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 [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.

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K. Eliot Thompson
K. Eliot Thompson

▐ PAROLES : 277
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
you. ♥
▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyVen 1 Nov - 22:00




une froideur palpable
Huit heures et cinquante minutes. Précis. Mon bus venait de me déposer et j’avais fait les quelques mètres qui me séparaient de l’arrêt à la boutique. Soupirant doucement, je restais là sans entrer. Ne sachant pas si William est là, j’angoissais. Après notre dernière rencontre, je ne savais pas à quelle réaction m’attendre de sa part. Je l’avais planté dans le parc avec sa fille parce que mon passé me faisait un mal fou. Je n’avais rien pu contrôler et j’avais passé ma nuit dans une débauche solitaire. Pitoyable. Entrant dans la boutique, j’avais retenu mon souffle. Mon regard balaya l’endroit. Il y avait deux vendeuses qui me souriaient gentiment. J’avais couché avec l’une d’entre elle la semaine précédente et l’autre était la prochaine. Quel hasard. Les saluant poliment, j’allais poser mes affaires dans l’arrière boutique et je soufflais un grand coup pour me donner du courage. Revenant dans la boutique, des clients se pressaient déjà et je me dis une joie de les informer. Des hommes, des femmes, je ne perdais pas un léger sourire histoire d’être poli, aimable et bien tenir mon rôle. Non, je ne me forçais pas, mais ce n’était pas facile quand même. Je me sentais encore un peu dans le vague pour être franc. Ce matin, j’avais pris une dose avant de venir ici. Je n’avais pas pu résister. Mais même dans le vague, je faisais parfaitement mon travail et personne n’avait rien à me reprocher. Enfin, pour le moment.

La porte s’ouvrit et j’allais accueillir les nouveaux arrivants que je tombe nez à nez avec mon patron. Sans m’en rendre compte, je me trouvais très près de lui. Mon regard croisant le sien, je frissonnais de mal être. Baissant rapidement les yeux, je m’écartais pour le laisser passer. Dire que l’on avait été proche pendant quelques minutes et là … Je ne savais juste pas à quoi m’attendre alors je préférais me mettre en retrait. Une des vendeuses – celle que je ne m’étais pas encore tapée – m’appelait pour aider une personne sur quelque chose. Me retournant, faisant dos à mon supérieur, je murmurais doucement quand même, histoire d’être un minimum agréable.

« Bonjour Mr Welton »
Une grande distance oui, mais je ne me voyais mal lui claquer la bise et le nommé par son prénom. Une chose me préoccupait quand même et je ne pourrais pas travailler sans lui demander. Me tournant vivement vers lui – sans le regarder ni sourire pour autant – je soufflais tout bas pour qu’il n’y ait que lui qui l’entende.

« Est-ce que votre fille va bien ? »
Oui, je m’inquiétais quand même. Je l’avais vu très bien s’occuper de sa fille, mais j’étais parti tellement vite que je ne savais pas si ce n’avait été qu’une égratignure ou si c’était devenu plus grave. Alors je me devais de lui poser la question. Voyant la vendeuse attendre, je lui fis signe que j’arrivais très vite. N’osant pas regarder mon supérieur, je ne voulais pas savoir ce qu’il y avait dans ses yeux. Et je ne voulais pas qu’il voit les miens légèrement troubles. Hors de questions. Même si personne n’avait jamais rien vu, il était différent et j’avais peur qu’il trouve ce que je fais. Je m’en voudrais de le décevoir. Soupirant discrètement, je me sentais à nouveau mal, mais cette fois-ci, ce n’était pas par rapport à mon passé, mais vis-à-vis du présent. Me pardonnerait-il d’un claquement de doigts ? Je l’espérais du plus profond de mon cœur, mais je doutais que ce soit possible. L’espoir fait vivre, après tout, mais peut-être est-ce trop demander au hasard de la vie …


Dernière édition par K. Eliot Thompson le Mer 6 Nov - 18:24, édité 1 fois
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William D. Welton
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▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
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▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyVen 1 Nov - 22:31

I don't want to talk to you it's simple...

Je n'avais pas envie d'aller travailler. C'était rare que cette situation m'arrive, mais je serais bien resté avec ma fille toute la journée au lieu de la laisser à la maternelle pour que ça soit d'autres personnes qui s'en occupent. Je n'osais même pas imaginer tout ce que je loupais tous les jours en la laissant là-bas tandis que je me dirigeais à mon travail tous les matins. En général, j'évitais d'y penser, car sinon me connaissant, je serais bien resté avec elle, m'accordant un jour de congé comme ça, alors qu'en temps normal je ne devrais pas me le permettre. Il fallait bien que quelqu'un paye le loyer, les courses et j'en passe, mais sans paye, ce ne serait pas chose aisée. Je n'avais pas à me plaindre de mon salaire, loin de-là, mais ce n'était pas en m'arrêtant de travailler sur un coup de tête que mes sous allaient faire des petits. C'est la raison pour laquelle ma voiture venait tout juste de se garer sur le parking, tandis que je sortais mes clés à la main, mon Starbucks Coffe de l'autre.

Je poussais la porte de la boutique. Je n'étais pas spécialement épanouie de me retrouver là-dedans aujourd'hui, mais j'essayais de ne rien laisser paraître, n'oubliant pas de saluer mes vendeuses. Surtout, je ne voulais pas croiser Eliot. Ou plutôt monsieur Thompson, mais c'était trop beau pour être vrai, c'était d'ailleurs quasi impossible. Mon regard c'était déposé sur lui. Il m'avait bien vu lui aussi et je pouvais sentir ce malaise peser. C'était limite inconfortable. « Bonjour » C'était sec, clair et concis malgré la froideur que l'on pouvait ressentir dans le timbre de ma voix, mais il n'y avait rien d'autre à ajouter, même si apparemment lui si.

Mon regard c'était déposé sur la vendeuse qui l'appelait, mourant d'impatience qu'il la rejoigne. Je ne savais pas si elle avait vraiment besoin de son aide ou bien si c'était juste un prétexte pour se rapprocher de lui, mais au moins elle, elle avait la décence de regarder dans les yeux des gens contrairement à lui, mais je n'allais pas refaire son éducation. « Vous devriez faire votre travail, on vous appelle » D'un signe de tête, j'indiquais la vendeuse en chaleur qui attendait impatiemment qu'il vienne à elle. En attendant, je m'étais déjà fait la malle, quittant les yeux des vendeurs pour aller m'enfermer dans mon bureau. Ce matin j'avais jute besoin d'un peu de calme. M'occuper du courrier -et dieu seul sait que j'allais y passer la matinée- me permettrais au moins de ne pas le voir et de faire le point aussi. Je serai même prêt pour ainsi dire, à prendre tout mon temps.

Fiche bye Ethna
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyVen 1 Nov - 23:10




une froideur palpable
Son « bonjour » avait été froid. Glacial. Cassant. Je me sentais comme un con et je n’osais pas croiser son beau regard. Me sentant si faible, je préférais être obéissant et la fermer. Sincèrement, je détestais cette foutue situation et savoir que j’en suis la cause me déchire le cœur. Je me déteste tellement de tout ça. Au lieu de m’ouvrir, je me ferme, je me braque et je fuis. Il en avait toujours été ainsi et je ne voyais pas pourquoi ça changerait. Mais pour lui, pour cet homme … J’avais envie que cela soit différent. Mais j’avais tout foutu en l’air en disparaissant du parc l’autre fois. Qu’il m’en veuille, je comprends. Mais qu’il ne me réponse même pas sur l’état de santé de sa fille fut très dur à accepter pour moi. Je vis vaguement son signe de tête. Comme si j’en avais quelque chose à faire de cette fille. J’allais l’aider, ce soir on coucherait ensemble pour que je me débarrasse de mon mal être et demain continuerait comme aujourd’hui. Je n’avais même plus envie de parler et apparemment, lui non plus vu la vitesse dont il venait de passer devant moi. Regardant son corps s’éloigner de moi, je me donnais envie de vomir. Pourquoi est-ce toujours aussi compliquer ?

Soupirant doucement, je rejoignais la vendeuse et je l’aidais du mieux possible. J’affichais à nouveau un sourire automatique et j’essayais de penser à autre chose qu’à mon patron. Ce n’était pas facile et même impossible au final. On avait été proche, autant physiquement que mentalement. Allait-il me virer pour ça ? Je n’en doutais même pas. Après tout, il faisait ce qu’il voulait et je ne lui en voudrais pas. L’attraction qui a autour de lui me fait penser à lui. Il est tellement proche que ça me tue de ne pas pouvoir croiser son regard, lui sourire, rire à nouveau à ses paroles.. C’est comme si j’avais régressé. Comme celui que j’étais avant de le rencontrer. Je hais cette foutue merde que j’avais entraîné. Ayant fini de m’occuper du couple avec l’autre vendeuse, celle-ci me proposait d’aller boire un verre ce soir. J’acceptais à contre cœur, mais c’était ma seule issus pour ce soir.

Midi venait de sonner et j’avais très faim. Les deux jeunes femmes allèrent manger ensemble, alors que je déclinais calmement leur invitation. La drogue avait eu le temps de se dissiper, pour mon plus grand regret. Toquant à la porte du bureau de mon patron – après avoir récupérer mes affaires – je me raclais la gorge avant de me lancer. Je n’avais plus rien à perdre après tout.

« Mr Welton ? Il est midi et j’aimerais … discuter avec vous. Je … » hésitais-je en me grattant la nuque. « Mangez avec moi s’il vous plait »
Soufflant doucement, j’avais reculé d’un pas en attendant sa – peut-être – réaction. Il n’avait pas bougé de son bureau et ça m’inquiétait. Étais-ce entièrement de ma faute ? Je me sentais vraiment mal à l’aise. Mais je ne voulais pas garder ce froid entre nous. Un soupir s’échappa de mes lèvres. J’avais aussi peur qu’il ne mange pas. L’inviter à déjeuner, je ne voyais pas le problème. De toute façon, je n’étais pas du genre à m’interdire de faire quelque chose. Agir par impulsivité, ce n’était pas super mais bon. Et puis, je voulais parler avec lui. Même si je ne me sentais toujours pas prêt à lui parler de mon passé, je voulais lui expliquer pourquoi j’avais fui. Oui, je me sentais prêt à lui parler de mon « père ». Il n’y avait de toute façon pas grand-chose à dire sur ce sujet-là, mais j’y arriverais. Simplement, j’avais besoin de lui dire les choses et mon courage – même un peu défaillant – était là et je ne voulais pas gâcher une occasion de lui dire les choses. En espérant qu’il accepte …
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptySam 2 Nov - 9:59

I don't want to talk to you it's simple...

