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 [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.

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K. Eliot Thompson
K. Eliot Thompson

▐ PAROLES : 277
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
you. ♥
▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyMer 13 Nov - 20:18




une connerie monumentale
La journée de hier avait été une véritable catastrophe. Tout avait pourtant très bien commencé : après le rapprochement et le baiser de l’avant-veille, j’avais retrouvé un patron rempli de bonne humeur et avec qui j’avais passé un agréable petit déjeuner. Sincèrement, le café qu’il avait choisi avait été un régal et manger d’aussi bonne pâtisserie m’avait énormément plu. Mon passé semblait de côté et tout allait parfaitement bien … jusqu’à ce qu’il me rappelle ma « mère ». A la base, j’avais voulu me battre pour ne pas me braquer, mais tout m’était revenu en pleine face et j’avais cédé. Fuir me semblait alors la solution la plus facile. Par la suite, il n’y avait plus eu aucun mot, ni aucun regard. Même pas lorsque j’étais parti à l’heure de la fin de mon travail. Faible et lâche, voilà ce que j’étais. A peine rentrer chez moi, j’avais réfréné toutes pulsions en sachant que cela ne résoudrait rien. A la place, j’avais préféré dormir. Une nuit courte, agitée et remplie de cauchemars. Comme avant notre rencontre et le soir où j’avais fui après la chute de sa fille. Depuis le départ, j’avais été franc avec lui, sinon je ne me serais jamais rapproché de lui pour l’embrasser. Suis-je si peu fiable que cela pour que personne ne croit en ce que je dis ou ce que je fais ?

La journée d’aujourd’hui avait été un supplice. William n’était pas là et je n’avais eu aucune nouvelle. J’avais fait mon travail avec un sourire commercial et j’avais mangé avec la vendeuse avec qui je n’avais pas encore couché … avant que ce soit fait dans les toilettes du restaurant. Franchement, dès que je vis qu’il était dix-neuf heures, j’avais pris mes affaires et j’étais parti avec un vague signe de la main à ma collègue. Une fois dans mon appartement après quelques minutes de marche – j’avais besoin d’air et même si je tremblais de froid, c’était mieux ainsi – je rentrais dans mon appartement, prenant soin de verrouiller la porte derrière moi. De toute façon, personne ne connaissait mon adresse. Par contre, pour ce que j’avais à faire d’ici peu, je ne voulais pas prendre le risque qu’un voisin ou des curieux débarquent chez moi.

Vautré dans mon canapé, une bouteille vide gisait par terre. Whisky. Ce n’était pas du premier prix, mais une bonne bouteille que j’avais prise chez mes « parents » avant de partir. Ils me devaient au moins ça. Certes, je n’avais bu sans en apprécier le prix, mais ce n’était pas important. Plus rien ne l’était. Les yeux fermés sur le plafond, je mis la seringue devant mes yeux et appuyais un court instant dessus pour qu’il n’y ait plus d’air dans celle-ci. Mon but n’était pas de mourir, juste de me faire être ailleurs, loin d’ici. Il était presque vingt-et-une heures et dans ma tête, il ne viendrait pas. C’était une évidence. Alors tout doucement, je plantais l’aiguille dans ma veine, injectant dans la drogue dans mon sang. Doucement, je la ressortais et la jetais sur la table basse. Un, deux, trois. Trois coups vénèrent d’être frappés à ma porte, mais ce bruit me paraissait lointain. Quatre, cinq, six. Mon cœur s’affolait dangereusement dans mon torse alors que je souriais en fermant les deux. Sept, huit, neuf. Mes paupières papillonnèrent, même clauses. Dix.


Dernière édition par K. Eliot Thompson le Mer 20 Nov - 20:43, édité 1 fois
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William D. Welton
William D. Welton

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▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
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▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyMer 13 Nov - 21:03

Too nice to be real

J'avais passé ma journée avec une boule au ventre essayant tant bien que mal d'oublier ma journée pourrie d'hier en passant du temps avec ma fille, mais c'était bien connu, les enfants ressentent toujours le mal être de leur parent. C'est pour la raison pour laquelle Louanna n'avait pas été très coopérative aujourd'hui et avait affiché une moue triste du matin jusqu'au soir et l'idée de la laisser avec une nounou provisoire ne semblait pas très bonne. En l'entendant pleurer cela m'arrachait le coeur, d'autant plus que je n'avais pas spécialement envie de voir Eliot. J'étais bien avec l'idée de l'ignorer jusqu'à une période indéterminée. Du moins c'était comme ça que la fin de la journée c'était déroulé et n'ayant pas travaillé aujourd'hui, cela m'avait facilité la tâche.

Plus l'heure approchait et plus je sentais mon ventre se contracter. Je n'avais aucune idée si j'arriverais à avaler le moindre truc sans avoir l'envie constante de vomir, mais faudrait-il encore qu'il ait préparé quelque chose, mais n'ayant pas décommandé, il devait sans doute attendre mon arrivée. C'est donc après un au revoir poignant avec ma fille, que je prenais le chemin de chez lui -qui n'habitait pas très loin- la laissant dans les bras d'une jeune étudiante qui -je l'espérais- suivrait à la lettre tous les conseils que je lui avais écrit sur une copie double recto/verso. Moi inquiet ? Toujours ! Surtout quand il s'agissait de ma fille.

Arrivé en bas de l'immeuble de Thompson, je décidais de mettre toutes les pensées qui concernaient ma fille, de côté. L'anxiété me gagner de pas en pas et j'essayais de faire de mon mieux pour ne pas oublier de respirer -et ce n'était pas chose facile- Je franchissais la première étape qui avait été de franchir la porte de l'immeuble, puis monter jusqu'à son étage avant d'arriver devant sa porte. J'avais dû vérifier au moins quatre fois que c'était bien sa porte pour être sûr de ne pas me tromper et ne pas paraître con. Je respirais un grand coup, mon coeur battant la chamade, avant de taper une fois, puis deux. Toujours rien. Je commençais à me faire de sérieux films au bout de la sixième fois. Était-il chez lui ? Peut-être avait-il eu un rancard avec une autre fille -une vendeuse par exemple-, il ne voulait pas répondre peut-être. J'étais borné et tenait à avoir des réponses, mais au bout de la quinzième fois, j'avais lâché l'affaire. Et comme par hasard, c'était à ce moment-là qu'il avait décidé d'ouvrir la porte. Mon coeur loupait un battement en l'entendant se déverrouiller et je regrettais presque d'avoir autant insisté, car maintenant je n'avais pas d'autre choix que de lui faire face. Et c'est en me retournant que j'eus une surprise. Une très mauvaise surprise en voyant les pupilles dilatées de monsieur. « A ce que je vois j'ai été rayé de ton emploi du temps, bien.. » avais-je dit, m'apprêtant alors à partir.

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyMer 13 Nov - 21:43




une connerie monumentale
Au loin, j’entendais tambouriner contre une surface. Le bruit était lourd et assourdissant. N’y prêtant pas vraiment attention, le calme qui suivit me fit bouger d’un coup. Ayant un peu du mal à me retrouver dans mon appartement jusqu’à la porte d’entrée, je déverrouillais lentement – très lentement – la porte et l’ouvris. A peine fait, je sentis son regard sur moi et sans réfléchir, je plongeais mon regard dans le sien. Les yeux dans le flou, je ne savais pas vraiment quoi penser de ses beaux yeux verts, ni de tout le reste. Ses paroles me parvinrent à peine. Totalement embrouillé, je n’arrivais pas à revenir sur la terre ferme. La drogue devenait trop puissante et je ne savais même pas la dose que je m’étais injectée. Son corps bougea et ma conscience – bien que shootée – m’alerta qu’il allait partir. L’une de mes mains se leva et attrapa son poignet, l’attirant dans mon appartement avec force, apparemment vu qu’il venait de me rentrer dedans sous la puissance de mon acte. Claquant la porte, mes yeux se fermèrent un moment alors que je fis en sorte qu’il recule, bloqué désormais par celle-ci. S’il était venu, quoi, une minute plus tôt, j’aurais juste été saoul. Là, j’avais trop bu et j’avais pris de la drogue de la manière la plus idiote. Venant me coller contre lui, j’enlaçais sa taille en douceur, posant mon front contre son épaule.

« J’ai merdé » soufflais-je tout bas.
Autant je parlais de ce soir, mais aussi de la veille et de la fois dans le parc. J’aurais aimé lui dire pourquoi je réagis de façon si violente, mais les mots s’évaporaient dans ma gorge avant même que je puisse penser à les dire. S’il m’avait parlé de la vérité, c’est qu’il ne me faisait pas confiance. Alors pourquoi devrais-je avoir confiance en lui et tout lui dire ? Aucune logique. Contre lui, je sentais mes jambes chancelantes, tremblantes. Peut-être que mon corps entier était dans cet état. En temps normal, je ne l’aurais pas fait rentrer. Me voir dans un tel état est tout à fait déplorable. Sauf que j’avais besoin de lui pour je ne sais quelle raison et si je restais seul … Mieux vaut ne pas y penser.

« Sers-moi fort, William. A m’en faire mal, ça m’est égal » murmurais-je.
Ma seule volonté. Après ce soir, il allait devenir encore plus distant avec moi. Il allait sûrement me renvoyer en me prenant pour un toxico, un accro à toutes ces merdes. Je le comprendrais et je ne lui en tiendrais pas rigueur. Avoir un addict de ce genre de substances qui travaille dans un magasin avec plein de monde, ce n’est pas bon. Il aurait toujours peur que j’arrive drogué ou ivre. Mon cœur se serra à cette pensée. Ça voulait dire que l’on ne pourrait plus être aussi proche qu’avant. Même s’il ne me renvoyait pas, il ne me laisserait plus l’embrasser et encore moins approcher de sa fille. Tout se bousculait dans ma tête. Mes yeux s’embrumaient. Je voulais pleurer et ça devait faire une dizaine d’années que je ne l’avais pas fait que ça en était tellement douloureux. Il devait partir, au plus vite …
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William D. Welton
William D. Welton

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyMer 13 Nov - 22:24

Too nice to be real

Dans ma tête je m'étais décidé à rentrer chez moi, car il n'avait pas l'air en état d'entretenir une discussion fluide et s'il pouvait aligner deux mots correctement ça relèverait déjà du miracle. Dos à lui, je me retrouvais bientôt en face sans même comprendre comment j'étais arrivé derrière la porte, dans son appartement. J'avais certes senti mon bras me tirer comme si on essayait de me l'arracher, mais je n'aurais pas pensé une seule que ça puisse être Eliot. Surtout qu'il puisse avoir assez de force vu son état, pour tirer jusqu'à l'intérieur. Mais il ne devait plus sentir ça force, car j'avais manqué de me faire un croche-patte en me sentant partir en arrière.

