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 (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.

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William D. Welton
William D. Welton

▐ PAROLES : 438
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
(terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 1407505464093909700
▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyVen 29 Nov - 15:09

Another day

Je m'étais longtemps perdu sur sa magnifique silhouette ne réalisant pas encore la chance que j'avais. Son intention était tombée sur moi. Il aurait pu s'intéresser à n'importe quel autre homme ou quelle autre femme, mais il 'avait choisi moi. Pourquoi ? Aucune idée ! Je commençais à croire que peut-être que quelque part, là-haut dans le ciel, une bonne étoile veillait sur moi et je lui en étais infiniment reconnaissant de m'avoir donné l'occasion de rencontrer Eliot. Ce jeune homme plus qu'exceptionnel à mes yeux, qui était arrivé sous ses airs d'enfant parfait à la recherche d'un travail pour débuter sa nouvelle vie à Los Angeles. Adolescent de mon âge qui pourtant avait l'air d'avoir bien plus de problèmes que tous les autres enfants de mon âge entre drogue, alcool et sûrement problèmes de famille en tout genre. J'avais envie d'être là pour lui, le rassurer et lui prouver qu'il n'était pas seul et que si un jour, il ressentait ce besoin de devoir parler à quelqu'un, je serais là, quoi qu'il arrive.

Je sortais de mon admiration pour cet homme afin de tirer la couette du côté droit, là où je prendrais donc place pour lui laisser le plaisir de dormir à gauche. J'enlaçais mes doigts aux siens, levant mon regard jusqu'à lui. Depuis longtemps, je n'avais pas été heureux comme ça. Bien sûr que ma fille me rendait tous les jours heureux, mais j'avais toujours ce manque affreux qui persistait dans mon coeur. Le fait de s'endormir tous les soirs tous seuls, de se remémorer son passé parce qu'il n'y a en fin de compte que ça qui fait parti de ta vie, ni amis, ni famille et même si je recevais régulièrement des appelles de ma mère, ça ne remplaçait pas la présence d'un corps brûlant à ses côtés. Mes lèvres sur sa joue, je tenais à ce qu'il sache qu'il n'avait pas à s'inquiéter. « Tu peux rester comme ça » Il avait bien dormi en boxer contre moi la nuit dernière. Si moi je persistais à dormir en pantalon et manches longues, lui n'avait pas à être gêné pour se mettre à l'aise.

Je caressais à l'aide de mon pouce, sa main. Je souriais de plus bel et n'osais pas à me rapprocher trop de lui. Je ne voulais pas avoir une attitude qui pourrait le mettre mal à l'aise comme le serrer tout contre moi, même si j'en avais secrètement très envie. Je me contentais alors de poser doucement ma tête sur mon oreiller, mon regard levé vers le plafond avant que mes paupières se referment tout doucement. « Merci infiniment... » Je tenais à continuer à le remercier et même s'il ne devait pas comprendre pourquoi je le remerciais encore et toujours, c'était très important pour moi. Je me disais que si je ne le faisais pas, il finirait par partir et je n'en avais pas envie. Alors, comme pour me rassure qu'il ne parte pas, je resserrais mon étreinte sur ses doigts, affichant un sourire sur mes lèvres. Oui, pour la première fois depuis longtemps, j'étais heureux.

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
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▐ PAROLES : 277
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
you. ♥
▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMar 3 Déc - 14:05




un besoin de réponses
Son regard sur moi me plaisait énormément, quoique ça me gênait pas mal. La plupart du temps, la personne avec qui je couchais me regardait intensément, on couchait ensemble et c’est fini. Dans ses yeux, je sentais un petit plus qui faisait battre mon cœur un peu plus vite que d’ordinaire. Comment refuser cela ? Impossible. Dans son lit, sous ses couettes, il se tenait tout près de moi. Nos doigts se lièrent alors que nos regards se verrouillèrent directement. Lorsque ses lèvres se posèrent sur ma joue, mon sourire revint, plus convaincu et plus confiant. Tout irait bien. Peut-être essayais-je trop de me le faire croire ? Je n’en savais rien du tout, mais je voulais rester confiant. Soufflant doucement, je le remerciais de reprendre la parole alors qu’il me disait que je pouvais rester ainsi. J’aurai bien aimé caresser son corps à même la peau, mais s’il avait mis un t-shirt, ce n’était peut-être pas pour rien, alors je n’allais pas faire n’importe quoi. Je doutais que c’était parce qu’il avait froid sous la couette, avec moi qui allait me coller à lui. Nous avons tous nos secrets et je ne savais pas si j’étais prêt à poser des questions comme lui l’avait fait. Parce que le fait d’imaginer qu’il réagisse comme moi me ferait énormément souffrir ? Oui, exactement. En plus, je ne savais pas si j’étais capable d’encaisser ce qu’il pourrait me dire.

Son pouce caressait ma main, me faisant sourire davantage. Le sien ne quittait plus son visage et j’en étais très heureux. Je l’avais vu triste par ma faute et je ne voulais plus de cela. Ce sourire illuminait son visage, le rendait terriblement beau et je n’acceptais plus qu’il le perde, surtout à cause de mes réactions brusques. Nos têtes posées sur nos oreillers à quelques centimètres respectifs, je me sentais en sécurité dans un cocon de douceur. En l’entendant me remercier, j’aurai pu lui dire que ça ne servait à rien ou quoique ce soit d’autre. Sauf que non. Ses mots firent s’emballer mon cœur et je serrais un peu plus sa main, heureux. Doucement, je rapprochais mon visage du sien sans perdre mon sourire.

« Merci aussi … » soufflais-je doucement.
Mes lèvres retrouvèrent les siennes, mon cœur battant à tout rompre alors que mon corps tout entier se rapprochait du sien. Lâchant doucement sa main pour que nos corps rentrent en contact, je passais un bras autour de sa taille, posant ma main dans le bas de son dos, le caressant par-dessus les vêtements. Un baiser doux, tendre, calme. J’en avais tellement besoin. Lentement et un peu hésitante, je glissais ma langue sur sa lèvre inférieure, demandant l’accès à sa bouche pour approfondir le baiser. Tout ce que je savais, c’était qu’à partir de maintenant, il n’y avait que lui et que je voulais vraiment tout faire pour ne pas le décevoir et pour rester en sa compagnie. Une certitude qui me faisait toujours peur, mais je voulais juste être avec lui, juste être heureux et partager ce bout de bonheur avec lui. Rien qu’avec lui.
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMar 3 Déc - 14:55

Another day

Son merci me berçait, mais ce qui venait réellement me bercer, c'était son bras qui venait entourer ma taille et se position au bas de mon dos, sa bouche qui venait chercher par tous les moyens possibles un contact avec la mienne, ainsi que sa langue qui cherchait à trouver un moyen de pénétrer à l'intérieur de ma bouche. Je ne restais pas stoïque à tous ces gestes d'affection et ne pus m'empêcher de me tourner vers lui afin de me mettre sur le côté et pouvoir profiter pleinement de sa beauté. J'avais doucement déposé l'une de mes mains sur sa joue, tandis que je sentais la sienne qui se trouvait au niveau de ma taille, me caresse le dos par-dessus mes vêtements. Un contact on ne peut plus présent et qui me réchauffait encore plus le coeur. J'avais délicatement fermé les yeux pour pouvoir profiter pleinement de cette échange. À vrai dire, je pouvais presque oublier ma fatigue et rester comme ça durant des heures à échanger des baisers avec Eliot, jouer avec sa langue et le sentir tout proche de moi.

Nos jambes vinrent s'entremêler, car je sentais ce besoin constant d'établir un contact avec lui. J'avais un peu peur qu'il s'en aille et l'idée de me réveiller demain matin, seul dans mon lit, germera probablement toute la nuit et je n'y pouvais rien. C'était tellement le tableau cliché qu'on retrouvait dans tous les films. J'étais conscient que je regardais beaucoup trop de film, que la vie était loin de se dérouler ainsi, mais les scénaristes avaient bien été inspirés par quelque chose pour écrire de tels scénarios non ? Alors, poisseux comme je l'étais, je me disais que c'était probablement un scénario qui pourrait m'arriver et même si je n'avais jamais vécu une telle situation, je n'étais pas à l'abri. Surtout moi. J'avais délicatement glissé un de mes bras sous lui tandis que l'autre passa au-dessus de lui afin de le prendre dans mes bras, au moment même où il avait commencé à établir un contact avec moi dans ce lit, je m'étais dit qu'il ne m'en voudra pas si je venais à faire pareil. C'est comme ça que ma tête se retrouva posée sur son épaule droite une fois que notre baiser fut fini. Des baisers je pourrais lui en donner durant des heures et des heures, mais mon corps ne cessait de me rappeler mes heures de sommeil en retard et c'est à ce moment-là que je le détestais. Pourquoi fallait-il toujours avoir ce besoin constant de dormir hein ? Pourquoi ne pouvions-nous pas tout simplement nous coucher lorsque nous en avions envie afin de ne pas tirer un trait sur des moments précieux que nous avions envie de prolonger ? Comme celui-ci par exemple. Mais m'endormir à ses côtés, prolongeait encore ce rêve. En espérant que ça soit plus qu'un rêve. Une réalité.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMar 3 Déc - 16:23




un besoin de réponses
Proche de lui, notre « merci » me suffisait à être heureux. Pas besoin de long discours. Être contre lui, dans un nid douillet, pouvoir l’embrasser et voir son magnifique sourire, tout cela me suffisait à être dans un bonheur total. A s’embrasser ainsi, je sentais mon cœur battre d’une manière tout à fait affolée et mon ventre secouait un peu. C’est vraiment bizarre, mais si bon. Ses jambes frôlèrent les miennes, entraînant un long frémissement dans l’intégralité de mon corps. Totalement emmêlé, je me sentais complètement protégé de tout ce qu’il pouvait se passer à l’extérieur. Continuant à l’embrasser, jouant avec sa langue, ses bras s’enroulèrent autour de mon corps. Mon bras, quant à lui, restait autour de sa taille alors que ma main de libre vint caresser sa joue tout en douceur. Sa tête sur mon épaule lorsque l’air nous manqua, nous obligeant à cesser de nous embrasser, je fermais les yeux, si bien avec lui. Caressant le bas de son dos, mon autre main prodiguait quelques effleurements du bout de mes doigts dans ses nombreuses boucles.

