Sujet: [Montana] I found you... [PV Cara] Lun 7 Juil - 10:34
I found you ...
Samuel Cara
Voilà plusieurs jours que je suis sur la route. Je me rends dans l’État du Montana pour retrouver ma femme. Oui ma femme. Cette moitié de moi que j'ai tant espérer retrouver depuis tout ce temps et qui au moment où je commençais à perdre espoir et songer qu'elle était peut-être vraiment définitivement disparue de ce monde comme le pensait les enquêteurs. Mais en mon fort intérieur, je nourrissais encore cet espoir alors que tout me menait invariablement vers la défaite. J’ai été jusqu'à faire mes propres recherches, jusqu'à engager un détective pour m'épauler dans mes recherches, mais rien n'a aboutit. Du moins, jusqu'à ce coup de fil l'autre jour. J'étais installé dans l'atelier que j'ai prévu pour Cara dès lors où je nous ai acheté cette maison au bord du canal dans le quartier de Venice Beach, dans l'espoir qu'un jour, elle puisse se remettre à la peinture. Dans l'espoir qu'un jour elle foule tout simplement de ses pieds le sol de cette maison que j'ai acheté pour elle, réalisant ainsi le souhait qu'elle nourrissait que nous venions un jour vivre ici, dans cette ville et ce quartier qui l'ont souvent fait rêver. Que ce soit à sa mémoire, ou dans l'espoir de la retrouver, je devais le faire. Pour moi, pour elle, pour nous ... pour échapper à cette douleur qui me rongeait chaque jour en restant là où nous habitions avant, à Telluride dans le Colorado.
Je pense parfois à y retourner cependant, déjà parce que nos chevaux et nos animaux me manquent et que je ne peux songer à ne plus y retourner du tout, aussi grande la douleur soit lorsque je m'y retrouve. Je me rends ainsi de temps à autre dans notre ancienne maison, lorsque j’en ai le courage. J'en profite pour voir ma belle-sœur et ma nièce à qui j’ai confié la garde de nos chats et chiens. C’est elle aussi qui se charge d'aller voir les chevaux qui sont en pension dans une manade proche de Telluride. Ils y sont biens et disposent d'un vaste espace de liberté sur des hectares conséquents de terrain. Quoi qu'il en soit, je ne pouvais ainsi pas songer à définitivement m'en séparer. Cara était tellement folle de nos animaux, elle y tenait vraiment, tout comme moi. Et si je n'avais pas fais ce métier qui me conduis sur les routes la majeur partie du temps, j'en aurais certainement pris quelques-uns avec moi. A la maison, je n'ai que cette jolie boule de poils que j'ai ramené avec moi de l'une de mes vilaines escapades il y a quelques temps, alors que je squattais une maison dont les propriétaires étaient absents, comme cela m'arrive régulièrement, un loisir porteur d'adrénaline et surtout servant de sorte d'échappatoire. En effet, lors de ce fameux week-end, je m'étais pris d’affection pour le chat de la maison que j'avais finalement ramené avec moi. Et jusqu'ici, il s'est bien fait à mon rythme de vie étant relativement indépendant et disposant d'une chatière pour pouvoir aller et venir entre la maison et l'extérieur à sa guise.
Mais je m'égare. Comme je l'ai dis, je me trouve sur cette route qui me semble interminable. J’ai tant espérer retrouver Cara que tout ça me semble irréel et que je me montre particulièrement nerveux au volant. J’ai peur d'arriver là-bas et que tout ceci n'ait finalement été que le fruit de mon imagination. Lorsque j'ai appris la nouvelle, j'étais en train de peindre dans l'atelier. Je m'essaie à la peinture à nouveau depuis quelques temps, un peu comme un défouloir. C'est ma femme qui m'a enseigné certaines bases. Et disons que je me débrouille, je n’ai pas spécialement de talent, je donne plutôt dans l'abstrait mais peu importe. C’est un moyen pour moi de suivre ses traces et de concentrer mes pensées dans une activité m'empêchant encore et toujours de sombrer lorsque je me retrouve seul à la maison.
Mais bref, j'étais ainsi en train de peindre lorsque le téléphone à sonné alors qu'il était déjà tard. Je ne m'attendais vraiment pas à avoir ses parents au bout du fil. Entre eux et moi, ça n'a jamais été l'entente, ils étaient contre notre relation et Cara avait d'ailleurs quasiment coupé les ponts avec eux. Je ne préfère pas retracer la conversation qui n'aurait pas forcément d'intérêt. L'important est que mon départ de Los Angeles a immédiatement suivi. C’est à peine si j’ai pris le temps de faire mon sac pour prendre la route.