Je sentais ses bras venir m'emprisonner la taille et même si j'avais dû apprécier ce moment, il n'en était rien. Tout ce que je sentais c'était l'alcool que dégageait son alêne et c'était plutôt désagréable. Il aurait pu juste être drogue -car je l'avais deviné dès lorsque nos regards c'étaient croisés- mais le fait d'être bourré n'arrangeait en rien la situation. Dans ma tête, il ne méritait même pas un câlin et je le repoussais avec mes deux mains pour me défaire de son étreinte. Si cela allait le blesser ? Ça m'était totalement égal. Tout ce qui m'importait à cet instant, c'était son état déplorable, mais aussi l'état de son salon où jonchais la bouteille de vin vide et une seringue comme preuve de ces conneries. « Donc c'est ça ta solution ? Bravo ! C'est très mature ! » Je ne savais pas j'éprouvais quel genre de sentiment à ce moment précis. Si ma haine envers lui s'agrandissait ou bien si ça se transformait plutôt en signal de détresse, car je m'apercevais qu'il avait peut-être plus besoin de moi que je le pensais.

En tout cas, ça n'allait pas être pour aujourd'hui, car il n'avait pas l'air d'être capable de penser par lui-même. Je ne savais pas combien de temps j'allais rester, mais il faisait une chaleur à crever et je n'allais pas garder mon manteau sur le dos. Laissant apparaître un habituel slim et un t-shirt blanc recouvert par un gilet blanc à rayure rouge, je laissais vêtement d'extérieur sur son canapé, ramassant la bouteille d'alcool vide avec un air de dégoût. Je me serais bien assis sur le canapé pour souffler un peu, mais je préférais revenir vers Eliot dont les jambes semblaient s'entrechoquer. Il pouvait tomber à tout moment et je ne savais pas si je serais capable de le relever. Je lui prenais les deux et plongeais mon regard vers dans le sien qui virait plutôt vers le rouge à cause de ce qu'il avait pris. « Non, c'est moi qui ait merdé, alors maintenant tu vas t'asseoir » En quelques minutes j'avais enfin réussi à atteindre son sofa sans qu'il s'effondre et ne savais pas franchement quoi faire. « Je peux savoir ce que tu as pris ? »

J'aurais pu lui faire la leçon de morale, l'engueuler comme du poisson pourri, mais franchement, est-ce que ça changerait quelque chose ? Absolument pas. Je pense même que ça ne servirait qu'à l'aggraver. J'avais déjà vécu des situations similaires mise à part que c'était moi à la place d'Eliot et que j'aurais tout donné pour que quelqu'un vienne à ma rescousse. Je voyais ses yeux doucement s'embrumer et s'il venait à craquer je lui prêterais volontiers mon épaule pour qu'il pleure. Je tenais par-dessus tout à savoir ce qui n'allait pas chez lui, car je doutais que ça soit à cause d'hier qu'il se soit mis dans un tel état. Même si je venais à être là pour lui ce soir, mon coeur c'était totalement fermé à Eliot pour le moment, ne voulant en aucun cas être blessé.

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyJeu 14 Nov - 14:50




une connerie monumentale
Ses mains se poussèrent à mon plus grand regret. Je le méritais, j’en étais plus ou moins conscient et je ne m’effondrais pas pour cela même si je sentais vaguement mon cœur se serrer avec force. Boire et se droguer pour oublier le passé ou les moments actuels n’étaient pas une situation saine, mais je n’avais jamais rien eu d’autres pour apaiser cette peine. Peut-être faudrait-il consulté pour ne pas avoir ce moment d’autodestruction comme celui que je vivais en ce moment même. Sa tête semblait tournée vers mon salon et je me doutais qu’il verrait d’ici peu les bouteilles – même si je ne savais pas combien j’en avais bu – et la seringue. Ses mots résonnèrent dans ma tête alors que j’essayais de faire en sorte de tenir sur mes pieds pour ne pas m’écrouler sur lui. Mes mains se refermèrent en un poing, ma gorge se piquait et mon regard s’encra dans le sien.

« Ne me juge pas » lâchais-je brusquement.
L’envie de lui dire de ne pas me juger alors qu’il ne me connaissait pas m’arriva dans la tête et en repartit très vite. Même dans cet état, je savais que je ne pouvais pas dire cela, car après tout, c’était moi qui ne m’étais pas ouvert et qui avais préféré fuir plutôt que de lui dire les choses. Mes pensées s’emmêlèrent rapidement. Une coupure dans ma vision et je le vis sans son manteau. Je n’aurais pas du mettre une si grande dose. Plissant les yeux – croyant que ça pourrait améliorer ma vue brouillée – je le vis faire des allées-retour sans savoir ce qu’il faisait. Une autre coupure et je sentis ses mains sur moi. Mes jambes n’allaient pas tardées à flancher pour de bon alors que mon regard se noyait dans le sien. Ses paroles ne vinrent pas à mes oreilles, mais je le sentis me bouger et je soupirais une fois assis/allongé.

« Héroïne » murmurais-je tout bas.
Les battements de mon cœur diminuaient petit à petit. Mon regard toujours dirigé vers lui, je me sentais de moins en moins bien. Ma respiration se ralentissaient aussi. Saoul, je n’avais pas fait attention à la dose que je m’étais injecté, à l’inverse de d’habitude où je m’injectais une dose moyenne et je buvais après. A croire que je faisais vraiment tout de travers en ce moment. Petit à petit, je sentis mon corps trembler à nouveau, mais cette fois-ci, ce n’était pas parce que j’allais tomber – même si je n’avais pas l’impression d’être assis sur quelque chose de matériel – mais parce que j’avais froid. Lentement, je me repliais sur moi-même et fermais mes yeux.

« Froid … » soufflais-je en claquant presque des dents.
Le front posé sur mes genoux, je me sentais comme partir peu à peu. Ce n’était pas une sensation de mourir, mais juste de voler ailleurs. Aussi plaisant qu’effrayant. Une goutte d’eau salé dévala ma joue et arriva jusqu’à mes lèvres. Merde. Ce fut évidemment pas la seule. Le monde me tournait et j’avais besoin de m’accrocher à quelque chose pour ne pas plonger. Sauf que je me sentais incapable de reveler la tête pour l’attraper et le serrer à nouveau contre moi. Pourquoi ? Parce que je pleurais, qu’il m’avait déjà rejeté et que je n’en avais même plus la force.
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyJeu 14 Nov - 15:16

Too nice to be real

Sans m'en rendre compte je venais de m'apercevoir que j'avais jugé Eliot alors que c'était bien la dernière chose que je voulais faire. « Excuse-moi » Je ne savais pas s'il arrivait à entendre mes excuses, mais j'espérais qu'il ne m'en veuille pas de l'avoir jugé, alors que j'avais horreur de ça. Pourquoi faire aux autres ce que nous même nous n'aimerions pas que l'on nous fasse. C'est la raison pour laquelle je me jurais de ne plus juger Eliot, car je ne connaissais ni son passé, ni son présent et qu'il n'avait dû sans doute trouver aucune autre solution à ses problèmes que l'héroïne. L'état que procurait cette drogue dure m'inquiétait, car je n'avais pas envie d'être témoin d'une overdose ou un quelconque coma éthylique.

Assis sur le canapé, mes yeux se déposèrent sur une seringue que je m'emparais. Il m'était impossible de savoir combien de gramme il avait pris, mais vu son état, il avait dû bien abuser. Je soupirais en la reposant et ne me laissais pas le temps de paniquer fasse au mal être d'Eliot. « T'inquiète ça va aller » Je me sentais on ne peut plus mal de le voir dans cet état là. Des larmes qu'il n'arrivait plus à retenir coulèrent le long de ses joues pour finir par s'écraser sur ses lèvres que j'embrassais délicatement dans le but de le rassurer. « Je suis désolé d'avoir été si froid avec toi hier, de tout le temps posé des questions débiles et de t'avoir jugé » S'il s'était drogué ce soir-là, c'était uniquement de ma faute, car si je n'avais pas agi comme un parfait idiot -comme je le fais toujours- il n'en serait pas là.

Me reculant doucement de lui, je passais l'un de ses bras sur mon épaule afin qu'il puisse s'aider pour avancer. « Tu vas prendre une bonne douche, ça te fera du bien » Il n'y avait rien de mieux pour tenter de réveiller quelqu'un. Je lui aurais bien prêté mon manteau pour le réchauffer, mais en intérieur c'était une très mauvaise idée. Son corps se serait sans doute demandé ce que j'étais en train de foutre. Je ne connaissais absolument pas son appartement et ce n'est qu'après avoir visité sa cuisine et sa chambre que j'étais enfin tombé sur sa salle de bain, le posant alors sur le rebord de sa baignoire. « Eu...tu te sens capable d'enlever tes vêtements seul ? » J'en doutais fort, mais je préférais connaître sa réponse. J'aurais l'impression de violer son intimité si je venais à le faire moi-même sans aucune autorisation. Même s'il garderait au moins son sous-vêtement, l'idée de le doucher, car il se trouvait être dans un état second, était loin d'être l'idée que je me faisais de notre premier rendez-vous. Il fallait voir le bon côté des choses, je m'en souviendrais probablement toute ma vie.

