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 (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour.

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K. Eliot Thompson
K. Eliot Thompson

▐ PAROLES : 277
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
you. ♥
▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour.   (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour. EmptyJeu 1 Mai - 20:56




only boy in the world.
Les semaines sont passées tellement vite que faire une pause pour me rendre compte des nombreux changements est relativement.. perturbant. Depuis le 14 février, jour de la St Valentin, mais surtout le soir de notre mise en couple, à William et moi – et du gigantesque tremblement de terre – beaucoup de choses avaient bousculé nos quotidiens. A lui comme à moi. D’abord, nous habitions désormais ensemble. Enfin, tout provisoirement. Je n’avais pas encore abordé le sujet et pour le moment, je n’avais pas pu trouver un appartement en vue des centaines de destructions d’immeubles dans toute la ville et ses alentours. Pour le moment, mon petit ami me permettait de vivre avec lui et.. je ne voulais pas priver une famille dans le besoin d’un toit. Cependant, tout restait encore comme si j’étais de passage. J’avais pu acheter – enfin, mon bouclé m’avait acheté – des nouveaux vêtements. Ceux-ci avaient désormais de l’importance et j’en prenais grand soin. Ensuite, en plus de vivre avec lui, je vivais aussi désormais avec sa fille qui avait l’air de se faire à ma présence. Certes, quand son regard me fixait longuement, je ressentais toujours un malaise, mais je m’entendais bien avec elle. Elle me fascinait et j’arrivais à mettre mon passé de côté pour profiter de sa présence, à elle et surtout son père. Dormir avec lui, l’embrasser discrètement quand la petite Louanna était dans les parages, lui faire l’amour.. Je me sentais si bien ainsi que j’avais quelque peu laissé tombé mes recherches de trouver un chez-moi. Quand on nage dans le bonheur, on oublie tout le reste. Je m’installais dans une petite routine qui me plaisait et même si, au travail, je devais rester l’employé, je ne pouvais pas résister à venir embrasser le sublime patron de temps à autre dans son bureau. Evidemment, nous n’étions pas encore au stade de le faire en public, ni de se balader main dans la main. Les autres vendeuses avaient été surprises de nous voir constamment arrivés ensemble, mais elles n’avaient rien dit et elles avaient pris leur distance vis-à-vis de moi, physiquement parlant. Que parlais-je juste avant.. Ah oui, du fait de baigner dans le bonheur. Malheureusement, depuis hier soir, j’étais assez soucieux, même si j’arrivais très bien à le cacher à mon petit ami.

Mon « père » avait trouvé l’idée « intelligente » de m’envoyer un mail. J’avais toujours trouvé mon adresse mail inutile et elle l’était encore davantage avec un message de sa part. Néanmoins, par politesse – ou folie – je l’avais ouvert pour lire ce qui s’y trouvait. Pour mon plus grand bonheur, je fis cette manipulation lorsque je me trouvais seul, pendant que mon petit ami prenait sa douche. Je crois qu’il aurait très largement paniqué en me voyant me décomposer. Pourquoi ? Parce que mon « père » m’annonçait qu’il venait me voir. Premier choc. Avec ma mère. Second choc. Pour voir comment j’allais et si mon travail me plaisait. Troisième choc. Et qu’ils arriveraient dès la semaine prochaine. Quatrième et heureusement dernier choc. Je n’avais pas répondu. De toute manière, ils ne pourraient pas me trouver. Je ne leur avais donné aucune adresse. Au pire, ils auraient celle de mon appartement dévasté. Pour ce qui est de mon travail, je ne leur avais rien raconté. De quelle façon se permettaient-ils de revenir dans ma vie ? Je ne voulais en aucun cas les voir, leur sourire faussement comme pendant toutes ces années, etc. Alors pour chasser cette idiotie, j’avais supprimé le mail et une fois mon amoureux avec moi, j’avais souris sincèrement et je l’avais embrassé passionnément. Je ne voulais plus en entendre parler. Mon passé devait rester derrière moi.. Je devais, pour refermer ces chapitres à tout jamais, en parler avec William et clôturer ces années de souffrance.

