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 « 'Cause we got the fire. »

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MessageSujet: « 'Cause we got the fire. »   « 'Cause we got the fire. » EmptyVen 1 Nov - 16:09



« 'Cause we got the fire. »

And we're gonna let it burn.

Pas question de faire attention au temps qui s’écoulait, non, c’était bien trop futile. Stefan en avait assez de passer ses journées les yeux rivés sur la trotteuse, c’était devenu bien trop stressant. Et puis à quoi bon courir après les secondes si c’était pour les observer s’envoler et se disperser dans les airs bien trop rapidement, sans qu’il puisse faire quoi que ce soit pour tenter de les rattraper ? Alors le trentenaire passait ses jours de repos sagement occupé à ne pas prêter attention à la moindre horloge, ce n’était même pas dit qu’il en possède une par ailleurs... Ce n’était pas plus mal au final, il se réveillait péniblement, prenant tout le temps du monde devant sa cafetière, se grattant la tête mille fois, baillant, s’étirant, regardant le liquide brun s’écraser au fond de la tasse qu’il utilisait tous les matins sans jamais vraiment prendre la peine de la nettoyer. À quoi bon au final, si c’était pour la salir de nouveau le lendemain matin ? Une fois cela fait, sa journée ressemblait à celle de la plupart des gens, à l’exception près qu’il fumait bien trop, écrasant les mégots dans le cendrier de fortune qui gisait sur sa table basse entre deux factures qu’il n’avait même pas daigné ouvrir. Franchement, il n’allait pas s’occuper de ça maintenant, il avait d’autres chats à fouetter. Agrippant ses guitares, il grattait sans relâche, se permettant parfois de pousser le volume au maximum histoire de rappeler à ses charmants voisins qu’il vouait un culte à certains groupes de rock et qu’il se devait bien de leur rendre hommage en reproduisant les mêmes solos mythiques qui le faisait vibrer.

Mais malheureusement, Stefan avait beau s’occuper et prétendre que son esprit était surtout transporté par toutes ces mélodies, la vérité était toute autre. Il prétendait ne faire attention à rien, surtout pas au reste du monde, encore moins aux grains qui s’écoulaient doucement dans le sablier. Oui, il prétendait simplement. Au fond de lui, son coeur battait pour une seule chose, toujours la même. Il comptait les heures, les minutes. Si son cerveau en avait été capable, il aurait même tenté de dénombrer les fractions de secondes. Stefan était devenu une sorte de bombe à retardement prête à imploser à tout moment. Non, il fallait qu’il lutte tandis que ses mains tremblaient sur le manche de sa guitare et que sa jambe ne cessait de vibrer frénétiquement. Il battait la mesure, voilà tout, il ne fallait vraiment pas chercher plus loin. Se concentrer sur autre chose et ne pas céder. Depuis que les choses étaient devenues bien trop compliquées avec son dealer et avec la moitié de ceux qu’il avait osé considérer comme ses amis, Stefan avait de plus en plus de mal à se procurer sa poudre d’escampette. Il fallait qu’il diminue sa consommation, chose qu’il n’avait pas franchement prévu de faire d'ici... une bonne quinzaine d'années encore. Combien de temps allait-il pouvoir tenir comme ça, à économiser le moindre flocon ? Le temps. Encore une fois, toujours ce fichu temps. Bordel. Stefan se leva, posant sa guitare dans un coin sans vraiment prêter attention à ce qu’il faisait, passant ses mains tremblantes dans ses cheveux. Le temps, le temps, le temps, non, c’était obsédant, oppressant, une prison dont il ne pouvait pas s’échapper. Le temps. Il n’avait pas d’horloge mais il pouvait les entendre s'échapper ces satanées minutes, le narguant au passage avant de disparaitre. Il faisait les cent pas dans le peu d’espace qu’il possédait, perdu, son coeur s’emballant dans sa poitrine. Il essayait pourtant de faire de son mieux pour se contenir mais les angoisses étaient de plus en plus fréquentes, et quand ce n’était pas ses crises de paranoïa qui avaient raison de lui, d’énormes gouttes de sueur finissaient par perler sur son front pâle.

