MAX&JACKS - Like you more when you're not chasing me.
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Sujet: MAX&JACKS - Like you more when you're not chasing me. Sam 30 Nov - 15:55
Oui bien sûr. Jackson était fait pour être un bon petit père. Un mec rangé, qui change des couches culottes. Qui fait des biberons, peut être même prépare le repas pour sa femme. Oui bien sûr. Surement même. Il irait peut être faire les magasins avec elles. Les femmes de sa vie. Hein. C'était comme ça qu'on disait non ? Ces princesses peut être ? Il irait bien sûr prendre le thé chez ses amis le dimanche après midi. Ferait un massage de pied à sa femme lorsqu'elle reviendrait éreintée. Il achèterait un scénic. Il la mettrait en cloque tous les ans. Il ne boirait plus que la bière. Une fois par semaine. Le vin pour les soirs de week end. Il arrêterait de jouer aux jeux vidéos, de parler comme charrier. Il ne connaîtrait plus les plaisir charnels, serait à nouveau abonné à la masturbation lorsqu'elle le repoussera. Oui, bien sûr. Jackson serait un mari parfait.
Putain. Mari. Gosse. Femme. Tout ses mots qui allait le rendre fou. Qui allait le faire paniquer. PAF, une balle dans le crâne, c’était finit. Une overdose sinon, qu’il prenne un plaisir coupable à se détruire la vie. BAM. En un coup. On l’aurait vu venir... C’était Jackson... Personne n’avait jamais excepté qu’il passe le cap de la trentaine.
Et pourtant. Il était toujours là. Le con. Pas mieux. Peut être pas pire. Toujours dans les même emmerdes. En un peu différent. A vingt ans il semblait savoir enfiler une capote correctement, du moins. A vingt ans... Ca ne lui venait pas à l’idée de coucher deux fois avec la même fille. Sauf peut être en été. Parce que c’était différent. C’était Ashleigh. Ca avait toujours été différent, Ashleigh. Ce n’était pas une vraie fille. Elle était Galloise... Ca n’était pas comparable. Enfin oui. Il avait trente ans, plus toutes ses dents, une gamine de quelques mois, et l’incapacité de pouvoir amener quelqu’un dans son lit tous les soirs sans se faire décapiter.
«Je vais prendre l’air.» lança-t-il a tout va. Au hasard, espérant que Callie l’entende. Qu’elle ne l’entende pas. Il s’en fichait bien. Il l’aurait dit. Elle ne pourrait pas le lui reprocher. Il devrait peut être s’enregistrer... Comme preuve. Parce qu’elle en avait besoin des preuves. Pourtant elle devait le savoir. Jackson était honnête. Généralement. «Tu vas prendre l’air ou tu vas voir tes putes ?» Ton acerbe. Jackson leva les yeux aux ciels. Ca n’allait pas recommencer. Il étouffait. Sa fille l’étouffait. Callie l’étouffait. Il s’étouffait tout seul même. Incapable de se concentrer à être quelqu’un de mieux, il vivait dans l’angoisse permanence qu’il allait faire une connerie monstrueuse... Comme tuer sa fille par mégarde... C’était bien sûr genre... Ca... Et Callie ne l’aidait pas. Elle ne lui faisait pas confiance. Jamais. Elle le connaissait. Trop. Pas assez. Elle l’imaginait. Beaucoup trop. «Si j’allais voir mes putes, j’aurais dit - je vais voir mes putes. Pas je vais prendre l’air.» Cracha-t-il comme si c’était l’évidence même. Ca l’était pour lui. Pour personne d’autre bien sûr. Qui pourrait croire un instant qu’un mec normalement constitué irait dire à sa... Je ne sais quoi, qu’il allait se taper une fille, n’importe laquelle... Pourvue qu’elle soit bonne ? Personne. C’était pourtant le genre de Jackson. De ne pas comprendre que ce genre de chose ne se disait pas. Qu’elle faisait mal. Peut être qu’il comprenait et qu’il s’en fichait. Ou peut être qu’il ne comprenait pas. On ne saurait probablement jamais. Mais peut importe, Il avait attrapé sa veste en jean, une écharpe, et il était sortit. Prendre l’air. Juste prendre l’air. Bien sûr Callie aurait aussi apprécier de prendre l’air. Mais zut. Il en avait plus besoin. Elle le rendait folle. Complètement folle. Qu’est ce qui lui avait pris lorsqu’il avait dit : «Viens vivre à l’appart, je m’occuperais de toi.». Mais quel idée de vivre avec une femme ! Sérieusement. Lucia c’était différent... C’était autre chose. C’était un jeu.
