C’est l’angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu’il fait ❥ James.
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Sujet: C’est l’angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu’il fait ❥ James. Lun 7 Mai - 12:27
JAMES & SERENA
« C’est l’angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu’il fait »
Un regard dans la glace, un sourire préparé, et Serena constata qu'elle n'avait plus rien de la jeune femme d'autrefois. Elle entamé sa trentième année, elle n'avait plus la peau claire de ses 18 ans, la fougue de ses 20 ans ou même l’innocence de ses 22 ans. « Maman ai trop zolie ! », claironna Lyra en entrant dans la chambre de sa mère. En pyjama, ses bouclettes noires retombant sur ses frêles épaules, elle entra à pas de loup dans la pièce, s'approchant de sa mère. Le miroir était immense et renvoyait l'image d'une mère et sa fille, une paire bien associé malgré la couleur de peau totalement différente. Lyra avec de grand yeux noisette, une peau noire sablé et un petit nez retroussé. Quant à Serena, elle avait une peau très blanche malgré ses racines australiennes. Ses cheveux étaient blonds, longs et brillant même si cela faisait une éternité qu'elle ne s'en occupait plus vraiment. Les yeux de sa fille étaient aussi foncé que les yeux de sa mère étaient claire et bleu. Quand Serena sa baladait en ville avec sa fille, elle voyait bien les regards interrogateurs qui se posaient sur elles. Elle sentait les questions brulante sur leurs lèvres : Le papa est-il noir ? Est ce vraiment sa maman ? Ou alors, la petite est-elle adopté ? Manifestement, Lyra ni faisait pas attention, tenant fermement la main de sa mère dans la sienne, jetant des regards curieux autour d'eux. Bien sur, elle se demandait aussi pourquoi sa maman avait une peau si claire et pourquoi elle, elle n'avait pas de papa. Des questions que Serena redoutait. « Oh merci mon coeur », répondit Serena en attrapant la petite et la souleva du sol. Elle caressa son petit visage puis déposa un tendre baiser sur son front. « Roxee ne vas pas tarder à arriver. Tu sera gentille, hein ? ». Serena n'aimait pas trop devoir laisser sa fille, surtout en soirée. Elle connaissait Roxee depuis quelques temps et elle lui faisait suffisamment confiance pour lui laisser sa fille quelques heures. Malgré tout, elle garderai son portable bien allumé sur elle. Roxee était peut être une strip-teaseuse mais elle adorait la petite. Lyra hocha la tête, attrapant sa mère par le coup. Serena culpabilisait déjà de s'absenter.
19h45. Tandis que Lyra était entrain de regarder un dessin-animé sur la télé câblé de Serena, celle-çi était dans la salle de bain à peaufiner le tout. Après une bonne douche, elle c'était laissé guider par sa fille qui aimait voir sa maman les cheveux détachés. Serena les avaient donc séchés naturellement, laissant une ondulation légère retomber en cascade sur ses épaules. Pour la tenue, c'était autre chose. En sous vêtements noir assortis, elle sortie de la salle de bain et s'approcha de son placard. Lyra jeta un coup d'oeil puis se rejeta immédiatement dans son film. Chaque tenue avait une certaine valeur, un souvenir associé. Chaque tissus, couleur, représentait une sortie en compagnie de Dean. Il fallait qu'elle passe le cap, il fallait qu'elle avance. La main légèrement tremblante, elle attrapa une robe bleu marine en cachemire. La coupe était assez classique mais une fois sur Serena, sa forme épousa à la perfection ses hanches généreuses et sa poitrine légère. Un coup d'oeil dans le miroir lui suffit pour remarquer qu'elle lui allait toujours aussi bien même si quelques kilos c'étaient égarés depuis la mort de Dean. Retournant dans la salle de bain, elle attrapa sa petite trousse de maquillage et tenta de se rendre une beauté perdue depuis un moment. Un coup de mascara, un léger crayon noir et pour finir, une fine couche de rose claire sur les paupières. Elle ne mit rien sur ses lèvres, ni sur le reste de son visage.