Rêvassant quelque peu derrière la caisse, je vis un groupe de jeunes femmes arrivées dans la boutique. Si je m’attendais à cela. Souriant de plus belle, c’est alors que quelques garçons les rejoignirent, portant déjà pas mal de sacs avec eux. Pour le moment, je me trouvais seul dans le magasin. Les deux autres vendeuses avaient pris leur pause depuis à peine quelques secondes et William remplissait des papiers. Je pourrais m’en sortir seul, ils avaient l’air de regarder, curieux. C’est alors qu’une langue familière arrivait à mes oreilles. Du français. Ma surprise ne se lit pas sur mon visage, un sourire naquit simplement. Ça me faisait autant de mal que de bien d’entendre ce langage. J’essayais de ne pas trop tendre l’oreille, ne voulant pas paraître malpoli. Une jeune femme vint me voir. Ce serait mentir de dire qu’elle n’est pas belle. Mais William emplissait bien trop mes pensées pour qu’une demoiselle rentre dans ma tête, ne serais-ce que l’espace de quelques secondes. Et d’une manière non conventionnelle. Son hésitation me fit sourire de plus belle alors qu’elle essayait tant bien que mal de faire une phrase dans un anglais assez.. bancal. Partant de derrière ma caisse, je me mis face à elle, un petit sourire malicieux aux lèvres.

« Pourriez-vous me répéter ce que vous désirez, s’il vous plait ? » lui demandais-je dans un français parfait.
Sa tête étonnée resterait pour toujours dans ma tête, ainsi que celles de ses amies qui se moquaient d’elles quelques secondes avant un peu plus loin. Pourtant, je doutais être le seul français – ou parlant français – à Los Angeles. Soit, ce n’était pas important. Son sourire se fit franc et émerveillé de pouvoir me parler sans aucun problème. Elle m’amenait alors vers ses amis et m’expliquait – en français – ce qu’elle voudrait pour son petit ami. Je lui détaillais ce qu’elle voulait savoir. Le soulagement que je lisais dans ses yeux m’amusait beaucoup. Apparemment, c’était une bénédiction pour elle de tomber sur une personne parlant la même langue. Alors que je m’occupais de ses attentes, je vis une légère appréhension dans son regard, pendant un court instant. Fronçant les sourcils, je ne comprenais pas vraiment ce qui l’embêtait. Alors j’avais cherché une autre vendeuse du regard ou mon patron.. sauf que ce ne fut personne de familier que je vis. Simplement une fille appartenant au groupe qui venait près de moi. Trop près d’ailleurs. Je n’aimais vraiment pas cela, mais elle avait l’air de trouver ça tout à fait approprié. Elle ne s’empêchait rien pour me coller à tout prix. Levant les yeux au ciel discrètement, je ne prêtais pas réellement attention à elle. Quand elle me parlait en français, je répondais poliment avec un sourire relativement franc. Elle était belle, mais ça se voyait à des kilomètres qu’elle était trop prétentieuse et trop.. trop quoi. Sauf que devant des clients, je ne pouvais pas dire et réagir comme je le voulais. Malheureusement, pour moi, je ne perçus pas la paire d’yeux qui me fixait alors que j’essayais de rester professionnel face à cette femme et ses exigences tout à fait sans queue ni tête. Une façon de me garder près d’elle, ce qui ne m’enchantait vraiment pas. Parfois, je préférais être derrière, dans un bureau, comme mon petit ami..


Dernière édition par K. Eliot Thompson le Mer 14 Mai - 19:53, édité 4 fois
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William D. Welton
William D. Welton

▐ PAROLES : 438
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
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▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour.   (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour. EmptyLun 5 Mai - 9:46

You're mine

Voilà que les semaines c’étaient écoulées depuis le fameux quatorze février et notamment le tremblement de terre. La ville se relevait doucement, mais sûrement et heureusement qu’il y avait eu plus de peur que de mal. J’avais entrevue les gros titres des journaux afin de me tenir un minimum au courant des avancements. Je n’avais jamais été fan des informations, pire qu’un film dépressif, les infos. C’est pourquoi je m’abstenais de les regarder et si vraiment il venait à y avoir un truc très très important, je ne pourrais pas passer à côté. Au pire des cas, j’ai Twitter comme on dit. Non, je ne prétendais pas être un geek totalement accro au réseau sociaux. J’avais une vie au-delà de ça, mais c’est vrai que ça me détendait. Après, je n’étais pas spécialement pour partager ma vie et mes ressentis avec des gens qui m’étaient totalement inconnus. Quoi qu’il en soit, là j’avais d’autres choses à faire que de me perdre sur le réseau. En fait, je crois bien que je m’étais perdu dans mes pensées, car je n’avais pas avancé d’un poil. Je devrais penser à engager une assistante, mais j’aimais bien trop pouvoir me débrouiller tout seul pour le faire. J’avais bien trop de choses à me prouver pour oser en appeler une.