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyJeu 14 Nov - 15:57




une connerie monumentale
Comment pouvait-il me dire de ne pas m’inquiéter dans l’état où je me trouvais ? Ce serait comme tirer dans le cœur de quelqu’un et lui dire qu’il y survivra. La comparaison se trouvait sûrement trop … trop, mais c’était ce que je ressentais et pensais en cet instant. D’un coup, ses lèvres rencontrèrent les miennes. Un simple et court baiser qui affola mon cœur et me fis reprendre une respiration normale. Je fondais entièrement devant cet homme, même au bord de l’overdose. Mes oreilles entendirent ses paroles, mais mon cerveau avait beaucoup plus de mal à aligner correctement chaque mot pour cela trouve un sens. Les mots « désolé », « hier » et « jugé » furent les seuls qui arrivèrent à être compris par ma conscience dans les vapes. Pour toutes réponses, je hochais la tête de bas en haut. S’il y trouvait un sens, bravo. De toute façon, nous devrions en parler, mais une fois que la drogue et l’alcool se soient envolés. Ce qui n’était vraiment pas pour tout de suite, vu que ce je venais de finir de boire et de m’injecter dans le bras. L’un de ses bras s’enroulait autour de moi, m’incitant à me lever. Frêle, je m’attendais à m’écrouler par terre, mais heureusement pour moi, ce ne fut pas le cas.

« Ok » chuchotais-je.
N’ayant pas bien compris de quoi il parlait, je me laissais guidé par lui. Faisant le tour de mon appartement sans m’en rendre compte, je me retrouvais assis sur ma baignoire. Depuis quand en avais-je une ? Soufflant doucement, mes yeux avaient cessé de pleurer depuis le début de notre voyage dans mon chez-moi. Sa question me fit relever les yeux vers lui. Ça tournait encore pas mal et je n’étais même pas certain de pouvoir me relever pour faire ce qu’il m’avait demandé. Bougeant en douceur la tête de droite à gauche, je murmurais en revenant à ses yeux :

« Déshabille-moi, William »
A peine eus-je prononcé ses mots que je sentis mon corps surchauffé d’un coup. Sentant mon cœur s’emballer et ma respiration devenir presque chaotique, je retrouvais la force que j’avais perdue pour attirer mon patron contre moi afin de l’embrasser. Sauf que cela ne me calma pas pour autant. Au contraire. Entamant un baiser plus enflammé, je m’accrochais à lui pour ne pas tomber en arrière dans ma baignoire vide. Coupant court brusquement au baiser, sentant mon corps bien trop brûlant, je soufflais :

« Trop chaud »
Sans pour autant le relâcher, je me sentais fiévreux et pas dans le bon sens. Mon cœur cognait inlassablement contre mon torse, je sentais les battements de celui-ci fortement dans mes tempes. Fermant les yeux, le résultat était le même. Tenant son t-shirt dans mes deux mains, j’avais besoin autant d’être collé à lui qu’il s’éloigne le plus possible de moi. Tout se contredisait en moi et je ne savais plus où donner de la tête. Ce sentiment me faisait paniquer, me faisait respirer encore plus mal alors que mon cœur ne cessait de s’emballer. J’avais l’impression d’être au bord de la crise cardiaque ou de la crise de nerfs. Pour faire fuir une personne, j’avais bien choisi, aujourd’hui. Dire que demain, il fallait retourner au travail … Et je ne pouvais pas prétendre à être malade. Ce serait mentir et me foutre de lui. Hors de question.
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William D. Welton

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▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
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▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyJeu 14 Nov - 16:26

Too nice to be real

Bon, le petit William qui n'osait jamais rien, devait se forcer à enlever les vêtements de son employé pour son bien. C'était beaucoup demandé pour moi, mais il fallait absolument que je fasse quelque chose, car il m'inquiétait de plus en plus et là c'était moi qui risquais de faire une crise d'angoisse. Je sentais l'une de ses mains attraper mon t-shirt afin de venir coller mon corps contre le sien et coller nos lèvres l'une contre l'autre. J'appréciais énormément cet échange et ce contact, mais ce n'était le moment, ni le lieu adapté pour se perdre dans des gestes d'affections.. Surtout si ça venait à aggraver son état actuel. Le voilà qu'il avait à présent chaud, mais cela n'allait pas durer longtemps.

Je m'étais emparé de chaque extrémité de son t-shirt pour le lui enlever et sans arrière pensé, lui avait défait son pantalon pour le jeter au sol de la salle de bain. Le pousser dans la baignoire fût moins compliqué que je ne l'aurais cru. Je fermais les yeux par réflexe en entendant sa tête cogner contre la baignoire. Vu l'état dans lequel il se trouvait, il ne devait pas sentir la douleur, mais j'avais quand même mal pour lui. Son regard était toujours dans le vide comme si on lui avait enlevé toute source de vitalité et son corps était moue, tel un pantin. Sans plus attendre, j'allumais de l'eau gelée -même s'il ne devait pas spécialement sans rendre compte- et l'arrosais de haut en bas. « Eliot, tu m'entends ? Parle moi et reste avec moi surtout » Je glissais ma main sous son menton afin de lui faire tourner sa tête vers moi. « regarde moi » Je lui forçait à garder les yeux ouverts pour être sûr de ne pas le perdre, tenant la pompe de douche de l'autre main. Je caressais doucement son visage, passant ma main dans ses cheveux. J'espérais qu'une bonne douche froide ferait l'affaire avant un bon dodo, car il en avait drôlement besoin.

Au fond de moi, j'étais en total panique, mais je m'interdisais de montrer quoi que ce soit face à Eliot pour ne pas le faire paniquer encore plus. « Après tu vas aller dormir d'accord ? Je dormirais avec toi si tu veux » Je m'efforçais de tenir la conversation pour le maintenir éveillé jusqu'à ce qu'il se ressaisisse. J'éteignais l'eau au bout d'une quinzaine de minutes, le voyant frigorifié, mais à peu prêt réveillé. Je m'empressais de fouiller tous les placards à la recherche d'une serviette pour l'enrouler dedans. j'avais l'impression de m'occuper d'un enfant. Cela aurait pu être marrant, si cela aurait été dans un tout autre contexte. « Allez, accroche-toi à moi » J'avais de plus en plus de mal à porter le poids de Eliot et faillis me ramasser au beau milieu de la salle de bain. C'est pour quoi je le fis s'asseoir une nouvelle fois sur le rebord de la baignoire, déposant délicatement la tête d'Eliot sur mon épaule, lui prenant délicatement la main. « Tu te sens mieux ? » Une réponse. C'était tout ce que j'attendais pour juger si son état c'était amélioré et si je ne le perdais pas. Ma boule au ventre revenait et c'était loin d'être celle qui m'avait gagné avant que j'arrive ici. Quitte à choisir, je préférais celle d'avant.

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K. Eliot Thompson
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyJeu 14 Nov - 17:20




une connerie monumentale
Le voir me déshabiller me fit sourire. Ses mains me chatouillaient légèrement, mais je demeurais immobile. Sans comprendre pourquoi, ses gestes m’excitaient. C’était totalement absurde, vu qu’il est un homme et que même si je me sentais inexorablement attiré par lui, ça ne pouvait pas être … de cette nature-ci. Pourtant, je le regardais fasciné et attiré. Seulement, rien ne se montra physiquement. Heureusement pour moi, peut-être. Me sentant chuter, un bruit sourd me parvint à mes oreilles, sans remarquer que c’était parce que ma tête avait heurté la baignoire. L’eau coulait et vint sur ma peau. Je ne sentais absolument rien. La température de mon corps chuta doucement pour devenir plus normal, je pense. Ses mots devinrent un peu plus clairs même s’ils mettaient toujours autant de temps à s’éclaircir dans mon esprit. Mon menton fut soulevé et je croisais son beau regard. Mon cœur s’emballa mais plus calmement cette fois-ci. Souriant sûrement comme un idiot, je ne me rendis compte d’aucune de mes prochaines paroles.

« Tu es beau, William. Dès que je t’ai vu, tu m’as transporté ailleurs. Ton regard avec tes foutus yeux verts me plait terriblement. J’aime être près de toi, d’avoir un contact aussi infime soit-il et t’embrasser est mille fois mieux que cette connasse d’héroïne »
Sincère et dis droit dans les yeux. Malgré mon état, tout ce que je venais de lui dire était pensé et je ne regrettais pas de lui avoir dit. Enfin, je l’avais déjà oublié et je doutais m’en rappeler un jour. Même si c’était le cas, je ne voyais pas en quoi la vérité est mauvaise à dire. Peut-être avais-je juste été trop cash, mais je ne m’en étais pas rendu compte, tout comme mon discours. Sa main dans mes cheveux me fit soupirer d’aise. Décidément, je ne pourrais plus me séparer de lui. Chacun de ses gestes me faisaient un tel bien ! Dormir ? Ce mot me fit froncer les sourcils. Mais je l’acceptais dès qu’il rajoutait qu’il dormait avec moi. Etait-il sérieux ?

« Dors avec moi »
A vrai dire, j’avais complètement oublié l’existence de sa fille. Tout ce à quoi je pensais, c’était qu’il reste avec moi encore et encore. M’accrochant à lui, je sentais une substance autour de moi. Une serviette, je suppose. Mon front sur son épaule, proche l’un de l’autre, je respirais mieux et ma tête me lançait moins. Je savais qu’une autre crise pouvait arriver à n’importe quel moment, mais je m’en fichais. Il était là, il avait pris soin de moi et je ne pourrais jamais assez le remercier. Les yeux fermés, je calais ma respiration sur la sienne.

