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 CHARLIE&JACK ✚ if people were rain, I was drizzle and she was a hurricane.

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MessageSujet: CHARLIE&JACK ✚ if people were rain, I was drizzle and she was a hurricane.   CHARLIE&JACK ✚ if people were rain, I was drizzle and she was a hurricane. EmptyJeu 19 Juil - 1:21

Tendre la main vers elle, dans un dernier espoir, ne pas oublier la saveur de ses lèvres, l'insoutenable séparation, le moment de rupture, celui où elle a fermé la porte, où je me suis senti terriblement seul, abandonné. Depuis ma perte de mémoire je ressens enfin quelque chose de concret, d'immuable, la sensation âcre qu'il n'y a plus rien, que tout a filé entre mes doigts comme de misérables grains de sable. Seul, je suis seul. Et je me réveille en sueur au milieu de la nuit, la respiration saccadée, l'écho d'une porte qui claque me hante encore. Même mes cauchemars n'ont plus de sens, même d'eux je ne me souviens plus. Ils sont pleins de souvenirs, des mes actes manqués, de ce manque qui me fait trembler. Ce manque qui n'est pas lié à Charlotte, et pourtant je l'aurais cru. Je baisse les yeux shr mes mains, je finis par serrer les poings devant mes faiblesses. Je me découvre chaque jour un peu plus noir, un peu plus brisé, et je ne peux pas donner de sens à tout ça, pas de mots, ni même d'images. Je me lève, me dirige machinalement vers la cuisine et sors une bouteille de whisky d'un placard. Sans prendre la peine de me chercher un verre, je bois directement au goulot, trouvant en la brûlure du liquide ambré dans ma gorge une lueur salvatrice étonnante. L'horloge indique 3h27, mes insomnies sont de plus en plus insupportables, d'autant que j'en ignore les raisons. Dans un élan de colère, la bouteille de verre va se fracasser en mille éclats contre le mur. J'observe la boisson se répendre sur le sol non sans éprouver un mince regret, c'était ma dernière. Non, non, non, j'en ai marre, j'en peux plus, assez de toutes ces irrésolus, je ne les supporte plus. Pourquoi bordel ! Pourquoi ! Pourquoi ça m'arrive à moi ! Je voudrais m'frapper la tête contre les murs, ramener ma mémoire avec les coups qui l'ont faite se barrer. Je veux redevenir qui j'étais et même si c'était le pire des connards ! Rien à foutre d'être un crevard, je veux simplement être moi. Mon poing va s'écraser contre la faïence, une fois, deux fois, trois fois... le carrelage se fissure, se brise, se colore en vermeil, mais toujours rien, alors je continue de me saigner, la peine, la douleur, sont les seuls sentiments que j'ai l'impression d'avoir gardés intacts. Mes phalanges craquent et se cassent, je hurle en gardant les dents serrées, tente d'étouffer ma souffrance en dedans. Charlotte. Il y a elle aussi, j'ai gardé Charlotte, dans ma mémoire elle est toujours là, debout au milieu des débris. Vivante, vivace. Je voudrais l'atteindre mais elle semble si lointaine, intouchable. Ô Charlotte, attrape ma main tendue vers toi je t'en supplie... Mais elle m'échappe elle aussi, elle disparaît dans les brumes de mon passé, rejoint le néant de mes histoires, elle n'est plus là. Non, je refuse, je refuse de la laisser s'en aller. 

Je me suis habillé à la va-vite, j'ai sauté dans ma voiture pour ralier son appartement, et me voilà qui grimpe quatre à quatre les marches jusqu'à chez elle. Je toque à sa porte, grogne de m'y prendre avec ma paume abîmée et cogne de l'autre main. - Charlotte, Charlotte ouvre je t'en prie ! Pas un son, rien. Ma détresse ne fait que s'amplifier. Mes doigts se serrent autour de la poignée, fermée, évidemment. Je redescends, cherche l'escalier de secours et reprends mon ascension avec une étrange facilité. Devant la fenêtre je balaie l'appartement du regard. Rien. Elle est forcément là. Une lumière éclaire le fond du couloir. La vitre n'est pas close. En moins de deux je suis dans le salon puis me dirige vers la lueur, bleutée, surement la salle de bain. Un bruit de robinet résonne alors que je pousse doucement la porte. Elle est étendue dans sa baignoire, les poignets dégoulinants de sang, les traces d'hémoglobines donnent l'illusion de longues cicatrices écarlates. - Charlie... que j'échappe dans un murmure avant de me précipiter vers elle, sortant son corps frêle du bain glacial. Mes gestes sont mécaniques, dictés par je ne sais quel instinct mais je me hâte de la recouvrir de serviettes, de stopper l'afflux de sang. Ma voix se tord et se brise quand j'appelle les secours. Puis je la prends dans mes bras, tout contre moi. Ne m'abandonne pas, je t'interdis de mourir, je t'interdis de faire ça, de me faire. T'as pas l'droit. - ... t'as pas l'droit Charlie. Reste avec moi, accroche-toi ! Ne t'efface pas toi aussi, reste avec moi je t'en pris. Ne meurs pas ! Charlie, me fais pas ce coup-là, j'te jure que je te le ferais regretter, même s'il faut que j'aille te chercher au fond de l'enfer. Tiens bon bordel ! Les secours vont arriver... Et je continue de lui parler, de la menacer, de la supplier, ne disparais pas. Je la serre dans mes bras, murmure, crie, me retrouve incapable de dire quoique ce soit. Alors je crois que je prie, pour la première fois de ma chienne de vie, qu'on ne la prenne pas, qu'on ne me la prenne pas ! 
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MessageSujet: Re: CHARLIE&JACK ✚ if people were rain, I was drizzle and she was a hurricane.   CHARLIE&JACK ✚ if people were rain, I was drizzle and she was a hurricane. EmptyJeu 19 Juil - 2:09