Driiing. C'est Lyra qui fut la plus rapide. Elle sauta du lit, dévala les escaliers et accouru à la porte. Pieds nus, Serena se jeta à sa poursuite avant qu'elle ne puisse actionner la poignée. « Salut Roxee. Merci encore de me dépanner ce soir. Entre. », celle çi ne se le fit pas dire deux fois et attrapa la petite dans ses bras au passage. Un coup d'oeil à la dérobée et Serena comprit qu'elle était assez jolie aux yeux de sa nounou. Un second coup d'oeil à sa montre et elle comprit qu'il lui restait que quelques minutes devant elle. Elle remonta donc à l'étage et s'appliqua à choisir une paire de chaussures. C'est finalement des escarpins noir nacré qui furent élus. Une fois chaussée, Serena attrapa une veste beige légère et descendis au rez-de-chassé. Pas le temps de donné de consignes supplémentaires que la sonnerie retentit une seconde fois. Lyra fut tenter de courir à nouveau mais Roxee la retint d'un seul regard tandis que Serena s'avançait vers la porte. James. Il lui avait lancé cette invitation quelques jours plus tôt. C'était une première entre eux. Ils avaient fait un peu de chemin mais jamais ils n'étaient allez au restaurant en soirée, un moment d'intimité attendu de la part de chacun. Elle sentit le poid bien connue de la culpabilité s’abattre alors sur elle mais elle choisit de l'ignorer. Après tout, elle aussi avait envie de sortir, de s'épanouir et James était le genre d'homme qui ne laissait pas indifférent. « Bonsoir », dit-elle quand elle ouvrit la porte. Il était beau, grand et aussitôt, son cœur s'emballa à nouveau. Un mélange de nervosité et d'envie, de réticence et de remord prit place. Elle se mit alors sur la pointe des pieds et déposa un léger baiser sur ses lèvres, consciente que Lyra devait jeter des petits coup d'oeil dans leur direction. Serena repartit dans la cuisine et embrassa une dernière fois sa fille. Elle attrapa son sac à main et ferma la porte derrière elle. « Alors, où m'emmène tu ? », demanda t'elle en maitrisant sa nervosité ainsi que l'envie de se jeter à son coup.
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Sujet: Re: C’est l’angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu’il fait ❥ James. Mar 22 Mai - 18:48
Du sang. Il y en avait partout. Ce flot de vie qui s'extirpait avec lenteur de son calice, sous la pulsation régulière d'un myocarde ouvert aux regards scrutateurs et aux talents médicaux des chirurgiens présents dans la pièce. Les mains plongées dans le thorax de son patient, James passait ses doigts sur chaque parcelle du muscle cardiaque, vérifiant méticuleusement qu'aucun caillot n'avait encombré une artère, ou quelconque autres dommages qui ne devaient être épargnés par ses soins renommés ne lui aient résisté. C'est ce qui faisait de James un grand chirurgien : il prenait le temps d'aller jusqu'au bout de ce qu'il accomplissait. Il ne basculait pas dans la moindre précipitation pouvant lui coûter une vie et analysait toujours avec précision l'étendu d'un dégât afin de le régler d'un coup de bistouri ajusté. « aspirations, » ordonna-t-il d'une voix tranquille, lorsque le flux sanguin fut trop dense pour qu'il puisse distinguer les coutures fraîchement effectuées par son interne. Il passa doucement son index sur la membrane du cœur qu'il senti vibrer sous son toucher. Bien, cela résistait bien. Pour une fois, il n'aurait pas à corriger les maladresses d'un empoté qui lui faisait perdre son temps. À cet instant, son regard dériva brièvement sur l'horloge dressée au-dessus du bloc et constata qu'il était 19h10. L'opération avait duré plus longtemps que prévu, suite à de légères complications. Il n'aurait pas le temps d'achever. À regret, comme un artiste se voyant contraint de déserter la compagnie de sa muse, il déposa son bistouri sur la tablette d'instruments et lança avec l'autorité qui lui était conférée : « Clampez l'aorte et refermez ! Bon travail à tous. » Il recula de quelques pas pour céder sa place, avant de se diriger d'un pas vif vers la sortie de la salle d'opération. Il retira ses gants en latex qu'il jeta dans une poubelle avant de laver ses mains avec maniaquerie : c'était la plus grande qualité du médecin, mais aussi son plus grand défaut. En réalité, cela influençait autant sa vie professionnelle que sa vie privée. Il est de ces hommes qui ne peuvent supporter le désordre. Cela relèverait presque d'un trouble obsessionnel, néanmoins, cela demeurait trop raisonnable pour être qualifié ainsi. Il s'avança dans les couloirs, lorsque deux médecins, qu'il reconnut comme étant des internes, s'approchèrent de lui une mine angoissée sur le visage. En même temps, il n'y avait que ces petits agneaux apeurés pour oser courir après un loup aussi cruel que lui. « Votre patient est-il en arrêt ? A-t-il des complications ? Est-il sur le point de mourir ? Non ? Dans ce cas, on ne se connaît pas, je ne vous ai jamais vu et vous vous démerdez avec quelqu'un d'autre. Bonne soirée mesdemoiselles. » Comme s'il allait laisser l'incapacité de ses élèves lui faire manquer son rendez-vous avec Serena.