~*~
Quelques heures ont passées depuis que je suis arrivé dans l’État du Montana. Je suis plus nerveux encore de parcourir désormais les couloirs de cet hôpital alors qu'on vient de me désigner sa chambre. Mes pensées sont complètement confuses alors qu'on m'a également informé de son état. Ce qui redouble mon angoisse. Je n'ai qu'une envie, pouvoir la serrer entre mes bras, la retrouver tout simplement, lui dire tout ce que j'ai espéré pouvoir lui dire lorsque je la retrouverais. Mais cette perte de mémoire partielle risque de compliquer les choses. Toutefois, je ne peux me résoudre à agir avec elle comme le parfait étranger qu'elle risque avec une chance sur deux de voir en moi. Mais au final, plus je réduis la distance entre nous alors que je pénètre dans sa chambre, plus mon esprit se libère de tous ces doutes. Alors que je la vois étendue sur ce lit, endormie, ce sont mes instincts en quelque sorte qui agissent pour moi alors que je me précipite vers elle, l'entourant alors aussitôt de mes bras tandis que ma tête se pose près de son épaule. J'ai l'impression que mon cœur va littéralement s'extraire de ma poitrine, ma tête semble me tourner sous ce mélange confus et intense d’émotions que je n'aurais jamais cru pouvoir ressentir de nouveau.
- Cara ... soufflais-je alors que je ne peux retenir les larmes qui s'amoncellent au bord de mes yeux tandis que ma main se glisse dans la sienne.
Elle est là, bel et bien là.
EKKINOX
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Sujet: Re: [Montana] I found you... [PV Cara] Lun 7 Juil - 11:46
Après la visite du neurologue, je me suis assoupie. Pendant mon sommeil, une scène de lutte revenait sans cesse ; un homme m’empêchait de crier, un autre m'attrapait et me tirait violemment hors de mon lit. Je me débattais, de toutes mes forces, aussi insuffisantes soient-elles. Je me sentais impuissante, et mon cœur se brisait lorsque dans l'affrontement, un des ravisseur arraché mon collier, avec ce pendentif, qui était un des symboles de notre amour. Je pleurais, mon corps vulgairement posé sur l'épaule de mon bourreau, et disais adieu à cette homme. Je savais que je l'aimais, mais je n'arrivais pas à le voir, je n'arrivais pas à m'en souvenir, il n'était qu'une image, abstraite. J'avais dut m'agiter pendant ses rêves, c'était la douleur qui m'avait réveillé en sursaut. La perfusion coulait sur le sol, j'utilisa donc mon peu de force pour appeler une infirmière afin de la remettre ; le neurologue arriva quelques secondes après « Tout va bien ? » me dit-il, inquiet, sans doute avait-il été payé par mes parents pour être autant au petit soin « Oui, j'ai juste enlevé la perf pendant mon sommeil ». Il haussa un sourcil et prit une chaise pour s'asseoir à côté de moi, m'interrogeant sur mes rêves. Mon corps me tiraille, chaque muscle est courbaturé, je lui explique très sommairement mon rêve, et me recouche après avoir remercié l'infirmière avec un grand sourire. En quelques minutes, je me rendormais, et mes rêves s'apaisaient...
C'est par un contact chaleureux que je suis réveillée. Surprise, je me redresse en ayant un mouvement de recul. Mais autour de son cou, se balance ce pendentif. Instinctivement je retire ma main de la sienne et la porte à mon cou, nu. Je saisis alors le pendentif, comme pour m'assurer que c'est bien celui de mon rêve. Pendant quelques secondes, je suis tétanisée, je ne sais quoi dire, quoi faire. Est-ce lui ? L'homme que j'aimais, l'homme qui me l'a offert ? Je quitte alors ce bijoux des yeux, pour y retrouver les siens. Ils brillent, et une larme roule le long de sa joue. Je lui essuie délicatement, dans un sourire plein de compréhension, de douceur, et qui se confond en excuse ; de l'avoir oublié, de l'avoir abandonné, de l'avoir fait souffrir. Ma main reste sur son visage, et je lui caresse doucement
-Je suis tellement désolée... lui murmurais-je, pendant que j'amenais son visage contre le mien. Compte tenu de la situation, je ne pouvais l'embrasser, j'ignorais jusqu'à son prénom. Mais je ne pouvais pas le prendre pour un étranger, je savais que c'était lui, l'homme que j'aimais avant tout ça, l'homme que j'ai été obligé de quitter en pleurant, quelques mois auparavant. Quelques secondes de douceur, je sens son parfum masculin, qui me rassure bizarrement, qui m'enivrent aussi. Ses bras qui m'entourent, mes mains qui caressent son visage et ses cheveux, et je sens doucement ce lien étrange qui nous as réunit ; sans réussir à me rappeler pourtant. Je me détacha doucement de lui, et plongea mon regard dans le sien avec un léger sourire de soulagement
-Les médecins ont dut te prévenir... Je n'ai aucun souvenir de ses cinq dernières années. A part ce pendentif...
Je le repris entre mes doigts, jouant doucement avec, tout en caressant la peau de cet homme, mon homme ? J'avais peur, peur de lui demander son simple prénom. Rien à faire de la séquestration, je ne m'en souvenais même plus, mais c'était juste atroce et rageant de se retrouver avec un tel handicap. Comment, comment mon cerveau pouvait avoir effacé sans doute ce qu'il m'était arrivé de plus beau ?! Je le trouvais magnifique, d'une façon toute autre de la beauté d'un mannequin, sa beauté prenait une ampleur intérieure. Ses traits étaient tirés, sans doute par la fatigue et la tristesse de ces derniers mois, je n'avais qu'une envie, que tout me revienne, et rattraper tout ce temps, effacé sa douleur, prendre soin de lui... Seulement voilà, rien ne revenait, j'essayais de dédramatiser, je ne m'étais réveillée de ce long sommeil qu'une journée auparavant. Sans pouvoir l'expliquer, sa simple présence apaisait mes doutes, il était là.
