Fuck you, fuck you very, very much 'cause we hate what you do and we hate your whole crew, so please don't stay in touch.
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Sujet: Fuck you, fuck you very, very much 'cause we hate what you do and we hate your whole crew, so please don't stay in touch. Dim 8 Avr - 15:15
Rien ne se passait comme je le voulais profondément. C'est vrai quoi, je n'avais jamais imaginé venir vivre ici même si j'aurais tout fait pour enfin me casser de mon pays natal. Je ne voulais qu'une seule et unique chose, être loin de ma famille. Ils avaient tout compris, ils savaient que je voulais partir loin d'eux et les oublier mais mon père avait trouver la solution pour me rattacher à eux le restant de ma vie. Me marier avec le premier blaireau que je croisais dans le rue. Il fallait une famille rire et en Italie il n'y en a pas beaucoup. C'est la que mon père rencontra la famille De Conti. Deux fils et pas de fiancé ni pour l'un, ni pour l'autre. Etant l’aînée, j'ai eu le droit la première à devoir accepter de faire un mariage arrangé. Je n'avais pas trop le choix que de dire oui. Cependant, dans l'ordre des choses, j'aurais du me marier avec l’aîné de la famille en question mais non, j'eus le droit au petit frère. Je n'avais pas à me plaindre quand j'ai rencontré Enzo qui s'était justement fait passer pour le frère que je devais épouser. Comment dire, le feeling était assez rapidement passé, il était beau, il avait l'air cool alors ce qui s'est passé est passé. J'ai terminé dans son lit. C'est qu'après que j'ai appris que ce n'était que Enzo, le grand frère, mon futur beau frère.
Débarquer ici, dans une ville que je ne connaissais pas c'était bien et à la fois perturbant. J'avais tout pour être comblée, j'avais trouvé un travail sympa à l’hôpital et franchement mes collègues étaient géniaux, mais le seul hic c'est qu'une fois la journée de travail terminée, je n'avais aucune envie de rentrer à la villa. Je vivais dans la ville d'Aidan, mon fiancé. Certes, j'avais une vie de reine mais il n'avait pas l'air très heureux de me voir débarquer comme ça avec mes valises. J'étais venue m'installer chez lui suite aux conseils de mon père et surtout pour fuir l'Italie. Enfin, je ne connaissais pas encore cette grande ville jusqu'au bout des doigts mais je profitais de mes congés pour pouvoir me balader, faire des boutiques afin de me détendre et penser quelques secondes à ma vie de femme fiancée. Je ne voulais pas perdre ma liberté et surtout pas de cette manière. Quand j'y repense, j'aurais pu stopper tout ça avant que ça ne devienne trop sérieux. Je ne pouvais plus faire un retour en arrière malheureusement. Je ne doutais pas qu'Aidan soit un mec génial mais ce n'était pas du tout ce que je cherchais. Il m'avait même parlé d'enfant, de quoi vraiment m’effrayer. Je ne voulais pas me marier, c'est une chose, mais de lui donner un héritier, jamais de la vie. C'est tout en marchant que j'étais en train de penser à ma vie actuelle quand je me retrouvais devant un café. J'avais besoin de m'asseoir. Je poussais donc la porte, regardant autour de moi avant d'aller m'installer à une table en sortant mon téléphone portable afin de passer un coup de téléphone à ma petite soeur. Elle ne répondit pas, on se demandait pourquoi elle avait un téléphone si elle ne répondait jamais celle là aussi. Je soupirais quand je vis une brune s'avancer vers moi. J'eus un temps de détente avant de la reconnaître. Savannah. J'étais une fois de plus tombée sur une ennemie. Je la regardais de haut comme avec toutes les autres. « Tiens, tu travailles ici toi ? Moi qui pensais que t'étais une prostituée. » Je mis ma tête entre mes mains en regardant la grande brune. Je ne lui reprochais rien personnellement, elle était la moins peste des autres, mais j'avais pris l'habitude d'être désagréable avec sa bande de pouf.
Spoiler:
Désolé, c'est pas super, mais j'me rattraperais :sifle:
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Sujet: Re: Fuck you, fuck you very, very much 'cause we hate what you do and we hate your whole crew, so please don't stay in touch. Ven 13 Avr - 14:55
« Please don't take him just becaue you can. You can have your choice of men, but i could never love again, he's the only one for me, Jolene. I had to have this talk with you, my hapiness depends on you and whatever you decide to do, Jolene. »
Un mariage. Dès que son ancien fiancé lui avait annoncé son union prochaine à la vie d’une jeune femme dont elle ignorait jusqu’à l’identité, Savannah avait senti distinctement ses espoirs illusionnés s’effriter les uns après les autres. Pourtant, lorsqu’elle avait pris la décision de revenir à Los Angeles, elle avait envisagé le fait qu’une vie nouvelle se soit construite autour d’Aidan, constituée de nouveaux visages et de nouvelles aspirations. Mais elle avait fermé ses beaux yeux bleus, réprimant ce qu’elle redoutait le plus pour retrouver ce qu’elle avait été contrainte d’abandonner derrière elle quatre ans plus tôt, quitte à être fixée. Elle se remémorait parfaitement le soir où elle avait rendu visite au De Conti à la « suite 700 » et la promesse tacite qu’elle lui avait adressé à son départ. Jusqu’à ce que chaque carte soit posées sur la table, elle continuerait de réunir ses chances, de miser sur ce qui comptait le plus pour elle, pour rafler le tribut ou prendre le risque de tout perdre. Alors dès maintenant, faîtes vos jeux.