J'essayais de travailler, mais je n'arrivais pas à me le sortir de la tête. Pourquoi prenait-il autant de place alors qu'au final je ne le connaissais pas ? J'aurais bien pu lui apporter autant de considération qu'avec les deux autres vendeuses, mais avec lui c'était carrément impossible. J'avais l'impression qu'il essayait de m'envoûter par tous les moyens et que le pire dans tout ça, c'était que ça fonctionnait, mais comme toujours, dès que j'essayais de me rapprocher ne serait-ce qu'un peu d'une personne, ça finissait toujours mal. Par conséquent, je me répétais sans cesse qu'il valait mieux que je mette des barrières à ne surtout pas franchir et tout ira pour le mieux pour tout le monde. Je soupirais. J'en avais marre de penser à tout ça, car au final, la situation pouvait sembler banale pour tout le monde. Tu connais quelqu'un, tu parle, il se barre. Fin de l'histoire, pas besoin d'en faire toute une montagne alors qu'on le connait à peine.

La pile devenait de moins en moins important arrivant tout de même à travailler avec mon état mental. Ma main sur la poignée du tiroir de mon bureau, j'en sortais un paracétamol que j'avalai dans la foulée avec l'eau que contenait ma bouteille achetée au supermarché du coin. Entre temps j'avais fini mon café qui avait réussi à me réveiller comme il le fallait, mais j'avais encore du pain sur la planche et la fin de la journée me semblait encore bien loin. J'avais perdu la notion du temps et n'avais aucune idée de quelle heure il pouvait être. J'aurais bien fait une pause, mais je n'avais aucune envie de sortir de mon bureau et de le voir. Rien qu'en pensant à lui j'en avais des hauts de coeur. Je savais que c'était mal, mais je n'avais pas pu m'empêcher de reprendre un Doliprane, pensant alors que peut-être, mon mal de tête passerait plus vite.

Je claquais le tiroir de mon bureau en même temps que la porte s'ouvrait. J'avais bien entendu toquer, mais je n'avais même pas eu le temps d'inviter la personne à entrer que j'apercevais déjà la tête de monsieur Thompson dans l'embrasure. « Merci, mais je n'ai pas faim » J'entendais mon ventre protester le contraire et moi qui prétendais le contraire, mais je préférais me laisser mourir de faim que me retrouver face à lui. Qu'avait-il à me dire après tout ? Tout était clair. Pour moi la conversation était finie. Mes yeux rivés sur ces bouts de papiers que j'essayais de lire -mais que je ne lisais pas vraiment-, mais main posée sur mon front, je sentais encore sa présence non loin de moi et je n'osais même pas relever la tête. Moi, peur ? De tout voyons. C'était bien connu. Son regard me déstabiliserait encore, je le connaissais que trop bien à présent et l'ignorer restait la meilleure solution selon moi. Je jetais un petit coup d'oeil à mon Android et m'apercevais qu'il était déjà midi passé. En fin de compte, la matinée était passée relativement vite. Je n'aurais pas cru...

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptySam 2 Nov - 10:51




une froideur palpable
Pas de réaction. Apparemment, il m’en voulait plus que je ne le croyais. Soufflant doucement, je me permettais de rentrer dans son bureau sans son accord. Evidemment, j’enchaînais les raisons pour lesquels il pourrait me virer en un claquement de doigts et je ne comprenais toujours pas pourquoi il ne l’avait pas encore fait. Soit, ce n’était pas le moment de penser à ça. Restant dans le cadre de la porte, je vis son regard se relever rapidement vers ma direction. Avançant vers lui, sa réponse me fit lever les yeux au ciel. J’avais pu entendre son ventre protester. Mon regard ne le quittait pas, cherchant son regard qui me réconfortait tant. Mais je n’avais le droit à rien, même pas à son attention. Une fois à la hauteur de son bureau, je m’assis dessus comme si j’étais chez moi. Si j’avais peur de quoique ce soit de sa part ? Non. Vraiment pas. Il pourrait me donner une lettre de renvoi que je m’en fichais. Si je ne travaillais pas ici, je viendrais quand même aussi souvent que possible. Parce qu’il est là. William Welton. Je ne lâcherais pas l’affaire avant de savoir pourquoi il a une si grande place à mes yeux et dans mon foutu cœur.

« Vous mentez » dis-je sans quitter son visage des yeux. « Mais si vous ne voulez pas manger, moi non plus. Vous n’êtes même pas obliger de me parler, écoutez-moi simplement »
Sacré culot, me murmurait ma conscience. Le regardant toujours faire semblant d’être concentré – car ses traits le trahissaient complètement – mes yeux ne se détachaient pas un seul instant de lui. A vrai dire, je n’attendais pas de réaction ou de mots de sa part. Je ne voulais pas lui en laisser le temps alors j’avais assez vite repris la parole.

« J’ai très mal réagi, je m’en rends compte et je l’admets. Mais … à chaque fois que je me braque comme ça, ce n’est pas de mon plein gré » avouais-je. « C’est juste … mon passé et j’ai du mal à contrôler mes réactions quand quelque chose me touche … Ce n’était ni contre votre fille, ni contre vous »
Bon, certes, ce n’était pas aussi détaillé que lorsque j’y avais pensé, mais c’était une façon de présenter mes excuses pour ma réaction des plus excessives de l’autre fois. Lentement, mes yeux descendaient sur ses lèvres. Un frisson me prit violemment et je sentais un truc bizarre dans mon ventre. Woah, c’est quoi ce truc ?! Fronçant les sourcils, je me mis à détailler son visage. Il ne me regardait pas et j’étais au plus proche de lui. Alors je le regardais, encore et encore, ne sachant pas du tout à quoi m’attendre de lui. Plus j’y pensais et plus je m’en fichais. Proche de lui, les sensations que je ressentais étaient totalement différentes et décuplées comme jamais. Je ne comprenais toujours pas ce que ça voulait dire mais qu’importe, je profitais du moment présent, pour l’instant.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptySam 2 Nov - 11:33

I don't want to talk to you it's simple...

J'arrêtais tous mouvements. Là, c'était trop. D'abord, il me traitait de menteur et en plus de ça il se permettait de s'asseoir à sa guise son bureau comme si nous étions amis. Même si sa façon d'agir me m'étais hors de moi intérieurement, je ne bougeais pas d'un pouce et conscience me répétais ô combien j'étais faible surtout face à lui. Je me répétais sans cesse " ne le regarde pas, ne le regarde pas, ne le regarde pas " et je tenais. Je me disais que si je plongeais mon regard émeraude dans le sien, se serait fini pour moi et je perdrais probablement mes moyens. Le pire dans tout ça, c'est que ça voudrait dire que je lui accordais de l'importance, hors je n'avais pas envie de lui faire ce plaisir. Je me disais être déjà assez sympathique d'accepter qu'il reste dans MON bureau, assis sur MON bureau à écouter qu'il se justifie, alors que pour moi il n'y avait rien à dire.

Je me détendais petit à petit au fur et à mesure que j'entendais ce qu'il avait à me dire. C'est donc tout doucement que mes paupières se levèrent afin de poser mon regard sur son visage. Première fois depuis l'histoire au parce que nos regards se croisèrent à nouveau. " Faible " me disait ma conscience. Je préférais écouter mon coeur qui me disait d'être compréhensible. Tout le monde à un passé plus ou moins douloureux et je ne voulais pas paraître pour la bête sans coeur qui n'en avait rien à foutre. « Ce n'est pas grave, je vous pardonne » J'avais l'impression qu'il pouvait bien partir dix mille fois comme un voleur que je finirais par lui pardonner. Le seul problème avec moi, c'est que je pardonne, mais je n'oublie jamais. Un jour pas fait comme un autre et je pourrais très bien péter littéralement un câble pouvant même dire des choses que je finirais par regretter. « Vous devriez aller manger » A présent, j'avais que j'avais fini de l'écouter, j'avais repris mon travail comme ne rien était. Je me disais que s'il avait envie de me parler de son histoire il le ferait en temps voulu et dans ces cas-là je serais tout ouïe, mais en aucun cas je le forcerais à me dire quoi que ce soit. Certes mon comportement n'était pas prêt à le mettre en confiance pour qu'il se confie à moi, mais c'était plus fort que moi. Je n'y arrivais pas. En fin de compte, nous n'étions pas si différents que ça. Je me sentais obligé de me braquer à la moindre petite remarque, au moindre faux pas et même si je voulais lutter contre ça, je n'y arrivais pas.

Mes yeux rivés sur le prochain morceau de papier, je n'osais même pas tirer dessus pour l'attraper. En même temps, le voir être assis dessus me m'étais assez mal à l'aise. Je me voyais mal m'acharner dessus pour le récupérer quitte à le déchirer. « Hum...vous pourriez vous lever s'il vous plait ? » Mes yeux qui étaient auparavant rivés discrètement sur ce dit morceau de papier, se perdant un peu sur le fessier de monsieur Thompson, étaient à présent déposés sur son visage. « Et à moins que vous vouliez aider pour le courrier vous devriez quitter mon bureau » Une fois levé, je récupérais enfin cet énième bout de paperasse à lire et peut-être à signer, à répondre et que sais-je encore. Au fond de moi, même si je n'avais pas besoin d'aide, j'espérais qu'il reste présent dans cette pièce afin de me rendre service. Sa présence m'était pourtant insupportable et inconfortable, mais je ferais avec car même si j'étais encore en colère, je voulais qu'il reste avec moi. Ça pouvait paraître égoïste, mais mon côté possessif prenait vite le dessus avec lui.