« Oui, merci » soufflais-je à sa question.
Caressant inconsciemment sa main, je me sentais vraiment mieux. S’il ne m’avait pas trouvé, je ne savais même pas ce qu’il se serait passé. Rien de bon, je suppose. Peut-être aurais-je réussi à faire le numéro des urgences … Peut-être pas. Si j’avais été admis à l’hôpital, j’aurais passé un mauvais quart d’heure et aussi belles certaines infirmières soient-elles, elles n’auraient pas réussi à me gérer aussi bien que lui. J’en étais certain. En plus, j’aurais sûrement du faire un milliard d’examen et la suite n’aurait pas été très glorieuse. Peu importe, au final. Même si j’avais foutu en l’air cette soirée, il était venu et il m’avait aidé. C’était – pour le moment – le plus important à mes yeux.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyJeu 14 Nov - 17:58

Too nice to be real

Un instant, j'avais cessé tout mouvement le temps de mémoriser ses quelques phrases. S'il arrivait à articuler de telles paroles, c'était qu'il allait déjà mieux. Mon coeur palpitait et battait tellement fort que je priais intérieurement pour ne pas faire d'arrêt cardiaque. Tout ce qu'il venait de m'avouer -sous le coup de la drogue- me faisait un bien fou et je savais que c'était dit avec sincérité. L'alcool et la drogue pouvait aider à nous pousser à dire la vérité et peut-être que sans ça, il ne m'aurait jamais avoué ce qu'il pensait de moi. Si je n'étais pas encore dans un état de panique, j'aurais peut-être versé une petite larme de joie, mais il n'en était rien, car j'étais trop occupé à prendre soin du junky pour laisser place à une quelconque émotion. Au fond de moi, j'espérais qu'il s'en souvienne le lendemain, mais les choses étaient minimes et je savais que je devrais faire avec. Je ne savais même s'il se souviendrait du fait que je l'avais aidé à se laver, à se coucher et à s'essuyer -ce que j'étais en train de faire- « Merci » j'avais affiché un petit sourire gêné avant d'ébouriffer ses cheveux pour les sécher. En retirant la serviette, je ne pus m'empêcher de rire en voyant sa tête et m'empressais de remettre en ordre ses cheveux. « Je préférerais que tu m'embrasse plus souvent, que tu te drogue »

Une fois sec, je laissais tout en plan dans la salle de bain pour le diriger en direction de sa chambre que j'avais pu découvrir durant une fraction de seconde en pensant que ça devait être la salle de bain. Je ne prenais pas de risque et gardais toujours un bras à sa taille, tandis que mon autre main tenait la sienne qui se trouvait être sur mon épaule. J'avais eu l'impression que le chemin ne s'en finissait pas. Je le déposais tout doucement sur son lit, admirant alors le corps bien sculpté d'Eliot. La situation c'était à peu près arrangée, mon coeur avait donc arrêté de s'affoler tandis que mon esprit reprenait du service et prenait conscience qu'Eliot n'était doté que d'un simple caleçon. C'était assez gênant comme situation, mais l'importance était qu'il soit en vie et le reste je m'en foutais royalement.

M'emparant de mon téléphone portable, je m'empressais d'envoyer un message à la demoiselle qui gardait Louanna pour la lui confier toute la nuit lui promettant le double de la somme prévue et mon retour demain matin, le plus tôt possible. Je ne pourrais pas dormir la conscience tranquille si je le laissais seul dans son appartement. Toute l'adrénaline ressentie en même pas trente minutes, redescendait petit à petit et je sentais mes jambes trembler. Je prenais conscience que si je ne m'étais pas pointé il serait peut-être mort à l'heure qu'il est et tout ça à cause de mes conneries. J'essayais de ne pas tomber dans une crise d'angoisse, car ce n'était vraiment pas le moment. Je me relevais presque dans la minute afin de pousser les couettes et de glisser monsieur à l'intérieur. Je ne pensais pas pouvoir réussir à dormir et je veillerais probablement sur Eliot toute la nuit, mais si son désir était de me savoir à ses côtés pendant qu'il dormirait, je le ferais. Je passais délicatement le dos de main sur sa joue, esquivant un fin sourire. J'étais rassuré et je sentais mon coeur devenir plus léger. « Si tu savais comme je suis désolé Eliot de t'avoir contrarié » Je m'étais forcé de ne pas pleurer, mais l'adrénaline tombée, je sentais une goutte glisser le long de ma joue en même temps que celle-ci descendait. « Promet moi de ne plus jamais faire ça. Tu peux me crier dessus, me taper si tu veux, mais pas ça.. » Je me sentais tellement impuissant face à ce genre situation.et s'il en était vraiment accroc ? Serais-je à la hauteur de pouvoir gérer le fait que l'homme qui fait palpiter mon coeur ait une addiction pour les substances illicites et l'alcool ?

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyJeu 14 Nov - 20:17




une connerie monumentale
La serviette se frottait contre moi grâce à lui. Ma température corporelle devait être relativement normale et stable, pour mon plus grand bonheur. Ma vue fut cachée pendant quelques secondes et je sentais mes cheveux partir en cacahuètes. Lorsqu’il eut fini, je levais les yeux vers lui et je ne pus que sourire en l’entendant et en le voyant rire. Sincèrement, j’étais trop ailleurs pour me rendre compte de l’allure de mes cheveux, mais du moment que je l’amusais, ça me convenait entièrement. J’avais l’impression d’être un enfant dont on prend soin. Grâce à la drogue, cette pensée ne me fit pas souffrir, ni me braquer. Sentant ses mains ordonnées mes cheveux, ses mots me surprirent alors que je levais la tête vers lui à nouveau. Avais-je bien entendu ou bien étais-ce une entourloupe de mon esprit ? Apparemment, j’avais bel et bien entendu et j’étais heureux que ses paroles me soient parvenues vite et distinctement.

« Alors je le ferais » souriais-je, heureux.
Sec, il m’aida à me relever et à avancer. Je passais de l’impression d’être un enfant à celui d’être handicapé ou une personne âgée qui ne pouvait plus se déplacer toute seule. A dix-neuf ans, c’est moyen. Voyant mon lit devant moi, je me laissais aller dessus quand il me déposa. Fermant les yeux, je ne le vis pas écrire sur son portable, bien trop absorbé par les images assez étranges qui divaguaient sous mes paupières closes. Une chose me gêna alors : avoir un caleçon mouillé. Ça pouvait paraître stupide de penser à ça, mais ce n’était franchement pas confortable. Glisser dans les couettes grâce à lui, je n’y pensais plus vraiment, finalement. Sa caresse me fit sourire alors que je collais ma joue à sa main.

« Ce n’est pas ta faute, William. Tu ne peux pas savoir. Personne ne sait » lâchais-je sans trop réfléchir.
Ouvrant lentement les yeux, je vis une goutte rouler le long de sa joue. Venant me coller à lui, je posais un baiser sur cette larme pour la faire disparaître. Ses paroles me serrèrent le cœur. Passant un bras autour de sa taille, je me rapprochais au maximum de lui. Réfléchissant à une réponse, je ne voulais pas me précipiter. Il venait de pleurer pour moi et même si je ne ressentais pas de culpabilité, cela n’était que remis à demain. Après tout, c’était moi qui avais tout fait de travers ce soir, il n’avait pas à souffrir à cause de ces conneries. Ne lâchant pas son regard, je pris mon courage à deux mains avant de me lancer.

« Seulement si tu me promets de toujours être là » murmurais-je. « Je ne peux ni te crier dessus, ni te frapper … il faut juste que j’arrive à tout raconter »
Un ultimatum en quelque sorte. C’était égoïste et culoter de lui dire cela. Seulement, j’avais toujours agi ainsi avec lui, donc je doutais que cela s’arrêterait un jour. Même s’il me promet de toujours être là, j’aurais des doutes. Les gens utilisent le mot « toujours » et « jamais » beaucoup trop, alors que rien n’est éternel. Une façon sublime de se voiler la face. N’ayant pas quitté son regard depuis … je ne sais plus combien de temps, je venais poser mes lèvres sur les siennes pour un baiser calme et serein. Tendre même, je dirais. Il m’avait dit de l’embrasser à la place de me droguer. Cela pourrait devenir une drogue, de l’embrasser, de vouloir être constamment avec lui, etc.. Et cette addiction ne me ferait pas que du bien, comme toute dépendance, il y a un prix. Tôt ou tard.
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Too nice to be real

J'étais rassuré de savoir qu'il choisissait mes lèvres à une seringue, mais fallait-il encore qu'il respecte ses paroles. Je pouvais lui faire confiance, mais je savais ô combien l'appelle de la drogue pouvait être extrêmement dur et que résister devenait un combat au quotidien. Je ne lui en voudrast pas s'il venait à craquer, je serais juste déçu, mais est-ce qu'au final mon avis apportait ? Pourtant, quand je le fixais droit dans les yeux, je n'y voyais que de la sincérité. Je me savais naïf, mais ce n'était pas le même sentiment que je ressentais autrefois lorsque je pensais que les autres étaient sincères. Non, je ne saurais l'expliquer, mais c'était différent et on arrivait à se rassurer réciproquement ce qui était une bonne chose. Selon moi.

J'avais fini par le rejoindre, sentant alors son bras venir enlacer ma taille en guise de réconfort. Son baiser me fit sourire et réussissait à me reprendre. J'avais beau me dire que ce n'était pas de ma faute, ça ne marchait pas. Au final, c'était toujours à cause de moi, car même si je n'étais pas la cause principale, je l'avais forcé à repenser à ce qui avait pu se passer dans sa vie et je me sentais mal à cause de mon manque de tact. « Mais j'aimerais savoir... » Oui, j'aimerais pouvoir comprendre ses réactions, savoir ce qui le pousse à agir comme ça, qu'est-ce qu'il tente tant bien que mal d'oublier à travers la drogue.