Ce que je ressentais pour lui restait flou et aucune explication ne me venait. Tout ce que je pensais, c’était qu’être avec lui, dans cet endroit, emmêler à lui, c’était la plus belle chose qui puisse m’être arrivé au monde. Le tenir contre moi me rendait différent d’une façon plus positive que je n’aurais pu l’imaginer un jour dans ma vie. J’avais appris que ce n’était pas bon de s’accrocher à quelqu’un, car c’était prendre le risque de le perdre et d’être seul avec plus rien du tout. Cependant, je ne pouvais pas m’y résoudre. L’éloigner de moi me faisait souffrir et flancher. La preuve, j’avais merdé la nuit dernière et je lui avais promis au final de ne plus recommencer. J’essayais de ne pas y penser, mais les fêtes approchaient de plus en plus et je n’étais pas certain de pouvoir tenir ma promesse le soir de Noël tout seul ou du Nouvel An. La tentation se ferait ressentir et je ne savais pas si j’arriverais à rester assez fort.

« Je.. » hésitais-je avant de me taire. « Je tiens à toi, William »
De ma petit existence, je ne l’avais jamais dis à personne, de peur de regretter ces paroles. Avec lui, tout était vraiment autrement. Tout avait l’air plus simple, plus facile et ça me plaisait. Comme si je pouvais tout lui dire sans qu’il ne me juge ou qu’il ne s’enfuie. D’ailleurs, j’avais pensé qu’il s’enfuirait le jour où je lui avouerais depuis combien de temps je bois, je me drogue, etc. Mais il était toujours avec moi alors que je lui avais avoué la nuit dernière. Petit à petit, je me sentais emporté par le sommeil. J’aurais voulu rester à caresser sa peau et sceller nos lèvres pendant de longs instants, mais le contrecoup de la nuit dernière me terrassait, en particulier en aussi bonne compagnie dans un environnement tout chaud.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMar 3 Déc - 18:29

Another day

Mon coeur palpitait, ça me faisait un bien fou de me dire qu'il ne se braquait pas, que ce soir-là, tout c'était bien passé et c'est pourquoi j'avais tellement peur que tout ça ne soit qu'un rêve et qu'en me réveillant, Eliot n'est jamais vraiment fait partie de ma vie. Et c'était ça tous les matins depuis que je l'avais rencontré. J'avais doucement commencé à m'endormir et je ne savais pas si ces paroles étaient le fruit de mon imagination, le début d'un rêve ou bien si c'était réellement Eliot qui les avait prononcé de sa propre bouche. De sa bouche qu'était si parfaite et que j'avais envie d'embrasser chaque seconde de ma vie, mais j'avais toujours peur de trop abuser des bonnes choses et surtout de sa gentillesse.

Comme pour me rassurer, je m'étais empressé d'ouvrir les yeux, mais je n'avais aucune preuve qui me disait qu'effectivement, ces mots provenaient bel et bien de lui. Toute la force que j'avais prise sur moi pour me forcer à ouvrir les paupières, me lâchait et je ne pouvais pas me battre encore contre la fatigue. Tous les effets des nombreux cafés et jus d'orange que j'avais pris aujourd'hui étaient retombés en même et même si je ne voulais pas sombrer dans les bras de Morphée, il fallait croire qu'il ne me laissait pas vraiment le choix. Alors oui, peut-être que dans l'expression on disait tomber dans les bras de Morphée, mais moi je tombais dans les bras d'Eliot et c'était dix fois mieux qu'être en compagnie de tous les dieux du monde. Sans vouloir les offenser bien évidemment.

Les dernières paroles d'Eliot avaient raisonnées toute la nuit dans ma tête. Il tenait à moi et je n'en revenais toujours pas. Comment un homme que je connaissais depuis même pas un mois pouvait tenir à moi ? Et surtout, comment avais-je réussi à m'attacher à lui de cette manière et comment se faisait-il que tout aille dans mon sens cette fois-ci sans que rien n'aille de travers ? Alors, au lieu d'être empoisonné par des milliers de cauchemars qui auraient pu me pourrir ma nuit, elle avait été bercée par des rêves, mais peut-être devrais-je ne pas avoir l'esprit trop rêveur pour ne pas tomber de trop haut au risque de me faire mal.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMer 4 Déc - 1:43




un besoin de réponses
Mes dernières paroles m’avaient fait bizarres, mais je ne regrettais pas de les lui avoir dites. Pas du tout. C’était sincère et longuement penser, alors je ne voulais pas tout garder pour moi, de risque de péter un câble ou de finir par me braquer. A ce que je vois, il avait l’air de se détendre à mes quelques mots. Ce n’était rien, mais ça avait l’air d’être quelque chose qu’il n’avait pas l’habitude d’entendre. Doucement, mais sûrement, j’avais sombré dans un lourd et doux sommeil. De longues heures de sommeil, mais je fus réveillé vers les 3h du matin, sans savoir pourquoi. Dans le noir, emmêlé avec lui, je me sentais bien. Au départ. Cependant, petit à petit, mes peurs rejaillirent puisement et mon corps commença à trembler. Merde, merde. Alors que je commençais à pousser lentement son corps pour m’en dégager, il resserra son étreinte autour de moi et son souffle chaud se percuta régulièrement dans mon corps. Immédiatement, mon corps se détendit et un léger sourire endormi se glissait sur mes lèvres. Je fondais carrément et sans que je ne puisse y réfléchir, je retombais dans un sommeil serein.

Un réveil sonnait et je soupirais bruyamment, n’ayant pas envie de me réveiller. Il devait être beaucoup trop tôt et je me rapprochais complètement du corps de mon beau supérieur, frottant ma joue contre la sienne. Une nuit comme celle-là, j’en voulais encore et encore. Même si le réveil était largement trop tôt, je ne pouvais pas me plaindre de me réveiller à ses côtés. En plein milieu de nuit, j’avais voulu partir. Fuir. Très loin de lui. Il avait fallu juste qu’il resserre ses bras autour de moi et de sentir qu’il dormait calmement contre moi pour me faire sombrer à nouveau dans un long sommeil. Il arrivait à me faire ressentir ce que personne était arrivé à faire jusqu’à maintenant. Entre la promesse d’essayer l’arrêt de la drogue, lui raconter mon passé et dormir contre lui sans fuir quelques heures avant le réveil. Il avait un don, impossible autrement.

« Will … » murmurais-je. « Trop tôt … »
Dans le brouillard matinal, n’ayant toujours pas ouvert les yeux, je me bougeais un peu mes jambes en me collant contre lui … oubliant même l’existence de la fameuse « érection matinale ». Pour le moment, bien au chaud contre lui, j’avais bien du mal à émergé, le gardant contre moi. Il devait sûrement aller s’occuper de sa fille, mais là, c’était trop dur de le laisser partir. Si je pouvais, je lui demanderais de venir dormir le weekend pour faire de longues grasses matinées avec lui, mais je n’allais pas le faire car je ne pouvais pas. Les mots me manqueraient et j’aurais l’impression de l’envahir, de l’étouffer. Puis, évidemment, je n’oubliais pas qu’il avait une petite fille et que je ne pouvais pas l’accaparer comme je le voudrais. Pour finir … je ne savais pas ce que je ressentais. De l’attachement, mais rien d’autre ? Il faudrait que je trouve des réponses avant Noël, pour tenir au mieux ma promesse que je lui avais faite.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMer 4 Déc - 8:20

Another day

Un bon et long sommeil, voilà ce qu'il me fallait, même si je maudissais la sonnerie de mon téléphone portable qui indiquait déjà cinq heures, l'heure de se réveiller afin d'entamer la routine matinale. Se lever, prendre une douche, préparer le petit déjeuner, s'occuper de ma fille, l'emmener à l'école et aller au boulot. Une présence ou plutôt une voix à côté de moi me ramena à la réalité. Ce n'était donc pas un rêve ? J'avais réellement dormi aux côtés d'Eliot. Mon ventre se contracta en le sentant venir se coller un peu plus à moi, car oui j'étais un peu gêné quand même d'autant plus avec ce qu'il se passait tous les matins chez les garçons. C'était une situation à laquelle je ne m'étais pas franchement préparée et à laquelle il fallait que je me défasse. De toute façon, il était l'heure de se lever -du moins pour moi- et si je venais à fermer ne serait-ce qu'une seconde les yeux et me blottir une nouvelle fois contre lui, je sombrerais à tous les coups à nouveau dans un sommeil profond et rien qu'à cette idée, j'avais perdu toute l'envie de dormir. « Mais non...il n'est que cinq heures » Avais-je répondu en souriant me demandant s'il avait pour habitude de se lever aussi tôt chez lui. « Tu peux rester dormir si tu veux, moi je vais aller prendre une douche » Je caressais doucement son beau visage et c'était fou comme il pouvait être aussi beau même le matin. À vrai dire, même avec une gueule de bois ou défoncé il était juste magique. Eliot devait être le synonyme de magie ou de parfait, je n'avais pas encore fait mon choix.

