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 [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.

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William D. Welton
William D. Welton

▐ PAROLES : 438
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
[FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 1407505464093909700
▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyDim 3 Nov - 23:01

I don't want to talk to you it's simple...

L'espoir qui naissait dans les yeux de la vendeuse était tout à fait compréhensible, quant à moi je n'étais pas spécialement comblé à l'idée de la manière dont ils allaient probablement conclure leur dîner. Cette pensée me fit frissonner, mais un tout autre frisson. Pas celui qui me rendait toute chose, mais plutôt une sensation de dégoût et je ne préférais même pas m'imaginer la suite. Je craignais devenir jaloux face à elle et ça depuis la première fois où il s'était rapprochée de l'une d'elle. Le même jour où j'avais claqué violemment mon ordinateur pour partir m'exiler avant de venir aussi froid qu'un bloc de glace. Cette drôle de sensation qui me brûlait l'estomac à l'idée de les voir tous les deux partir bras dessus, bras dessous, s'envola tout aussitôt lorsqu'il déclina son invitation. Quel con ! Pensais-je. Elle avait entièrement marché et moi avec. Nous avions tous les deux pensés qu'ils allaient finir la soirée ensemble. Dommage pour elle, tant mieux pour moi. Un brin égoïste ? Du tout, car en vérité j'étais terrorisé à l'idée de me retrouver seul avec lui. Je décidais de rentrer dans son jeu.

« Oui, exactement. Je n'ai pas voulu vous proposer, je sais qu'il est dangereux pour les filles de rentrer tard le soir, alors je ne vais pas vous retenir plus longtemps » En un rien de temps, j'avais repris mes allures de patron afin d'installer une relation patron/employé avec la demoiselle. J'avais été assez convaincant pour qu'elle décide de s'en aller. « Bonne soirée ! » Avais-je repris avant qu'elle ferme la porte de la boutique nous laissant alors tous les deux. Ok, en fin de compte la présence de la potiche ne m'était pas si insupportable que ça. J'avalais ma salive assez difficilement, remarquant par la suite que mon café était vide. Je ne m'étais même pas rendu compte de l'avoir vidé aussi vite. Je laissais mon gobelet glisser de mes doigts pour atterrir à la poubelle avant de reposer mon regard émeraude dans le sien qui était lu tiré vers le bleu océan.

« Pourquoi avoir menti ? Tu aurais très bien pu lui dire la vérité. Comme quoi tu l'as trouvait étouffante et qu'il ne se passera rien » A moins qu'il avait juste envie de discuter de ce qui s'était produit. « Enfin, je dis ça, je ne dis rien » Ouais bah il vaudrait mieux que tu te la ferme des fois William. Il m'arrivait très souvent -pour ne pas dire tout le temps- de m'insulter et de discuter avec mon subconscient. Ce n'était jamais très cohérent ce qu'il y avait dans ma tête. « Hum...on va peut-être s'y mettre.. » Je m'étais douté que sa vraie attention n'était pas de m'aider, mais je n'osais pas faire le premier pas ou plutôt, je ne savais pas par où commencer alors le meilleur moyen était sûrement d'ignorer ce qu'il s'était passé, mais j'en restais encore tout chamboulé qu'il était difficile pour moi de reprendre une activité normale.

Voulant rejoindre l'un des rayons, je m'étais sans faire exprès -encore heureux- percuté contre le corps musclé de Thompson. Un corps parfaitement sculpté -à croire qu'il sortait tout droit d'un musée- et qui sentait drôlement bon. Me retrouver plus qu'à quelques centimètres, ou plutôt millimètres de lui me faisait complètement perdre la tête et je me retenais pour ne pas entreprendre un nouveau baiser, mais sachant qu'il avait peut-être fait ça sur un coup de t'aide, je ne m'y risquais pas. « Désolé.. » quel empoté décidément !

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
K. Eliot Thompson

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▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
you. ♥
▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyLun 4 Nov - 18:59




une froideur palpable
Leur surprise mutuelle me faisait rire intérieurement, même si extérieurement, je souriais juste désolé à la jeune femme. Je n’avais pas envie qu’elle hurle dans le magasin alors je faisais en sorte d’aller dans son sens pour qu’elle nous foute la paix. Vu son regard, il y avait toujours une lueur d’espoir au fond de ses yeux. Mais ceux-ci ne sont pas aussi hypnotisant que ceux de mon patron. Trop superficielle, trop collante, trop tout. Lorsque je regardais mon supérieur – heureusement – rentrer dans mon jeu, je savais que j’avais fait le bon choix. Même si j’aurai pu coucher avec cette fille et sûrement pas avec lui, je préférais rester en sa compagnie. Je devais lui parler du baiser, à tout prix. Ce qu’il dit faillit me faire rire. Il m’avait raccompagné l’autre fois, pourtant … Apparemment, j’avais droit à un petit traitement de faveur à l’inverse des femmes qui travaillent avec lui. J’en étais très flatté. La vendeuse m’accorda un dernier regard rempli d’espoir et d’envie que je change d’avis. Dommage que ses plans ne marchent pas. Pas assez rapide.

« Bonne soirée » dis-je aussi avant qu’elle s’en aille pour de bon.
Buvant mon café, je vis que celui de mon patron avait été entièrement vidé. Déjà ?! Voyant jeter son verre, nos regards se croisèrent à nouveau. Quel magnifique regard, c’est dingue. Ses paroles me firent un peu cogiter. Mentir, c’est plus simple. Je n’avais pas l’habitude d’y avoir recourt, mais bon, autant prendre la facilité. C’est plus rapide. Il avait raison : je la trouvais étouffante. Qu’il ne se passe rien … C’est autre chose. Pour le moment, rien n’est certain.

« C’était le plus simple pour qu’elle ne pique pas une crise » soufflais-je. « Les femmes sont – presque – toutes pareilles donc bon … »
Nous remettre au travail ? D’accord, mais j’aurai ma petite explication avec lui. Allant ranger, je me relevais avant que je me sente être percuté. Presque collé l’un contre l’autre, nos regards noyés dans celui de l’autre, il venait de me faire des excuses. Comme si ça me gênait de me retrouver dans une situation pareille. Rapprochant mes lèvres de son visage, je souris en frissonnant si intensément. Je ne comprenais toujours pas ce qu’il m’arrivait si près de lui. Détournant mes lèvres au dernier moment, je vins murmurer à son oreille :

« Aucun problème »
Me reculant, je posais mes lèvres sur sa joue. Ses lèvres me tentaient beaucoup, mais peut-être allais-je m’en prendre une si j’essaye à nouveau un rapprochement. Je n’oubliais pas que j’étais hétéro, mais il y a vraiment un truc avec lui. Lui souriant à nouveau, je repris mon travail, passant à ses côtés sans oublier de frôler sa main. C’était bien la première fois que je draguais – parce que je ne voyais pas trop comment appeler ça d’autre – ouvertement une personne et de façon si grande. Je ne comprenais toujours pas certaines choses, mais j’avais envie d’être proche de lui, de le toucher et l’embrasser. Ça, c’était des certitudes qui ne me quitteront plus.
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William D. Welton
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyLun 4 Nov - 20:01

I don't want to talk to you it's simple...

