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 + the lack of money is the root of all evil.

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MessageSujet: + the lack of money is the root of all evil.    + the lack of money is the root of all evil.  EmptyVen 1 Nov - 10:10


The lack of money is the root of all evil


Arizona ne cessait de regarder l’heure sur son téléphone portable. Elle avait la désagréable impression que le temps passait plus lentement dans cette pièce que dans le reste du monde. Qu’est-ce qui lui avait pris d’assister à une conférence très technique sur la robotique ? Les intervenants parlaient sans cesse de capteurs inductifs, de muscles artificiels à air comprimé, d’actionneurs linéaires, etc. Et, le pire, c’est qu’il n’y avait toujours aucune trace d’Harry Stone, la raison de sa présence. Mal installée sur sa chaise trop basse par rapport à sa tablette, elle se contorsionna afin de voir si le milliardaire daignait se montrer. Mais il y avait tellement de gens que c’était peine perdue que de le repérer dans cette foule d’étudiants, de scientifiques et d’invités de marque. Elle espérait seulement qu’il ne soit pas déjà occupé à parler à une jeune femme sinon elle aurait fait le déplacement pour rien. Oh, elle n’avait pas pour habitude de se laisser marcher sur les pieds mais disons qu’elle préférait faire les choses proprement étant donné qu’elle jouait son avenir. Au bout d’un temps qui lui parut interminable, la conférence prit fin suite à une conclusion prononcée par le doyen de la faculté.   « Merci à toutes et à tous d’avoir participé à cette conférence. Je ne serais pas très long mais certainement moins intéressant que mes collègues je le crains. Je tiens particulièrement à remercier tous les intervenants présents qui ont, encore une fois, répondu présent à notre appel. Je tiens aussi à remercier nos anciens élèves qui ont fait le déplacement. Ils ont tous su tirer profit des formidables avancées technologiques de la robotique pour tirer leur épingle du jeu. De cette manière, ils contribuent à la renommée internationale de notre université. Je veux bien sûr parler de Jeffrey Cooper et Harry Stone. Une salve d’applaudissements mit fin au relatif silence qu’il y avait dans l’auditoire durant le discours du doyen. Somnolente, Arizona avait pourtant sursauté en entendant le seul nom intéressant de toute la soirée. Il était donc là, quelque part dans l’auditoire. Lorsque le public commença à se lever, la demoiselle bondit littéralement de sa chaise afin d’être dans les premières à sortir. De cette manière, elle scannerait la population en train de passer les portes jusqu’à ce qu’elle le trouve. Mais, au final, elle n’en eut même pas besoin. Harry Stone était là, fidèle à lui-même, en train de se servir dans le buffet, une coupe de champagne à la main. Avait-il seulement mis les pieds à cette conférence ? C’était une bonne question.

Ne réfléchissant pas plus de deux secondes, elle se dirigea à une cadence normale vers lui, même si elle avait très envie de courir tant elle était pressée de lui parler. Elle prit un petit four – comme par hasard juste à côté de lui – et entama la conversation sans plus attendre. « Je suis très déçue que vous n’ayez pas pris la parole, Monsieur Stone » De cette simple phrase dépendait le reste de son avenir. S’il n’était pas réceptif, elle se voyait mal le harceler à différentes soirées. Ainsi, le stress était palpable à la fois dans sa voix et dans ses gestes. Elle ne souhaitait à vrai dire qu’une chose : passer l’étape de la séduction pour directement aller au mariage et à l’accès à sa fortune. Malheureusement, c’était impossible. Tentant de capter son regard, elle lui offrit un grand sourire qui faisait presque d’elle une personne agréable à côtoyer. Mais, comme toujours, les apparences étaient trompeuses. Si elle avait pu l’assommer pour lui piquer sa carte de crédit et vider son compte en banque, elle l’aurait fait. Finalement, il leva les yeux vers elle et put l’apercevoir dans un tailleur qui lui allait plutôt bien. C’est à cet instant qu’elle fut frappée d’une sorte d’évidence. Toutes les femmes devaient le draguer de la même manière, le flatter de son succès, le charmer en tentant de s’intéresser à ses passions. Si elle voulait sortir du lot, elle devait procéder autrement. C’est la raison pour laquelle, sans réfléchir, elle étoffa un nouveau mensonge. « Pour tout vous avouer, je suis stagiaire dans un journal scientifique et c’est mon premier jour. Je ne connais absolument rien à la robotique. Sans rire, est-ce que ces gens comprennent vraiment tout ce qu’ils disent ? Par contre, vous, je vous connais, vous avez pour habitude de rendre les choses compréhensibles. Votre intervention manquait vraiment » Elle tentait de jouer sur la connivence étant donné qu’elle supposait qu’il avait été grignoter le buffet bien avant la fin de la conférence. Toutefois, elle jouait son avenir sur des hypothèses ce qui avait le don de la faire flipper. Ne sachant pas vraiment quoi dire d’autre pour développer la conversation, elle picora dans les différentes assiettes et emporta une coupe de champagne. L’alcool l’aiderait à la détendre. Elle espérait qu’il lui réponde quelque chose, qu’il la trouve sympathique, pourquoi pas à son goût, qu’il s’intéresse à elle en somme. Arizona avait beau être habituée à séduire des hommes plus vieux qu’elle pour avoir ce qu’elle voulait, cela n’en restait pas moins une étape périlleuse et parfois très désagréable. Tout dépendait souvent de facteurs indépendants de sa volonté. La mort de son ex-mari en était un parfait exemple.
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MessageSujet: Re: + the lack of money is the root of all evil.    + the lack of money is the root of all evil.  EmptyVen 1 Nov - 14:24