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Sujet: Re: [Montana] I found you... [PV Cara] Lun 7 Juil - 13:33
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Samuel Cara
Alors que je suis ainsi penché sur elle, elle se redresse soudain dans un mouvement de recul. Je m'attendais à cette réaction de sa part, toutefois, elle reste relativement calme comparé à ce à quoi je m'attendais. C'est tant mieux, je me sens en partie soulagé qu'elle ne se mette pas à crier en me demandant qui je suis. Son attention se reporte sur le pendentif qui s'est glissé hors de ma chemise. Elle le saisi doucement entre ses doigts alors que toute son attention se focalise un instant sur le bijoux qui semble lui rappeler quelque chose. Son regard brille de cette lueur à la fois tendre et confuse. Mes mains tremblent légèrement alors que son regard croise à nouveau le mien. Je ne sais quoi dire sur l'instant, cherchant mes mots, mais sa main qui se glisse alors sur ma joue en une timide caresse me soutire une nouvelle larme.
-Je suis tellement désolée... me murmure-t-elle alors qu'elle appui nos fronts l'un contre l'autre. L'instant est tellement intense et tant chargé d'émotions. J'ai encore le sentiment de vivre un rêve éveillé. Tout autour de moi semble factice, il n'y a qu'elle qui parvient à concrétiser le fait que tout ceci est bien réel, par ses caresses, son contact tandis que l'une de mes mains remonte le long de son bras pour caresser son poignet que j'enserre doucement dans le creux de ma paume avant d'y déposer un baiser.
- Ne le sois pas. Tu n'y es pour rien. Je suis là pour toi Cara. J'ai rêvé de ce moment sans jamais perdre l'espoir de te retrouver.
Ses propos me pousseraient presque à croire, tout comme ses gestes affectueux, qu’elle a peut-être recouvert la mémoire par miracle à l'instant où elle m'a vu, mais je sais au ton de sa voix et à son trouble qu'il n'en est rien. Toutefois, j'ai bonne espoir étant donné sa réaction avec le pendentif. Quel que soit le temps que ça prendra, je serais là pour l'y aider. J'ai l'impression de ressentir à nouveau cette alchimie qui opérait depuis toujours entre nous et qui semblait se communiquer à nos deux êtres par cet infime frisson que je ressens alors encore aujourd'hui, en cet instant précis.
Elle finit cependant par se détacher cependant un instant de moi, très doucement, son regard se plongeant dans le mien tandis qu'elle esquisse un léger sourire. Je suis si soulagé qu'elle agisse ainsi avec moi, moi qui craignais qu'elle n'instaure une réelle distance entre nous ou un profond rejet.
-Les médecins ont dut te prévenir... Je n'ai aucun souvenir de ses cinq dernières années. A part ce pendentif... me dit-elle alors en laissant de nouveau glisser ses doigts sur le bijoux, effleurant ma peau et créant alors ce doux envol de papillons au creux de mon estomac. Je frémis doucement sans rien laisser paraître, lui signifiant qu'en effet, les médecins m'en ont informé. Toutefois, concernant le pendentif, c'est en effet tout récent.
- Tu te souviens de quoi au juste par rapport à ce bijoux ? Je l'informe également de quoi il s'agit exactement et les circonstances dans lesquelles je l'ai retrouvé, ajoutant alors : Il ne m'a plus quitté depuis ta disparition. Je le détache d'ailleurs de mon cou pour le glisser au creux de sa paume, peut-être cela l'aidera-t-elle à mieux se concentrer sur les souvenirs qu'il lui inspire. Je lui montre également l'anneau qui a scellé notre mariage et lui fait lire les inscriptions gravées à l'intérieur. "Always yours ... Samuel". Je la regarde un instant, silencieux. Je crève littéralement d'envie de lui dire combien elle m'a manqué, tout ce qui s'est produit entre temps, tout ce que j'ai fais pour la retrouver. Et combien je n'ai cessé de l'aimer. Il n'y a jamais eu qu'elle et il n'y aura jamais qu'elle.
Mais mes pensées sont bientôt interrompues alors qu'on frappe à la porte. Le médecin accompagné d'une infirmière vient s'entretenir un peu avec nous. Il pose quelques questions à Cara avant de s’inquiéter de ses réactions face à cette "confrontation", appelons ça comme ça, avec un élément important de sa vie passé. En l’occurrence, moi. Nous discutons ainsi ensemble des quelques grandes lignes qui retracent notre union par le passé, sans aller trop loin non plus, le médecin surveillant que tout cela ne soit pas trop à encaisser d'un seul coup. Même si certes, nous n'évoquons que des éléments positifs.