Je soupirais et me levais afin de me servir un café qui me remettra sur pied. Je m’arrêtais quelques secondes à ma porte afin de pouvoir entrevoir mon petit ami -comme ça faisait du bien de penser ça- travailler. Qu’il était beau, même en parlant français, même si je n’appréciais pas du tout la manière qu’avaient les filles de le regarder. Je prétendais ne pas être possessif ou jaloux, mais j’avais énormément de mal à le cacher. J’étais du genre à me renfermer afin de faire comprendre à la personne que je n’aimais pas que quelqu’un d’autres le regarde de cette manière. Je savais que je ne devrais pas à avoir peur, mais Eliot avait déjà eu des relations avec des filles et elles étaient jolies, et voilà que je ne cessais de me comparer à elles. Je tournais ma tête vers la machine à café qui était bien plus intéressante et fût bien vite alarmé en voyant mon verre débordé et c’est en voulant le récupérer qu’il fallait bien entendu que je me brûle. « Ha putain ! » Ou le patron super pas doué. Voilà ce que la fille pot de colle m’avait fait faire. Je savais que c’était injuste de l’accusé à tort, mais elle n’avait pas à coller MON Eliot de la sorte comme une allumeuse.

Je soupirais en voyant la tâche sur mon t-shirt. « Génial » Bon, je renonçais à ce foutu café avant de sortir de mon bureau. Oui, cette potiche osait encore coller mon petit ami comme s’il était libre comme l’air. Le plus frustrant, c’était que je savais que je ne pouvais rien dire, car personne ne devait être au courant de notre relation et je crois bien que c’était ce qui me faisait le plus mal au final. Faire comme si tout ça, je m’en fichais et qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient. Histoire de les tenir à l’œil, il fallait bien entendu que je trouve un prétexte pour être sorti de mon bureau et de mes paperasses qui n’avaient pas franchement avancé. Vous savez, les plannings et tout ça, c’était la dernière chose que j’avais en tête. Mes yeux sur mon t-shirt, je décidais de prendre la première idée que j’avais en tête : emprunter un nouveau t-shirt qui se trouvait comme par hasard juste à côté d’eux. Une chance que je travail dans une boutique de prêt-à-porter pour homme. M’emparer d’un tout nouveau t-shirt, je foudroyais la demoiselle du regard. Oui, j’étais quelqu’un d’adorable et rares étaient les personnes qui pouvaient me voir dans cet état, mais maintenant que j’avais trouvé mon petit rayon de soleil qui me faisait apprécier chaque moment de la vie, je ne comptais pas y renoncer et je me battrais bec et ongles pour lui-même si ça voudrait dire me battre pour le garder près de moi toute ma vie, car il sera solliciter par des filles toute sa vie. « Excusez moi, mais je crois que votre comportement est inapproprié, il vous est interdit de coller les employés de la sorte, ils sont là pour vous conseiller » J’étais resté cordiale tout de même. Je m’apprêtais à partir avant d’en rajouter. « Faudra attendre la fin de son service pour ça » Disais-je en lui lancer un faux sourire. Et si elle avait le malheur de l’attendre, elle finira probablement empaler pour parfaire la décoration du magasin. Si elle n’avait pas compris mon anglais ? Rien à foutre ! Je m’en allais pour m’enfermer dans mon bureau afin de me changer. ouais, il fallait bien que je le fasse réellement afin de faire passer mon excuse un minimum plausible.