"Harry il faut que tu y ailles... Tu as promis. Tu m'as aussi fait promettre de te botter les fesses si tu n'y allais pas."

"Tu peux avoir une augmentation si tu m'autorises à ne pas y aller tu sais?"

Sourire d'ange.
Sauf qu'évidemment, Jane ne croit pas à la mascarade. Je veux dire... Trois ans à être mon assistante, elle est plus qu'habituée à mes sautes d'humeur. Mais qu'est-ce que je peux dire? Je suis un homme changeant. (Et non, chiant n'est pas le mot qui correspond, j'ai vérifié dans le dictionnaire). Je poussai donc un soupir, sans pour autant bouger de ma position, je suis très bien sur mon bureau avec mon ardoise miniature entre les mains et je ne comprends vraiment pas Jane. Je veux dire comment est-ce que je suis censé avoir mon prix Nobel avant mes 50 ans si je ne bosse pas tous les jours, aux dernières nouvelles, Isaac Newton n'était pas dérangé en permanence. Enfin si, lui on lui lançait des pommes dessus, et moi je me fais déranger par mon assistante. Dans quel monde on vit? Dans un monde où j'ai enfin pris une bonne résolution, oui, moi je prends mes résolutions en Octobre et non en Janvier, autant être original jusqu'au bout, pas vrai? J'ai enfin décidé de me concentrer sur ce qui était le plus important et sur ce qui me définissait: mon travail. À quand remonte la dernière fois que j'ai créé autre chose, que j'ai inventé quelque chose de révolutionnaire et que je ne me suis pas juste contenté de signer un quelconque papier pour l'hôpital avant de passer mon temps à arpenter les couloirs à me morfondre sur mon existence?Non, ça ce n'est pas moi, je ne sais pas si c'est parce que mes quarante ans approche ou si c'est tout simplement parce que j'ai enfin réussi à dormir (c'est fou ce qu'une dispute avec Stefan réussi à faire) mais je vois les choses... Un peu plus clairement si je puis dire.

Bridget ce que n'était que la partie visible de l'iceberg, après la main robotisée il faut que je vois plus grand, et mon projet de jambe était complètement stupide, il faut que je vois beaucoup plus loin, que je dépasse les lois de la physique et surtout... Que je me dépasse. Donc, ô grande et belle résolution, mon travail. J'avais vidé mon appartement de toutes les bouteilles d'alcool trop fort qui étaient encore là, et ce sous l'oeil de Maggie qui traînait encore dans le salon à manger des céréales , avant de sortir acheter une nouvelle cafetière, des tonnes de café et trois tableaux supplémentaires. Je jonglais entre le salon, ma chambre et l'hôpital et je travaillais. Je ne parlais plus qu'en variables et en constantes au carré et c'était tout. C'était tout ce que je voulais faire, j'en oubliais même de manger parfois, mais ça ce n'était qu'un détail, je veux dire, une fois que mon projet sera sur pieds, une fois que j'aurais réussi à coucher sur le papier cette merveilleuse idée qui se contente de baigner au milieu de mes neurones, tout ira mieux et je pourrais me reposer et faire la fête. J'en ai vraiment besoin et je crois très sincèrement que c'est la seule chose qui me permet de rester debout. Ça et les 3l itres de café par jour, mais ce n'est pas nocif, j'ai vérifié. Si seulement je n'avais pas justement promis à Jane que je me rendrais à cette stupide soirée ou convention, au nom de la science, je déteste ce genre de soirée. J'adore l'attention, mais ça ne m'intéresse pas de faire le singe dans un costume trois pièces pour un tas d'universitaires. Tout ce que je veux c'est un financement, oh oui, hors de question de dépenser mon argent à moi, je l'ai déjà fait pour mon premier bébé... euh je veux dire projet, et j'ai bien appris qu'il était mieux de dépenser l'argent des autres et de venir récupérer les bénéfices et la gloire à la fin.

"Harry, ne m'oblige pas à me répéter, tu n'es même pas obliger de parler, vas y et... sois toi-même. Non oublie ça en fait, ne soit pas toi même."

