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 And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA

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MessageSujet: And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA   And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA EmptyDim 21 Avr - 18:38

❝ Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. ❞

Assise dans l’un des fauteuils qui ornaient le salon, perdue dans mes pensées, je laissais mes souvenirs me ramener quelques semaines plus tôt. Je nageais dans un bonheur parfait, un bonheur que je n’aurais jamais cru pouvoir vivre. Une femme comme moi, vivant dans mon monde n’avait aucun droit au bonheur, il n’y avait de la place que pour les affaires. Et je me rendais compte aujourd’hui que sans Enzo j’aurais surement été une affaire de plus réglée entre deux hommes du même rang. Notre lune de miel avait été tout aussi parfaite que notre mariage, si ce n’est plus. Je ne regrettais rien de ma décision, ni de tenir tête à ma famille et à mon père en particulier. J’avais été pendant des années celle qui ne faisait aucun faux pas, celle qui faisait la fierté de sa famille sans aucune faille. Seulement, en venant m’installer à Los Angeles, j’avais décidé de reprendre ma vie en main et je devais avouer que j’étais plutôt fière de moi. Posant une main sur mon ventre encore plat, je m’imaginais déjà le visage de mon futur enfant, fruit d’un amour vrai et sincère. Seulement, le sourire qui était apparu sur mes lèvres s’effaça aussitôt. La réaction de mon mari me laissait quelque peu inquiète quand à la suite de notre mariage. Je craignais qu’il ne veuille pas de cet enfant, qu’il ne veuille pas de cette famille. Et pourtant. J’avais tant rêvé de ce conte de fée qui était devenue réalité. Avoir un homme qui me comblerait, qui me comprendrait d’un simple regard. Avoir une famille qui me ferait oublier cette solitude qui était devenue ma meilleure amie au cours des années. Mes pensées me ramenèrent encore plus loin, à une autre époque, une autre vie. Le visage de Santiago s’imposa à mon esprit naturellement comme s’il n’avait jamais disparu de ma vie, comme si toutes ces nuits à le pleurer n’étaient qu’un mauvais rêve. Le perdre avait été une si dure épreuve que je m’étais promise de ne jamais plus m’attacher à un autre homme, ne jamais prendre le risque de perdre un autre être aussi cher que l’avait été Santiago. Seulement, le destin en avait décidé autrement pour moi. J’étais tombé amoureuse d’Enzo et je portais aujourd’hui son nom et son enfant et cela m’effrayait au plus haut point. La seule idée de ne pas me réveiller à ses côtés me retournait l’estomac. Je n’imaginais plus ma vie sans lui, à présent. Une porte claqua me sortant de ma rêverie et me faisant relever le regard vers l’intrus qui venait troubler mes pensées plutôt sombres. Un sourire sincère s’afficha sur mon visage lorsque mes yeux se posèrent sur celui qui hantait mes rêves et mes jours depuis longtemps. « Salut toi ! » Dis-je en sentant ses lèvres sur les miennes. Le retenant un peu plus longtemps contre moi, nous nous séparâmes que lorsque l’air nous manqua. L’attirant à mes côtés, je l’empêchai de s’éloigner de moi, préférant le savoir au plus près. « Tu rentre tôt aujourd’hui, tu n’as pas de problèmes au bureau ? » Non pas que sa présence me dérangeait, loin de là. J’appréciais chaque seconde passée en sa compagnie mais, je ne voulais pas qu’il délaisse ses affaires. Je le quittais quelques secondes, le temps d’aller nous chercher du café avant de reprendre ma place à ses côtés. Lorsqu’on était ensemble, j’avais l’impression que le monde qui nous entourait n’existait plus et ce n’était pas plus mal. Je me mis à jouer avec mes doigts, comme à chaque fois que quelque chose me préoccupait, évitant de croiser le regard de mon homme qui se douterait à coup sûr que quelque chose clochait. Je devais le mettre au courant, je le savais mais, les doutes qui s’insinuaient dans mon esprit ne me facilitaient pas la tâche.


