Je croyais t'avoir zappée mais en fait non et j'ai bien l'impression que la chaîne va rester bloquée pendant un long moment.
Auteur
Message
Invité
Invité
Sujet: Je croyais t'avoir zappée mais en fait non et j'ai bien l'impression que la chaîne va rester bloquée pendant un long moment. Jeu 22 Nov - 2:45
Alessia&Enzo De Conti²
Une famille qui crie est une famille unie de Gérard Godin
Le stylo à la main, assis derrière son bureau, Enzo faisait un compte rendu à Adriano, son père. Ce dernier détestait utiliser la nouvelle technologie, et vu son âge, le peu que ses yeux pouvait voir, il préférait économiser ses forces. Il était revenu de ses noces avec Ciara, heureux comme jamais, l’italien ne s’était jamais senti aussi bien. En plus, dans peu de temps, il devrait se rendre en Italie pour régler quelques affaires familiales, bien entendu avec son père. Il serait peut être temps, qu’il soit devienne PDG de l’entreprise financière que tenait son paternel. Finalement tout allait pour le mieux, un futur projet professionnel qui aboutirait, une femme merveilleuse, quoi demander de plus ?! Surement rien d’autre qui serait à la hauteur des attentes d’Enzo. Sa femme travaillait aujourd’hui à l’hôpital. Oui, cela sonnait toujours aussi bizarrement, entendre les gens dire : « Bravo les mariés, Ciara est maintenant ta femme ! » Bon peut être que tout était bien mais une seule chose négative salissait le tableau, ce rêve idyllique, Charlie. En effet, il ne l’avait pas revue depuis ses noces, à vrai dire, la raison pour laquelle la jeune femme ne lui parlait, était à cause de la révélation qu’il avait faite devant tout le monde, l’existence de Julian, le fils de Charlie et d’Aidan. En annonçant cette nouvelle, bien sur surprenante pour tout le monde, Enzo avait eu droit à un coup de poing et à une amitié brisée. Pourtant, il savait pertinemment qu’il avait tort, mais d’un autre côté il avait bien fait, parce que sinon, jamais ô non jamais il n’aurait pu épouser Ciara. Il avait finalement fait le choix de son amour pour l’italienne. Encore heureux que se soit elle qu’il ait choisie car il y a un mois de cela, il aurait sans aucun doute choisi l’affaire familiale à Ciara. Enfin, tout ça, c’était du passé. Maintenant, il partageait le grand amour avec sa femme.
Quelqu’un sonna à la porte. D’un air las, il posa son stylo pour aller ouvrir. Ciara n’était pas là pour le faire à sa place, en général, elle restait souvent dans le salon, en train de faire ses occupations. Il se leva de son siège et fit une grimace. Il avait mal depuis quelques temps aux muscles ; de légères douleurs sur une longue durée. Il pensait que c’était la fatigue et n’avait pas encore cherché à en informer son épouse. Il s’étira rapidement tout en essayant de regarder par la fenêtre qui pouvait bien être là. D’ailleurs, personne n’avait rendez vous avec lui. Alors d’un pas décidé, il descendit les marches pour rejoindre la porte d’entrée et lorsqu’il l’ouvrit, il fut surpris de voir un visage familier. Que faisait-elle là ? Cela devait faire plusieurs années qu’ils ne s’étaient pas revus, avant qu’Enzo ne parte pour Los Angeles. Des bagages. Oui, plus exactement un bagage était déposé par terre, aux pieds de cette personne. Alors, tout naturellement, l’italien leva un sourcil. Venait-elle d’arriver à LA et avait voulu passer le voir avant ? Toutes ces questions défilaient dans sa tête, sans qu’aucun mot ne soit sorti en attendant. Il fallait avouer qu’il trouvait étrange la présence de cette personne familière. Elle n’avait jamais voyagé auparavant. Alessia, sa cousine, se tenait devant sa porte. Hallucinant ! Il détestait sa cousine car durant leur enfance, cette jeune fille n’avait pas arrêté de l’embêter, après leur première rencontre. Vous connaissez déjà Enzo, c’est quelqu’un de très froid et solitaire donc à chaque fois, il essayait de la repousser et de l’ignorer. Elle était très proche d’Aidan, ces deux là faisaient la paire tout simplement parce que leurs parents ne les aimaient pas, du moins, ils étaient transparents à leurs yeux. Elle était toujours aussi belle, oui sous cette gueule d’ange se trouvait une jeune femme forgée de caractère ; elle tenait à tête à qui elle voulait, même à ses parents quand ils l’agaçaient. Enzo avait pu le constater au fur et à mesure qu’elle grandissait, à chaque repas de famille. Mais bon, ce n’était pas ses affaires alors il ne se préoccupait pas d’elle. Par contre, il n’aurait jamais pensé, qu’elle puisse venir chez lui après toutes les misères qu’elle lui avait faites voir. « Ciao cugino ! Que me vaut l’honneur de ta présence, au pas de ma porte ? » eh oui, il se méfiait d’elle-même si le sang De Conti coulait en elle. Il préférait rester loin d’elle, il ne savait pas ce qu’il l’attendait surtout sa venue à LA et plus particulièrement chez lui. Normalement, Alessia serait allée chez son cousin préféré, Aidan.