Je roulai des yeux, me demandant ce que Jane ferait si je décidai de lui envoyer une craie dans la figure et je finis par me lever, attrapant le costume qu'elle me tendait depuis cinq bonnes minutes. Parfait, j'y vais, j'y vais. Donc quelques minutes et un grand débat pour savoir si je devais ou non mettre une cravate, je finis par garer ma Mercedes rouge devant l'université. Très mal garée, mais merde. Je pouvais entendre les applaudissements qui venaient de la salle. J'étais en retard, très en retard, mais tant pis. Rentrer fut facile et aussitôt, mon regard se porta vers le buffet. Au moins je n'étais pas venu pour rien. Oh et du champagne. Bon, je peux bien me permettre un léger écart pas vrai? Et un autre petit four. Je ne réagis même pas quand on prononça mon prénom (sérieux, j'ai fait un semestre ici quand j'étais plus jeune et le doyen ne s'en remet toujours pas?) et je préférais me concentrer sur le buffet. Pas aussi appétissant que des sushi mais... Voilà ce qu'il me fallait, de la nourriture solide. Juste au moment où je songeais à cela, une jeune femme entra dans mon champ de vision. Hmm... Jolie. Mais revenons en aux sushi.  

"Je suis très déçue que vous n’ayez pas pris la parole, Monsieur Stone."

Monsieur Stone? Oui, c'était moi, elle s'adressait à moi. Et avec le sourire qu'elle avait sur les lèvres, je savais comment cette rencontre pouvait finir. Non, peu importe que ce soit une de ses fameuses groupies accro aux grosses têtes et non aux rock star, je n'étais pas intéressé. Le champagne sera ma seule digression de la soirée. "Je ne suis pas..." Je m'interrompis cependant quand la jeune femme reprit la parole. Ah... visiblement je m'étais trompé, première surprise, je ne me trompe jamais en tant normal.  "Oh stagiaire, dans quel magazine? Pas la peine de répondre à cette question, je ne vois qu'une seule personne au monde qui pourrait engager une stagiaire aussi jolie et qui manque d'expérience? C'est Jenkins hmm? Je suppose que le tailleur aussi c'était son idée?" Certes, le tailleur la mettait plutôt en valeur mais une femme comme elle? Définitivement dans une robe, du genre qui en révèle trop et pas assez à la fois.  "Si je peux être honnête avec vous, je suis seulement venu pour ça..." J'attrapai un autre petit four, avant de remettre mes lunettes en place sur mon nez."Et aussi histoire de chercher des subventions... Mais si je vois un quelconque article sur ça dans le magazine dont nous tairons le nom, je nierai tout en bloc." Je ponctuai ma phrase par un léger rire, pouvant déjà imaginer l'article. Quoi que, si tout le monde pense que je suis fauché, ça m'arrange en fait. "Je m'égare... Vous voulez tout savoir sur la robotique hmm? Je peux vous donner un cours... Particulier si je puis dire."  Harry qu'est-ce que tu fabriques? Bonne question, j'avais dit juste le champagne mais... les résolutions sont si difficiles à tenir alors à quoi bon?
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MessageSujet: Re: + the lack of money is the root of all evil.    + the lack of money is the root of all evil.  EmptyLun 25 Nov - 13:03

