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 The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)

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MessageSujet: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptyDim 15 Déc - 15:55

Astoria&Jude

The world's a beast of a burden.



Début Décembre 2014,
« Hola, todos. Me llamo Astoria. Vengo de Ámsterdam y tengo veintiuno años. Me gustan las matemáticas y estudio medicina en la universidad de Stanford. ¿Qué más? Soy una escritora para una revista de moda. Quiero estudiar español porque es un idioma que me gustaría hablar fluente. » Se présenter devant de sombres inconnus en quelques phrases dans une langue que ne l’on ne maitrise pas à la perfection n’était décidément pas ce qu’Astoria préférait faire dans la vie. Ce n’était pas tellement le fait de prendre la parole devant une vingtaine d’élèves qui étaient de toute façon dans le même cas qu’elle et qui pour certains ne parlaient pas mieux espagnol qu’elle ne pouvait le faire, c’était tout simplement le principe même. Comment pouvait-on expliquer qui l’on était en trois phrases ? Tout le monde la connaissait déjà vaguement ou du moins de nom pour peu qu’ils ouvraient les magazines people et qu’ils prêtaient attention au travail des paparazzis. C’était tout simplement frustrant de ne pas pouvoir dire plus sur sa personne sans passer pour une fille qui ne cherche qu’à accaparer l’attention sur elle… Enfin soit, après cette brève présentation d’elle-même, Astoria alla retrouver sa place pour écouter les autres se présenter à leur tour. Pour beaucoup, la décision de prendre des cours d’espagnol était de raison pratique et culturelle, voire purement professionnelle. L’espagnol, la seconde langue officielle des Etats-Unis disaient-ils. Astoria soupira. Il était vrai que la langue ibérique était d’une importance croissante en Californie, mais ce n’était nullement la raison pour laquelle elle avait payé des cours en plus à UCLA alors qu’elle avait déjà un programme bien chargé entre Stanford et Los Angeles. La satisfaction personnelle, la curiosité et un brin d’orgueil. Il n’y avait rien de plus simple que ça. La néerlandaise était tout simplement frustrée de ne pas maitrisait l’une des langues les plus parlées au monde alors qu’elle parlait déjà néerlandais, français, anglais et allemand, sans oublier son savoir en latin et grec ancien. Perfectionniste et diablement obstinée cette jeune fille. Une fois les présentations terminées, le professeur se mit à leur faire une révision complète du subjonctif et des prépositions ainsi que de la concordance des temps. Super. La blonde soupira à nouveau. Elle n’avait pas besoin de révision, elle connaissait déjà tout ça et se rappelait à la perfection de toutes les règles grammaticales de la langue. Pourquoi suis-je ici ?, se demanda-t-elle intérieurement. Si c’était pour perdre son temps avec des futilités pareilles, ce n’était certainement pas la peine. Ainsi, au lieu de se préoccuper sur les dires de son professeur, Astoria s’intéressa beaucoup plus logiquement au professeur lui-même. Plutôt grand, brun, beau gosse, jeune… Un charisme certain se dégageait de cet homme qui attirait bien des regards aguicheurs de la part de la gente féminine de la classe. L’accent hispanique sans doute. Sans vraiment dire pourquoi, quelque chose empêchait Astoria d’être l’une de ses filles alors que d’ordinaire Dufaÿs aurait parfaitement été son genre. Il y avait décidément quelque chose de terriblement familier dans son regard, c’en était vraiment perturbant…  Sans s’en rendre compte, le cours se termina et tous les élèves se précipitèrent vers la sortie pour vaquer à leurs prochaines occupations de la journée. D’un pas peu rassuré, Astoria se dirigea vers Dufaÿs. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait lui demander, ni même pourquoi elle ne sortait pas directement de la salle comme l’avaient fait les autres juste avant elle, mais elle ressentait un besoin inexplicable d’aller lui parler. « Hmm », commença-t-elle en se pinçant les lèvres une fois en face de son professeur. « Je me demandais… ». Vite, vite, réfléchis, trouve quelque chose avant de passer pour une imbécile. « Comment se dérouleront la suite des cours ? C’est qu’avec mes cours à Stanford, je voudrais m’arranger au mieux niveau emploi du temps et… » Ok, c’était l’approche la plus bidon et mal façonnée qu’elle n’avait jamais faite mais rien de plus intelligent ne lui avait traversé l’esprit. Surtout qu’elle n’avait absolument aucun problème d’emploi du temps et que si lui aussi la connaissait un minimum était bien au courant de ce détail. « Laissez tomber. », finit-elle par dire en tournant les talons. Pour le manque de ridicule, on repassera. Elle aurait bien voulu lui demander s'il voulait prendre un café pour en parler plus en détail, mais elle avait vraiment peur que ce soit mal interprété. Elle n'avait pas besoin de mauvaise publicité en ce moment, elle avait suffisamment de nuisibles dans sa vie hors étudiante pour qu'elle s'en rajoute toute seule.




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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptyDim 22 Déc - 16:53

Astoria&Jude

The world's a beast of a burden.



Début Décembre 2014,

Il n’y avait rien de plus appréciable pour Jude d’enseigner. Lui qui n’avait presque jamais fait face à un professeur, lui qui s’était débrouillé tout seul, qui avait fait presque tout sa scolarité sans cours, sans professeur sans camarade de classe. Lui le brillant, le génie autodidacte. Vraiment. S’il devait être une personne normal, avec un métier normal, il n’aurait rien voulu d’autre que d’être professeur. Et être professeur à l’UCLA. Il savait bien qu’il n’aurait jamais eu son poste sans son autre talent, sans ses diplômes falsifiés, sans ses études en accéléré et trafiqué. Mais il était rentré dans le monde, et il savait qu’il avait peut de chance d’en être détrôné. Et il devait avoué que c’était un véritable plaisir de se lever le matin pour aller enseigner. Le rôle du professeur en état comme un autre au fond. Un rôle impeccablement joué, un qui lui venait normalement. Il savait qu’il aurait pu adopté le vieux style vestimentaire professoral, mais pour le professeur qu’il était il lui fallait un style jeune, ce qu’il était. Et même s’il savait que c’était parfois mal vu, il était clairement à ranger dans la catégorie des professeurs qui apprécie leur influence. Enfin bien sûr c’était le tiers de l’année, et il était encore nouveau dans la ville des anges à ce poste, et n’était ainsi pas encore tout à fait catégorisé comme tel. Mais il se connaissait, et les rumeurs ne tarderaient pas à circuler. Ca se voyait aux regards que les élèves lui lançaient. Regards qu’il n’ignorait pas toujours, regards qu’il savait appuyer s’il le voulait. Jude était de ceux qui aime les excellents élèves... Qui n’aimerait pas cela dit ? Mais il n’était pas capable de résiste à un étudiant, ou étudiante brillante. L’intelligence était sa faiblesse, et pour peu qu’en plus d’être intelligent, l’étudiant(e) en question est un physique avantageux, et Jude ne pensait plus clair... En même temps qui le ferait ? Bien sûr généralement son cerveau lui revenait après une nuit, et il avait déjà eu suffisamment de problème pour ne plus trop laisser son cerveau loin de sa tête. Mais voilà, il était bien conscient que ça allait vite lui faire une petite réputation mais il n’en avait rien à faire. Il était brillant, l’un des jeunes professeurs les plus brillant que l’UCLA pouvait compté lui avait dit le directeur en l’embauchant. On ne le laisserait pas partir de sitôt, et il n’hésiterait pas à écraser quiconque venait se mettre devant lui.

Enfin il jouait de son génie, de son accent espagnol, qu’il n’avait pas perdu depuis ses années en Espagne, et qu’il avait même enterré pendant ses années au Mexique. Il était l’un de ceux qui n’avait pas particulièrement le type espagnol, son nom de famille ne faisait de toute façon même pas hispanique, mais qui laissait un drôle de doute dès qu’il parlait. Mais honnêtement c’était réellement une question de langue... Excellent imitateur à la mémoire mimétique il avait une oreille extrêmement aiguisé, et parlait l’espagnol, le français, l’italien et l’anglais sans aucun accent. Ce qui pouvait être assez perturbant pour quiconque l’entendait passer d’une langue à l’autre... Mais bon quand on pensait qu’en réalité il était néerlandais... On se demandait ce qu’il avait tourné. La réponse était simple, il n’avait passé que quelques heures en Hollande et n’avait jamais parlé un mot de néerlandais. C’était le genre de sujet auquel il ne pensait jamais. Seulement voilà, pour sa première année de professorat, il fallait qu’il est une néerlandaise dans sa classe. Une Néerlandaise qu’il connaissait bien. Le genre de personne dont il connaissait presque tout finalement. N’aller pas le prendre pour un psychopathe... C’était Artémis qui ne savait pas restreindre dans ses recherches... Ce n’était en rien la faute de Jude... Enfin peut être que si. Peut importe. Mais Astoria Vermeer était bien plus qu’une simple Néerlandaise, bien plus qu’un simple non qu’il avait fouillé de font en comble. Petite soeur disait-on finalement. Il l’avait écouté parlé, la fixant avec peut être trop d’attention. Petite soeur. Elle était jolie, particulièrement brillante. Tout à fait son genre si ce n’était pas sa soeur pensa-t-il... Mais comment considéré comme soeur une fille avec qui on avait pas grandit... Qui n’avait peut être jamais entendu parler de nous. «Muy buena Astoria, usted hablará con fluidez español cualquier mes antes. Todos ustedes realmente. Sólo trabajo lo suficiente, y yo haré el resto.» Répondit-il un sourire brillant sur les lèvres, il se savait pédagogue, il n’aurait aucun problème à faire parler chacun de ses élèves. Il continua son cours, discutant toujours en espagnol, traduisant éventuellement en Anglais deux ou trois phrases un peu plus compliqué. La vision de Jude était simple pour apprendre l’espagnol, apprenez une langue comme vous apprendriez un rôle de théâtre, on ne parle pas espagnol comme l’on parle anglais, ni même comme l’on parle américain. «aprender a ser un español y hablarás de bienes españoles» finit-il par dire avec une simplicité évidente. Après tout ça avait toujours été sa méthode, qui était d’ailleurs plutôt distrayante. Il finit la classe, renvoyant tout le monde chez eux avec plusieurs épisodes d’une série espagnol à regarder sans sous-titre pour le prochain cours. Il l’avait dit, il saurait voir ceux qui n’auront pas fait leur boulot correctement. Il commença à ranger ses affaires distraitement regardant du coin de l’oeil Astoria qui s’approchait de lui. « Hmm » Il releva la tête doucement, considérant son élève de la manière la plus neutre possible. Etait-ce possible qu’ils aient les mêmes yeux ? Difficile à dire, lui qui ne voyait pas les siens... Il s’y reconnaissait dedans pourtant. « Je me demandais… » Il la regarda avec un plus d’insistance, appuyant un sourire aimable pour la pousser à parler. « Comment se dérouleront la suite des cours ? C’est qu’avec mes cours à Stanford, je voudrais m’arranger au mieux niveau emploi du temps et… » Il sourit bêtement. Lui dire qu’il savait très bien que c’était un mensonge était étrange, il n’était pas sensé savoir les emplois du temps de ses étudiants, et s’il le savait c’était simplement parce que c’était l’une des nombreuses choses qui étaient dans son dossier Vermeer. Il s'apprêta à ouvrir la bouche lorsqu’elle tourna les talons brutalement. « Laissez tomber. » Merde ! Non ! Faisant un mouvement vif il attrapa le bras de la jeune femme. Il retira tout de suite ce geste. Stupide. C’est une élève. Une élève qui qui plus est n’a aucune idée que son professeur est son frère, et ce geste pourrait être réellement mal interprété. «Désolé... C’était un geste affreusement déplacé, et ce n’était réellement pas ce que je voulais.» être déplacé... Parce que la retenir c’était exactement ce qu’il voulait... «J’ai du temps aujourd’hui... Si votre emploi du temps vous le permet on pourrait peut être prendre un café, pour parler de mes cours... De ce que vous voulez d’ailleurs...» Il sourit. «Sans aucune arrière pensée bien évidement.» dit-il pour mettre les choses aux clairs... Avec beaucoup d’étudiante il ne se serait pas embarrassé de mettre les formes de politesse, mais elle était sa soeur, et la dernière chose dont il avait besoin était qu’elle croit qu’il pouvait être intéressé par elle, et s’intéresse à lui... Il n’était pas prétentieux, il connaissait juste son habitude à faire plier les étudiantes comme des mouches sous son charme. «On règle toujours mieux les non problèmes d’emploi du temps autours d’une boisson chaude ! Et je ne vous invite même pas... Pour ne pas créer de confusion.» dit-il pour la mettre en confiance. Bon bah voilà, il avait lâcher qu’il savait très bien qu’elle mentait... Mais elle avait déjà du le sentir... Elle s’était enfuie... Sinon pourquoi. «Vous êtes une étudiante comme on en voit trop et qu’on en voit peu mademoiselle Vermeer... Je peux vous appelé Astoria ?» finit-il par dire à moitié mystérieux.