Toujours habillé, j'avais discrètement enlevé mes chaussures afin de ne pas salir son lit et m'étais délicatement serré contre lui, caressant son avant-bras du bout des doigts. « Je sais que c'est un peu précoce de dire ça, mais tu peux me faire confiance. » J'avais levé mes yeux vers lui, sachant pertinemment que ce n'était pas facile à faire. Faire confiance aux gens. Moi-même je n'y arrivais pas et pourtant, je me forçais pour Eliot. C'était d'ailleurs la première personne depuis bien longtemps avec qui je m'étais permis d'être aussi proche. « Et je n'ai pas l'intention de partir tant que tu ne me diras pas de le faire » Si un jour il jugeait bon qu'il n'avait plus besoin de moi, je prendrais sûr moi et m'exécuterais comme je l'avais toujours fait. Question habitude une nouvelle fois, mais tout ce que je voulais c'était le bonheur des autres.

Ma tête posée sur son épaule, j'espérais pouvoir entendre le son de sa voix qui était devenue plus clair, afin d'entendre ses confessions s'il était prêt à les donner. Emmitouflé dans mon gilet à rayures rouges ainsi que sous la couette, je gardais un oeil sur monsieur, bien décidé à veiller sur lui en cas de besoin. J'étais bien confortablement installé et j'étais à présent rassuré. Même si son état était devenu plus stable, je savais qu'il n'était pas tout à fait au mieux de sa forme. La drogue ne s'évacuait pas en une douche et il devait sûrement y voir un peu flou, c'est pour quoi je comprendrais qu'il préfère garder les paupières closes. D'un revers de manche j'avais quant à moi effacé toute trace de larme, n'affichant plus qu'un simple sourire.

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une connerie monumentale
Le baiser terminé, mes lèvres restèrent proche des siennes alors que ne quittais plus son beau regard émeraude malgré le trouble qu’il régnait encore dans mes yeux. Doucement, j’avais glissé ma main sous son t-shirt, caressant sa peau en douceur. Non, je n’étais pas conscient ce que je faisais, mais cette proximité me faisait du bien et j’avais besoin du plus de contact possible. Les pensées de lorsqu’il m’avait déshabillé avait complètement disparu et je n’en avais même aucun souvenir. C’était juste un moment doux et apaisant. Tout ce dont j’avais besoin. Ses trois petits mots me firent sourire. Posant un petit baiser sur son nez, je me calais tout contre lui. La chaleur de son corps me faisait un bien fou. Comment arrivait-il donc à me faire ressentir toutes ces émotions alors que pendant dix-neuf ans, personne n’y était jamais arrivé ? Absurde. Impossible Etrange. Impensable. Et pourtant, il brisait toutes mes idées et tous les fondements que j’avais en moi. ça pourrait provoquer de la peur, mais c’est tout le contraire que je ressens.

« Un jour, tu sauras tout » promis-je avec sincérité.
Quand, où, comment, je ne le savais pas, mais je sentais qu’en ne lui disant jamais rien, je le perdrais pour de bon et mon cœur le refusait obstinément. Et il avait raison. Ses doigts sur mon avant bras me fit sourire de plus belle. Un sourire idiot et niais, mais je ne m’en formalisais pas un seul instant. C’était bon et j’en profitais avec bonheur. Ses paroles me touchèrent et je pouvais sentir qu’il ne jouait pas avec mon état. Il était sincère. Avant que je n’ai pu dire quoique ce soit, il reprit la parole et tout se chamboulait en moi, mais du bon sens. Un magicien, cet homme.

« Je te fais confiance et je ferais en sorte de ne pas recommencer » murmurais-je contre lui. « Tu risques de rester avec moi un long moment alors … Tu penses réussi à me supporter ? »
Riant doucement, je cherchais à me coller encore plus contre lui, sauf que je sentais mon foutu caleçon glacé contre ma peau, encore mouillé et je n’avais pas envie qu’il est froid … au même endroit que moi, pour le dire élégamment. Rapidement, je m’écartais de lui et glissais mes deux mains sous la couette pour retirer mon sous-vêtement. Ce n’était pas une partie de plaisir, mais après deux minutes de galère intense, je jetais le bout de tissu par terre. La commode me semblait inatteignable alors je resterais ainsi, bien au chaud dans les couettes.

« Désolé mais ça me donnait froid » m’excusais-je.
Revenant près de lui, je laissais un petit espace entre mon bassin et les siens. Pourquoi, je ne savais pas vraiment, mais j’avais l’impression qu’il le fallait. Peut-être ne voulais-je pas le gêner, ou lui faire croire quelque chose alors que je nageais encore en peine surdose d’héroïne, ou une autre raison encore. Pour autant, j’avais passé mon bras à nouveau autour de sa taille et ma tête était face à la sienne, récupérant son regard à nouveau et souriant toujours autant. Même si je ne saurais expliquer pourquoi il m’attire tant, une partie de moi préférait ne pas le savoir. Un peu de mystère dans la vie, ce n’était pas plus mal. Et puis, découvrir ce que c’est gâche un peu la magie de cet inconnu si troublant et si fascinant qui émanait de lui, mon beau patron.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyVen 15 Nov - 11:03

Too nice to be real

Un jour. Je ne savais pas quand, mais je voulais lui laisser le temps de se préparer psychologiquement à tout me raconter, mais aussi d'avoir entièrement confiance en moi pour qu'il le fasse. Je ne voulais en rien le forcer et à en juger son état et ses paroles, ce ne devait pas être quelque chose de simple à dire. Alors, j'affichais un sourire compréhensif, frissonnant dans la seconde même en sentant les mains gelées -sûrement dû à la bonne douche glacée- sur mon torse. Je ne m'avais pas attendu à un tel contact et m'étais empressé d'attraper ses mains dans un moment de crainte. Il ne se souviendrait probablement de rien du tout le lendemain, mais moi je me rappellerais de chaque instant notamment de toutes ses belles paroles qui m'avaient fait rêver, mais aussi de ses nombreux gestes affectueux. J'avais doucement retiré ses mains, car de une : elles étaient hypers froide comparé à ma chaleur corporelle et de deux : j'étais super mal à l'aise.

Mes doigts s'étaient mêlés au sien avant de le laisser libre de ses mouvements. Je laissais tomber une de mes mains sur sa chevelure, m'amusant à jouer avec ses cheveux encore humidifié, mais qui avaient l'air déjà doux. Je laissais échapper un petit rire soulagé et amusé de ce qu'il venait de me confier. Soulagé parce qu'il m'avait en quelque sorte promis d'essayer de ne pas recommencer et amusé, car je ne le trouvais pas si insupportable qu'il prétendait l'être, mais je ne le connaissais pas assez pour pouvoir me faire ma propre opinion. « Ne t'en fais pas, j'ai un moral d'acier et je suis trèèèèès patient » Je rigolais de plus bel avant de déposer un bisou sur sa joue. Je le trouvais tellement adorable que s'il avait été une peluche, il serait sans doute déjà mort écrasé par des milliers de câlins et de bisous, mais j'essayais de me contenir quand même. Il n'était déjà pas au mieux de sa forme, le faire fuir n'était pas une super idée.

Le voyant gesticuler, je fronçais légèrement les sourcils me demandant ce qu'il faisait avant de comprendre. C'est vrai que je n'avais pas pris le temps de lui faire changer de sous-vêtement et en même temps, je me voyais mal m'occuper de ça, j'avais déjà fait le plus gros. « Je n'ai rien à te dire, t'es chez toi après tout » Je ne me voyais pas faire la loi dans son propre appartement. « Tu veux peut-être que je t'en apporte un propre ou bien...tu dors comme ça ? » J'espérais qu'il opte pour la première solution, car je ne serais pas à l'aise le sachant nu à mes côtés. Parce que déjà je n'avais jamais dormi à côté d'un homme nu premièrement et puis deuxièmement, ça restait toujours une situation gênante. Si lui était à l'aise, moi c'était loin d'être le cas et je ne me sentais pas prêt à venir me coller à lui par la suite. Bon, je pouvais toujours veiller sur lui à distance, mais je le savais encore un frigorifié, alors je préférais lui donner un peu de ma chaleur. Il faut savoir partager dans la vie.

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K. Eliot Thompson
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▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyVen 15 Nov - 14:50




une connerie monumentale
Soit mes mains étaient gelées, soit il ne voulait pas de mon contact. Je penchais plus pour la première solution, vu la situation. Souriant, je ne perdais pas l’envie de rester contre lui. Nos doigts entrelacés me firent sourire. Ce geste me plaisait énormément, aussi bref eut-il été. Sa main dans mes cheveux, je le laissais aller à ce doux contact, ne me lassant pas de toutes ces affections à mon égard. A chaque fois que je parlais, j’oubliais automatiquement ce que je venais de dire. Ce n’était pas très agréable d’avoir une si petite mémoire – tel un poisson rouge (a) – mais ce devait être l’héroïne. Ou les bouteilles. Ou les deux, c’était d’autant plus logique. Un rire me parvint aux oreilles et je frémis, adorant cela. Si seulement je pouvais le faire rire plus souvent, ça me plaisait terriblement et je ne me lasserais jamais de l’entendre. Alors je lui avais dit que j’essayerai de ne plus me droguer. En contre partie, je l’embrasserais plus souvent. Ce compromis me plaisait de plus en plus, au final. Ses quelques mots me firent sourire, en particulier les deux derniers.

« Je commence à croire que tu es parfait » souriais-je en capturant son regard. « Merci, William »
Son rire si mignon, son bisou sur ma joue, il me faisait perdre la tête. Franchement, j’adorais ça. Par la suite, j’avais enlevé mon caleçon pour avoir un peu plus chaud. Sa réplique me fit sourire. Oui, j’étais chez moi, même si tout bougeait plus que d’habitude et que je ne pourrais même pas me rendre aux toilettes sans me tromper de pièce. Nos regards l’un dans l’autre, sa question me fit rire un peu. Tellement adorable. Me calmant petit à petit, je caressais sa joue du bout des doigts.

« J’en veux bien un. Comme ça je pourrais me coller à toi »
Vu qu’il m’avait déshabillé et que j’avais réussi à enlever mon précédent vêtement, j’allais pouvoir l’enfiler tout seul. Non, je ne pensais plus vraiment à la gêne que je pouvais occasionner. Cependant, j’avais décelé quelque chose dans sa voix qui m’avait fait opter pour me rhabiller un peu. Et puis.. Je pourrais sûrement me coller contre lui si j’étais un minimum vêtu. J’avais besoin de sa chaleur et de son corps contre moi.