Premier soulagement : Harry Stone semblait être quelqu’un de sympathique, pas méfiant pour un sou et très naïf ; les trois ingrédients du « pigeon » parfait. Finalement, la tâche serait peut-être moins ardue que ce qu’elle s’était imaginée. Beaucoup plus à l’aise, elle mettait maintenant son temps à profit pour tenter de voir dans chacun de ses gestes ou chacune de ses paroles, des indices sur sa personnalité. Le fait qu’il finisse par s’intéresser à elle aussi vite alors qu’il avait commencé par refuser toute conversation signifiait qu’elle lui plaisait physiquement. C’était déjà ça. Toutefois, sa circulation se stoppa brutalement lorsqu’il lui demanda pour quel magazine elle travaillait. L’impression que son sang avait quitté l’entièreté de ses veines en une seconde était un bon descriptif de son état d’esprit actuel. Elle n’avait que quelques secondes pour rebondir, inventer éventuellement un nom de magazine en ligne sur la robotique et demander à « Artémis » de le créer pour quelques heures. Vraiment, elle s’était créée une multitude de complications en improvisant quelque chose qui n’était pas dans son plan de départ. Heureusement, manifestement enjoué, Harry fit lui-même la réponse à sa question. Elle avait eu de la chance. « On ne peut rien vous cacher » dit-elle en riant avant de boire une gorgée de sa flûte de champagne. Et dire que tout son plan aurait pu voler en éclats en une seconde. Il fallait absolument qu’elle se reprenne et qu’elle ne laisse plus jamais la moindre erreur d’inattention la pénaliser. Très volubile, il lui avoua assez facilement qu’il n’était venu que pour le buffet gratuit et pour entretenir son réseau de contacts ; elle n’en demandait pas tant. « Avec moi vos secrets sont bien gardés Monsieur Stone » C’était peut-être la première chose sincère qu’elle avait prononcée jusqu’ici. Toutes les informations qu’elle pourrait glaner sur lui, elle ne comptait les partager avec personne. C’était précisément ces anecdotes anodines qui la différencieraient face à ses autres concurrentes. Face à sa proposition de cours particuliers lourde de sens, elle ne put s’empêcher de rire. Elle était réellement joyeuse, et de plus en plus persuadée qu’épouser ce milliardaire serait chose facile. Même dans ses rêves les plus fous, elle n’aurait jamais imaginé pouvoir passer une soirée en privé avec lui avant longtemps. Heureusement, il était très intéressé par la gente féminine. Bon, ça, par contre, ce serait un problème parce que, généralement, les hommes comme lui ne désiraient pas s’engager. Hum, elle cherchait à corriger ce problème en temps et en heure. Pour l’instant, elle allait se contenter d’accepter sa proposition, créer des affinités et faire un peu d’humour. « Est-ce que vous proposez à toutes les stagiaires désespérées des cours particuliers? D’habitude, je préfère m’en sortir par moi-même mais je dois bien avouer que sans votre aide, je ne pense pas arriver à écrire cet article dans les temps. J’accepte à deux conditions : qu’on se tutoie, je m’appelle Arizona ; et que vous ne souffliez pas un mot de tout ça à Jenkins, sinon je pense que je ne conserverai pas ce poste très longtemps » Parler d’un homme qu’elle ne connaissait pas était un exercice de funambule. Si jamais elle venait à lui donner des traits de personnalité qu’il n’avait pas, elle finirait par se faire prendre. Avant toute chose, il fallait donc qu’elle trouve du temps pour se documenter suffisamment sur son prétendu patron.

Plus mystérieuse, elle se recula légèrement du buffet, un nouveau plan en tête. « Bref, je te laisse faire le plein au buffet, faire le tour des invités pour obtenir les, hum, subventions, et on peut peut-être se rejoindre dehors quand tu as fini pour aller dans un endroit moins bruyant. Enfin, si ça te va toujours, je comprendrais que tu ais mieux à faire que d’expliquer des principes de robotique à une débutante » Elle doutait vraiment qu’il ait mieux à faire que de passer du temps avec une jolie femme, mais ça faisait plus « poli » de le laisser s’échapper s’il n’en avait plus envie. De cette manière, elle lui montrait qu’il pouvait faire ce que bon lui semblait, et qu’elle n’était pas pressée d’aller chez lui – ou dans un autre endroit – puisqu’elle le laissait encore parler à d’autres personnes entre temps. Elle lui fit un signe de la main et s’éclipsa. Au bout de deux minutes, elle alla aux toilettes, sortit son IPhone de son sac et effectua quelques recherches sur internet. Ses premiers mots-clés furent « Jenkins robotique ». Elle trouva rapidement un Bradley Jenkins qui correspondait au profil, il avait en plus un profil Wikipédia. Elle avait l’étrange sensation de se renseigner via un pokédex humain mais elle n’avait pas le temps de faire des manières. Bradley Jenkins a effectué un cursus en journalisme à l’université de UCLA. Il est aujourd’hui le rédacteur en chef de Roboticmagazine. Il est marié depuis 5 ans à Anna Spinoza, une journaliste de la télévision italienne. Elle stoppa sa lecture préférant trouver des photos pour se faire une idée du personnage. Il devait avoir à peu près le même âge qu’Harry. Ils avaient d’ailleurs une photo ensemble, bras dessus bras dessous. Il devait également apprécier les femmes tout autant que son ami. Elle soupçonnait le bonhomme d’engager des assistantes assez jeunes pour se rincer l’œil. Elle le croyait également du genre à engager une stagiaire pour séduire Harry Stone afin de lui soutirer des informations exclusives sur ses projets en cours. Assez facilement, elle trouva son numéro de téléphone. N’hésitant pas une seconde, elle envoya un sms à « Artémis » avec les coordonnées de ce type. Ses instructions étaient claires : il fallait qu’il bloque tout appel venant d’Harry Stone et que, tant qu’à faire, il supprime également un éventuel mail de sa part qui aurait pu lui parvenir. Elle n’avait aucune envie qu’Harry appelle Jenkins, même pour déconner, en disant « ha sympa la petite stagiaire que tu as envoyée ». Hein quelle stagiaire ? Cette conversation fictive lui fit froid dans le dos, ça aurait été trop bête de se faire avoir de cette manière. La demoiselle n’avait plus d’argent mais, le peu qu’il lui restait, elle le dépensait en se payant les services d’un hackeur professionnel capable de réparer ses bourdes de manière extrêmement rapide. Au bout d’une heure, et surtout après une multitude de recherches, elle ressortit des toilettes et chercha Harry Stone des yeux. Elle le trouva à quelques mètres d’elle en plein milieu d’une conversation avec le recteur. La brunette parvint à capter son regard afin de lui signifier qu’elle allait dehors. Elle espérait qu’il ne la trouve pas trop soulante ou collante mais, pour le moment, elle faisait vraiment des efforts pour paraître sympathique. Elle croisait les doigts pour qu’ils soient payants. La demoiselle se dirigea donc vers le trottoir, devant le bâtiment. Elle espérait que le milliardaire n’allait pas trop traîner à débarquer et, surtout, qu’il allait venir. Les gens riches avaient souvent tendance à être excentrique et à changer d’avis toutes les deux minutes. Elle attendit donc une minute, deux minutes, regardant de tous les côtés s’il ne pointait pas le bout de son nez.
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MessageSujet: Re: + the lack of money is the root of all evil.    + the lack of money is the root of all evil.  EmptySam 7 Déc - 23:54