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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptyDim 22 Déc - 19:33

Astoria&Jude

The world's a beast of a burden.



Début Décembre 2014,
Il n’y avait absolument aucun mot assez fort pour décrire la détermination et la force de caractère d’Astoria qui étaient directement à la source de sa quête permanente de savoir. Une soif insatiable de tout connaitre sur tout parcourait ses veines depuis son plus jeune âge et se faisait de plus en plus présente et oppressante au fur et à mesure qu’elle gagnait en maturité. Peu de gens comprenaient cette logique mathématique qui ne faisait qu’alimenter ce besoin vital de trouver des réponses à des questions complexes sans l’intervention d’un tiers, mais Astoria ne s’était jamais réellement préoccupée de ce que pouvait en penser les gens qui l’entouraient. L’emprise de son autodidactie sur sa propre personne les laissait peut-être de marbre, mais en raisonnant a contrario la blonde se savait pertinemment incapable de vivre dans un monde où toutes les réponses lui seraient prémâchées d’avance. C’était simple, la perfectionniste qu’elle était ne vivait que pour la complexité et autres situations délicates qui lui permettraient de s’améliorer et faire d’elle quelqu’un d’encore plus intelligent, voire meilleur. Elle ne voulait tout simplement rien laisser au hasard et faire son maximum pour se dépasser un peu plus chaque jour. N’était-ce d’ailleurs-là par l’un des traits les plus caractéristiques des chirurgiens ? Derrière cette froideur chirurgicale que beaucoup s’amusent à leur attribuer, il faut bien reconnaitre que seul un engagement à 100% dans leur tâche et une volonté de se dépasser en se battant et surpassant les limites du corps humain leur permettent de s’améliorer. Du moins, c’était comme ça qu’Astoria raisonnait et elle n’avait encore jamais connu d’obstacles pouvant la faire changer d’avis sur ce point. Avec un esprit aussi logique et scientifique que le sien, il fallait bien avouer que la voir s’inscrire dans des cours d’espagnol pour améliorer son savoir linguistique pouvait surprendre. Elle-même se surprenait à penser qu’elle perdait son temps avec les langues – surtout qu’elle était déjà polyglotte – mais une fois encore, son esprit, sa détermination et sa soif de savoir avait eu raison d’elle. Et puis…les mathématiques n’avaient absolument plus aucun secret pour elle maintenant qu’elle avait résout le théorème de Fermat alors il fallait bien qu’elle change un peu de registre histoire de ne pas exceller que dans un seul domaine, n’est-ce pas ? C’était ce qu’elle s’était dit. Ce serait ainsi presque le hasard qui l’aurait fait venir sur le campus d’UCLA pour assister au cours de ce mystérieux professeur Dufaÿs. Allez savoir pourquoi, Astoria ressentait quelque chose d’étrange lorsqu’elle croisait le regard de son nouveau professeur. Oh c’était bien loin d’un sentiment amoureux ou autre connerie du genre à laquelle la blonde ne croyait pas de toute façon, mais plus quelque chose de déstabilisant dans son regard qui la ramenait à un sentiment de sécurité et de confiance. C’était complètement débile de penser ça de lui, surtout après qu’un seul cours en sa compagnie, mais la néerlandaise avait bel et bien un pressentiment à son égard. Peut-être était-ce d’ailleurs la raison stupide qui l’avait poussée à aller le voir à la fin du cours alors qu’elle n’avait absolument rien à lui dire. Un problème d’emploi du temps avec Stanford, sérieusement ? Qui croirait à une telle excuse bidon… Pourtant, alors qu’elle venait de tourner brusquement les talons, elle sentit la main du jeune homme se refermer sur son bras pour l’empêcher de partir. Ce geste, aussi surprenant que furtif, eut au moins pour effet de refaire venir Astoria qui gratifia son professeur d’un regard inquisiteur. «Désolé... C’était un geste affreusement déplacé, et ce n’était réellement pas ce que je voulais. » Ce n’était pas ce qu’il voulait, vraiment ? Il n’avait pas eu l’air d’hésiter une seule seconde pourtant. « Aucun problème, je suppose. », répondu la blonde peu convaincue de ce qui venait de sortir de sa bouche. Hum génial, ils avaient l’air de deux parfaits idiots plantés comme ça sans rien se dire… «J’ai du temps aujourd’hui... Si votre emploi du temps vous le permet on pourrait peut-être prendre un café, pour parler de mes cours... De ce que vous voulez d’ailleurs... » Il sourit. «Sans aucune arrière-pensée bien évidement. » Ok, c’était vraiment impossible de rendre une situation encore plus étrange qu’elle ne l’était déjà à la base. Surtout qu’Astoria était bien trop sensible au sarcasme – pour l’utiliser comme arme fétiche – pour passer à côté du sous-entendu que son professeur venait de lui lancer par rapport à son emploi du temps. Il devait vraiment penser qu’elle était qu’une pauvre idiote qui tentait de la draguer ou quelque chose comme ça, super. Ce n’était pas qu’elle n’aurait pas été contre ce genre d’initiative habituellement, mais cette fois-ci, c’était différent. Elle se sentait attirée par lui comme s’il n’avait été qu’un champ magnétique, mais dans un sens purement amical. Elle ressentait un besoin inexplicable de le connaitre et de lever le mystère qui pesait sur lui et qui la rongeait intérieurement. « Mon emploi du temps est d’une complexité sans nom, la dure vie des études de médecine, mais je ne vois pas ce qui nous empêcherait de mettre à exécution votre proposition de café. Sans aucune arrière-pensée bien évidemment. » répondit-elle en reprenant mot pour mot la dernière phrase du jeune homme. Au fond d’elle, Astoria n’était pas bien sûr que ce soit une bonne idée. Déjà qu’elle n’arrivait pas à engager la conversation sans employer un prétexte bidon, alors qu’est-ce que ça serait autour d’un café… Les conversations fantômes n’étaient pas vraiment ce qu’elle affectionnait le plus au monde et à chaque fois qu’elle tentait de meubler la conversation, c’était plutôt désastreux… «On règle toujours mieux les non problèmes d’emploi du temps autours d’une boisson chaude ! Et je ne vous invite même pas... Pour ne pas créer de confusion. » Décidemment, il insistait bien sur le fait que ce ne soit pas une invitation. Astoria appréciait le geste mais c’en était presque vexant maintenant. « Je vais finir par croire que je ne mérite nullement de me faire inviter même si mon approche était totalement ridicule. », répondit-elle sur le ton de la plaisanterie. « Mais il est vrai que je partage suffisamment l’affiche des tabloïds pour vouloir en plus être au centre des commérages universitaires. » ajouta-t-elle plus sérieusement.  Oups, ça faisait légèrement prétentieux en y repensant, ça pouvait aussi être mal interpréter, super. « Non pas que j’apprécie d’être au centre de l’attention tout court. Je ne vois même pas ce qu’ils me trouvent tous. » Ok, ce n’était nullement pas ce qu’il fallait dire pour arranger les choses, elle aurait mieux fait de se taire au lieu de s’enfoncer encore plus. «Vous êtes une étudiante comme on en voit trop et qu’on en voit peu mademoiselle Vermeer... Je peux vous appeler Astoria ? » La blonde redressa la tête vers lui pour tenter de déchiffrer ce qu’il voulait dire par-là. Astoria, unique ? Le pensait-il vraiment à cause de ses capacités intellectuelles ou bien à cause de son côté superficiel et fille à papa que les tabloïds essayaient de lui donner ? Impossible à dire même si Astoria avait l’impression qu’il l’avait bien percé à jour sans même tenter de le faire intentionnellement. « Bien sûr, professeur. », répondit-elle en accentuant sur le titre de professeur. « Qu’entendez-vous par là ? Je suis sûre de ne pas être la seule jeune fille de vingt-et-un ans à s’intéresser aux langues latines. », dit-elle prudemment. Elle jouait à celle qui n’avait pas compris mais elle n’était plus à ça près maintenant. « On ferait bien d’aller prendre ce café avant que ça ferme. », conclut-elle en sortant de la salle avant qu’il ne puisse répondre. C’était définitivement un des moments les plus étranges de toute sa vie.



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Dernière édition par Astoria L-R. Vermeer le Mer 26 Fév - 23:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptyVen 27 Déc - 12:12

Astoria&Jude

The world's a beast of a burden.