« Premier tiroir de la commode. Prends celui que tu veux et ne fais pas attention au reste »
Le reste … Il allait sûrement m’en vouloir pour tout ce qui s’y trouvait. Des seringues, des sachets, deux petits flacons, de l’herbe, etc. S’il s’énerverait ? Sûrement, oui. S’il allait me faire la morale ? Je m’y attendais fortement. S’il foutrait tout en l’air ? Probablement et ça me serait complètement égal. Ça représentait peu d’argent à mes yeux et maintenant qu’il état prêt de moi, je m’en fichais de toute façon. Mes yeux se fermèrent en douceur et j’inspirais calmement, humectant son odeur si unique. J’espérais que ce moment s’éternise le plus possible. Mon rêve serait de le voir encore à mon réveil, mais peut-être est-ce un espoir trop lourd ? Mon esprit ne voulait pas se concentrer là-dessus. Pour le moment, j’attendais d’avoir mon sous-vêtement gracieusement apporté par mon beau supérieur avant de me coller tout contre lui.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyVen 15 Nov - 15:57

Too nice to be real

C'était juste adorable ce qu'il venait de dire. C'Est-ce qu'il pensait de moi et j'étais tout simplement heureux. Je me demandais quand même si la drogue ne l'aveuglait pas un peu, mais il devait sans doute penser ça de moi du fait que j'ai accepté de m'occuper de lui et que peu de gens l'avaient fait avant moi. « Crois-moi, je suis loin de l'être » Je baissais légèrement la tête afin de déposer mes lèvres sur son front avant de me lever du lit. J'étais tellement bien sous les couettes que j'avais eu un peu de mal à me lever, mais je pensais tout d'abord à Eliot et surtout au fait que je pourrais sans doute le prendre dans mes bras une fois qu'il aura quelque chose sur lui. Il avait sûrement compris que je n'étais pas à l'aise à l'idée de le faire s'il était nu.

Une fois debout, je repérais sa commande des yeux et m'en approcha. Un air perplexe sur le visage, je me demandais de quoi il pouvait bien parler, mais je n'avais pas eu à lui poser la question en voyant le contenu de ce tiroir. Il ne contenait pas seulement des caleçons, à moi que l'héroïne et la cocaïne soit une nouvelle marque de sous-vêtement, mais dans ces cas-là il faudrait que j'aille faire les magasins plus souvent pour me mettre à la page. D'un geste brusque, je m'étais emparé du tiroir pour le retourner par terre et en sortir tout le contenu. Je lui lançais ce que j'étais à la base venu lui apporter, pour qu'il s'habille tandis que j'enlevais tout ce qui était susceptible de lui bousiller sa vie. « T'en auras plus besoin de toute façon » De nature maniaque, je n'avais pas oublié de tout ranger au centimètre avant de me permettre de fouiller les autres tiroirs. Mon dieu, il devait y en avoir pour une fortune là-dedans. J'essayais de rester calme, mais tout ceci me rappelais bien trop de mauvais souvenirs. Je respirais calmement avant de quitter la chambre pour tout jeter. Tous les moyens étaient bons. Les toilettes, l'évier, je m'en foutais je ne voulais plus voir ça sous mes yeux.

J'étais fier du sel-contrôle que j'avais éprouvé face à Eliot et revenais dans la chambre pour prendre place à nouveau à côté de lui. Il pouvait m'en vouloir autant qu'il le souhaitait, mais je faisais ça uniquement pour son bien. « maintenant, on n'en parle plus » J'aurais très bien pu l'engueuler et lui faire la morale, mais encore une fois, ça n'aurait absolument rien changé. Bien sûr s'il venait à répliquer et me reprocher ce que je venais de faire il aurait le droit à tout ça, mais sinon, je ne voyais pas l'intérêt. Entre temps, je lui avais laissé largement le temps pour s'habiller. L'une de mes mains vint entremêler mes doigts aux sien, levant doucement la tête pour voir son visage d'ange. « Tu ne mérite pas de te pourrir la vie avec ces merdes Eliot. Tu vaux dix fois mieux que ça » En le voyant pour la première fois, je ne l'aurais jamais imaginé toxico et en même temps, qui aurait pu le deviner ? Il semblait si parfait. Je savais que ce n'était pas un combat gagné d'avance, car on n'arrête pas de l'être du jour au lendemain, mais je voulais qu'il sache que j'étais là pour lui quoi qu'il arrive. « ça fait longtemps ? » Je me rendais compte qu'une fois après la question posée que ce n'était pas le genre de choses à poser. C'était exactement le même style de question qui l'avait poussé à se droguer ce soir-là et à m'éviter. « Nan tu sais quoi ? Je m'en fiche, oublie » Avait repris tout aussitôt sans le laisser parler. Je ne voulais surtout pas qu'il se braque à nouveau. J'avais l'habitude à présent, mais pas maintenant. J'avais tellement peur que je resserrais un peu plus ma main sur la sienne comme si je craignais qu'il s'en aille alors que je savais pertinemment qu'en vue de son état, il pourrait aller nulle part.

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptySam 16 Nov - 21:56




une connerie monumentale
Loin d’être parfait ? Même totalement shooté, je pouvais m’en rendre compte. Une fois lucide, je confirmerais cette certitude et je lui ferais changer d’avis sur lui-même. Son bisou sur mon front me fit sourire et je le regardais se relever, le détaillant de bas en haut et inversement. Dieu qu’il est bien foutu. D’ailleurs, ce n’était pas juste que je sois moins vêtu que lui ! Mon sourire se fana lorsqu’il retira mon tiroir et qu’il le vida entièrement par terre. Ah oui, j’avais oublié … Le voyant bouger avec tout ça, je me doutais en plus de ses paroles qu’il foutait tout en l’air. Ça et le reste qui traînait dans les autres tiroirs. J’avais l’air un junkie. Je me dégoûtais moi-même. Lorsqu’il revint, je m’étais un peu caché sous les draps en ayant peur d’être engueuler. A la place, il me dit que l’on n’en parlerait plus. Sérieux ? Peut-être devrais-je lui avouer qu’il y en a encore un peu dans d’autres pièces, en plus de mon tiroir d’alcool. On verra tout ça plus tard. Le plus dur sera de ne pas recontacter un dealer ou de ne plus aller à la supérette pour aller prendre des packs d’alcool. Ayant enfilé mon caleçon juste avant qu’il retourne mon tiroir, Nos doigts entremêlés, ses mots me firent du bien.

« Merci William. Merci pour tout »
Sa question me fit réfléchir. Oui, évidemment que cela faisait longtemps. Très longtemps même. Depuis quand exactement ? Je ne savais même plus. J’avais dix-neuf ans et je devais avoir commencé à … treize ans. Mon premier joint. Ce devait être ça environ. Au final, il me dit d’oublier, qu’il s’en fiche. Cependant, je lui devais au moins ça pour m’avoir aidé. Commencer à lui dire petit à petit les choses, même si je me doutais qu’il fuirait tôt ou tard de ce que je lui raconterais.

« Ma première cuite, j’avais douze ans. Mon premier joint, j’avais treize ans » murmurais-je. « Ma première dose, j’avais quatorze ans et demi »
Ses doigts se resserrèrent sur les miens. Caressant le creux de sa main avec mon pouce, je lui souriais. Calme, serein. Petit à petit, je me rapprochais de lui, venant me coller complètement contre son corps si rassurant, si chaud. Me trouvant encore trop loin, mon visage avançait vers le sien pour sceller nos lèvres. Un baiser doux, tendre même. Il n’y en avait cependant jamais assez. Laissant glisser ma langue sur sa lèvre inférieure, je cherchais l’accès à sa bouche pour approfondir d’avantage le baiser. Plus passionné, plus langoureux. Toujours plus. J’en avais besoin. Peut-être autant que lui et je n’arrivais pas à me priver. Il m’attirait, me fascinait et m’emprisonnait dans cette bulle qu’il façonnait. Mon cœur battait de plus en plus vite et je n’en étais que plus heureux. Grâce à lui.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptySam 16 Nov - 22:18

Too nice to be real

En premier temps, je ne comprenais pas pourquoi il venait à me remercier. C'était tellement normal de l'aider, de virer tout ça de sa vie, mais sans second, j'avais pensé que pour lui ça ne l'était peut-être pas. Peut-être que toutes les personnes qui avaient pu croiser son chemin ne l'avait que tirer plus bas que terre à commencer par son dealer. Rien que d'y penser ça me rendait malade. Comment pouvait-on enfoncer et détruire la vie d'un homme avec autant de capacité, aussi beau et avec un magnifique avenir devant lui ? Les gens m'étonneront toujours. Je m'étais mis en tête de ne jamais l'abandonner et de faire tout mon possible pour le sauver. Je refusais catégoriquement qu'il ait à relever ce défi tout seul sachant ô combien ça pouvait être dur. Je voulais à tout prix qu'il sache qu'il n'était pas seul et que je serais toujours pour lui. C'est pour quoi j'avais serré un peu plus mon étreinte sur sa main, ne refusant en aucun cas qu'il se rapproche de moi. J'étais d'ailleurs on ne peut plus heureux de pouvoir sentir son corps contre le mien.