Alors tant pis. Tant pis pour le temps, tant pis pour tout le reste, tant pis pour les économies. Un petit découvert ne lui ferait certainement pas de mal. Dans le pire des cas, il pourrait toujours vendre sa voiture ou ses guitares. Oui, tout ce matériel était bien futile comparé à sa fée, sa seule déesse. Et il lui rendait hommage en lui prêtant ses narines, en l’inhalant pour qu’elle le tue encore un peu tandis qu’il renaissait de ses cendres. Ses gestes étaient grossiers, étalant le peu de poudre qui lui restait sur la table de la cuisine avant de se ruer dessus comme si... Comme si sa vie en dépendait. Oui, elle ne tenait plus qu’à un fil, un rail. Précieuse dose. Le sourire de Stefan illuminait son visage. Quelques secondes, voilà, il venait de l’ingérer ce précieux temps. Il venait de le consommer. Plus qu’une question de patience maintenant jusqu’à ce que les effets se propagent, que son coeur se fasse soudainement plus présent, que la chaleur se répande dans le moindre de ses organes, qu’il ne soit plus capable de rester immobile. Non, c’était bien trop brûlant, un feu qui embrasait ses organes et qui l'empêchait de rester inerte... Il fallait qu’il s’occupe, qu’il bouge, qu’il danse, peu importe. Ne surtout pas garder les bras le long du corps et observer le monde de manière passive, il fallait en être, il fallait contribuer à la rotation de la planète d’une façon ou d’une autre. L’immobilité, c’était réservé aux cadavres, et Stefan était encore bien debout, une vraie boule de nerf, une flamme encore frémissante. Courir jusqu’à perdre haleine ? Il l’avait déjà trop fait. Écrire peut-être ? Sa table basse était recouverte de brouillons sur lesquels il avait répandu ses pensées pittoresques de junkie en se prenant pour une poète maudit. Non, partir loin. Fuir. Encore. Il était un McFire, il était né pour ça, ça coulait dans son sang comme un véritable venin, comme une drogue. Alors il avait pris ses clés, laissant tout en plan, espérant que la nuit tomberait bien assez tôt pour qu’il puisse enfin en profiter pleinement.

Évidemment, il avait finit par rencontrer la nuit. Elle l’avait trouvé et lui était tombée dessus bien plus rapidement que prévu et il avait rejoint les lieux qu’il préférait hanter. Il n’y allait pas pour la musique, loin de là. Il y allait pour les jolis garçons et les quelques connaissances qui pourraient sans doute le dépanner. Tant pis si c’était de la mauvaise came, c’était un McFire. Non, mieux encore, c’était Stefan, et on pouvait lui refiler n’importe quoi, de la colle à sniffer s’il le fallait, il était capable de la prendre et de sa la siffler dans le courant de la soirée. Du moment que les tremblements s’estompaient et qu’il pouvait sentir son coeur battre dans chacun de ses membres, jusqu’au bout de ses doigts, jusque sur son palet oui, c’était possible. Tant pis pour le mal de crâne, il s’en fichait royalement puisqu’il y avait tout le reste pour compenser. Il était rentré dans un état pitoyable avec deux autres hommes, l’un d’entre eux bien plus jeune et sans doute pas encore majeur ; mais du moment qu’il était content de les suivre et qu’il se réjouissait de participer à leurs ébats, Stefan ne voyait aucun inconvénient à ramener tout ce beau monde chez lui pour terminer dans son lit.

Et puis le lendemain... On avait sonné à sa porte au milieu de l’après-midi alors qu’il émergeait seulement entre les corps de ces deux inconnus encore endormis. Stefan appréciait ce genre de scènes, et si ce n’était pas pour la présence de quelqu’un d’autre sur son palier qui l’avait extirpé de ses songes, il n'aurait certainement pas quitté ses draps et se serait sans doute permis de réveiller tout ce beau monde à sa manière... Enfilant un caleçon rapidement, il sortit de sa chambre sans prendre la peine de se couvrir davantage. Franchement, il avait surtout hâte de boire un bon café plutôt que de tenter de paraitre présentable. Il ouvrit la porte d’entrée à la volée, sa main libre trop occupée à se gratter le bas du dos tandis qu’il baillait à moitié. Ce devait être une voisine mécontente qui n’avait pas pu fermer l’oeil de la nuit, il y était habitué à présent. Stefan ne se doutait pas une seule seconde que c’était en réalité le passé qui venait lui rendre visite. « Oui désolé, on a fait un peu de bruit la nuit dernière, promis la prochaine fois je préviendrais. D’ailleurs, tenez, puisque vous êtes là, je peux vous dire d’avance que ça risque d’être la même chose cette nuit. Mais n’hésitez pas à passer si vous voulez hein... » Après tout, ce n’était pas parce qu’il aimait les hommes qu’il allait s’empêcher de charmer cette jeune femme pour essayer de la convaincre que tout ceci n’était pas bien grave au fond... Il n’était pas encore assez réveillé pour se rendre compte réellement de la personne qu’il avait en face de lui. Pire encore, il avait oublié le rail de coke qu’il avait laissé trainer sur la table de sa cuisine la veille, avant de partir, et les deux hommes nus qui peuplaient encore son lit...