Je me défaisais tout doucement de l'étreinte de monsieur et mon dieu que je n'en avais pas envie. Je lui déposais un baiser sur la joue avant de quitter le lit et de filer au plus vite dans la salle de bain en m'emparant par la même occasion de vêtements qui se trouvaient dans mon armoire. « Je fais vite ! » Lui avais-je dit, me demandant s'il ne c'était pas rendormi. J'aurais pu dire que l'eau bouillante m'aurait fait un bien fou, mais je m'étais endormi tellement emmitouflé et serré dans les bras de ce dernier que je mourrais déjà de chaud. C'est pour ça que je ne me plaignais pas en sentant l'eau légèrement froide. Même si j'avais tendance à beaucoup me perdre dans mes pensées lorsque je me douchais -oui c'était le moment où je réfléchissais le plus-, je ne cessais de regarder l'heure affichée sur l'horloge de ma salle de bain, car mes matins étaient extrêmement chronométrés. C'est pour cette raison qu'au bon de vingt minutes tout pile, pas une minute de plus, ni une de moins, que je sortais tout propre, habillé, les cheveux encore un peu humide et l'odeur de mon parfum qui suivait ma trace. « Tu peux y aller si tu veux » J'esquivais un petit sourire en me rasseyant sur le lit et là, je ne pus pas m'empêcher de me laisser tomber en arrière et d'allonger la moitié de mon corps sur ce matelas moelleux, mes jambes se trouvant à l'extérieur. En fait, j'aurais bien dormi une petite demi-heure de plus, mais me voilà réveillé et parti pour une journée -une de plus- « Tu mange quoi le matin ? » Avais-je sorti par automatisme. Ça comblait aussi le blanc, même si ça pouvait paraître totalement idiot comme question, c'était aussi très essentielle.

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un besoin de réponses
Que cinq heures ? C’était beaucoup trop tôt ! Un petit gémissement de mécontentement s’échappa de mes lèvres en entendant cela. Ils devraient instaurer une loi pour interdire aux gens de se réveiller si tôt. Lorsqu’il me proposa de dormir pendant qu’il prenait sa douche, je ne pus m’empêcher de sourire. Excellente idée ! Ses caresses me donnaient tant envie de dormir que je ne pus pas vraiment résister à m’endormir encore quelques longues minutes. J’eus le temps de le sentir s’échapper de mes bras, sentir ses lèvres sur ma joue et dire quelque chose avant de sombrer pendant quelques instants. Ce ne fut qu’au moment où je sentis le matelas s’affaisser que je me réveillais pour la seconde fois, un peu plus enclin à me lever. Baillant doucement, je n’avais pas entendu qu’il me proposait une douche. Râlant un peu pour moi-même, je bougeais un peu pour réveiller mon corps afin de ne pas me rendormir pour une troisième fois consécutive. Lentement, mais sûrement, je me redressais et je regardais l’homme allongé dans le lit. Un sourire ornait mon visage en le voyant tout habillé et son parfum … Mon cœur se secoua étrangement à cette pensée. Oui, j’étais totalement attaché à lui sans n’avoir rien pu faire contre. Il comptait pour moi et ça me faisait du bien, un bien inconnu mais intense que personne ne pourrait comprendre, mise à part lui, s’il ressentait la même chose à mon égard.

« Peu importe, ce que tu as … Céréales pour enfants, tartine de beurre/confiture, brioche, … Je ne suis vraiment pas difficile le matin »
Me dégageant de la couverture, un frisson m’assaillit directement à cause du changement de température entre le nid douillet que m’avait procuré la chaleur sous la couverture et le « froid » de la pièce. Vraiment, je détestais passer du chaud au froid comme ça. Je frémis davantage en pensant à la température extérieure, n’ayant pas vraiment envie de partir de son lit, en fait. Soupirant doucement, la température ambiance devint moins froide qu’avant petit à petit. Il fallait que je prenne une douche avant d’aller travailler. Me levant doucement, je me tournais vers mon patron. Allongé, comme ça, devant moi, dans un lit … wow. Fronçant les sourcils, je m’interdisais de penser à ça. Prenant mes affaires, je le regardais un petit instant.

« Je vais vite prendre une douche » lui dis-je avec un sourire, avant de m’éclipser rapidement.
La porte fermée derrière moi, je soupirais grandement. Qu’est-ce qui me prend d’imaginer mon supérieur faire … des choses avec moi ? C’est un homme et même s’il est beau – et très attirant – c’est … je ne sais pas. Pas que ce soit contre nature, ou ce genre de conneries, mais c’est … bizarre. Jamais de toute ma vie je n’avais pensé me sentir aussi bien, aussi proche d’un homme. Le changement est un peu radical à mon goût. Le cœur battant à tout rompre, je ne voulais pas fuir pour autant. Il fallait juste que je me calme et que je pense à autre chose pendant que je prends ma douche froide. Même si je déteste ça, c’était encore le meilleur moyen de mettre les idées au clair dans ma tête et il me ferait un câlin après, et tout sera régler. Je ne voulais pas que ma tête soit remplie de ce genre de pensées. Non, ce n’était pas bien, je crois. Soufflant doucement, je finis vite ma douche, me séchais et changeais de vêtements pour être propre. Un coup de parfum et vérifier que tout est bon, puis je ressortais de la salle de bain.
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William D. Welton
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▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyJeu 5 Déc - 19:35

Another day

Ça n'avait pas loupé, il c'était bien rendormi ce qui m'avait fait sourire. Il était juste adorable et je me surprenais moi-même à dire ça, car quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, il me faisait fondre et cette pensée me faisait beaucoup réfléchir le temps qu'il prenne sa douche. Toujours allongé sur mon lit, je venais à me demander si je n'étais pas en train de tomber amoureux et ça me faisait peur. Oui, la dernière fois que j'avais cru l'être je m'étais fait embarquer dans un truc ingérable et je m'étais littéralement fait prendre pour un pigeon. Renouveler l'expérience ne me disait vraiment rien du tout. Je priais intérieur pour ne pas retomber là-dedans tout en faisant mon lit au carré. C'était devenu un réflexe que tout soit clean, tellement que je venais de me surprendre d'avoir déjà fini de faire mon lit. Perdu dans mes pensées, je ne savais même plus ce que j'étais en train de faire. Cet homme qui se trouvait dans ma salle de bain était clairement en train de m'envoûter par je ne sais trop quel pouvoir étrange et ça me faisait vraiment peur.

Je quittais ma chambre pour pouvoir préparer la table du petit déjeuner. Céréales, brioche, pains au lait, pain, confiture, Nutella, bref, tout ce qu'on pouvait rêver pour déguster un bon repas avant d'entamer une grosse journée. En attendant qu'il finisse de se préparer, je m'étais décidé à réveiller ma fille tranquillement, passer un peu de temps avec elle et la préparer comme il se devait. Elle était juste adorable -comme toujours- le temps qu'il revienne, ma file était à table et moi de même. Même si je n'étais pas encore en train de manger -oui je l'attendais- je me trouvais autour de la table en train de nourrir Louanna qui elle, n'avait pas vraiment l'attention de l'attendre. « Sinon t'as bien dormi j'espère, je n'ai pas été...trop collant ? » Oui, j'avais eu peur d'avoir mangé son espace vitale et même de l'avoir empêché de bouger ce qui aurait tout à fait été possible.

Toujours debout, je m'étais mis à manger un morceau de brioche bien grillé. J'avais toujours eu pour habitude manger debout en faisant mille et une chose en même temps. Soit, c'était la routine pour moi. « Hum...tu peux t'asseoir » Avais-je réussi à prononcer malgré mon morceau de brioche dans la bouche, lui indiquant alors une des chaises de libre. Une fois ma bouchée avalée, je pouvais enfin reprendre plus tranquillement. « Prend ce qu'il te fait envie surtout, fait comme chez toi » ça ne me gênait pas qu'il vide mes placards, tant qu'il se sentait bien. « ça va mieux ? » J'avais presque oublié qu'hier il était encore un peu dans le vague après tout ce qu'il avait pris et je tenais à m'assurer qu'il aille mieux.

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K. Eliot Thompson
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▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyJeu 5 Déc - 22:54




un besoin de réponses
Sortant de la salle de bain, je fus un peu gêné d’être tout seul dans la grande chambre qui me paraissait beaucoup plus froide sans lui. Soupirant doucement, je gardais mes affaires avec moi avant de parcourir l’appartement, revenant près de la table à manger. Voyant tout préparer – et il y en avait de quoi manger – je souriais de plus belle mais ce fut de courte durée. Mon patron était assis avec sa fille, la faisant manger alors qu’elle repéra très vite ma présence, m’embarrassant directement. Je ne savais pas si je pouvais me sentir serein lorsqu’elle était présente. C’est fou, elle est si petite mais son regard me perturbait tellement. Ses mots eurent du mal à arriver jusqu’à mes oreilles alors que j’avais quatre yeux verts brillants braqués sur moi. Horrible, vraiment. Déshabilité, je m’asseyais d’abord – sous sa proposition – et je fixais une brioche pour ne pas être trop gêné. Comment un si petit être peut me rendre aussi … perturbé ? Je ne savais pas, mais je savais que parler de notre nuit devant sa fille me gênait énormément. Comme si j’avais fait une énorme connerie et que l’on me réprimandait. Etrange, vraiment étrange.

« Euh non, non, tu.. non, tu ne l’étais pas » bafouillais-je.
Me disant de prendre ce que je voulais, mon ventre s’était noué au regard de sa fille et je ne savais même pas si j’allais pouvoir mangé quoique ce soit. Hum, pour le moment, je ne m’en sentais pas réellement capable du tout. Jouant avec mes doigts sous la table, l’envie de fuir fit irruption dans ma tête, mais je bataillais dur pour ne pas fléchir. Non, je ne devais pas. Sa voix me fit sortir de mes songes. Relevant les yeux vers lui, je sentais mon cœur tambouriner dans mon torse. Je préférais ne pas croiser celui de sa fille, pas pour le moment.