Première cuite douze, premier joint treize, première dose quatorze, et dire qu'il en avait dix-neuf me rendait malade. Nos lèvres se scellèrent presque automatiquement suite à cet aveu. Je ne m'y opposais pas et fis glisser ma main de libre derrière sa nuque, continuant ce baiser qui me procurait tant de plaisir. J'emmêlais mes jambes aux siennes afin de ne former qu'un avec lui. Je ne pouvais pas expliquer ce qu'il se passait entre nous, car c'était tout simplement indescriptible, mais ne pas réussir à mettre un nom sur ce qu'il se passait me procurait autant de joie. Je lui laissais accès à ma bouche, accueillant avec joie sa langue. Je ne m'étais pas interdit plus longtemps pour jouer avec cette dernière, fermant doucement mes paupières pour profiter pleinement de ce baiser durant les quelques minutes qui suivirent avant que mes poumons me rappelle ce besoin naturel de respirer. Je m'en serais presque voulu d'être humain sur ce coup-là. « Je suis là maintenant » J'affichais un doux sourire qui était censé le rassurer et avait ouvert à nouveau les yeux pour l'admirer. « Tu devrais dormir, ton corps en a besoin pour évacuer tout ce que tu t'es injecté. » Je souriais toujours, prenant un plaisir fou à m'occuper de lui. Peut-être était-ce mon instinct de papa poule qui prenait le dessus face à la situation. Aucune idée, mais en tout cas, Eliot me rendait dingue depuis la première fois que je l'avais vu et ça n'allait pas en s'arrangeant. Oui, je l'avouais, il a une totale emprise sur moi.

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptySam 16 Nov - 22:48




une connerie monumentale
Pour la première fois de ma vie, mon cœur avait pu s’ouvrir envers une personne et ça me faisait un bien impressionnant. Peut-être que demain j’allais le regretter. Non, je ne m’en souviendrais plus de toute manière. Dans notre baiser, je sentis sa main glisser dans ma nuque. Lorsque nos jambes s’entremêlèrent, un frisson violent me prit et je me laissais faire, au comble du bonheur. Les yeux fermés, le baiser dura encore et encore, nos langues se mêlant l’une à l’autre. Tant de contact me faisait fondre. Doucement, le contact dut se terminer pour mon plus grand malheur. J’allais revenir pour les capturer à nouveau, mais il prit la parole. Des belles paroles qui me donnèrent le sourire. Je hochais simplement la tête. Adorable, pensais-je en souriant. Ses yeux firent accélérer les battements de mon cœur. Ses mots entraînèrent une moue triste, boudeuse, enfantine. Dormir n’était vraiment pas dans mes projets.

« Pas envie » fis-je en le suppliant des yeux.
Bougeant un peu mes jambes, je voulais sentir son étreinte. J’en souris de plus belle et j’arrêtais de gigoter. Venant passer à nouveau pour bras autour de sa taille, je ne résistais pas à l’embrasser encore une fois. Tout comme avant. Me séparer de lui devenait de plus en plus compliqué et je préférais profiter encore de ce moment que je risquais d’oublier plutôt que de sombrer dans le sommeil. Dormir est une perte de temps. L’embrasser est beaucoup plus intéressant. Coupant le baiser, ayant une réclamation qui me brûlait les lèvres, je lui murmurais :

« Demain, si tu dois partir plus tôt, réveille-moi. Je ne veux pas me réveiller seul, s’il te plait »
Voilà, au moins c’était dit. Même si ça ne me trotterait pas dans la tête, je savais qu’il fallait que je lui dise. Ma main entrelacée restait fermement attachée à la sienne. Mon autre main caressait son dos sur ses vêtements. S’il les avait gardés, ce n’était sûrement pas pour rien et même si je me trouvais dans un état second, il était hors de question que je fasse un pas de travers alors qu’il m’avait sauvé. Reprenant encore ses lèvres contre les miennes, je savourais un autre baiser avec lui, ne m’en lassant décidément pas. Mon corps désirait la proximité du sien, mon cœur voulait sentir le sien battre et mon esprit se sentait lié à lui d’une façon indescriptible.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptySam 16 Nov - 23:10

Too nice to be real

« Ce n'est pas le moment de faire le rebelle » avais-je proclamé de plus bel à sa réponse négative. Je m'étais très vite fait enlacé dans ses bras musclé et ne pouvait résister à un tel contact, sentant ses mains me caresser le dos, je fondais royalement. Ces longs baisers que nous échangions sans relâche. Je ne pouvais qu'apprécier ces longs moments passé avec lui et moi aussi j'aurais tant aimé qu'il reste éveillé toute la nuit pour que nous puissions continuer de se câliner tout en s'embrassant -le rêve-, car je craignais un peu le lendemain. Je savais que l'inévitable allait arriver. Le fait qu'il ne se souviendrait de rien, des paroles qu'il m'avait dîtes, de ce que je lui avais dit, de ce que nous étions promis. A cet instant, une boule se formait à nouveau au niveau de mon estomac, car ça me faisait mal de penser à ça. Que tout ce que nous vivions là était fait dans le vent et que nous devrions sans doute tout recommencer à partir de demain, mais j'essayais de me refuser d'y penser. Il fallait à tout prix que je pense qu'au moment présent.

Ce qu'il me disait là était trop dur. Il était crevé, shooté et en plus de cela il voudrait que je le réveille alors que je me levais super tôt. Je soupirais, ne sachant pas si j'avais le courage de le réveiller à quatre heures demain matin. Je n'avais même idée de quelle il pouvait être. « Je te réveillerais un peu avant que je m'en aille si tu veux, mais t'as besoin de dormir » Il était hors de question qu'il aille travailler demain et je lui interdisais ! De toute façon, je ne savais même s'il en serait capable et si c'était pour être totalement mal et dans la vague, je ne voyais pas l'utilité de se déplacer jusqu'au magasin, car il ne pourra en aucun cas exécuter son travail. Je déposais à nouveau mes lèvres sur les siennes et passais doucement l'un de mes bras sur son torse pour venir l'enlacer et le coller un peu plus à moi. J'étais tellement bien là que cela ne m'étonnerait même pas si je venais à m'endormir avant lui et pourtant, j'essayais de lutter pour que ce la n'arrive pas. Je voulais veiller sur lui et ne voulais pas sombrer dans les bras de Morphée avant Eliot sous peine de me sentir une nouvelle fois coupable. Pour quoi je passerais si je n'étais même pas capable d'attendre qu'il s'endorme avant moi pour savoir s'il n'avait besoin de rien alors que je l'avais fait des milliers de fois pour ma fille ? Je déposais doucement ma tête sur son épaule, déposer un fin baiser dans son cou. J'avais oublié cette odeur d'alcool dont j'avais horreur et pouvais à présent sentir sa bonne odeur de parfum que je n'oublierais pas de si tôt. Eliot était définitivement une drogue à lui tout seul.

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyMer 20 Nov - 14:44




une connerie monumentale
Rebelle ? De toute ma vie, je ne l’avais jamais été, mais dormir est une véritable perte de temps. Certes, bien dormir et assez longtemps est primordiale pour la santé, mais là, je refusais complètement. Passer du temps avec lui me plaisait énormément, même si j’en garderais peu ou pas de souvenirs. Pour lui faire oublier sa requête, je m’étais rapproché de lui et je l’avais embrassé. Apparemment, ça marchait plutôt bien et j’en étais très fier (a) Finalement, non. Il me réveillerait mais il voulait toujours que je dorme. Obstiné ! Soupirant doucement, je me laissais aller au baiser en me collant tout contre lui. Une fois sa tête sur mon épaule et son bisou dans mon cou, mon sourire s’effaça un peu, mes yeux se fermant petit à petit. Oh non … Fermement accroché à lui pour rester bien contre lui, je sentais ma respiration se calmer petit à petit. Demain, je devais travailler … et avec lui. Mon corps ne s’en formalisa même pas. Il ne me fera aucune grâce. Ce soir, c’était de ma faute et demain, j’aurai récupéré. Comme toujours. Baillant doucement, je caressais encore un peu sa peau avant de murmurer :

« Je t’… »
Avant de m’endormir pour de bon. Tout se mélangeait. Un étrange tourbillon où je me laissais porter, ne sachant plus où se trouvait le début et encore mois quand arriverait la fin. Tout ce qui me plaisait, c’était de ressentir cette chaleur que je n’avais jamais eu contre moi. Lorsque je bois ou que je me drogue, j’ai toujours eu cette sensation de froid glacial. Pour une fois, je me sentais calme, rassuré, apaisé et bien au chaud. Parfois, je me serrais contre lui, ne voulant pas qu’il parte. D’aucune façon que ce soit : ni de mon lit, ni de ma vie.

« William, ne pars pas … »
Telles étaient les paroles que j’avais répété en boucle pendant mon sommeil. Une sorte d’appel à l’aide. Il ne m’entendra sûrement jamais et je ne m’en souviendrais pas une fois réveillé. Peu importe. Peut-être lui dirais-je un jour, lucide et si notre relation va plus loin. Plus loin ? Qu’est-ce qui me prend ? Toutes mes questions et mes règles reviennent de plein fouet. Pas déjà … Mon corps tremblait, mais je ne sais pas si c’était à cause de l’absence de drogue qui me faisait souffrir ou bien à cause de toutes ces questions qui formèrent petit à petit un cauchemar. Me sentant mal, je recherchais son corps chaud, mais la sensation de froid s’infiltrait petit à petit en moi. Non, je ne veux pas que ça arrive alors qu’il est là !
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William D. Welton
William D. Welton

▐ PAROLES : 438
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
[FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. 1407505464093909700
▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyMer 20 Nov - 16:54

Too nice to be real

Mon coeur commençait sérieusement à s'emballer et même si les bisous et la proximité de nos deux corps y étaient pour pas mal, c'était surtout le début de sa phrase qui m'avait fait défaillir. Malheureusement, je ne saurais probablement jamais la fin de cette dernière puisqu'il venait tout juste de sombrer dans les bras de Morphée. J'avais imaginé un « je t'aime » mais peut-être était-ce toute autre chose. Ayant l'habitude de me faire tout un tas de film, je ne préférais m'imaginer mille et une merveille, mais une chose était sûre, je ne comptais pas partir au beau milieu de la nuit. J'étais bien au chaud, mes jambes emmêlées aux siennes tandis que je restais là, à le câliner, tentant de le rassurer au mieux que je pouvais voyant que son sommeil était plutôt agité.