Bienvenue chez Stefan McFire.
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MessageSujet: Re: « 'Cause we got the fire. »   « 'Cause we got the fire. » EmptyDim 24 Nov - 12:54

Comme tous les jours, Arizona s’était levée avec une détermination à toute épreuve ; elle  voulait plus que tout reprendre sa vie en mains. Son objectif ultime : se prélasser tranquillement dans une demeure luxueuse et dilapider la fortune d’un homme riche en accessoires futiles. Pour l’instant, elle devait bien avouer qu’elle était très loin du compte. Un coup d’œil à son logement suffisait à comprendre l’état d’extrême pauvreté dans lequel elle était. Elle vivait en effet depuis quelques jours dans une chambre de motel de 20m2. Une surface habitable qui équivalait à peu de choses près à son ancienne penderie. Comble de l’horreur, cette pièce servait de trois en un : cuisine, chambre et salle de bain. Et la veille au soir, elle avait aperçu une araignée se balader sur les murs. Résultat, ce matin, elle voulait à tout prix mettre en route la phrase 1 de son plan, c’est-à-dire trouver un logement décent. Heureusement pour elle, elle avait une idée de la personne qui pourrait lui faire ce cadeau. Elle savait en effet de source sûre que son cher cousin habitait en ville. D’après ce que sa grand-mère lui avait dit, il gagnait plutôt bien sa vie. Elle n’avait pas cherché à en savoir plus. En général, elle mesurait le succès d’un individu – ou son capital sympathie – au montant de son compte en banque. Manifestement, celui de Stefan l’aiderait à acquérir le statut social auquel elle estimait appartenir. Quelques recherches sur le web dans un cyber café l’amenèrent facilement à dénicher son adresse. Ni une ni deux, elle retourna à son motel, fit sa valise et remercia (avec condescendance) la réceptionniste de ce « très charmant accueil ». A ses yeux cette bonne dame pourtant souriante ne méritait tout simplement pas de vivre. Comment pouvait-on s’estimer heureux de vivre une vie telle que celle là? C’était incompréhensible. Elle n’était pas le genre à se complaire dans de la médiocrité.  Se prenant pour une dame de la haute, elle sortit avec dignité de cet établissement. Ce qu’elle ne réalisait pas encore, c’est qu’elle était ridicule à se pavaner de la sorte avec une valise achetée en réduction dans le supermarché local. Quoiqu’il en soit, elle gardait le moral : son bon cousin mettrait fin à ses galères, elle en était persuadée. S’il ne voulait pas lui payer un logement, elle investirait tout simplement le sien jusqu’à ce qu’il cède. Un plan parfait. Qu’il le veuille ou non, sa cousine se réveillerait chez lui le lendemain matin ; c’était une certitude.  

Après un trajet de trente minutes dans les transports en commun, la demoiselle arriva devant un grand immeuble. Rien que cette étape avait suffi à la mettre de mauvaise humeur. Auparavant, elle voyageait en limousine. Aujourd’hui, elle avait dû supporter la proximité dérangeante d’un homme bedonnant. Au bout de dix minutes, elle trouva son appartement. Une brève hésitation et elle frappa. Le moins qu’on puisse dire est qu’elle ne s’attendait absolument pas à ce qu’elle allait découvrir. Elle se souvenait de Stefan comme d’un garçon « normal », drôle et plein de gaieté. A première vue, il ne correspondait à aucune de ces trois caractéristiques. Il avait plutôt l’air complètement dépassé par sa propre vie. La jeune femme avait du mal à le reconnaître. Un rapide coup d’œil à ses pupilles rouges l’alerta : est-ce qu’il prenait de la drogue ? Oh, après tout, elle s’en fichait. Tout ce qui l’intéressait, c’était son appartement. Ne l’écoutant qu’à peine, elle jeta un coup d’œil derrière son épaule. Même s’il ne semblait pas être dans un état de propreté impeccable, il était assez grand. En entendant certains mots-clés, elle revint dans la conversation. « Et bien, puisque c’est proposé si gentiment, je veux bien passer » Elle le poussa légèrement et s’engouffra dans la pièce, sa valise à la main. Elle jouait très bien la fille stupide qui faisait semblant de ne pas avoir compris qu’il l’invitait en soirée, pas maintenant. Son œil expert, en regardant la pièce, était déjà en train de voir ce qu’elle pourrait faire pour améliorer le décor. « La décoration est … particulière » dit-elle tout en fixant le rail de coke présent sur la table. Elle ne jugeait pas mais se demandait simplement comment il avait pu bifurquer dans la drogue alors qu’il avait l’air si bien parti dans la vie. Elle se perdit une poignée de secondes dans ses pensées, avec de reprendre son air joyeux, sûr d’elle et autoritaire.