« Oh oui, bien sûr, merci » souriais-je doucement.
Être à table, un petit déjeuner, entouré d’un père et sa fille, c’était vraiment différent de tout ce que j’avais vécu en dix-neuf ans. Pour ne pas me braquer, je ne faisais pas trop attention à eux, attrapant de quoi manger pour essayer de me remplir l’estomac sans me forcer pour autant. Même si j’étais là, je ne voulais pas entrer dans leur intimité, leur lien familial. Ce mot me serra le cœur, mais je n’y fis pas attention, continuant à manger dans un silence total, me demandant si un jour tout va se dissiper. Et aussi si sa fille allait cesser de me fixer tout le temps, ne sachant pas si je pourrais toujours combattre mes vieux démons. Je n’avais rien contre elle, mais sa façon de me regarder … comme si elle pouvait lire en moi comme un livre ouvert et tout savoir de mon passé. Je détestais vraiment ça, car je préférais tout garder pour moi et enterrer ça dans le fond de ma mémoire, en espérant que ça ne se manifeste pas autant qu’avant.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyVen 6 Déc - 10:40

Another day

Je ne m'attendais pas à ce qu'il bafouille et je venais à me demander si ce que je venais de lui dire ne l'avais pas dérangé. Mon regard passait alors d'Eliot à Louanna et de Louanna à Eliot. « Louanna arrête de regarder notre inviter comme ça » Je voyais en fait qu'il restait très perturbé par ma fille et par la situation aussi. Ses mains le trompaient, je voyais bien qu'il n'était pas au mieux de sa forme et qu'il était par-dessus tout embarrassé. C'est alors que mon ventre se contracta à m'en tordre les boyaux, car oui, cette situation était entièrement de ma fête et c'était pour cette raison que je n'avais pas voulue qu'il dorme chez moi. Pour éviter ce genre de scène qui hantait mon esprit à chaque fois que je voyais Eliot. Il pouvait s'en aller à tout moment, mais je me disais que tout ça serait bientôt fini, nous ne tarderions pas quitter mon appartement et à rejoindre notre lieu de travail.

Je fus à moitié soulagé en le voyant commencer à manger, mais ne se forçait-il pas pour me contrarier par hasard ? « De rien » Avais-je simplement répondu en essayant de fuir son regard. J'aimerais tellement savoir ce qui le gênait dans le fait de nous voir ma fille et moi si proche. Car oui, je savais que c'était ça le problème, car c'était toujours le même scénario qui se produisait dans les mêmes moments et même s'il ne fuyait plus, déjà nous n'étions pas à l'abri qu'il le refasse et puis je le voyais clairement pas bien. J'en avais perdu mes mots et je ne savais plus trop quoi dire. Je m'arrêtais à ma brioche jugeant que ça m'irait très bien comme petit-déjeuner accompagné de mon café. C'était déjà très rare que je prenne le temps d'aussi bien manger. J'avais fait descendre ma puce de la chaise, l'amenant par la suite dans ma chambre pour lui autoriser à regarder quelques dessins animés. Il nous restait largement du temps et je pense que nous avions besoin de nous retrouver rien que tous les deux.

En revenant, je m'asseyais devant Eliot, fixant mes mains situées devant moi. « Je sais que t'as promis de m'en parler quand..quand tu te sentirais prêt, mais...c'est ma fille et moi qui te mettons comme ça ? » Je marquais une courte pause, ne voulant surtout, mais alors surtout pas croiser son regard. « Enfin..tu sais aussi...gêné, fuyant.. » Et je préférais m'arrêter-là, m'attendant à tout moment à entendre la porte de mon appartement claqué. Je savais que je m'étais promis d'arrêter de poser des questions et s'il voulait se venger et m'en poser à son tour, grand bien lui fasse, mais son comportement me tiraillait l'esprit et j'avais l'impression d'être la cause de tout cela.

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K. Eliot Thompson
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyDim 8 Déc - 20:44




un besoin de réponses
Préférant penser à autre chose et ne pas croiser le regard vert de mon beau patron et encore moins celui de sa fille, je mangeais en silence, me remplissant l’estomac pour tenir jusqu’à midi. La remarque faite à sa fille me fit rougir un peu, gêné. Je ne voulais pas non plus qu’il la réprimande à cause de moi. Si ça se trouve, elle ne me regardait pas autant bizarrement que ce que je pensais. C’était peut-être à cause de mon blocage vis-à-vis de mon passé que cette petite arrivait aussi bien à me déstabiliser. Sûrement, oui. Lorsque j’avais essayé de le regard, ses yeux se trouvaient être fuyant. Etrange. Finalement, il allait s’occuper de sa fille alors que de mon côté, je finissais de manger en essayant de ne pas faire trop de dégâts – miette et j’en passe. Croyant qu’il resterait avec elle, je fus assez surpris – mais agréablement – de le voir revenir si vite. Seul à seul, je me sentais largement plus détendu. Mon cœur s’accélérait sous ses paroles. Ayant complètement fini de manger, je le fixais, mes battements cardiaques me faisant horriblement mal et ma tête me disant de fuir. Aucune aide intérieur n’était là, mise à part cette promesse de vouloir faire des efforts. Ça comptait autant pour la drogue que pour le reste, à mon sens. Il valait mieux que je me le grave ainsi dans ma tête.

« C’est juste que … j’ai l’impression d’envahir votre espace et elle a l’air très attaché à son père alors … je ne sais pas trop … quand elle me regarde, c’est comme si elle me reprochait d’être aussi prêt de toi et je me sens mal … je ne sais pas comment t’expliquer … »
C’était l’une des raisons et pas la principale. La première était que je n’avais jamais pu être proche de mon père et que de les voir ensemble me rappelait le mal être que j’avais du vivre étant plus jeune. Mais une chose après l’autre. Nerveux, je voulais quand même essayer de lui faire comprendre un peu ce que je ressens de mon côté. Enfin, oui, j’allais sûrement m’emmêler, mais j’essayais vraiment de m’ouvrir, rien qu’un petit peu. Pour lui.

« Je n’ai jamais été avec quelqu’un aussi … hm … « intimement », même si je ne sais pas si c’est le bon mot. Enfin, embrasser quelqu’un, dormir et juste dormir, passer du temps sans arrière pensée … c’est tout nouveau pour moi. Surtout avec un homme, ça ne m’est jamais arrivé … »
Mes derniers mots avaient été murmurés. Non, je ne regrettais pas d’être aussi proche de lui, même si c’est un homme, mais je voulais juste qu’il comprenne mon point de vue et qu’en fait, je ne connaissais rien à cette situation. Je ne parlais pas d’amour ou de tout ça, vu que je ne savais pas comment ça fait d’être amoureux, etc. Mes pensées s’embrouillaient toutes seules et je soufflais doucement, pour chasser le superflu de mon esprit. J’avais peur d’avoir dit un mot ou une phrase de travers, mais il me le dirait bien si c’était le cas, non ? Au moins, j’avais pu lui parler – et plus qu’à n’importe qui sur ce sujet-là – et je me sentais un peu plus léger d’avoir réussi à ne pas me braquer, malgré le fait que je lui avais demandé du temps. J’avais dévié du sujet de « parler du passé » mais si je réussissais à lui faire oublier de parler de ça, ça me rassurait et j’espérais juste qu’il tiendrait compte de mes paroles sans chercher une autre raison de cette gêne lorsqu’il est avec sa fille.
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyLun 9 Déc - 8:42

Another day

J'avais très peur de prendre de plus en plus de place dans sa vie. Entre les questions indiscrète, moi qui m'incruste chez lui comme il y a deux jours. Ouais, j'avais vraiment une très mauvaise position dans ce qu'on pouvait appeler notre relation. Enfin, si cela en était une. J'avais recommencé à me triturer les doigts espérant que mon stresse puisse passer, ne plongeant surtout pas mes yeux verts dans les siens de peur d'être trop déstabilisé. Je me demandais quand est-ce que cette gêne lorsque j'étais avec lui allait disparaître, car mon ventre le supportait difficilement. J'aurais tellement aimé pouvoir être plein d'assurance comme Eliot. Car lui, malgré ma tonne de questions, il prenait sur lui, ne démontait pas et arrivait à en parler à moi, qui était qu'un simple inconnu il y a déjà de cela, quelques semaines. Vraiment, je l'admirais tellement que s'il venait à entrer dans ma tête, il en serait presque choqué. « Tu n'as pas à te sentir mal pour ça tu sais » J'esquivais un petit sourire comprenant un petit peu mieux sa réaction. « C'est juste qu'à part sa nounou, il n'y a personne d'autre qui vient à la maison, alors elle n'a pas l'habitude tu vois. Surtout de voir un homme. » Oui, car ça c'était bien une première de chez première. Mise à part lorsque je venais à appeler le plombier ou d'autres personnes pour ce genre de services, mais ils ne venaient pas à rester plus de dix minutes.

J'écoutais la suite et là, je savais plus vraiment où me mettre. Pourquoi je posais trop de questions déjà ? Je me rendais alors compte que j'étais en vérité le premier garçon avec qui il faisait tout ça et c'est vrai que je l'avais vu fricoter qu'avec des filles que ça soit les vendeuses ou même les clientes. Qu'est-ce que j'avais pu être con franchement. Oui, con de penser qu'il puisse aimer les filles et les garçons, alors qu'il avait tout l'air d'un hétéro. Bon, après je ne jugeais pas au physique, car il n'y avait pas de physique à proprement parler et j'avais horreur des clichés. « Ho tu veux dire que....tu n'as jamais embrassé d'hommes avant moi ? » Bah oui espèce d'idiot ! M'étais-je dit à moi-même. Pourquoi moi ? Aucune idée ! Peut-être n'était-je qu'une expérience parmi tant d'autre en fin de compte. La peur de se faire utiliser comme dans le passé prenait de plus en plus de place dans mon ventre, mon coeur et j'avais juste horreur de cette sensation. « Tu sais...je ne voudrais surtout pas te mettre mal à l'aise en fait...et si tu veux prendre tes distances je comprendrais ne t'en fais pas » Ou pas. Non, ça me ferait mal, mais j'essaierais de comprendre.