Début Décembre 2014,

Pour quelqu’un de supposément social, Jude se sentait légèrement ridicule. Il ne savait pas comment agir ni même quels mots sortir. Il se sentait mal, paralysé, stupide. Et pourtant il était loin de l’être, il le savait, tout le monde le savait. Il était sublime, génial, splendide, il parlait bien, il parlait beaucoup, il pouvait rallier tout le monde à sa cause, il était un beau parleur. Il faisait tomber les filles, les hommes, il séduisait. Tout le monde, tout le temps... Peut être parce que là il ne voulait pas séduire... Enfin si... Mais pas de la même façon. Il ne pouvait pas la séduire... Il pourrait surement. Sans trop de difficulté même. Mais il ferait quoi après ? Avec une soeur embarrassée amoureuse de lui, qui le détesterait de lui avoir menti ? En même temps il ne pouvait décemment pas lui jeter l’information à la figure... On avait bien vu ce que ça avait donné avec Dark Vador... Pas un très bon exemple à suivre... D’accord là ce n’était qu’une histoire de frère... Mais était-elle seulement au courant qu’elle en avait eu un... Qu’elle aurait du en avoir un ? Ou alors si ça se trouve elle le savait elle l’avait mal vécu, elle le détestait peut être, sans le connaître, pour son absence. Il ne savait pas. C’était insupportable. Il savait tout. Normalement. Il savait toujours tout. Toute information était à quelques clics de sa conscience. Evidement sauf les sentiments. Peut être était-ce pour ça qu’il était si mauvais en relation. Il ne savait pas gérer les sentiments... Enfin là ce n’était pas la question. La question c’était de gérer une conversation tout à fait normale entre une étudiante et un professeur. Techniquement c’était faisable. C’était dans ses cordes. « Aucun problème, je suppose. » Il grinça des dents. Elle le trouvait bizarre. Qui ne le ferait pas. Evidement que son geste était déplacé et stupide. Bien sûr qu’il avait voulu la retenir... Mais pas comme ça... Il aurait pu l’interpeller... Elle se serait retournée, forcément... Il était son professeur, s’il lui avait demandé de rester, elle lui aurait accordé ça... Non ? Mais il avait fallu qu’il impose un contact physique. Et forcément avec son minois il passait tout de suite pour un professeur qui ne voulait qu’une seule chose de ses élèves. « Mon emploi du temps est d’une complexité sans nom, la dure vie des études de médecine, mais je ne vois pas ce qui nous empêcherait de mettre à exécution votre proposition de café. Sans aucune arrière-pensée bien évidemment. » Il sourit. Elle était mauvaise, sarcastique. Elle était drôle. Peut être qu’elle lui ressemblait. Il se rendit compte qu’il devait arrêter de la fixer.. Elle ne devait pas savoir ce qui l'obnubiler chez elle. Elle ne pouvait pas le savoir, elle ne pouvait pas le comprendre. Et c’était indécent de fixer les gens comme ça. Il était malsain parfois... C’était pas nouveau cela dit... Mais bon. «Oui les médecins, une espèce bien à part et si supérieur aux autres...» D’accord bon, le sarcasme ne lui allait pas. Avait-il réellement besoin de la faire redescendre de son pieds d’estale d’humour ? Ca allait la mettre mal à l’aise, et ce n’était pas du tout ce qu’il voulait. Elle était brillante, il aimait les gens brillant, et bien sûr les médecins étaient brillant. Bien sûr il n’y avait pas qu’eux à être brillant, et les étudiants en médecine devait réellement arrêter de se prendre pour la crème de la crème.... Mais ce n’était pas le genre de conversation qu’on avait besoin d’avoir ici maintenant. « Je vais finir par croire que je ne mérite nullement de me faire inviter même si mon approche était totalement ridicule. » Heureusement que son ton était clair, sinon il aurait pu croire qu’elle s’était réellement vexé. En même temps elle devait s’en douter qu’il ne pouvait pas faire n’importe quoi... Déjà que sa futur réputation de professeur aimant à élèves brillant n’était pas loin... Il pouvait faire un minimum attention. « Mais il est vrai que je partage suffisamment l’affiche des tabloïds pour vouloir en plus être au centre des commérages universitaires. » Oh oui... Ca... Il avait oublié... C’était mauvais... Parce que tant qu’à faire, il préférait évité d’être écharpé par les tabloïds comme étant le professeur qui se tapait ses élèves célèbres... Plus qu’intelligente. « Non pas que j’apprécie d’être au centre de l’attention tout court. Je ne vois même pas ce qu’ils me trouvent tous. » Il fronça les sourcils... D’accord ? Elle devait arrêter de parler, sinon lui ne pouvait pas répondre. Il fit un geste pour essayer de lui faire descendre son rythme et la stopper dans je ne sais quoi qu’elle était entrain de faire. «Petit un, vous méritez très certainement de vous faire inviter par n’importe qui d’autre... Mais je préfèrerais éviter d’autre geste déplacé...» Il n’était pas obligé de rappeler le geste du début, il était stupide. «Deuxièmement les commérages universitaires je m’en fou pas mal... J’avoue qu’en revanche je vous en voudrais si je devais par erreur partager l’affiche des tabloïds...» Horreur absolu surement. «Troisièmement je n’en doute pas une seule seconde.» Après tout il pouvait lui donner le bénéfice du doute, elle était sa soeur.. Et puis il savait qu’elle était bien plus intelligente qu’une affiche de tabloïds. « Qu’entendez-vous par là ? Je suis sûre de ne pas être la seule jeune fille de vingt-et-un ans à s’intéresser aux langues latines. », d’accord... Il avait peut être lancé une phrase trop obscure... En même temps il fallait bien parler... Il fronça légèrement les sourcils essayant de voir si elle ne se foutait pas de sa gueule... On ne sait jamais... «Oui bien sûr... Toutes les filles de votre âge viennent étudier les langues latines en plus de leur cursus ultra sélect...» Il leva les yeux aux ciels, retenant une envie de rire. Il adorait son boulot de prof, mais il devait avouer que généralement il avait des étudiants qui bon... Etait là pour être là... «La plus part des étudiants ont pris ce cours parce que c’est soit-disant facile. Certain parce qu’ils sont réellement passionné par les langues, mais ils en font que ça... D’autre... Je penses qu’ils se sont même trompé de cours... Mais des cas comme vous Astoria ? aucun autre non...» Non il n’était pas désespéré, ça ne faisait que quelques mois qu’il était là, et il s’amusait comme un petit fou à l’université. Et puis il avait aussi autre chose à faire de sa vie en vrai.... «Et vous avez simplement l’air d’être... Complète... C’est rare à votre âge...» Si elle l’avait vu... Lui a 21 ans... Un vrai cas... Il n’était pas moins intelligent... Mais tout de même, il ne prenait pas particulièrement le temps de faire attention à cette intelligence... Enfin pas toujours. Il hocha la tête la suivant doucement. Il rassembla rapidement ses affaires et ferma derrière lui la salle de classe. «Au faite... Pourquoi prendre des cours d’espagnol ?» Oui c’était une question qui lui trottait dans la tête... «Et pourquoi être venu à LA, si vous êtes scolarisé à Stanford ?» Si ça se trouve elle savait déjà... Peut être était-ce pour ça qu’elle était là.... Ou surement pas... Comment aurait-elle su ?


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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptyDim 19 Jan - 1:55

Astoria&Jude

The world's a beast of a burden.



Début Décembre 2014,
Enjoy the silence. Si ce beau conseil prodigué avec soin n’était le fruit que d’une œuvre musicale parmi tant d’autres – aussi talentueux que pouvait l’être Depeche Mode –, il fallait avouer qu’il était parfaitement sensé. Un peu de silence valait mieux que de belles paroles qui menaient absolument nulle part si ce n’était à des situations des plus ambiguës et incertaines… Surtout lorsque le silence en question était suffisamment lourd de sens. Oui, sur ce point cette chanson rejoignait de nombreux proverbes qui conseillaient de réfléchir avant de parler. Si seulement Astoria était une fille moins impulsive, elle s’en saurait souvenue et se serait bien abstenue de céder à ses pulsions. Au lieu de quoi, ce sentiment insaisissable de regret était en train de lourdement peser sur ses épaules frêles. En ce moment-même, elle aurait préféré se faire écraser par une voiture plutôt que de se retrouver confrontée à son jeune professeur d’espagnol dans une situation des plus ridicules qui soit. Le pire, c’était qu’elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Pourquoi. Pourquoi avait-elle ressentie un besoin aussi urgent de venir lui parler au risque de passer pour une parfaite imbécile voire pire, une gosse de riche impétueuse et imbue de sa personne ? Elle avait beau chercher, la blonde n’arrivait pas à répondre à cette malheureuse question. Elle avait juste eu envie d’entamer la conversation, comme ça, sans aucunes arrières pensées…Argh, les futurs cours allaient être géniaux, elle avait choisi une bonne manière pour commencer l’année… surtout que de son côté, le professeur Dufaÿs ne semblait non plus des plus à l’aise. On pouvait même dire que son geste pour la retenir avait plutôt été déplacé, inapproprié pour une relation avec une élève… Voilà qui promettait ! Une seule solution pour remédier à une telle situation ? Le sarcasme, la plaisanterie et un grand sourire qui étaient bien loin de laisser transparaitre ce qui pouvait bien traverser l’esprit de la jeune blonde. «Oui les médecins, une espèce bien à part et si supérieur aux autres...» La réponse de son professeur la laissa totalement perplexe. C’était réellement de la sorte qu’il percevait les médecins ? Comme des êtres arrogants qui se prenaient pour l’élite suprême ? Certes, il y avait sûrement un peu de vrai dans tout ce cliché mais c’était très réducteur… « Supérieurs, évidemment que nous le sommes. Sauver des vies, mener des recherches pour tenter de trouver des vaccins ou autres traitements… Qui pourrait contredire cette perfection à nous, l’élite. Que ferait le monde sans nous ? » D’accord, elle s’était légèrement emballé sur le sarcasme mais ce qu’il fallait retenir, c’était qu’elle se fichait éperdument de se sentir supérieure aux autres, elle n’avait pas besoin de ça de toute façon. La suite fut tout ce qu’il y a de plus simple. Histoire de bien appuyer sur l’ambiguïté de la situation, il avait fallu qu’ils parlent de café et d’invitation. Dans une autre circonstance, Astoria aurait pu croire qu’il voulait la draguer ou au contraire, elle aurait pu se mettre à le chauffer de son côté mais cette invitation sonnait tout ce qu’il avait plus de formel. Sans oublier le fait qu’elle ne se sentait pas vraiment à l’aise en sa présence… Elle n’avait encore jamais ressenti ça avec un autre homme avant et c’était plutôt désagréable. Elle se sentait faible et sans aucune emprise, exactement lorsqu’elle retrouvait son nom dans les tabloids, c’était la même impuissance.  «Petit un, vous méritez très certainement de vous faire inviter par n’importe qui d’autre... Mais je préfèrerais éviter d’autre geste déplacé... » Rien de mieux que ce genre de phrases pour accentuer le côté totalement étrange de la situation, à la limite du déplacé même si contrairement à ce qu’il disait, ce n’était pas son intention. « Deuxièmement les commérages universitaires je m’en fou pas mal... J’avoue qu’en revanche je vous en voudrais si je devais par erreur partager l’affiche des tabloïds.. .» Il y avait plus agréable que de se retrouver en couverture de magazine-pourriture, Astoria en convenait et comprenait parfaitement. «Troisièmement je n’en doute pas une seule seconde. » Le pauvre, il ne devait pas tellement comprendre d’où était venu tout son discours sur être le centre de l’attention… Ce n’était pas vraiment facile à expliquer en même temps… « Pas de problème, je doute qu’ils s’intéressent à vous de toute manière. A moins que vraiment, vous savez, geste déplacé. » Elle n’avait pas tellement envie de lui faire un dessin, ça promettait une autre situation encore plus incompréhensible. Rien que cette simple phrase n’aidait pas vraiment pour la rendre plus normale… « Mais comme ça n’arrivera pas… Je resterai seule à la une. », tenta-t-elle finalement de conclure de la façon la plus sobre qui soit. Bien, maintenant la discussion était venue sur elle, super. Elle allait définitivement par donner une image d’elle des plus douteuses. «Oui bien sûr... Toutes les filles de votre âge viennent étudier les langues latines en plus de leur cursus ultra sélect... », lui dit-il avant de lever les yeux au ciel. Ok, il n’avait pas tort, elle était sûrement la seule fille de l’université à cumuler Stanford et UCLA. Deux des meilleures universités du pays, rien que ça. Et puis personne ne pouvait dire que c’était l’argent de papa et maman qui l’avait faite rentrer, elle ne devait son entrée dans ces prestigieuses universités qu’à elle et elle seule. « Il ne suffit qu’un peu de volonté et une bonne organisation. Je ne voudrais pas en rajouter mais je travaille aussi en plus de mes études. Vous savez, les articles de mode, assister aux défilés… Mon emploi du temps est vraiment atypique. » Il fallait vraiment qu’elle arrête de parler, elle ne faisait que s’enfoncer un peu plus à chaque fois. «La plus part des étudiants ont pris ce cours parce que c’est soit-disant facile. Certain parce qu’ils sont réellement passionné par les langues, mais ils en font que ça... D’autre... Je penses qu’ils se sont même trompé de cours... Mais des cas comme vous Astoria ? aucun autre non... » Un peu plus et elle se serait mise à rougir comme une fille de treize ans à qui on venait de faire un compliment pour la première fois. « Vous devez être ravie d’avoir de nouveaux types d’élèves dans ce cas. Je peux vous ramenez plus d’élèves dans ce genre. Des médecins supérieurs qui pourront rehausser le niveau de ces pauvres autres malheureuses personnes qui ne sont que…normales, rien d’extraordinaires. », répondit-elle de son sarcasme habituel. Un peu plus et elle ne s’arrêtait plus, heureusement que la néerlandaise savait qu’il comprendrait ce qu’elle avait voulu dire par-là. «Et vous avez simplement l’air d’être... Complète... C’est rare à votre âge... » Complète… Peut-être en apparence mais si seulement il était au courant de tous ses problèmes psychologiques il ne dirait sûrement pas la même chose… En guise de réponse, Astoria se contenta de jouer à la fille gênée qui détourna le regard par embarras devant autant de compliments. Que pouvait-elle dire de toute façon ? Rien, elle commençait à savoir se taire, autant en profiter. Entre temps, ils sortirent tous deux de la salle pour se diriger peu à peu vers le Starbucks le plus proche. «Au faite... Pourquoi prendre des cours d’espagnol ? Et pourquoi être venu à LA, si vous êtes scolarisé à Stanford ? » Les deux questions étaient légitimes, c’était le moins qu’on puisse dire. « Vous allez vraiment finir par me trouver arrogante et supérieure. » Oui, elle aimait bien insister sur le terme qu’il avait employé, elle le trouvait parfaitement adapté. « Je n’ai pris l’espagnol que par simple égo, je voulais simplement m’améliorer. Le néerlandais est ma langue maternelle et concrètement personne ne le parle vraiment, le français est ma langue d’adoption, l’anglais est la langue universelle et j’ai appris l’allemand à l’école. J’ai beau maitriser toutes ces langues, j’ai toujours eu un faible pour les langues latines et mon égo est intervenu. Je me mettrai bien à l’italien aussi, j’imagine qu’avec ma maitrise du latin ce sera plus facile. », tenta-t-elle d’expliquer le plus simplement possible sans passer pour une totale…dégénérée. « Quant à Stanford, je me suis arrangée pour prendre des cours le plus possible à correspondance, ce qui fait que je me déplace rien que pour les cours qui sont obligatoirement dispensés là-bas, ça me permet aussi d’avoir un peu de temps libre pour mon autre moi. » Dis comme ça c’était totalement fou mais c’était un peu ça… Elle avait comme deux vies : la vie dorée d’héritière – bien que ce soit plus compliqué que ça – et sa vie d’étudiante brillante à la limite du génie. « Vous devez vraiment me prendre pour une folle imbue de sa personne désormais. », conclut-elle avec un petit rire avant de pousser la porte du Starbucks et de commander sa boisson. Une fois installée, elle le regarda à son tour droit dans les yeux pour essayer à son tour de faire la conversation. « Et vous ? Où vous êtes-venu cette passion pour les langues latines ? Dufaÿs n’est définitivement pas un nom très hispanique si je ne m’abuse. »