(c) B-NET
Invité
Invité
Sujet: Re: Je croyais t'avoir zappée mais en fait non et j'ai bien l'impression que la chaîne va rester bloquée pendant un long moment. Jeu 22 Nov - 16:21
Enzo De Conti & Alessia De Conti
Je croyais t'avoir zappée mais en fait non et j'ai bien l'impression que la chaîne va rester bloquée pendant un long moment. ▬Alessia avait toujours été une jeune fille qui savait ce qui voulait, qui n’avait jamais hésité à tout plaquer quand quelque chose n’allait pas, à tout envoyer valser sur un coup de nerf sans chercher à mesurer les conséquences de ses actes, simplement parce qu’elle avait eu une vie assez compliqué pour aggraver davantage la situation. Parfois elle l’avait regretté, comme après la dispute qu’elle avait eu avec son ancien petit-ami alors qu’elle n’avait pas cherché à comprendre le pourquoi du comment et qu’elle était tout de suite monté sur ses grands chevaux plutôt que de chercher à avoir une conversation d’adultes et de mesurer le pour et le contre. Ce côté emporté de sa personnalité lui avait fait payer bon nombre de fois ses actes, mais jamais elle n’avait douté comme elle l’avait fait à ce jour. En effet, sur un coup de tête, la jeune italienne avait tout quitté : études, famille, pays parce qu’elle s’était tout à coup sentie excédée. Excédée par le comportement de ses parents, excédée par cette vie qu’elle se forçait à aimer alors qu’intérieurement elle la haïssait depuis toujours, excédée d’avoir perdu la seule personne qui habitait dans son pays et qui comptait encore pour elle à ce jour. Elle avait pris une seule et unique valise, n’avait même pas cherché à dire au revoir à ses parents, malgré le fait qu’au fond, elle savait qu’elle ne les reverrait probablement jamais puis elle s’était rendu à l’aéroport en taxi avant de rester bloquer un long moment devant les destinations qui s’offraient à elle.
Malgré son assurance flagrante et sa force de caractère, Alessia avait douté, appréhendé et s’était rongé les sangs durant tout son voyage. Pourtant, c’est ce qu’elle voulait depuis longtemps : quitter ses parents et partir loin, histoire d’oublier sa vie misérable… Mais finalement au fond, elle s’étonnait elle-même d’avoir si peur de l’inconnu, de se dire qu’elle partait dans un pays qu’elle ne connaissait pas, dans lequel elle n’avait quasiment aucun contact, de ne savoir où elle allait dormir, ce qu’elle allait faire de sa vie, de quitter son cocon et son Italie chérie pour se rendre dans un endroit qui lui était inconnu, dans lequel elle n’avait jamais mis les pieds de toute sa vie. Elle était jeune, elle n’avait que 22 ans et elle savait qu’en agissant ainsi, elle prenait beaucoup de risques et le premier était celui de n’avoir aucun endroit où dormir, d’ailleurs, elle savait dans quelle ville habitait ses cousins mais n’avait à cet heure, aucune adresse précise, ce qui n’avait guère rien de plus rassurant. Le regard rivé par le hublot, elle était restée pensive un long moment, à essayer de s’imaginer en vain de quoi son futur serait fait puis elle avait fini par sentir peu à peu le sommeil l’emporter sur tout le reste, basculant peu à peu dans un monde qui, au moins, ne demandait aucune réflexion et qui semblait tout à coup bien plus simple que la vie réelle.