Je prenais une grande bouffée d'air en me levant -fallait pas oublier que j'étais asthmatique, valait mieux que je me ménage parfois- Je lui lançais un grand sourire, m'occupant alors de débarrasser la table du petit déjeuner, car l'heure pour partir n'allait pas tarder à sonner. « J'espère que t'as bien manger au moins » J'aurais pu trouver mieux comme sujet de conversation, mais bon je n'en restais pas moins William quoi. Un mec qui manque crucialement d'assurance -et ça m'énervait- et qui pouvait manquer de sujets de conversation parfois.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyLun 9 Déc - 19:55




un besoin de réponses
Son petit sourire me rassurait, mais ses paroles … un peu moins quand même. Enfin, je ne savais pas vraiment comment les prendre, pour être sincère. Est-ce que ça veut dire qu’il ne ramène que des femmes de temps en temps – pas dans le même sens que moi, j’avais bien compris – mais il n’a jamais été avec un homme ? Non, ce n’était pas logique. J’avouais être totalement perdu. Alors maintenant que je lui avais avoué ne jamais avoir été avec un homme, j’avais l’air d’un idiot. De toute ma vie, je n’avais jamais été aussi proche que ce soit avec une femme ou un homme. Evidemment, j’avais couché avec pas mal de femmes – sans aucune vantardise – mais jamais avec un homme. Simplement parce qu’aucun ne m’avait intéressé … jusqu’à ce que je le rencontre. Pourquoi lui et pas un autre ? Je ne pensais pas avoir de réponses à cela un jour. C’était juste lui et personne d’autre. Depuis notre rencontre, j’avais « juste » couché avec deux femmes, mais rien de plus. Je ne me voyais pas avec une femme dans une relation comme celle que j’avais avec lui. Une relation, oui, mais de quelle nature, je ne le savais toujours pas. Je me sentais juste bien avec lui, c’était suffisamment clair pour le moment à mes yeux. Pour le reste, je verrais plus tard. Sa question me fit sourire un peu car il avait l’air très surpris de ce que je lui avais avoué.

« Non, aucun homme avant toi » lui affirmais-je.
S’il en serait flatté ? Non, je ne pensais pas. Vraiment pas. Et j’en eu très rapidement la réponse lorsqu’il me dit une phrase invraisemblable. Pourquoi devrais-je prendre des distances avec lui ? N’importe quoi ! D’accord, je suis gêné et mal à l’aise, mais pas comme ça. Fronçant les sourcils, je ne répondis pas au début, le regardant ranger le petit déjeuner. Me levant, je le rejoins dans la cuisine alors qu’il avait débarrassé ce qu’il restait sur la table. Discrètement, je venais derrière lui et je passais mes bras autour de lui, posant ma tête sur son épaule.

« Je suis peut-être mal à l’aise ou gêné parfois, mais je ne compte pas prendre mes distances avec toi. Sauf si c’est ce que toi tu veux ? » demandais-je.
Si c’était sa façon de me dire « lâche-moi, tu me saoules », il n’avait qu’à me le dire vraiment parce que je ne comptais pas le laisser. Je n’arrivais toujours pas à le décrire, mais le sentiment de bien être que je ressens avec lui, lorsque je suis en sa compagnie, ça n’a pas de prix. J’aimerais bien qu’il se rende compte à quel point tout ça change beaucoup de mon ordinaire et que ça me rend un peu plus humain. Même si je n’avais jamais rien reçu de mes parents, il me donnait bien plus que tout ce que j’aurai pu espérer dans ma vie. Alors je ne saurais pas où tout ça nous mènerait, mais maintenant que j’avais mis les deux pieds dans l’inconnu, j’avais envie d’avancer et de savoir ce que j’éprouvais pour lui. Le pourquoi du comment mon cœur bat si vite et si doucement à la fois dans mon torse quand je suis contre lui, comme maintenant. Souriant un peu, j’avais bien envie de rester contre lui pendant … quelques longues minutes. Enfin, le problème de cette position est que je ne pouvais pas l’embrasser, mais je crois qu’avec sa fille dans les parages et pouvant débarquer à n’importe quel moment, je ne serais pas capable de faire le premier pas. Déjà que si elle arrive à ce moment, elle allait me rendre très mal à l’aise, mais bon, j’allais faire avec … Pour William, parce qu’il en vaut la peine. Énormément.
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Another day

Aucun homme avant moi ? Du tout, du tout ? Bon, je m'étais déjà douté de sa réponse, mais l'entendre de sa propre bouche me rendait tout bizarre. J'avais été l'exception et c'était bien la première fois que j'étais l'exception de quelqu'un. C'était...juste tellement bizarre que je ne savais même pas comment réagir. Dire merci serait juste trop bizarre et assez idiot, je n'avais pas envie de sentir le regard interrogatoire d'Eliot sur moi. Surtout pas maintenant, car je me sentais déjà assez gêné comme ça. Alors, j'avais préféré m'afférer en cuisine, vous savez m'occuper des petites choses du quotidien tel que faire la vaisselle, ranger la brioche à sa place. Je n'avais plus jeté un seul regard à Eliot et à vrai dire, si ma porte ne faisait pas autant de bruit, j'aurais presque pu penser qu'il était parti de chez moi. Mais, ce n'était pas le cas. Je venais de sursauter en sentant ses bras venir m'enlacer tandis qu'il tenait des paroles qui me faisaient encore plus chaud au coeur. Oui, j'étais définitivement l'exception de quelqu'un et je crois que ça pouvait faire partie de l'une des plus belles choses qui m'étaient arrivées durant ses dix-neuf ans d'existence.

« Non...je ne veux pas.. » J'avais envie qu'il reste avec moi. Pour toujours si c'était possible, mais bizarrement, j'avais l'impression que c'était bien trop beau pour que mou souhait se réalise. Je me retournais pour faire face au beau brun, ses bras toujours enlacés sur moi et j'aimais cette proximité. Je ne m'en lassais jamais d'ailleurs. Je passais mes deux mains derrière sa nuque, la caressant à l'aide de mes deux pouces. J'avais longtemps hésité, mais je m'étais dit qu'à un moment ou un autre, il fallait que je me jette à l'eau, que j'arrête d'avoir systématiquement peur. Eliot faisait des efforts incroyables et moi, rien du tout. Alors, même si ça pouvait paraître comme étant un geste anodin aux yeux de pas mal de personnes, pour moi c'était un grand pas, car auparavant, je n'aurais jamais essayé de l'embrasser comme je venais de le faire. Mes lèvres s'étaient collées aux siennes ainsi que mon corps, car j'avais envie de le sentir contre moi, je m'y sentais tellement en sécurité comme si plus rien ni personne ne pouvait m'atteindre. Mon coeur était léger et je m'y sentais tellement comme chez moi que je n'hésitais pas une seule seconde pour essayer de passer ma langue dans sa bouche afin de retrouver ce contact et ce lien que nous aimions créer et qui nous appartenait, car oui, notre lien était unique. Ce n'était pas dans mes habitudes sauter sur les gens de la sorte, mais j'avais de plus en plus de mal à me contenir, car oui Eliot commençait à me rendre fou, je crois bien que c'était pire que toute la drogue que j'avais pu tester et dieu seul sait que j'en avais essayé. Il était juste...unique, magnifique et j'en étais totalement accro. C'est pourquoi même après notre long baiser, je restais toujours autant collé à lui, plongeant mon regard dans le sien, ma bouche à quelques millimètres de la sienne. « En fait...je crois bien que je pourrais rester comme ça pour toujours...enfin je veux dire avec toi quoi... » Je sentais mes joues devenir légèrement rouge dû à ma pseudo gaffe et baissais légèrement la tête un peu honteux.

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
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▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyLun 9 Déc - 21:17




un besoin de réponses
Mon geste aurait pu le brusquer ou je ne sais quoi. A sa place, ça me serait sûrement arrivé, mais la situation n’était pas celle-là et heureusement. Pour mon plus grand bonheur, il me dit qu’il ne voulait pas que je m’éloigne de lui et mon cœur en fut que plus soulager. Celui-ci s’emballa en voyant mon beau bouclé – est-ce moi qui viens de penser ça ? wow – se tourner dans mes bras pour me faire face. Son regard émeraude me faisait avoir un peu plus chaud, même si je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Ses mains glissèrent dans ma nuque, me déclenchant des frissons aux caresses de ses pouces. Les miennes étaient sagement sur ses hanches alors que je ne quittais pas son regard hypnotisant. Sans que je ne puisse m’en rendre compte, ses lèvres s’étaient déposées sur les miennes et son corps se trouvait entièrement collé au mien. Ne laissant pas ma surprise m’envahir, j’avais fermé les yeux et je savourais notre baiser au maximum. Mon étonnement ne cessait de revenir lorsque je sentis sa langue se frayer un chemin entre mes lèvres. Un long frémissement couvrait ma peau et je sentais ma température corporelle monter encore d’un cran. Tout ça avait un « simple » baisé ? J’avais bien du mal à m’en remettre lorsque le baiser se termina. Ma respiration était un peu en bordel, mais j’essayais de ne rien faire paraître. Tout était tellement nouveau. Son corps restait collé au mien, ses lèvres à une distance ridicule des miennes. Ses paroles me firent écarquiller les yeux. Pardon ? Non, j’avais du mal entendre. Apparemment non vu la couleur que prirent ses joues et à l’absence de son regard dans le mien. Etrangement, mes doutes et mes peurs s’étaient fait la male et je me sentais complètement libre de réagir comme bon me semblait.