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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptyMar 21 Jan - 13:30

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Début Décembre 2014,

Etait-ce parce qu’il n’avait jamais eu de fratrie qu’il paniquait littéralement face à sa petite soeur ? Pourtant pour être petite, elle était petite. Elle avait l’air inoffensive, charmante même. Oui elle avait l’air charmante. Brillante aussi. Typiquement le genre de fille qu’il aurait dragué... Si ça n’avait pas été... Sa soeur. Bien sûr... Ca changeait tout. Du coup était-il pourtant obliger de se ridiculiser tout de même ? Probablement pas. Enfin peut être n’était-il pas si ridicule que ça. Après tout le ridicule était un état d’esprit, une vison des choses... On pouvait aussi dire qu’il était tout à fait normal... Oui normal... C’était ça. Ou peut être pas. Il n’avait jamais été normal... il était déjà beaucoup trop intelligent pour se rapprocher d’un quelconque état qui toucherait à la normalité. Il avait aussi été beaucoup trop... Solitaire pour être normal. Oui, il s’approchait plus d’une machine un peu bizarre, un peu cassée, un peu drôle, mais drôlement utile et génial. Ca lui convenait la plus part du temps. Même plus que la plus part du temps. C’était bien, très bien même. « Supérieurs, évidemment que nous le sommes. Sauver des vies, mener des recherches pour tenter de trouver des vaccins ou autres traitements… Qui pourrait contredire cette perfection à nous, l’élite. Que ferait le monde sans nous ? » Il la jaugea un instant. Cherchant à s’assurer du ton sarcastique de sa voix. Si tel n’était pas le cas, il devrait probablement revoir son jugement. De manière générale il n’aimait pas trop les médecins. C’était probablement simplement une question d’égo. Si Astoria semblait s’en foutre, ce n’était pas le cas de tout le monde, et les chirurgiens principalement, étaient souvent insupportable. Et forcément petit professeur qu’il était, il ne faisait pas le poids... Lui qui pourtant pouvait réduire à néant quelques décennies de secret professionnel. Mais bien sûr l’illégalité était bien moins reconnue que la légalité... Etrange, non ? Enfin, il sourit sincèrement, laissant ses yeux rouler sur eux même, contre lui. Il était con quand il voulait. «Ouai... Quelque chose comme ça.» dit-il bêtement, assumant ainsi sa connerie. C’était bête de se montrer fragile et de prouver ses erreurs devant une élève... Surtout au début de l’année. Mais elle n’était pas une élève comme les autres, et il n’allait pas se montrer invincible s’il ne l’était pas. Jude ne l’était pas. Artémis c’était une toute autre histoire. Une histoire qui ne la concernait pas tout à fait. « Pas de problème, je doute qu’ils s’intéressent à vous de toute manière. A moins que vraiment, vous savez, geste déplacé. » Geste déplacé ? Non il ne pensait pas... Quoiqu’un geste fraternel, la tout de suite, pourrait peut être être mal interprété... Par elle aussi d’ailleurs. Elle ne comprendrait pas. Il s’abstiendrait. Il trouverait bien un moyen de le dire sans lâcher une bombe... Peut être. « Mais comme ça n’arrivera pas… Je resterai seule à la une. » Voilà, elle avait compris le principe. Il hocha la tête solennellement, comme si mentalement il sentait le besoin de se faire une promesse qu’il ne ferait, ou ne dirait plus rien de bizarre. Sérieusement mec ? «Oui voilà, et comme je n’achète pas ce genre de magazine, je ne verrais jamais rien» Voilà, aussi simple que ça. Le sujet pouvait être clos, et on pouvait retourner à des sujets parfaitement barbant et inintéressant. Ou alors à une discussion génial qu’il ne parvenait pas à traîner sur le tapis... Il fallait dire qu’elle semblait être lourde comme un cadavre cette discussion. Et il ne voulait pas se la faire à la Star Wars... Sans façon. Même si clairement il n’était pas son père. Ou dieu ce qu’il était précoce. « Il ne suffit qu’un peu de volonté et une bonne organisation. Je ne voudrais pas en rajouter mais je travaille aussi en plus de mes études. Vous savez, les articles de mode, assister aux défilés… Mon emploi du temps est vraiment atypique. » Il éclata de rire. Etait-elle vraiment sérieuse ? Oui bien sûr, il connaissait énormément de chose de sa vie... Ce qu’il ne dirait pas au risque de passer pour un psychopathe. Et il savait bien entre quoi et quoi jonglait la blondinette. S’il n’en avait pas grandement rien à foutre de la mode, surement qu’il aurait été réellement impressionné. Mais il s’en tamponnait comme de sa première chemise, et était seulement impressionné par le faite qu’elle est le temps de faire tout ça. «Oui un peu de volonté, et une bonne organisation... Evidement.» dit-il ironiquement en levant les yeux aux ciels. Etait-elle réellement modeste, ou cherchait-elle à se donner un genre... Genre qui dans tous les cas était des plus efficaces. « Vous devez être ravie d’avoir de nouveaux types d’élèves dans ce cas. Je peux vous ramenez plus d’élèves dans ce genre. Des médecins supérieurs qui pourront rehausser le niveau de ces pauvres autres malheureuses personnes qui ne sont que…normales, rien d’extraordinaires. » Il la regarda légèrement estomaquée et sourit. Décidément, elle ne s’arrêtait jamais ? Sa voix puait le sarcasme à plein nez, et il en venait à croire que peut importe sa réponse, sa phrase, elle trouverait un moyen de le contredire. Tout en souriant et en continuant d’avancer vers le café du campus il dit «Ou alors vous pouvez prendre les compliments comme ils viennent et me laisser gérer le recrutement d’élève.» dit-il doucement, sans chercher à être cassant, mais en affermissant tout de même un semblant d’autorité. Parce que peut être qu’elle était sa petite soeur, mais pour le moment elle l’ignorait et elle était son élève. Alors un peu d’éducation ne ferait pas de mal. Heureusement qu’elle accepta son prochain compliment sans rien dire, sinon il aurait été pris au dépourvu.

Il lui posa ensuite des questions d’une grande intelligence - bah quoi ? on a pas le droit de se lancer des fleurs maintenant ? Ce à quoi elle répondit avec son visiblement habituel ton posé, et.. .Social... C’était drôle d’entendre ses motivations, il avait l’impression d’apprendre à la connaître. Un peu. «Les langues latines font cet effet à beaucoup de monde» conclu-t-il simplement «Quand vous voudrez, je pourrais aussi vous apprendre l’italien si ça vous chante.» Et le portugais d’ailleurs. Enfin lui qui était fier de parler un certain nombre de langue, voyait que sa petite soeur en parlait au moins autant... Et sans avoir vécu dans tous ses pays à priori... Il n’avait décidément aucun prestige. « Vous devez vraiment me prendre pour une folle imbue de sa personne désormais. » Oh... Bah c’était un peu de famille de toute façon clairement. Il n’était pas le mec le plus modeste de la terre, de ce qu’il avait lu sur ses parents n’en parlons même pas. Alors bon, ça ne le choquait pas particulièrement. «Ce n’est pas être imbue que de se reconnaître brillant et s’apprécier tel qu’elle...» Il ne fallait pas se voiler la face non plus. En réalité il y a des être supérieurs... Le Darwinisme, tout ça tout ça. Ce n’est pas pour des cacahuètes. « Et vous ? Où vous êtes-venu cette passion pour les langues latines ? Dufaÿs n’est définitivement pas un nom très hispanique si je ne m’abuse. » Tsss. La dessus il avait souvent dit à sa mère qu’elle aurait du changer de nom... C’était con, Dufaÿs... Comment voulait tu passer pour un vrai espagnol... Cela dit, autours d’un verre dans un Starbuck ça lui permettrait de dériver doucement sur le vif du sujet. «Je suis Neerlandais en faite... Mais je n’y ai jamais vécu, alors je ne le parles pas du tout... Et j’ai vécu entre la France, l’Italie, et l’Espagne jusqu’à mes 18 ans... J’ai juste appris les langues sur le tas. Rien de bien spectaculaire ou d’illogique.» Il aurait pu parler du Mexique ou de l’Argentine... mais il n’allait pas enfoncer la carte grand voyageur maintenant.. Surtout que dans son cas c’était grand fuyard surtout. «Parfois je me dis que je devrais apprendre le Neerlandais... Renoué avec mes racines, etc... M’enfin je suis suffisamment occupé comme ça.» Techniquement, entre des cours, une thèse il était déjà bien occupé. Si en plus on rajoutait ses escapades de geek génial... Il n’avait clairement plus trop une seconde.


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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptyMar 25 Fév - 0:10

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Début Décembre 2014,

S’il y avait bien une chose à laquelle Astoria n’était pas habituée, c’était certainement de se retrouver face à une situation gênante. Ce n’était pas tellement que les occasions avaient manqué durant sa vie, comme tout le monde elle s’était retrouvée à gérer des situations compromettantes qui la dépassaient, mais il n’y avait jamais rien eu de véritablement concret. Sans compter qu’elle faisait partie de ces personnes qui avaient suffisamment de talent pour toujours réussir à s’en sortir en retournant la situation à son avantage à l’aide d’une jolie prouesse. Et puis il fallait bien l’avouer, sa position sociale initiale et son caractère inébranlable faisaient d’elle une fille difficile à atteindre, voire totalement intouchable.