Par chance, lors de son arrivée, elle avait réussi à se débrouiller à dégoter l’adresse d’Enzo, ce fameux cousin qu’elle n’avait pas vu depuis plusieurs années et à qui elle avait mené la vie dure pendant si longtemps. Non pas qu’elle ne l’avait jamais aimé, disons simplement que cela avait été pour elle la seule manière d’avoir l’impression d’exister aux yeux d’un cousin totalement passif face à sa présence et qu’au fils des années, cela était devenu un petit jeu auquel elle adorait particulièrement jouer avec Aidan. Nouveau voyage en taxi, ses économies commençaient déjà à fondre à vue d’œil alors qu’elle était bien consciente que ce n’était certainement pas ses parents qui lui enverraient de l’argent ne serait-ce que pour la nourrir, ils devaient certainement bien être trop contents de s’être débarrassés d’elle pour encore devoir utiliser une infime partie de leur argent pour lui permettre de survivre. Alessia ne vivait pas dans un conte de fées, elle connaissait assez ses géniteurs pour connaître la moindre de leur réaction. La jeune fille avait décidé, contre toute attente, de frapper à la porte d’Enzo dans l’espoir qu’il accepte de la prendre sous son toit, du moins le temps qu’elle puisse se débrouiller toute seule. Pourquoi Enzo ? Simplement parce que, tout d’abord, il était celui pour qui elle avait eu le moins de mal à dégoter l’adresse, ensuite parce qu’elle savait que sa présence ne serait peut-être pas tous les jours facile à assumer et donc elle préférait ne pas encombrer Aidan au risque qu’il finisse peut-être par la détester. Certes, elle avait hâte de le retrouver, mais le mieux était sans aucun doute qu’ils se voient quand ils en avaient envie et non qu’ils finissent par s’entretuer après de multiples disputes. Et puis, Alessia avait toujours eu une vie pour le moins agitée et elle savait qu’au moins, en vivant sous le même toit que son cousin « adoré », elle ne serait certainement pas dépaysée. Sur le pas de la porte, elle observa la villa de son cousin en souriant. C’était une villa bien proprette en tous points, du Enzo tout craché… Ça manquait de vie tout ça, c’était certain. Elle sonna à la porte et quelques poignées de secondes plus tard, Enzo vint lui ouvrir, l’air surprit ce qui n’avait rien d’étonnant. « Ciao cugino ! Que me vaut l’honneur de ta présence, au pas de ma porte ? » Elle fit un sourire en coin, contente d’entendre enfin un peu d’italien, ça lui manquait depuis son départ… Heureusement pour elle qu’elle était parfaitement bilingue, sinon la situation aurait été encore plus délicate, même si elle gardait tout de même un accent très prononcé, dont elle ne se débarrasserait pas de sitôt. « Ciao cugino ! Hum… Comment tu dire ? Je vais essayer de faire court… » Elle souffla puis reprit la parole. « Ça ne va certainement pas t’étonner de savoir que je me suis une fois de plus disputé avec mes parents… Du coup, j’en ai eu marre, j’ai décidé de partir une bonne fois pour toute et donc je suis venue ici… » Elle lança un regarda alentour, cherchant ses mots puis décida d’y aller franco, autant ne pas y aller par quatre chemins. « Donc voilà, je viens d’arriver et… Je me suis dit que tu pourrais peut-être héberger un moment… Au fait, je ne sais pas vraiment où aller, je suis complètement paumée ici et j’ai plus un sou en poche… » Elle ne voulait pas attirer la pitié de son cousin ou quoique ce soit d’autre, elle espérait juste qu’il pourrait lui rendre ce gros service. D’ailleurs s’il ne le faisait pas tant pis, elle ne l’encombrerait pas plus longtemps et chercherait une autre solution, même si à l’heure qu’il était, elle espérait pouvoir tout de même trouver rapidement une solution de secours puisqu’il fallait être clair : elle était sacrément dans la merde.
Invité
Invité
Sujet: Re: Je croyais t'avoir zappée mais en fait non et j'ai bien l'impression que la chaîne va rester bloquée pendant un long moment. Dim 25 Nov - 6:31
Alessia&Enzo De Conti²
Une famille qui crie est une famille unie de Gérard Godin
La dernière personne qu’Enzo verrait au pas de porte serait effectivement Alessia, sa cousine. Leur relation disons, n’avait jamais été en bon terme, l’italienne ressemblait trop à Aidan, cette rébellion, cette personnalité qui émanait d’elle lui rappelait sans cesse son cadet. Un frère qu’il n’aimait pas était suffisant, il n’avait pas vraiment envie de côtoyer une deuxième personne identique. Apparemment, la chance n’avait pas été de son côté. Toujours étonné de sa présence, le jeune homme ne sut accueillir « chaleureusement » sa petite cousine. En effet, la raison de sa venue était plus importante que sa présence elle-même. Alors, sans passer par quatre chemins, il avait été direct et donc lui avait posé LA question qu’il lui poserait obligatoirement. Avec franchise elle lui répondit. Ce trait de caractère devait être dans les gènes de la famille De Conti. Selon ses dires, il s’agissait d’une grosse dispute entre ses parents et elle qui avait déclenché son départ, jusqu’à atterrir à Los Angeles. Incroyable pensait Enzo. Dans cette riche famille italienne, les membres qui la constituaient ne savaient pas ce qu’était une famille soudée, les problèmes crées n’étaient pas prêt de se dissiper. L’argent et encore l’argent reflétait seulement sur eux, rien d’autre ne comptait ; et les seules personnes à avoir réussi à y échapper étaient donc Alessia et Aidan. Ces deux là, étaient les seuls, à ne pas envier les De Conti, à les imiter. Contrairement à Enzo qui aimait le luxe, qui savait se distinguer des autres milieux. Encore heureux qu’il n’était pas arrivé au stade de Marie de Beaumont, leur mère. Elle, c’était la femme la plus hautaine et aristocrate qu’il pouvait connaître. Il l’aurait surement été définitivement s’il n’avait pas connu Ciara. Eh oui, sa femme l’avait en quelque sorte ramené à la réalité et lui avait fait découvrir un monde nouveau. Certes, elle aussi elle venait d’une famille riche pourtant, comme Aidan, elle avait le sens des valeurs, surement grâce à son métier d’infirmière, elle comprenait cela.