Dernière édition par E. Ciara S.-De Conti le Jeu 2 Mai - 21:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA   And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA EmptyDim 21 Avr - 18:45


And I need you like a heart needs a beat

Les mains sur le volant, Enzo rentrait chez lui après être passé au bureau. Il était à présent PDG comme son père l’avait promis, plus rien ne l’obligeait à faire quoi que ce soit pour atteindre son but. Il était revenu il y a un mois de cela d’Italie, son pays natal. C’était là bas qu’il avait été désigné comme nouveau directeur. A présent, il avait de quoi être entièrement comblé. En novembre deux milles douze, il avait passé la bague au doigt de son épouse, Ciara et en décembre, promu en tant que dirigeant. Son année s’était terminée en beauté ! Pourtant, depuis quelques temps, il sentait son humeur changer à vue d’œil. Avant d’aller voir le médecin, il s’était trouvé lunatique. Certaines personnes de son entourage le lui avaient fait remarquer. L’italien pensait que c’était dû à la fatigue alors, il était allé voir son médecin traitant à LA. S’en suivit tout un diagnostic. On l’avait conseillé d’aller voir un psychothérapeute car le docteur avait détecté une maladie. Enzo était bipolaire. Cette nouvelle l’avait cloué au sol, voilà pourquoi il n’en n’avait pas informé sa femme. Il n’était pas prêt à admettre qu’il était malade. Entre, Aidan qui avait eu des accidents pour finir boiteux avec des problèmes cardiaques et lui qui était à présent bipolaire, ça faisait too much pour l’aîné des De Conti. Il était au courant de sa maladie depuis deux semaines déjà et depuis tout ce temps, il n’avait pas trouvé le moyen d’annoncer cela à Ciara. Comment pourrait-il le lui dire ?! « Chérie, devine quoi, ton mari est bipolaire ! ». Non alors là, Enzo n’en avait pas la force. Lui-même, il n’acceptait pas son état de santé. Ses pensées renforçait son état, il en devenait dépressif lorsqu’il y pensait. Il faudrait bien un jour, qu’il se décide à lui dire la vérité mais aussi à prendre un traitement pour que sa maladie ne s’aggrave pas trop.

Il finit par arriver chez lui. Il était passé devant la maison de son cadet pour atteindre sa villa. Il avait regardé vers son habitation et un sourire s’était affichée. Il était content car Ciara avait pris toutes ses affaires pour s’installer enfin chez lui. A présent, c’était leur maison. Le PDG n’avait pas vu son frère depuis le mariage, il n’avait pas non l’intention de le voir de si tôt sachant qu’il avait dévoilé l’existence de Julian, son neveu. Enzo n’avait pas envie de recevoir une deuxième droite de sa part. Ce crétin, l’avait laissé un bleu, alors passer ses noces avec une marque n’était pas si agréable que ça. En plus, Ciara avait pris un tas de photos pour créer un album du mariage ainsi que des noces. Son épouse l’avait forcé à poser car l’italien détestait cela, être photographié. Enzo entra dans sa maison et claqua légèrement la porte. Il vit Ciara sur un des fauteuils, il déposa ses affaires sur la commode et s’approcha d’elle. Il n’avait qu’une seule envie à cet instant, la serrer dans ses bras, sentir son corps contre lui. Le nombre de fois qu’il avait rêvé de cela lorsqu’elle ne lui parlait plus, maintenant, c’était devenu réalité. Parfois, il avait du mal à le réaliser. Ils s’embrassèrent amoureusement avant de s’arrêter, tous les deux en manquent d’air. Ils restèrent cependant enlacés. « Bonjour madame De Conti ! Non pas du tout, j’ai fini plus tôt aujourd’hui…enfin j’avais envie de finir plus tôt on va dire ! » depuis qu’il était le directeur, il pouvait se permettre de rentrer quand il voulait, c’était lui qui menait après tout la chaîne d’entreprise internationale de banque. Il ne faisait qu’être présent, c’était les autres qui travaillaient pour lui. « Et puis je veux passer du temps avec toi… » murmura-t-il en embrassant à plusieurs reprises les lèvres de sa femme. Depuis qu’ils étaient mariés, Enzo voulait profiter de chaque instant avec elle. Il avait peur qu’elle disparaisse à nouveau de sa vie. Une chose était sure, il la tiendrait coûte que coûte, il ne la lâcherait pas. Le jeune mari, aimait plonger son regard dans le sien, se perdre dans ses yeux bleus intenses qu’elle savait mettre en valeur lorsqu’elle se maquillait. Néanmoins, même s’il l’admirait lors des soirées où elle enfilait des robes et mettait du make-up, il la préférait au naturel. « Et toi ça va ? Tu as passé une bonne journée ? » Ciara alla chercher du café. Enzo s’était habitué à boire du café malgré le fait qu’il ait une préférence pour le thé, avec les brunch ainsi que les lunch où il se rendait, il s’était adapté à tout. « Tu as l’air distraite aujourd’hui. » remarqua Enzo tandis qu’elle lui tendait la tasse de café


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MessageSujet: Re: And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA   And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA EmptyDim 21 Avr - 18:47