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptySam 2 Nov - 12:26




une froideur palpable
Tout était dit. Enfin, tout ce que je pouvais lui dire. Son regard se levait vers moi et je ne pus me retenir de sourire un peu. Le fait qu’il me dise qu’il me pardonne me soulageait. Je me sentais un peu mieux, même si ce n’était pas entièrement le cas quand même. A tout moment, quelque chose pourrait revenir et je partirais. Je ne savais pas combien de temps il pourrait me pardonner. Il me dit d’aller manger. Mes sourcils se froncèrent et je ne bougeais pas pour autant alors qu’il se remettait dans son travail. Le regardant faire, je ne le quittais toujours pas des yeux. Dieu qu’il est beau. Je me mis une claque mentale à cette pensée. Pourrais-je … Non, pas possible. Plus j’y pensais, plus cette idée germait en moi. Il ne fallait pas que je fasse ça. Et si ça ne me donne aucune réponse, j’aurais l’air d’un parfait idiot ! Me sortant de mes pensées, il me demandait de me lever. Pourtant, je me sentais bien à cette place. Proche de lui, l’observer de près … Quelque chose ne tourne pas rond en moi. Me levant – parce qu’il reste mon patron – il me priait de sortir si je ne l’aidais pas. C’était trop facile mais bon. Cherchant une chaise, je l’installais à côté de lui. Maintenant qu’il m’avait proposé d’être avec lui et qu’il m’avait pardonné, je n’allais pas le lâcher. Vraiment pas.

« Que faut-il faire ? » demandais-je en souriant.
Regardant les papiers, je ne voyais pas trop ce qu’il y avait à faire avec. Enfin, j’attendais ses instructions. Mon ventre me rappelait à l’ordre, mais je mangerais plus tard. Ce n’était pas sauté un repas qui allait me tuer. Je pourrais tenir jusqu’à ce soir. Ne cessant de le regarder, le voir si concentré sur son travail le rendait sexy. Roulant des yeux, je ne comprenais pas pourquoi je pouvais penser à ça. Est-ce grave de trouver un homme beau en étant hétérosexuelle ? Je ne crois pas. Les filles sont bien toutes à se trouver belles etc. Mais de là à penser au mot « sexy » … En même temps, ce n’était pas faux.

« Excusez-moi d’insister, mais est-ce que votre fille va bien ? » demandais-je à nouveau, pour penser à autre chose et être rassuré.
Baissant le regard, je regardais encore les papiers, tout à coup très intéressé par ceux-ci. J’avais besoin de savoir et vu la façon dont il avait détourné ma question avant, j’avais un peu peur qu’il en fasse de même. Mon imagination déviait à ses mains. Non, je n’avais pas le droit de penser à ça et pourtant … Relevant les yeux vers lui, je refrénais toutes idées stupides qui trainaient dans ma tête. Cependant, je ne savais pas combien de temps ça durait. Après tout, nous étions seuls, dans son bureau, la porte fermée et le magasin en pause durant le moment de déjeuner. Alors … Non, c’est un homme et ce serait vraiment très déplacé. Et en même temps, je mourrais d’envie de savoir si ça pouvait être ça … Aussi stupide et impossible soit-il.
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William D. Welton
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▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptySam 2 Nov - 12:53

I don't want to talk to you it's simple...

Je souriais intérieurement du fait qu'il avait préféré rester avec moi pour m'aider plutôt que d'aller nourrir son ventre qui criait famine. J'aurais pu me sentir coupable du fait de le priver de déjeuner, mais bizarrement ce n'était pas du tout ce que je ressentais à ce moment-là. J'étais partagé entre la joie et le stresse. Sentiment assez horrible, mais restais là, aussi impassible qu'une statue. Le regardant du coin de l'oeil prendre place sur une chaise qu'il venait tout juste de déposer à mes côtés. « Tu vas me les lire et moi je vais répondre » En soit c'était on ne peut plus simple, mais quand la pile devient aussi grande que ta lampe de bureau il y a de quoi se décourager. Même si elle avait diminuée depuis ce matin, le courrier accumulé du week-end se faisait clairement ressentir. Nous n'étions pas sorti, mais l'idée de travailler durant les prochaines heures avec Eliot me faisait redonnait plaisir à travailler.

J'attrapais mon téléphone portable se trouvant juste à côté de moi et lui tendit. Non, je ne comptais pas lui filer mon numéro de portable. Je sortais par la suite une pub pour une pizzeria, se trouvant dans l'un de mes tiroirs. S'il n'était pas bête il comprendrait très vite que je lui demandais de se commander un truc à manger. La journée était loin d'être finie et je n'aurais pas la conscience tranquille s'il ne se nourrissait pas. « C'est moi qui paye » Au cas où l'argent devenait un problème pour passer commande. Au moins il pouvait se faire plaisir et prendre ce dont-il avait envie et son ventre me laissait clairement comprendre qu'il mourrait de faim. Ce n'était certes pas très équilibré comme repas, mais ce serait largement suffisant.

Avant qu'il ne compose le numéro, il s'était permis de réitéré sa question. Têtu ? Oui, c'était un trait de caractère que j'avais relevé chez lui. « Oui elle va bien. » Clair et concis comme toujours, je privilégiais les réponses courtes au lieu de m'étaler sur le sujet d'autant plus lorsque cette conversation me remémorait la manière dont j'avais paniqué et surtout la manière dont il s'était cassé il y a deux jours. Deux jours déjà et c'était encore tout frais dans ma tête. J'arriverais à passer au-dessus un jour, mais je ne cessais de me dire qu'il pouvait se barrer à tout moment à chaque fois qu'on serait ensemble et ça me faisait peur. Ça ne devrait pas pourtant, c'était totalement stupide d'ailleurs ! Je n'arrivais plus à me comprendre. Pourquoi lui ? Pourquoi je me sentais si bien avec lui ? L'idée qu'il ne me laisse pas indifférent ne me rassurait pas. Mon dieu, il n'y avait rien de pire qu'un amour à sens unique. Je n'étais pas né de la dernière pluie. Les vendeuses que j'avais engagé avait cent fois plus de chances que moi, c'est pour quoi je ne préférais pas me faire de fausses idées. Mettre une limite entre nous deux semblait être une bonne idée même si elle semblait être vite dépassée inconsciemment ou sans le vouloir. C'était plus fort que moi. J'avais l'impression qu'il s'intéressait un minimum à moi. Du moins pas comme moi je m'intéressais à lui, mais d'une tout autre manière. Se pourrait-il réellement que je tombe amoureux de l'un de mes employés ? Quelle connerie ! Bien sûr que non, ça n'arrivera pas. Je me l'interdisais. Mais pour combien de temps ?

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K. Eliot Thompson
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▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptySam 2 Nov - 14:27




une froideur palpable
L’entendant me tutoyer à nouveau, je ne pouvais que sourire de bonheur. Depuis qu’il était arrivé, j’avais préféré le vouvoyer et lui aussi. Nous revenions donc alors à avant que je fasse tout foiré. Enfin, qu’importe. Regardant la pile de travail qui nous attendait, j’étais partagé entre la surprise et le bonheur de voir une hauteur pareille. On serait là pendant un long moment et j’espérais qu’aucune des vendeuses ne vienne nous déranger. Son portable atterrit devant mes yeux. Haussant un sourcil, je vis ensuite une pub pour une pizzeria. Soit il avait compris que je mourrais de faim, soit il avait très faim. Soit les deux. Attrapant le portable et la brochure, je ne pouvais pas résister à frôler ses doigts, ce qui m’arracha un frisson. Comment arrivait-il à faire ça aussi naturellement ?  Lorsqu’il me dit qu’il payait, je ne fis que hausser les épaules. Se faire inviter par son patron … Pourquoi pas ? En même temps, si je refusais, ça pourrait encore créer des tensions alors non, je n’en avais pas envie. Je lui avais juste souri en guise de remerciement. Avant que je ne compose le numéro de la pizzeria, il me dit que sa fille allait bien. Soufflant doucement, je murmurais un :

« Ça me rassure »
Faisant le numéro inscrit sur la publicité, il me vint alors qu’il le manquait quelque chose pour passer commande. Levant les yeux vers lui, je le regardais – encore une fois – avant de lui demander doucement :

« Tu veux quelle pizza ? »
Autant en prendre une qui lui fasse plaisir. Une voix décrocha à l’autre bout. Une voix féminine qui débita tellement vite qu’elle me fit soupirer. Je détestais ça. Ça fait tellement industriel. Qu’importe, je souris et repris la parole à la femme qui était à l’autre bout du fil.

« Bonjour. Je voudrais commander deux pizzas, vous pouvez les livrer ? »
A croire que c’est fait exprès, la femme se radoucit et prit le temps de m’écouter. Je pourrais presque croire qu’elle me draguait. Ne faisant plus très attention à mon patron – à part pour écouter quelle pizza il voulait – je discutais tranquillement pendant quelques courtes secondes. Passant commande, je souris lorsqu’elle m’assurait qu’elle passerait personnellement les apporter. Je demandais à William s’il veut bien aller les chercher, comme ça elle ne me tiendrait pas la jambe pendant trop longtemps. J’avais faim et je devais travailler alors autant ne pas être déranger. Lui rendant son portable, je lui souriais avant de prendre le premier courrier pour le lui lire tranquillement, heureux d’être là même si je mourrais d’envie de faire quelque chose de totalement dingue … Peut-être plus tard ? La patience est la mer des vertus, apparemment.
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptySam 2 Nov - 15:04

I don't want to talk to you it's simple...

Je ne pensais pas qu'il pouvait s'intéresser autant à ma fille. Peut-être se sentait-il coupable comme il me l'avait fait sous-entendre avant de partir comme un voleur. Si elle savait qu'il s'inquiétait autant pour elle ce la lui ferait sans doute plaisir, mais je ne préférais pas qu'elle s'attache à lui, car elle ne le reverra probablement jamais. Vu la manière dont la situation avait tournée, je ne voulais même pas revivre ça. Ce serait préférable pour tout le monde. Sa voix m'extirpa de mes pensées pour me mettre à réfléchir. C'était une très bonne question. Je n'avais aucune idée de quelle pizza choisir, mais décidais de ne pas mettre trop de temps pour faire mon choix afin de ne pas faire attendre Eliot trop longtemps et encore moins la personne se trouvant à l'autre bout du téléphone. « Quatre fromages s'il te plait » C'était l'une de mes préférés. Je raffolais du fromage en même temps et rien que d'y penser, j'en salivais d'avance. Je n'en aurais plus pour longtemps à attendre, espérant que le service se faisait rapidement.