« Au fait, oui, je suis une voisine, une très ancienne voisine. Arizona McFire, ça te dit quelque chose ? » Elle ne le laissa pas répondre. « ça fait longtemps. Moi aussi je suis contente de te revoir » Elle ne savait pas quels sentiments il avait gardés à son égard. Est-ce qu’il lui en voulait d’être partie du jour au lendemain ? Est-ce qu’il savait que c’était de la faute de son père ? Est-ce qu’au contraire il s’en fichait complètement ? Est-ce qu’il avait envie de revoir son passé débarquer ? Pour le coup, elle était complètement dans l’inconnu, mais quoiqu’il en soit, elle n’allait pas se laisser faire. Il fallait faire renaître chez cet homme le sentiment d’appartenance à une famille afin qu’il ait envie de l’aider. Le fait qu’il soit mal réveillé n’aidait pas à avoir une conversation sensée. La brune se demandait même s’il était en train de comprendre de quoi elle lui parlait. Après avoir fait le tour de la pièce, elle laissa sa valise en plein milieu. L’idéal aurait été que la proposition vienne de lui ; c’était l’approche « douce ». S’il n’émettait pas l’idée de bonne volonté, il faudrait qu’elle s’impose, tout simplement. Vu les tonnes de drogues qui traînaient chez lui, il n’était pas en position d’appeler les flics pour la foutre dehors. Elle lui offrit un grand sourire dont elle essaya de masquer l’hypocrisie. « Je suis en ville pour quelques jours. Il faut seulement que je trouve un logement, mais j’ai décidé de venir te voir avant, est-ce que tu vas bien Stefan ? »Pas très discrète comme approche, mais elle était du genre « rentre-dedans ». Au fond, elle se fichait de s’il allait bien ou non – parce qu’elle n’allait pas bien et qu’elle était la personne la plus importante de cette pièce – mais elle fit l’effort de s’y intéresser. Parce qu’après le logement, il y avait une phase 2 : le mettre dans sa poche pour récolter des informations sur Harry Stone.
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MessageSujet: Re: « 'Cause we got the fire. »   « 'Cause we got the fire. » EmptyDim 8 Déc - 1:14

Stefan se décala d’un pas, trop étonné par l’aplomb de la jeune femme pour tenter de l’empêcher d’entrer. Il fallait bien avouer aussi qu’il était relativement facile de l’impressionner. Le cadre n’était pas du genre à se dévaloriser pour un oui ou pour un non, bien au contraire. D’ailleurs les trois quarts du temps, il avait tendance à penser qu’il était plus beau, plus fort que bon nombre d’hommes qu’il connaissait et côtoyait. La drogue avait au moins cet avantage de lui faire croire qu’il valait véritablement la peine d’être connu, qu’il était quelque chose de plus qu’un simple junkie. Il essayait de se convaincre qu’il n’était pas insipide et fade mais plutôt intéressant et profond. Oui, vraiment, il était persuadé que derrière cette épaisse couche de poudre qui avait recouvert l’intégralité de son pauvre petit cerveau, se cachait quelqu’un d’assez exceptionnel. Oh, il n’était pas le meilleur en tout, il fallait bien le reconnaitre ; mais il ne pouvait pas non plus nier le fait qu’il possédait néanmoins quelques qualités. Il n’aurait pas pu en dresser la liste pour l’instant, les yeux encore écarquillés face à cette inconnue qui était rentrée chez elle comme dans un moulin. C’était un peu tout ce que tout le monde faisait en règle générale, mais malgré tout, cela ne manquait pas d’interpeller Stefan qui s’émerveillait souvent devant des personnalités aussi fortes. Il n’y avait qu’à prendre l’exemple d’Harry. Il l’avait trouvé assez charismatique et fou pour fondre complètement et se dévouer aux moindres ordres du Stone. Bien sûr que son physique y était certainement pour quelque chose dans toute cette histoire, inutile de le nier. Mais tout de même, c’était ainsi. Stefan n’y pouvait pas grand chose, il continuait d’admirer ceux qui se démarquaient et qui sortaient du lot d’une quelconque manière, comme s’il avait gardé son âme d’enfant... Finalement, Stefan avait sans doute raison : un gamin de cinq ans qui se droguait, ça ne courait certainement pas les rues et son cas méritait sans doute un tant soit peu d’attention...