Puis après quelques minutes, il demande à s'entretenir avec moi à part pour quelques formalités et ainsi laisser ma femme se reposer. Je concède alors à le suivre, déposant un baiser sur le dos de la main de Cara avant de quitter la pièce. Je lui ai laissé le pendentif et mon anneau le temps de mon absence. Le médecin me guide le long des couloirs, me faisant part de son diagnostic et de ses espérances quant à cette perte de mémoire partielle qui ne tardera certainement pas à s'améliorer étant donné l'aisance avec laquelle elle a déjà reconnu le pendentif. Il m'explique que cette amnésie est liée au choc et au traumatisme de sa disparition pour le peu qu'il en sait, et qu'il y a de fortes probabilités qu'elle recouvre rapidement la mémoire. Je suis au moins soulagé qu'elle n'ait pas gardé le souvenir de tous ces longs mois qui ont du être terribles. Mais qu'en sera-t-il lorsque la mémoire lui reviendra alors ? Peut-être serait-ce là la seule partie de son passé qui ne ressurgira pas. Espérons-le. Un peu comme une barrière qui se dressera contre les éléments traumatisant pour ne laisser filtrer que le bon.
Mais ce n'est pas tout, ce prétexte de formalités peut visiblement attendre puisqu'il n'y a pas grand chose à faire si ce n’est la routine habituelle pour sa sortie, les autres éléments ayant été pris en charge par ses parents. Des parents qui n'ont visiblement pas daignés venir la voir mais qui ont réglé tous les frais, entre autres. Je suis pour le moins choqué de voir que leur fierté ou leur rancœur vis-à-vis du fait qu'elle ait ainsi coupé les ponts avec eux quelques années plus tôt, soit visiblement suffisant pour les retenir de venir ici. Mais soit, ce n'est rien en comparaison du choc que je subis lorsque le médecin m'apprends que ma femme était enceinte. Ses premiers mots font monter une certaine panique en moi, craignant alors qu'il ne m’apprenne que l'enfant n'a pas survécu. Il se perds en détours en me disant qu'elle devait déjà être enceinte lors de sa disparition, tandis que je ne désire savoir qu'une chose :
- Dites-moi qu'il est en vie ! Dites-moi qu'il est en vie par pitié ! l'agressais-je soudain en faisant référence à l'enfant, agacé qu'il ne vienne pas droit au but.
Mais le soulagement se glisse bientôt de nouveau en moi alors qu'il m'annonce qu'ils ont du pratiquer une césarienne et que l'enfant est bel et bien en vie, qui plus est, en bonne santé. Il m'informe toutefois que ma femme n'est pas au courant. Je demande alors immédiatement à voir ce petit garçon. Nous avons un fils. Dans tout ce bouleversement, un miracle s'est produit. Un instant plus tard, me voilà alors avec notre fils entre les bras tandis que des larmes coulent à nouveau sur mes joues. Jamais je n'aurais cru me montrer aussi émotif. Je retrouve ma femme, et je nous découvre un enfant qui par miracle, s'en est sorti. Le médecin me conseille alors face à la façon de m'y prendre avec Cara pour le lui annoncer, mais aussi de faire un test de paternité. Mais il est clair au vu du temps écoulé que je suis bien le père, je n’ai pas le moindre doute là-dessus puisqu'elle était en effet déjà bien enceinte d'après ce que me dit ce dernier, avant sa disparition, en étant tout juste aux premiers mois. Toutefois, comment le lui annoncer et surtout, comment éviter de la bouleverser plus qu'elle ne l'ai déjà par tout ça ? Il est vrai que ça ne va pas forcément être évident, néanmoins, lorsque je reprends plus tard la direction de sa chambre en laissant à contre-coeur notre fils aux soins des infirmières, je profite du fait que Cara me demande de quoi le docteur et moi avons discuté pour déjà tenter de tâter le terrain en lui parlant de nous et savoir si quelque chose lui est revenu entre temps. Je songe d'ailleurs un instant qu'il nous faudra ré-ouvrir l'enquête et contacter ses parents afin d'en apprendre un maximum sur les ravisseurs de ma femme et ainsi pouvoir leur remettre la main dessus.
EKKINOX
Dernière édition par Samuel Hemsworth le Mar 8 Juil - 13:49, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Montana] I found you... [PV Cara] Lun 7 Juil - 15:52
Ce simple baiser sur mon poignet me fit frissonner. Mes émotions se déchainaient, que m'arrivait-il ? Ca ne devrait être qu'un inconnu, pourtant il me faisait cet effet, comme lorsque je découvre une passion en moi, qui jamais ne s'éteint, qui m'attire maintes et maintes fois, au delà de tous les obstacles. Je sais que j'ai ce tempérament, mais comment, sans souvenir concret, arrivait-il à créer cette rafale de sentiments... Avec ce voyage sensoriel, je distinguais à peine les mots sortant de sa bouche, encore positivement ébahie. « J'ai rêvé de ce moment sans jamais perdre l'espoir de te retrouver ». Notre relation devait être intense, et cette boule au ventre n'en était qu'un avant goût. Je me sentais rassurée et apaisée par cette phrase. Si après tous ces mois, il était encore là, si après tous ces mois et cette perte de mémoire je ressentais cela, alors tout devrait me revenir, ou peu importe, de nos nouveaux souvenirs seraient créés.