En définitive, ce ne fut qu’en se retrouvant face à son professeur d’espagnol – à la fin du premier cours en plus de cela – qui la mettait dans un tel état de mal être indescriptible pour la première fois. Le pire, c’était qu’elle n’avait aucune raison de se sentir mal, elle était loin d’être réservée et le professeur Dufaÿs était quelqu’un d’absolument charmant enclin à la conversation… Pourtant, la tension était bien réelle et aucun des deux étaient pleinement dans son élément, chose à laquelle Astoria n’arrivait pas à remédier ni même à mettre tout simplement le doigt dessus. Et plus le temps passait, plus la langue de la néerlandaise se déliait, ce qui n’était pas forcément une bonne chose si elle voulait retourner le cours de la conversation…  « Ouais... Quelque chose comme ça. » La blonde resta quelques secondes interdite devant la réaction de son professeur. Nouvelle preuve de la gêne ambiante, l’autre ne savait pas comment évaluer les réponses de son interlocuteur. Sarcasme ou plus grand sérieux, tête de con ou être charmant, tout était pour l’instant d’une complexité d’interprétation éprouvante. « Je tiens à préciser que je suis la première à décrier l’attitude absolument détestable de certains chirurgiens, mais c’est comme partout je suppose, il y a des clichés qui ne correspondent pas toujours à la réalité. Heureusement d’ailleurs. Enfin bref,  mon apologie de la profession n’est certainement pas très passionnante. » Nouvelle exemple d’ambiance absolument pesante, elle se sentait obligée de se justifier alors qu’elle n’en avait a priori même pas besoin. C’était juste insupportable. Sans faire vraiment attention, elle lui jeta un regard furtif comme pour s’assurer que ses propos étaient bien accueillis. Habituellement elle n’en aurait pas plus porté attention mais allez savoir, ce foutu professeur d’espagnol avait visiblement un aura spécial autour de lui qui faisait capoter toutes les habitudes d’Astoria. Et dire qu’elle parlait maintenant de gestes déplacés…, c’était à se demander si des fois elle ne le faisait pas exprès. « Oui voilà, et comme je n’achète pas ce genre de magazine, je ne verrais jamais rien »  Astoria laissa échapper un sourire. Au moins tout était dit de façon on ne peut plus clair. Quoique ça voulait aussi dire qu’il ne réfutait pas l’idée de gestes déplacés… « Une façon de complaire tout le monde j’imagine. », conclut-elle simplement sur le sujet avant de se relancer sur le sujet des études. Ce n’était sûrement pas le sujet le plus passionnant du monde, mais une fois de plus, quelque chose les empêchait de vraiment s’élancer sur un autre terrain pour l’instant, il y avait comme un blocage que ni l’un ni l’autre n’arrivait à se défaire. « Oui un peu de volonté, et une bonne organisation... Evidement. », répondit-il avec un sarcasme dont il était impossible de passer à côté. A peu de chose près elle serait presque vexée de sa réaction. Elle exagérait peut-être mais la vérité était surtout qu’elle ne se rendait pas compte que les facilités qu’elle possédait – rendues possible en grande partie par sa mémoire eidétique – n’étaient pas de mises pour tout le monde. Du coup, son rapport à la normalité était légèrement faussé… D’où le regard mi-inquisiteur mi-décontenancé qu’elle jetait à son interlocuteur. Pour la première fois depuis le début, elle s’autorisa à faire comme si elle n’avait pas entendu pour poursuivre la conversation sur son terrain avec le même ton qu’il venait d’employer. « Ou alors vous pouvez prendre les compliments comme ils viennent et me laisser gérer le recrutement d’élève. » Les lèvres de la jeune femme s’étirèrent, laissant échapper un rire de circonstance. « Désolée, la volonté de devoir tout contrôler de ma mère a dû déteindre sur moi sans même que je m’en rende compte. », répondit-elle en guise d’excuse. Ah, sa mère. Elle n’était pas sûre que ce soit le bon sujet à aborder… De un, elle était censée être la petite fille super proche de ses parents – c’était le deal qu’elle avait passé avec ses géniteurs – et de deux c’était totalement déplacé et inapproprié… Il fallait espérer qu’il ne porte pas plus d’attention à cette remarque que cela… « Enfin après si vous avez besoin d’aide pour le recrutement, mon avis serait plus que constructif, j’en suis persuadée. », reprit-elle avec le même ton décalé et sarcastique qu’avant pour tenter de masquer ses dernières paroles.

Puis la question fatidique arriva enfin. Pourquoi les langues latines. Avec la plus grande sincérité possible, Astoria lui avait exposé ses raisons et son envie de se parfaire dans un domaine qui l’attirait autant qui lui échappait. Ça pouvait vraiment sembler prétentieux – surtout qu’elle parlait déjà un bon nombre de langues – mais elle ne pouvait rien y faire, pour le coup elle avait bien hérité le côté pointilleuse et perfectionniste de sa mère… « Les langues latines font cet effet à beaucoup de monde », lui répondit-il. «Quand vous voudrez, je pourrais aussi vous apprendre l’italien si ça vous chante. [/color]» Pour le coup, elle n’avait pas vu la proposition venir. « Avec plaisir. Je n’ai pas encore eu l’occasion de me pencher sur l’italien mais j’adorerais. Surtout que je suis une vraie mordue de latin, autre passion que je ne partage avec personne de mon âge. », conclut-elle en laissant échapper un sourire sans joie, simplement nerveux. « Si le néerlandais, le français ou l’allemand vous intéressent et que vous ne le maitrisez pas déjà, je veux bien vous rendre la pareille même si je suis loin d’être aussi pédagogue que vous. », lui proposa-t-elle plus par politesse que par réelle envie, elle et la pédagogie n’étaient pas vraiment les meilleures amies au monde. « Ce n’est pas être imbue que de se reconnaître brillant et s’apprécier tel qu’elle... ». Sans vraiment s’en apercevoir, les joues de la jeune fille se mirent à rosir devant autant de compliments, il fallait vraiment qu’il arrête de la mettre à ce point aussi mal à l’aise. Encore une fois, elle ne répondit rien sur le sujet, trop flattée pour trouver quelque chose à redire, et préféra le questionner à son tour. « Je suis Néerlandais en fait... Mais je n’y ai jamais vécu, alors je ne le parle pas du tout... Et j’ai vécu entre la France, l’Italie, et l’Espagne jusqu’à mes 18 ans... J’ai juste appris les langues sur le tas. Rien de bien spectaculaire ou d’illogique. Parfois je me dis que je devrais apprendre le Néerlandais... Renoué avec mes racines, etc... M’enfin je suis suffisamment occupé comme ça. » Néerlandais ? C’était la partie de la conversation où il se foutait de sa gueule, n’est-ce pas ?! Elle le regarda, complètement interloquée, comme si elle venait de découvrir l’eau chaude pour la première fois de sa vie. « Vr-vraiment ? » Ah bah bravo, ça la faisait bégayer comme le professeur Quirrell cette histoire. « Je ne savais pas que vous étiez néerlandais. Dufaÿs…j’aurais plus dit belge. Je. Enfin, vous venez d’où ? C’est dommage de ne rien savoir sur ses racines si je ne m’abuse. Enfin, sans vous paraitre irrespectueuse. Je trouve ça juste dommage. », répondit-elle presque sèchement. « Ik denk dat ik gewoon mijn tijd te verspillen. » souffla-t-elle entre ses lèvres, à peine inaudible. Oh oui, elle avait bien l’impression de perdre son temps et de n’aboutir à nulle part dans cette conversation. Comme quoi, Astoria était réellement perturbée de se retrouver dans une telle situation improbable.  



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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptyMer 26 Fév - 13:05

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Début Décembre 2014,

Jude allait commencer à avoir des sueurs froides. Il ne savait pas réellement comment s’y prendre, quel mot usé. Comment arriver à ses fins... C’était risible. Lui qui ne savait pas comment arriver à ses fins... C’était incroyable. Stupide. Il avait toujours su. Toujours. C’était presque une seconde nature. Il savait toujours ou il voulait aller, comment y aller, et ses plans foiraient assez rarement... il ne dirait pas jamais, les vicissitudes de sa vie prouvait bien le contraire. Mais tout de même, il n’était pas mauvais à arriver à ses fins... Peut importe les moyens, et peut importe qui tombait sur le chemin. Donc ce n’était pas le problème... Mais si ce n’était pas ça. Qu’est-ce ? Il tombait sur sa soeur. C’était déjà suffisamment irréaliste comme ça, qu’en plus d’avoir quitter les pays bas, elle se retrouver au Etats Unis, qui plus est à Los Angeles, qui plus est dans SA classe, et là tout de suite devant LUI. Je veux dire, quel pourcentage de chance pour que ça arrive normalement ? Sans aide du destin ? Ou alors sans... Il parut perplexe pendant quelques secondes, essayant de contrôler sa paranoïa. Non, elle ne savait pas. Sinon elle était bonne actrice. Lui était-il bon acteur ? Est-ce qu’elle ressentait aussi la gêne ? Le malaise ? Surement. Il avait beau être bon acteur, il savait être gênant. Un regard appuyé, quelques gestes maladroits, et tout le monde se retrouvait mal à l’aise. Donc non, calme toi Jude, elle ne sait rien. C’est juste ton aplomb, ton personnage qui la rend comme ça. Ce n’est pas parce qu’elle te ment. Comment pourrait-elle savoir de toute façon ? Elle était intelligente... Oui... Mais tu l’étais aussi, et si tu avais sentit qu’on se rapprochait de toi, tu l’aurais sentit... Pas physiquement, mais virtuellement, si l’on craquait ton identité, la vraie, tu l’aurais su. Le dossier Artémis Vermeer était extrêmement bien protéger. Et il ne reliait en aucun cas à Jude Dufaÿs.

Mais comment lui dire ? Dans tous les cas ? Comment se révéler ? Maintenant qu’elle était là, devant lui, il semblait être sûr d’avoir envie d’avoir une soeur. Pour une fois qu’il aurait de la famille. Et puis autant, en une des journaux, ses parents ne lui donnaient pas envie d’être leur fils, quoiqu’il est l’air de l’avoir beaucoup aimé, autant Astoria avait l’air... Sympathique... Et puis... Elle était tout à fait brillante. Exceptionnellement brillante. Et c’était un trait de caractère qui touchait beaucoup le blondinet. C’était peut être le trait de caractère le plus important, qu’une femme, un homme, puisse posséder.

Perdu dans ses pensées, il ne s’arrêta pas vraiment sur ce qu’elle disait, son apologie de sa profession comme elle le disait. Jude n’aimait pas les métiers utiles. Bien sûr il était bon qu’il y est des médecins, des hommes de loi, des pompiers tout ça, tout ça. Des politiques aussi... Mais Jude n’aimait pas. Pour lui tout était gangréné, et à être utile on se pensait trop important. Mais s’ils savaient les failles immenses qui existait dans leur système, les injustices qu’ils provoquaient, et tout ce qu’ils faisaient mal, alors peut être, qu’ils se sentiraient moins important et qu’ils seraient plus humble. Pas que Jude, lui même soit particulièrement humble. Enfin Jude l’était presque. Artémis, l’ordinateur sous les doigts, ne l’était guère. Si ce n’est pas du tout. Mais il se vantait seulement d’être le meilleur hackeur. Ou presque. Et ce n’était pas faux, il ne s’était pas heurté à plus fort que lui, pas pour le moment. Et il ne se vantait pas d’être un mec bien. Il enseignait comme couverture, et s’il était un bon professeur il n’en était pas plus un homme bien. Il se savait subversif, et facile à corrompre. Il était ce qu’il était, et il ne maintenait aucune illusion pour prouver qu’il était soit disant meilleur. Pas comme tout ses gens «utile» qui se voyaient généralement comme des saints, si ce n’est des dieux. Alors peut importe ce qu’elle pouvait en dire, de quel catégorie de personne elle pouvait faire partie. Elle était brillante, et c’était tout ce que Jude voulait savoir. Le reste il ne voulait peut être pas le savoir, pas la juger. On dit qu’on ne juge pas son sang.

Il suivit la conversation par de vague hochement de tête. Tout ceci ne l’intéressait pas. C’était superficiel et sans aucun intérêt, et surtout ça ne l’avançait guère vers son but. Alors il esquivait, nettoyait la conversation du superflue. Il était fort, pour nettoyer, faire disparaître. Il releva la tête intéressé alors qu’elle parla de sa mère. « Désolée, la volonté de devoir tout contrôler de ma mère a dû déteindre sur moi sans même que je m’en rende compte. » Ma mère, sa mère. La même chose, si seulement elle savait. Il sourit, voulu poser une question innocente, mais fut couper par une autre phrase sans intérêt. Il rangea la question. Sujet épineux... Ca deviendrait surement pire lorsqu’il aurait finit. Ou mieux, il ne savait guère. Il souleva vaguement le nombre de langue qu’elle parlait. S’il lui enseignait ce qu’il savait, elle serait plus doué que lui. Devait-il se sentir menacer ? Non probablement pas, les langues n’étaient pour lui qu’un amuse bouche, il s’était retrouvé excellent dans un deuxième domaine, il avait pris ça pour un jeu. Ce n’était pas son véritable trésor.