La brunette se frayait ainsi un chemin dans l’appartement, se permettant quelques remarques sur la décoration, laissant toujours Stefan sans voix. Après tout à quoi bon tenter de rétorquer quoi que ce soit ? Elle avait eu le cran de répondre à son invitation plus tôt que prévu et le cadre était maintenant bien embarrassé. Et puis ce n’était pas tout, mais si jamais elle s’attardait trop longuement, peut-être qu’elle finirait par remarquer ce qui trainait sur la table de sa cuisine, si ce n’était d’ailleurs pas déjà fait... Quelle serait sa réaction dans ce cas-là ? Elle pouvait très bien alerter tout le voisinage, ou même le quartier. Ou bien encore les forces de l’ordre. Il ne manquerait vraiment plus que ça... Un séjour derrière les barreaux n’était franchement pas dans les projets de Stefan, même s’il savait que la drogue se trouvait bien plus facilement dans un pénitencier que partout ailleurs. Et puis il pourrait toujours sauter sur un de ses co-détenus et... Non il fallait qu’il arrête d’y songer, il devait encore nager en plein délire, cela n’arriverait pas ce n’était pas possible. Son coeur s’emballait soudainement dans sa poitrine en imaginant ce qui pourrait bien se passer si sa voisine décidait de ne pas être clémente avec lui, mais ce n’était vraisemblablement rien comparé au choc qui le foudroya quelques secondes plus tard lorsque la jeune femme se présenta enfin. Arizona McFire. Non, ce n’était pas possible, il y avait une erreur... Depuis combien de temps n’avait-il pas vu sa cousine ? Il n’avait pas assez de doigts pour calculer, et certainement encore moins de neurones. Stefan ne savait plus quoi penser, si toutefois il possédait encore l’usage de sa cervelle et qu’il pouvait songer à quoi que ce soit. La bouche entrouverte et les yeux écarquillés, il ne bougeait plus. Arizona McFire. Tout le reste n’avait plus aucun sens en réalité, plus aucun intérêt, maintenant qu’elle lui avait révélé son identité. Son prénom résonnait encore dans sa tête tandis qu’elle reprenait la parole pour lui expliquer sa situation. Elle était là pour quelques jours seulement et elle cherchait un endroit où dormir. Arizona ne manqua pas de se renseigner sur la santé de Stefan au passage, chose que personne dans son entourage n’avait fait depuis... Trop longtemps pour qu’il s’en souvienne avec facilité. On ne demandait jamais de ses nouvelles, on savait que Stefan allait suffisamment bien pour être fidèle à lui-même. Et le jour où on le retrouverait inanimé, les yeux révulsés, parce qu’il aurait consommé bien trop de substances illicites, que la loi avait parlé et que la nature avait repris ses droits, hein ? Que se passerait-il ensuite ? Il faudrait sans doute un bon bout de temps avant que quelqu’un ne se rende compte de sa disparition... Avec un peu de chance, il se serait déjà transformé en poudre avant qu’on réalise.

Bien malgré lui, Stefan laissa échapper un son étrange qui ressemblait à une sorte de  « Hein? » profond et guttural. Il secoua vivement la tête, convaincu qu’il était encore en plein rêve et que ceci n’était pas en train de se produire. Oui, il allait sûrement se réveiller entre ces deux corps musclés qu’il avait croisé toute à l’heure dans son lit en ouvrant ses paupières. Oh mais... S’il les avait déjà ouvertes, cela voulait dire que... Stefan se retint de se pincer pour constater la vérité une fois de plus. Il était bien debout et éveillé, et Arizona se tenait juste devant lui, là, avec sa valise, lui demandant s’il allait bien. Il fallait qu’il trouve une réponse, rapidement qui plus est, mais il en était incapable. Il tentait de se souvenir de la dernière fois qu’ils s’étaient croisés. Il avait tellement de questions à lui poser pour savoir où elle était passée, et puis comment elle avait obtenu son adresse, et pourquoi revenir maintenant et... Bref, il était submergé par tout un tas de choses, et ses excès de la veille ne l’aidaient certainement pas à mettre de l’ordre dans tout ça. Sa main pâle se posa sur le rebord d’une chaise qui se trouvait non loin de là, et sans daigner ajouter quoi que ce soit, il s’assit avant de relever la tête vers sa cousine. « Je dois dire que franchement... Je ne m’attendais pas à celle-là. » Il prit le temps de se remettre de cette annonce avant de sourire, ne réalisant même pas qu’il était toujours en caleçon et que ce n’était réellement pas la meilleure tenue pour recevoir sa cousine... Mais tant pis, c’était Stefan, il ne s’attardait pas sur ces choses-là. Il se releva alors, prenant la jeune femme dans ses bras sans même lui demander son avis. « Ca fait tellement longtemps... » Il recula d’un pas pour la laisser respirer. « Mais tu dois être fatiguée par le voyage non ? Tu veux boire quelque chose ? Assieds-toi hein, fais comme chez toi surtout... Je veux dire, on est entre McFire... Mon dieu j’en reviens vraiment pas... » Passant une main dans ses cheveux pour se donner contenance, il l’observa de la tête aux pieds, certainement pour ne pas oublier à quoi elle ressemblait cette fois-ci, au cas où ils ne se croiseraient plus pendant un certain nombre d’années. « Je suis désolé c’est un peu le bordel je... Installe-toi pendant que je range un peu. », dit-il en se précipitant en premier lieu sur ce qu’il avait de plus cher entre ces quatre murs, et il n’était franchement pas utile de faire un dessin pour expliquer ce dont il s’agissait... « Tiens d’ailleurs, je ne t’ai même pas demandé mais... Si jamais ça te tente, tu peux rester ici pendant les jours qui viennent, ça fait tellement longtemps, on pourrait rattraper le temps perdu. Je te laisserai mon lit si tu veux, je pourrais dormir sur le canapé. » Vraiment, pour quelques jours, Stefan pouvait bien faire l’effort. Encore fallait-il que les deux inconnus libèrent la place...
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MessageSujet: Re: « 'Cause we got the fire. »   « 'Cause we got the fire. » EmptyLun 16 Déc - 20:54