- Tu te souviens de quoi au juste par rapport à ce bijoux ? Dur retour à la réalité... Comment lui dire ? Comment lui dire que ce qu'il m'est revenu de ce cadeau n'est que le négatif, que je ne savais plus les circonstances dans lesquelles il me l'avais offert, que je ne voyais même plus son visage... Je me contenta de répondre que c'était lors d'un rêve qu'il m'était apparu, durant l'enlèvement. Sans préciser que son image ne m'était pas revenu, juste en soulignant le fait que le perdre a été atroce, parce qu'au delà de ce simple accessoire, c'était my lover que je perdais...
Cet unique souvenir, je le tenais dans la paume de mes mains, je ne pouvais m’empêcher de le serrer, comme s'il était la clé qui ouvrirait ma boite à souvenir avec... Samuel. Quel doux prénom que je redécouvre, gravé sur un anneau... A priori, l'anneau qui aura scellé notre union, je le prend délicatement, et le caresse, en l'emboitant dans chacun des mes doigts. J'avais beaucoup de mimiques et gestuel, et à travers ce jeu, je cherchais cette proximité, cette union.
FLASHBACK ; je me rappelle d'une nuit où je m'amuse avec un homme, fort, riants tout deux aux éclats pendant notre chamaillerie enfantine, à laquelle je coupe court avec un intense « Samuel... Je t'aime ». Pourtant, le visage reste flou, je ne vois rien, certains détails de la chambre sont présents pourtant. Alors pourquoi ?! Je sais que je l'aime, je sais qu'il m'aime, mais pourquoi tout ne me revient pas, pourquoi son visage reste flou. Je me déteste à cet instant
Heureusement, le neurologue interrompt mes pensées. Je souris aux deux professionnels qui me ramenaient à la réalité, puis me redressa, et garda ses objets si précieux dans ma main, pendant que l'infirmière vérifiait la perf et ma tension. Je la suis du regard, je réalise alors que je suis une patiente. Moi qui détestait avoir le moindre handicap, la moindre maladie, parce que je pensais que ce n'était qu'une perte de temps, qui nous faisait manquer les moments de joies de la vie. Un peu hyperactive peut être... Quoiqu'il en soit, je tourne mon regard vers le neurologue et le rassure quant à mon état. J’omets de signaler mes quelques douleurs, en espérant pouvoir ainsi sortir au plus vite, retrouver ma vie. Samuel raconte rapidement notre histoire, je souris, attendrie, parce que derrière cette carapace j'ai entrevue, et entrevois encore ses sentiments si extrêmes qu'il me porte. Quand le neurologue s'inquiéta de mon état psychologique face à ses découvertes, je tente de le rasséréner, et prend la main de Samuel « Je pense qu'il saura combler mes pertes de mémoire » dis je en souriant, tournant mon regard vers Samuel. Il devait bien me connaître, et comprendre que mon principal objectif serait aussi de sortir, avec lui, retrouver mes animaux, ma liberté, mes peintures, et que j'espérais qu'il resterait toujours à mes côtés, aussi aimant et compréhensif qu'il l'était à cet instant.
Quand le médecin demanda à Samuel de le suivre je souris, cachant mon dépit. J'aurais tellement de choses à lui demander, même si nous avions peu parler et que sa simple présence me rassurait. Suite à son départ, j'observa la chambre quelques minutes. Les murs étaient oranges sans doute dans le but d'y apporter de la chaleur. La chambre était froide, grande, et régnait une odeur de nettoyant chimique. Je tenta de me lever, même si l'infirmière me le déconseilla vivement, je lui demanda de l'aide pour couvrir les risques, et la rassura « s'il m'arrive quoique se soit, je dirais que vous n'étiez pas là » lui dis je avec un sourire. Une fois sur mes pieds, mon ventre me lança à nouveau, j'étouffa un gémissement, en me dirigeant vers la fenêtre. Les arbres dansaient, le soleil se couchait... C'est vrai ! Quelle heure était-il ? Ce réflexe me fit sourire ; quelle était l'importance de l'heure dans tout ça, hormis la crainte que je ne sois séparée à nouveau de mon mari, par la politique de l’hôpital. Au bout de quelques minutes, la fatigue me gagna, je repris la direction de mon lit et remercia l'infirmière. Chaque mouvement provoquait un tiraillement au niveau de mon bas ventre. Je demanda une explication à l'infirmière qui essaya de s'en sortir dans un mensonge et la fuite. Pourquoi cette gêne ? Je ne comprenais pas, mais repris les bijoux entre mes mains pour jouer avec, dans l'espoir de recouvrer la mémoire.