Il avait renfrogné les mains dans ses poches. Et il avait marché. Mine boudeuse, énervée. Fatiguée aussi. Un peu. Ella pleurait sans cesse. Elle n’arrêtait pas. Machine infernale. Ses mains creusèrent plus profondément dans ses poches. Comme si ces poings pouvaient réellement s’enfoncer dans le jean, sans le percer, juste s’enfoncer. Infiniment. Il n’avait pas vraiment regardé vers ou il marchait. Descendre vers le centre. N’importe ou... Jusqu’à ce qu’il trouve un bar qui lui plaise surement. Ou jusqu’à ce qu’il en ai marre de marcher.
Au détour d’une rue son regard s’arrêta sur une silhouette. Silhouette longiligne, fine. Ne vous m'éprenez pas. Rien de la sorte. Il était actuellement sorti prendre l’air. Et la silhouette était masculine. Maximillian même, à en jugé par le manteau, par les cheveux brun, la fumée caractéristique qui s’échappait de sa cigarette. Pain in the ass. Clairement. Mais ça allait mieux. Il s’était calmé. La plus part du temps. Quand il ne l’agaçait pas. Quand il ne le draguait pas. Il était sympa. Foutu d’homo. Il était intéressant. Fascinant presque. Enfin. Quand il n’était pas insupportable. Lorsqu’il n’avait pas envie de le tuer. Sachant pertinemment qu’il ne pourrait rien faire. Pourquoi savait-il ça ? Il n’en avait aucune idée. C’était juste une putain d’aura que le mec dégageait. Un homo invincible en quelques sortes.
Il traversa la route. Sans vraiment regardé. Pour le rejoindre. Aller savoir ce qui lui passait par la tête. Mais il avait besoin de compagnie. Et celle de Maximillian semblait être la bonne. Un demi-mec, ça devait mieux comprendre les femmes. Peut être. On ne savait jamais. Mais il ne fallait pas présenter les choses comme ça surement. Il sortit une clope de sa poche et accéléra son pas, arrivant enfin à hauteur de Maximillian et posant la main sur son épaule. «Hé, mec.» Bon. Jusque là. Du Jackson tout craché. Le mec typiquement pas causeur qui s’aventure à aller taper la causette à une tapette. Bon si tu l’aimes bien, tu devrais peut être arrêter de te faire remarquer qu’il est homo. Mais c’est lui qui te le rappelle la plus part du temps... Quand il te drague. Le con. «T’aurais pas du feu ? J’ai oublié le mien.» Bah tient... T’aurais cherché à draguer une femme dans la rue, il n’aurait pas fait mieux. Mais c’était pourtant vrai... Lui le fumeur avait laissé son briquet à la maison... Enfin Callie avait du lui empreinter, et ... Ne pas lui rendre. Maudites femmes. «Tu n’as pas une heure ? J’ai envie de boire, et pas tout seul.» demanda-t-il finalement. Facilement, dardant ses iris dans ceux bleus de son camarade. Leur entente avait beau être devenue cordiale, il avait l’impression de pousser sa chance avec ce genre d’invitation. Mais Jackson n’était pas du genre à réfléchir. Il avait eu besoin de fumer, il avait besoin de boire. Il tapait sur l’épaule de la première personne connue sans réfléchir aux conséquences. Sans réfléchir au conséquence. C’était lui. Toujours.
