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es interventions. Je déteste ça. Surtout quand c’est une fête de jeunes. Des morveux qui pensent que l’alcool aide à s’amuser mais les mecs, je vous donne des idées, l’alcool n’amène que les problèmes et les problèmes, c’est profondément indigeste. Adossée au capot de ma voiture, je mangeais une pomme avant de me tourner pour voir une bande qui arrivait à la maison où se déroulait la petite sauterie. L’un de mes collègues attendait que l’un des voisins sortent pour officiellement déposer plainte tandis que je restais en contemplation devant mon fruit. « Waaaa, trop bonne la nana. » On verra si je suis toujours aussi bonne quand tu auras reçu mon poing dans la figure et mon pied dans tes bijoux de famille. Profondément blasée, je regardai tout le monde en priant pour que je puisse en tabasser un ou deux. Quoique, je risquerai d’aller en prison mais j’en ai assez. Je soupirai donc avant de jeter mon trognon dans la tête de quelqu’un avant de hausser les épaules quand ce dernier se tourna vers moi. « Mes excuses… » Pas sincères du tout. Tandis que mon chef revint nous donner le feu vert, je me frottais les mains comme un enfant devant un sapin de noël avant de me lancer à la poursuite d’une gamine et d’un gamin qui tentaient de s’enfuir. En possession de drogue. Je rectifie, aujourd’hui c’est noël. On en emmène une dizaine au poste histoire de leur donner une bonne leçon tandis que les parents seraient ravis de venir les chercher. Gosses de riches, ils seront sortis avant l’aube. Ça me rend bougonne et j’ai grand besoin d’un muffin. Je ne sais pas ce que j’ai mais je mange, je mange et je mange en ce moment. Surement due au manque de sexe, je n’en sais rien.

Une fois dans le poste, on les place en cellule tandis que les filles pleurent, les garçons essaient de faire du charme aux agents femelles. Désolée mais je les préfère un tantinet plus vieux. Je me contente de retourner à mon bureau avant de classer mes dossiers, jouer au spider solitaire en attendant la fin de mon service. Au loin, je peux entendre les filles chouiner encore et encore avant de constater que l’heure du coup de fil étaient arrivés pour les plus jeunes suivis des jeunes majeurs. Je continue de mâchouiller mon chewing-gum en constatant que les parents commencent à affluer certains posant des questions et d’autres engueulant leurs enfants. Je soupire avant de regarder l’heure pour prendre mon manteau et partir quand je percutais quelqu’un. Tombant par terre, je me relevai avant de jeter un coup d’œil. Nina soit sociable et gentille. « Désolée, ce n’était pas voulu. Vous cherchez quelque chose ? » Je jetais mon chewing-gum dans la poubelle. « Agent Tchaikovski mais vous pouvez m’appeler Nina. Ou pas, ça dépend ce que vous voulez. » Je lui fis un grand sourire pour m’asseoir sur le bureau en attendant qu’il ouvre la bouche.