Arizona ne pouvait s’empêcher de regarder son cousin comme elle l’aurait fait envers une bête de foire. Pourquoi mettait-il autant de temps à répondre à une simple question ? C’était facile pourtant, il n’y avait qu’une seule réponse possible : « oui je vais bien ». Cette constatation était d’une logique imparable. Si la brune était douée pour quelque chose, c’était pour observer les gens qui l’entouraient. En l’occurrence, il y avait trois types de personnes : celles qui affirmaient que tout allait bien parce que c’était le cas ; celles qui allaient mal mais qui passaient leur temps à faire semblant du contraire pour éviter qu’on leur pose des questions et celles qui cherchait à attirer l’attention sur elles en faisant une réponse vague qui forcerait toute personne polie – autrement dit, pas elle – à tenter d’en savoir plus. Elle espérait sincèrement que son cousin ne fasse pas partie de cette dernière catégorie parce qu’elle n’avait pas envie de s’intéresser à lui plus que nécessaire. Elle savait déjà qu’il se droguait et, très franchement, cela lui suffisait. Elle se forçait déjà à paraître gentille, il ne fallait pas trop pousser. Finalement, il décida de ne pas répondre à sa question et de s’extasier sur le fait qu’il ne l’avait plus vue depuis un bail. Elle faillit lever les yeux au ciel mais l’étreinte de son cousin l’en empêcha. Enervée, elle serra les dents face à tant de démonstration d’affection. Est-ce que c’était possible de passer cette étape pour directement arriver à celle où il lui proposait d’emménager ? Comme si le Ciel était de son côté, elle fut assez rapidement exaucée. Au beau milieu de paroles insignifiantes, il lui proposa même son lit ; cela en disait long sur son caractère. Tout compte fait, ce serait un jeu d’enfant de se servir de lui. « Oh merci beaucoup Stefan, je n’osais pas te le demander. Ne t’inquiète pas, ce n’est que pour quelques jours, le temps que je trouve un logement qui me plaise. Je me ferai toute petite, tu ne remarqueras même pas ma présence » Elle avait enchaîné tellement de mensonges dans une même phrase qu’elle se demandait comment elle avait fait pour ne pas s’étrangler. 1) Elle aurait fini par le lui demander cash. 2) C’était un contrat à durée indéterminée, ce qui voulait dire qu’il venait de s’engager pour plusieurs mois dans son langage à elle. 3) Elle n’avait absolument pas les moyens de se trouver un logement. 4) Il la remarquerait parce que, comme d’habitude, elle prendrait ses aises. Ce qu’elle ne manqua pas de faire, tirant tant bien que mal sa valise dans ce qu’elle croyait à juste titre être la chambre de son cousin. Non, elle n’avait aucun scrupule à prendre son lit en plus de tout. Sauf que lorsqu’elle ouvrit la porte, elle tomba sur un spectacle qui lui fit ouvrir grand la bouche pendant plusieurs secondes. Il lui fallut plusieurs secondes pour intégrer que son cousin était gay et partisan de plan à plusieurs. Ok, il faudrait absolument qu’elle change les draps une fois que ces hommes seraient partis. Elle laissa donc sa valise près de la porte et revint dans la cuisine faisant mine de ne rien avoir vu. Ou presque.