Quinze minutes après avoir passé commande, je m'arrêtais dans mon travail afin de répondre à mon téléphone. Ce n'était rien d'autre que la pizzeria. « Je reviens » Je contournais le bureau et plongeais une dernière fois mon regard dans le sien avant de quitter la pièce. Encore une fois, je lui faisais assez confiance pour le laisser seul. Dans tous les cas, je n'en avais pas pour longtemps. Je tombais nez à nez avec un motard et deux cartons de pizza. Ma carte bleue en main, j'effectuais le paiement avant de remercier gentiment le livreur et de retourner voir mon cher camarade de travail. « Et voilà ! Pour toi et pour moi » Elles étaient chaudes et donnaient vraiment envie. Nous avions bien mérité une petite pause repas après tout ce travail acharné. Je me serais bien arrêté tout travail juste pour pouvoir déguster ma pizza sans dégât, mais une chose est sûre, le courrier n'allait pas avancer tout seul. C'est donc après la lecture de Thompson, que je rédigeais une réponse manuscrite. Après cette dernière, je décidais en fin de compte de manger tranquillement avant de reprendre. Oui, j'étais on ne peut plus motivé aujourd'hui.

Mon carton sur les genoux, le rangeais au carré mon bureau le trouvant bien trop désordonné. Ça avait fini par me donner mal aux yeux. Le silence régnait dans ce petit bureau à présent. À croire que le repas était un moment tellement sacré qu'il valait mieux se taire. Je me requinquais et qu'est-ce que ça faisait du bien quand même. Eliot plongé sur sa pizza, je ne pouvais m'empêcher de le regarder en souriant -sans qu'il ne le sache- il prendrait sans doute peur et se demanderait pour quelle raison étrange je le regardais de cette manière, mais moi-même je n'en avais aucune idée. Il arrivait sans doute à m'apaiser et je pouvais sentir cette boule de stresse qui avait logé au niveau de mon ventre depuis ce matin, disparaître petit à petit.

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K. Eliot Thompson
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptySam 2 Nov - 19:55




une froideur palpable
Quatre fromages ? Je notais. Passant commande, je raccrochais dès que c’était fini pour commencer à travailler avec lui. J’aimais bien cette atmosphère moins lourde entre nous et le fait que l’on puisse bosser sans tensions. J’aimais énormément ça. Quinze minutes après, son téléphone sonna et il alla récupérer nos pizzas. En attendant – bien que ce ne fut pas très long – je regardais déjà le prochain courrier à traiter. Je ne pensais pas qu’en un seul petit weekend, on pouvait accumuler autant de travail. En même temps, si ça ne permettait de l’aider à chaque début de semaine, je n’étais vraiment pas contre ! Lorsqu’il revenait, je sentis l’odeur des pizzas me chatouiller le nez. Ça avait l’air délicieux. D’abord encore un courrier et après, on mange ! Le carton aussi sur mes genoux, j’ouvrais ma magnifique pizza Royale, des étoiles dans les yeux et mon ventre étant heureux de bientôt être rempli. Sentant des trucs bouger, je vis mon patron ranger son bureau. Maniaque ? Qui sait. Avec une petite fille, il faut être ordonné et propre, je suppose, alors cela ne m’étonnait pas vraiment. Replongeant dans l’admiration de ma pizza, je pris une part avant de la manger. Tiens, j’avais failli croiser le regard de William. Me regardait-il encore ? Cette question me fit sourire alors que je mâchais tranquillement, pas perturbé un seul instant par le silence et encore moins par le fait que j’allais le briser.

« Comment se fait-il que cette pile soit aussi grande en un seul weekend ? »
Demande sans intérêt, mais c’était pour enclencher la conversation. Mon regard ne décrochait plus de lui, même si je faisais quand même attention à manger le plus proprement possible. Je ne voulais pas paraître pour un mal propre devant celui qui m’a engagé. Celui-même qui me fait me sentir si bizarre. D’un coup, sans trop savoir pourquoi, je lâchais :

« Aimes-tu les hommes ? »
Me rendant compte au bout de dix secondes de ma question et de la connerie que je venais de faire, je lâchais mon bout de pizza. Merde. Plaquant une main sur ma bouche en avalant un peu de travers, je fronçais le nez en agitant ma main.

« Excuse-moi je … c’était stupide, je ne sais pas ce qui m’a pris, oublie »
Allait-il croire que je le drague ? Oh mon dieu, non ! Baissant le regard, je me giflais plusieurs fois mentalement. Qu’est-ce qui me prend ? D’abord, je cherche du contact physique, après je me mets à vouloir l’embrasser et là, je lui demande ça. Suis-je si gauche que ça ? Je n’avais jamais été ainsi avec une femme … Mon ventre papillonne et je soupire en reprenant mon bout de pizza. Quelle idée de poser une question pareille, ça n’a aucun sens. Surtout venant de moi. En plus de me trouver d’une froideur glaciale, il allait me prendre pour un fou, un psychopathe ou je ne sais quoi. Mais d’un autre côté, caché au fond de moi, j’attendais sa réponse avec impatience. Je ne savais vraiment pas pourquoi. Comme si le fait qu’il dise oui ou non allait changer quelque chose à ma vie. Stupide. Totalement n’importe quoi !
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptySam 2 Nov - 22:00

I don't want to talk to you it's simple...

« Les gens doivent sûrement avoir plus de temps pour écrire le week-end qu'en semaine » Du moins c'était la seule explication que j'avais trouvé. Je ne savais pas si c'était une question qu'il se posait à lui-même et s'il attendait une réelle réponse, mais au moins il avait mon point de vue. Pour moi, les personnes travaillaient trop la semaine et trouvait du temps que le samedi et dimanche. Ajouté à cela que les vendeuses n'étaient pas chargées de s'occuper de la paperasse, ça finissait par vite s'accumuler. À présent, maintenant que j'avais montré comment s'en occuper à Eliot, il pouvait toujours s'en charge afin que je sois moins débordé en revenant, mais je refusais catégoriquement. C'était mon travail et dans tous les cas, il fallait ma signature sur chaque bout de papier que j'écrivais. Oui, il m'arrivait d'avoir mal à la main à la fin de la journée, mais pas au moins d'en perdre l'usage.

Je croquais dans le second morceau de pizza que je venais d'amener jusqu'à ma bouche avant de manquer de m'étouffer suite à sa question. Putain, mais quel con ! Impossible de ne pas paraître idiot devant Thompson quoi ! En même temps, je n'étais pas du tout préparer à ce genre de question et je ne savais pas qui semblait le plus gêné entre lui et moi. Je ne savais pas comment réagir et au fond de moi, le fait qu'il me pose cette question n'avait rien d'anodin, mais comme j'avais pour habitude de toujours me faire tout un tas de films, je ne préférais rien m'imaginer. Même si c'était loin d'être le genre de question qu'on pensait à poser à son patron après seulement une semaine de travail. Je commençais par avaler correctement mon morceau de fromage, boire de l'eau et m'essuyer la bouche avant de reprendre mes esprits. Il voulait que j'oublie et si c'était aussi facile que le dire, je l'aurais probablement fait, mais je ne pouvais pas. Sa question résonnait encore dans ma tête et je me demandais comment réagirait-il si je venais à y répondre. Tout un tas de scénarios me parvenait en tête. Le fait qu'il mette de la distance entre nous ou bien qu'il s'enfui -vu qu'il avait l'air d'être un pro dans ce domaine-, qu'il me fasse des avances, que le semblant de lien que nous avions créé devienne plus fort suite à ma réponse. Mon regard dans le vague, je me disais qu'il valait mieux que je reprenne mes esprits ou bien il penserait que j'avais vu un fantôme. « Oui » Je laissais un long blanc suite à ce simple mot qui semblait pourtant banal une fois sorti de son contexte. « Oui j'aime les hommes. Ça se voit tant que ça ? » Il pouvait avoir honte de sa question, mais ça ne pouvait pas être pire que la mienne. Bizarrement, c'était bien la première fois que je ne me sentais pas gêné après une telle question.

J'aurais pu lui renvoyer la question histoire d'être fixé sur son orientation sexuelle, mais une part de moi ne voulait pas savoir. Je préférais continuer de vivre avec mes rêves et mes espoirs pleins la tête que de rentrer chez moi en voyant mes espoirs s'envoler. Je n'étais pas né de la dernière pluie et le comportement qu'il avait avec les vendeuses m'avait largement laissé un bref aperçu du style de personne qu'il voulait voir dans son lit. J'étais convaincu qu'il aimait les filles, mais une part de moi me disait que tant que je ne l'avais pas entendu de sa propre bouche, je pouvais toujours y croire. Qu'est-ce qui pouvait me faire penser ce genre de choses absurdes ? Peut-être la façon dont-il avait de me regarder, ses putains de yeux qui me fixaient et m'hypnotisais à chaque fois que j'avais le malheur -ou le bonheur- de les regarder. Tous ces sentiments qui venaient de remonter à la surface m'en avait presque coupé l'appétit. Je faisais mine de prendre juste une petite pause suite à la bouchée que j'avais avalée de travers, en attendant qu'il reprenne la parole.

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyDim 3 Nov - 11:03




une froideur palpable
Sûrement étais-ce la réponse la plus logique. A vrai dire, je ne savais pas trop pourquoi j’avais demandé cela et en vue de ma question suivante, j’aurais peut-être mieux fait de me la fermer. A croire que j’aimais les réactions brutales des gens quand ils s’attendent le moins à la suite. Bon, j’avouais qu’une part de moi s’amusait de son semi-étouffement. Pas que je veuille qu’il meurt, loin de moi cette idée ! Mais disons qu’une réaction aussi brutale montre que l’on a soit totalement tort, soit totalement raison et j’espérais secrètement qu’il me réponde, même si je lui avais demandé d’oublier. Quand j’entendis sa réponse, je sentis mon cœur s’affoler et mon ventre se contracter. Va savoir pourquoi. Etais-ce une sorte d’angoisse de savoir mon patron attiré par les hommes alors qu’il n’avait aucun vendeur à part moi ou … autre chose ? Sincèrement, je pense que la seconde solution était la plus logique. Comme si je pouvais avoir peur qu’il me saute dessus. C’était idiot de ma part de croire à cela. Il ne le ferait pas. J’avais une sorte de confiance aveugle en lui, toujours basé sur ce petit truc qu’il avait en plus.