"Est-ce que vous proposez à toutes les stagiaires désespérées des cours particuliers?" Non... Seulement à celles qui sont jolies. Pas question de commencer la conversation avec ce genre de remarques, sinon je risque de m'en prendre une avant la fin de la soirée et j'aimerais rentrer en un seul morceau. Et de préférence, accompagné. Non, Harry, non. Merde, c'est fou ça, à chaque fois que je prends une décision, il y a une jolie brune en tailleur qui vient chambouler mon petit monde et... On repassera pour le tailleur mais de toute façon, la seule chose qui compte dans ma phrase c'est la métaphore. La jeune femme en face de moi est jolie, trop jolie, le genre de beauté qui me rappelle étrangement ma première femme mais dans ma tête, c'est un compliment, soyons honnêtes, si je suis tombée amoureux de Fiona ce n'était pas pour sa fulgurante personnalité mais bien pour son physique d'abord et son caractère ensuite. Et puis après ce premier mariage raté, j'avais juré de ne pas me remarier. Et je l'ai refait, pour qui? Pour Kit Kat, en tailleur aussi... Je vous assure, je suis incapable de tenir une ligne de conduite et je ne vois même pas pourquoi j'essaye. Peut être que c'est la façon du Seigneur de me dire la vérité, une sorte de "arrête de faire genre Harry, tout le monde sait que tu meures d'envie de la renverser sur la table du buffet de regarder la couleur de ses sous vêtements, tu sais quoi, si ça se trouve, elle n'en a même pas..." Mon dieu. Je clignai un instant des yeux et attrapai une autre coupe de champagne alors qu'elle me révélait son prénom. Écoute ce qu'elle te dit avant de t'emballer Harry, si ça se trouve, c'est toi qui t'imagine encore des choses. Et franchement, cela n'aurait pas été la première fois. "Arizona? Un prénom original... et comme tu l'auras déjà deviné... Je suis Harry." La tutoyer ne me dérangeait évidemment pas, et puis ce n'était pas moi qui allait la discréditer auprès de son patron. Même moi je jouais un double jeu constant avec tous ces grands noms de la science et de l'édition, un moment je les adorais et à d'autres moments, je les détestais. Qu'on ne s'y trompe pas, c'était un milieu de requins et de gens plus que vicieux, qui n'hésitaient pas à vous marcher dessus histoire de voir leur nom associé à telle publication ou à telle invention. Dieu merci, je suis arrivé jusqu'ici tout seul et je suis plus intelligent que la moyenne des gens réuni dans cette pièce.

Cela ne m'empêche pas d'être un homme pour autant et... voilà quoi. Moi aussi j'ai des besoins. Et que personne ne me traite de salaud de première, ça va faire plus de trois mois que j'ai fait voeu d'abstinence, entre les migraines occasionnées par Stefan fucking McFire et mon manque de sommeil et les appels de mon avocat à propos d'une de mes femmes qui réclame une augmentation de sa pension alimentaire (et quand je dis une...on sait tous de qui il s'agit)... Non, je n'ai pas vraiment eu le temps de me concentrer sur les femmes ces temps-ci et c'est bien dommage, ce que je devrai faire en revanche, c'est écouter celle qui se trouve devant moi. Sauf que cette dernière, Arizona, décidait de me laisser seul quelques instants et je réussis à conserver mon sourire alors qu'elle s'éloignait, me jetant un dernier signe de main. Je poussai un soupir avant de passer ma frustration sur un petit four. Considérer partir d'ici avec Arizona n'était pas raisonnable, ni même rationnel. Non, si je devais partir, je devais le faire seul et je devais retourner à mes croquis et bosser d'arrache pied pour trouver un moyen de reproduire une jambe humaine qui fonctionnerait à l'aide d'un circuit électrique simple. Ça coince toujours au niveau des jambes, je veux dire, j'ai réussi à faire une autre main robotisée plus performante que Bridget et même un bras tout entier, pour ceux qui se poseraient la question, il s'appelle Brad, mais non, je coince au niveau du genou et de la jambe et... J'en étais de mes réflexions et j'étais en train de me demander comme résoudre mon problème d'aérodynamique quand quelqu'un d'autre entra dans mon champ de vision... Un visage connu. Le nom je l'avais oublié, mais c'était quelqu'un d'important pas de doute.