Afin qu’il comprenne qu’il était sa seule solution, Alessia ajouta qu’elle n’avait pas d’autre hébergement de prévu. Il était donc sa roue de secours. Pendant un court instant, le jeune homme réfléchît à tout ceci. Il reprit donc toutes les informations dans son esprit. Sa cousine Alessia venait de débarquer chez lui, lui disant qu’elle n’avait pas d’autre endroit où dormir sauf sous les ponts s’il devait dire non, Ciara sa femme, n’était pas encore au courant de tout cela puisqu’elle était au travail. Bon, eh bien, la situation ne paraissait pas si mauvaise que cela. Par contre, il espérait que son oncle ne l’appelle guère car il le connaissait déjà, bavard comme il était avec lui, il resterait surement deux heures au bout du fil. Ainsi, l’italien soupira et s’écarta pour la laisser. Il discuterait plus tard avec Ciara à propos de la nouvelle arrivée inattendue et pas forcément souhaitée. Alessia rentra donc dans la villa avec son unique valise. Enzo comprit aussi qu’il devrait l’aider financièrement, ce qui ne le dérangeait guère puisqu’il était friqué, mais bon, il faudrait qu’elle finisse un jour par être indépendante ; et puis, il faudrait aussi qu’ils discutent du temps qu’elle resterait chez lui. Lui qui avait espéré passer des moments intimes avec sa femme, c’était raté. «Bon, alors je récapitule, toi, Alessia, tu vas vivre chez moi car tu es partie de chez toi. Tu n’as pas d’autre logement, tu n’as pas de sous, tu n’as rien. Tu dois donc tout recommencer à zéro.» dit-il, les deux mains collées l’une à l’autre, allant de sa cousine à lui. Il enchaîna. «Une question me tracasse depuis tout à l’heure. Pourquoi moi ? Je veux dire pourquoi tu n’es pas allée chez Aidan ? Parce que je te rappelle qu’entre toi et moi c’est pas l’amour fou !» franc comme elle, il n’hésita pas à lui rappeler les relations qu’ils entretenaient tous les deux. Il continua à lui poser des questions pour s’intéresser un peu plus sur son séjour. «Et tu comptes rester combien de temps ?» Enzo n’était pas spécialement ravi de l’arrivée d’Alessia, malgré cela, il ne pouvait pas la laisser à la rue, elle restait quand même sa cousine .C’était à ce moment là, qu’il réalisa qu’à force de fréquenter Ciara et Charlie, il devenait un peu plus gentil, parfois, il regrettait presque son ancienne personnalité, son ancien « lui ». Avant, d’une quelconque façon, il aurait régler le problème en envoyant sa cousine autre part, soit en l’amenant voir Aidan, soit à l’hôtel.