Savannah étira sa silhouette longiligne et s’extirpa de sa literie un bâillement accroché aux lèvres. Son service s’était terminé extrêmement tard la nuit dernière, en grande partie à cause de la venue inattendue de son frère au bar. À ce simple souvenir, l’humeur de la jeune femme fit une chute libre, percutant les tréfonds de son être et devenant massacrante. Rien aujourd’hui ne serait susceptible de lui tirer, ne serait-ce qu’un sourire. Elle se rendit dans la cuisine d’un pas traînant, se servant un café noir qu’elle but paresseusement devant la télévision. Aucune de ses deux colocataires n’étaient présentes et c’était sûrement mieux ainsi. Elle n’aurait pas aimé faire l’objet d’un interrogatoire quant à l’expression de ses sentiments, d’autant plus que ce type de confidence n’était pas dans ses cordes. Elle soupira, massant ses tempes avec véhémence. Ne pas s’en prendre ni à l’une, ni à l’autre. Ce n’était pas tant qu’elle n’appréciait pas la compagnie de Billie ou de Scarlett, c’est juste que lorsqu’elle était de mauvais poil, il valait mieux éviter de caresser celui-ci, dans un sens ou dans un autre.
Après avoir téléphoné à Thomas et s’être retrouvée nez à nez à son répondeur, Savannah s’aéra l’esprit en s’aventurant à l’extérieur. Elle ne savait plus quoi faire de ses jours de repos : le jeune Henley était très pris par son job, Billie fréquentait cet homme dont elle ne préférait ne pas connaître le nom et Lucas quant à lui, devait être particulièrement occupé avec sa petite famille. Elle avait le cœur lourd. Sa rencontre avec Jackson la minait et elle se sentait comme une bombe à retardement, qui n’attendait que l’étincelle pour exploser. Ses pas la menèrent au bar. Les lieux ne lui apparaissaient plus aussi rassurant que la veille. C’est comme si dès lors, elle arrivait une nouvelle fois étrangère dans un lieu qui lui était cher, ou bien qu’on s’était approprié une parcelle de sa vie privée, pour la révéler à la face du monde. Elle appréciait peu. Jackson savait où elle travaillait à présent, devait-elle se faire à l’idée qu’une nouvelle visite puisse avoir lieu, ou encore démissionner ? Elle mordit ses lèvres vermeilles. Ce n’était pas le moment d’y penser.
« Bonjour Lindy, tu me sers un café s’ilteplait ? s’enquit la Monroe en passant à côté de la serveuse. »
Quelques tables plus loin, elle reconnut une visage familier. Décidemment, était-ce la semaine où elle était censée s’occuper de ses rancunes et de ses rivaux ? Elle s’approcha quelque peu et sa venue attira l’attention de la jeune Sandrelli qui leva lvers elle les deux saphirs qui lui servaient d’yeux.
« Tiens, tu travailles ici toi ? Moi qui pensais que t'étais une prostituée. »
L’humeur de la jeune Monroe se rehaussa légèrement, contre toute attente. Peu le savait, mais rien ne valait une rivale pour panser les blessures secrètes qu’elle n’était pas apte à dévoiler à ses propres amis. Elle s’assit sur la chaise en face d’elle, croisant les jambes en une posture quelque peu nonchalante et répondit ;
« Je trouve ça particulièrement culotté venant d’une personne qui a passé toute sa vie à se faire entretenir et qui se marie pour que cela ne s’arrête pas. Pas toi ? répliqua cyniquement la jeune Monroe en arquant un sourcil dans la direction de la demoiselle. Qu’est-ce que tu viens faire par ici ? s’enquit-elle ensuite. La villa t’ennuyait ? »
Le ton de la conversation était plus léger qu’on pourrait le penser. Comme si les piques envoyées n’étaient en réalité pas destinées à trouver leurs cibles. Aussi étrange que cela puisse paraître, Ciara et Savannah n’avaient pas toujours été rivales. Au contraire, il n’y a pas encore si longtemps, elles étaient amies, ou du moins, des connaissances en voie à l’amitié. Mais Ciara était la future femme, Savannah l’ex, et tout se compliquait soudainement.
Fuck you, fuck you very, very much 'cause we hate what you do and we hate your whole crew, so please don't stay in touch.