"Monsieur Stone, je vous cherchais partout, dommage que vous n'ayez pas pu faire un discours et..."

Et je décidai de ne pas l'écouter, la meilleur technique restait de sourire bêtement et de me goinfrer pour ne pas avoir à répondre. Non, je ne compte pas investir dans le département scientifique de l'UCLA, et puis quoi encore? Il pense que je me soucie du futur de ces jeunes étudiants... Mon dieu, ça fait depuis des années que je ne parle pas à la plupart de mes enfants alors... Trouve un moyen de mettre fin à cette conversation Harry, sinon tu vas y laisser quelques neurones. Je lève les yeux et je trouve de nouveau le regard d'Arizona. Parfait. Non mais vraiment, c'est le destin. "Je... excusez moi il faut que... J'aille voir ailleurs si je n'y suis pas." Je lance alors à l'adresse du recteur, lui mettant mon verre de champagne vide dans les mains. Je déguerpis avant qu'il ne se rende compte de ce que je venais de lui dire et je sors à mon tour. Mon dieu... Plus jamais. Où sont mes clefs de voiture déjà? Je m'en emparai rapidement de ces dernières dans la poche de mon costume, scrutant les environs. Arizona est facilement repérable, elle ne se tient pas très loin de ma Mercedes rouge et de loin, j'active la voiture avant de me diriger vers la jeune femme.  "Et si on laissait tomber la robotique hmm?" Plus direct... Tu meurs.  "Tu as déjà mangé Arizona? Je dois avouer que ce buffet était plutôt nul et je suis d'humeur à quelque chose d'un peu plus consistant... Et il faut voir avec quelle facilité on peut obtenir une table à un restaurant dit bondé dans L.A avec juste un billet de cent..." Je lançai cela le plus négligemment du monde avant de grimper dans ma voiture en sautant par dessus la porte, merci le pouvoir de la décapotable, puis j'ouvris celle du côté passager.  "Ou alors on peut directement aller chez moi et se faire livrer." J'avais tort... Je peux faire plus direct.
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MessageSujet: Re: + the lack of money is the root of all evil.    + the lack of money is the root of all evil.  EmptyLun 23 Déc - 18:58

Harry ne mit pas très longtemps à la rejoindre et à ouvrir les portes de sa magnifique voiture à distance. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus profité d’un engin pareil. Contre toute attente, Arizona appréciait les voitures ; elle n’y connaissait presque rien mais pouvait parfaitement les classer par ordre de prix. Et elle savait que celle-ci valait très cher. Monter dedans était donc déjà un honneur en soi. Elle le regarda enjamber sa voiture en un saut mais préféra opter pour une manière plus sécuritaire en ouvrant délicatement la portière. Assise à côté de lui, elle se voyait déjà la bague au doigt. Il fallait le dire, elle avait plutôt la classe dans ce bolide, les cheveux au vent. Cette voiture lui correspondait parfaitement mais, malheureusement, il faudrait qu’elle épouse le conducteur pour avoir la chance de pouvoir se l’approprier un jour. Ne perdant pas son temps, Harry finit par lui proposer d’oublier la robotique et d’aller au restaurant. Amusée, elle ne répondit pas tout de suite imaginant sans mal ce que ça pouvait faire de distribuer des billets de cent pour avoir tout ce qu’elle désirait. Encore une fois, elle s’imaginait parfaitement un portefeuille à la main en train de payer diverses personnes pour les services qu’ils lui rendraient. Un billet de cent pour un voiturier, un billet de cent pour une employée qui irait à la laverie à sa place, un billet de cent pour convaincre un vendeur de lui vendre les dernières Louboutins avant la fin de l’embargo. C’est sûr, la vie serait beaucoup plus belle avec une tonne de billets verts ; ce n’était pas pour rien qu’elle courrait après avec autant de détermination. Au final, il lui fit une proposition beaucoup plus engageante en l’invitant carrément chez lui. Souriante, elle ne sut d’abord pas quoi répondre. Devait-elle accepter au risque de paraître pour une fille facile ou devait-elle refuser quitte à lui faire croire qu’il n’avait aucune chance avec elle ? Elle opta finalement pour une solution intermédiaire. « Je n’ai pas la tenue qu’il faut pour aller dans un restaurant, malheureusement. Mais j’ai très faim, et je mangerai bien italien. Si tu peux me promettre que tu ne me kidnapperas pas, je veux bien aller chez toi. Pour quelques heures seulement, il faut absolument que j’envoie mes notes à Jenkins » Accepter sa proposition tout en lui indiquant qu’elle ne pouvait pas rester très longtemps était la meilleure chose à faire. Il tenterait sûrement une approche une fois en terrain « connu » mais elle verrait à ce moment-là si elle le repousserait ou non. Encore une fois, il fallait qu’elle fasse tout son possible pour ne pas être un vulgaire coup d’un soir mais la femme qu’il aurait envie d’épouser, la femme à qui il confierait son argent sans aucune restriction. Rêveuse, elle imaginait parfaitement le luxe qu’elle pourrait s’offrit. Si ça se produisait, elle n’aurait plus jamais aucun problème pour avoir une tenue digne d’un restaurant ; elle n’aurait plus que l’embarras du choix.