Et le moment venu. Plus ou moins. Le moment des vagues de sueur froide, du stresse accru. La question fatidique. Ses origines. Bien sûr qu’elle était intelligente et qu’elle savait que Dufaÿs n’était pas espagnol. Tout au mieux c’était français, ou Belge, mais ça n’était pas tant du Sud. Les parents de Baudelaire s’appelaient ainsi, c’était absolument inintéressant dans la conversation, mais on ne pouvait ignorer que Dufaÿs n’était certainement pas hispanique. Il répondit, en toute franchise, pour la première fois de sa vie surement. Sa franchise se voulait troublante. Il tira en plein dans le mille. Il vit le visage de sa soeur s’étirer de surprise, bégayer. Il n’avait jamais fait autant d’effet avec aussi peu de mot, et un regard absolument neutre. C’était amusant. « Vr-vraiment ? » Il hocha la tête avec un sourire. Oui, vraiment. Il était Néerlandais. Seulement Néerlandais maintenant qu’on y pensait. C’était le reste qui était faux, inventé. « Je ne savais pas que vous étiez néerlandais. Dufaÿs…j’aurais plus dit belge. Je. Enfin, vous venez d’où ? C’est dommage de ne rien savoir sur ses racines si je ne m’abuse. Enfin, sans vous paraitre irrespectueuse. Je trouve ça juste dommage. » Ca n’avait guère l’air de l’amuser. Elle était sèche. Ca lui faisait perdre ses moyens. Elle n’avait pas l’air disposé à entendre la vérité. Et lui qui ne savait déjà pas comment la dire. « Ik denk dat ik gewoon mijn tijd te verspillen. » Il grimaça. Il n’aimait pas ne pas comprendre. Il n’aimait pas qu’on le place dans ces situations qu’il ne pouvait pas maîtrisé. Il décida d’ignorer la sècheresse de ses paroles, et l’utilisation d’une langue qu’elle savait très bien qu’il ne comprenait pas. Il but une gorgée de sa boisson, et répondit directement au question précédente. «Amsterdam, mais je n’y suis resté que quelques heures il paraît.» Et encore. Il laissait des indices comme une traînée de poudre, il essayait d’être prudent. Avec ça, elle aurait déjà pu comprendre. Si ses parents avaient parlé, si plus jeune elle s’était intéressé à son grand frère. Il y a quatre ans il avait détruit toute trace de Lysandre Dufaÿs, l’infirmière d’Amsterdam qui avait volé le premier fils Vermeer. Mais avant ça, elle avait du faire la une des journaux. Si Astoria s’était renseigner, elle aurait pu deviner. Quel coïncidence pour quelqu’un qui s’appelle Dufaÿs vienne d’Amsterdam, ne soit jamais resté sur le sol Néerlandais, et ait à peu près l’âge du premier fils Vermeer disparu ? «Je connais énormément de chose sur mes racines. Des histoires fortes intéressantes d’ailleurs... Il me manque juste la langue... Mais est-ce si important ?» Oh oui il connaissait énormément de chose, presque tout, beaucoup plus qu’elle ne savait peut être. «Si vous êtes curieuse, je peux vous racontez l’essentiel... Ca vaut le coup... Si vous êtes prête à écouter, à me croire, et à ne pas le répéter.» Surtout à ne pas le répéter, ni à aucun amis, ni à vos parents, surtout pas à vos parents pensa-t-il. Il était heureux d’avoir une soeur, pas des parents... Il avait déjà une mère. Il la sentait suspicieuse, et pas du tout prête à l’écouter. Pourtant il voulait le dire. Quitte à paraître flippant. Ce qui loin de le gêner l’amusait plus qu’autre chose d’ailleurs. Il dit dans un sourire énigmatique. «Je suis désolé pour vos aînés. Artémis... Un nom qui n’aura pas porté chance... Dommage, à choisir comme ça, c’est un prénom que j’aurais porté comme une amulette.» Il le portait surtout comme un bouclier. Un bouclier pour ses activités pas très licite. Mais si après ça, elle n’était pas sur la piste, ou au moins fortement intrigué... Il ne savait vraiment pas à qui il avait à faire. Il avait pourtant cherché.


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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptyMer 26 Fév - 23:13

Astoria&Jude

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Début Décembre 2014,

Stupide. Astoria se sentait absolument stupide face à chaque mot qui sortait de sa bouche. Et pourtant Dieu savait lui-même à quel point elle ne l’était pas, au contraire elle était même brillante. Elle étudiait dans deux des universités les plus prestigieuses du pays – en étant même en avance par rapport à son âge –, maîtrisait les échecs et les mathématiques comme personne, réussissait à mener une sorte de double vie entre la mode et ses études, et pourtant elle se sentait aussi intelligente qu’un enfant qui commençait à peine à parler. Peut-être était-ce d’ailleurs parce qu’elle se savait brillante qu’elle maudissait son ridicule face à son professeur d’espagnol. Enfin au final peu importait vraiment le pourquoi du comment, le résultat était bien le même. Surtout qu’aussi longtemps qu’elle pouvait s’en souvenir, c’était bien la première fois qu’elle était à ce point déstabilisée par quelqu’un… Alors pourquoi lui, pourquoi maintenant ? Elle avait résisté à ses parents, à la mort d’Artémis, à la dispute avec Hercule, aux paparazzis, et il fallait que ce soit un simple professeur d’espagnol qui lui fasse autant d’effet ?! Où était donc la logique, sa mère était dix fois plus terrorisante que le jeune Dufaÿs… Ce fut sur ces pensées que, sans s’en rendre compte, Astoria se mit à mordiller sa lèvre inférieure en s’autorisant un coup d’œil furtif à son interlocuteur. D’après ce qu’elle put en voir, il n’était pas très à l’aise non plus, voire était plutôt nerveux. C’était juste complètement ridicule, une telle situation n’avait aucun sens. Pour cause, la pauvre blondinette était tellement sous pression qu’elle en venait à dire des choses qu’elle n’aurait jamais osé imaginer dire à l’accoutumée, comme lorsqu’il fut mention de sa mère. Il ne fallait pas non plus se méprendre, Astoria aimait sa mère…mais à sa façon. Sauf que personne n’était censé être au courant, elle devait se la jouer à la parfaite petite fille à ses parents si elle ne voulait pas non plus se manger bien violemment un revers de fortune. Heureusement pour elle – et donc son futur – Jude ne fit aucune allusion à sa génitrice, c’était moins une.

Cependant il ne fallut pas moins que quelques minutes pour que l’atmosphère se fasse de nouveau étouffante. Pourtant la question de base était tout à fait banale et n’aurait pas dû poser un tel sentiment de gêne et d’énervement… Néerlandais. Pourquoi lui avait-il qu’il était néerlandais ? Ça frôlait vraiment le foutage de gueule et Astoria détestait qu’on se paie sa tête. Bien sûr, ce n’était pas non plus impossible qu’elle fasse la rencontre de d’autres de ses concitoyens, mais en l’espèce elle sentait bien que ce n’était pas bien naturel… Pourquoi ? Juste son instinct qui lui disait, instinct qui jusqu’alors était infaillible.  «Amsterdam, mais je n’y suis resté que quelques heures il paraît. » ‘Il paraît’. Sa réponse était vague, c’était comme s’il ne savait rien sur lui tout en sachant de quoi il parle… C’était vraiment étrange et très peu naturel encore une fois. « Dommage, Amsterdam est une très belle ville qui ne mérite pas d’être connue que pour ses prostituées et la légalisation du cannabis. », répliqua-t-elle presque sèchement. Il n’avait rien dit de méchant, au contraire, mais Astoria se sentait étrangement attaquée à chaque fois qu’on lui parlait de sa ville natale… Elle n’y pouvait rien, elle avait ce besoin de protéger ses origines, la fierté sans doute. «Je connais énormément de chose sur mes racines. Des histoires fortes intéressantes d’ailleurs... Il me manque juste la langue... Mais est-ce si important ? » Pour quelqu’un d’aussi fière qu’Astoria, la question était presque une insulte. « Bien sûr que c’est important. Je bent een dwaas. “ Bon d’accord, là elle perdait patiente et profitait clairement du fait qu’il ne parle pas un mot de néerlandais pour le traiter d’idiot…  Mais que voulez-vous pour elle, les origines passaient forcément par la culture du pays et sa langue et donc si ce n’était pas le cas, il n’avait aucun droit de se prétendre Néerlandais. « Je vais vous donner des cours de néerlandais rien que pour que vous honoriez vos origines, tant pis pour la pédagogie. », reprit-elle avec plus de douceur. «Si vous êtes curieuse, je peux vous racontez l’essentiel... Ça vaut le coup... Si vous êtes prête à écouter, à me croire, et à ne pas le répéter. » Wait, what ? De quoi est-ce qu’il lui parlait là ? Pourquoi ce ton de confidence, pourquoi vouloir lui confier des choses tout court ?! C’était son élève après tout, ça dépassait certainement les limites des relations professeur/élève là… Elle le regarda un instant sans comprendre, cherchant un indice dans son regard jusqu’à ce que… Son cerveau se mit à faire les liens avec les paroles qu’elle n’avait pas prises en compte tout à l’heure. Néerlandais, naissance à Amsterdam, des confidences à elle… Non, c’était trop tordu pour que ce soit vrai, son cerveau lui jouait des tours à force de trop travailler. «Je suis désolé pour vos aînés. Artémis... Un nom qui n’aura pas porté chance... Dommage, à choisir comme ça, c’est un prénom que j’aurais porté comme une amulette. » BIM BAM BOUM. Son cœur fit un raté, elle manqua de s’étouffer avec son café et recula de trois pas en arrière. Ce n’était pas possible, elle devait être en train de rêver, c’était un mauvais rêve. « Non. », dit-elle simplement plus pour elle-même que pour lui avant de se rapprocher de nouveau. Soit elle rêvait, soit elle faisait face à un psychopathe. « C’est quoi ces conneries, ne me dites pas que vous jouiez de moi là ?! Ce serait de très mauvais goûts, je n’ai plus de frère… ni même de sœur. Et puis merde, qu’est-ce que vous savez- sur Artémis ? Qu’est-ce qui me fait croire que ce ne sont pas des conneries ?», demanda-t-elle avec ce même pincement au cœur à chaque fois que sa sœur aînée était mentionnée. Après tout, c’était bien légitime qu’elle reste sur ses gardes, tout le monde était au courant du beau grand scandale de 1986 et de la seconde tragédie de 2007 qui avaient touché la famille Vermeer et il était donc possible que ce soit vraiment un psychopathe… « Je n’avais certainement pas besoin de ça. », conclut-elle d’un ton neutre qui ne se voulait pas du tout blessant pour autant. Elle nageait en plein délire, il n’y avait pas d’autre explication.



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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptyJeu 27 Fév - 9:54

Astoria&Jude

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Début Décembre 2014,

Est-ce qu’il avait bien jouer sa partie ? Est-ce qu’il l’avait suffisamment mis en confiance. Non. Ca avait l’air trop tôt. Trop prématuré. Merde. On pouvait dire qu’il avait merdé. Qu’il avait probablement mis les pieds dans le plat. Mentalement il cherchait dans son cerveau à retrouver tout ce qu’il avait pu lire sur elle, sur son caractère, comment la gérer peut être. Ce n’était pas facile. C’était tout sauf facile. C’était presque impossible même. Cette fille était compliqué. Il n’y avait qu’à voir tout ce qu’elle faisait. Evidement qu’elle était compliqué. Ses parents étaient compliqués. En même temps avec la vie de famille qu’il se payait, Jude avait envie de dire... Pas étonnant. Quelque part c’était en partie de sa faute. Enfin de celle de Lysandre. Mais à quoi bon s’en vouloir, lui en vouloir ? Ca ne leur rendrait pas les vingt huit ans sans leur fils. Ca ne leur rendrait même pas leur fils. Génétiquement parlant Jude était leur fils, c’était probablement à n’en pas douté. Il n’y avait aucune idée que Lysandre lui est mentit la dessus. Mais il n’était pas leur fils, il ne l’avait jamais vraiment été, peut être pendant les quelques heures ou il dormait dans un berceau à l’hôpital. Mais il appelait Lysandre maman, et n’en avait aucune honte. Elle l’avait élevé comme un fils. Il était son fils. Pas sur le plan génétique, mais pour tout le reste. Il ne ressemblerait jamais à la famille Vermeer. Même s’il le voulait. Quoiqu’il en soit il n’était ainsi pas vraiment fait pour les comprendre. Enfin il comprenait le principe de perte. Il avait perdu des gens. Mais pas vraiment un enfant. Ni même deux. Astoria avait raison, la culture était importante. Mais aussi néerlandais était-il supposé être, il ne comprenait rien à cette nation. Il était du sud, il était espagnol. C’était les seules cultures qu’ils connaissaient. Les Flandres, les langues germaniques, vraiment pas son domaine d’expertise. « Bien sûr que c’est important. Je bent een dwaas. Je vais vous donner des cours de néerlandais rien que pour que vous honoriez vos origines, tant pis pour la pédagogie.» Il grimaça. On aurait dit qu’elle l’insultait. Et soit elle ne se rappelait pas qu’il était son professeur, soit il avait vraiment merdé quelque part dans le procédé. Il fit un grimace s’apprêtant presque à lâcher un grognement de désapprobation. Il fit légèrement craqué sa tête sur le côté avant de lâcher, acerbe - comme quoi lui aussi pouvait le faire. «Si mes origines sont aussi arrogantes et désagréables, je me garderais bien de les honorer. Je suis peut être né Néerlandais, mais je suis espagnol. C’est tout ce qui compte.» Pas tout à fait. Mais il marquait son indépendance. Cette famille semblait être la reine des apparences, et si lui même était loin de montrer ce qu’il était réellement, c’était pour d’autre chose, et dans ses relations il était vrai. Contrairement à eux visiblement.