Heureusement qu'il y avait pensé, je me voyais mal essayer de gérer une crise de la part d'une de mes vendeuses à cause d'un refus de sa part. Ce serait humiliant et super gênant, mais devant son patron elle n'aurait sûrement pas osé. Au final ça aurait été Eliot qui aurait dû ce la subir en dehors de ses heures de boulots afin qu'elle obtienne des réponses. Il y aurait sans doute le droit à cause de son excuse bidon et je le plaignais d'avance. J'avais eu de la chance de ne pas avoir à subir ça. Certes j'avais déjà eu le droit aux yeux battants et tout le tralala, mais elles m'avaient trouvé bien vite étrange et s'étaient désintéressées tout aussi vite que moi. Je n'allais pas m'en plaindre vous direz -même si plusieurs hommes se seraient senti vexé-

Je sentais la chaleur de mon corps grimper une nouvelle fois. Mes yeux avaient changé de trajectoire et ne quittaient plus un seul instant ses lèvres. J'aurais tellement aimé avoir assez cran pour goûter une nouvelle fois à la saveur qu'elles dégageaient, mais c'était carrément impossible pour moi. Je restais alors comme un pauvre idiot, totalement statique suite à son baiser sur ma joue sur laquelle j'avais délicatement déposé mes doigts pour m'aider à réaliser ce drôle de contact. Ses lèvres étaient tout aussi douces que sa peau et j'aurais presque pu en devenir jaloux. Je me débloquais en bout d'une minute en me retournant en direction du jeune homme. Sans réfléchir -j'aurais peut-être dû- je sortais de ma bouche la première chose qui me sortait de la tête. « Pourquoi tu m'as embrassé ? » J'aurais aimé faire preuve de plus de tact, mais en sa présence je perdais tous mes moyens.

Oui, j'avais osé faire le premier pas et aborder le sujet en premier. Qu'il en profite, ce ne sera sûrement pas tous les jours. Néanmoins, les rayons de chemises semblaient bien plus intéressants que son visage -en fait pas vraiment, mais si je le regardais encore une fois se serait mort et je ne saurais réagir- J'espérais qu'il ne prenne pas ma question pour une forme de dégoût ou que sais-je encore. J'avais peur qu'il se braque à nouveau comme il savait si bien le faire, alors qu'au final je voulais juste une réponse. C'était tellement le fouillis dans ma tête que je pouvais me contenter de n'importe quelle réponse de sa part tant que j'en avais une. Le silence me semblais interminable et je n'arrivais même pas à me concentrer sur une tâche qui semblait des plus banales. Je faisais mine de travailler avant d'arrêter tout mouvement lorsque le son de sa voix me parvint à ses oreilles.

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyLun 4 Nov - 20:55




une froideur palpable
Au bout du rayon, je dus m’arrêter en entendant sa question. Pourquoi … C’était une excellente question, en fait. Me retournant vers lui, je haussais un sourcil. Une partie de moi était étrangement heureux qu’il me l’ait demandé. Ça veut dire qu’il y pense. Mettant mes questions de côté, je me rapprochais à nouveau de lui. Toute envie de me braquer s’était envolée. Je n’en voyais pas l’intérêt. Parler de cela ne me dérangeait pas. Parler de mon passé, oui. Plus je m’approchais plus de lui, moins je trouvais mes mots. Une fois à sa hauteur, laissant quelques centimètres entre nous, je bougeais la tête pour croiser son regard. Son beau regard vert qui ne cessait de m’attirer. Finalement, je mettais de côté le fait que je ne suis pas attiré par les hommes et tout le reste. Il m’attirait et qu’il soit homme, femme, trans ou un alien, ça n’avait pas d’importance. Il se trouvait que ce soit un homme et mon patron. Ça ne me freinerait pas pour autant.

« Parce que j’en avais envie »
Souriant un peu, je me noyais dans ses yeux. Me rapprochant encore un peu sans vraiment m’en rendre compte, je ne le lâchais plus, scellant ses pupilles dans les miennes.

« Je voulais savoir ce que ça faisait d’embrasser un homme … Enfin non, pas n’importe quel homme, juste toi … Puis, je ne sais pas, il y a un truc avec toi que je ne comprends pas … »
Riant doucement, je m’emmêlais moi-même. Ce n’était absolument pas cohérent et je ne pensais même pas qu’il pourrait mal le prendre. Je me comprenais, mais je n’avais pas vraiment la capacité de lui expliquer.

« Pourquoi ne m’as-tu pas rejeté ? »
La question pourrait paraître stupide, mais je m’étais attendu à une baffe ou des insultes. Il n’avait pas bougé et ça m’avait assez surpris. Il n’avait pas répondu, il n’avait juste pas bougé. C’était une réaction bizarre pour moi. Normalement, on participe à un baiser ou on envoie la personne baladé. Je ne comprenais vraiment pas tout ça. Ce que je sais, c’est qu’il me plait et que je m’en tape du reste. Cependant, il ne me plait pas comme une femme avec qui j’irais boire un verre, manger quelque chose et avec qui je coucherais une fois, sans plus. C’était autre chose et ça me taraudait encore. Je voulais savoir ce que je ressentais vraiment. Ça allait devenir une obsession.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyLun 4 Nov - 21:29

I don't want to talk to you it's simple...

Il en avait sérieusement envie ? Enfin, question idiote, sinon il ne m'aurait pas embrassé et vu que personne ne l'avait poussé, ce n'était pas de son plein gré qu'il avait agi de la sorte. Son orientation sexuelle n'avait apparemment pas changée. Il aimait toujours autant les filles, mais était juste un brin curieux et aimait tester les nouvelles sensations. Comme par exemple embrasser un homme qui plus est son patron. Il n'y avait pas de doute là-dessus, Eliot n'avait pas froid aux yeux. « Et alors ? » Après tout il devait bien avoir une conclusion à tout ça. Est-ce que ça lui avait fait quelque chose ? C'était-il découvert un penchant pour la gente masculine ? Avais-je ma chance au final ? Ne me trouvant pas exceptionnel, j'avais du mal à croire que ça puisse être moi le problème dans l'histoire. Moi qui arrive à lui faire déclencher des pulsions comme ça.