❝ Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. ❞

J’avais eu une journée de repos pour me remettre de mes émotions. Les nausées restaient insupportables et même si cela était un inconvénient majeur lorsque je me retrouvais dans un bloc opératoire, ce n’était pas réellement ça le problème. Mes craintes prenaient le dessus et si j’arrivais à faire face durant la journée, à l’hôpital ou en présence de mon cher et tendre, les choses se gâtaient lorsque je me retrouvais seule. Comme aujourd’hui. Je n’avais pas eu le cœur à faire semblant que ma vie était un conte de fée bien que je possédais tout pour que ce le soit. Sentir les lèvres de mon bien aimé me fit le plus grand bien. Il fallait bien avouer qu’il avait le don de tout me faire oublier en un seul geste. Je ne me lassais pas de son regard sur moi. Je me sentais belle, je me sentais femme. N’était-ce pas ce dont rêvé toutes les femmes du monde ? Je n’en avais aucune idée mais, c’était mon rêve. « Oh ! » Articulais-je l’air enjoué. Passer encore plus de temps avec lui ne me déplaisait pas. « Vous m’en voyez ravie Monsieur De Conti. » Toujours cette même sensation qui me subjuguait dès qu’il m’appelait Madame De Conti. Me serrant un peu plus dans ses bras, je ne me sentais en sécurité nulle part ailleurs que là. Ne jamais rien prendre pour acquis. A la seconde où j’avais su qu’Enzo m’avait menti sur son identité, je m’étais promise de ne plus lui accorder ma confiance, de ne plus le revoir et de ne surtout pas le laisser revenir dans ma vie. J’aurais pu éclater d’un rire sans fin tellement la situation était drôle. J’avais fait exactement le contraire. Il était – aujourd’hui- ma seule raison de vivre, le seul homme pour qui j’étais prête à tout, et même à me faire répudier par les miens, du moment qu’il restait à mes côtés. « Oui, j’ai ENFIN pu me prélasser comme il se doit chez nous. » Répondis-je une pointe d’humour dans la voix. Je n’étais pas vraiment le genre de femme qui aimait rester enfermé toute une journée chez elle, dont la seule occupation était de ne pas se casser un ongle. Certes, je prenais soin de moi comme il se devait, j’étais belle – je le savais – et j’appréciais me mettre en valeur. Seulement, j’étais aussi médecin et m’occuper de mes petits patients était tout aussi jouissif pour moi. Laissant Enzo seul dans le salon, je rejoignis la cuisine avant de revenir avec deux tasses de café. Je savais que ce n’était pas la boisson préférée de l’Italien mais, la nouvelle qui allait suivre nécessiterait une bonne dose de caféine. Pour ma part, je devais freiner ma consommation. Habituée depuis toujours à carburer à ce liquide qui ne me réchauffait pas seulement, j’étais consciente qu’avec le bébé des changements devaient avoir lieu. Mais, à l’heure d’aujourd’hui, avec l’annonce qui allait tomber, mieux valait garder ses bonnes vieilles habitudes. Mon cœur rata un battement à ses mots, me faisant presque lâcher les tasses. Je relevais le regard pour croiser le sien, inquiet d’une inquiétude sincère et attendrissante. Per Dio. S’il comptait me tuer, il s’y prenait bien. Tellement bien. Le voir aux petits soins avec moi me rendait complètement folle. Malheureusement, je n’avais pas le temps de m’attarder sur ça pour le moment. J’avais conscience de mon état et mon silence pourrait l’inquiéter plus de raison, chose que je ne voulais pas. Laissant un sourire rassurant se dessiner sur mon visage, je reprenais ma place à ses côtés, posant ma tasse sur la table basse. « Je dois te dire… » Commençais-je pas sûre de moi, craignant le pire mais, espérant le meilleur. Je laissais échapper un soupir de frustration, incapable de dire un mot de plus avant de me reprendre. J’étais Elinor Ciara Sandrelli. La fille qui pouvait avoir tout ce qu’elle voulait du moment qu’elle le veuille et ce n’était surement pas une annonce comme celle-ci qui me bloquerait. Je riais intérieurement de ma bêtise. Rien dans toute cette histoire n’était anodin. Rien de ce qui concernait Enzo et notre couple n’était anodin. « Je suis enceinte ! » Lâchais-je rapidement avant de me rétracter.