« William … » soufflais-je en relevant son menton de mon index. « Je crois bien que … moi aussi »
Souriant … tendrement ?, je ne savais pas trop sur quoi je m’engageais mais si je ne paniquais pas, c’était déjà une très bonne nouvelle. Frôlant la peau de ses hanches en souriant de plus belle, je vins poser mes lèvres sur les siennes pour un autre baiser. Comme le dernier qu’il avait entreprit, je le rendais plus intense en le rapprochant au maximum de moi – bien qu’il soit déjà collé à moi. Non pas que j’aille peur qu’il s’écarte ou qu’il parte – il n’y avait aucune raison que ça arrive – mais je le voulais juste – et égoïstement, je dois l’avouer – l’avoir pour moi tout seul et au plus près de moi. Pour le moment, j’avais tout oublié : sa fille, notre travail, mon passé. Tout ce à quoi je pensais, c’était à l’homme que je tenais contre moi et que je continuais à embrasser. Petit à petit, je venais à me dire que j’avais eu beaucoup de chances de tomber sur lui dans une aussi grande ville. Dire que je ne connaissais pas énormément de choses à la mode, mais que ma mémoire et ma facilité de parler avec les gens m’avaient sauvé. J’avais gagné un travail et j’avais rencontré un homme qui bouleversait complètement mes habitudes. J’étais même venu à lui dire que je lui parlerais de mon passé et que je ferais en sorte de ne plus toucher à toutes les merdes auxquels je craquais lorsque ça n’allait pas. Je ne savais pas s’il se rendait compte à quel point c’était exceptionnel. Un magicien, cet homme !
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyLun 9 Déc - 21:45

Another day

Était-ce un rêve ou avais-je bien entendu ce qu'il venait de dire ? Mon coeur battait tellement fort que j'avais l'impression qu'il allait sortir de ma poitrine et notre proximité n'arrangeait en rien les choses. Ses mains sur mes hanches, ses caresses, ses baisers, son corps contre le mien, non, je ne voulais pas que ce moment s'arrête. Jamais à vrai dire. Je ne pensais plus à rien. J'avais presque oublié que je devais emmener ma fille à la maternelle avant de filer travailler, mais était-ce un mal de profiter un petit peu de la vie ? J'étais toujours un adolescent de dix-neuf ans après tout. Je savais que je finirais par le regretter durant plusieurs semaines d'avoir manqué à mon boulot de père, mais ça en valait la peine vu ce moment magique que je vivais avec Eliot. Ça me rassurait un peu de savoir que ça ne le gênait pas d'être comme cela avec moi sachant qu'il n'avait pas l'habitude. Du moins avec les hommes. Et moi pas l'habitude tout court.

Mes mains toujours sur sa nuque descendirent sous son t-shirt et continuait de caresser sa peau on ne peut plus douce. Mes lèvres restèrent toujours sur les siennes et je ne me lasserais jamais du goût de celle-ci. De toutes celles que j'avais pu embrasser, elles avaient le meilleur goût. J'avais une folle envie de lui retirer carrément son t-shirt et de pouvoir caresser tout son torse, mais je me disais que cette réaction serait peut-être un petit peu poussé et trop brusque. J'avais beau avoir déjà dormi à côté de lui alors qu'il était torse nu, je l'avais même presque vu tout nu, je l'avais même aidé à se déshabillé, mais je n'avais pas envie de le gêner et puis...nous n'avions le temps pour ça. Pourquoi au juste ? Commençais-je à avoir des pensées malsaines ? Il n'y avait pas à dire, Eliot me rendait vraiment...étrange, je n'étais plus moi-même en sa présence. Je remontais mes mains dans sa nuque une nouvelle fois et les glissèrent sur ses épaules cette fois-ci, me forçant à me reculer légèrement à contrecoeur. Oui, je n'avais pas du tout envie. J'esquivais un petit sourire plongeant mon regard dans le sien. « Je crois qu'on va s'arrêter là... » Je ne parlais pas de notre relation, je voulais plutôt parler de la situation, car je sentais que je commençais à avoir chaud, de drôles de sensations dans le bas du ventre et si je ne voulais pas prendre le risque d'avoir une érection. Ce ne serait pas classe et je n'avais pas envie de me retrouver dans une telle situation. Je ne saurais où me mettre. J'approchais délicatement l'une de mes mains sur sa joue et la caressait tout doucement à l'aide de mes doigts en souriant.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMar 10 Déc - 14:03




un besoin de réponses
Collé l’un à l’autre, je me sentais tellement bien. C’est affolant à quel point tout change et que j’arrivais enfin à m’ouvrir et vivre, en fait. Grâce à lui, rien qu’à lui. Alors que nous nous embrassions, je sentais ses doigts glisser sous le haut de mon t-shirt, me provoquant d’intenses frissons alors que mon corps s’échauffait encore. C’était bizarre parce que je n’avais jamais ressenti ça … à part avec des femmes, avant de coucher avec elles. Hein ? Impossible ! N’ayant pas le temps de me poser plus de questions, je sentis ses mains remontées dans ma nuque alors que ses lèvres se détachaient des miennes. Déjà ? Ses mains venaient sur mes épaules, faisant en sorte que nos corps se séparent, à mon plus grand regret. Une fraîcheur s’insinua dans les pores de ma peau, me faisant désagréablement frémir. Même si mes doutes avaient repris leur chemin dans ma tête lorsque j’avais pensé à … à … enfin voilà, je préférais avoir chaud contre lui que ressentir le froid que je détestais tant. Son sourire me fit quand même du bien alors que nos regards se retrouvèrent tout naturellement. Ses beaux yeux verts que j’aime tant. Ses mots me firent sourire, sachant très bien que nous devions partir pour aller travailler. Enfin, d’abord, il devait emmener sa fille à l’école. Ses doigts sur ma joue me firent sourire, mon cœur battant délicieusement en moi.

« D’accord … » admis-je en souriant.
Ne résistant pas tellement que ça, j’approchais mes lèvres des siennes pour les embrasser encore rapidement avant de me reculer. Il fallait bien que j’y mette du bien pour ne pas revenir me coller à lui et il valait mieux mettre un peu de distance pour ne pas être trop tenté. Me retournant pour aller prendre mes affaires, je restais sur le cul. Sa fille avait son regard planté sur moi. Merde. Merde. Merde. Rougissant violemment, je baissais le regard et passais à côté d’elle pour récupérer mes affaires.

« Je … je vais prendre mon sac » avais-je balbutié à l’attention de mon patron.
Récupérant mon sac et enfilant mon manteau, mon écharpe, mes gants et … c’est déjà pas mal, j’attendais près de la porte. J’aimerais juste me faire tout petit face à sa fille. Avait-elle tout vu ? Oh mon dieu, je préférais ne même pas y penser. Je me sentais assez honteux comme ça et j’avais hâte de me plonger dans le travail pour ne plus penser à cette petite. Et puis, j’aurais mon supérieur pour moi tout seul alors oui, j’avais hâte de me retrouver dans la boutique avec lui. J’avais fui la cuisine, je m’en rendais compte seulement maintenant que j’attendais patiemment devant la porte, mais ce n’était pas comme si j’avais prit la fuite en claquant la porte. C’était un très bel effort, non ? J’en avais l’impression, mais peut-être pas lui ? Je lui expliquerais dans la voiture dès que sa fille qui me déstabilisait tant s’en irait. Oui, voilà, je lui parlerais et voilà … Jouant avec mes doigts, je faisais en sorte de ne croiser aucun de leur regard pour ne pas être trop déstabiliser par l’un d’entre eux. Je me sentais déjà assez mal comme ça alors je ne voulais pas lire l’interrogation dans le regard de William et encore moins le.. la.. enfin je ne sais pas quoi de sa petite fille.
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMar 10 Déc - 15:25

Another day

Nous nous étions tous les deux mis d'accord pour nous arrêter là et nous éloigner. Encore heureux qu'il avait été d'accord, car sinon je n'aurais pas réussi à mettre de la distance par moi-même. Je me sentais à nouveau respirer lorsqu'il se retourna pour pouvoir mettre un peu plus de distances entre nous. Nous pas qu'il m'étouffait, mais respirer devenait de plus en plus difficile, car il dégageait quelque chose de tellement incroyable et magique que j'en avais le souffle coupé, mais entre nous, j'avais plutôt l'impression que c'était lui qui avait du mal à retrouver sa respiration. En effet, il s'était posté là, restant totalement statique face...face à ma fille qui avait fait irruption non loin de la cuisine et il ne m'en fallait pas plus pour me sentir au plus bas. Tout c'était drôlement bien passé, mais à cause de moi, il se sentait gêné et ultra mal à l'aise. Après tout ce n'était pas de la faute de Louanna, elle était encore jeune et sous ma responsabilité, c'était entièrement de ma faute.

Je laissais Eliot récupérer ses affaires tandis que j'étais parti éteindre la seule télévision de la maison et habiller ma fille bien chaudement pour éviter toute contamination du monde extérieur du style rhinopharyngite et j'en passe. Après quelques minutes, j'avais récupéré manteau, écharpe, gants et sac afin de partir couvert et l'esprit tranquille étant sûr de n'avoir rien oublié. J'attrapais par la même occasion ma fille dans mes bras et son sac Hello Kitty où se trouvait ses petits trésors tels que ses dessins et ses feutres, son doudou, elle le portait dans sa main. En fait, son doudou de naissance était mon doudou de naissance que je lui avais passé et c'était un petit chien qui était bien entamé, du genre, pas mal recousu déjà. Enfin, ça ne l'empêchait pas de l'aimer comme la prunelle de ses yeux et de le faire se suicider trois fois en l'espace de trois minutes, le temps que nous passions la porte et que je la verrouille derrière moi. J'avais fini par m'en emparer pour éviter de le perdre en chemin.