Je m'étais une nouvelle fois perdu dans ses yeux et sa question ne m'aidait pas à y voir plus clair. « Parce que j'en avais envie » Je ne me rendais même pas compte de ce que je disais. Il avait une totale emprise sur moi, c'était fou comme ses yeux pouvaient être fascinant et je l'aurais presque accusé de sorcier à m'hypnotiser ainsi. « J'en ai encore envie d'ailleurs » Qu...Quoi ?! Qu'est-ce que je venais de dire ?! J'avais envie de courir loin, d'aller me cacher, de retourner en arrière et de lui faire comprendre que je n'avais pas besoin de son aide ce soir, que je pouvais très bien m'en sortir tout seul, mais non. Il était toujours posé devant moi et Apollon avait l'air d'un laideron à côté de cet homme qui me semblait si parfait à mes yeux. Je ne pouvais plus faire marche arrière et je pouvais sentir mon ventre se contracter si fort que ça m'en donnait des hauts de coeur. Je n'avais jamais autant stressé d'une réaction qu'à ce moment précis.

À cet instant je m'imaginais le pire. Il en avait eu envie certes et moi je me permettais d'en redemander comme un enfant qui n'avait pas assouvit son désir. En fait c'était tout à fait ça. J'étais resté tellement planté comme un pauvre con tout à l'heure que je n'avais même pas pu profiter pleinement de cet échange que j'attendais depuis la première fois où je l'avais vu pénétrer les portes du magasin. Mais peut-être n'avait-il plus envie. Il avait su quel effet ça produisait lorsqu'on embrassait quelqu'un du sexe opposé. Son désir réalisé, il pouvait à présent retourner à son train-train habituel. Pourtant, nos deux corps respectifs ne bougeaient pas d'un centimètre, toujours aussi proche l'un de l'autre, comme si nous avions fait un arrêt sur image.

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyLun 4 Nov - 21:53




une froideur palpable
Et alors ? Je n’en savais justement rien. Ne sachant pas quoi dire, je haussais les épaules. Je n’avais pas de réponse prédéfini à lui donner, rien de clair et distinct qui avait un sens logique et net. Absolument pas. Alors je préférais me taire que de me perdre comme je l’étais dans mes pensées aussi perdues les unes que les autres. Non vraiment, où tout cela allait-il nous mener ? Pour m’échapper, j’avais retourné la question pour savoir ce que lui pensait du baiser. Après tout, nous étions deux et je ne voulais pas partir sans savoir ce que lui en avait pensé et avait ressenti. Quand il m’annonçait qu’il en avait envie, je ne pus réprimer un frisson qui me parcourra de part et d’autre de mon corps, en entier. Les yeux dans les yeux, il me balançait ça tellement facilement que je ne savais pas quoi faire. Ce fut grâce à ses derniers mots que je sus ce que j’avais à faire. Le fait de l’entendre dire qu’il en avait encore envie me fit sourire. Pourquoi ? Parce que moi aussi. Je ne comprenais toujours pas pourquoi, mais je m’en fichais. Doucement, je me penchais vers lui, mais vers ses lèvres cette fois-ci, sans lâcher son regard un micro seconde.

« Moi aussi » lui avouais-je à quelques millimètres de ses lèvres.
Fermant lentement les yeux, je l’embrassais pour la seconde fois. Ce fut à nouveau le bordel dans mon corps et dans ma tête. Peu importe. Nos lèvres scellées, je passais un bras autour de sa taille pour me ramener contre moi. Voilà. Je me sentais enfin bien. En dix-neuf années d’existence, je ne me suis jamais sentie aussi bien. La dernière fois que je me suis senti bien – mais moins que maintenant – c’était lorsque ma gouvernante m’enlaçait. C’était le seul bon souvenir que j’avais de mon passé. Aujourd’hui, je venais d’en créer un autre … Mais je ne voulais pas qu’il reste dans le passé. Je voulais que ce moment continu et se réitère à l’avenir. Relâchant ses lèvres en douceur, après un simple baiser de surface, j’ouvrais les yeux pour admirer son visage. Au diable mes questions et mes peurs, je voulais vivre.

« En as-tu encore envie ? » demandais-je tout bas.
Parce que moi, oui, pensais-je. Pour faire une comparaison, c’est comme avec une addiction, comme le chocolat. Une fois que l’on en prend un bout, on en veut encore, et encore et encore. Certes, le chocolat peut rendre une personne malade et ne plus vouloir y toucher. Sincèrement, vu l’effet que me faisait nos baisers et cette proximité physique, je doutais pouvoir être lasser de tout cela. Même si je ne savais pas où cela nous mènerait, nous pouvions y aller petit à petit, tâter du terrain. Pour le moment, je voulais le garder collé à moi et l’embrasser encore. Rien de plus, rien de moins. J’en oubliais le travail, l’heure et tout le reste. Il n’y avait que lui à mes yeux. Rien de plus que lui, William Welton.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyLun 4 Nov - 22:14

I don't want to talk to you it's simple...

À sa réponse, mon coeur s'emballait. Je le sentais cogner avec une de ses rapidités dans ma poitrine et il devait sans doute pouvoir le sentir. Mon corps totalement collé contre le sien dû au nouvel échange. Cette fois-ci, je décidais d'en profiter pleinement, passant ma main dans sa nuque, caressant son cou du bout de mon pousse. Mes yeux étaient totalement fermés afin de pouvoir profiter pleinement du baiser qui me comblait totalement. Alors que ma journée avait pour ma part très mal commencé, elle finissait en beauté. Je me sentais perdre pieds, mais l'emprise de Eliot sur ma taille m'empêchait de m'effondrer à cause du surplus d'émotions. Oui, ça faisait beaucoup pour moi. Je rajoutais l'excitation que me procurais ce baiser à toutes celles ressenti auparavant. Je me serais presque agrippé à son cou pour ne pas qu'il s'arrête. Je voulais encore sentir ses lèvres contre les miennes. Pouvoir sentir nos corps tout proches et ses mains sur ma taille. Je me sentais comme dans un rêve. C'était encore mieux que toute la came que j'avais pu prendre dans ma jeunesse.

Sa question me faisait totalement fondre. Un fin sourire se dessinait sur mes lèvres tandis que je m'approchais déjà dangereusement de ses lèvres. Je collais mes lèvres aux siennes en guise de réponse et aventurais même ma langue à l'intérieur de sa bouche. Je me disais que nous n'étions plus à ça près à présent. « Je crois que j'en aurais toujours envie » Avais-je répondu, nos lèvres à quelques millimètres l'une de l'autre. Je plongeais mes yeux dans les siens -encore une fois- Je ne me lasserais jamais de le regarder. Et je ne me lasserais jamais de l'embrasser non plus. Je trouvais que le goût de ses lèvres était tout simplement unique. À contrecoeur, je m'éloignais petit à petit de lui sentant mon corps devenir de plus en plus chaud et si je ne voulais pas prendre le risque de lui sauter dessus, il valait mieux que je m'éloigne. Je ne voulais pas passer pour le garçon en manque total d'amour. Car oui, je n'avais pas embrassé de personne depuis au moins un an et j'avais oublié quel effet cela pouvait produire.