Dernière édition par E. Ciara S.-De Conti le Jeu 2 Mai - 21:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA   And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA EmptyDim 21 Avr - 18:56


And I need you like a heart needs a beat

Fatigué, Enzo allait enfin pouvoir se reposer auprès de sa femme. Il ne perdit pas de temps et déposa ses affaires personnelles sur la commode. Ciara l’avait manqué, une journée sans la voir parfois semblait être une éternité. Quel jeune époux n’aimerait pas passer le plus de temps possible avec sa femme ? Aucun, sans l’ombre d’un doute. L’appeler Madame De Conti avait été un rêve avant qu’il ne l’épouse, un rêve qui était à présent devenu réalité. Une idylle, oui ça l’était complètement et pour rien au monde, l’italien ne voudrait que cela cesse. Il en avait vécu des choses avant de pouvoir lui passer la bague au doigt. A cause d’Adriano, son père, Enzo n’avait pas pu vivre un conte de fée encore plus longtemps. Le cœur brisé, l’âme en peine, il n’avait jamais ressenti une telle chose pour une femme. Avant sa connaissance, il avait connu quelques femmes mais cela n’avait aboutit à rien tandis qu’avec Ciara, le PDG était tombé sous le charme. Les deux italiens avaient tous les deux un sale caractère et pourtant, ils avaient réussi à cohabiter, à s’entendre parfaitement, sauf quand elle avait appris pour sa vraie identité. Il ne l’avait jamais vu dans une colère noire pareille. En même temps, il comprenait pourquoi elle avait réagit ainsi. Enzo pensait que sortir avec sa sœur aurait été une bonne idée or, Ciara avait plus souffert qu’autre chose. « Tant mieux, je n’aimerais pas que ma femme soit stressée ou épuisée, parce que je veux profiter de chaque instant à ses côtés ! » répondit l’italien. Il était attentionné et doux avec elle. Il se rattrapait en quelque sorte de toutes les erreurs qu’il avait pu commettre avec elle. Son idée stupide de s’être fait passé pour Aidan, de sortir avec sa jeune sœur, de s’être éloigné d’elle pour être enfin PDG. De tout. Et il espérait vraiment qu’elle lui avait pardonné. Il s’en voudrait pendant un long moment. Il fut servit rapidement et le couple d’amoureux s’assirent sur le divan. Enzo avait bien eu raison, quelque chose tracassait son épouse. D’ailleurs, avec une certaine hésitation, Ciara, finit par dire ce qui la faisait agir ainsi.

Enceinte. Elle était enceinte. Normalement, le jeune homme aurait dû sauter au plafond suite à cette nouvelle « extraordinaire ». Or, ce fut tout le contraire. Le monde d’Enzo Léonard De Conti, venait de s’effondrer. Comme il savait si bien le faire, aucune expression ne s’afficha sur son visage et là à ce moment là, Ciara avait surement compris ce qu’il allait dire. Cela ne pouvait pas arriver, pas tout de suite ! Ils étaient à peine mariés ! Ce qu’il voulait, c’était de vivre leur nouvelle à deux au moins pendant un an. Enfin, ça, c’était avant puisqu’il y a deux semaines, il avait appris qu’il était bipolaire. Le malheur s’abattait sur lui. Mais qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ça ? A cause de son comportement avec Aidan ? Envers Lucia ? Envers son entourage ? Le jeune PDG cherchait une réponse à toutes les questions qui traversaient son esprit. Mais surtout, comme il allait annoncer à Ciara qu’il était atteint d’une maladie ! Enzo bougeait dans le canapé. Heureusement pour lui, il n’avait pas lâché sa tasse de café, au contraire, il la tenait fermement, presqu’à la casser. Néanmoins, il trouva une force pour la déposer sur la table basse, il voulait éviter toute catastrophe. Aucun mot pour l’instant n’était encore sorti. Que pouvait-il dire au juste ? « Mais….mais…comment se fait-il ? On ne s’est pas protégé ? » s’écria-t-il. Enzo, le pauvre Enzo, il était marié à présent. Quelle idée de se protéger. Et puis, il était partit pour ses noces, un moment entre marié pour célébrer leur union. « Et …Dio mio ! » il tenta de se calmer. Difficile pour lui car il commençait à étouffer, une chaleur l’enveloppait comme lors de ses moments de panique. Eh oui, l’italien au sang froid paniquait de temps à autre même si, il ne le montrait pas. Il essaya de reprendre plus calmement. « Et tu le sais depuis quand Ciara ? » il ne se rendit même pas comte qu’il venait d’appeler sa femme par son prénom au lieu de ses surnoms depuis qu’ils s’étaient passés la bague au doigt. Si Enzo l’avait appelé par son prénom, c’était que la situation était vraiment grave pour lui. Pourquoi fallait-il qu’un évènement vienne toujours gâcher ses moments de bonheur ! Il avait ses raisons pour qu’une grossesse ne soit pas attendue.