Le chemin c'était passé en silence -vachement stressant d'ailleurs. Le temps que la voiture chauffe, je regardais Eliot, sachant qu'il avait une satanée horreur du froid. Il devait être gelé et je commençais à grandement regretter notre ancienne proximité. Le chemin jusqu'à la maternelle avait été rapide et nous étions bizarrement dans les temps. J'avais été persuadé que le fait de s'être attardé ainsi dans la cuisine, nous aurait mis en retard, mais apparemment pas. « Je reviens » J'avais esquivé un petit sourire à Eliot, quittant alors la voiture pour récupérer ma fille et l'amener jusqu'au lieu pédagogique où elle y passera plusieurs heures d'affilées. Au bout de dix minutes, j'étais à nouveau à lui et là, nous étions vraiment que tous les deux. Il n'y avait plus personne aux alentours et bizarrement, même si j'aimais ma fille plus que tout au monde, ça faisait un bien fou. En fait, être parent pouvait s'avérer être un travail dur et fatiguant. Vous savez, la course contre la montre tous les jours, était épuisant, car vous n'avez aucun jour de repos. « Désolé pour tout à l'heure tu sais... » Je savais qu'il avait eu envie de fuir, mais qu'il avait pris sur lui et qu'il n'avait rien fait. Je savais aussi qu'on ne pourra jamais réellement avoir de moments à nous, car il y aura toujours ma fille pas loin et je ne comprenais définitivement pas pourquoi il voulait absolument être aussi proche de quelqu'un qui ne pourra jamais être pleinement là pour lui sachant que sa vie d'adolescent était totalement foutue. Du moins c'était ce que je m'étais mis en tête. Je baissais ma tête vers le volant, mes mains sur ce dernier, m'apprêtant alors à démarrer.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMar 10 Déc - 19:02




un besoin de réponses
M’imposant un silence de plombs, je les suivais sans rien dire, perdu dans mes pensées. Sa fille me rendait toujours mal à l’aise, nerveux et stressé. Le fait qu’elle est pu nous voir si proche, l’un contre l’autre, voire même entrain de s’embrasser me rendait complètement gêné. Les enfants ont une vision innocente de la vie, mais ils sont du genre à dire ce qu’il pense et ce n’est jamais très facile à entendre. Même si je me doutais que son père avait déjà pu être avec des hommes, je ne savais pas ce qu’elle en pensait de son côté et être juger me déplaisait beaucoup. Même si elle est toute petite, une parole de sa part pourrait me renfermée entièrement sur moi-même et là, je prendrais une énorme distance avec son père. Rien de très bien, en l’occurrence. Dans la voiture, je regardais dehors, sentant son regard brûlant sur moi, mais je ne me sentais pas capable de le soutenir. Alors je pensais juste au chauffage lancé à fond qui me faisait me détendre. Appuyant ma tête sur la vitre, je ne cessais de fixer le paysage défilant devant mes yeux. Lorsque la voiture s’arrêtait, je vis l’école devant moi. Entendant un petit « je reviens », j’avais légèrement tourné les yeux vers lui pour y voir un petit sourire. Comment arrivait-il à être si gentil alors que je me bloquais sans cesse contre lui ? Dix minutes que je me plongeais dans mes réflexions et je sursautais en revenant brutalement sur terre quand il revint dans la voiture. S’excusant, il baissa le visage vers son volant et il allait redémarrer la voiture. A la limite, il pourrait y avoir une vingtaine de personnes agglutinés autour de son véhicule que je n’en aurais rien à faire. Prenant ses mains dans les miennes, je voulais capter son attention et son regard rencontra le mien. Souriant un peu, je me penchais vers lui pour embrasser le coin de ses lèvres avant de revenir sagement à ma place.

« C’est rien, tu sais » dis-je en caressant ses mains. « J’ai survécu, alors tout va bien » lui assurais-je en continuant de sourire un peu.
Caressant encore ses doigts, je ne voulais pas qu’il s’en veuille pour si peu. Ce n’était pas de sa faute, ni celle de sa fille, ni de la mienne au final. C’était juste que je réagissais comme ça et puis, il fallait que je change. Evidemment, ce n’était pas en un claquement de doigts que j’allais pouvoir y arriver, mais que je ne prenne pas la porte était déjà un énorme pas pour moi. Me relevant encore pour poser un baiser sur sa joue, je me rasseyais bien correctement et je me rattachais pour que l’on parte travailler ensemble. Je n’osais pas trop lui demander si l’on mangerait ensemble à midi, genre juste lui et moi. Je lui demanderais après, ce n’était pas pressant après tout. A vrai dire, je ne savais pas trop si nous étions à l’heure pour travailler, mais maintenant que j’étais seul à seul avec lui, j’étais déjà largement plus détendu. Même si nous n’étions pas dans une relation avec une étiquette – genre « couple » – je savais qu’il y aurait toujours sa fille avec nous et qu’il fallait que je m’y fasse. Je ne pouvais pas la mettre de côté sous prétexte que je voulais m’octroyer l’attention de son père. Non, vraiment pas. Il fallait juste que je m’y habitue …
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMar 10 Déc - 21:16

Another day

Je m'apprêtais alors à démarrer pour prendre la direction du travail lorsque je sentis une emprise sur mes mains, qui m'avait empêché de faire quoi que ce soit. Mon regard c'était tourné vers cette personne qui ne pouvait être personne d'autre que Eliot qui se trouvait côté passager. Son baiser au coin de mes lèvres ne pouvait que me faire esquiver un sourire et était là pour me rassurer, mais ce n'était pas à lui de me rassurer, c'était l'inverse. C'était lui qui se sentait tout le temps gêné, mal à l'aise avec son passé qui surgissait sans cesse et j'en voulais aux personnes qui avaient pu faire du mal à cet être si exceptionnel. Il ne méritait pas de vivre un cauchemar et vivre dans la peur et l'insécurité H24. Non, ce n'était pas une vie et il méritait de profiter de la sienne. Au lieu de ça, ces personnes l'avaient fait tombées dans la drogue et l'alcool et rien que pour ça, je les détestais, car c'était une raison suffisante pour moi. « Je suis fier de toi... » J'avais esquivé un petit sourire, car je pensais chaque mot que je venais de prononcer. « Tu n'es pas parti... » Car oui, c'était l'une de mes plus grandes peurs. Qu'il s'en aille comme il l'avait fait tellement de fois lors de nos premières rencontre qui finissaient toujours de la même manière.

Son baiser sur ma joue me rendait toute chose et je me demandais si j'allais être en état de conduire. Il me rendait totalement fou et je devenais instable à chaque fois qu'il était à mes côtés. Je perdais un peu mes moyens, mais j'essayais de ne rien laisser paraître même si c'était extrêmement dur. Je démarrais à nouveau ma voiture, le travail ne se trouvant plus très loin. En effet, au bout de dix minutes nous étions arrivés et à l'heure qui plus est. En fait il n'ouvrait véritablement que dans une heure, mais vu que le patron se devait être là une heure avant. En gros, je m'étais surtout dépêché pour ma fille soit à l'heure. Je m'arrêtais sur le parking avant d'éteindre le contact. Je laissais un court silence et me laissais une courte pause dans ma voiture, avant d'en sortir. Oui, j'aimais bien pouvoir me reposer tranquillement ne serait-ce que cinq minutes au fond du siège de ma voiture, surtout avant d'affronter le froid.

J'aurais pu pénétrer directement dans le magasin certes, mais j'avais pour habitude de fumer une cigarette avant le travail et une après en général. Chose que je n'avais jamais faite devant Eliot parce que je n'en ressentais pas l'envie, il était là, c'était devenu ma nouvelle drogue, mais là, j'en ressentais bizarrement l'envie et mon mal de ventre qui perdurait -j'avais pensé sur le moment qu'il disparaitrait avec le temps- n'arrangeait en rien la chose. Je ne fumais jamais en présence de ma fille, règle d'or, encore moins chez moi et toujours dehors pour éviter que l'odeur s'imprègne sur mes vêtements. Il faisait un peu froid certes, mais une fois bien couvert c'était largement supportable. Je pense que la clope m'aidait aussi à évacuer mon stresse. Elle diminuait à vue d'oeil et je me convainquais intérieurement de ne pas craquer pour une seconde. Mon ventre se contractait encore et encore au fil que mon stresse montait et après avoir grandement soupiré, je décidais enfin de prendre la parole. « Tu fais quelque chose pour les fêtes ? » J'avais parlé tellement vite que je n'avais aucune idée s'il avait réussi à comprendre ne serait-ce qu'un seul de mes mots, mais au moins, c'était dit.

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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMer 11 Déc - 9:46




un besoin de réponses
Ses paroles me touchèrent en plein cœur. Jamais, ô grand jamais quelqu’un m’avait dit qu’il était fier de moi avec autant de sincérité dans sa voix et dans ses yeux. Quand j’étais plus jeune, il y avait les professeurs, mais ce n’était pas pareil. Mes « parents » ne me l’avaient jamais dit et c’était lui, un homme que j’avais rencontré depuis peu et qui avait une place énorme dans ma vie qui me le disait pour la première fois. Le choc me semblait dur à encaisser, mais je ne pouvais pas reculer maintenant. Souriant un peu, je ne savais pas bien comment le remercier d’autres, en fait. Entendre de sa bouche que je n’étais pas parti fit s’emballer mon cœur et mon ventre se tordait douloureusement. C’était la vérité, mais elle était encore compliquée à assimiler pour moi. Reprenant mon sourire, j’avais repris ma place sur mon siège et il avait pris la direction de la boutique. Une fois sur le parking, le moteur coupé, je n’osais pas trop bougé avant qu’il sorte de la voiture et que je le fasse à mon tour. Le suivant, côte à côte, il s’arrêta sans que je ne comprenne trop pourquoi et il sortit une cigarette. Regardant autre part, je ne voulais pas trop y penser pour ne pas lui en demander une. Une cigarette n’a l’air de rien, mais pour moi, c’est le début au reste et il y avait cette fameuse promesse que je lui avais faite. Autant rester sage à cent pour cent. Soudain, j’entendis vaguement quelque chose de sa part et je me tournais vers lui. Pour être franc, je n’avais rien compris du tout, perdu dans mes pensées.