Lorsqu’il me demandait si ça se voyait tant que ça, je ne pouvais que sourire. J’aurais pu lui répondre « bien sûr, c’est écrit sur ton front » ou bien « tu me regardes tellement en mode pas discret que j’ai eu des soupçons » Non, pas du tout. Cette question venait de me trotter dans la tête et j’avais voulu avoir une réponse claire et rapide. Ce que j’ai eu, pour mon plus grand … Bonheur ? Soulagement ? Je ne savais plus vraiment ce que je ressentais, tout se mélangeait. Quelque chose m’interpellait alors que j’attendais la suite : il ne m’avait pas retourné la question. En même temps, vu comment je me comporte avec les femmes, il doit savoir – ou penser – que je suis hétéro. Ce que je suis. Enfin … je crois. On ne peut jamais être sûr je pense. Même quelqu’un qui se dit être homosexuelle peut changer d’avis. La vie est faite d’énormément de surprise. Pour le moment, la meilleure surprise dans ma vie, c’est lui.

« Non non, ça ne se voit pas. Je voulais juste te poser la question, comme ça »
Bien sûr. On demande à une personne son orientation sexuelle comme ça, sans arrière pensée aucune. Je me désespérais vraiment parfois. Haussant les épaules, je continuais à manger. Il valait mieux faire ça que l’ouvrir à nouveau pour dire n’importe quoi. Je pouvais déjà faire une petite liste de tout ce que je savais sur lui : il est mon patron, il a mon âge, il est père, sa fille s’appelle Louanna et a les mêmes yeux que lui, il est célibataire, il aime les hommes, son regard me fascine, son corps m’attire et … Mon cerveau est vraiment en bordel ! Il ne fallait pas que je continue ainsi sinon ça allait déraper. Mangeant silencieusement ma pizza, j’aurais aimé reprendre la parole, mais vu les stupidités que j’arrive à sortir, ce n’était vraiment pas la peine. Non mais vraiment, il n’y a que moi pour poser ce genre de questions !
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyDim 3 Nov - 11:39

I don't want to talk to you it's simple...

Je ne savais pas comment je devais prendre sa réponse. Être soulagé que ça ne se voit pas ou bien être vexé du fait qu'on puisse me faire passer pour quelqu'un que je n'étais pas. Je décidais de ne pas prendre en compte sa réponse -même si ce n'était pas facile- et de continuer à manger mon déjeuner. Eliot aussi préférait s'afférer à son repas plutôt que de poursuivre. Il faut dire qu'à sa place, je me serais senti extrêmement gêné de poser ce genre de question à mon supérieur. Ce n'était pas une question que l'on posait comme ça, sans arrière pensée. En général c'était dans le but de se mettre au courant afin de peser le nombre de chance que nous disposions face à notre interlocuteur, mais encore une fois, je ne voulais pas me faire de faux espoirs et me disais que c'était juste sa curiosité qui avait pris le dessus.

Je n'avais pu m'empêcher de sourire en le voyant légèrement gêné. C'était bien l'une des rares fois où les rôles pouvaient être inversés. « Pas de problème » Je pouvais tout à fait tolérer ce genre d'interrogation, mais il y avait des limites à ne pas dépasser. Plusieurs vendeuses s'y étaient risquées afin de me demander pourquoi je possédais une cicatrice dans le cou par exemple ou d'autres sur les bras, mais je préférais qu'elles me demandent si j'étais célibataire, c'était beaucoup moins personnel. Du moins ça ne restait que mon point de vue.

Au bout de quelques minutes, je refermais mon carton, ayant fini ma pizza. J'étais calé à présent, mais qu'est-ce que ça faisait du bien de manger ! Je m'emparais de ma bouteille d'eau et la vida d'une traite. « Ok, j'avais peut-être un peu faim » Je laissais échapper un rire, faisant allusion au mensonge que je lui avais sorti il y a quelques temps plus tôt afin de ne pas être en sa compagnie. Je m'en voulais encore d'avoir été aussi faible et de lui avoir cédé. J'aurais dû lui tenir tête, ne rien lâcher et continuer de lui faire la gueule en lui répondant qu'il n'avait qu'à aller voir les vendeuses pour se les taper une nouvelle fois. Oui, je n'étais pas aveugle et je savais très bien qu'il s'en était au moins tapé une. Le regard de ces dernières trahissait leur petit secret -du moins si ça en était un- J'acceptais le fait qu'ils entretiennent une relation -en même temps je n'avais pas le choix- du moment qu'ils ne le montraient pas aux yeux de tous.

Je regardais la pizza d'Eliot diminuer avant de m'emparer de son carton vide pour aller jeter tout ça à la poubelle. Je ne supporterais pas qu'il y ait des déchets qui traînent. Une fois fait, je revins de plus bel à l'intérieur du bureau. « Ta pause se finit dans trente minutes, alors si tu veux aller prendre l'air pour fumer par exemple » Très observateur, j'avais pu apercevoir plusieurs fois non loin du magasin, Eliot en train de fumer une cigarette. Rester toute une journée sans fumer devait sans doute être un supplice pour ce dernier, je n'allais pas en plus de ça l'interdire de s'en griller une, mais il était hors de question qu'il fume dans mon bureau. Pourquoi ? Déjà je n'avais pas spécialement envie de craquer -même si je me permettais d'en fumer une avant de rentrer chez moi- et l'idée que mon bureau puisse puer la nicotine m'était insupportable d'autant plus que j'étais asthmatique.

Je m'asseyais à nouveau sur mon siège, prenant le prochain courrier dans ma main afin d'y répondre de suite. C'était dur de se remettre au boulot après un aussi agréable moment, mais il valait mieux que je le fasse de suite avant d'être trop découragé. La tête baissée, mes yeux rivés sur les écrits, mon stylo sur un morceau de papier vierge, après quelques secondes, il fût signé et je pouvais passer au suivant.

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyDim 3 Nov - 12:16




une froideur palpable
L’entendre dire qu’il n’y a aucun problème me rassurait énormément. Quel patron aurait été aussi tolérant avec moi ? Aucun. Même mon ancien supérieur n’aurait pas été aussi clément. En même temps, il était marié et avait une magnifique famille. En plus, il n’exerçait pas cette attraction autour de lui qui me faisait me rapprocher inexorablement et sans cesse vers lui. Il avait presque la cinquantaine aussi. Tout ça pour dire qu’il n’était vraiment pas comme les autres et que ça me plaisait complètement. Continuant à manger tranquillement, je le voyais terminer la sienne et aller jeter le carton. Maniaque, pensais-je en souriant. Non pas que je ne ferais pas pareil à sa place, mais le fait qu’il le fasse tout de suite m’amusait un peu. Dire que les hommes ont la réputation d’être sale et d’empiler la crasse. N’importe quoi. Un homme peut être propre dans sa vie de tous les jours, en commençant par lui, son lieu de vie – privé et au travail – sa voiture et tout le reste. Préjugés stupides de femmes folles, sûrement.

Sa voix me fit revenir sur terre. Mangeant mon dernier bout, je le regardais, intrigué. Me proposait-il de fumer par ignorance ou m’avait-il vu fumer ? Très bonne question. Je n’avais jamais évoqué le fait que je fumais devant lui et je ne crois pas avoir allumé la moindre clope en sa présence. Regardant son beau fessier … euh non, juste son corps s’asseoir sur sa chaise quoi – baffe mentale – je finissais mon bout avant de fermer mon carton, le gardant sur mes genoux. Je n’avais pas pensé à fumer aujourd’hui. Avec la dose prise à mon réveil, mes pensées avaient été tournées vers l’angoisse de savoir s’il allait me parler à nouveau ou non. Rien d’autre. A croire qu’il pouvait me faire oublier mes conneries pendant quelques courts instants. Dommage que ce ne soit pas plus fréquent.

« Je n’ai pas envie de fumer » dis-je en souriant. « Puis, je voudrais t’aider encore pendant la demi heure qui vient et après, je retournerais dans le magasin. Enfin, c’est comme tu veux en fait, c’est toi le patron »
Après tout, ce n’était pas moi qui allais partir de là pour lui dire qu’il y avait d’autres choses à faire. S’il avait besoin de moi pour finir cette immense pile, je resterais avec lui. Et avec grand plaisir. Me levant à mon tour pour aller jeter mon carton, je revenais m’asseoir assez rapidement. Regardant rapidement mon portable, je constatais qu’il y avait un message d’un numéro qui ne figurait pas dans mon – minuscule – répertoire. Vu ce qu’il y avait d’écrit, il valait mieux que je range mon portable. Je verrais tout ça ce soir. Voir qu’il avait repris le travail me fascinait. Il était dévoué corps et âme à son travail. Le sérieux que je pouvais admirer le rendait vraiment sublime. Oui, c’était le mot. Regardant sa plume écrire sa signature, je m’attardais à nouveau sur ses doigts. Comment arrive-t-il à me faire ressentir un truc si étrange, si inconnu ?
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William D. Welton
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▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyDim 3 Nov - 13:20

I don't want to talk to you it's simple...

Je ne savais pas s'il me mentait et qu'il ne ressentait vraiment pas l'envie de fumer ou bien si c'était vrai et qu'il pouvait tout à fait se contrôler. Ayant été moi-même toxico sur les bords, je ne pouvais refuser une telle invitation, mais peut-être qu'il était lui aussi très passionné par le travail. Bon, fallait vraiment que je redescende sur terre, mes pensées en deviennent d'un ridicules et surtout d'une absurdité que je pourrais presque me foutre de ma propre gueule. N'ayant pas l'intention de le mettre à la porte, j'acceptais avec gratitude qu'il reste avec moi afin de m'aider. Je ne pouvais m'empêcher d'être heureux lorsqu'il se trouvait dans la même pièce que moi, mais j'avais quelques fois l'impression d'être égoïste sur les bords. Comme s'il se sentait obligé de rester. D'une autre part, je lui laissais toujours le choix.

« De l'aide n'est jamais de refus, mais je ne voudrais pas passer pour le patron qui séquestre mes employés » Cette phrase sonnait dix fois mieux dans ma tête. Je ne réalisais pas encore ce que je venais de dire. J'étais définitivement le patron le plus étrange de toute la planète et le plus pathétique qui essayait de faire de l'humour alors que ce n'était même pas drôle. Je me contentais de fixer mon courrier pour ne pas être déstabilisé par la beauté du jeune homme non loin de moi. En fait, je n'avais même pas besoin de le regarder. Son odeur m'enveloppait et j'étais curieux de savoir quel parfum ou quel déodorant il utilisait -détail que je ne saurais probablement jamais, je me voyais mal le lui demander- et sa présence tout simplement venait à m'intimider. Toujours ce putain de charisme qui me rendait toute chose.

