’approcha de la réceptionniste. « Mademoiselle, puis-je voir ma femme s’il vous plaît ? » en voyant que l’italien était impatient et inquiet, la jeune femme qui lui faisait face lui répondit d’un sourire rassurant. « Ne vous inquiétez pas monsieur, vous allez bientôt la rejoindre, ils préparent la salle d’accouchement et vont lui mettre la péridurale, si ce n’est pas trop tard ! » trop tard ? Enzo espérait que Ciara ait la péridurale parce qu’il avait lu sur internet –non pas Wikipédia- que grâce à ça, les femmes souffraient moins lors de l’accouchement même si mettre la péridurale faisait un mal de chien. Hé, Enzo ne faisait que lire les commentaires laissés par les mamans. Rapidement, on l’amena dans la salle d’accouchement où sa femme était….les jambes écartées, en sueur, elle lui lança un regard rempli d’émotions !!! Plein d’inquiétude, de joie, de stress, l’italien ne savait pas quoi dire à Ciara pour la réconforter. C’était la première qu’elle mettrait au monde un enfant. Leur premier enfant. Pour lui aussi, ça lui faisait tout drôle, De Conti allait être papa !!! « Je t’aime !! » dit-il en italien, suivit d’un baiser chaud. « Tu es forte ma chérie…aujourd’hui, c’est un grand jour, on va devenir parent ! » s’écria-t-il avec un grand sourire, un léger rire s’échappa de sa bouche et ce fut avec un regard plein d’amour qu’il rassura Ciara.
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Sujet: Re: 1+1=3 Lun 30 Sep - 14:05
1 + 1 = 3.
Jamais le temps à tes côtés ne me paraîtra assez long ; Commençons par l’éternité...
Ciara était en pleine contraction et ce n’était pas de simples contractions, là c’était sur le bébé arrivait et Ciara commencer à paniquer mais elle ne montra à aucun moment son inquiétude à son mari, Ciara était dans la voiture avec Enzo qui conduisait et qui ne posait aucunes questions, il était concentré sur la route ce qui fit sourire à un moment la jeune femme, il faut dire qu’il devait aussi être stressé. Arrivé à l’hôpital les infirmières venait de préparer Ciara pendant que Enzo son mari attendait impatiemment qu’on lui dise qu’il pouvait enfin voir sa femme et l’aider dans le travail. Pendant que Enzo était dans la salle d’attente, Ciara elle était entouré de presque toutes les infirmières du service ce qui angoissa légèrement la jeune femme. Elle les connaissait toutes mais, Ciara voulait le moins de personnes autour d’elle juste les personnes les plus importantes comme son mari qui était juste à côté dans l’autre pièce. Un des infirmières s’avança vers Ciara, celle-ci elle ne la connaissait pas elle était sûrement nouvelle dans le service. L’infirmière était très jeune c’était sûrement sa première garde dans le service, elle lui fit un grand sourire et fit avec une voix si douce que cela perturbée Ciara « Je suis désolée Madame De Conti, mais le travail a déjà commencer, ce qui veut dire qu’on n’aura pas le temps de vous poser la péridurale.. » Cette phrase fit rire Ciara, la situation n’était pas drôle mais pourtant la jeune femme s’exprima comme ça, c’était nerveux. Etant médecin Ciara savait pertinemment qu’un accouchement faisait un mal de chien, mais il y avait la péridurale alors elle ne se faisait pas de soucis mais là ce n’était pas pareil... Ciara devait ce préparé à serrer les dents et souffrir en silence, elle avait l’habitude de ne rien dire quand elle avait mal, mais là cela allait être dur… Les infirmières places les jambes de Ciara en sorte que l’accouchement de son premier enfant commença. Mais il manquait toujours son mari, elle ne pouvait pas faire ça sans lui-même si au début de la grossesse il n’était pas du tout d’accord d’avoir un enfant aussitôt cela avait bien changé depuis. Il était toujours là pour elle, même avec sa maladie il la rassuré en un regard, en un sourire c’était bien le seul qui avait ce pouvoir sur elle. Ciara tourna la tête une première fois à gauche puis à droite et vit la porte s’ouvrir, c’était son mari qui venait de rentré dans la salle d’accouchement. Un sourire apparu sur le visage de la jeune femme, il s’avança vers elle et lui dit je t’aime en italien… Ciara était en sueur, elle avait chaud et surtout mal c’était horrible. Pour rester calme, elle prit la main de son mari et la serra doucement pour lui faire comprendre qu’elle avait besoin de lui comme jamais elle en avait eu besoin. Et le message était bien passé car le jeune homme lui fit « Tu es forte ma chérie…aujourd’hui, c’est un grand jour, on va devenir parent ! » Ciara lui fit un bisou sur la joue mais ce moment de complicité fut interrompu par la sage-femme qui fit comprendre à Ciara que c’était le moment de pousser car une contractions allé arriver. Et ce qui fut le cas, Ciara ressentit une douleur comme jamais elle ressentit juste à côté d’elle la jeune infirmière lui crié de pousser le plus fort possible ce que Ciara exécuta. Mais il fallait dire que la jeune femme ne supportait la jeune infirmière juste à côté d’elle, Ciara avait besoin de calme et pas qu’on lui cri ce qu’elle devait faire, quand la contraction fût finit et posa son regard sur l’infirmière pour lui faire comprendre d’arrêter de lui crier dessus. Car tout le monde sait qu’il ne faut pas énerver une femme enceinte… Après avoir regardait l’infirmière elle se rendit compte qu’elle serait toujours la main de son mari, Ciara se mit à rire un instant « Je suis désolée mon chéri » Son mari n’eut pas le temps de répondre car une autre contraction ce fit sentir et la jeune femme du pousser encore et encore….