Il ne cessait de murmurer diverses paroles. Certaines que je comprenais, d'autres pas du tout et ce n'est qu'à partir de deux heures et demie du matin que j'avais fini par moi aussi, sombrer dans un sommeil léger, au cas où Eliot aurait besoin de moi en pleine nuit. J'avais toujours eu pour l'habitude de ne dormir que d'une oreille à cause de ma fille, alors ça n'allait pas être ce soir-là qui allait changer ma petite routine. Je craignais au départ qu'il bouge trop durant la nuit, mais à ma grande surprise, ce ne fût pas le cas. Par conséquent, je ne fus réveillé qu'à cause de mon réveille vers cinq heures du matin. J'avais légèrement maudit mon téléphone portable qui s'était mis à sonner pour m'extirper de ma nuit de rêve. D'autant plus que je n'avais dormi que deux heures et demie et qu'une journée de boulot, m'attendais, ainsi que mon boulot de père.

J'avais longuement réfléchi -mais pas trop pour ne pas me mettre en retard- comment sortir de ce lit sans réveiller Eliot. Certes je lui avais promis de le réveiller, mais seulement après m'être préparé. Par chance, j'étais toujours habillé. Je n'avais plus qu'à enfiler mes chaussures, défroisser mes vêtements et remettre ma chevelure en place pour paraître à peu près présentable. Les cernes présentes sous mes yeux me rappelaient que même les efforts que je pouvais fournir, ma tête restera toujours la même. Fatiguée. J'étais sorti de la salle de bain -oui je faisais comme chez moi- après avoir pris le temps de tout ranger, m'attaquant par la suite au salon. Un peu de ménage avant de partir ne pouvait en aucun cas faire du mal.

Cinq heures et demie, je pénétrais à nouveau dans la chambre et esquivais un sourire attendri en voyant Eliot dormir. Ça me faisait du mal de devoir le réveiller, mais je savais que si je rompais ma promesse, il m'en voudrait. Accroupi au bord de son lit, mon visage à hauteur du sien, je passais délicatement ma main dans ses cheveux pour un réveil en douceur. « Hey...Eliot, il est cinq heures et demi, moi j'y vais d'accord ? » Je le regardais émerger difficilement, ne comprenant sans doute pas encore ce qui lui arrivait. Oui, la chute devait être dure. « J'ai rangé ton appartement, je t'ai apporté un verre d'eau et deux Doliprane. Tu ne vas pas bosser aujourd'hui et tu te repose. Si tu as le moindre soucis, tu m'appelle. Je t'ai laissé mon numéro de portable sur un bout de papier et tout ce que je viens de te dire si jamais t'oublie » Je fis glisser ma main sur sa joue, puis sous son menton avant de déposer délicatement mes lèvres sur les siennes et de me relever. « Passe une bonne journée surtout » Même si je l'interdisais de venir au travail et que par conséquent je ne le verrais pas de la journée, avec la nuit que je venais de passer, elle ne pouvait qu'être fabuleuse.

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
K. Eliot Thompson

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you. ♥
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▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyMer 20 Nov - 18:02




une connerie monumentale
Une main dans mes cheveux, des paroles murmurées tout bas et près de moi. Bougeant doucement, je me tournais vers son visage à ma hauteur et papillonnaient difficilement des yeux. Les yeux mi-ouverts, je n’arrivais pas à faire mieux pour le moment. Cinq heures ? Pourquoi si tôt ? Ah oui, il est le patron et donc il doit y aller en premier. Ouvrant petit à petit, j’absorbais ses paroles. Il est parfait. Bizarre, j’avais l’impression de lui avoir déjà dit. D’ailleurs, que fait-il ici ? Je me souvenais vaguement avoir bu et après, c’est le grand trou noir. Ma tête me faisait atrocement mal et je me disais que je lui poserais un milliard de questions plus tard quand j’aurai pris les Dolipranes qu’il m’avait gentiment préparé. Qu’il me dise de ne pas venir travailler m’inquiétait un peu. S’il me virait ? Possible. Avoir son numéro me fit sourire. Je ne savais toujours pas ce qu’il s’était passé hier pour qu’il soit avec moi, mais bon … Sa main sur ma joue et ses lèvres contre les miennes me firent soupirer de bonheur. Un réveil comme ça, même dans un état lamentable, je ne me plaindrais pas si ça venait à être quotidien. Le voyant se relever, je baillais difficilement et levais les yeux.

« William … » murmurais-je.
Sentant que me relever n’était pas possible, je me tortillais un peu emmitouflé dans ma couette. Soupirant en constatant que je ne pouvais toujours pas bouger plus que ça, je tendais doucement mon bras vers lui, agrippant faiblement son pantalon.

« Embrasse-moi encore »
Oui, je devais avoir l’air d’un grand gamin, mais j’en avais encore besoin. Je ne savais pas ce qu’il s’était passé la soirée et nuit dernière, mais qu’il m’est embrassé avant m’avait prouvé que tout était rentré dans l’ordre et je ne devinais pas bien comment. Alors pour être sûr que tout soit vraiment bon, je voulais juste qu’il m’embrasse encore une fois avant qu’il s’en aille et que je m’endorme à nouveau. De toute façon, j’irais le voir un peu avant la fermeture pour lui parler. En espérant qu’il est le temps, bien sûr. J’espérais aussi qu’aucune des vendeuses ne soient là, même si dès maintenant, elles ne me tourneraient plus autour. Une bonne chose et comme ça, je pourrais juste passer du temps avec lui. Enfin, si tout redevenait comme avant.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyMer 20 Nov - 19:17

Too nice to be real

Alors que je m'apprêtais enfin à m'en aller -sinon je ne le ferais jamais- Eliot s'était mis à me parler et j'aurais sans doute préféré qu'il se contente de me regarder sans rien dire, car je n'avais plus du tout envie de partir à présent. Surtout après ce qu'il venait de me demander. Je n'y avais pas trop pensé ce matin, mais il est vrai que l'idée qu'il me rejette le lendemain à cause de son trou de mémoire, qu'il se demande qu'est-ce que je fais chez lui et pourquoi je l'embrasse, m'avait torturé l'esprit toute la nuit. Donc en plus d'avoir eu une nuit courte, elle n'avait pas été plus bonne que ça, mais je ferais bien avec, je n'avais pas vraiment le choix et je comptais au café pour me maintenir éveillé. Oui, le café était devenu ma nouvelle drogue depuis quelques années.

Mes yeux rivés sur le visage du somnolant, je souriais amusé de voir la manière dont-il m'avait retenu à moitié dans les vapes. Ne me sentant pas assez courageux pour lui refuser quoi que ce soit -je n'en avais surtout pas envie- je m'approchais à nouveau de lui et m'asseyais sur le rebord du lit, une main de chaque côté d'Eliot. Je souriais -je crois que je devenais gaga devant cet homme- et posais mes lèvres sur les siennes ayant un mal fou à m'en défaire, car je n'en avais pas envie. Je n'avais tellement pas envie d'y aller, mais je songeais à ma fille qui n'allait pas tarder à se réveiller et elle aussi aimerait sans doute me voir lorsqu'elle aura ouvert ses deux yeux. « Dors bien... » Je posais une dernière fois mes lèvres sur sa bouche, puis sur sa joue avant de dériver dans son cou tout en m'éloignant petit à petit, ne voulant pas que ce départ soit trop brusque.

Debout devant la porte, je souriais en regardant Eliot allongé dans son lit, soulagé qu'il soit encore en vie et espérant qu'il tienne sa promesse d'hier soir, mais je doutais qu'il s'en souvienne. Dans tous les cas, vu sa mémoire défaillante, il découvrira un jour ou l'autre la disparition de ses diverses drogues autrefois cachées dans les tiroirs de sa chambre tout en se demandant ce qu'il s'était passé. Soit, je ne préférais même pas penser à tout ça, car je n'avais pas l'intention de me gâcher la journée avec de telles pensées. Je voulais partir avec la tête haute et des papillons pleins l'estomacs. « Au revoir » fût mes derniers mos avant de fermer tout doucement la porte de sa chambre et prendre la direction de celle de son appartement pour le quitter enfin. C'était dur, mais j'espérais bientôt recevoir un sms et le voir tout aussitôt.

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend.   [FINI] WILLIAM ∞ le mal est double : il y a celui qui ne dépend pas de nous et celui qui en dépend. EmptyMer 20 Nov - 20:42




une connerie monumentale
Son regard émeraude tomba dans le mien, me faisait emballer mon petit cœur. Son sourire me rendait toujours aussi dingue – voire même plus, sans que je comprenne pourquoi – et qu’il s’asseye me plaisait énormément. Ses lèvres s’approchèrent, me faisait frémir d’avance. Une fois contre les miennes, et malgré le fait que je ne pouvais pas me mouvoir à ma guise, je prolongeais le baiser qu’il m’accordait à ma demande. Mon dieu, des réveils comme ça, même aussi tôt, aucun souci ! Dormir, je n’avais pas le choix, mon corps m’y forçait. Encore quelques petits baisers qui me firent sourire de plus belle. Mon patron était vraiment exceptionnel. Petit à petit, il partait vers la porte et m’adressa un dernier regard, une dernière parole avant de s’en aller. Mon cœur se serra doucement. J’aurais aimé qu’il reste là très longtemps, mais je ne pouvais pas faire constamment l’égoïste. Fermant les yeux, je me sentais emporté par le sommeil. J’y sombrais avec grand plaisir et quelques bribes de hier soir me revinrent. Cependant, ce ne fut pas mes paroles directes, ni ma douche gelée et ce genre de choses. Je me rappelais juste lui avoir dit qu’il était parfait et que l’on s’est embrassé. Le reste … Je ne savais pas vraiment si j’avais envie de le savoir. Peut-être qu’il y avait certaines choses qu’il valait mieux oublier ou dont il ne voudrait de toute façon pas me parler. Comment pouvais-je tout savoir ? Mes pensées se dissipèrent alors que je m’enfonçais dans de jolis rêves en compagnie de mon beau et sexy supérieur dont je m’étais tant attaché. ♥
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