Samuel entra à nouveau. Sans y réfléchir, je me jeta sur lui pour savoir ce que le médecin avait dit, je savais qu'il comprendrait mon impatience, puisque l'on avait vécu ensemble. Il ne s'étala pas, je fis une petite mimique de la bouche en serrant les lèvres pour montrer mon désaccord avec son silence. Je ne resta pas bloquée là dessus, et lorsqu'il m'interrogea sur mes souvenirs, j'entrepris : « J'ai eut un flashback, où on joue tous les deux et où je murmure ton prénom, une scène de couple... », je m'arrêta, et reprit mon souffle avec une légère angoisse quant à sa réaction face à ce que j'allais ajouter « pourtant je ne te vois toujours pas, je me souviens de ses sentiments, ses émotions, je les ressens même, mais ton visage ne m'apparait pas... ». Comme pour le rassurer sur ma sincérité, j'attrape sa main, et entremêle nos doigts, si il y avait une chose dont j'était certaine, c'est qu'il était the one. Je repris avec entrain, un sourire malicieux aux lèvres, et une voix douce, comme pour l'amadouer :
-Ai-je le droit à ma réponse maintenant ? Dis moi, quand pourrons nous quitter cet endroit ? Et que t'a-t-il dit ?
Nous... Ce pronom était sortit instinctivement, comme si j'avais la certitude qu'il viendrait avec moi. Après tout, il serait légitime de sa part de quitter la femme qui, après toutes ces années, ne se souvenait pas concrètement de lui. Le doute revint en moi quelques secondes, et disparu à l'instant où je serra sa main, nos doigts entremêlés. Et cette sensation à nouveau ; d'être en vie, et que mon estomac tournait et se retournait, avec la furieuse envie de l'embrasser avec cette même intensité. Mes yeux brillaient, de joie, mais aussi de dépit de cette distance instaurée par ma perte de mémoire. Je ne pouvais pas,décemment pas l'embrasser après ce qu'il venait d'encaisser... Même si mon estomac me le hurlait, même si mes sentiments s'emparaient de moi, même si au plus profond de moi, et ce même sans image concrète, je savais que c'était bel et bien lui...
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Sujet: Re: [Montana] I found you... [PV Cara] Mar 8 Juil - 13:48
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Samuel Cara
Encore sous le choc et l'euphorie que je dois bien malgré moi contenir, je rejoins ma femme dans sa chambre, partagé entre le désir de pouvoir lui faire partager le bonheur que j'éprouve vis-à-vis de notre enfant. Un enfant que je chéri déjà et qu'il me tarde d'aller revoir. Il m'est si difficile de devoir contenir cette euphorie qui m'habite. Je sais pourtant que ce n'est pas le moment idéal pour la mettre face à une telle nouvelle. Enfin ça dépends de sa réaction et cela, je ne peux la présager d'avance malheureusement. Elle est déjà si bouleversée malgré les efforts qu'elle fait pour se montrer douce et chaleureuse envers moi. Même le quasi inconnu que je représente désormais à ses yeux fait malgré cela encore tout l'objet de ses attentions. Elle a toujours été concernée par rapport aux autres, se souciant de leur bien-être et de leur réaction avant sa propre personne.
Quoi qu'il en soit, aussitôt arrivé dans la chambre, je la trouve debout près de la fenêtre. J'imagine qu'elle avait besoin de bouger un peu. Rester toute la journée sur un lit d’hôpital finit par vous rendre fou. Cara se montre impatiente quant à savoir ce qui a résulté de mon entrevue avec le médecin et je la rassure juste sur le fait qu'elle pourra bientôt sortir d'ici, juste le temps pour eux de faire un ou deux examens de routine et d'évaluer son bon rétablissement pour qu'elle puisse ainsi quitter les lieux sans qu'il ne survienne de soucis après coup. Un instant plus tard, je lui demande si quoi que ce soit lui est revenu entre temps et elle m'apprends alors qu'elle a eu une sorte de flashback. Certainement un de ces moments intime et complice que nous partagions souvent elle et moi d'après ce qu'elle me décrit rapidement.
Puis elle ajoute alors l'air un brin mal à l'aise que cependant elle ne parvient toujours pas à discerner mon visage lorsqu'elle a ses flashs de nous deux. Mais le fait qu'elle se remémore les sentiments et les émotions de l'instant, me précisant qu'elle parvient même à les ressentir, me conforte alors grandement. Ce que je lui signifie d'ailleurs tandis quelle s'empare de ma main et entrelace nos doigts comme si elle voulait me traduire au-delà de son réconfort et du fait de vouloir me rassurer. Elle semble être parfaitement consciente de ce qui nous a unis à cause de ce ressenti qui se distille en elle lors de ces flashback, et peut-être aussi à cause de ce courant qui passe entre nous et de ce que ma présence, ma personne tout simplement, semble lui inspirer.
-Ai-je le droit à ma réponse maintenant ? Dis moi, quand pourrons nous quitter cet endroit ? Et que t'a-t-il dit ? me demande-t-elle alors en cherchant à avoir plus de précisions.