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Sujet: Re: 1+1=3 Lun 14 Oct - 21:34
La femme d'Enzo avait perdu le eaux depuis plusieurs heures déjà. Ciara se retrouvait à présent dans la salle de travail, loin de son mari. Les sages femmes ainsi que les infirmières les séparaient le temps d'installer la future maman. Ce court instant avait semblé être une éternité. Enfin, l'italien put rentrer dans la pièce auprès de sa bien aimée. Les contractions se faisaient de plus en plus nombreuses et on pouvait voir sur le visage de l'italienne la douleur à présent omniprésente. De Conti espérait que tout ceci se terminerait le plus rapidement possible car voir son épouse souffrir autant, ça faisait mal. Il pouvait seulement la rassurer et la calmer parce que depuis le début, une jeune sage femme n'arrêtait pas de lui crier dessus. Le simple regard revolver de sa femme fit comprendre à cette jeune qu'elle devait arrêter si elle ne voulait pas se retrouver dans une mauvaise situation. Le sang chaud des italiens refaisait surface ce qui fit rire le mari. Main dans la main, les deux amoureux allaient passer cette épreuve ensemble, à deux, ils seraient beaucoup plus forts. Tout allait si vite pour Enzo, tout. Sa vie défilait rapidement, après s'être marié, tout avait changé pour lui, il était devenu PDG et semblait bien se débrouiller, le cote de popularité remontait, il n'allait pas faire faillite; cependant, la découverte de sa maladie avait tout chamboulé, il n'était plus lui même et devait à présent prendre des médicaments pour calmer ses folies. Heureusement qu'il n'était pas schizophrène mais bipolaire, or c'était déjà difficile à supporter. L'italien avait du mal à se supporter lui même alors Ciara qui devrait vivre avec lui et sa maladie serait une rude épreuve. La jeune femme avait décidé de rester à ses côtés malgré cette nouvelle perturbante. Il l'aimait, elle l'aimait. Leur amour était assez fort pour surpasser tout ceci. Il serait même infini pour leur enfant qui allait bientôt naître. Dans sa tête, l'aîné des De Conti espérait secrètement que ce soit un garçon afin qu'il puisse prendre un jour la tête de l'entreprise.
Le temps entre les contractions se réduisait, Ciara n'arrêtait pas de pousser, elle ne faisait que ça. Vite, que tout ça se finisse. «Poussez madame De Conti, je vois la tête de votre bébé. » dit le médecin qui était rentré depuis un bon moment déjà. Enzo eut la curiosité de regarder ce spectacle unique. Or, en voyant la tête du nourrisson, il retourna rapidement vers sa femme pour ne pas tourner de l'oeil. C'était impressionnant ! Comment une tête pareil réussissait à passer ? Et le corps ? Son épouse comprit de suite et laissa échapper un léger sourire avant de reprendre une grimace de douleur. «Je reste avec toi bébé. Allez vas-y, tu y es presque!! » le futur papa avait déjà repris son sérieux, il caressait le front tremper de sueur de Ciara et l'encourageait du mieux qu'il pouvait.
Pas de cri. Pourtant le bébé venait de sortir. Deux femmes prirent leur enfant et se rendirent dans la salle d'à côté. « Que se passe-t-il ? Pourquoi on ne peut pas la voir ? » il regarda les médecins puis sa femme. Epuisée, elle exprimait malgré tout une inquiétude. Probablement qu'elle avait dû entendre et comprendre ce que les docteurs se disaient. « Quoi Ciara ?Je comprends, pourquoi on nous amène pas notre bébé? » Enzo avait comprit qu'il se passait quelque chose mais il préférait en être sûr et demanda à sa femme de tout lui expliquer. Non pas son enfant !! Il n'arrivait que des malheurs dans cette famille. Enzo commençait sérieusement à en avoir marre des De Conti, pour une fois qu'il était heureux, il fallait qu'on lui fasse subir à nouveau une telle épreuve !!! Il essaya tant bien que mal se rapprocher de son enfant mais on le stoppa net. Et on le mit à l'écart pendant plusieurs minutes...
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Sujet: Re: 1+1=3
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