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Sujet: Re: MAX&JACKS - Like you more when you're not chasing me. Mar 14 Jan - 15:47
Maximilian avait décidé de prendre un peu l’air. Ces derniers temps, un tas de choses lui arrivait et il avait de plus en plus besoin de solitude. Contrairement à ce que l’on pouvait croire, la vie du professeur ne se réduisait pas uniquement à soin violon, ses livres, son samovar et ses cigarettes. Non seulement son métier de professeur lui prenait du temps, surtout qu’il mettait un point d’honneur à diversifier son cours, histoire de tenir éveillé l’intérêt de ses étudiants, assez peu nombreux comme ça, mais un musée lui avait fait parvenir un vieil ouvrage en cyrillique ancien qu’il devait donc traduire le plus exactement et le plus rapidement possible, en prenant toutes les précautions nécessaires pour ne pas abîmer le livre, ce qui était bien plus compliqué que ça en avait l’air; mais le plus gros changement dans sa vie était sans aucun doute Stefan. Depuis leur rendez-vous si parfait, ils ne s’étaient pas beaucoup vu mais étaient resté en contact étroit et Maximilian se surprenait de plus en plus à penser au blond, souhaitant le revoir rapidement. Le brun avait parfois peur de la tournure que prenait ses pensées. N’allait il pas un peu trop vite même si c’était seulement dans le secret de ses pensées ? Lui qui s’était juré de se tenir loin de toutes tentations amoureuse, voila qu’il succombait déjà pour quelqu’un d’autre. Quoiqu’il en soit, Stefan était bien trop présent dans son esprit.
Et puis ce n’était pas tout, même s’ils s’étaient séparés d’un commun accord et que Maximilian avait accepté de lui laissé la garde exclusive de Nastasia, contre le droit de l’avoir de temps en temps, Zora faisait parfois sa difficile, peut être par dépit ou par rancune, et refusait de lui laisser voir sa fille malgré tout. Et Maximilian était plus qu'exaspérer par cette attitude même s’il savait bien qu’il avait une dette envers celle qui avait accepté de l’épouser pour lui permettre de demeurer sur le sol américain. Il avait quand même le droit de voir sa fille ! Surtout qu’on pouvait dire ce qu’on voulait sur Maximilian, mais il était un très bon père, même si trop peu présent dans la vie de la petite. L’adorable petite blondinette adorait être chez son père, s’amusant de toutes les bizarreries qu’il possédait et adorant l’entendre jouer quelque morceau, que ce soit au violon ou au piano. Elle aimait tourbillonner, danser et rire au don de la musique ainsi qu’aider son père à cuisiner. Le russe savait très bien s’occuper de sa fille et y prenait un plaisir certain et ce, depuis sa naissance. D’ailleurs, il n’était pas rare que ce soit lui qui se lève le soir lorsqu’elle pleurait, encore un tout petite être, affamée.
Il venait donc juste de la ramener chez sa mère, après avoir passé une semaine avec elle, ayant pris quelques congés bien mérité (même s’il ne s’était pas vraiment reposer, après tout , courir derrière une fillette de presque trois ans, hyperactive et rapide, n’était pas de tout repos) et il avait décidé de ne pas rentrer chez lui tout de suite, profitant du temps doux pour se promener, faire du lèche-vitrines, si on pouvait appeler le fait de s’attarder avec envie devant les librairies et les disquaire du lèche-vitrines. Il était d’ailleurs devant l’une d’elles, perdu dans ses pensées tout en fumant distraitement sa cigarette quand il sentit un regard dans son dos. Sans rien en laisser paraître, Maximilian releva le regard et vit un visage familier dans la vitrine. Jackson s’avançait vers lui, tandis qu’il faisait comme s’il n’avait rien vu, attendant de voir ce que son “ami” allait faire. Afin de ne pas l’effrayer, il fit comme s’il ne l’avait pas déjà vu, le laissant poser une main sur son épaule. Il lui avait fallut des années pour ne pas réagir brusquement lorsqu’on le touchait sans prévenir ou lorsqu’il sentait une présence dans son dos. Aurait-il eu 12 ans de moins que Jackson serait déjà mort à l’heure actuelle. Lorsque Maximilian était adolescent, il n’autorisait personne à le toucher autres que ses clients, et il lui était arrivé de tuer des membres de son propre clan pour avoir oser le regarder trop longtemps, avec convoitise ou non.