Partie de ce pied, la suite s’annonçait encore pire. Il n’aurait peut être pas du se laisser emporter par le ton irrespectueux et désagréable d’une gamine qui se trouve être ta soeur. En même temps, pour le moment il n’était pas son frère, il était son professeur, et il avait l’impression de se faire insulter parce qu’il avait osé dire la vérité. Mais c’était elle qui était venu le chercher pour discuter. Pas lui. Et il gardait des limites tout à fait engageante, et ne faisait rien de mal. « Non.» Hum, en plein dans le mile. Il ne pouvait pas réellement espérer plus qu’un recule. En même temps il n’avait peut être pas été très... Habile... Pour une fois. « C’est quoi ces conneries, ne me dites pas que vous jouiez de moi là ?! Ce serait de très mauvais goûts, je n’ai plus de frère… ni même de sœur. Et puis merde, qu’est-ce que vous savez- sur Artémis ? Qu’est-ce qui me fait croire que ce ne sont pas des conneries ?» Conneries... Oui tout à fait s’était son genre de mentir... Bon oui c’était son genre, s’inventer un personnage, le garder jusqu’au bout. Mais pour une fois, il ne jouait pas. Pas du tout. Maintenant comment lui faire croire qu’il disait la vérité. « Je n’avais certainement pas besoin de ça. » Lui non plus. Une élève à moitié hystérique qui est à deux doigts de le traiter de psychopathe... Il se recula doucement, -jouant- cette fois-ci le mec confiant de lui et si possible rassurant, pour éviter d’autre dérapage. «Etrangement c’est exactement ce que je me suis dit quand j’ai vu votre nom sur ma liste d’élève : je n’ai certainement pas besoin de ça.» Dit-il sans mentir. Depuis que sa mère lui avait dit la vérité il n’avait eu aucune intention de retourner dans sa vraie famille ou même de les rencontrer. Il ne lui paraissait pas accueillant et il doutait fortement qu’il pardonne à Lysandre. Or il ne savait pas trop comment il aurait pu lui cacher... Puis il avait déjà vingt ans passé... Il avait loupé sa vie avec eux... ce n’était plus le moment. Mais à trouver sa soeur dans sa classe, il savait qu’il ne pourrait pas y couper. Si ce n’était elle, ça serait lui qui serait probablement aimanté à elle comme un abrutit. Et on en avait la preuve. «Quand aux conneries... J’ai passé l’âge... Vous pouvez me croire sur parole... Et me promettre de ne le répéter à personne» De nouveau le ton de confidence, mais il y tenait à celui là. «Ou dans tous les cas, vous qui êtes bientôt médecins, la science peut prouver ce que je dis.» Une simple prise de sang, monterait probablement en quelques secondes les ressemblances génétiques. «Je pourrais vous dire exactement ce qu’il s’est passé, elle me l’a dit, il y a quelques années, mais ça ne vous ferait pas croire, j’aurais pu obtenir ses information de mille autres manières différentes...» Surtout lui. Quelques clics et il tombait sur un palais d’information. «On ne sait jamais, si comme Anastasia Romanov, il y a un vrai intérêt à se faire passer pour Artémis Vermeer...» Et au fond il y en avait surement un... Rien que pouvoir figuré dans l’héritage de la famille. Mais Jude s’en foutait bien. «Mais j’en ai aucun, ça fait huit ans que je sais la vérité, et j’ai eu le temps de faire mon choix, c’était mieux comme ça. Nous tous, à vivre sur deux continents différents malgré le sang qu’on partage. Je ne fais pas parti de la famille, il n’était pas nécessaire de venir m’y imposer. De plus ça ne ferait que la mettre en danger.» La. Lysandre. Et s’il y avait bien une personne que Jude protègerait par sa vie, c’était elle. «Je ne sais pas si tu peux comprendre Astoria... tes... Les parents ne comprendraient surement pas. Je n’avais pas besoin d’être une deuxième déception.» Il ne saurait jamais leur fils. C’était impossible. «Mais tu es là, dans ma classe, je trouvais ça un peu gros pour passer à côté... Tout de même... J’ai d’ailleurs du mal à croire que ça puisse être une coïncidence.» En même temps sinon quoi ? Il avait parlé d’une traite. Si elle ne le croyait pas. Il ne savait pas trop ce qu’il pouvait faire.


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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptySam 1 Mar - 2:20

Astoria&Jude

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Début Décembre 2014,

Pour un esprit aussi mathématique que celui d’Astoria, la logique était un élément indispensable à chaque circonstance. C’était simple, elle avait besoin de comprendre, d’avoir un coup d’avance sur les autres, tout le temps, à chaque fois. C’était un trait de caractère qui lui était propre et qui la rendait aussi charmante qu’insupportable. Mais que pouvait-elle vraiment y faire, c’était juste sa nature, elle ne pouvait pas vraiment la combattre, n’est-ce pas ? C’était une fille de science qui ne vivait que pour la logique, un point c’est tout. Alors autant dire que la tournure qu’avait prise la  conversation ne lui convenait guère, loin de là. Ça n’avait plus aucun sens, le fil conducteur paraissait effilé, brisé. Elle n’avait plus aucune longueur d’avance, chaque nouvelle phrase de son interlocuteur sortait de nulle part sans qu’il ait moyen de les anticiper, les parer. En d’autres termes, Astoria se sentait totalement perdue et faible, deux adjectifs dont elle était bien loin d’être friande. Pourtant, cet homme n’avait rien de spécial à première vue. C’était certes un homme certainement brillant et plein de qualité mais ce n’était pas non plus le président des Etats-Unis, elle n’avait aucune raison d’être aussi déstabilisée devant lui… Mais non, une fois encore rien n’était logique face à lui. Et que dire donc de sa révélation sur ses origines… Astoria avait l’impression d’être prisonnière, captive de ses mots et de ses confidences dont elle n’avait nullement voulu à la base. Le pire dans tout cela, c’est qu’elle devenait mauvaise au point de presque oublier qu’elle était toujours son élève et qu’elle n’avait pas à lui parler avec un ton aussi frigide. «Si mes origines sont aussi arrogantes et désagréables, je me garderais bien de les honorer. Je suis peut être né Néerlandais, mais je suis espagnol. C’est tout ce qui compte. » Bim, c’était à son tour de s’en prendre dans les dents. Bon, elle l’avait sûrement mérité, d’accord, mais tout de même. Au moins ils étaient d’accord tous les deux sur le principe : il n’était pas néerlandais. Pour autant la blonde se tut, ça ne servait à rien d’empirer les choses et elle n’était pas d’humeur à dire des paroles hypocrites qu’elle ne pensait pas dans le genre « ce n’est pas ce que j’ai voulu dire », « vous avez raison ». Tout ce qu’elle put lui dire ne fut qu’un « désolée » sur lequel elle ne s’attarda pas. Elle n’était pas désolée d’avoir dit ce qu’elle avait dit, juste désolée d’avoir franchi les limites d’une relation élève/professeur, point. Et s’il était aussi intelligent qu’Astoria le pensait il l’avait compris aussi.

Si ce début de conversation commença vraiment mal, la suite fut encore pire. Vingt-un ans. C’était le temps qu’elle avait passé sans son frère et lui, il venait lui annoncer son existence, la bouche en cœur. Bullshit, bullshit, bullshit. Encore une fois, ça n’avait aucune logique. Sa seule famille se limitait à ses parents – qu’elle le veuille ou non – et Rozen, Artémis premier du nom n’avait jamais été et la seconde… il ne valait mieux pas aborder le sujet. Il avait quand même du culot de s’annoncer comme il l’avait fait, de venir basculer le peu d’équilibre dans sa vie… Quant à la mention de sa sœur disparue…ça n’avait eu comme conséquence que d’ouvrir de nouveau des anciennes blessures qu’elle s’était promis de laisser fermer. C’était simplement de la torture, une cruauté innommable cachée derrière de simples mots loin d’être acerbes de surcroit. «Etrangement c’est exactement ce que je me suis dit quand j’ai vu votre nom sur ma liste d’élève : je n’ai certainement pas besoin de ça. » Elle se tut, se tordant les doigts vigoureusement au point de sentir une douleur aigue la transpercer. La douleur. C’était bien la seule chose qui lui prouvait qu’elle n’était pas en train de rêver. «Quant aux conneries... J’ai passé l’âge... Vous pouvez me croire sur parole... Et me promettre de ne le répéter à personne» Comme si elle avait vraiment envie de le dire à quelqu’un d’autre. ‘Hey ! tu devineras jamais, mon prof d’espagnol est en fait mon frère enlevé à la naissance.’, non vraiment elle n’avait aucun intérêt à le dire. Quant à ses parents… elle ne préférait même pas y penser pour la simple et bonne raison qu’à l’instant elle ne comptait pas d’avoir de relation tout court avec lui. «Ou dans tous les cas, vous qui êtes bientôt médecins, la science peut prouver ce que je dis. » C’était absurde. Pas le fait que la science puisse lui prouver qu’ils avaient le même sang, juste le fait  de passer des tests. Elle était au-dessus de ça. «Je pourrais vous dire exactement ce qu’il s’est passé, elle me l’a dit, il y a quelques années, mais ça ne vous ferait pas croire, j’aurais pu obtenir ses information de mille autres manières différentes... On ne sait jamais, si comme Anastasia Romanov, il y a un vrai intérêt à se faire passer pour Artémis Vermeer... Mais j’en ai aucun, ça fait huit ans que je sais la vérité, et j’ai eu le temps de faire mon choix, c’était mieux comme ça. Nous tous, à vivre sur deux continents différents malgré le sang qu’on partage. Je ne fais pas parti de la famille, il n’était pas nécessaire de venir m’y imposer. De plus ça ne ferait que la mettre en danger. Je ne sais pas si tu peux comprendre Astoria... tes... Les parents ne comprendraient surement pas. Je n’avais pas besoin d’être une deuxième déception. Mais tu es là, dans ma classe, je trouvais ça un peu gros pour passer à côté... Tout de même... J’ai d’ailleurs du mal à croire que ça puisse être une coïncidence. » Encore une fois elle l’avait laissé parler, tentant désespérément de se concentrer sur ses doigts qu’elle était à deux doigts de briser tellement elle exerçait de force dessus. Pourtant elle devait bien dire quelque chose même si c’était la dernière chose dont elle avait envie. D’un geste presque brutal, elle releva la tête et planta ses yeux dans les siens, sans trembler. « Je me fiche complètement que mes parents soient au courant ou non, ou que vous tentiez même de protéger la femme qui vous a arraché à eux. Je me fiche que vous soyez au courant pour la mort de ma sœur, je me fiche de vos raisons pour venir me voir. Vous croyez vraiment que ça va changer quelque chose ? Que ça va venir effacer les vingt-huit ans d’absence ? Quel est l’intérêt de venir me le dire si ce n’est me torturer ? Je n’ai jamais eu de frère, je n’ai plus de sœur. Je suis seule et compte bien le rester. J’ai suffisamment fait mon deuil les concernant. » Ses paroles étaient calmes, froides et parfaitement claires : elle ne voulait pas qu’il soit son frère, du moins pas maintenant. Et ce n’était pas ce soir-là qu’il allait réussir à la faire changer d’avis. D’un autre mouvement brusque, elle se leva, prête à partir. « Maintenant vous m’excuserez mais j’ai des choses à faire. », ou une façon de dire qu’elle avait juste besoin de temps pour avaler la pilule, il pouvait au moins lui accorder ça.