Quand je me suis réveillée ce jour là, j’ai compris que quelqu’un m’avait empêchée de faire ce que je jugeais inévitable. J’étais furieuse. Vis-à-vis de moi parce que j’avais osé me rater, vis-à-vis de la personne qui m’avait sauvé aussi parce qu’elle m’avait ôté la dernière solution qu’il me restait. Mais quand j’ai vu Jack, endormi à mes côtés, j’ai été attendri. Je n’ai pas trop compris ce qu’il faisait avec une main en atèle mais je n’ai pas cherché. Peut être une énième bagarre, il en était friand fut une époque. L’infirmière vient me voir, et là c’est le glas qui sonne. La fin, ou le début, je sais même plus. Elle me sort une aberration, une impossibilité, une chose qui NE peut être. Enceinte ? Elle est sérieuse ? Comment ? De qui pourquoi comment ? A la base après la petite on m’avait dit que par dieu sait quel procédé mon corps refuserait toute grossesse. C’était psychique ou je ne sais pas quoi. Ben là c’était tout à fait conscient, et j’en voulais pas moi de ce bébé J’avais eu ma fille, c’était elle que je voulais, aucun autre. Pour le coup j’avais refusé de m’alimenter et donc d’alimenter ce bébé dont je ne voulais rien savoir. Je me débattais, je poussais, je gueulais et je finis par stopper tout. Jack me prit contre lui, me rassura et tout sembla plus calme. Je lui expliquais que je ne voulais pas de ce gamin. Je finissais au sol, les bras croisés, contre le mur de la chambre et le suppliant de m’enlever « ça »..

****

Aujourd’hui pas mal de choses ont changées. Thay est de retour parmi nous et il ne se passe pas un jour sans que je vienne le voir. Je lui ai dis que pire que la glue ce serait moi. Ensuite j’ai gardé le bébé – je compte le faire adopter, je n’en veux pas point barre – et je suis à six mois. Jack est toujours dans le décor même s’il lutte pour se faire une place dans ma vie et pour se construire la sienne. Une part de moi est terrorisée à l’idée qu’il reste, l’autre qu’il parte. Je ne cesse de songer à qui il fut et qui il pourrait redevenir. Dans un autre sens, sans lui, je tombe. L’autre souci étant que je n’ai pas revu Kyan depuis un moment, c’est étrange mais je crains de le revoir. C’est idiot ca fait un moment, mais je sais que même encore à présent je ne supporterai pas de le voir heureux avec elle. Alors jme bats chaque jour contre cette idée de refuser ce qu’on me donne. Jack est prêt lui, moi je le fuis incessamment. Je sais qu’il finir a par partir lui aussi, un jour, comme Kyan a pu le faire. Pourtant Jack et moi ça n’a jamais été comme Kyan et moi. C’était différent et puis c’est le premier. Je suis assise sur mon lit, jambes en tailleurs et je regarde dans le vide. Machinalement ma main et sur mon vente, manie que j’essaye de lâcher en plus. Toutes les femmes enceints – enfin celle qui veulent leur bébé – tapotent leur ventre, parle au bébé etc, moi non. Je n’interagis pas avec, je ne bouffe pas pour quatre – le médecin dit même que je mange quasi rien – je suis limite anémique et je me fatigue super vite. Jack est encore là, inébranlable et moi je veux qu’il stoppe de tenter de me sauver. Sauver quoi. Il pénètre dans la chambre, une larme coule, je l’essuie et me lève. « Tu penses qu’il ya une chance pour je tombe dans cet escalier et que je le perde ? » C’est une obsession, je ne rêve que de le perdre, ne pas faire face à sa naissance, à mes peurs, mes doutes, mes angoisses. Je suis terrassée par toutes ces inquiétudes qui me rongent de l’intérieur, qui me bouffent, qui finiront par avoir ma peau. « Pourquoi tu restes là ? Pourquoi tu tente de sauver ce qui est mort ? Jte ferais pas avancer, je t’emmènerais dans ma tombe.. » Je sais que la mort est un sujet sensible depuis qu’il m’a trouvée là. Mais c’est plus fort que moi, j’en ai toujours envie.
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