Fiche bye Ethna
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyMar 5 Nov - 16:38




une froideur palpable
Sa main dans ma nuque, la légère caresse qui exerçait sur moi me rendait si serein, si différent. L’embrasse me faisait un tel bien que je ne comprenais pas pourquoi je n’avais jamais ressenti cela avant. Pourquoi une seule personne pouvait me faire ressentir ça ? Peu importe. Je l’avais trouvé et je ne comptais pas le laisser s’échapper, même si je savais à l’avance que mon passé allait nous mettre énormément d’obstacles. Audacieux, je lui avais demandé s’il en avait encore envie, parce que moi oui. Tellement même que s’il n’avait pas comblé l’espace entre nos lèvres, je l’aurais fait moi-même. Cependant, il me surprit lorsque je sentis sa langue demandé accès à ma bouche. Comme si j’allais refuser ! Le baiser devenait plus intense et ce n’était vraiment pas pour m’en déplaire. Caressant sa taille, je frissonnais tout entier d’un tel échange. Je n’avais jamais ressenti ça auparavant.

Quand il termina le baiser, nos lèvres restèrent si proches que j’avais déjà envie d’y goûter encore une fois. Les yeux dans les yeux, il m’avouait qu’il en aurait toujours envie. Mon cœur s’affola et je ne pouvais que sourire en me noyant à nouveau dans ses yeux. Le tenant toujours contre moi – pas que j’ai peur qu’il s’en aille, mais simplement que j’aime notre proximité – je caressais sa taille sans aucune gêne, oubliant même que des gens pouvaient passer dehors et regarder dans le magasin. Qu’importe, tant que j’étais avec lui.

« Je crois que moi aussi »
Autant qu’il le sache. Voyant qu’il reculait, je détachais doucement mon bras. Je n’avais pas de raison de paniquer. Il venait de me dire qu’il en avait encore envie et rien ne montrait qu’il m’en voulait ou qu’il désirait me fuir. Souriant encore, je ne quittais pas son regard hypnotisant pour autant.

« Accepterais-tu si je t’invite à dîner chez moi ? » proposais-je. « Rien de romantique et ce n’est pas un piège » Parce que je ne couche pas avec les gens chez moi, pensais-je. « Juste pour passer un moment ensemble »
Sachant qu’il a une fille, je n’avais pas précisé que ce serait ce soir ou un autre jour. Après tout, il pouvait déjà décliner mon invitation sans prévoir aucune date. C’était son choix après tout. Ne sachant toujours pas ce qu’il y a entre nous, j’avais précisé que ce n’était pas romantique – parce que je ne savais pas trop comment m’y prendre de ce point de vue là – ni que c’était un piège pour coucher avec lui. Je ne me voyais pas le faire, d’ailleurs. Pour le moment, je me sentais bien en sa compagnie et l’embrasser me procurait des émotions que je ne connaissais pas. C’était déjà un énorme début pour moi. Alors autant ne pas précipiter les choses. J’espérais qu’il en était de même pour lui.
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William D. Welton
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▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyMar 5 Nov - 17:23

I don't want to talk to you it's simple...

J'avais tellement que tout ça ne soit que le fruit de mon imagination que j'aurais aimé que rien ne s'arrête. Que nos corps ne se décollent jamais, que le temps ne nous ramène pas à la réalité et au fait que nos chemins doivent se séparer. La journée allait se finir à un moment donné, nous ne pouvions l'éviter et me savoir déjà demain m'effrayait. Et si au final j'étais déjà dans les bras de Morphée et que tout ça était qu'un simple rêve, bientôt j'allais me réveiller et m'apercevoir que c'était bien trop beau pour être vrai, mais rien de tous ces scénarios ne se produisaient. Il se trouvait toujours là, devant moi, m'avouant qu'il ne se lasserait jamais de m'embrasser aussi ce qui me faisait chaud au coeur. Je n'arrivais plus à trouver mes mots et comme toujours, il arrivait à me devancer. Je restais longuement bloqué en entendant sa proposition qui tombait de nulle part. ça ne lui disait pas de me préparer d'abord mentalement avant de me balancer ce genre de truc à la figure ? Il fallait ménager mon petit coeur avant.

Répondre oui me démangeais les lèvres, mais je savais que ma fille m'attendait chez moi et que la nounou devait rester que pour une certaine heure. J'avais certes, les moyens pour la payer une heure ou deux en plus, mais vis-à-vis de mon enfant, je trouvais cela irrespectueux. J'étais conscient que je risquais de voir la chance de ma vie me passer sous le nez. Avec une fille à charge, rien ne sera jamais bien simple et ce devait être pour ça que je n'avais plus eu une seule relation depuis. Il fallait déjà que je trouve une personne rare qui accepte d'être avec quelqu'un qui est déjà père et devoir refuser certains rendez-vous comme celui-ci faisait partie du quotidien. Gêné, je baissais la tête pour ne pas avoir à faire à ses yeux qui me feraient sans doute culpabiliser. « J'aurais adoré, mais je ne peux pas. Ce n'est pas contre toi, mais...je n'ai prévenu personne et..j'ai ma fille tu vois... » Mes mains étaient descendues jusqu'à son torse, relevant timidement la tête afin d'observer une quelconque réaction de sa part. Au final, j'avais préféré mettre de la distance entre nous deux, se serait plus simple pour le voir s'en aller en cette fin de journée qu'approchait.

Mon coeur me faisait horriblement mal, car je n'aurais peut-être jamais une autre chance comme celle-ci qui se représentera sous mes yeux, mais je me faisais à l'idée qu'on ne pouvait rien y changer. Triste ? Non, juste un peu perdu et déçu de moi-même sûrement. Afin de m'occuper l'esprit, je m'emparais du premier t-shirt mal plié se trouvant à mes côtés afin de le ranger convenablement. Je n'osais pas relever la tête à nouveau pour faire face à Eliot -et peut-être ses jugements à mon égard- et étrangement, tout comme le café, ce t-shirt devenait on ne peut plus fascinant.