Je rêvais de pouvoir établir un contact physique avec ce dernier -plus qu'une poignée de main- mais je n'osais même pas savoir comment je réagirais à ce moment-là. J'imaginais déjà sa peau douce sous mes doigts ne serait-ce que durant une fraction de seconde. Voilà, je m'étais de nouveau perdu dans ses yeux bleus hypnotisant. Je ressentais une drôle de sensation au niveau du vendre et me forçais à retourner à mes affaires. Qu'est-ce qu'il m'arrivait bordel ? Jamais aucun garçon n'avait réussi à me faire ce genre d'effet et lui, il arrive tranquillement, avec ses petits airs de « je suis sûr de moi », ses yeux bleus et son sourire d'ange, comme si c'était tout à fait normal. En fait, dans l'histoire c'était moi qui n'étais pas normal.

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K. Eliot Thompson
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyDim 3 Nov - 13:45




une froideur palpable
Être accro à la cigarette, j’avais toujours été profondément convaincu que ça se passait dans la tête. Les gens se persuadent qu’ils en ont besoin pour vivre. Comme un alcoolique se dit qu’il a besoin d’un verre tous les jours, ou d’une/plusieurs bouteille(s). Tout dépend des cas. Ça devient juste une maladie, autant de boire qui provoque des dégâts du foi que de fumer qui détruit les poumons et la gorge. Fumer une fois par mois ou boire un verre pour les grandes fêtes de l’année, pourquoi pas. Malheureusement, je ne rentrais ni dans la catégorie des accros ou de l’abus continuel, ni dans celles des « de temps en temps sans abus ». Une part totalement à part. Celle qui s’auto détruit lorsque la situation s’y prête. Un cercle vicieux comme les autres, mais plus brusque et dévastateur que tout le reste. Quand on fume ou quand on boit souvent, on s’attend à mourir un jour. Lorsque – comme moi – on abuse une fois à un point inimaginable, on s’attend à mourir sur l’instant d’un coma éthylique ou d’une overdose si grande que personne ne pourrait croire que l’on puisse survivre à une dose pareille.

Alors non, je ne voulais pas fumer aujourd’hui. Peut-être qu’en rentrant ce soir, j’en allumerais une pour me détendre, mais je me sentais mieux pour l’instant, donc je ne voyais pas pourquoi je devrais me faire à nouveau du mal. Nous nous reparlions et c’était le plus important à mes yeux. De plus, je pouvais travailler avec lui, à l’abri du regard des autres, alors je me sentais vraiment très bien. Ses prochains mots me firent sourire grandement. J’allais répondre, lorsque je me ravisais. Lui balancer un « Le patron a le droit de séquestrer ses employés autant qu’il le veut, tant que c’est pour le travail » aurait été très maladroit. Surtout après la question que je venais de poser. Pourtant, ma future réponse n’allait pas être plus réfléchie que cela.

« Ça ne me dérange pas du tout »
De l’aider ou d’être séquestrer ? Ah ça, s’il se posait la question, j’en serais fortement amusé. Dommage que je ne puisse pas être dans sa tête. Reprenant mon travail, je le laissais répondre s’il voulait ou me demander de quoi je parlais. Il est vraiment différent de tous les hommes que j’avais pu rencontrer. Nos regards se croisèrent à nouveau. Son vert si prenant me fit frissonner, même si je fis mine que rien n’avait changé, continuant à lui lire le courrier. Mon sourire ne se dissipait pas. Quel don avait-il donc pour me faire sourire autant ? Mes pensées se brouillaient encore. Il dégageait quelque chose que je ne connaissais pas et que je n’avais jamais connu jusqu’à maintenant. Aucune femme que j’avais séduite ne m’avait fait ressentir cela et aucun homme que j’avais croisé ne m’avait fait cela non plus. Que se passait-il donc ? Parfois, le soir en rentrant du travail, je me demandais si je ne devais pas fou. Peut-être devrais-je consulté un psy …
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyDim 3 Nov - 14:19

I don't want to talk to you it's simple...

Ça ne le dérangeait pas que je le séquestre ? Etrange réponse, mais qui avait eu le dont de me faire sourire. À vrai dire, j'étais rassuré de l'entendre dire ça, car je m'attendais à dire fois pire comme réponse. Par exemple qu'il se moque de moi. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais toujours cette peur constante et cette drôle d'impression qu'on se moque de moi. Peut-être que c'était une question d'habitude à présent. Des fois, j'aurais tout donné pour pouvoir lire dans les pensées des gens, mais dans ces cas-là il n'y aurait plus le plaisir des surpris par les conséquences de la vie, ce qui rendait notre misérable vie quelque peu meilleure. Même si on m'en donnait la possibilité, je pense que je refuserais catégoriquement de lire dans les pensées d'Eliot. Tout d'abord, par peur de ce que je pouvais y découvrir, mais aussi je voulais être surpris par ce dernier. Je n'attendais rien de lui, ça ne restait que mon employé, mais je sentais un drôle de courant entre nous deux. Un courant que je n'avais encore jamais eu et cela qu'importe avec qui je m'étais retrouvé depuis le début de mon existence.

J’écoutais attentivement sa voix qui me berçait et qui me donnait encore plus envie de travailler en sa compagnie. Je ne cessais d’écrire tandis que lui ne cessait de lire. Nous formions un bon petit duo mine de rien. Sans aucune ambiguïté bien entendu. Et nous formions un tellement bon duo qu’au bout d’une heure trente, tout était plié ! Non, je n’avais à peine empiété sur sa pause et sur le travail qu’il devait faire en boutique, mais j’étais tellement bien seul, enfermé avec Eliot Thompson, que j’avais même redouté la fin du travail. « Et voilà ! » Je signais la dernière lettre et l’ajoutais à toutes les autres. « Merci beaucoup en tout cas » Muni d’un sourire, je restais longuement assis sur ma chaise ne sachant pas quoi faire. Devais-je me lever, lui ouvrir la porte ou bien le laisser partir comme un grand ? J’avais alors pris la décision de me lever et de contourner mon bureau afin d’atterrir à l’entrée de la pièce. Une fois la porte ouverte, je m’apercevais que c’était drôlement agité dans le magasin.

Des clients de toutes origines confondus avaient pris place pour faire leurs achats et les vendeuses avaient bien occupé. Je souriais, satisfait du succès de cette chaîne de vêtements. Il n'était que treize heures trente et la journée allait être bien mouvementée. « Bien, je crois que la journée n'est pas prête de se finir » Un brin de satisfaction dans mon sourire, je décidais de me mettre à la place des vendeuses et de conseiller la clientèle. C'est donc tout naturellement vers un homme d'une vingtaine d'année qui semblait bien perdu au milieu de toutes ces chemises toutes ressemblantes les unes des autres. Ou bien y avait-il trop de choix. Difficile à savoir. En tout cas, j'eus un petit déchirement au coeur à l'idée de devoir m'éloigner d'Eliot. Ma réaction pouvait sembler puéril, mais je m'étais énormément attaché à lui et l'heure passée avec lui n'avait en rien arrangé les choses. C'est donc discrètement que j'apportais plus d'intérêt à Eliot se trouvant plus loin dans le magasin, qu'à mon client. Sans pour autant le délaisser -conscience professionnelle quand tu nous tiens-

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyDim 3 Nov - 17:49




une froideur palpable
A la vue de son sourire, je ne pouvais que savoir qu’il avait pris ma réponse du côté « séquestration ». Après tout, c’était lui le patron et même s’il n’est pas un tyran ou un dangereux psychopathe, il avait le droit de s’approprier le temps de ses employés comme il le voulait, enfermer ou non là-dedans. Enfin, passons, le travail n’allait pas se finir si je rêvassais trop. Alors je m’appliquais à lui énoncer les lettres, le regardant avec admiration réponse et signer si proprement. Cet homme avait une certaine emprise sur moi que je ne comprenais toujours pas. Petit à petit, le travail diminuait. Je me fichais de l’heure. De toute façon, j’allais retourner en boutique après et le travail se finirait une fois que mon patron me le dirait. En toute logique selon moi. Signant la dernière lettre, je le laissais tombé un peu sur ma chaise. Dire qu’il faisait ça tout seul après le weekend, il devait y passer des heures ! Me remerciant, je le vis s’adosser à sa chaise. Son regard me chamboulait. Qu’est-ce qui le rend si unique ? Les mots me manquaient pour comprendre et j’aurais aimé pouvoir les trouver. L’inconnu ne me fait pas peur, mais la curiosité non assouvie ne me rendait pas très calme, ni très serein. Je devais savoir.

« Ce fut un plaisir » souriais-je simplement. « N’hésite pas à me dire si tu veux me séquestrer à nouveau pour faire ce travail, ça ne me dérange pas »
Sincère et direct. De toute manière, je ne voudrais pas louper une occasion pour être avec lui et vu que ça avait bien fonctionné – enfin, ça avait l’air vu la rapidité du travail – je me proposais à l’aider à nouveau. Ou me faire séquestrer, au choix. Son corps se leva et je ne me fis pas prier pour le détailler longuement. Comment pouvais-je le trouver si beau, charmant et … désirable ? Le dernier mot n’était sûrement pas le bon. Je ne savais pas ce qu’il dégageait, mais c’était troublant. Passant à côté de moi, je me levais pour le suivre. Voyant tout ce monde dans la boutique, je fus assez surpris mais souriant aux paroles de William Welton, je continuais mon travail. Le quitter physiquement me dérangeait mais bon, il fallait que je travaille et que je me montre à la hauteur.

Ne faisant plus attention aux vendeuses, je me hâtais vers un couple qui avait apparemment besoin d’aide pour se décider sur une couleur. Quoi de plus facile. Un coup d’œil vers mon patron. Un coup d’œil que je n’aurais pas du faire. Comme si désormais le voir avec un homme me rendait … je ne sais pas comment dire. Ce n’est pas de la jalousie mais ça me faisait quelque chose de douloureux. Sauf que cette fois-ci, je ne pouvais pas fuir. Je devais travailler et même si ça me mettait un coup au moral, il fallait que je continue comme si de rien n’était. Alors j’avais préféré ne plus le regarder, sourire automatiquement aux personnes que je servais, les aidant du mieux que je peux sans faire attention à mes collègues, et encore moins à mon patron. Réaction que je ne pensais jamais avoir. Comme quoi, tout peut toujours arriver dans la vie.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyDim 3 Nov - 18:16

I don't want to talk to you it's simple...