Je m'attarde un instant sur ce magnifique sourire qui m'a tant manqué. C'est comme si rien n'avait changé. J'ai peur qu'elle ne le perde cependant si je lui parle du bébé. Mais dans un sens, elle ne va rester maximum ici que trois petits jours, et encore je vois large. C'est ce que le médecin a simplement supposé, mais elle pourrait très bien sortir dès demain, qu'en sais-je ? Je me dis alors que la nouvelle devra bien lui être annoncée dans ce très court délais et me décide alors à tâter le terrain une nouvelle fois en lui parlant de ce qu'était notre vie. Je lui parle alors de nos animaux puis aborde le sujet de ces projets qu'elle et moi avions en tête en faisant référence à Los Angeles où elle rêvait que nous nous établissions pour nous offrir le cadre de vie rêvé à ses yeux ainsi qu'aux miens, faisant ainsi référence furtivement à la vie de famille que nous envisagions avec l'arrivée d'un futur enfant, avant de lui suggérer alors :
- Tu rêvais d'avoir un enfant de moi, je rêvais d'en avoir un de toi ... et je ... Je m'arrête là, manquant de lui dire que ce souhait s'est finalement réalisé. Je décide alors de reformuler autrement le tout. Si tu t'étais réveillé de ce coma en sachant que tu étais maman, aurais-tu envie de voir notre enfant aussitôt ?
Je me suis mal exprimé ou du moins, ça me semble trop direct, trop révélateur. Elle a toujours été très vive d'esprit et je sais qu'étant donné la façon dont je viens de formuler ça, accompagné du trouble qui doit se lire dans mes yeux, elle ne va certainement pas tarder à comprendre. D'un autre côté, aujourd'hui ou demain, aura-t-elle assez eu de temps pour faire face à ce nouvel élément à prendre en compte dans l'apprentissage de cette tranche de vie qui lui semble à la fois si lointaine et si proche à la fois. Cette vie qu'elle ne se remémore que par l'intermédiaire de flashbacks, petit à petit.
EKKINOX
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Sujet: Re: [Montana] I found you... [PV Cara] Dim 13 Juil - 19:45
Where there is love there is life.
Je le vis s'attarder sur mon sourire, ses yeux amoureux m'envahissaient, et l'émotion transperçait mes entrailles. Comment ai-je put oublier un homme aussi extraordinaire ? Je suis maintenant convaincue qu'il sera là, à mes côtés ; panser ses blessures et qu'il pansent les miennes. Again. C'est alors qu'il reprit la parole, sans répondre à mes questions. Il me parlait de notre vie, avant l'enlèvement, nos projets. Je l'écoutais, sans trop comprendre où il voulait en venir, je levais un sourcil, lui signifiant cette incompréhension. Dans ses explications, je compris qu'il avait déménagé à Los Angeles, un tas de questions fusèrent alors dans ma tête. « Qu'a-t-il fait de notre ancienne maison ? De nos animaux ? Où travaille-t-il ? Où vais-je pouvoir travailler »... Mais tout ça n'était rien, lorsqu'après quelques secondes -où je manqua de lui poser ces questions- il reprit :
- Tu rêvais d'avoir un enfant de moi, je rêvais d'en avoir un de toi ... et je …
En quelques secondes, je compris le but de son précédent discours. Il tentait de me remémorer ses instants pour introduire le fait que j'étais, à l'heure même où il me parlait, une mère. La fin de sa phrase venait confirmer cela. Différents sentiments s'opposèrent en moi. Le premier étant l'impression que le monde s'écroulait sous mes pieds, m'emportant dans sa chute. Qui rêverait de mettre au monde son enfant dans de telles conditions ? Ceci étant dit, je comprenais mieux cette douleur abdominal. L'idée que je m'étais faite de cet événement, était tout autre ; j'aurais profité d'une grossesse à me faire dorloter par mon cher et tendre. J'aurais fais les magasins des semaines avant, préparant au maximum son arrivée, pour que ce petit être soit le mieux possible, lui offrir la douceur et la chaleur qu'il avait en moi. Pourtant les choses étaient toutes autres, il était né seul, dans le froid et la douleur. Une question me vint alors à l'esprit, qui était le père ? L'un des agresseurs, ou Sam ? Je m'empressa de lui demander, alors que je n'avais pas décroché un mot, m'emparant de ses mains comme pour induire sa réponse, prête à sauter à son cou si la nouvelle était bonne.
Heureusement, il me confirma qu'il était bien le père. L'euphorie s'empara alors de moi, toute l'amertume d'une telle grossesse disparue. Je rigola de joie, en cachant ma bouche. En retirant ma main, je me mordais la lèvre pour m’empêcher de l'embrasser. Quoique... Tant pis, s'il devait me repousser, je l'accepterai. Je l'embrassa en serrant sa nuque, pendant que mon autre main caressait ses cheveux si doux. Un tas d'image me revint alors en mémoire, notamment notre somptueux mariage. Mais je ne m'attardais plus sur ces détails, ce contact me faisait tant de bien. L'idée d'un tel événement, si beau, entremêlé avec son lot de peine ne m'inquiétait plus. Je me détacha de lui et souris, à la limite de rire, les larmes aux yeux, la boule au ventre, pleine d'émotions
-Bien sûr, oui, je veux le voir ! Notre bébé...