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour.   (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour. EmptyLun 5 Mai - 21:39




only boy in the world.
Dire que cette femme me collait semblait un réel euphémisme. Je ne me sentais vraiment pas à l’aise avec elle si proche de moi. Ses amis me lançaient des regards désolés, mais personne n’osait broncher. Aurait-elle autant de pouvoir sur les autres pour que nul ne dise le moindre mot ? J’en avais bien peur. Malgré cela, je prenais sur moi pour rester poli et courtois, bien que j’aurais fortement besoin d’aide. En entendant la machine à café un peu plus loin, j’avais eu l’espoir de voir quelqu’un revenir rapidement pour me donner un coup de main, mais ce fut peine perdue. Je n’eus même pas le temps de tourner la tête d’ailleurs, pour voir qui c’était. Mon bouclé devait être tellement pris dans ses papiers, que je doutais qu’il lève la tête pour venir chercher un café. Les autres vendeuses mettaient un temps monstre à revenir et faire face à cette fille coriace m’exaspérait quelque peu. Je trouvais que la situation empirait alors que je faisais en sorte de trouver le plus rapidement ce qu’elle voulait pour m’en débarrasser. Apparemment, le destin voulait vraiment me faire subir la pire des tortures. La prochaine fois qu’une troupe de jeunes filles viendraient, je ferais des pieds et des mains à William pour rester avec lui dans su bureau. Au moins, avec lui, je serais à l’abri. En pensant à lui, un léger sourire se dessinait sur mes lèvres. J’aimerais tellement pouvoir planter cette jeune femme, lui dire que je suis pris et que je partage ma vie avec un homme merveilleux.. sauf que je ne me sentais pas encore capable de tout dévoiler au grand jour. Encore moins lorsque je repensais au mail de mon « père ». Une boule d’angoisse se creusait dans mon ventre. Quelle horreur. Pourquoi reprendre contact après son peu d’attention envers moi ? Rattraper le temps perdu ? Je ne le voulais en aucun cas. Mon seul souhait était d’être loin de lui et de sa femme, ma « mère » comme elle aimait tant se nommer.

Perdu dans mes songes, je remarquais brutalement une personne proche de moi alors que la femme prenait toujours plaisir à se coller contre moi. Pitié, que l’on me sorte de là. A ma plus grande joie, cette personne qui venait de se poster non loin de moi n’était nul autre que mon petit ami. Mon sourire se fit plus franc et amoureux envers cet homme que j’aimais tant. Je ne pouvais pas cacher le fait que je l’aime et qu’il venait de me sauver la vie. Essayant tout de même d’être discret, je ne pouvais pas lui en vouloir de lancer des éclairs envers l’inconnue qui ne décrochait toujours pas de moi. Quel amour. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il faisait là et encore moins pourquoi il prenait un t-shirt, mais je le remerciais mentalement d’être avec moi. Ses paroles eurent l’air de faire un peu tressaillir la demoiselle qui prit ses distances. Alléluia. Malheureusement, et ce fut un choc pour moi, sa dernière phrase me figeait totalement sur place. Son sourire – quoique crispé envers la cliente – me fit extrêmement mal. Parlait-il sérieusement ? La fille avait l’air ravi et voulait me recoller. Sauf que je ne lui en laissais pas le temps. A peine mon bouclé disparut qe les deux vendeuses arrivèrent. Hors de questions de le laisser s’en aller en ayant dit ces paroles à mon sujet.

« Veuillez m’excuser, je reviens » dis-je aux clients, regardant la première jeune femme qui était venue à ma rencontre. « Les filles, remplacez-moi s’il vous plait, je vais voir Mr Welton »
Après les avoir vues acquiescer et aller vers les clients pour essayer de se faire comprendre en anglais, j’avais pris la direction du bureau du patron. Ses paroles repassaient dans ma tête et sincèrement, je n’en revenais toujours pas. A mes yeux, il avait dit cela avec une telle sincérité que ça me faisait très mal. Comment pouvait-il dire cela, et devant moi en plus ? N’étais-je que cela à ses yeux ? Un coureur de jupons qui n’hésiterait pas à le trahir alors que nous sommes ensemble ? Cette situation m’énervait énormément. Je ne comprenais pas sa réaction. Même s’il le disait en riant, ce n’était pas du tout drôle de mon point de vue. C’était comme s’il me disait « ok, t’as l’air d’avoir envie de te la faire, vas-y ». Ma colère redoublait. Je n’aimais pas m’emporter, mais son comportement ne me laissait pas ressentir autre chose. Ne toquant même pas à la porte, je rentrais sans prévenir. De ce que je voyais, il avait changé de t-shirt.. mais ce n’était pas pour cela que j’étais venu.