« Pardon ? Je n’ai pas compris » avouais-je en souriant un peu.
Sa clope était presque totalement terminée et j’essayais tant bien que mal de ne pas rester focaliser dessus. Depuis l’épisode d’avant-hier, je n’avais absolument rien touché – drogue (qui était éradiqué de mon appartement grâce à lui), alcool (j’avais fini toutes les bouteilles), cigarette (un oubli de ma part, mais je n’en avais pas eu envie avant maintenant) – et la tentation de lui demander me brûlait les lèvres. Frissonnant, j’en oubliais cette envie en me rendant compte que j’avais un peu froid et que j’avais hâte qu’il finisse sa cigarette pour rentrer au chaud avec lui. Regardant ma montre, je vis que nous avions cette fameuse heure d’avance pour tout mettre en place avant l’ouverture. Ça me permettait de profiter un peu de lui avant de devoir travailler. Si j’en profitais un peu trop ? Oui, mais je n’allais pas m’interdire de passer du temps seul à seul avec lui alors que l’on nous en donnait sans cesse. Le passage de sa fille qui nous avait surpris ne me trottait plus en tête et en le voyant en face de moi, je me disais que j’avais bien envie de le reprendre dans mes bras comme ce matin pour l’embrasser encore et encore …
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William D. Welton
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▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
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▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMer 11 Déc - 10:21

Another day

Je savais que j'aurais dû davantage articuler pour qu'il comprenne directement ce que j'avais essayé tant bien que mal de lui demander. J'avais dû prendre sur moi et essayer de ne pas tomber dans les pommes pour lui demander ne serait-ce que s'il faisait quelque chose pour les fêtes. Et dire que je devais suite à sa réponse lui demander s'il voulait les passer avec moi. Je me disais que la suite de mes questions lui semblait logique, mais après tout peut-être qu'il faisait déjà quelque chose. Je m'attendais à tout moment à ce qu'il me dise que oui il faisait quelque chose et que de toute façon, même s'il ne faisait rien, il ne voulait pas les passer avec moi et surtout pas avec ma fille. Pour éviter de craquer avec une seconde cigarette et surtout que je voyais qu'Eliot essayait de lutter pour ne pas craquer, je décidais d'enfin entrer dans le magasin. Je me sentais mal d'avoir fumé devant lui, mais atrocement mal. Je lui avais demandé de tout arrêter et voilà que je venais de faire ce que je ne voulais pas qu'il fasse. Vous parlez d'un modèle. « Désolé, je n'aurais pas dû fumer devant » M'empressais-je de rire en m'empressant d'allumer le chauffage pour pouvoir être bien à l'aise. « Je me demandais si tu faisais quelque chose pour les fêtes de fin d'année » Cette fois-ci j'avais bien pris le temps d'articuler, de parler calmement et je sentais que mon coeur n'allait pas tarder à lâcher.

Je déposais mon manteau dans mon bureau, autorisant Eliot à faire de même, même si c’était un employer. Pour moi, il était bien plus que ça. L’attente entre ma question et sa réponse était juste insupportable. J’essayais de ne pas baliser, mais qu’est-ce que c’était dur. Il allait sûrement refuser, surtout après ce qu’il s’était passé avec ma fille ce matin. Noël était une fête familiale après tout, de quoi bien enfoncer le couteau dans la plaie, mais l’idée qu’il le passe tout seul chez lui me fendait le cœur et même si je le lui faisais confiance, j’avais peur qu’il se console avec plusieurs bouteilles d’alcool et je ne serais peut-être pas là pour ramasser les peaux cassés et bref, je n’aurais pas l’esprit tranquille durant toute la soirée. L’idée qu’il passe cette fête qui me tenait tant à cœur, avec moi, remplissait mon cœur de joie et dans tous les cas, je m’étais déjà mis dans l’idée de lui offrir quelque chose, parce qu’on offre des cadeaux aux gens qu’on apprécie et qu’Eliot était quelqu’un que j’appréciais tellement que je venais même à me demander si j’en étais pas amoureux. Il n’y avait rien de plus beau comme sentiment, mais c’était un sentiment tellement destructeur que ça m’en faisait presque peur. J’avais gardé une certaine distance entre lui et moi, préférant attendre sa réponse avant de faire quoi que ce soit d’autre.

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
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you. ♥
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▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMer 11 Déc - 19:35




un besoin de réponses
Mes deux calvaires se finissaient assez rapidement : sa cigarette finissait de se consumer et nous étions rentrés à l’intérieur. Parfait. Frottant un peu mes mains, j’espérais avoir vraiment chaud au plus vite. Le fait qu’il s’excusait – encore – et pour une pauvre cigarette me fit lever les yeux au ciel. Ce n’était pas quelque chose de grave. Le pire aurait été un rail de cocaïne ou une seringue d’héroïne. Je n’allais pas lui en vouloir pour ça. J’allais répondre quand il me redit ce qu’il avait dit juste avant. Ce que je n’avais pas comprit. Mon corps se tendit fortement. Avais-je bien entendu ? Oh oui, cette fois-ci, nul doute. Il parlait « des » fêtes en plus, donc Noël était inclus dedans. Nouvel An ne m’avait jamais posé de véritable problème. Je faisais la fête, un peu trop et j’en oubliais que nous avions changé d’années. Depuis tout petit, je l’avais passé avec des amis et toute autre personne sauf ma « famille ». Par contre, le vingt-quatre et vingt-cinq décembre, c’était une toute autre histoire. Entendre tout le monde parler de cette fête de famille, d’être avec les gens que l’on aime, d’avoir des cadeaux et de le fêter tous ensemble, la pilule avait toujours été aussi dur à avaler alors que je mangeais seul dans mon coin en regardant des films portant sur « la magie de Noël ». Tu parles d’une magie. Que ce soit ma « mère » ou mon « père », ils n’avaient jamais été à la maison et rien que ça m’aurait rendu heureux. Je me fichais des cadeaux – n’en ayant jamais eu de leur part, ce n’était pas une habitude de perdue – mais leur présence ce jour-là m’aurait fait sourire. Mais non, jamais leur présence fut d’actualité. Me faire un bon repas pour l’occasion était une chose, mais manger seul n’est jamais facile à vivre. Alors même si William m’indiquait de mettre mon manteau près du sien, je restais toujours autant bloquer face à sa question.

« Ce … ce n’est pas grave pour la cigarette, je résiste » essayais-je de le rassurer avant de tenter de reprendre. « Pour les fêtes c’est … ce sont des évènements en famille »
Mes derniers mots n’étaient ni froid, ni sec. C’était juste une constatation et déjà que je m’immisçais dans la vie, je me voyais mal débarquer pour les fêtes. Sa fille allait me mettre mal à l’aise et moi, je ne saurais pas où me mettre car je n’avais jamais fêté ça « comme tout le monde ». Le risque de me braquer et de fuir serait plus grand que jamais et je ne voulais pas lui imposer cela pendant des moments conviviaux. Posant mon manteau, je ne savais pas trop quoi faire. D’un côté, je ne voulais pas le blesser s’il venait à m’inviter et de l’autre, j’aurais préféré ne jamais à ce qu’il me demande ça. Ça peut paraître méchant, mais c’était juste parce que je ne voulais pas lui faire de mal. Surtout que Noël = cadeau et alors là, je séchais complètement. J’avouais que pour Nouvel An, j’aimerais bien l’inviter pour pouvoir lui faire le repas que je lui avais promis avant-hier et que j’avais lamentablement foutu en l’air. Cependant, avec la réponse que je venais de donner, je doute qu’il accepte ma proposition en retour. Soufflant doucement, je baissais les yeux, un peu gêné de cette conversation. J’aurais préféré passer cette heure de préparation du magasin à l’embrasser plutôt que de parler de ce qui me gêne. Pourquoi ne nous sommes nous pas rencontré genre le deux ou trois janvier ? Ça m’aurait laisser du temps pour penser – ou pas – aux fêtes de fin d’année !
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses.   (terminé) WILLIAM ∞ un milliard de questions à te poser sans savoir si je désire toutes les réponses. - Page 2 EmptyMer 11 Déc - 20:34

Another day

Je fus soulagé d'apprendre que pour la cigarette ce n'était rien de grave, même si je me sentais incroyablement con. C'était un manque de respect total envers lui, mais je m'arrêtais sur ma lancée en le voyant statique. Ma demande avait été trop directe, il n'avait pas été préparé et en fait, il adoptait exactement l'attitude à laquelle je m'attendais. C'était effrayant de savoir que je commençais à connaître Eliot, pouvoir anticiper ses réactions. Même en sachant quel genre de réaction il allait avoir, je n'arrivais toujours pas à m'adapter à celle-ci. Parler de famille était très risqué avec Eliot et j'avais quatre-vingt-dix-neuf pourcents de chances qu'il se braque et ça n'avait pas loupé. Enfin, il ne s'était pas tout à fait braqué, il était resté et avait poursuivit la conversation, mais cela en était pas loin. Mes mains se joignirent à nouveau pour venir m'arracher les quelques morceaux de peaux qui se trouvaient aux extrémités de mes ongles. Très bon moyen pour me déstresser.

Je restais debout face à lui, gardant toujours cette distance entre lui et moi. Il valait mieux, car je n'avais aucune idée de comment la situation allait tourner. « Oui... » Mes yeux étaient rivés sur mes mains, mais prenant mon courage à deux mains -justement- je le posais sur le corps on ne peut plus magnifique d'Eliot. « Mais il y aura Léah une amie à moi et puis vu que tous les ans je les fête seul avec ma fille, j'avais pensé que..enfin peut-être..bref, si tu voudrais le passer avec nous. J'avais pensé que ce serait une bonne idée.. » Pourquoi Léah m'avait forcée à lui demander déjà ? Et surtout, pourquoi je l'avais écouté ? J'avais vraiment été con et aurait dû m'écouter cette fois-ci ! Maintenant c'était impossible de faire marche arrière et je m'en voulais. « Ou pas... » Avais-je ajouté en chuchotant. C'était un « ou pas » à moi-même en fait.

Je m’apprêtais à me rétracter, à lui demander de tout oublier, mais pour la première fois depuis longtemps, j’avais décidé de ne pas faire marche arrière. J’avais réussi à me lancer et il était hors de question de tout effacer. Si je devais avoir un refus de la part d’Eliot autant l’entendre et l’encaisser comme un grand garçon. J’avais dix-neuf ans et il était peut-être temps que je prenne un peu plus d’assurances en moi, mais c’était tellement dur…l’attente me paraissait interminable et j’en crevais de l’intérieur. Cela ne m’étonnerais pas si je venais à régurgiter mon petit-déjeuner, mais je n’avais pas vraiment envie de faire ça face à l’homme si parfait à mes yeux. Si je pouvais éviter ce genre de situation ce serait plutôt bien. Mon ventre me faisait quand même atrocement mal, mais c’était dû à tout ce stresse que je n’arrivais pas à faire disparaître. Soit, ce n’était plus qu’une question de temps pour me prendre le râteau que j’attendais. C’était comme attendre l’heure de sa mort.

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