Durant tout mon travail je ne cessais de me remémorer sa dernière phrase. Parler séquestration avec un collègue de travail était peu commun et rien qu'en y pensant je sentais un long frisson me parcourir. Ce n'était pas désagréable, loin de là, mais je me demandais à quoi il pouvait bien correspondre. J'avais beau regarder autour de moi, je ne voyais aucune fenêtre d'ouverte, la porte était bien close et je veillais toujours à ce qu'il y ait du chauffage à l'intérieur du magasin pour le confort des clients, mais aussi du personnel. Je n'osais même pas imaginer ce que tout ça pouvait signifier, mais une part de moi sentait mon coeur s'emballer à la pensée qu'il puisse me faire de l'effet. Oui, se devait être ça la réponse. Son charme ne me laissait définitivement pas indifférent et pourtant j'aurais tellement aimé pouvoir l'ignorer et passer au-dessus de tous ces sentiments qui commençaient m'étouffer depuis que mon regard s'était noyé dans le sien.

Au milieu de la journée je m'étais résolu à arrêter de regarder Eliot. J'étais bien le seul à porter de l'intérêt à ce dernier, car de son côté lui était totalement plongé dans son travail -ce qui n'était pas un mal-, mais m'ignorait totalement ce qui, étrangement, me faisait mal au coeur. Ne serait que durant une fraction de seconde, j'aurais bien aimé que nos regards se croisent, mais j'avais perdu tout espoir et m'était bien vite enlevé cette idée de la tête. Voir les vendeuses tourner autour de lui sans cesse m'exaspérait de plus en plus. Je crois bien que je commençais limite à les envier de pouvoir être aussi proche de lui et espérer dîner ne serait-ce qu'un soir avec lui. Je savais bien que j'avais déjà eu le droit de déjeuner avec lui, mais c'était purement dans le cadre du travail, ce qui à mes yeux ne comptait absolument pas.

Je me surprenais de plus en plus à penser à lui. Je m'auto-exaspérais et me demandais franchement ce qu'il m'arrivait. Je ne cessais de me dire de me ressaisir, mais il suffisait que je passe à côté de lui et tous mes efforts s'effondraient tout aussi vite. Le temps s'écoulait, la nuit tombait, les clients se faisaient de plus en plus rare. « Au revoir, bonne soirée ! » Avais-je répondu de manière assez forte pour que la première vendeuse qui s'en allait, puisse m'entendre. Nous n'étions plus que trois et le peu de clients restant venait de s'en aller. La nuit devait les contraindre à rentrer chez eux plutôt. Debout dans le magasin, je ne pouvais m'empêcher de bâiller, déjà épuisé de ma semaine. Le café n'avait pas suffi à me tenir d'aplomb. Ou bien ces effets se dissipaient enfin. Entre le stresse qui m'avait gagné toute la matinée, les noeuds au cerveau que je me faisais, la possible attirance que je pouvais ressentir pour monsieur Eliot Thompson et le travail, il y avait de quoi achever plus d'un être humain. « Quelqu'un veut un café ? » Je me tournais vers Eliot et la vendeuse qui apparemment n'était pas prête à le lâcher afin d'obtenir une réponse. Dans tous les cas, j'étais bien décidé à m'en faire un. Il me restait encore deux heures minimum à tuer -une heure pour eux- et si je ne voulais pas m'endormir au volant -sachant que j'avais tout un tas de lettre à poster- il valait mieux que je reprenne un peu d'énergie.

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une froideur palpable
Ne pas le regarder me permettait de rester concentrer. Même si je n’aimais pas fuir ce magnifique regard, je n’avais pas vraiment le choix. C’était ça ou je partais, et donc que je perdais mon travail. Il m’avait fait une fleur avant, mais c’était hors travail. Je ne voulais pas perdre mon job et le petit lien qu’il y avait entre nous. Il en était hors de question. Malgré le fait que je m’occupais de plusieurs personnes et que je ne lui accordais aucun regard, ce n’était pas pour autant que je ne pensais pas à lui. Au contraire. J’aimerais tellement savoir si son regard se pose de temps à autre sur moi, comme la fois où il m’avait ramené chez moi après mon entretien d’embauche. Beaucoup trop curieux, ça me perdra de toute façon. En attendant, je continuais de travailler, ignorant les vendeuses au plus haut point. Si quelqu’un avait le droit que je le regarde et que je lui porte de l’attention, ce n’était personne d’autre que mon supérieur. Même si je ne comprenais toujours pas pourquoi !

La première vendeuse – celle avec qui j’avais déjà couché – s’en alla et la voix de mon patron me fit frissonner. Bizarre. Nous n’étions donc plus que trois et les clients se faisaient de plus en plus rares. Peut-être pouvais-je me donner la permission de le regarder, maintenant qu’il était seul. Un petit coup d’œil et je le vis bailler. En temps normal, c’est un geste totalement banal. Mon cœur en loupa un battement et le mot « sexy » clignotait dans ma tête. Chassant ces pensées tout à fait stupides, je baillais à mon tour. Proche de lui, je me sentais beaucoup mieux, même si nous n’étions pas seul comme avant. Dommage. Quand il proposa un café, je souris de bonheur. J’en avais bien besoin aussi. La vendeuse qui restait – celle avec qui, donc, je n’avais pas encore couché – fut appelée par un jeune homme et elle filait, après répondu négativement à William, des étoiles dans les yeux grâce à cet homme. Mon dieu, les femmes … Au moins, elle me lâchait pendant quelques temps.

« Je veux bien, si tu n’as rien contre un autre tête à tête »
Après celui de midi, nous allions partager à nouveau un petit moment ensemble. Certes, qui ne dit pas que la vendeuse viendrait cassée ce moment, mais vu la façon dont elle est proche du client et la manière dont lui a l’air d’apprécier sa compagnie, ça devrait être bon. En ce moment, je venais à me demander ce que je pouvais trouver aux femmes. Belle, charmante, séduisante. Ce n’était pas exceptionnel non plus. Mon patron l’était tout autant, et même plus d’ailleurs. En plus d’être beau, charmant et séduisant, il était intelligent, sociable, souriant, compréhensif et sexy. Un homme parfait, en somme. Mais … même s’il aime les hommes, je ne peux pas être attiré ainsi par lui. Même si je n’ai jamais eu de relations avec un homme ou de quelconques sentiments/rapprochement/envies, ça ne peut pas venir d’un seul coup comme ça. On ne peut pas tomber sous le charme d’un seul homme quand on est hétérosexuelle … Si ?
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I don't want to talk to you it's simple...

Je ne pouvais m'empêcher de sauter de joie -intérieurement bien entendu- en voyant la vendeuse lâcher enfin la grappe d'Eliot. Je ne remercierais jamais assez le client qui venait de pénétrer le magasin à ce moment-là afin de nous accorder à Eliot et moi un deuxième petit moment rien qu'à nous. Ce qu'il me fit remarquer. Au terme « tête-à-tête » je n'avais pu m'empêcher de rougir et sentais déjà mes joues devenir un petit peu plus rose que d'habitude. Pour éviter la catastrophe, je m'étais dirigé vers la machine à café, tête baissée, en espérant qu'il ne voit pas ô combien sa phrase ne me laissait pas indifférent. Bizarrement, dans ce genre de moment, c'était fou comme une simple machine à café pouvait devenir super intéressante ! Enfin, je fus bien contraint de relever la tête vers lui pour ne pas sembler bizarre, mais surtout pour lui donner son café en main propre.

« Jamais de la vie ! » Avais-je répliqué en lui donnant son café. Le fait de frôler ses doigts -accidentellement- me fis frissonner une nouvelle fois et c'était si bon. « Dit donc, on dirait que t'as été adopté par les vendeuses » J'étais obligé de sortir une remarque sur leur comportement. C'était tellement flagrant qu'elles le voulaient toutes les deux. Je n'avais aucune idée de comment il allait prendre ma remarque, mais il la prendrait comme il le souhaitait. Même si je ne voulais pas me faire passer pour le patron oppressant, toujours sur le dos de ses employés.

Je préférais me concentrer sur mon gobelet en plastique qui contenait le liquide marron encore chaud bouillant. J’amenais l’extrémité du verre à mes lèvres afin de boire une gorgée et bordel que c’était chaud ! Je ne pouvais m’empêcher de faire une grimace en sentant ma gorge me brûler, mais aussi ma langue. J’essayais de paraître le plus naturel du monde, mais entre la pizza avec laquelle j’avais failli m’étouffer plus ce café, je n’allais pas finir la journée moi. Eliot allait finir par croire que je n’étais pas foutu de bouffer sans manquer d’y passer. Je reprenais une pause tout à fait normal en faisant mine de rien. « Je te conseil d’attendre que ça refroidisse » Je préférais le prévenir même si cela pouvait très clairement lui faire comprendre que je venais de me brûler avec cette maudite boisson. Je déposais mon café assassin sur le côté en attendant qu’il refroidisse. C’était une plus sage décision.

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
K. Eliot Thompson

▐ PAROLES : 277
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
you. ♥
▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyDim 3 Nov - 21:09




une froideur palpable
Impressionnant. Je n’aurais jamais pensé que le fait de dire quelque mot puisse le faire rougir. Même s’il avait essayé de le cacher en baissant la tête pour se ruer vers la machine à café, je n’avais pas pu passer à côté. Etait-il gêné par le fait que j’évoque un tête à tête ? Ou bien que ce soit la seconde fois où nous nous retrouvions tous les deux ? Ou bien étais-ce … Non. Comme s’il pouvait craquer sur moi. Impensable. En même temps, il m’avait bien avoué aimer les hommes. N’ayant jamais eu de propositions d’hommes, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Sans insulte ou quoique ce soit, je trouvais qu’il se comportait comme certaines femmes à mon égard. Non vraiment, je pensais cela sans méchanceté aucune ! Mais les petits regards, les sourires, les rougissements et cet air gêné … On dirait que je lui plaisais vraiment. C’est dingue. A un tel point que je préférais chercher une autre réponse à ces réactions si étranges.