Mais cela remontait à longtemps et il savait à présent se maîtriser, cela avait été nécessaire dans ce pays où les gens étaient beaucoup plus démonstratifs qu’en Russie, et puis, il devait avouer qu’il appréciait Jackson, sa rudesse, son impolitesse et son insolence arrogante. Lorsqu’il l’apostropha, Maximilian leva donc le regard vers lui avec un sourire et le salua à son tour. D’un geste délicat, (le genre qui avait l’art de mettre Jackson mal à l’aise et que Maximilian adorait donc faire en sa présence même s’il ne faisait habituellement jamais. Il ne voulait cependant pas énervé Jackson aussi il prit bien soin de montrer qu’il ne s’agissait que d’une taquinerie), il sortit son vieux zippo, un objet en argent que son oncle lui avait offert. Il ne fit aucune remarque sur la phrase plus qu’ambigu de son ami. Il approcha simplement la flamme de la cigarette aux lèvres de Jackson, sans prendre garde à l’intimité de son geste.
-Tiens, du feu. Il attendit que la cigarette de Jackson soit allumée avant de prendre la parole. Je suis effectivement disponible alors après toi.
Les deux hommes pénétrèrent donc dans le bar le plus proche, s’installant l’un en face de l’autre après avoir commander de quoi boire au comptoir. Maximilian jetta son dévolu sur un Gin Tonic, la seule boisson assez forte pour qu’il ressente quelque chose, même s’il ne s’agissait vraiment de pas grand chose. En temps normal, il s’amusait à commander des cocktails colorés lorsqu’il était avec Jackson, sachant que le jeune homme aurait toujours quelque chose à redire. C’était dingue l’inspiration que pouvait lui donner un Appletini ou un Cosmo. Une fois installés, le professeur s’adossa tranquillement à sa chaise et lui offrit un sourire.
-Et bien, c’est rare que tu viennes me voir de toi même ! En plus tu n’as pas l’air très joyeux. Qu’est ce qu’il se passe ?
Maximilian adorait peut-être faire sortir Jackson de ses gonds mais il savait aussi écouter. Et il était prêt à le faire pour lui.
Dernière édition par Maximilian Petrovitch le Mar 28 Jan - 23:39, édité 1 fois
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Sujet: Re: MAX&JACKS - Like you more when you're not chasing me. Mar 28 Jan - 19:35
Jackson agonisait comme jamais. Il ne savait plus y faire, il ne parvenait plus à respirer. La dernière fois qu’il avait été aussi mal, c’était surement dans les cellules d’une prison alors qu’il tremblait sous le manque forcé. Il ne plaisantait pas, il s’angoissait. Et comment pouvait-il en être autrement. Il avait l’impression d’être enfermé dans une relation qu’il n’était pas sûr de ne pas vouloir, pas sûr de vouloir non plus. Sauf que s’il merdait, il la perdait, et ça ne serait pas le moment de se rendre compte qu’il n’avait toujours voulu que d’elle. Et s’il s’enterrait définitivement dans cette relation... Et bien il allait juste finir par s’enterrer, et ce n’était pas quand il serait mort qu’il pourrait ressusciter... Ces tours de magie ne marchent pas avec les gens comme lui. Alors il angoissait. Comme il ne l’avait jamais fait. Parce qu’il n’avait jamais vraiment eu besoin de le faire, parce qu’il ne réfléchissait jamais suffisamment. Mais il réfléchissait là, beaucoup trop, beaucoup trop mal aussi. Il ne savait pas réfléchir, et les seules réponses qu’il parvenait à trouver était qu’il n’y arriverait pas. fidélité, protection et tout le reste, chose que tu ne seras jamais faire en fait. Tout ce qu’elle voulait, tout ce qu’il ne pourrait pas lui donner. Tout le reste. Il ne savait même pas ce que c’était... Ce reste tant voulu. Peut être qu’il voudrait lui donner. Après tout on était peut être construit pour faire ça, pour vivre, et mourir, mais entre les deux faire vivre, donner la vie, et faire grandir, fonder une famille. Mais bien sûr il avait tout fait à l’envers, comme toujours. Il n’avait pas marché droit, jamais. Et aujourd’hui. Il semblait voir la ligne, parfois droite, puis s’effacer, disparaître sous ses yeux. Il ne voyait plus qu’un point d’arrivé, trop loin pour être vraiment compréhensible, et qui allait surement s’effacer.