Au bout de quelques secondes sans parler, elle réalisa qu’elle était complètement perdue dans ses pensées. Pourtant, si elle voulait que tout cela se réalise, elle devait lui faire grande impression, se livrer, lui prouver qu’elle n’était pas bête comme ses pieds. Quoi de mieux que de lui faire la conversation pour montrer qu’elle avait toutes ces qualités. « Et bien, pour ma première semaine en ville, je suis gâtée. J’ai carrément le droit à un tour en Mercedes. » Sans forcément montrer qu’elle est vénale, il était presque « normal » de faire un compliment sur cette voiture tant elle était tape-à-l’œil. Et puis généralement les hommes appréciaient qu’on leur fasse des compliments sur leur véhicule, comme s’ils l’avaient fabriqué eux-mêmes, alors que leur seul mérite était d’avoir assez d’argent pour l’acheter. Enfin, c’était déjà une réussite en soi. « Alors, dis-moi Harry, est-ce que ça fait longtemps que tu vis dans cette ville ? » Elle se fichait un peu de la réponse, c’était le genre de question qu’elle posait pour faire la conversation ; rien de plus. Pour une fois, c’était elle qui jouait le rôle de l’homme tant elle ne l’écoutait presque pas parler mais donnait l’impression de boire chacun de ses mots. Pour l’instant, la seule chose qu’elle était prête à admettre, c’était que la ville lui plaisait réellement. Il y avait pas mal de choses à faire, des choses fortunés à fréquenter, beaucoup d’institutions chargées d’histoire. Nul doute qu’elle apprécierait encore plus l’endroit lorsqu’elle aurait assez d’argent à claquer en choses futiles. Au bout de plusieurs minutes à rouler et à parler, ils arrivèrent non loin de la demeure d’Harry Stone. Une grande bâtisse luxueuse qui ressemblait à s’y méprendre à un hôtel. Est-ce qu’il n’avait qu’une seule chambre dans cet endroit ? Légèrement déçue, elle descendit de la voiture. Etait-il radin au point de se contenter du strict minimum ? Connaissant un peu le personnage à travers ce qu’elle avait pu lire sur lui, elle aurait trouvé cela étonnant. Heureusement, elle se rendit vite compte qu’il avait loué un étage pour lui tout seul. Voilà qui était mieux. « On peut dire que tu ne fais pas les choses à moitié. Mais tu ne préfères pas vivre dans une maison ? » L’hôtel, c’était bien pour les voyages et les escales, mais y vivre toute l’année… Bon c’est vrai que d’un côté il ne devait pas faire le ménage puisqu’une technicienne de surface devait passer tous les jours. Mais en contrepartie, il devait faire avec les clients de l’hôtel et le bruit qu’ils devaient faire. Ne posant pas plus de questions, elle se contenta d’entrer dans l’endroit captant dans son esprit tous les détails qui pouvaient l’intéresser. Et dire que si tout se passait bien, cet endroit pourrait bientôt devenir le sien…
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MessageSujet: Re: + the lack of money is the root of all evil.    + the lack of money is the root of all evil.  EmptyJeu 16 Jan - 16:34

"À mon avis, si tu lui dis que tu étais avec moi, ça suffira comme excuse."