Son regard se relevait et il me tendit mon gobelet. Le prenant doucement, souriant en guise de remerciement, je sentais que le liquide devait être bouillant dedans. Autant ne pas y toucher. Effleurer ses doigts me fit un bien fou, même si je ne montrais rien que mon sourire devenu habituel pour lui. Sa déclaration me fit rire. J’aurai pu me braquer, mais c’était comme si au travail, ça ne pouvait pas arriver. Je n’avais aucun moyen de fuir de toute façon sous peine de lourdes sanctions. Hors de questions. Calmant mon rire, sa façon de me dire ça ne put que me faire dire les choses telles qu’elles sont, bien que je manque sûrement de tact.

« Apparemment oui, mais ça m’est égal. Tout ce qu’elles veulent, c’est m’avoir dans leur lit » souriais-je. « Et puis, une fois suffit »
Mes derniers mots étaient ma façon de vivre, sentimentalement parlant. Je n’avais jamais couché deux fois avec la même personne, même ivre ou shooté. A croire que même dans un tel état, j’avais une once de lucidité. De nombreuses fois, on m’avait traité de pauvre connard, salop, etc. lorsque je partais du lit une fois l’acte fait. Au final, elles n’essayaient jamais de revenir. N’ayant jamais fait d’exceptions, elles étaient toutes au même niveau et aucune d’elles n’avaient essayé de se rapprocher une seconde fois. C’était peine perdue de toute manière. Coucher une fois avec une personne permet de savoir si elle est faite ou non pour soi. Aucune d’entre elles n’avait pu combler le trou que j’avais au cœur. Pas la peine de s’attarder inutilement.

Le gobelet à ses lèvres, j’allais lui dire que c’était une mauvaise idée lorsque je vis une – adorable – grimace étirer ses traits. Quelle idée de boire ça ainsi. Entre le moment où il avait failli s’étouffer à cause de ma question et le fait qu’il veuille boire son café brulant, cet homme m’étonne de plus en plus. Il avait l’air perturbé par quelque chose et j’avais l’impression que c’était de ma faute. Posant mon verre à côté du sien en entendant son sage conseil, j’allais lui répondre quand je vis ses lèvres légèrement brillantes, à peine brune du café qu’il avait voulu goûter. Et là, je ne contrôlais pas réellement ce que je faisais. Poussé par une force invisible, je m’avançais vers lui, murmurant un :

« Je n’aime pas attendre »
Avant de poser mes lèvres sur les siennes. Et là, la surprise générale. Mon cœur fit un bond, mon estomac fit un looping et mon cerveau grillait. Les yeux fermés, ce contact me fit perdre pied. Qu’est-ce que c’est donc que tout ça ?! M’écartant assez rapidement, je m’attendais déjà à une baffe, un sermon ou je ne sais quoi. Mais à l’inverse des fois où j’ai fui ou poser des questions trop personnels, je n’exprimerais aucun désolé ni quoique ce soit. J’en avais eu … envie et je m’attendais à une réaction explosive alors que j’ouvrais doucement les yeux, abasourdi par l’effet que nos lèvres sceller m’avait fait ressentir. C’était nouveau et ça me plaisait terriblement. A un point que je ne comprenais pas, vraiment pas. Un terrain complètement inconnu que je voulais explorer, dans ses beaux yeux verts émeraude. Revenant sur terre, je me rappelais un peu tard qu’il était mon supérieur, celui qui pouvait me virer et que c’était un homme. Et là, je prenais légèrement peur de ce qu’il allait faire à mon encontre. Avais-je merdé ? Sûrement.
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William D. Welton
William D. Welton

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▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyDim 3 Nov - 21:52

I don't want to talk to you it's simple...

Au moins cela avait le mérite d'être claire, elles ne pouvaient s'attendre à rien d'autre qu'une partie de baise avec monsieur Thompson et je ne savais pas si cela leur suffirait pour calmer le feu qu'elles avaient au cul, mais j'étais sûr qu'il arriverait très bien à leur faire comprendre qu'elles ne devaient s'attendre à rien d'autre de lui. Je trouvais ça quand même triste de se dire qu'il lui suffisait d'une fois pour passer à autre chose et faire comme si ne rien était avec cette même personne. Je trouvais ça fascinant, mais un peu barbare comme manière de procéder. Soit, c'était sa vie, il en faisait ce qu'il voulait et je ne voyais rien d'autre à ajouter mise à part que je me faisais une joie intérieure de me dire qu'une fois qu'il se sera occupé des deux il n'y aura plus rien. J'étais toute fois partagé à l'idée de me dire qu'il agissait exactement comme les personnes que je ne supportais pas.

Je n'avais rien ajouté d'autre, car il n'y avait rien à ajouter et me contentais d'arrêter de respirer. Le sentir aussi proche de moi me faisait perdre tous mes sens. Son odeur caressait mes narines tandis qu'il déposait simplement son verre de café. C'était un geste des plus anodin qui soit, mais j'aurais préféré qu'il aille le déposer ailleurs, car je sentais la température de mon corps monter d'un cran et je venais presque à regretter d'avoir mis le chauffage. Sa phrase n'avait aucun sens et je n'avais pas pris le temps d'y réfléchir que ses lèvres vinrent se coller à moi. Soit je devenais totalement fou que je commençais à avoir des allusions, soit...non, c'était bien réel.

Rien. Je n'avais absolument rien fait. Il faut dire que je n'étais pas préparé à ça. J'étais alors resté statique, le laissant m'embrasser tandis que je savourais pleinement cet échange. Je regrettais presque que ça soit déjà fini. À l'intérieur de mon ventre c'était limite la fête. Les feux d'artifices, les papillons, mais dans ma tête c'était une autre histoire. J'avais beau être heureux, soulagé et passer par toutes les émotions possibles et inimaginables, je n'arrivais pas à cerner Eliot ce qui me perturbait énormément. J'avais pourtant été persuadé de son orientation sexuelle et pire que tout, qu'il n'était pas intéressé par moi. Je m'étais fait à cette idée, mais maintenant je retournais en arrière et le pire dans tout ça, c'était que je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire -sans paraître idiot encore une fois- « Je...hum.. » Je remerciais le ciel d'être son patron en espérant qu'il ne se risque pas à fuir, mais j'avais pourtant cette peur au ventre que l'ignorance soit de mise pendant les jours à venir et qu'un malaise finisse par prendre place. Ce dont je n'avais pas envie.

La vendeuse venait de se ramener et je ne savais pas si je devais la remercier pour le coup. Elle m'avait évité un gros blanc, ne sachant quoi répondre. Tout ce qui me venait en tête en guise de réponse était « embrasse-moi encore » mais là encore je doute que ça soit approprié. Mes yeux ne décrochaient pas du visage angélique de Eliot et le regard persistant de cette dernière me ramenait à la raison. Alors qu'elle invitait Eliot à sortir avec elle ce soir -puisqu'ils avaient tous deux bientôt fini leur service- je décidais de me faire oublier en reportant un énorme intérêt à mon gobelet en plastique me disant qu'à présent plus rien ne pouvait être aussi chaud que ce que je venais de vivre.

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K. Eliot Thompson
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. EmptyDim 3 Nov - 22:12




une froideur palpable
Rien. Il n’avait pas bougé. Moi qui m’attendais à m’en prendre une ou qu’il me gueule dessus, absolument pas. Je ne l’avais pas senti me rejeté lors du baiser – ce qui est une bonne chose en soit – et là, il ne m’avait rien fait. Hallucinais-je ou n’avais-je pas senti une quelconque gifle me ratatiné la joue ? Apparemment non. Croisant son beau regard vert, peut-être n’avait-il rien à réagir ? Bah quand même, je venais de l’embrasser. Reprenons depuis le début : je suis hétéro et je viens d’embrasser un homme. Pas bien. Je viens d’embrasser mon patron. Pas bien du tout. Il n’avait pas l’air de réagir du tout – vu ses mots vagues – et je ne savais pas quoi faire. Encore moins bien. S’il ne réagissait pas, c’est que je lui plaisais ou pas ? Etais-ce vraiment la bonne question à me poser. De toute manière, je venais de lui dire que je ne couchais qu’une fois avec les gens. Est-ce ce qu’il voulait ? Bizarre. Han, tout part en cacahuète dans ma tête, c’est grave.

Ne décrochant pas mon regard du sien, la vendeuse revint avec nous pour mon plus grand malheur. Ce n’était juste pas le moment et je sentais son regard me fixer. A contre cœur, je détournais le regard pour essayer de porter un intérêt assez minimaliste à la jeune femme. Elle est belle, je ne peux pas mentir, mais après ce qu’il vient de se passer avec mon patron … Elle était devenue si futile. Me proposant d’aller boire un verre – et plus, évidemment – je souriais un peu, lançant un coup d’œil discret et bref à mon supérieur qui fixait son gobelet. Il avait l’air gêné et je le trouvais adorable. Oui, adorable. Et c’était le bon mot, cette fois-ci. Revenant à ma collègue, je lui répondis calmement.

« Ce serait avec plaisir »
Oh oui, l’espoir qui jaillit dans ses yeux aurait pu presque me faire rire, mais ce n’était pas mon genre de me moquer des gens. J’avais dit ça sans laisser supposer que j’allais décliner sa proposition au final. Posant à nouveau mon regard sur mon patron, je souriais discrètement, histoire que la jeune femme ne soupçonne rien.

« Mais j’ai proposé à Mr Welton de faire la fermeture avec lui après. Vu le monde qu’il y avait cette après-midi, il y aura beaucoup de vêtements à ranger, alors il a accepté mon coup de main »
Mentir ? Oui. Pourquoi pas, après tout. Évidemment, elle avait l’air très furieuse, mais je sais qu’elle n’abandonnerait pas. Mais après avoir embrassé William, je n’allais pas accepter de coucher avec elle. Si ça n’allait pas plus loin que ça, peut-être que demain … Mais c’est un autre jour et je voulais d’abord parler avec lui. Enfin, j’espérais qu’il rentre dans mon jeu, sinon cette sangsue n’allait pas me lâcher. C’est bien la première fois de ma vie que je préfère rester avec un homme qu’aller coucher avec une femme. Tout arrive. Et même si dans mon cerveau, c’est le bordel, je ne voulais pas être avec quelqu’un d’autre que lui. Surtout pas après ce que j’avais osé faire.
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