Lorsqu'il rentra chez lui, James se débarrassa rapidement de ses vêtements avant de se jeter littéralement sous le jet de la douche. Après des longues heures de chirurgie, c'était sûrement le premier réflexe que le jeune homme pouvait avoir si ce n'était pas se rendre à la salle de garde, seul ou accompagné. Premièrement, parce que cela le détendait et deuxièmement, cela était une question d'hygiène. Peu de femmes apprécieraient d'être touchées dans des conditions mal soignées, encore moins Serena et c'était un respect autant pour elles, que pour lui-même. Après une dizaine de minutes, il ressortit totalement revigoré et se sécha rapidement avant d'enfiler un jean, une chemise bleue et une veste grise élégante qu'il enfila par dessus le tout, une occasion qu'il se donnait pour ne pas apparaître disgracieux aux côtés de sa petite-amie. Une seconde fois, il consulta l'heure et grimaça ; 19h40. Il détestait, voire critiquait le manque de ponctualité des autres, mais sûrement pas autant que sa mauvaise manie à arriver en retard, comme si la fatalité avait mis du sien pour lui coller l'étiquette d'éternel dernier. Du moins, lorsque cela ne concernait pas son travail, heureusement, il ne serait pas où il en est sinon. Il récupéra son bipeur dont il ne se séparait jamais, ses clés de voiture, ainsi que son porte-feuille qu'il fourra dans sa poche arrière avant de quitter son appartement. La soirée pouvait commencer.
Il conduit avec décontraction, ravis de la fluidité du trafic, habituellement jalonné de véhicules à cette heure de la soirée. Mais, il n'allait sûrement pas s'en plaindre, au contraire. Lorsqu'il arriva un quart d'heures plus tard, il stationna sur le côté et monta jusqu'à la porte de la jeune femme. Certes, un observateur avisé comme pouvait l'être l'agaçante voisine de la jeune femme pouvait remarqué et critiquer ses mains vides : James n'était pas un homme qui offrait des fleurs, encore moins des chocolats. Il songeait à cela comme des méthodes de séduction moyenâgeuses et préférait largement miser sur l'ambiance qui s'instaurerait au restaurant. Il frappa trois fois à la porte de la jeune femme et patienta, percevant le bavardage d'une télévision et le rire cristallin d'une demoiselle qu'il ne reconnu pas. Puis, des bruits de pas. La poignée s'actionna, la porte s'ouvrit et il releva les yeux vers la splendide blonde qui dévoilait ses charmes à sa vue. Impudique, il dévisagea de haut en bas ses gracieuses courbes féminines, un sourire flottant sur ses lèvres. « Bonsoir » dit-elle, ramenant l'attention du jeune homme vers son visage maquillé avec légèreté. Il appréciait la simplicité sophistiquée de la jeune femme, comme il détestait l'extravagance des autres. Elle était parfaite. « Bonsoir, » répondit-il simplement, comme si un échange silencieux venait de s'établir entre eux tandis qu'ils se jaugeaient mutuellement. Ils s'embrassèrent, baiser durant lequel James s'attarda légèrement comme pour goûter sa douceur voilée. Quand Serena s'esquiva un instant pour visiblement chercher ses affaires, James lança un coup d’œil discret à l'intérieur de l'appartement, adressant un mouvement de menton à la petite fille de la jeune femme qui le regardait avec des yeux écarquillés et un grand sourire. Ils sortirent enfin et James passa un bras autour des épaules de la jeune femme pour la tenir tranquillement contre