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MessageSujet: Re: And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA   And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA EmptyDim 21 Avr - 19:03

❝ Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. ❞

Ma relation avec Enzo avait connu beaucoup de bas avant d’aboutir un beau et magnifique mariage. Il s’en était fallu de peu pour que je devienne Madame De Conti mais, pas celle du fils aîné. J’avais donc tout pour être au comble du bonheur, sur un petit nuage mais, ce n’était pas réellement le cas. Bien sûr, je l’avais été, les premières semaines, j’avais été la femme la plus heureuse au monde et je l’étais surement encore si ce n’était ce sombre nuage qui venait entacher un bonheur si parfait. Enzo était l’homme parfait, aux petits soins avec moi, amoureux et adorable, tout ce dont une femme pouvait rêver. Notre première rencontre ne m’avait guère laissé indifférente – même si j’avais feint le contraire, à l’époque – et j’avais appris à le connaître et tout naturellement, j’étais tombée amoureuse de lui. Seulement, la vie en avait décidé autrement, préférant mettre notre amour à dure épreuve. Aujourd’hui, je portais un regard différent sur notre histoire, je me disais que parfois il était nécessaire de souffrir et d’avoir mal pour avoir ce qu’on méritait. Du moins, j’espérais que nos efforts ne soient pas vains. Ses paroles me firent sourire de plus belle. Ciel, que j’aimais cet homme. Je me collais un peu plus à lui avant de déposer mes lèvres sur les siennes pour un autre baiser tout aussi tendre et passionnant. « J’avoue que je n’aurais pas été contre le fait de prolonger notre lune de miel… » Lançais-je un sourire radieux sur les lèvres. « Mais, on peut toujours s’arranger… » Continuais-je le regard espiègle, oubliant pendant quelques minutes que je lui cachais une nouvelle pouvant affecter notre bonheur. Pourtant depuis que nos chemins s’étaient rencontrés, je n’avais guère voulu aller voir ailleurs. Enzo était l’homme qui me convenait, l’homme qui me comblait, l’homme pour qui mon cœur battait et ce depuis notre première rencontre. Je ne l’avouerais surement jamais, même pas sous la menace mais, ce jour là, dans la demeure familiale, je me souviens d’être tombée sous le charme de cet inconnu qui se faisait passer pour celui qu’il n’était pas. Et même si je lui en avais voulu pour cette mascarade, je n’aurais rien changé à notre histoire, pour rien au monde. Seulement, à cet instant, je venais de tout mettre en péril, de tout remettre en question. Je venais de lâcher une bombe et j’attendais la réaction de mon mari, la peur au ventre. Je n’avais jamais eu peur de la sorte, pas même lorsque j’avais tenu tête à mon père mais, en cet instant, la Ciara de d’habitude semblait défaillir. Tellement incroyable, tellement improbable. Mes prunelles quittèrent mes mains que je fixais du regard depuis que j’avais prononcé ces quelques mots qui pourtant étaient en train de changer ma vie. Je le sentais bien. Je croisais le regard d’Enzo, incrédule, incapable d’en croire mes oreilles. « Tu t'entends ! Au cas où tu l’aurais oublié « mon chéri » nous sommes mariés ! » Soufflant un bon coup, je tentais de contenir la colère qui venait de prendre possession de tout mon être. Oui, je m’étais attendue à toutes les réactions possibles de sa part mais, cela dépassait tous les scénarios que je m’étais imaginée. A croire qu’il m’accusait d’être tombée enceinte. Ou avait-il oublié que je n’étais pas l’unique responsable de mon état actuel. Je devais me calmer, pour notre bien être à tous les deux, pour le bien être de notre couple et surtout pour le bien être du bébé. Je n’avais qu’une seule envie que ce cauchemar s’arrête mais, le destin semblait en décider autrement. Un autre coup dur venait de s’abattre sur moi. Ciara. D’aussi loin que je me souvenais, mon tendre époux ne m’appelait jamais ainsi, j’avais pour habitude de n’entendre que ses tendres surnoms sortie de sa bouche. Fallait croire qu’aujourd’hui, les choses étaient bien différentes. Malheureusement pour moi. Ravalant ma tristesse, je redevenais cette Ciara que tout le monde connaissait si bien, la femme qui ne laissait jamais ses sentiments prendre le dessus quitte à faire croire qu’elle ne possédait pas de cœur. Soit. Cela était la seule issue qui s’offrait à moi, je ne pouvais me permettre de fondre en larmes en cet instant même si, je devais avouer, que l’envie ne m’en manquait pas. « Quelques jours…Mais, là n’est pas la question, n’est-ce pas ?! » Je fermais les yeux quelques secondes afin de reprendre contenance avant de continuer sur ma lancée. Me taire n’aurait servi à rien. « La question serait plutôt de savoir si oui ou non tu veux de cet enfant ! » Je n’allais pas par quatre chemins, je l’admettais mais, je doutais que le faire nous aurait rendu service. Qui plus est, le temps des secrets était révolu, nous devions jouer franc jeu et parler franchement, même si cela pouvait mener à quelque chose de plus grave.