La vie avec Callie lui semblait être un enfer. Enfin plus ou moins. Il parvenait à dormir correctement contre elle. Il se surprenait parfois à rire, à sourire en la regardant. Parfois tout avait l’air normal. Mais la plus part du temps.... La plus part du temps Ella hurlait, et il perdait pied. Il voyait Callie vaciller, et il se sentait impuissant, complètement impuissant. Il ne comprenait pas toujours Callie, jamais presque, et vivre à côté d’elle était une interrogation permanente, un flou qui menace de nous exploser à la gueule. Et Jackson n’était pas fait pour vivre dans cet état là. Il risquait déjà lui même de s’exploser à la gueule. Que pouvait il faire si cette fois si c’était quelqu’un d’autre qui le mettait à mal... Il ne pouvait pas grandir, il ne pouvait pas être adulte, il ne pouvait pas prendre soin de quelqu’un d’autre. Il ne savait déjà pas prendre soin de lui même.
Comme toujours lorsque ça allait mal, Jackson se réfugiait dans ses démons. Après la fermeture du bar il mettait généralement des heures à rentrée, à trainée avec les derniers partis, souvent Parker, parfois Deklan, peut importe en faite, n’importe qui, à boire, à faire comme si il était libre. Lorsqu’il rentrait il n’osait pas toujours aller se coucher, de peur de la réveiller, de peur de devoir essayer une dispute, peut être une crise de jalousie, ou simplement peur qu’elle se rende compte qu’il était une loque, et que pour changer, il était complètement bourré. Qu’il était misérable, qu’il était lui, et qu’elle avait probablement honte de lui... Elle en avait le droit.
Alors Jackson avait besoin de s’échapper, pas vraiment de chez lui, pas vraiment de chez elle, ni même d’elle ou peut importe. Il avait juste besoin de s’échapper, de lui même principalement. Mais il connaissait peu de façon de s’échapper de lui même, et une lui était clairement interdite s’il ne voulait encore pas tomber plus bas que terre.
Et il était tomber sur Maximilian. Il ne savait pas pourquoi sur le moment ça avait été la personne parfaite, mais c’était le cas. Il lui avait pour ainsi sauter dessus. Lui qui avait plutôt l’habitude de faire un bon de trois mètre en arrière dès qu’il le voyait approcher. Il n’avait pas réfléchit à ce qu’il faisait, il avait juste glissé une clope entre ses lèvres, et avait demandé du feu. Il avait besoin de feu. Besoin de fumée surtout. Maximilian avait sourit, et Jackson n’avait pas su dire s’il était content de le voir, ou s’il était déjà mal à l’aise. Il savait ce qu’était Maximilian. Il savait qu’il n’approuvait pas. Et il savait qu’il ne voulait pas qu’il s’approche trop. Mais il était venu le voir. Il craqua doucement son cou lorsqu’il le vit sortir presque précieusement son zippo. Pourquoi fallait-il que dans chacun de ses gestes il rappelle ce qu’il était. Aucun mec ne sortait quelque chose de la sorte. Il vit le zippo s’approcher de sa cigarette, et il lorgna bizarrement sur la main de Maximilian. Pourquoi ne lui avait-il pas tendu le zippo ? Il savait allumer une cigarette tout de même. Il aurait pu lui prendre le zippo pour finir d’allumer sa clope, mais il aurait fallu entamé un contact physique, alors il avait inspiré, allumant doucement sa cigarette, regardant perplexe la main de Maximilian tenir le zippo, chacun de ses muscles tendus. La cigarette allumé il recula d’un bon pas, écoutant le brun lui répondre. Il se retourna sentant l’homme sur ses talons avant d’entrée dans un bar.