« Tu m’expliques ? » demadais-je , froidement, en claquant la porte derrière moi. « Comme ça, elle peut attendre la fin de mon travail.. hein ? »
Mon ton était beaucoup trop sec, froid. Je ne me brusquais pas pour prendre la fuite, mais je me dressais face à lui tel un mur. Son comportement me dépassait toujours. Qu’est-ce qui lui prend ? Si c’était une façon de rompre avec moi, il aurait pu trouver mieux que de me pousser vers une femme pour laquelle je ne ressentais rien. Belle physiquement, mais ça s’arrêtait là. Lui était tellement plus et.. non, sincèrement, ça ne rimait à rien. Sauf qu’au lieu de parler posément, je n’avais pas pu rester de marbre face à ses dires. Face à lui, mon corps entier était tendu. Je ne saurais dire si c’était de la colère dans mes yeux ou de la souffrance liée à la tristesse. Ce moment me dépassait et j’aurais préféré ne jamais avoir à le vivre. Mais cette phrase revenait encore et encore dans ma tête. « Faudra attendre la fin de son service pour ça » Etais-ce une façon de me faire payer pour toutes les filles que j’ai rencontré avant lui ? Il n’aurait pas le droit de le faire. Aucunement. Ni pour celles, ici, à Los Angeles, avant que je ne me rende compte de mes sentiments pour lui. Alors j’étais totalement sur la défensive, énervé contre celui que j’aime. Je n’aurais jamais cru que l’on pouvait passer de l’Amour à la Haine en une fraction de seconde. Je ne le haïssais pas, mais je détestais ces foutues paroles qui étaient sorties d’entre ses belles lèvres. Moi qui m’étais levé en me disant que ce serait un jour de plus aux côtés de celui que j’aime.. Tous les doutes et incertitudes revenaient à grand pas se frayer un chemin en moi. Le mail de mes parents, le fait que j’aurais peut-être trouvé un appartement et cette dispute.. Peut-être aurait-il mieux valu que je reste cloîtrer toute la journée dans le lit de cet homme qui me fait face.
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour.   (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour. EmptyMar 6 Mai - 7:31

You're mine

Je ne m’attendais pas spécialement à ce qu’il les lâche et vienne me voir et je crois que je n’en avais pas envie. Je savais que mes paroles n’avaient pas été très sympathiques et que la nana ne devait plus se sentir pisser depuis mes dernières paroles. Je ne me savais pas aussi méchant, mais la jalousie avait tendance à prendre une trop grosse place dans mon cœur. Je ne savais pas si c’était dû au fait que j’avais un manque cruel de confiance en moi et que j’arrivais même à me comparer à des nanas qu’il ne connaissait ni d’Adam, ni d’Eve, mais en le voyant débarquer dans mon bureau sans même prendre la peine de toquer, je savais qu’il l’avait très mal pris et en même temps, il avait toutes les raisons du monde de m’en vouloir. À cet instant, je ne savais plus où me mettre.

Alors, je me contentais de le regarder dans le blanc des yeux jusqu’à ce que ça soit trop insupportable et que je baisse les yeux à ses paroles. « Désolé, j’ai pas réfléchis, je voulais juste qu’elle arrête de te coller » c’était plutôt raté en disant ça. Franchement, j’avais fait passé la demoiselle pour une pute, mais mon amoureux, je lui avais aussi donné une mauvaise image. J’étais au courant qu’il avait eu pas mal de conquête sans suite, qu’il avait aimé en avoir, profiter de la vie à sa manière même s’il se protégeait plus du grand amour qui lui ait, malheureusement pour lui, quand même tombé dessus et j’étais loin d’être un cadeau. « T’avais qu’à clairement lui dire que ça te gênais qu’elle te colle et qu’elle t’intéressait pas et l’histoire aurait été close » C’est vrai, il était assez grand pour faire ça non ? J’étais persuadé qu’il en avait mis pas mal des râteaux dans sa vie. Avouons-le que mignon comme il est, il n’aurait jamais pu accepter les avances de tout le monde.