Dernière édition par E. Ciara S.-De Conti le Jeu 2 Mai - 21:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA   And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA EmptyLun 22 Avr - 3:54


And I need you like a heart needs a beat

Le bonheur de retrouver de si tôt sa femme s’estompa au moment où cette dernière lui annonça pour la grossesse. Désorienté, Enzo ne sut pas quoi dire au début. Incrédule, surpris, la nouvelle venait de l’assommer à coup de massue. Leur vie si parfaite à deux était à présent bouleversée. Et dire qu’il voulait prendre quelques jours avec elle afin de passer des moments intimes, maintenant, il voulait les passer tous les seuls. Prendre du recul, réfléchie à la situation était la meilleure chose à faire pour lui. A première vue. Pourtant, sa décision était déjà prise, ils ne pouvaient pas garder le bébé. Impossible. L’italien avait ses raisons de ne pas vouloir cet enfant, des raisons dont il n’avait pas fait part à sa femme, celle avec qui, il partageait à présent à sa vie. Ciara et Enzo n’avaient plus eu aucun secret depuis leur mariage, mais après le rendez-vous médical, plongé dans la honte d’être malade comme son frère –néanmoins avec des symptômes différents- il avait préféré terrer six pieds sous terre son secret. Sa famille était maudite, du moins, il le pensait ; entre son père qui était mourant, Aidan qui avait été dans un sale état à un certain moment et pour finir lui bipolaire. Les De Conti étaient maudits. Ils payaient pour ce que leur père avait construit au fil de sa vie. Il ne prenait pas de médicaments afin de diminuer ses crises, ses sautes d’humeur. Tôt ou tard, il devrait prendre des soins médicaux. « Je le sais très bien mais tomber enceinte aussi rapidement…ça va trop vite pour moi. » Enzo tournait en rond dans le salon, presque à en donner le tournis. Il sentait la panique le contrôler alors il respira profondément, tentant vainement de refouler sa peur. Après tout, ce n’était qu’un bébé. L’italien aimait sa femme plus que tout, il était prêt à faire n’importe quoi mais là, il ne pouvait pas avoir un enfant d’elle. Il savait qu’à son âge, c’était le moment de fonder une famille, il voulait en avoir une or sa maladie l’en empêchait. « Depuis quelques jours et tu n’as pas daigné m’en parler ?! J’y crois pas Ciara ! » quelques jours c’était déjà beaucoup pour lui. Elle aurait dû lui en parler dès qu’elle l’avait su. La tête du malheureux Enzo allait exploser ! Normalement, une nouvelle pareille devait réjouir un couple mais il se trouvait que ce n’était pas l’effet ici présent. Les deux adultes étaient tendus, l’un à cause de la surprise et l’autre à cause de la réaction de son conjoint.

Son épouse enchaîna avec une phrase directe et simple. La question fatale. « Non. » il avait été catégorique. Enzo put lire un mélange d’émotions dans les yeux de sa femme, l’étonnement, la déception et pour finir de la colère. Cela lui brisait le cœur mais il ne reviendrait pas sur sa décision. « Non, je ne veux pas de cet enfant ! » pesta l’italien. Il mentait, il voulait de cet enfant, il voulait fonder une famille avec sa bien-aimée, mais pas dans ces conditions. Etre bipolaire, c’était un fardeau et il ne voulait pas que son enfant porte le même fardeau que lui, Enzo désirait seulement épargner cela à sa progéniture. Le jeune homme souffrait intérieurement. Profondément. Cependant, il n’était pas prêt à dire pourquoi il était contre cette grossesse. Il avait honte de sa maladie, de ce qu’il était. A croire qu’il se considérait comme un monstre. Il essaya de se rapprocher de sa femme or elle recula, encore sous le choc de sa décision. « On ne peut pas avoir cet enfant, mon cœur, je suis désolé… » le son de sa voix avait faiblit à la fin de sa phrase. Il s’en voulait énormément. L’italien ne pouvait pas satisfaire sa bien-aimée de ce côté-là. Enzo s’assit sur le divan, l’âme en peine. Les mains sur le visage, il réfléchissait pour trouver une solution dans l’espoir de résoudre le « problème ». La pièce était retombée dans le silence pendant un instant. Ce silence ne dura pas une éternité car Ciara parla pour son mari. Elle lui sauta presque dessus, agressive, protectrice envers son enfant, elle était contre l’idée de se faire enlever le fœtus. L’italienne au sang chaud n’avait pas l’intention de donner son dernier mot. Enzo aurait du fil à retordre pour la demander cette requête. Il finirait bien par avouer qu’il était malade. Pendant encore combien de temps pourrait-il garder son secret ?