En entendant la demande de Maximilian, il leva un sourcil se disant que c’était peut être la première fois qu’il commandait quelque chose de normal, il hocha la tête, demandant silencieusement la même chose au Barman. Même choisir un verre il ne s’en sentait pas capable. Ca demandait de la réflexion. Et il se sentait con. Il lui accorda un sourire jaune quand l’homme lui fit remarquer l’incongruité et la rareté de la situation. Prenant une gorgée de son verre, il dit mauvais, sans aucune raison. «Ne t’y habitue pas trop.» Système de self défense. Même s’il se sentait relativement bien avec Maximilian, il ne pouvait empêcher de se sentir menacer. Peut être à cause de la manière dont Maximilian le regardait généralement. Quand à lui dire ce qui n’allait pas. En était-il seulement capable. Il n’était pas du genre à mettre des mots sur les choses. «Je suis sensé jouer au père de famille.» Ouai... C’était un bon début, c’était une grosse partie du problème. Pas tout le problème, mais une bonne partie. «Mais je ne peux pas... J’ai l’impression d’être une bombe à retardement.» Là il faisait des efforts, il ne faisait pas les choses bien, mais il faisait les choses pas trop mal venant de lui... Mais pour combien de temps... ? Quand est-ce qu’il merderait ? «Elles ne méritent pas ça.» Putain lui qui n’aimait pas les femmes, enfin pas pour ça, se retrouvait avec deux à la maison. Deux qui dépendaient plus ou moins de lui. La blague. Il allait devenir son père. Il but une autre gorgée, ses yeux s’agitant nerveusement sur leur orbites. «Je ne sais pas pourquoi je te dis ça... Toi tu te débrouille bien.» Quand il pensait que Maximilian était père. C’était invraisemblable.
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Sujet: Re: MAX&JACKS - Like you more when you're not chasing me. Dim 18 Mai - 17:34
Parfois, Maximilian se demandait pourquoi il appréciait tant la présence de Jackson. Enfin, “apprécier” n’était pas vraiment le mot parce qu’en vérité, ce qu’il aimait c’était le pousser dans ses retranchements et le voir au bord de l’apoplexie, en sachant que Jackson avait envie de le frapper sans jamais si résoudre, parce qu’il sentait peut être le danger d’une telle chose. Mais Maximilian l’aimait bien quand même et ils leur arrivait même de partager quelques rires et anecdotes, rarement mais c’était déjà ça. Cela ne l’empêchait pas de se poser des question parce que le russe savait que toute autre personne qui lui aurait adresser la parole comme Jackson le faisait habituellement se serait retrouver au funérarium plus rapidement qu’il ne faut pour le dire. Et voila qu’il supportait toutes ses piques, ses insultes voilées ou non et ses sous entendus, et plus encore il s’en amusait. Il ne savait pas ce qu’il y avait chez son “ami”, si on pouvait l’appeler ainsi, qui le faisait réagir ainsi. La seule chose qu’il savait était que c’était malsain et que ça risquait de le devenir un peu plus à chaque fois qu’ils passaient du temps ensemble. Quoiqu’il en soit, Maximilian n’avait jamais été le genre de personne à éviter les mauvaises influences mais plutôt à se jeter tête la première dans tout ce qui était mauvais pour lui, cherchant toujours plus de sensation afin de se sentir vivant, lui qui avait l’habitude du néant qui l’habitait et qui l’enveloppait dans sa couverture de froidure comme le vieil ami qu’il était. Aussi Maximilian s’appuya t-il contre le dossier de son fauteuil en sirotant son gin tonic. Il prit évidemment la peine de croiser les jambes, sa position habituelle mais inconsciemment un peu plus appuyée que d’habitude. Après tout, la provocation était son attittude-reflex face à Jackson et il ne pouvait rien y faire. Il était quand même beaucoup plus modéré que d’habitude. Il savait qu’aujourd’hui leur rencontre était un peu différente; Déjà, cette fois c’était Jackson lui même qui l’avait abordé, au lieu de s’enfuir à toutes jambes dans la direction opposée comme il avait l’air de le vouloir à chaque fois qu’ils se croisaient, ensuite c’était encore lui qui avait voulu prendre un verre et c’était lui aussi qui, apparemment, avait besoin de se confier.