(c) B-NET
Invité
Invité
Sujet: Re: Je croyais t'avoir zappée mais en fait non et j'ai bien l'impression que la chaîne va rester bloquée pendant un long moment. Lun 26 Nov - 16:06
Enzo De Conti & Alessia De Conti
Je croyais t'avoir zappée mais en fait non et j'ai bien l'impression que la chaîne va rester bloquée pendant un long moment. ▬Alessia ne s’attendait certainement pas à ce que son cousin lui saute dans les bras ou ne lui fasse ne serait-ce qu’un sourire pour lui montrer qu’il était content de la voir, tout bonnement par qu’elle était sans doute l’une des dernières personnes qu’il aurait voulu voir sur le pas de sa porte, elle en était parfaitement consciente. Elle-même restait volontairement distante, jamais elle n’avait eu ne serait-ce qu’une geste de sympathie envers son cousin, ce n’était pas maintenant qu’elle allait se mentir. Elle le regarda un instant sans rien dire, cela faisait bien 4-5 ans qu’elle ne l’avait pas vu et pourtant il n’avait pas réellement changé, il était toujours à l’image qu’elle avait toujours eu de lui, à l’image de sa famille en soit. Pourquoi est-ce qu’il fallait toujours que la jeune fille se complique la vie ? Elle allait devoir cohabiter avec celui avec lequel elle était le plus à même de se prendre la tête, cette personne avec qui les retrouvailles étaient inévitablement si froides alors qu’avec Aidan, cela se passerait relativement différemment. D’ailleurs, elle avait déjà hâte de pouvoir lui sauter dans les bras et lui dire à quel point il lui avait manqué… Alors qu’avec Enzo, c’était si différent… Ce n’était certainement pas à lui qu’elle avait pensé lors de ses moments de déprime, ce n’était pas à lui qu’elle avait voulu se confier un si nombre de fois sans en avoir la possibilité… Au fait, il ne lui avait pas réellement manqué… Enfin, pour être franche, peut-être un petit peu, ou du moins, les cris qu’elle l’entendait pousser après qu’il ait découvert l’une de ses blagues de mauvais goûts lui avaient manqués, c’était déjà ça…
La jeune fille entra donc dans la villa, tirant sa valise derrière elle et lançant un regard aux alentours. L’intérieur était tout aussi nickel que l’extérieur, elle avait presque l’impression de se trouver à nouveau dans la villa proprette et sans vie de ses parents. Peut-être que sa présence ne ferait pas tant de mal que ça après tout… Elle qui avait si longtemps fait hurler ses parents en laissant traîner ses affaires un peu partout, elle n’était pas vraiment devenue plus ordonnée avec les années passées. Enzo récapitula la situation, tentant sans doute de se faire une idée sur ce qui l’attendait. La jeune italienne restait tout de même surprise qu’il semble prendre la chose avec autant de détachement, elle aurait cru que, probablement, il n’hésiterait pas à lui donner des recommandations sur la façon dont elle devait se comporter et lui faire une sorte de pacte pour avoir droit de séjourner chez lui. Rien de tout ceci, il semblait plutôt bien prendre la chose, ou alors il cachait bien son jeu… Vinrent les deux pires questions qu’il aurait pu lui poser et dont elle ne savait absolument pas quoi lui répondre… Pourquoi lui et pas Aidan ? Elle n’allait tout de même pas lui avouer les véritables raisons de son choix ? Elle se mordilla la lèvre inférieure, pensive, puis reprit la parole : « Disons que tu as été le premier choix qui m’a traversé l’esprit… Mais bon, tu devrais être content, non ? Pour une fois que je te fais passer avant Aidan, pour le coup il aurait même presque des raisons de t’envier. » Bon, elle en rajoutait un peu et elle-même ne croyait pas un mot de ce qu’elle disait mais c’était volontaire. Elle marqua une courte pause avant de poursuivre : « Je viens à peine d’arriver et tu veux déjà savoir quand je m’en irai ? Décidemment, tu n’as vraiment pas changé ! » Lança-t-elle d’un air ironique. « Ça pour le moment je ne peux pas te répondre… Quand j’aurais trouvé un job et que j’aurais assez d’argent pour me louer un appart’ je suppose… Mais à savoir le temps que ça prendra, je n’en ai absolument aucune idée. » Bon, autant se l’avouer, cela était plus une question de mois qu’une question de semaines mais pour une fois, mieux valait pour elle qu’elle se taise, histoire de ne pas faire flipper le jeune homme et d’éviter qu’il la foute immédiatement à la porte en lui disant d’aller plutôt voir Enzo et de se débrouiller avec lui. En même temps, il n’avait pas vraiment l’air de galérer financièrement, il n’avait pas de réel prétexte pour faire en sorte d’accélérer les choses, si ce n’est peut-être le caractère passablement insupportable de la jeune fille, mais pour le moment elle faisait des efforts, c’était déjà ça. Elle poussa un léger soupire en continuant à regarder aux alentours. De toute évidence, Enzo ne semblait pas habiter seul, la situation promettait d’être encore plus complexe qu’elle ne l’était déjà.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Je croyais t'avoir zappée mais en fait non et j'ai bien l'impression que la chaîne va rester bloquée pendant un long moment.
Je croyais t'avoir zappée mais en fait non et j'ai bien l'impression que la chaîne va rester bloquée pendant un long moment.