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MessageSujet: Re: And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA   And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA EmptyJeu 2 Mai - 21:31

❝ Certains disent qu'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. ❞

Je n’en revenais pas. J’avais du mal à y croire. Certes, je m’étais attendue à voir un Enzo mécontent mais, là, ça dépassait l’entendement. Je doutais sérieusement de son état mental, actuellement. Il ne devait surement pas s’entendre parler. Aucune femme au monde n’appréciait se voir reprocher une grossesse, qu’elle veuille ou non de cet enfant. « Tu crois que c’est plus facile pour moi, je ne m’y attendais pas non plus mais, le fait est que je le suis ! » Je le voyais faire les cent pas en face de moi tandis que je restais assise, incapable d’esquisser le moindre geste tant la réaction de mon mari me laissait perplexe. Pourquoi devait-on se disputer pour une chose qui aurait dû nous ravir ? Cette grossesse aurait dû signifier un bonheur sans pareil et non pas un déchirement comme c’était le cas à présent. « Et on fait quoi à ton avis en ce moment ? » Lançais-je tandis que je me retenais de ne pas lui sauter au coup et de l’étrangler. Cela aurait surement mis un terme à cette conversation stérile. Seulement, je ne comptais pas me laisser faire. « Je voulais attendre le bon moment mais, visiblement, ce n’est jamais le BON moment avec toi. » La réaction d’Enzo me faisait beaucoup de peine, j’avais nourrit l’espoir que cette nouvelle le réjouisse, lui fasse plaisir. Même Aidan avait été plus heureux à cette annonce. Le monde à l’envers. Cet échange allait de mal en pire et j’avais peur d’où cela allait nous mener. Je croisais son regard tandis que ses mots résonnaient dans mon esprit. Je craignais les entendre mais, à cet instant, j’avais l’impression qu’il me planter un couteau en plein cœur. C’était impossible. Enzo, mon homme, mon mari, celui qui m’avait promis d’être à mes côtés pour le meilleur et pour le pire me trahissait. Car c’était comme ça que je le concevais, il me trahissait tout simplement. Ne pas prendre en compte mes envies et mes attentes. « Et mon avis ne compte pas, c’est ça ?! » Je n’allais pas lui faciliter les choses et s’il croyait s’en sortir de la sorte, il s’y trompait. « Et dire que je croyais qu’Aidan était le plus arrogant des deux, j’avais tort…Au moins lui avait la décence de prendre en considération mon avis ce qui ne semble pas être ton cas… » Je savais que parler d’Aidan à cet instant ne ferait qu’envenimer la situation mais, je n’étais pas connue pour calmer le jeu quand tout allait mal, bien au contraire. J’avais mon caractère, Enzo le savait en m’épousant et je ne comptais pas me laisser faire sans me battre. S’il pensait qu’il aurait le dernier mot c’est qu’il me connaissait mal. « Tu es peut-être habitué à ce qu’on se plie à tes quatre volontés, que ce soit à l’entreprise ou dans ta famille mais, ça ne marche pas avec moi Enzo…Je ne suis pas le genre de femme qui attend sagement son mari à la maison, le sourire aux lèvres, sans émettre la moindre objection à ses dires… » Nous étions loin de l’image du couple heureux et amoureux que nous étions en ce début de soirée. Tout avait pourtant si bien commencé, je finissais par croire que nous étions maudits, que notre amour était maudit. Sous le choc, je ne pu que me reculer à l’instant même où mon mari s’approcha de moi. Je ne pouvais concevoir qu’Enzo, mon Enzo me fasse ça. « Alors, écoutes-moi bien Enzo parce que je ne compte par changer d’avis… » Commençais-je, le teint rouge par la colère qui m’animait à présent. « Je compte bien avoir cet enfant et ce avec ou sans toi…Et si tu t’imagines que tu peux me faire changer, tu te trompes…Je ne laisserais personne, toi y compris me prendre ma seule chance de devenir mère… » Si j’avais eu un doute, auparavant, quand à ma future maternité, ma décision venait d’être prise et elle était irrévocable. Faisant quelques pas dans la direction opposée à celle d’Enzo, je me retournais vers lui, le regard lançant presque des éclairs. « Il semblerait qu’on ait un problème ! »
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MessageSujet: Re: And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA   And I need you like a heart needs a beat ♫ ENZO & CIARA EmptyDim 5 Mai - 18:32