Fiche bye Ethna
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▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyMar 5 Nov - 17:55




une froideur palpable
Très vite, j’avais vu l’hésitation dans ses yeux. Il réfléchissait et je me préparais à une réponse négative. Je savais – peut-être mieux que personne – qu’il y avait sûrement sa fille chez lui qui l’attendait. Accaparé son temps n’était pas mon but. Surtout pas depuis que sa fille s’était fait mal à cause de moi. Car oui, à mes yeux, s’était encore et toujours de ma faute et je m’en sentais fortement responsable. Son visage se baissa et là, je savais ce qu’il allait dire. Ses mots ne firent qu’affirmer ce que je pensais. Je ne lui en voulais en aucun cas. Reculant, je le voyais prendre soin de plier un t-shirt. Comme arrive-t-il à être si beau alors qu’il venait de rejeter ma proposition ? Je n’abandonnais pas comme ça, de toute façon. Posant une main sur les siennes qui pliait le vêtement, je voulais que son regard retrouve le mien.

« Je sais. Mais on n’est pas obligé de le faire ce soir. On le fera dès que tu peux te libérer un soir »
Ce rendez-vous, je le voulais un soir et chez moi. Tout simplement parce que je souhaitais lui faire moi-même à manger et que je me sentais à l’aise dans ma cuisine. Ça pouvait être égoïste de piquer à Louanna son papa, mais lui proposer qu’elle vienne avec n’était pas une bonne idée à mes yeux, surtout avec la scène du parc pas très loin derrière nous. Relevant son menton, son regard croisait le mien, me faisait frémir.

« J’attendrais » promis-je en souriant. « Même si je ne suis pas du genre patient, je vais attendre »
Voilà, je voulais qu’il soit au courant que si ce n’était pas ce soir, ça pouvait être un autre jour. Tenant toujours son menton, je ne pouvais pas résister à l’embrasser à nouveau. Si déjà je n’avais pas le droit à un dîner, je n’allais pas me priver de passer un petit moment avec lui. En toute simplicité. Je pense qu’il n’a jamais fait une fermeture aussi longue et je coupais le baiser en me rappelant qu’il a sa fille et qu’il ne faut pas qu’il rentre trop tard. Caressant sa joue, je lui souris avec de regarder l’heure. Ah oui, quand même. M’écartant en souriant encore, je me mis au travail pour plier les vêtements qui trainent tout en restant près de lui.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyMar 5 Nov - 19:06

I don't want to talk to you it's simple...

J'arrêtais tout mouvement en voyant ses mains sur les miennes. Même si j'aurais voulu faire un seul geste, je ne pouvais pas. J'étais bien trop canalisé sur cette énergie qu'il me procurait et qui me rendait incapable de faire quoi que ce soit. D'autant plus que ses mots me figeaient totalement. Automatiquement, comme s'il contrôlait tous mes moindres faits et gestes -je vais vraiment finir par croire que c'est un magicien- mon regard se tourna vers lui. Mon regard timide et gêné c'était transformé en un rayon désespoir et on devait même sûrement y déceler quelques étoiles de joie au travers mes pupilles. Était-il possible que tout ça soit réel ? Pourtant, je le touchais à ce moment précis et il avait tout l'air d'un vrai être humain, non sorti de mon imagination.

« Merci... » Merci, sérieusement ? N'avais-je rien trouvé de mieux que merci ? C'était pitoyablement ridicule ! Cassé un aussi beau moment par un mot aussi con que moi, j'en avais presque honte. Son baiser m'empêchait au moins de déblatérer d'autres conneries semblables à celle que je venais de sortir. J'aurais pu rester comme ça durant des heures encore, si seulement la réalité ne m'avait pas rattrapée. Je souriais à chaque contact entre lui et moi. Ses doigts sur ma joue qui devait sûrement être rouge pivoine. On ne pourra sans doute jamais savoir si c'était à cause de la gêne que je ressentais face à cette personne dotée d'un charisme fou ou bien la chaleur que cette même personne me procurait à chaque fois qu'il avait le malheur -ou le bonheur- de se retrouver dans la même pièce que moi.

Je le sentais se reculer pour s'afférer au travail qui lui était donné. En tant que patron j'aurais pu décidé qu'il arrête tout de suite de travail, mais conscience professionnelle oblige, il fallait bien ranger le magasin à un moment ou un autre et je savais déjà que je n'allais pas être à l'heure chez moi, mais après avoir passé un aussi bon moment en compagnie d'Eliot, je ne regrettais absolument pas d'avoir pris un peu de retard dans mon travail. Et puis, sans vouloir nous vanter les mérites, nous avions déjà bien travaillé à nous deux (a) La journée venait de se terminer et bizarrement, je n'étais pas fatigué. Peut-être dû à toute cette excitation ressentie à cause de tous ces baisés. « Bon... » La journée était finie, le magasin rangé, mais je n'avais pas envie de quitter la boutique sachant très bien ce qui allait s'en suivre. Un au revoir de la part de Eliot..

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyMar 5 Nov - 19:23




une froideur palpable
Son remerciement me fit sourire. Ça voulait dire qu’il m’avait entendu et qu’il me remerciait d’être patient, je suppose. L’embrasser à nouveau me faisait vraiment beaucoup de bien. Mais nous devions finir de travailler et le magasin n’allait pas se ranger tout seul. Malheureusement d’ailleurs, sinon nous aurions plus de temps à être l’un contre l’autre pour continuer à s’embrasser. Le voir tout rouge m’avait plu. Énormément. Adorable. Nous séparant, je partais un peu de mon côté pour finir de tout ranger. Allant chercher nos affaires, je lui tendais sa veste et ses affaires. Son « bon.. » me serrait le cœur. Nous devions nous séparer et je n’en avais pas envie. Penser à sa fille me rappelait que je n’avais pas le droit de le monopoliser. Souriant doucement, je l’accompagnais dehors pour qu’il ferme la boutique. Le froid me gelait de la tête au pied. Je déteste cette foutue saison.

« Est-ce que je peux abuser de ta gratitude pour me ramener ? »
Une façon de partager encore quelques minutes ensemble. La nuit s’était belle et bien installée et j’avais horriblement froid. Ne pouvant pas attendre sa réponse, je me rapprochais de lui pour le prendre contre moi. Ce temps va finir par soit me rendre malade soit me tuer. C’est affreux. La chaleur que je ressentais grâce à lui me permettait de tenir un peu.

« Je comprendrais si tu refuses, je t’ai accaparé un peu ce soir. Et désolé de ce … câlin si brusque, j’ai froid »
La sincérité que j’avais à son égard ne pouvait pas être plus claire. Je ne voulais pas lui mentir. Il avait le droit de rentrer chez lui, je prendrais un taxi. Ça n’allait pas me revenir cher vu que je n’habite pas loin. Et pour le câlin – j’avais eu du mal à trouver le bon mot à haute voix – je souhaitais sentir son corps contre le mien et il me réchauffait très bien. Profiteur ? Un petit peu, mais c’était ça où je me mettais en arrêt maladie. Non, je blague. Comme si j’allais pouvoir louper un seul jour de travail à partir de maintenant. Impossible ! Et pour une fois, ce soir, je pensais juste à manger un petit truc, regarder un film et aller dormir. Mes conneries me semblaient tout à coup très loin. Grâce à lui.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyMar 5 Nov - 20:17

I don't want to talk to you it's simple...