Je m’en voulais d’avoir réagit ainsi, car c’était pas le genre d’attitude parfaite que je voulais qu’il ait de moi, mais peut-être était-il temps de le faire se rendre compte que j’étais loin d’être parfait et qu’il fallait qu’il arrête de me mettre sur un pied d’estale. Il tomberait de très haut en se rendant compte que je suis loin d’être le gars sans aucun défaut. Cette pensée me rongeait l’esprit, car c’était tout à fait un motif de séparation. Je venais à me demander comment est-ce que je réagirais si nous venions à ne plus être ensemble ? Tout semblait se dérouler à merveille pourtant, mais je me savais très nul pour les relations amoureuses et chaotiques. La preuve avec mes peu d’ex que j’avais pu avoir au long de mon existence. Tout ça pour dire que je ne savais vraiment plus où me mettre et connaissant le tempérament de Eliot, je n’allais sûrement pas m’en sortir ainsi. Alors, je m’apprêtais à encaisser et à ne récolter que le fruit de mes erreurs.

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour.   (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour. EmptyLun 12 Mai - 9:54




only boy in the world.
Notre face-à-face ne me plaisait pas du tout. Malheureusement pour lui, je n’avais pas trouvé une autre alternative face à ses paroles. Il m’avait blessé et je ne comptais pas laisser passer de tels propos. Nos regards ne se lâchaient plus. Je voulais comprendre pourquoi il avait eu une telle réaction. Plus j’y repensais, moins je comprenais pourquoi il avait fait ça. Lorsqu’il s’excusait, je n’y prêtais même pas attention. Je m’attendais à une suite et je savais que ça n’allait pas me plaire. Evidemment que je comprenais que ça le rende furieux qu’une femme me colle, mais il aurait pu dire autre chose que ça. Juste la première partie et ne pas rajouter que je pouvais être un mec qu’elle se taperait une fois ma journée terminée. A croire qu’il avait oublié que l’on rentrait tous les soirs ensemble, que j’habitais provisoirement chez lui et que nous étions ensemble. Cette situation me rendait malade. Ses intentions me dépassaient complètement. Comme je l’avais prévu, la suite arrivait telle une gifle et je commençais sérieusement à perdre patience. Comment pouvait-il croire que je n’avais pas essayé de me débarrasser d’elle ? Avait-il aussi peu d’estime et de confiance en moi pour me balancer ça en plein visage ? Mon regard ne le quittait toujours pas alors que ses yeux avaient préféré fuir. Au fond de moi, je pourrais tourner la page et faire comme si de rien n’était. Sauf que venant de lui, ce n’était pas possible que juste passer à autre chose. Sinon il ne serait pas mon petit ami mais juste une personne de passage, ce qui était tout sauf le cas. Alors autant régler le problème.. Bien que je me doutais que ça ne finirait pas très bien, vu nos caractères.

« Tu crois que je n’ai pas essayé de l’envoyer balader ? » claquais-je. « Je lui ais demandé gentiment, mais ça me marche pas. Et vu comment elle tient le reste du groupe à la baguette, je me vois mal l’envoyer chier comme un connard. Ça reste des clients et autant que je sache, si je fais partir des acheteurs, c’est toi, en tant que patron, qui peut m’en vouloir »
Je doutais qu’il m’aurait applaudi pour faire partir un aussi grand groupe de clients tout ça parce qu’une des filles me collaient de trop près. Ou alors c’est qu’il laissait son amour l’aveugler. Je me perdais petit à petit dans mes réflexions et je sentais les choses s’envenimer de plus en plus. Je n’arrivais pas à me calmer et même si je ne lui ferais rien physiquement – je n’avais jamais été violent – je savais que mes mots seraient tranchants et qu’ils lui feraient sûrement beaucoup de mal. Ma colère m’aveuglait trop pour que je m’en rende compte. De toute ma vie, je ne m’étais jamais autant énervée contre une personne. Une erreur. J’aurais du m’en prendre à ceux qui m’ont fait le plus de mal : mes « parents ». Et non me déverser sur celui que j’aime. « Faudra attendre la fin de son service pour ça » Ces paroles ne me quittaient plus. Elles me rendaient malade. Je me sentais piégé, comme si je devais retourner voir cette femme avec mon bouclé, l’embrasser pour faire comprendre que 1) je suis pris 2) je suis heureux et 3) si elle continue, elle aurait à faire à lui. Sauf que je ne pouvais pas. Tout irait trop vite ainsi. En réfléchissant, je me remettais de plus en plus en question.