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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptySam 1 Mar - 11:41

Astoria&Jude

The world's a beast of a burden.



Début Décembre 2014,

Il avait cru apprécier son intelligence. Il l’avait apprécié. Le temps d’un cours, d’une réflexion, le temps d’avoir lu son C.V. d’avoir compris cette intelligence. Mais elle ne cherchait pas. Elle était fermée, hermétique. Pour une Vermeer, il ne lisait aucune image dans sa tête, aucune imagination. Elle était rigide, et sèche. Elle était aride. Et pourtant si jeune. C’était dommage. C’était une perte. Il aurait du se taire. Mais elle avait posé la question, et il n’avait pas pu mentir. Il s’était promis de ne pas aller les chercher. Il ne voulait pas pénétré leur quotidien sensible. Il ne voulait pas mettre en danger Lysandre. Il ne pensait pas que cette famille est un intérêt pour lui. Plus au moment ou il l’avait appris. Mais puisqu’elle était là, il n’avait pas voulu lui mentir. Mais on aurait pu s’arrêter là. Au faite qu’il était Néerlandais. Si seulement elle ne s’était pas énervée. Rigide, et sévère. Il n’avait pas compris. Bien sûr il y avait des raisons pour qu’elle s’énerve pour la suite, après tout, il n’y était pas aller par des pincettes. Mais l’on aurait pas été obligé d’en arrivé là, si elle ne s’était pas énerver en premier lieu. Il ne la comprenait pas. Elle était jolie, et intelligente. Mais c’était tout. Le deuxième abord était aride. Jude aurait du passer son chemin. Jude n’aurait pas du tenter le diable d’une rencontre physique, il aurait du continuer son fantasme virtuel, une soeur parfaite sur le papier, insupportable en chair. Il ne l’appréciait pas. Ni ses manières de se récupérer sur la soit disante arrogance des médecins, ni sa colère non justifié, son incapacité à garder sa place. Elle avait beaucoup de potentiel, elle lui ressemblait un peu, il avait cru voir. Mais elle n’était pas libre. Elle s’était emprisonné elle même dans son réseau scientifique raté. Elle n’était pas libre. Elle apprenait des langues comme on apprend des mathématique. Ca n’avait aucun intérêt. Elle n’était pas sensible. Ni même sensuelle. Elle était brute. C’était effrayant, et terrible. C’était dommage.

«Désolé»

Il hocha la tête vaguement. Elle y croyait à moitié, à ses excuses. Elle se sentait seulement mal de s’en être pris une dans les dents. Si elle pouvait recommencer, elle recommencerait. C’était aussi simple que ça. Alors il n’y croyait pas. Et non, il ne pardonnait pas. Il avait du user tout son pardon pour pardonner à Lysandre, le jour ou il avait appris. Tout seul, dans son coin, comme on se regonfle après une amnésie. Et le jour ou elle lui avait dit, il lui avait déjà pardonné. Maintenant il ne devait plus pouvoir. Il ne s’attachait pas aux gens. Il ne s’attardait pas sur les gens. Et il n’aurait pas du croire, l’espace d’un instant, que ça aurait pu être le cas avec une petite soeur. Lui pour qui la famille constituait le seul repère. Elle voulait être sévère ? Elle allait être jugé sévèrement. Et qu’elle ne s’y m’éprenne pas. Jude resterait juste, mais il ne la louperait pas. Elle n’aurait pas de traitement de faveur, pas le droit à des écarts. Elle voulait être la meilleure, être le top du top, être d’une rigueur scientifique. Elle ne serait plus que ça, dans sa tête. Des atomes qui ressemblent étrangement au sien.

«Je me fiche complètement que mes parents soient au courant ou non, ou que vous tentiez même de protéger la femme qui vous a arraché à eux. Je me fiche que vous soyez au courant pour la mort de ma soeur, je me fiche de vos raisons pour venir me voir. Vous croyez vraiment que ça va changer quelque chose ? que ça va venir effacer les vingt-huit d’absence ? Quel est l’intérêt de venir me le dire si ce n’est me torturer ? Je n’ai jamais eu de frère, je n’ai plus de soeur. Je suis seul et compte ben le rester. J’ai suffisamment fait mon deuil les concernant.»

Hors de proportion. Ridicule. C’était les mots qui lui avait traversé l’esprit en les écoutant. Elle était le produit de ses parents. C’était la seule image qui lui permettait de comprendre une réaction aussi fermée. C’était lui l’enfant kidnappé, et elle torturé par une histoire qui était survenue plus de sept ans avant sa naissance? «Vingt et un ans.» Répéta-t-il durement. «Vingt et un ans d’absence et pas vingt huit. Vous n’avez que vingt et uns ans Astoria... Et vous agissez comme une rigide de quatre vingt.» Il était sec. Ce n’était pas son genre, mais il prenait un personnage qui ferait le pendant de la blonde. «Vous êtes venu me voir, j’avais juste décidé de ne pas vous mentir, vous avez provoqué la vérité, mais ce n’est pas la question n’est-ce pas ?» Non ça ne l’était pas. On s’en fichait. Il n’allait pas se défendre. «Je vous laisse à vos pensées contraintes de pauvre petite héritière solitaire. Peut être qu’un jour vous aurez envie de regarder plus loin que votre petit nez.» Il avait commencé à se lever. «Parce qu’au cas ou ça vous aurait échappé, j’étais celui qui a grandit seul, littéralement, enfermé toute la journée parce qu’elle avait peur de me perdre, et que je n’avais pas de papier. Et oui je la protège parce qu’elle est ma mère, et que vous vous n’êtes rien. Qu’une famille qui ne pensera qu’à sa propre douleur de m’avoir perdu, et qui ne pensera pas à mon enfance. Qu’une famille rigide qui mettrait la seule personne qui a tenu à moi en prison si jamais je réapparaissais.» Il avait parlé doucement, mais de manière extrêmement sec. «Alors torturez vous si ça vous chante, scientifique arrogante et sèche incapable de regarder la vérité.» Puisqu’il lui faisait face, et que même prête à partir elle avait attendu pour une raison étrange de se faire descendre. «Maintenant vous pouvez partir à vos occupations mademoiselle Vermeer. On se retrouvera en cours la semaine prochaine.» Si elle n’abandonnait pas ne pouvant plus le regarder en face. De son sac il sortit des dossiers pour sa thèse, et se rassit commençant à lire.


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MessageSujet: Re: The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria)   The world's a beast of a burden. (Jude & Astoria) EmptySam 1 Mar - 15:31

Astoria&Jude

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Début Décembre 2014,

Hautaine, insupportable, acerbe, égoïste. Quatre adjectifs qui collaient à la peau d’Astoria, parfois bien malgré elle.  Ce n’était pas tellement qu’elle aimait être cruelle, méchante et refermée sur elle – qui le voulait vraiment en même temps ? –, c’était juste la seule carapace qu’elle avait trouvée, la seule qui pouvait la protéger d’une énième déception. Et elle n’avait pas tellement tort, en ayant un cœur de glace, beaucoup de blessures pouvaient être évitées…, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, la blonde ne contrôlait absolument rien, elle se retrouvait dans un cercle vicieux qui l’obligeait à aller jusqu’au bout de ce comportement de peste immunisée contre tout sentiment humain. Du moins c’était comme ça qu’elle voyait les choses, elle ne pouvait pas être vue comme une fille fragile, une petite fille apeurée. Alors autant dire qu’elle le ferait encore moins devant un inconnu. Oh car il pouvait dire tout ce qu’il voulait, connaitre autant de détails sur sa vie, partager le même sang qu’elle, mais il restait bien un inconnu pour elle et pour l’instant elle n’avait pas envie  que ça change.

La famille, voilà son point sensible. Contrairement à tout ce qui était écrit dans les journaux, à toutes les apparences auxquelles elle s’était pliée par devoir, être une Vermeer s’apparentait à un fardeau qui l’écrasait sous son poids. Et il n’y connaissait rien, il était arrivé les pieds dans le plat en venant la juger sur un sujet où il n’y connaissait rien. Il n’avait pas le droit, peu importe qui il était, il ne pouvait pas s’annoncer comme si de rien n’était de cette façon et la prendre de haut pour la remettre à sa place. «Vingt et un ans.» Répéta-t-il durement. «Vingt et un ans d’absence et pas vingt-huit. Vous n’avez que vingt et uns ans Astoria... Et vous agissez comme une rigide de quatre-vingt. » A l’intérieur elle bouillonnait. Si elle s’était écoutée elle n’aurait d’ailleurs pas hésité à venir lui écraser sa main droite à la figure. Elle l’emmerdait, c’était simple. « Je connais encore mon âge. Mais je ne parlais pas de moi en l’occurrence. Vingt-huit ans que vous êtes parti. Vingt-huit que mes parents ont fait leur deuil sans pour autant réussir à totalement tourner la page. Ils ont sûrement de nombreux défauts mais comment les blâmer de ne pas avoir eu ne serait-ce que l’opportunité de savoir où était passé leur fils. Ils ont dû faire bonne figure, sans savoir si vous étiez mort ou vivant. Et ça fait vingt-et-un que j’en ai les répercussions immédiates, ma rigidité sur le sujet peut légèrement s’expliquer. » Ses pensées étaient floues, elle n’était pas vraiment sûre d’arriver à dire correctement les choses sans passer pour une gamine égoïste. «Vous êtes venue me voir, j’avais juste décidé de ne pas vous mentir, vous avez provoqué la vérité, mais ce n’est pas la question n’est-ce pas ? » Non, ça ne l’était pas du tout. D’accord il avait voulu se la jouer honnête et c’était louable, mais il ne pouvait pas non plus s’attendre à ce qu’elle le prenne dans ses bras et l’appelle ‘frérot’ comme si de rien n’était. «Je vous laisse à vos pensées contraintes de pauvre petite héritière solitaire. Peut-être qu’un jour vous aurez envie de regarder plus loin que votre petit nez.» Il avait commencé à se lever. «Parce qu’au cas où ça vous aurait échappé, j’étais celui qui a grandi seul, littéralement, enfermé toute la journée parce qu’elle avait peur de me perdre, et que je n’avais pas de papier. Et oui je la protège parce qu’elle est ma mère, et que vous vous n’êtes rien. Qu’une famille qui ne pensera qu’à sa propre douleur de m’avoir perdu, et qui ne pensera pas à mon enfance. Qu’une famille rigide qui mettrait la seule personne qui a tenu à moi en prison si jamais je réapparaissais .», continua-t-il sur le même ton sec, irrévocable. «Alors torturez-vous si ça vous chante, scientifique arrogante et sèche incapable de regarder la vérité. » C’en était trop. « La petite héritière solitaire vous emmerde. Je ne vous ai jamais jugé sur votre enfance ou sur celle qui vous considérer comme votre mère à ce que je sache, alors ne vous permettez pas de venir m’insulter de votre côté. Quitte à paraitre cliché, vous n’avez aucune idée de ce que j’ai pu vivre enfant non plus. Je n’avais pas le droit de faire le moindre faux-pas, je ne pouvais pas sortir, mes parents n’osaient à peine me regarder parce qu’ils avaient peur de nous perdre à cause de ce qui était arrivé à ce foutu hôpital. Si vous pensez que tout se résume à un statut d’héritière vous vous fourvoyez bien profond et m’insultez sans me connaitre, ainsi que ma famille. », balança-t-elle à son tour sans ciller. « Maintenant vous pouvez partir à vos occupations mademoiselle Vermeer. On se retrouvera en cours la semaine prochaine. » Elle n’avait pas besoin de son autorisation pour partir, elle avait déjà tourné les talons avant qu’il ne puisse finir la fin de sa phrase. Les prochains cours promettaient d’être joyeux…

TERMINÉ.




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