À peine sortie et le froid nous glaçait déjà les os. Adorant cette sensation, je n'allais pas m'en plaindre d'autant plus si j'avais le droit d'un câlin d'Eliot. J'espérais que l'hiver dure toute l'année. Profiteur ? À peine. « ça ne me gêne absolument pas, je ne tiens pas à ce que tu tombe malade » J'essayais surtout de retarder le plus possible le départ de ce dernier quitte à rouler tout doucement -encore plus doucement que la dernière fois- Je profitais pleinement de ce câlin en souriant. Voilà tout ce dont j'avais besoin. Une présence à côté de moi pour me réconforter, me protéger et me rassurer. J'avais oublié à quel point c'était important pour moi. Je me sentais tellement bien dans ses bras que j'aurais pu y rester des heures, mais on aurait sans doute fini par congeler sur place alors il valait mieux commencer à bouger.

M'écartant d'Eliot, je sortais mes clés de ma poche afin de déverrouiller ma voiture qu'il avait déjà eu l'honneur de visiter. Marchant à ses côtés, j'avançais jusqu'à cette dernière avant de me faufiler au chaud. Mon dieu, même si j'aimais le froid, je ne disais jamais non à un bon chauffage ! Je bâillais une nouvelle fois en prenant le soin de mettre ma main devant ma bouche, fermant légèrement les yeux. Cette journée m'avait épuisée. On dirait bien qu'au final j'étais un peu fatigué. « Bon, c'est parti » J'enclenchais le contact et au son du moteur, démarrais la voiture. N'ayant fait le chemin qu'une fois et en pleine nuit en plus de ça, je préférais remettre le GPS histoire de ne pas me perdre dans les rues américaines. Mon GPS avait été assez intelligent pour mémoriser son adresse même si cela remontait à une semaine. Je n'avais plus qu'à me mettre en route. « Mon dieu, je suis claqué ! » Je ne pouvais m'empêcher de bâiller une nouvelle fois, gardant un oeil sur la route. Le tout était de rester intact jusqu'à la fin du trajet. Mais je n'étais pas assez mort pour risquer d'avoir un accident.

Les yeux rivés sur la route, je gardais le silence, préférant au final me taire de peur de dire encore quelque chose de mal placée ou d'inintéressant. Je n'avais pas envie de dire des choses inintéressants, car je ne voulais pas qu'il se désintéresse à moi et qu'il me prenne pour monsieur et madame tout le monde. Et si je devenais aussi lourd que les autres vendeuses ? Oui, il valait mieux que je me taise et puis de toute manière, je n'avais jamais été un très grand bavard, alors cette attitude ne changerait pas de mes habitudes.

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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyMer 6 Nov - 8:51




une froideur palpable
Ses paroles me réchauffèrent le cœur ainsi que l’intégralité de mon corps. M’écartant doucement, nous allions vers sa voiture. Mon cerveau avait du passé en mode « pause » depuis notre premier baiser et il restait sur cette fréquence, ne pensant qu’à trouver une source de chaleur au plus vite pour ne pas trembler. Une fois dans la voiture, je pouvais soupirer de bien être. Le chauffage allait arriver et je ne mourrais pas de froid, ni ne tomberais malade. Ouf ! Voir qu’il baillait me fit m’arrêter sur son beau visage au trait fatigué. Qu’il est attirant ainsi. Remettant son GPS en route, je l’entendis dire qu’il était fatigué. Peut-être n’aurais-je pas du lui demander de faire un détour s’il est fatigué … Mais je ne voulais pas y penser. Je pourrais me braquer et je n’en avais aucune envie. Autant la journée avait mal commencé, je voulais qu’elle se finisse bien. Pour lui et pour moi. Baillant encore une fois, je ne pouvais quand même que sourire. Il devait avoir un truc pour que je le trouve si charmant pour un geste si banal.

La chaleur m’enveloppait et je ne pus que soupirer d’aise. Je ne regrettais pas – même si je pourrais m’en vouloir plus tard – d’avoir empiéter sur son travail de père pour me ramener chez moi sans que je ne devienne un glaçon. Je l’aurais bien imaginé demain, me retrouver congeler telle une statue, à quelques mètres de la boutique. Ok, c’est totalement improbable, mais y penser me fait sourire. Ses mots d’avant m’avaient faire comprendre comme quoi il s’inquiétait pour moi. Adorable, pensais-je encore.

« Est-ce que tu travailles demain ? » demandais-je en brisant le silence.
Bien sûr, j’irais travailler même s’il n’est pas là, mais je me sentais plus productif lorsqu’il était dans les parages. Comme s’il me donnait une énergie nouvelle qui me motivait à fond. Un magicien. Mon magicienne, me dis-je un peu égoïstement en souriant à cette pensée. S’il me disait qu’il viendrait pour l’ouverture, je ne pourrais pas résister à venir. Je l’aiderais – comme ça ce sera un gain de temps – et après, je pourrais l’embrasser à nouveau. Il ne pourrait pas dire non à ce compromis.

« J’espère que tu rentreras bien après » murmurais-je. « Je ne voudrais pas que tu t’endormes au volant et que tu es un accident, je me sentirais coupable »
Avec lui, j’avais l’impression que parler me libérait un peu. Même si ce n’était pas des paroles très passionnantes, elles sous entendaient que je me préoccupais de lui et que je voulais qu’il rentre sain et sauf pour voir sa fille. Faisant barrage contre les souvenirs de mon passé, je le regardais concentré sur la route. A un feu rouge, je vins poser mes lèvres sur sa joue. Ce n’était pas un simple baiser rapide sur la joue. Je l’avais fait plus long pour qu’il sache que ce n’est pas juste un geste affectif. Les mots me manquaient toujours pour décrire ce qu’il y avait entre nous, mais chaque jour, on pourrait avancer pour que je trouve ce que c’est. C’est le plus sage à faire après tout. M’écartant, je me rassis sereinement dans mon siège en souriant de plus belle.
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyMer 6 Nov - 9:55

I don't want to talk to you it's simple...