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En ce moment, la vie d’Enzo était quelque peu bousculée, entre sa santé qui lui faisait des tours et sa vie conjugale qui venait d’être bouleversée par une nouvelle plus ou moins inattendue. Il ne s’était pas douté une seule seconde que sa vie changerait du tout au tout. Le jeune homme allait être père. Certes, c’était une excellente nouvelle, il allait avoir une progéniture qui le succéderait en tant que futur PDG mais là, la grossesse n’était pas prévue. Mais pas du tout ! Enzo devait d’abord accepter sa bipolarité avant de pouvoir assumer le rôle de père. Cela faisait beaucoup à digérer. Un sentiment d’impuissance envahissait tout son être, c’était la première fois qu’il se sentait aussi démuni, désorienté. « Comment ça, c’est jamais le bon moment avec moi ?! Ah parce que maintenant, tu penses que c’est le moment adéquate pour faire toutes les reproches ! » excédé par ce que venait de dire sa femme, l’italien eut un excès de colère. Il fallait qu’il respire, il devait se contrôler pour ne pas s’énerver plus qu’il ne l’était et être méchant. Seulement, Ciara avait le sang chaud des italiens, elle n’allait pas se laisser faire même si Enzo était son mari et qu’ils s’aimaient énormément. Elle ne se laissait jamais marcher sur les pieds. C’était peut être pour son caractère que le jeune homme était tombé sous son charme dès leur première rencontre, quelqu’un lui tenait malgré son haut rang dans la société, dans le monde du business. Il savait qu’il avait besoin de quelqu’un pour contenir son vieux caractère. Il l’avait trouvé, c’était Ciara.
« Là, ton avis ne compte pas parce que je sais pourquoi je ne veux pas de cet enfant. Je ne suis pas prêt à être père Ciara. Je ne veux pas être père ! » il savait qu’il était en train de détruire sa femme, qu’il la blessait profondément. Mais il n’avait pas d’autre choix. Les docteurs disent que la transmission de cette maladie n’est pas obligatoire, que ce n’est forcément héréditaire mais Enzo ne voulait pas prendre de risque. Il avait déjà du mal à se gérer lui-même depuis qu’il avait appris pour son état de santé alors ce n’était pas un bébé qu’il aurait le courage de s’en occuper. Son épouse enchaîna alors avec un sujet qui irrita Enzo. Il éleva le ton. « Aidan !? Mais putin qu’est-ce qu’il a avoir avec ça Ciara ! C’est entre toi et moi, cette histoire de grossesse nous concerne tous les deux. C’est lui ton mari ou c’est moi ! Bon sang, non mais j’y crois pas. Pourquoi t’es allée voir ce crétin ? » il hurlait à présent sur sa femme. Enzo lui en voulait beaucoup d’avoir été voir son petit frère. Lui faisait-elle plus confiance que lui ? Il se sentait trahi. L’italien n’aurait jamais pensé que son épouse serait allée voir son cadet avant lui. « T’en fais pas pour ça, quand je t’ai épousé je savais que tu n’étais pas comme ma mère à rester derrière son mari alors qu’ils ne s’aiment pas. Je ne suis pas comme eux. Tu veux garder ce foutu bébé, alors vas-y, ne te gêne pas ! J’en ai marre de tout ça, de cette vie de merde. Je croyais qu’en réussissant à prendre la place de mon père je serai heureux mais ce n’est pas le cas. J’ai tellement attendu pour pouvoir t’épouser mais à quoi ça sert si tu vas voir celui que tu devais épouser pour lui annoncer la nouvelle avant TON mari ? Hein ?! Tu sais quoi, si tu veux tellement retrouver Aidan vas-y, vous ferez un bon ménage à trois, Aidan, Savannah et toi. Je finirai ma vie seule comme je l’ai toujours été. Ca ne changera pas à d’habitude. Je suis désolé de ne pas être le mari que tu souhaitais, si tu veux je te libère de tout ce poids. Je suis l’empoté de service, celui que personne n’aime. Mais ce n’est pas grave, je m’y suis fait à la longue tu sais. » à bout de souffle, rouge de colère, il avait crié du début à la fin. Il avait perdu le contrôle; sa maladie avait pris le dessus. Enzo n’avait jamais ressenti une colère aussi grande. Il perdait tous ses moyens face à ce nouvel Enzo. Il prit les clés de sa voiture, sa veste et s’approcha de la porte. Il se retourna, un dernier regard à sa femme. Toujours en colère, il se força à baisser le ton de sa voix. Mais avec peine. « Il n’y a plus de problème je crois. Tu veux garder cet enfant ? Ce sera sans moi alors ! Je sors, j’ai besoin de d’air. » la porte claqua derrière lui. Il avait besoin de respirer loin de sa maison, de LA. Il fallait qu’il roule, il ne savait pas où il irait mais il devait partir et vite. A peine le moteur allumé qu’il démarra au quart de tour. Cette fois-ci, ses livres et un bon verre de vin ne suffirait pas à le calmer.


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