NOM ET PRÉNOMS Redfield Aaron ; DATE DE NAISSANCE 23 Mai 1992 ; LIEU DE NAISSANCE Los Angeles ; ORIENTATION SEXUELLE Homosexuel ; SITUATION PERSONNELLE Célibataire Intouchable, enfin presque... ; ÉTUDES/MÉTIER Vendeur en Téléphonie ; GROUPE Des parents pas comme les autres ; AVATAR Colton Haynes ; CRÉDITS Much Room.

PSEUDO John ; AGE 23 ans ; OU AS TU CONNU LE FORUM ? PRD ; UNE REMARQUE ? J'espère m'éclater avec vous    ; CONNEXION 5/7.

On appelle Los angeles la ville des anges. C'est une grande ville, une très grande ville et comme toutes les villes il y a toujours une famille un peu folle. Celle qu'on n'invite pas et que l'on évite quand la fête des voisins arrive. Bienvenue chez les Redfield. Mon père est un scientifique-biologiste complètement fou, qui passe la plupart de son temps à regarder des molécules ou à mélanger toutes sortes de substances. Quant à ma mère, elle travaille dans l'art... Enfin, c'est ce qu'elle dit à qui veut l'entendre. Parce qu'en faites, sa famille tien une exposition d'art en ville mais ma mère ne s'occupe de rien. Elle est ... Comment dire ? Un peu excentrique et fofolle. Son père a pris soin de la mettre à l'abri du besoin jusqu'à sa mort, il alla jusqu'à lui trouver l'amour : mon père. Mes parents ne sont pas comme les autres. Ils ont peut-être oublié de grandir ou bien alors ils vivent dans leur monde, je ne sais pas vraiment. Je pense que ma mère a entrainé mon père dans son monde. Par contre attention, même s'ils sont un peu hors normes de la société actuelle, ce sont des parents merveilleux. Présents... Très présents et ils me voient toujours comme leur petit garçon de 10 ans. Vous n'avez rien contre des bâtonnets de pommes de terres en forme d'animaux j'espère ? Car c'est ce qu'on mange fréquemment ici chez les Redfield.

J'eus une vie assez banale jusqu'à là. Rien de vraiment excitant... Vous êtes vraiment curieux ! Bien ! Je vais vous raconter deux trois choses sur moi et ma famille, puisque c'est ce que vous voulez.

J'habite donc à Los Angeles, je n'ai jamais quitté cette ville même pour les vacances. J'étais un élève moyen, mais plutôt très calme qui ne se faisait pas remarquer. Certains de nos voisins avaient de la peine pour moi et comprenaient pourquoi j'étais moins intelligent que leurs enfants juste parce qu'ils considéraient mes parents comme des cinglés. Je n'ai jamais vu mes parents comme des parents cinglés. Ma mère était un peu excentrique mais j'en avais l'habitude, ses éclats de rire étaient connus et entendues dans le quartier. J'ai commencé à voir que mes parents n'étaient pas comme les autres quand je leur ai annoncé mon homosexualité à mes 14 ans. Ils étaient super heureux. Je sais, c'était peut-être un peu tôt pour en être aussi sûr, mais au fond de moi j'en étais certain. Je ne peux pas vraiment l'expliquer, mais je ne voyais chez la gent féminine que des amies. Ma mère eut un peu de peine, enfin l'espace d'une seconde, car cela voulait dire ne pas avoir d'enfant mais elle trouva la solution : une mère porteuse. Heureusement, ce n'était pas pour toute suite !!! Elle avait aussi peur que je préfère mon père car c'était un homme, elle a parfois des idées bizarres.

Ma première relation avec un garçon fut lors de mes 16 ans. Une petite amourette de rien du tout avec un garçon de mon âge. Vous connaissez après tout. On s'amuse, on découvre notre corps et le corps de l'autre. On finit par se laisser aller au plaisir corporel. Je ne suis resté que deux ou trois mois avec lui. Comme chaque premier petit copain, on pense qu'on va finir sa vie avec. Ce n'était bien évidemment pas le cas pour moi. Mais ce n'est qu'à partir de 19 ans, que j'ai commencé à sortir dans le milieu gay. Là, j'ai su que je plaisais plus que la normal. J'ai eu quelques relations amoureuses mais qu'avec des Badboy's, je n'aime pas les gentils garçons faut croire. A chaque fois cela a été un désastre. Cela fait maintenant presque 3 ans que je ne suis pas sorti avec un garçon. Beaucoup ont essayé, mais ils n'ont gagné que mon amitié dans le meilleur des cas.
Mon dernier désastre remonte au 14 février 2015. J'avais rencontré un garçon quelques semaines auparavant et nous avions décidé de sortir boire un coup avant de rejoindre des amis à lui pour aller en discothèque. On était dans le quartier de Santa monica quand les secousses commencèrent. Lors des secousses, il y avait eu beaucoup de précipitation, de peur et les gens se bousculaient sans faire attention. Une poutre s'était effondrée dans le pub me coinçant la jambe. Ce garçon, avait qui j'étais venu, avait vu toute la scène mais avait pris la fuite me laissant coincé dans le pub. Je m'étais pris d'autres débris qui m'assommèrent par la suite pour me réveiller lors de la deuxième secousse. C'est le gérant qui était resté avec moi attendant les secours pour que l'on puisse me dégager. Donc oui, mon dernier rendez-vous n'a pas été un franc succès.

Après ce tragique accident, j'ai dû passer quelques jours à l'hôpital sous observation. Mon cas n'était pas très grave comparais à d'autres, mais les médecins avaient peur d'une commotion. Mes parents qui croient toujours que j'ai 10 ans étaient au maximum de leurs états d'inquiétude. Ma mère était même prête à me border s'il le fallait. Je fus traité comme un roi, comme toujours, les mois suivants. Je travaillais dans la galerie d'art qui appartenait à ma mère avant de devenir un vendeur en téléphonie au centre commercial. L'art ne m'intéressait pas vraiment et je ne pouvais partir loin de mes parents pour faire des études, puis sincèrement je n'aime pas l'école non plus.

Je suis très présent pour mes parents. Peut-être parce qu'au fond de moi ils me font de la peine. Dans le quartier, ils n'étaient jamais invités à manger et quand bien même ils invitaient les voisins déclinaient toujours. Ils avaient quand même de rares amis, souvent comme eux d'ailleurs. Je sais que dans le quartier je suis le fils gay de la famille des cinglés, mais heureusement Los Angeles est une grande ville. A chaque croisement, il y a une opportunité à saisir !

Donc aujourd'hui, chaque matin je me réveille en me demandant si je resterais un vendeur de téléphone toute ma vie, si je trouverais quelqu'un avec qui partager ma vie, si je pourrai un jour quitter mes parents et prendre mon propre appartement. Ils sont ma vie, je ne me vois pas les abandonner pour mener ma propre vie.