Au final se fût Eliot qui décida de briser ce long silence et entendre sa voix me faisait un bien fou. Un petit coup d'oeil vers son visage d'ange avant de reprendre la route pour le garder en mémoire, je souriais heureux de ma journée. Moi qui avais pensé passer une salle journée du début jusqu'à la fin, faut croire qu'on ne contrôle vraiment pas le destin. « Oui, je serais là à sept heures » Le magasin n'ouvrait qu'à neuf heures, mais comme toujours, je voulais m'assurer que tout soit parfait afin de l'ouvrir et puisque les maternelles ouvraient assez tôt, une fois ma fille déposée, je n'avais rien d'autre à faire que de filer au travail mon café en main. « Mais ne te sens pas obligé de venir tôt pour me porter compagnie » avais-je ajouté un petit sourire aux lèvres tandis que je tournais à la première ruelle que le GPS me montrait.

Je trouvais cela adorable la manière dont il avait de s'inquiéter pour moi. Cela avait beau l'air égoïste, mais j'aimais bien qu'on s'inquiète pour moi -peut-être parce qu'on ne l'avait jamais fait auparavant- « Ne t'en fais pas, j'ai déjà conduis dans des pires états » Ce qui n'était pas faux, mais je ne m'étendrais pas sur le sujet. Je m'arrêtais au premier feu rouge que notre route rencontra et attendis bien sagement afin de pouvoir démarrer à nouveau. Il ne faisait pas froid dans la voiture, mais un petit frisson parcouru tout mon corps. Les lèvres du châtain posées sur ma joue, j'aurais même aimé qu'il y ait un embouteillage pour pouvoir profiter pleinement de son contact. Je n'avais pas pu m'empêcher de quitter des yeux le feu qui pouvait passer au vert à tout moment, pour regarder le passager. L'une de mes mains se déposa doucement sur l'une de ses siennes refermant alors mes doigts sur celle-ci. M'approchant tout doucement je déposais un fin baiser sur la commissure de ses lèvres, mon souffle frôlant sa joue avant de reprendre le chemin de chez lui.

Ma main toujours sur la sienne, je n'étais pas décidé à la lâcher pouvant très bien conduire d'une seule main, mais arrivant dans une petite ruelle, je trouvais ça plus prudent de tenir mon volant à deux mains avant de finir encastré dans un mur. Je pouvais sentir sans aucun mal son regard posé sur moi, ce qui me gênait presque. Je ne pouvais que sourire vu la situation. Qu'est-ce que je pouvais rêver de mieux ? L'homme qui m'avait attiré dès le premier jour m'avait embrassé et ne dirait jamais non pour recommencer était assis à mes côtés, dans ma voiture et n'avait pas l'air malheureux d'être avec moi. Peut-être me trompais-je, nous n'étions jamais à l'abri d'une entourloupe et je n'aurais jamais confiance à cent pourcents aux gens, c'était tellement facile de tourner sa veste du jour au lendemain. Alors, même si j'appréciais énormément Eliot, je préférais garder certaines distances avec mon employé.

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une froideur palpable
Rien que d’entendre « oui » de sa part me fit sourire et mon cœur accéléra d’un coup. Il travaillait demain, pour mon plus grand plaisir. Il rajoutait qu’il venait à sept heures. Je ne commençais qu’à neuf heures, mais vu la journée que je venais de passer, je pensais bien dormir donc me lever plus tôt ne me dérangerait pas. Vu que je n’habitais pas loin, je prendrais le premier bus et je ferais en sorte de bien me couvrir pour ne pas avoir trop froid aussi tôt. L’heure n’était pas un problème, même si lui me disait de ne pas me sentir obliger de venir plus tôt. Comme si je me sentais obligé de le faire. Pas du tout. Lui tenir compagnie ? Ses paroles me firent sourire, amusé. S’il croyait que je le regarderais tout mettre en ordre ou que j’allais simplement l’aider, il se trompait. Tout comme aujourd’hui, mon regard se baladerait sur lui, je ferais en sorte de me rapprocher de lui, le frôler, l’embrasser si possible, etc. Malheureusement pour nous, il y aurait sûrement les vendeuses et des clients, mais il y a toujours moyen d’avoir un petit moment rien qu’à nous. A penser à tout ça, on aurait dit un couple follement amoureux – comme dans les films ou dans les livres – qui cherchent à ne pas se décoller l’un de l’autre. Bizarre, mais plaisant.

« Je ne me sens pas obligé. Je le fais parce que j’ai envie d’être avec toi »
Peut-être un petit peu trop direct, mais je ne voulais pas me retenir de lui dire ce que je pensais et la franchise est très importante à mes yeux. Après mon baiser sur sa joue, je fus surpris de sentir l’une de ses mains sur l’une des miennes. Mon cœur s’emballait, en plus de sentir ses lèvres à la commissure des miennes. Le fait de le voir faire un pas vers moi me rassurait dans le fait qu’il ne me rejetterait pas. Certes, je savais qu’il pouvait être attiré par les hommes, mais je pourrais ne pas être son genre. Sincèrement, j’étais heureux qu’il ne m’ait pas retourné la question. S’il croyait que j’étais bisexuel, c’était bien plus simple que lui dire que je suis hétéro mais qu’il m’attire. Il pourrait croire que c’est un jeu. Et ma conscience m’assurait que ce n’était pas une blague.

Conduisant avec cet air si concentré, je fus légèrement déçu quand sa main alla sur le volant. Si c’était pour que l’on reste en vie, j’abdiquais. Mon regard ne pouvait pas se détacher de son visage avec cet air concentré, son sourire charmant, etc. Lorsque le GPS annonçait : « Vous êtes arrivés à destination » je regardais dehors pour distinguer mon immeuble dans la nuit. Soupirant de frustration, je me disais qu’il faudrait que j’habite plus loin pour que je puisse avoir un peu plus de temps avec lui. Mais ce serait trop égoïste vis-à-vis de sa fille alors je renonçais à cette idée. Revenant à lui, mon regard rencontrait le sien pour mon plus grand bonheur.

« Merci beaucoup de m’avoir raccompagné. Sois prudent en rentrant, hm. Et à demain, William » soufflais-je en souriant.
Détachant ma ceinture, je lui fis dos pour sortir. D’accord, c’était une feinte absolument nulle et ce n’était pas du tout amusant, mais c’était moi. Me retournant rapidement, je lui souris de plus belle. Me penchant vers lui, je posais mes lèvres à nouveau sur les siennes. Je ne savais déjà plus le combientième baiser nous échangions, mais les émotions que je ressentais, leur puissance restaient la même. Puissantes. Troublantes. Bouleversantes. Fascinantes. Intenses. En douceur, je venais chercher accès à sa bouche en glissant ma langue sur sa langue inférieure. Le problème de la voiture est que l’on ne peut pas être aussi proche que l’on voudrait, mais soit, je fais une concession pour ce soir. Je me rattraperais demain matin, après tout !
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William D. Welton
William D. Welton

▐ PAROLES : 438
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
[FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 1407505464093909700
▐ AGE : 19 ans
▐ OCCUPATION : Manager dans un magasin de prêt-à-porter masculin
▐ LES SENTIMENTS : Parce que les actes valent plus que les mots. Parce que les mots remplacent les actes. Je te fuis tu me suis. Je te suis tu me fuis. Mais quand c'est un triangle l'équation n'a plus de sens. Finalement la philosophie c'est moins compliquée que les mathématiques.
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyMer 6 Nov - 15:38

I don't want to talk to you it's simple...