lui. Un amusement éthéré virevolta au-dessus de son humeur lorsqu'il perçut les fibres nerveuses contractées de la jeune femme sous sa veste. Elle était visiblement nerveuse. « Alors, où m'emmènes-tu ? » Il lui glissa un regard malicieux en catimini, se penchant légèrement contre son oreille pour lui répondre ; « Ça, mademoiselle Hathaway, c'est une surprise. Néanmoins, mon instinct me dit que vous allez apprécier. » Il arqua un sourcil taquin dans sa direction, tandis qu'ils sortaient du bâtiment, jouissant de la curiosité de la belle blonde. Il lui ouvrit sa portière, en vrai gentleman qu'il pouvait être et lorsqu'il fut assis près d'elle, il commenta comme s'il venait simplement de remarquer sa tenue ; « Aurais-je oublié de dire que tu es diablement sexy dans cette robe ? » susurra-t-il d'une voix séductrice. Il glissa un nouveau baiser sur ses lèvres, avant de mettre le contact et de s'engager sur la route. Ils arrivèrent au Terrace Café quelques minutes plus tard. C'était un restaurant aussi chic que modeste, l'endroit parfait pour une première sortie en tête-à-tête. Il savait déjà Serena mal à l'aise, il avait préféré ne pas lui décharger la moindre pression avec de rendez-vous et en soit, la nourriture était aussi délicieuse qu'ailleurs. Ils entrèrent et un serveur vint à leur rencontre, serviable. « J'ai réservé une table en terrasse, au nom de Sutherland. » dit-il. « Bien , suivez-moi je vous prie. » répondit le garçon qui les mena jusqu'à la dite réservation. Ils s'installèrent enfin, face à l'océan, un parfum salé aromatisant délicatement l'ambiance. Un coup d’œil plus tard à sa petite-amie, qu'un sourire décontracté apparut sur les lèvres du jeune homme ; « détends toi Serena, je ne vais pas te manger. » Du moins, pas pour le moment.
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Sujet: Re: C’est l’angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu’il fait ❥ James. Jeu 31 Mai - 12:42
C'était étrange cette sensation. Serena se sentait nerveuse. Dans la vie de tous les jours, elle côtoyait des tordus, des ex-taulard, des violeurs et tout un tas de mecs peu fréquentable. Quant elle était flic, elle avait interrogé des hommes battants leurs femmes, des jeune homme trainant un peu trop près des parc pour enfants ... Pourtant, en leur présence, elle ne se sentait pas comme maintenant. Elle n'avait pas cette sensation glacé dans le ventre, ces tremblements léger dans les mains ... En leur présence, elle se montrait froide, intouchable. Elle les fixaient avec un aplomb indescriptible, créant en eux une faille. Quand elle était dans la peau d'une flic, elle se sentait forte, indestructible. Mais dans la peau de Serena veuve et jeune maman, elle se sentait atrocement vulnérable. Elle ressentait cette solitude, elle avait peur d'un tas de choses. Elle avait peur. Elle avait l’impression de retrouver la Serena d'autrefois, celle qui c'était faite violemment agressée dans un garage en pleine nuit. Celle qui c'était retrouvé couverte de blessures, baignant dans une marre de sang tandis que son agresseur cavalait en liberté. Cette Serena là, elle c'était mise à la haïr, à la trouver trop faible, trop immature. Elle c'était mit à la trouver dérangeante parce que pas assez forte pour encaisser les coups, pour se défendre. Elle pensait ne jamais la revoir mais ses blessures c'étaient brutalement ré-ouvertes ...