Notre bébé... Cela sonnait tellement bien, c'était tellement naturel au fond compte tenu de l'amour qui nous unissait. Malheureusement, je savais que je serais trop faible, et reliée à des machines, pour courir moi-même le chercher. Mais par chance, une infirmière entra alors pour vérifier que tout allait bien -ayant entendu du bruit inhabituel pour le lieu, des rires- j'en profita alors pour lui demander de me ramener mon enfant. Surprise de me voir au courant, elle s'exécuta tout de même sur le champs. Qui laisserait une mère avertie loin son petit bout de vie, plein d'espoir et qui balayait d'un coup de vent tous ces malheurs ? Je montrai des signes d'impatience tout en souriant à Samuel, l'incitant à venir s'asseoir prêt de moi, sur le lit. Je posais ma tête sur son épaule, les secondes paraissaient des heures. Nos mains liés, je me tourna vers lui :
-C'est une fille, un garçon ? Il faut lui trouver un prénom, et qui aillent avec Hemsworth ! lui dis-je sur un ton enjouée, heureuse de me rappeler de ce nom qui nous unissait. Et aller au plus vite lui préparer un cocon, je veux rattraper ces heures qu'il a déjà passé seul...
Mais tout fut coupé quand l'infirmière entra avec la couveuse, je me redressa très rapidement, et me pencha. Les larmes coulaient, des larmes de joie bien sur, avec un grand sourire pendant que l'infirmière me le déposait dans les bras. God, ce qu'il était beau. Oui, c'était bien un petit garçon. Au cheveux brun, avec les magnifiques yeux de son père.
-Bonjour toi, lui dis-je tout doucement, l'embrassant sur le front. Je le lâcha du regard une demi seconde pour rejoindre le regard de Samuel, et lui sourire. Il est magnifique, il a tes yeux...
J'étais ébahie devant une telle beauté. Pourtant épuisée, il s'était passé tant de choses en si peu de temps. Heureusement, que du bon hormis mon rêve concernant l'enlèvement. Mais pour rien au monde, je ne quitterai de suite les deux hommes de ma vie. L'infirmière sortit en souriant, satisfaite de la situation et désireuse de nous laisser nous retrouver. Sa minuscule petite main venait serrer mon index, me volant un léger rire, l'instant était parfait...
Sujet: Re: [Montana] I found you... [PV Cara] Mar 15 Juil - 8:51
I found you ...
Samuel Cara
L'enthousiasme qu'elle manifeste pour notre enfant me comble pleinement. Je craignais tellement qu'elle ne voit là trop d'éléments à encaisser d'un coup. Mais la positivité de la nouvelle semble autant la réjouir que moi, surtout lorsqu'elle se voit rassurée sur le fait que je suis bien le père. Je suis d'autant plus comblé lorsque je retrouve le contact de ses lèvres qui m'ont tant manquées. Désespérément manquées. C’est comme si tout revenait naturellement dans l'ordre entre nous et je me réjouis de la succession des évènements même si je crains que la vitesse à laquelle tout ceci survient, ne finisse par la troubler après coup. Aussi, un instant plus tard, c'est avec un certain empressement qu'elle demande à voir le bébé. Alors que nous nous extasions sur la venue au monde de ce petit bout de chou qui fait déjà toute ma fierté et la hâte que nous éprouvons de le voir, Cara me demande s'il s'agit d'un garçon ou d'une fille. Arguant qu'il nous faut lui trouver un prénom.
- Que dirais-tu d'Ethan ? Je crois que c'est un prénom que tu affectionnes ? lui dis-je après l'avoir informé sur le sexe du bébé. Ethan Hemsworth ... prononçais-je l'air quelque peu rêveur.
Mais l'arrivée de l'infirmière nous coupe un instant plus tard tandis qu'elle entre avec la couveuse. Les instants qui suivent sont alors les plus tendres et les plus heureux que j'ai pu passer auprès de ma femme. L'émotion est grande et même moi qui suis parfois un peu sauvage, fond complètement devant lui. Comment pourrait-il en être autrement alors que je viens non seulement de retrouver la femme de ma vie et qu'en prime, il nous est offert ce petit miracle de vie. Il est non seulement le fruit de notre amour mais aussi cet enfant que nous désirions tant avoir. Il est ce sentiment de joie ou plutôt de pur bonheur qui vient apaiser toutes les blessures du passé, dissipant à lui seul les troubles et les évènements qui ont chamboulé nos vies.
- Bonjour toi, lui susurre tout doucement Cara en l'embrassant sur le front, avant d'ensuite tourner son regard vers moi avec un sourire que je ne lui avais encore jamais vu. Il est magnifique, il a tes yeux...
Je demande à prendre notre fils entre mes bras et le porte un instant en caressant doucement sa petite tête et ses mains toutes menues. Je lui souris, adressant de doux sourires également à ma femme. Je ne crois pas m'être jamais sentie plus euphorique si ce n'est le jour où Cara a dit "oui" à ma demande en mariage, ainsi que le jour de l’évènement même. Et je dois dire que si jusqu'ici je ne m'étais jamais extasié sur les bébés que je ne trouvais pas particulièrement beaux à proprement dire, je dois dire que dans ce contexte là, je ne trouve rien de plus magnifique au monde que ce petit être réunissant une partie d'elle et de moi savamment combinées. Tandis que je lui rends notre fils, je lui susurre alors combien je le trouve magnifique avec ce petit air d'elle qu'il arbore déjà sur ses traits si fins.
EKKINOX
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Sujet: Re: [Montana] I found you... [PV Cara] Ven 1 Aoû - 9:13