« Imagine des enfants auraient été là avec leur parent. Imagine TA fille aurait été là, je serais passé pour quoi ? Un connard qui baise avec n’importe quelle femme qui me colle trop » dis-je, blessé. Tu aurais dit quoi si un patron avait dit ça à l’un de ses employés devant ta fille ?
Parler de Louanna n’était pas une bonne idée. Je le savais. Mon but n’était pas de le blesser davantage, mais je voulais qu’il comprenne pour quoi il m’avait fait passer. Je ne pourrais jamais savoir ce que j’aurais fait à sa place, mais pas ça. Même s’il était plus que mon patron, il n’aurait pas du régir de cette façon. Il aurait du prendre sur lui et me faire confiance. Sauf qu’il n’avait rien fait de tout cela. A la place, l’homme qui me faisait face m’avait fait passer pour un salop qui irait tirer son coup dès qu’il me pourrait. Je sentais ma gorge se serrer et mes yeux me piquer. Je ne voulais pas passer plus de temps face à lui. Alors je préférais le laisser penser à tout cela, seul. Suite à un dernier regard, j’avais décidé de partir de là en referment calmement la porte de son bureau derrière moi. Soupirant doucement, je prenais sur moi et retournais travailler. Le groupe avait disparu et l’une des vendeuses avec qui je travaillais me donnait deux petits mots. L’un de la demoiselle adorable qui était venue à ma rencontre, qui me remerciait grandement et qu’elle n’hésiterait pas à revenir lors de son prochain voyage. Un autre avec un numéro de téléphone et un prénom. Celui-ci atterrit dans la corbeille alors que l’autre finit dans ma poche. J’espérais que William pourrait réfléchir à tout cela pendant que je ferais en sorte de me calmer en rangeant quelques rayons.
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William D. Welton
William D. Welton

▐ PAROLES : 438
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
(terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour. 1407505464093909700
▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour.   (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour. EmptyLun 12 Mai - 10:14

You're mine

La situation avait déjà été tendue auparavant, mais jamais je n’aurais pu imaginer une telle dispute. J’avais dû faire déborder la goutte d’eau de top et je me détestais à trop parler. J’avais énormément blessé l’homme que j’aimais et je me détestais pour avoir fait ça. Il n’avait pas tort, cela aurait été un manque cruel de professionnalisme que d’envoyer chier les clients. Je me sentais pris le cul entre deux chaises et je ne savais comment réagir. Je sentais une boule se former au fond de ma gorge et je m’efforçais à ne pas pleurer, car je savais que les hommes n’étaient pas censé pleuré et je ne voulais surtout pas paraître faible devant Eliot. J’étais déjà assez ridicule comme ça devant lui. Tout ce que je pouvais faire c’était m’excuser, mais si je venais à prononcer ces mots une nouvelle fois, il finirait pas m’en coller une et c’était la dernière chose que je voulais.

Je me sentais me crisper en entendant le prénom de ma fille. Je serrais les poings. Je remettais déjà énormément en doute mon rôle de père, il n’avait pas besoin de m’envoyer ça en pleine gueule, mais j’avais dû le mérité. Le pire de tout, c’était que je n’avais même pas pu rétorqué, le voilà qu’il avait déjà tourné les talons pour me faire dos et retourner travailler. La journée allait être longue et c’était fou comme je pouvais être bien plus productif après une bonne engueulade et le morale dans les chaussettes. J’avais enchaîné les cafés sans même m’en rendre compte, me rappelant inlassablement les dernières paroles de mon petit ami. En plus d’être un mauvais père, j’étais un petit ami pitoyable et le pire patron qu’on pouvait avoir.

Les filles partirent de la boutique les unes après les autres, mais malheureusement pour Eliot, il devait m’attendre s’il comptait avoir un toit pour dormir. Nous nous étions certes engueulé, mais je n’avais aucune intention de le mettre à la porte. Toute la journée j’étais resté silencieux, enfermé dans mon bureau. Ce n’est qu’après dix heures de boulot que je ressortais, voyant la boutique propre et bien rangé, j’en jugeais que Eliot c’était chargé comme il fallait de la clôture. Dans un silence de mort, j’attendais qu’il sorte de la boutique pour enfin fermer. Je ne lui lançais aucun regard, aucune parole, en fait c’était comme si il n’y avait personne à mes côtés et c’est ainsi que je me dirigeais vers ma voiture. Je soupirais une fois assis à l’intérieur, regardant droit devant moi, les mains crispées sur mon volant, c’est ainsi que je me m’y en route vers chez moi ou chez nous : dans le silence complet.