Arizona avait au moins réussi une chose: sauver ma soirée et m'intriguer. Non, ça faisait deux choses. Peu importe, on se moque bien des détails, le plus important c'est que je suis ici dans cette voiture avec elle et pas là bas en train d'expliquer mon projet à des gens qui ne le comprennent pas, mais qui pourraient tout de même avoir envie d'investir des sous dans la petite machine à pensée que représentait Harry Stone. Qu'on ne s'y méprenne pas, je ne suis pas sociable, aborder les gens est quelque chose que je déteste faire, oui, je sais, je passe très souvent pour le clown de service mais ma psychiatre vous dira bien que c'est pour une bonne raison. À plus forte raison, je déteste partager mes idées avec les autres, vanité ou égo mal placé ou juste peur de me faire voler mes idées, je suis capable de devenir paranoïaque quand je le veux. Oui, je pourrais faire un bon candidat pour l'enfermement à vie et pourtant je suis propriétaire d'un hôpital. Cherchez l'erreur vraiment... Mais je doute fort qu'Arizona soit à la recherche de quelconques informations concernant un énième projet de physique appliqué, non, elle a l'air tout ce qu'il y a de plus innocente, dans le genre je viens de débarquer à Los Angeles et c'est mon premier petit boulot et j'ai besoin d'aide... Je serais un monstre si je refusais de l'aider pas vrai? Et je ne suis pas un salaud. ... Correction, je ne suis pas toujours un salaud, il m'arrive de faire preuve de quelques élans de bonté de temps à autre pas vrai, ce qui explique Arizona dans ma voiture. ... Quelque chose me dit que je vais regretter ce petit écart demain matin. Note à moi-même, noyer le peu de conscience qu'il me reste avec de l'alcool ou même de la tequila. J'accélérai, grillant un feu rouge au passage, juste au moment où Arizona reprenait la parole. Alors comment ça on voulait me faire parler de moi Arizona, très bonne approche. "Depuis environ cinq ans... Enfin je crois, j'ai un peu du mal avec le temps, mais c'est une ville parfaite... Seulement quand on a le compte en banque qu'il faut."

Moi prétentieux? Pas du tout, en même temps, L.A c'est la ville d'Hollywood Boulevard, des maisons de stars et des limousines de plusieurs kilomètres, pas la peine de se leurrer pendant trop longtemps, ici, si on veut réussir il faut avoir de l'argent un point c'est tout. Et, sur cette note ô combien philosophique, je finis par me garer devant l'immeuble que j'habitais. Non, la jeune femme a raison sur un point, je ne fais pas les choses à moitié, et une maison? Non... La vérité c'est que j'ai acheté ce bâtiment pour avoir l'impression de ne pas être tout seul et d'avoir des ... voisins? Oui, des voisins, c'est ça le mot que je cherche. Plus besoin de m'inquiéter de ce genre de détails vu que désormais je vis avec ma chère petite fille de 16 ans... Ce serait une information utile à communiquer à Arizona, mais bon, je sais que Magdalena n'est pas à la maison ce soir, et la connaissant, elle risque de revenir demain dans l'après midi pour changer de vêtement et se servir à manger dans le frigo et repartir. Je vous dis, être père célibataire n'est définitivement pas fait pour moi. Je ne dis donc rien du tout de ce petit désagrément à Arizona et je sors moi aussi de la voiture, la guidant vers la porte principale, qui fut ouverte par le portier de nuit.  "Non, les maisons, la normalité, tout ça... Ce n'est vraiment pas fait pour moi. Et puis tout l'immeuble m'appartient. Dès fois ça m'arrive de virer tous les locataires quand l'envie me prend..." Je lançai négligemment alors que nous traversions le hall, vers l'un des ascenseurs.  "Non je plaisante, je ne fais pas ce genre de choses évidemment." Pas la peine de passer pour un type trop riche et qui a beaucoup trop de temps libre et qui succombe donc à toutes ses lubies. Ce que je ne fais pas du tout, évidemment. Le trajet dans l'ascenseur fut plutôt rapide, une simple commande et on accède directement à mon étage, le dernier, évidemment, je me suis tout de même gardé le meilleur appartement pour moi, je laissai Arizona sortir la première avant d'aller ouvrir la seule porte présente dans le couloir. "Bienvenue chez les Stone, bon tu connais le dicton, fais comme chez toi et tout ce qui va avec, tu peux même enlever tes vêtements, promis je ne t'en voudrais pas et je ferai la même chose pour que tu te sentes un peu plus à l'aise."

J'annonçai ceci avec léger sourire aux lèvres, fier de ma décoration d'intérieur, vive les designers sur-payés de cette ville. Elle risque sûrement de remarquer l'absence de télévision mais je ne crois pas du tout au pouvoir de cette petite boite noire qui rend les gens complètement cons selon moi.  "Alors on a dit italien hmmm?" Désormais chez moi, j'envoyai valser mes chaussures et j'en fis de même pour la veste de mon costume, que je laissai tomber dans l'entrée avant de me diriger vers le salon, attrapant un des prospectus qui traînaient là. Pas vraiment des prospectus, je suis du genre à partir d'un restaurant en piquant le menu. J'attrapai celui d'un restaurant italien dans lequel j'avais mangé la semaine dernière et je m'installai sur le canapé, mes yeux parcourant le dit menu. "Normalement ils ne livrent pas mais ils feront bien une petite exception pour nous..." Je fis signe à Arizona, la place sur le canapé à côté de moi était libre et en plus, je ne mordais pas.

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