Je ne rêvais pas non ? Il venait sincèrement de me dire qu'il voulait juste être avec moi. Je sentais mon coeur s'accélérer et bientôt, s'il ne s'arrêtait pas de sortir de magnifiques paroles comme ça, je n'allais pas tarder à faire un arrêt cardiaque. Eliot me faisait totalement fondre et paraître totalement normal semblait devenir de plus en plus difficile. Il valait mieux que je concentre l'intégralité de mes pensées sur la route et le chemin à prendre. Je regrettais presque de m'être dit ça en voyant le bas de l'immeuble de Eliot. Nous étions donc déjà arrivé ? Il habitait beaucoup trop proche de son boulot lieux -je n'aurais jamais pensé me plaindre de ce genre de choses un jour-

La voiture arrêtée, je tournais ma tête vers le côté passager pour vraiment marquer la fin de cette petite balade sympathique. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle se finisse aussi brutalement par contre. Un au-revoir et bye bye ? Ça devait donc se finir de cette manière après la fin de soirée que nous avions passé ensemble ? « Ouais, t'inquiète » Avais-je simplement murmuré en essayant tant bien que mal de cacher ma déception. Après tout, peut-être que tout cela ne voulait absolument rien dire et puis nous avions juste échangé des baisers, peut-être que ça ne voulait absolument rien dire pour lui, mais pour moi c'était tout le contraire. Je ne pourrais jamais faire oublier ce qui c'était passé entre nous, même si ça ne devait jamais se reproduire. Je ne pouvais m'empêcher de penser à demain. Comment sera notre relation ? Nous restions toujours dans une relation d'employer/patron et ce n'était peut-être pas très morale d'embrasser son employé.

Mes pensées fortes chamboulées se stoppèrent d’un coup lorsque je sentais ce pourquoi je me prenais tant la tête. Les lèvres du beau brun se pressèrent sur les miennes tandis que je laissais sa langue s’aventurer dans ma bouche. Je savourais chaque instant sachant que dans quelques secondes je devrais emprunter le chemin de chez moi et lui dire officiellement au revoir avant de le revoir dans plusieurs longues heures. Malgré le peu d’espace que nous donnait ma voiture, j’essayais tant bien que mal de me rapprocher de son corps qui avait l’air de s’être réchauffé afin de pouvoir sentir que tout ça était bien réel. Malheureusement, je fus bien obligé de le lâcher sinon nous serions resté-là durant des heures et j’aurais même pu dormir dans ma voiture du moment qu’il se trouvait à mes côtés. Mais quel père je ferais si je découchais sans prévenir ? J’étais déjà drôlement à la bourre et je devrais probablement appuyer sur l’accélérateur pour essayer de rattraper tout ce retard, mais en attendant je ne préférais pas y penser.

M’étant décollé d’Eliot, je plongeais mes yeux verts dans les siens posant alors délicatement mes lèvres sur sa joue, posant par la même occasion ma main sous son menton. « Bonne nuit et à demain. » Je le lâchais pour cette fois-ci, le laisser vraiment partir. « Eliot ! » L’appelais-je avant de fermer la portière. « Ne sois pas en retard surtout » J’esquivais un petit sourire lui rappelant alors que je restais toujours son patron avant de démarrer la voiture et de m’éloigner dans la petite ruelle.

Fiche bye Ethna
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K. Eliot Thompson
K. Eliot Thompson

▐ PAROLES : 277
▐ DATE D'ARRIVEE : 16/10/2013
you. ♥
▐ AGE : 20 ans.
▐ OCCUPATION : Vendeur dans un magasin de prêt-à-porter masculin.
▐ LES SENTIMENTS : L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur et faire entrer une personne dans sa vie, c'est prendre le risque de la voir y sortir à n'importe quel moment. Mais je me suis rendu compte que je pouvais aimer. Je suis tombé amoureux de cet homme. William ♥
▐ POINTS : 53
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MessageSujet: Re: [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant.   [FINI] WILLIAM ∞ le souvenir d'une certaine image n'est que le regret d'un certain instant. - Page 2 EmptyMer 6 Nov - 18:12




une froideur palpable
Pouvoir le surprendre dans cesse me plaisait énormément. Evidemment, je pensais à son petit cœur et le fait qu’il avait l’air très vite perturbé ou gêné, mais j’aimais le voir ainsi. Ça voulait dire que j’avais un effet sur lui et apparemment ce n’était pas en mal. Ma langue se glissait dans sa bouche, cherchant sa jumelle pour intensifier le baiser. Son corps se rapprochait du bien qui grimpait en température. Doucement, j’avais glissé ma main dans ses belles boucles. Ses cheveux tout doux. Ça devient limite guimauve tout à coup. Nous séparant, je retirais ma main tout en douceur encore une fois. Sa main sur mon menton et son baiser sur ma joue me firent tendrement sourire. Me disant de passer une bonne nuit et à demain, je lui souris et ouvris la portière. Sortant, le froid m’enveloppait immédiatement et je faillais claquer la porte et me sauver en courant pour aller au chaud, mais sa voix me rappelait à l’ordre. Haussant un sourcil, je me pensais pour le regarder. Je dus me retenir de rire à ses paroles. Mon beau patron autoritaire.

« Avec deux heures d’avance, je doute que je puisse être en retard, Monsieur Welton »
Lui adressant un clin d’œil, je lui adressais encore un large sourire avant de refermer la portière en frissonnant. En plus de perdre la chaleur de la voiture, j’avais perdu notre attirance qui me faisait avoir chaud. Regardant la voiture démarrée, je le vis s’éloigner. Le froid me frit de court et je fus contraint de fuir dans mon appartement pour ne pas mourir de froid. Une fois dans mon petit cocon, je me laissais allé dans mon canapé, regardant mon plafond. Mon sourire s’élargit. Même si les questions m’assaillissaient à nouveau, je me sentais bien. Fermant les yeux, je chassais tous les souvenirs à part ceux d’aujourd’hui. Cette journée avait été le début de quelque chose de nouveau et je ne voulais pas que quoique ce soit ou quique ce soit puisse la rendre aussi morose que ce matin. Tout ce à qui je pensais, c’était à mon supérieur, son regard et ses lèvres si douces …
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