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
K. Eliot Thompson

▐ PAROLES : 277
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
you. ♥
▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: Re: (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour.   (terminé) WILLIAM ∞ la jalousie n'est pas un défaut, mais une preuve d'amour. EmptyMer 14 Mai - 19:50




only boy in the world.
C’était la pire situation de ma vie. Je n’aurais jamais cru que ça puisse être une dispute qui me rende si malheureux, mais pourtant, c’était le cas. Pour noyer mon énervement autant que ma douleur, j’avais travaillé sans relâche. Les clients défilaient, les filles partirent avant moi et je me retrouvais à tout ranger et tout nettoyer. Ça me permettait de me détendre et de ne pas m’agacer encore plus de toute cette histoire. Plusieurs fois, j’avais voulu le retrouver dans son bureau, aller l’enlacer, lui dire que tout était oublié et de l’embrasser avec passion. Je n’y arrivais pas. Ses mots m’avaient fait mal et je ne voyais pas pourquoi je devrais revenir vers lui. Finissant de tout bien faire, je l’attendais -im-patiemment. Une fois dans la pièce, je ressentais cette foutue tension revenir. Froid, glacial même. Aucune parole de chaque côté. Je n’avais pas cherché bien longtemps avant de sortir de la boutique. Ce moment me rendait vraiment mal à l’aise. Il m’ignorait comme si je n’existais pas. Peut-être l’avais-je cherché, mais je n’avais pas pu retenir mes paroles. Ça n’aurait pas été honnête de ma part de tout garder pour moi. Soufflant discrètement, je l’avais suivi dans un silence de mort. Dans la voiture, ce fut encore pire. Un espace confiné, toujours aucun mot. Je détestais tout ça. En temps normal, on discutait, on riait ensemble et je me penchais vers lui pour l’embrasser tendrement en lui glissant que je l’aime. Je brûlais de le faire, mais je n’y arrivais pas. Pourtant, mes sentiments n’avaient pas changé : je l’aime toujours autant, malgré ses mots et notre dispute.

La route se passait toujours dans le silence. Ça me hantait. Arrivé chez lui, toujours aucune discussion échangée. Je me contentais de le suivre, de me taire et de ressasser la journée. Je ne savais plus quoi faire. Un couple ne pouvait pas se séparer de cette façon, si stupidement ? Apparemment si.. Je ne le voulais pas et j’espérais trouver un moyen que tout se remettre en ordre. Même si je ne trouvais pas que c’était à moi de le faire, je comprenais sa jalousie et les mots que j’avais envoyés à son intention n’étaient vraiment pas tendres. Dans l’appartement, je ne savais plus quoi faire. Je ne me sentais plus du tout à l’aise ici, alors que la petite venait courir pour faire un câlin à son père. Elle se détachait de lui un peu et elle vint vers moi. A vrai dire, je n’avais pas réfléchi et je lui avais rendu son étreinte avant de lui glisser à l’oreille que j’avais une mission pour elle. Un petit jeu entre nous, mais là, c’était un peu plus sérieux. Sauf que son père ne devait rien savoir, pour le moment.

Louanna me fit signe qu’elle se tairait et je lui souriais avant de la laisser aller dans sa chambre avec son père. J’allais dans notre – sa – chambre, je pris mes affaires et je le vis arriver. Je n’avais pas faim. Je voulais juste être loin de lui, réfléchir et.. laisser du temps passer. Je lui annonçais que je dormais sur le canapé. Il cherchait à me dire que je pouvais rester dans la chambre, mais je fus intraitable. C’était à moi d’aller sur le canapé. La discussion n’allait pas plus loin et je crois qu’il vaut mieux. Peut-être me mettrait-il dehors demain. Il aurait raison, après tout. C’est chez lui et j’avais assez empiété ici comme ça. En plus, nous étions en froid alors bon.. D’un côté, j’espérais pouvoir rester pour pouvoir mener à bien ma petite idée avec la petite. Je pense que ça pourrait lui faire plaisir et.. peut-être que ce serait le moyen pour me faire pardonner de mes mots horribles et de ma réaction brutale, même si je ne pourrais jamais oublier ce qu’il m’avait dit. Ce pour quoi il m’avait fait passé.. mais bon, je ne comptais plus revenir en arrière. Je voulais aller en avant, avec lui.. ♥
The END
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