« Je veux bien un café s’il te plait. Et tant que tu y es, tu devrais t’en faire un, tu as une mine épouvantable. Est-ce que tes invités en prendront également ? » Elle pouffa de rire. Vraiment, la situation l’amusait. Jamais elle n’aurait pensé débarquer dans un endroit pareil mais, à vrai dire, cela ne la dérangeait pas. Tant qu’il ne la gênait pas pour accomplir son plan, il pouvait faire ce que bon lui semblait. Après tout, il était toujours chez lui. Pour le moment. Une fois sa tasse de café en mains, elle continua la conversation. Comme elle l’avait déjà dit, elle se fichait complètement de Stefan mais sa curiosité la poussait quand même à lui demander ce qu’il avait fait pendant qu’ils ne s’étaient pas vus. C’était le genre de question qu’elle posait comme ça, sans vraiment prêter attention à la réponse. Enfin c’était ce qu’elle prétendait. « J’ai appris que tu bossais dans un hôpital. Alors tu es devenu médecin ? » Elle n’en savait pas vraiment plus ; elle lui semblait juste savoir qu’Harry Stone était son boss. D’ailleurs, en parlant de ça, il fallait absolument qu’elle tente de le faire parler à son sujet. « Tu vis dans cette ville depuis longtemps ? J’aimerais beaucoup que tu me la fasses visiter, que tu me présentes aux personnes importantes. Pour ce que j’en ai vu, cette ville me fait grande impression » Elle ne savait pas s’il comprendrait l’allusion mais, pour le moment, elle ne pouvait pas se permettre d’être plus directe. Elle lui cachait déjà trop d’informations, comme par exemple le fait qu’elle ne comptait pas quitter la ville de si tôt. Pour éviter de l’apeurer, il fallait qu’il continue à croire qu’elle repartirait bientôt aussi vite qu’elle était venue. « Mais je ne fais que parler, j’imagine que tu as une tonne de questions à me poser » Vu son regard, elle en aurait mis sa main au feu. Et après tout c’était bien normal. Une fille qu’il n’avait plus vu depuis des lustres – et qu’il n’aurait d’ailleurs jamais plus pensé voir de son vivant – qui débarquait comme un cheveu sur la soupe, ça avait de quoi étonner. S’il s’avait… A vrai dire, si son mari n’était pas mort, Arizona n’aurait sans doute jamais cherché à le revoir. Comme quoi les concours de circonstances peuvent réserver bien des surprises. Il était passé du statut du gars qu’elle avait presque oublié à celui qui représentait l’une de ses meilleures chances d’avoir ce qu’elle voulait. Au fond, elle aurait presque pu avoir de la peine de le manipuler de cette façon. Oh, elle aurait vraiment pu culpabiliser, si seulement elle avait une conscience ; et si elle n’était pas si égoïste. Peu importe qui il faudrait faire souffrir pour obtenir ce qu’elle voulait, elle le ferait sans hésiter une seule seconde.
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MessageSujet: Re: « 'Cause we got the fire. »   « 'Cause we got the fire. » EmptyMer 1 Jan - 19:48

Si Arizona restait quelques jours dans les parages, cela ne pouvait vraisemblablement pas faire de mal à Stefan qui avait bien besoin d’un peu de compagnie. Oh, il n’était pas désespéré, il n’allait pas s’agripper à sa cousine comme un naufragé se serait saisi de la seule planche qui voulait bien encore flotter pour se maintenir à la surface de l’eau. Il allait tout de même la laisser respirer, bien entendu... Mais après toutes les histoires qui s’étaient tramées autour de Callie, son bébé, Jackson qui était venu en rajouter une couche, Scott qui se permettait de mettre les pieds chez lui quand il ne l’avait pas convié, et puis maintenant Harry qu’il ne voulait même plus voir en peinture, il avait besoin d’un nouveau départ et il cherchait à repartir du bon pied. Pas question d’arrêter la drogue, bien sûr que non, ce n’était même pas envisageable puisqu’il ne vivait que par et pour cela. Mais maintenant qu’Arizona serait à ses côtés pour les prochains jours, il pourrait tenter d’apprendre à la connaître et peut-être qu’ils s’entendraient très bien ensemble et que Stefan se sentirait enfin utile pour une des personnes de son entourage. Oui bon, ça ne servait à rien de se voiler la face ou de faire semblant : elle était à présent la seule personne avec qui il pouvait discuter. Oh, il y avait bien Maximilian également, mais c’était loin d’être la même chose, et le russe n’avait pas encore eu la chance d’être témoin de tous les agissements de Stefan, ce qui n’était franchement pas plus mal au final. Bref, c’était parfait sur tous les plans. Arizona avait un toit et Stefan avait un peu de compagnie.

D’ailleurs, en parlant de compagnie... Stefan ne se souvenait pas avoir viré les deux jeunes hommes qui peuplaient encore ses draps et qui n’avaient vraisemblablement pas quitté les bras de Morphée. Cela lui revint à l’esprit assez soudainement quand sa cousine saisit sa valise pour la porter jusque dans la chambre, Stefan essayant de la retenir un instant sans pour autant y parvenir. Dissimulant sa tête dans ses mains, le junkie se demanda comment il avait pu être aussi stupide... Tant pis après tout, il ne s’en cachait pas. Si elle devait venir partager sa vie pour les jours à venir, il fallait au moins qu’elle soit au courant de certaines choses essentielles : évidemment qu’il ne rentrait jamais seul, il suffisait de regarder sa tête deux petites secondes pour comprendre qu’il n’avait pas besoin de faire grand chose pour se trouver de la compagnie. Et puis la drogue était sa seule histoire d’amour qui ait jamais duré, il faudrait qu’elle fasse avec, Stefan n’avait pas prévu de changer. Il reprit ses esprits lorsqu’elle réapparut, ne préférant même pas faire de remarque là-dessus puisqu’elle était restée muette même après avoir assisté à un tel spectacle.