Il resta donc silencieux tandis que Jackson cherchait ses mots, sirotant son gin tonic en désespérant silencieusement de la médiocre qualité de l’alcool dans ce pays. C’était là une des nombreuses choses qui lui faisait avoir le mal du pays. Il avait beau avoir vécu partout et avoir connu l’enfer et pire encore en Russie, il n’en restait pas moins que c’était son pays, là où ses ancêtres, sa mère et une partie de sa famille avait vécu et avait été enterré. Oui tout là bas était taché de sang mais le fait de savoir qu’il ne pourrait jamais y retourner, qu’il ne pourrait jamais emmener sa fille à Nijni-Novgorod, qu’il ne pourrait pas lui montrer les trésors de la culture russe et de la culture ukrainienne. Peut être ne saurait elle jamais s’exprimer dans la langue si rude et élégante qui était la sienne ! Non il ne pourrait jamais lui montrer tout cela parce qu’à l’instant où Maximilian poserait son pied sur le sol russe, que ce soit à St Pétersbourg ou à Vladivostok, le reste de sa vie ne se compterait plus qu’en minutes. Le brun avait parfaitement conscience de cela et des fois, un chose ou une autre pouvait le plonger dans un état mélancolique, comme le goût de cet alcool trop doux, loin de la saveur brûlante et âpre de la vodka artisanale qu’il connaissait depuis ses treize ans. Ces instants le prenaient toujours par surprise. Aujourd’hui c’était le gin mais cela pouvait se produire en pleine classe alors qu’il relatait une anecdote sur la vie en Union Soviétique ou quand il manipulait son samovar, voire quand il jouait une valse russe, lisait tel livre ou regardait tel film. Il prenait alors conscience qu’il n’avait plus aucune attache, qu’il était profondément déraciné et il prenait alors conscience de sa solitude. Il se demandait alors si la vie qu’il menait maintenant valait bien tous les sacrifices qu’il avait fait. Parce que malgré tout, son oncle, Volodymyr, était ce qu’il était mais il avait été bon avec lui la plupart du temps. Mais il ne servait à rien de penser à ça, ce qui était fait était fait.
Aucune trace de ce qu’il venait de ressentir de ne se lut sur son visage, évidemment. Maximilian avait conservé son sourire et sa nonchalance malgré le tour plus que noir que ses pensées avaient prises. Et enfin, son ami se décida à parler. Et apparemment il était vraiment préoccupé. Bien sur, Maximilian avait entendu parler des déboires sentimentaux et familiaux de Jackson, que se soit à cause des rumeurs ou du principal concerné, mais ils n’en avaient jamais vraiment parler. Cette fois cependant, Jackson avait l’air vraiment … perdu.
-Tu sais, j’ai peut être l’air de m’en sortir mais au début j’étais complètement perdu. J’ai déjà tellement de mal à m’occuper de moi même alors d’un bébé … et oui c’est très compliqué mais aussi très simple. Tout ce que tu as besoin de faire c’est d’être présent pour ton bébé et c’est déjà très bien. Tu feras des erreurs c’est sur mais c’est rien à côté du bonheur que c’est, de voir ton enfant sourire, heureux grâce à toi. Il faut juste que tu arrête de te lamenter et de pleurer dans ta bière. Mais, ça, ça peut attendre demain !
Finissant son verre d’une traite, Maximilian leva la main et commanda la même chose pour lui mais aussi pour Jackson. Le jeune homme avait visiblement besoin de plus fort que de la bière et le gin lui paraissait idéal même s’il aurait préféré la vodka (il ne prit même pas la peine de la tester sachant qu’elle aurait le goût de l’eau pour lui). Et puis, il avait bien envie de se soûler. Ou du moins, de tenter de le faire. Il leva son verre vers Jackson.
-En attendant, on va profiter de cette soirée pour oublié. Tu as sûrement besoin d’un peu de temps hors de chez toi. De te détendre un peu. Alors за ваше здоровье !
Spoiler:
Désolée pour le retard ><, je l’avais commencé depuis quelques temps déjà mais j’ai été rattrapé par l’IRL XD. Voici ce que dit Maximilian en russe : za vache zdorovie, ce qui signifie “à ta santé !” ou “à la tiene !”
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