« Ça, mademoiselle Hathaway, c'est une surprise. Néanmoins, mon instinct me dit que vous allez apprécier. », murmura t'il à son oreille. Elle glissa sa main dans la sienne jusqu’à la voiture. Il lui ouvrit la portière et elle se glissa sur le siège avec aisance, remontant légèrement sa robe sur ces genoux. Tandis qu'il contournait la voiture pour passer derrière le volant, Serena glissa une mèche rebelle derrière son oreille, faignant l'ignorance. « Aurais-je oublié de dire que tu es diablement sexy dans cette robe ? » . Serena tourna son visage vers James. Elle aimait sa façon de lui parler, cette assurance dans la voix, ce sourire non dissimulé qui lui donné envie de l'embrasser. Elle aimait le ton ambré de sa voix, la fossette sur sa joue gauche ... « Effectivement, tu a oublié. », répondit-elle, innocente. Il se pencha et leurs lèvres se trouvèrent à nouveau. Le baiser se fit plus long que lors de son arrivé. Il avait les lèvres chaudes et étrangement rafraichissante. « Cette chemise te rend très séduisant », ajouta t'elle avant de lui faire un petit sourire. La voiture démarra et ils quittèrent l'allée privé dans laquelle résidait Serena. En partant, elle jeta un dernier regard en direction de la maison. Dans un geste de reflex, elle glissa sa main dans son sac à main, vérifiant que son portable s'y trouvait et qu'il était bien allumé. Elle avait toujours le cœur gros quand elle quittait Lyra. Sa fille était devenu sa principale raison de vivre, son second souffle après la mort de Dean. Mais elle était décidé à apprécier la soirée, à se laisser charmer par James, à le suivre même chez lui si elle se sentait prête ...
Ils arrivèrent enfin devant The Terrace café, un restaurant qui avait gagné depuis longtemps sa réputation en ville. Serena le connaissait pour y avoir déjà mangé dans le passé. James lui tandis son bras et Serena glissa le sien, le suivant à l'intérieur. Ils furent guidés vers une table isolé, à la décoration soigné sans être extravagante. La vue était sublime, surtout un soir aussi calme que celui-çi. « Détends toi Serena, je ne vais pas te manger. », lui dit-il. Serena se redressa sur sa chaise. Elle s'en voulait de se montrer si nerveuse. Mais pour elle, c'était tout nouveau. Elle avait perdu l'habitude de fréquenter quelqu'un et encore plus de se faire inviter au restaurant. Elle avait oublié ce que c'était de se montrer nerveuse avant qu'il vienne la chercher, l'angoisse de choisir une tenue adapté. Par contre, la culpabilité, c'était pas vraiment une nouveauté. Depuis la mort de Dean, elle avait souvent reçut des invitations, plus ou moins engagées. A chaque fois, elle avait refusé poliment, ne se sentant pas prête à commencer une relation. Les hommes se retournaient sur elle, glissant des compliments auxquels elle ne répondait jamais. Et puis James était arrivé dans sa vie, imprévu, totalement soudain. Il l'avait séduite et contre toute attente, elle avait succombé. Pourquoi ? Elle ne le savait pas vraiment. Elle le savait charmant, drôle et élégant. Chirurgien, professionnel, mais c'était un peu près tout. Elle avait peur d'en apprendre plus, d'être déçu, de regretter de c'être laissé entrainé dans une liaison qui pourrai la faire souffrir. Mais quand elle le voyait, elle remettait au lendemain ces interrogations, elle avait cette envie de poursuivre, quitte à se brûler les ailes ... « Excuse moi. Je ... Je ne suis pas le genre à sortir tous les soirs et encore moins en compagnie d'un homme. Peut être que si tu m'avais invité plus tôt ... ». Elle lui sortie un sourire à tomber. Bien sur, elle le taquinait. Elle était plutôt rassuré qyue ce genre de rendez-vous ne soit pas arrivé avant. Ils se fréquentaient depuis des mois mais c'était la première fois qu'elle se sentait autant en accord avec lui et surtout aussi irrésistiblement attiré par sa personne ... « Comment c'est passé ta journée dans cette illustre profession qu'est la chirurgie ? » , demanda t'elle avec un réel intérêt. Elle était fasciné par son travail, tout autant qu'elle en était effrayé. Elle même était déjà passé sur le billard et avait un peu trop fréquenté les hôpitaux pour s'y sentir complétement à l'aise. Elle en gardait certaines cicatrices, tant physiquement que moralement. Elle avait déjà sentit le regard de James se posé sur ces marques mais il n'avais jamais posé de questions.
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Sujet: Re: C’est l’angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu’il fait ❥ James.
C’est l’angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu’il fait ❥ James.