Stefan hocha la tête lorsqu’elle lui demanda un café, ravi de pouvoir profiter de l’occasion pour s’en faire couler un également. Il n’aurait même pas attendu que sa cousine le lui conseille pour le faire mais après tout, puisqu’il avait l’air d’en avoir véritablement besoin, il n’allait certainement pas se faire prier. Il s'affairait devant la machine à café, ravi d’apprendre qu’il avait une mine épouvantable, mais de toute façon, il s’était habitué à cette idée depuis un moment déjà. Et puis cela faisait une semaine à peu près qu’il avait démissionné, et il fallait bien avouer qu’il ne s’était jamais autant amusé de sa vie par le passé. Plus aucune contrainte, rien pour l’empêcher de sortir tout les soirs et rentrer au petit matin, ne s’endormant parfois que vers midi, surtout quand il ne rentrait pas seul comme aujourd’hui... Stefan pouffa de rire à son tour. Ses invités. Lui aussi était amusé par cette situation, et cela ne l'embarrassait pas outre mesure que sa cousine lui fasse remarquer le genre de vie qu’il menait. Oh certes, si il avait pu lui éviter la vision des deux corps nus dans son lit, il l’aurait fait volontiers, mais maintenant que le mal était fait... « Mes invités ne restent pas plus d’une nuit en général. D’ailleurs ils ont bientôt écoulés leur forfait, il va falloir que j’aille leur dire de déguerpir… »

Stefan se retourna enfin et tendit sa tasse à Arizona, gagnant l’une des chaises qui se trouvaient juste devant la table de la cuisine, invitant Arizona à faire de même si elle le souhaitait. « J’ai appris que tu bossais dans un hôpital. Alors tu es devenu médecin ? » Stefan porta sa tasse jusque sur ses lèvres et il la repoussa aussitôt, étonné par cette question. Qui sur cette planète était véritablement capable de l’imaginer médecin ? C’était le surestimer et beaucoup auraient rit en entendant cette question. « Oulah non, je ne suis pas du temps médecin. Je suis cadre de santé c’est... C’est particulier. Je gère les soignants, on va dire ça comme ça. Enfin, je gérais. J’ai démissionné il y a peu de temps, je ne saurais même plus te dire quand exactement. » Stefan jeta un rapide coup d’oeil à l’heure qui était affichée sur l’écran de son micro-ondes. Foutu temps qui passait bien trop vite ou qui ralentissait subitement quand il aurait pourtant du se mettre à accélérer... Il soupira, prenant cette fois-ci une gorgée de sa boisson en prenant garde de ne pas se brûler. Peut-être qu’il n’aurait pas du renoncer à son travail au fond, peut-être qu’il n’aurait pas du baisser les bras ? Mais non, Harry était allé trop loin, bien trop loin pour qu’il continue de perdre son temps là-bas. Il trouverait un moyen de gagner un peu d’argent. Ce ne serait certainement pas autant qu’avant mais il aurait au moins de quoi survivre et c’était déjà ça.

Il sourit simplement, reposant sa tasse sur la table, laissant son regard plonger dans le liquide brun pendant quelques précieux instants. « Je suis arrivé ici en 2000, ça fait un bail maintenant que j’habite dans le coin. » Encore une fois, satanée trotteuse et ses secondes qui passaient trop rapidement. « Je te ferai visiter avec plaisir... Et je ne sais pas franchement ce que tu veux dire quand tu parles de gens importants, mais je crois que tu as frappé à la mauvaise porte. À part quelques serveurs, barmen, ou patron de boîtes de nuit, je ne connais pas grand monde ici. » Non, Stefan n’avait pas compris l’allusion à Harry Stone, mais quand bien même il avait au assez de neurones pour saisir cette perche que sa cousine lui tendait, il aurait fait croire qu’il ne voyait pas de qui il s’agissait. Il ne voulait définitivement plus jamais entendre parler de cette homme, à moins qu’Arizona ait envie de le connaître afin de causer sa perte... Stefan releva la tête vers la jeune femme quand celle-ci lui demanda s’il avait des questions à lui poser. Évidemment, cela faisait tellement longtemps qu’il ne l’avait pas vue... Ses lèvres s’étirèrent en un fin sourire une fois encore. « Qu’est-ce que tu es venue faire dans le coin ? Et qu’est-ce que tu es devenue d’ailleurs ? Tu as un boulot, quelque chose ? Si tu cherches, je peux te filer une ou deux adresses qui recrutent. Ou au pire, on peut toujours tenter de monter notre affaire, au point où j’en suis, ce n’est pas ça qui risquerait de m’effrayer... » Il riait tandis qu’il prononçait ces quelques mots, à moitié convaincu que cela pouvait être une bonne idée. « Chez McFire », premier restaurant de la ville où le principal ingrédient serait les yaourts, seul aliment que Stefan consommait en quantité industrielle. Après tout, l’idée d’avoir un projet en commun pourrait sans doute les rapprocher, quel qu’il soit.
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